[Bâtiment Vert - RDC] Couloirs

(Depuis )

Un pas après l’autre, car il paraît que c’est plus pratique de marcher ainsi, Hertz décrivit une trajectoire que l’on pourrait qualifier d’angulaire, au sens où il tourna à gauche dans un couloir qui formait un angle droit.

S’il avait remarqué Crevette et Kaoren à l’autre bout du bâtiment, il était très doué pour faire semblant d’être sourd. Peut-être s’empêchait-il de lui demander ce qu’elle faisait là, et surtout ce que faisait Pip qu’elle était supposée surveiller…

Un problème après l’autre, il entra dans la , talonné par André et Langouste.

Les escaliers descendus, Pip suit toujours Alev mais plus lentement. Il tourne la tête en tout sens pour être certain de ne pas croiser Fachab. Aucun signe, eau claire et calme, parfait.

Au croisement des couloirs, près de la double porte permettant de changer de bâtiment, Pip remarque un blond l'air absent qui déambule. Sans qu'il sache vraiment pourquoi il lui est sympathique. Les personnes qui marchent comme si elles avaient oublié jusqu'à leur propre nom jouent toujours à chaque pas, une mélodie qui le réconforte. Paille au vent. Ce nom colle.

Pip y voit un signe positif. Il s'adresse donc à Paille au vent afin de savoir s'il peut l'aider :

"Hé toi, paille au vent, portes-tu une lumière, c'est si important !"



Résumé : Pip croise Dalton alors qu'il se rend avec Alev au réfectoire.

Paille au vent lui offre ses dents blanches comme des plumes de colombes. Pip sourit lui-aussi mais en effet, ce n'est pas suffisant. Toutefois, il ne s'est pas trompé, Paille au vent est quelqu'un de bien et a compris que c'est important.

"Ce que vous nommez, hum, salle de bain je crois, est donc plein de noir."

 Pip dans un second temps repense aussi aux propos d'Alev. Ne se laisse-t-il pas avoir encore ? Que se cache-t-il sous le rire ? Le printemps de Paille au vent dissimule-t-il des ronces, des orties ou des chardons ?

  Non, si la plupart des gens ne comprennent pas, il ne faut pas pourtant ne pas leur faire confiance. Alev est une porteuse de lumière, elle est donc toujours soucieuse, c'est normal. Mais lui, il est un guide et doit donc se montrer ouvert envers ceux qui n'essaient pas de le détourner de son chemin et ne s'y montrent pas hostiles non plus.

 Pip attend donc la réponse de Paille au vent et adresse également un sourire rassurant à Alev. La lumière doit rester pure et ne pas tourner à l'orage. C'est trop tôt, trop tôt.

Résumé : Pip explique à Dalton pourquoi il a besoin d'une torche.

Pip soupire lorsque Paille au vent évoque la fenêtre. Évidemment, la prison du vent l'empêche de voir, il s'en veut aussitôt de ne pas y avoir pensé. Il s'étonne toutefois qu'un hôte lui suggère de briser une vitre, il avait pourtant cru comprendre que c'était peu apprécié. Pip a ensuite l'espoir que Paille au vent lui fournisse de quoi apporter la lumière malgré tout, afin d'écarter plus facilement les barreaux de la prison du vent.

Pip plisse les yeux. Ce n'est pas de la lumière mais des voix qui sortent de l'étrange boîte. Secousse. Un secours qui siffle. C'est un mauvais présage.

Pip est ennuyé. La quête est plus complexe qu'il ne l'avait d'abord sentie. Combien de temps lui reste-t-il pour à la fois aider Alev, retourner à l'autel puis s'éloigner du secours qui siffle ...

Tant pis, Pip se dit qu'il doit faire au mieux et que s'il s'égare, il trouvera un autre signe pour le guider.

"Il faut se hâter, le secours souffle siffle, posons revenons ! "

Pip salue d'un geste de la tête Dalton puis se recule en fixant Alev, en attente qu'elle lui indique le chemin.

Résumé : Pip est stressé par la secousse et veut se dépêcher de poser les affaires d'Alev pour remonter dans la salle de bain.