[Bâtiment Vert - RDC] Couloirs

Depuis le .

Al dévisagea un moment le type tout blanc qui les accompagnait. Après avoir fréquenté Agate et Crevette, et alors qu’il était encore plus mou que d’habitude, leur groupe était étrangement calme. Surtout au milieu de cette agitation. Pas pour lui déplaire.

Il suivit le chat en s’occupant de l’ouverture de portes sur le chemin.

~~Vers .~~ (en fait non)

Maximum 100 caractères ! Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2021

Toujours juchée sur son perchoir, celle-ci se plaignit d'ailleurs de ce qu'elle venait de lui faire à l'oreille. Oh ça va, elle y avait pas été fort non plus ! Elle aurait tout à fait pu la lui arracher si elle avait voulu. Mais non, ce n'était pas dans ses intentions. Il aurait fallu soigner ensuite et ça, c'était chiant. Et long.
Néanmoins, soudainement plus joyeuse, surement parce qu'elle avait embêté quelqu'un, elle émit un son joyeux, sorte de sifflement.

Elle remarqua ensuite que l'inconnue lui faisait un signe de la main puis se présenta. Vesa donc.

- Vesa, Vesuve !

Allez savoir pourquoi, mais c'était la première chose qui lui était passée par la tête en entendant sa présentation. Et se présenter elle aussi ? Non mais il fallait pas exagérer, elle ne donnait son prénom à personne. Agate était la première et très certainement la dernière. Qu'on la considère comme un oiseau, c'était très bien.
D'ailleurs, elle se redressa, plus droite, plus fière et...plus espiègle. Elle commença alors à chanter une très vieille chanson française sur le vésuve entre autre et avec sa voix de perroquet, l'ensemble était étonnant mais pas désagréable à l'oreille. C'était même plutôt joyeux et entrainant, dansant presque sur l'épaule d'Agate.

Résumé:

__–Isolde chipotait sur le lexique. Soit. Mais il est vrai qu’elle soulevait un point important.
__–« Bien sûr, je répugne à l’usage de quelque moyen de coercition que ce soit, comme à partir de l’idée que les cyantifiques sont nos ennemis. Ce qui ne nous empêche pas d’explorer toutes les options et d’avoir la possibilité de faire usage de la force sur la table. À défaut de le faire réellement. Je dirais même, afin de ne pas avoir à le faire. La menace de la violence est souvent bien plus efficace que la violence elle-même. »
__–Et c’est vrai ça, où était passé Stirling ?
__–« C’est ce que je crois aussi avoir compris, mais il s’est faufilé je-ne-sais où. Je n’ose pas demander à Crevette et Médor de l’ajouter à leur liste de créatures à retrouver. Si nous voulons nous entretenir avec lui, il faut qu’il maintienne son étanchéité… ou ne finisse pas en jouet à mâcher. »
__–Et en parlant de mâcher, le Triaire n’avait pas encore mangé ? Soit. Mais que faire si le besoin de le contacter se faisait pressant ? Et en fait, que faire si Isolde ou elle avait des communiqués à transmettre au groupe, ce qui ne manquerait pas d’arriver ? Non vraiment, il était inconvenant que la chef des Dessinateurs se déplaçât sans une estafette.
__–« Un instant je vous prie. »
__–Juste avant de partir, Rosalina s’adressa au groupe formé par le chat, Al et l’être blanc qui les avait rejoint aux côtés de l’improbable Langouste :
__–« Excusez-moi tous les trois, l’un de vous aurait-il la bonté de nous suivre toutes les deux ? Je m’en veux de priver votre groupe d’un de ses membres, mais le nôtre a besoin d’un de plus pour nous aider. Monsieur Al, vous avez déjà de l’expérience dans la transmission de messages à l’ensemble des Dessinateurs, ou peut-être madame Morgan, ou vous, dont je n’ai pas saisi le nom… ? »

Le Triaire apparue ensuite, terminant les biscotte qu'il avait embarqué en coupe vent. Il avait décidé de venir aider Rosalina finalement, il aurait le temps qu'il lui faudrait ensuite à l'atelier et rien ne pressait spécialement. Ou alors il irait aider Isolde, faudrait peut être pas la laisser seule, elle n"avait pas été formée pour ce genre de chose.

Il prit appui contre le mur et mâcha ce qui restait de son petit déjeuner en remua sa jambe handicapée. Il en sentait bien le handicap dans ce monde. Enfin bon. Au boulot.

Je m'interromps alors que j'arrivais vers la porte, et fronce les sourcils à la demande de Rosa, mes oreilles se penchant vers l'arrière à mesure qu'elle parle et que je comprends son idée.

Transmission de messages, vous voulez dire que vous allez demander à l'un de nous, aucun de nous n'étant combattant, de parcourir tout le laboratoire seul à la recherche des dessinateurs éparpillés un peu partout, alors qu'on ne sait toujours pas ce qu'il y a dans toutes les pièces et que vous avez recommandé de ne pas rester seul? Niet. Nein. Nicht. No. Démerdez vous.

Et de reprendre mon chemin, la queue fièrement dressée et se roulant déroulant paresseusement.

Vous venez les minous?

Morgan oppose un non recevoir à Rosa et se casse.

『』 Messages : 129 Date d'inscription : 21/09/2019

Lente avancée.
Je suis à la croisée des chemins.
La demande est étrange.

Mon nom.
Elle n'a pas saisi mon nom.
Elle ne connait pas mon nom.

Mon nom.
Son nom.
Une seule personne connaît son nom.
Une seule...

...

Ma main rejoint ma gorge.
Geste lent.
Prudent.
Puis s'ouvre et s'éloigne.
Mon nom.

Refus.
Le chat. Morgan. S'y oppose.
Catégorique.

Expression neutre.
Je hausse les épaules.
Je suis le chat.
Suis-je un chat ?

Résumé:

«Vous avez déjà de l’expérience dans la transmission de messages à l’ensemble des Dessinateurs »

C’était peut-être la première fois qu’Al se demandait si quelqu’un se foutait de sa gueule et échouait totalement à trouver une réponse.

Le temps de répondre à cette interrogation (qui déterminait si il devait l’envoyer bouler ou se sentir flatté qu’on lui reconnaisse au moins le rôle de larbin utile), le chat avait tranché pour eux. Avec un argument auquel il n’avait pas pensé, tant il avait peu l’habitude de voir les choses autrement que sous le prisme de sa réputation et de la fausse rationalité qu’il affichait pour la justifier. Et, honnêtement, juste cette fois, appartenir au groupe des rebelles qui contredisent l’autorité pour aller glander n’était pas si désagréable, même s’il allait sans doute regretter dans cinq secondes d’avoir manqué une opportunité de participer à l’Intrigue.

« Ouais, puis on n’a pas que ça à faire, il y a d’autres tâches urgentes dans le Labo. » renchérit-il.

Évidemment, traîner dehors et chercher un peu au pif ne faisait probablement pas partie des tâches urgentes, mais il pouvait sans doute - si Rosalina insistait - revaloriser ça en mission de patrouille, surveillance du camion, coupe d’arbres à mains nues et chasse au trésor à l’aveugle dans le sable suggérée par un cyantifique - certainement Wilkins - ayant enterré tout son argent et la vérité sur l’Esquisse derrière le labo et oublié son emplacement. Bon, la dernière risquerait de compliquer un peu les choses, mais le temps que quelqu’un vérifie, ils se seraient enfuis.

Il emboîta donc le pas à Morgan et au mec blanc, l’air sûr de lui.

Puis regretta, comme prévu.

Résumé:

__–Okay, ça suffit les conneries.
__–Rosalina attrapa Morgan par la peau du cou. Visiblement, c’était elle qui réfléchissait pour les trois, ce serait donc elle qui prendrait. Mais non sans un sourire aussi mielleux que possible :
__–« Dites-donc, c’est très impoli de couper court à une discussion de la sorte. »
__–Puis elle la reposa. C’est qu’elle n’était pas un monstre.
__–« Aucun de vous n’étant combattant, dites-vous, très chère… et du coup, vous comptez arpenter ce laboratoire tous seuls ? Parce que vous estimez que c’est plus sage, peut-être ? Vous pensez que monsieur Al ou votre nacré ami vous protégera en cas de problème ? Ou alors estimez-vous plus sage encore de laisser votre chef seule ? Dites-moi Morgan, nous sommes entre personnes intelligentes, vous devriez comprendre cela. À quoi bon faire des élections, à quoi bon voter, à quoi bon les discours, la répartition des tâches, la constitution de groupes, si c’est pour que tout le monde fasse ce qui lui plaît au détriment de l’intérêt général à la première occasion ? Je ne demande à aucun de vous trois de risquer sa vie, voyons, déjà que cela vous semble un effort incommensurable de dévouer quelques heures de votre précieux temps à autre chose qu’à batifoler dans des couloirs infestés d’Objets, alors que vous pourriez parcourir des couloirs déjà sécurisés, pour aller de pièces où des Dessinateurs seront déjà présents, à d’autres où ils ne sont également et pourrons vous protéger contre tout danger. »
__–Son numéro de mauvais flic était terminé, au tour d’Isolde de faire le bon.

Résumé :

Mrreeeeoow!

C'est pas le son d'un humain ça. Mais d'un chat en colère. Et le coup de griffe part, frappant le bras qui m'a soulevé du sol. Et sitôt au sol, je feule, hérissée et oreilles en arrière.

J'ai dit "non."

Elle refute mes arguments et moi je pourrais réfuter les siens. Mais surtout. J'ai. Dit. Non.

En sortant du garage, je regarde la porte immédiatement a côté. D'après ma copie de la carte elle n'a pas encore été exploree.

M'sieur Averroes? Avant de partir, v'm'aid'riez pas à vérifier que ces pièces sont sûres, s'il vous plaît, avant que j'y fasse entrer la môme ? Juste qu'y aie pas de danger, j'crois qu'à piece a pas été ouverte depuis hier ?

Et on protège les plus jeunes. Je m'arme du bilboquet, laissant pendre la boule et la balançant légèrement en prévision d'un coup à donner, main sur la porte.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

Depuis le .

En entendant Effie l’interpeller, Averroès s’arrêta net avant d’emprunter les escaliers. Après avoir écouté sa demande, il parut réfléchir quelques instants, avec la tête de quelqu’un dont les plans étaient perturbés. Alors qu’il allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose, il fut soudainement distrait par un bruit qui venait d’un peu plus loin. Un claquement de porte, suivis de pas dont le bruit était presque masqué par la discussion houleuse qui avait lieu du côté du réfectoire.

Quant Hertz apparut à quelques mètres de lui, il croisa le regard de son collègue et s’approcha.

« Tout va bien ? demanda le cyantifique aux cheveux gris.
- Justement, elle a besoin d’aide pour regarder si les pièces autour sont bien vides, et on m’attend en haut pour chercher un autre Objet.
-Je m’en charge. »

Il se retourna vers Effie :

« Hertz sait se battre autant que moi. Sur ce, il faut que j’y aille, il m'appellera s'il y a un problème. »

À côté d’eux, Hertz avait fouillé dans ses poches pour en ressortir ce qui était visiblement son arme. Un objet que la jeune vampire reconnut très bien...

Oui. Un bilboquet.

(Voilà ce qui arrive quand on laisse le dé prendre les décisions. Un résultat si beau qu'on est persuadé que c'est fait exprès.)

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient des .

Le peu de bonne humeur d'Isolde venait de fondre comme neige au soleil.

D'un mouvement fluide, elle agrippa le collet de la veste de Mlle Ngwenya, tourna le poing resserrer ledit collet et tira d'un coup sec.

« Rebonjour. »

Pas de bégaiements. Miracle, mais ce n'était l'heure. Elle adressa ses réprimandes à la noire sans cesser de sourire. Ce n'était pas un joli sourire.

« Je me fiche d-de son ap-pparence, c'est un humain qu-que t-tu viens d-de manip-puler c-comme ça. Si t-tu cr-crois qu-que t-tu p-peux faire p-preuve d-de violence physique, ne sois p-pas surprise qu-que t-tu ne sois p-pas la seule. »

Puis Isolde la lâcha. Son point était fait.

« Ils nous connaissent d-dep-puis hier soir. C'est d-déjà b-bien qu-que qu-quic-conqu-que ait ac-ccepté d'écout-ter une inc-connue. Je leur ait lit-ttéralement dit qu'-ils p-pouvaient choisir la t-tâche qu-qu'ils veulent. Force-leur la main et ils n'éc-cout-teront p-plus rien d-du t-tout. »

On ne pouvait pas forcer un groupe de personnes aussi disparates qui n'avaient qu'un vague but commun dans une autocratie. La rousse se comptait chanceuse d'avoir quand même réussi à obtenir un peu de coopération. L'autre femme voyait peut-être la situation actuelle comme un besoin d'établir une hiérarchie, mais Isolde ne le voyait pas ainsi. Pour elle, ils étaient plutôt une équipe qui se devait de coopérer. Elle avait peut-être comme rôle de donner une direction aux autres membres, mais c'était à eux de donner la contribution qu'ils souhaitaient.

Résumé:

__–En dépit de sa taille, Effie était considérée par Langouste comme une grande personne, et à ce titre, les discussions qu’elle entretenait avec la seule personne qui jusqu’ici avait pu le tutoyer par la taille, n’avaient aucun intérêt.
__–Ce qui n’était pas le cas d’un autre bruit, bien plus propice à susciter son attention. En substance, le miaulement d’un pôtit chat.
__–Oui d’accord, son père lui avait dit jusqu’à l’écœurement qu’il fallait qu’elle ne quitte pas Effie des yeux, ou plutôt, qu’elle fasse en sorte que la petite vampire ne la quittât pas elle des yeux, mais il y avait manifestement du monde dans les couloirs : ses sens affûtés issus de son corps du super-soldat lui indiquaient la présence d’au moins trois personnes. Largement ce qu’il fallait pour assurer sa sécurité.
__–Aussi s’esquiva-t-elle de la surveillance d’Effie pour se précipiter sur la source de ces miaulements et l’attraper dans ses immenses bras, alors même qu’elle venait d’être reposée.
__–« Coucou le chaaaaaat ! »
__–Et elle se mit à lui gratouiller sous le menton. Elle n’avait pas eu l’occasion de le faire tantôt au moment du petit-déjeuner et était en manque de félin à papouiller.

Résumé :

J'ai un sourire vers les cyantifiques, hochant la tête à la 'proposition' d'Averroes. En soit l'un ou l'autre, pour moi, c'est kif kif bourricot, et si le plus grand à autre chose a faire...

Merciiiii

De s'être arrêté pour réfléchir à notre problème, et de venir me prêter main forte. Je fronce les sourcils en voyant langouste s'éloigner, levant les yeux au ciel en comprenant qu'elle rejoint les autres dessinateurs. Bon au moins elle sera en sécurité.

Z'etes prêt? J'ouvre!

Et je joins le getse à la parole.

Le jeune homme arriva pour aller avec la seigneure de guerre, pardon, femme d'affaire alors que Isolde terminait de mettre les points sur les i avec Rosalina. Il n'avait pas vu ce qui s'était produit avant mais pouvait deviner. Il posa sa main sur l'épaule de la scientifique, la serrant tout doucement dans un geste d'apaisement. Sa voix était aussi neutre qu'à l'ordinaire, dénuée d'émotions.

-Isolde a raison. Personne ici, ou si peu, est conditionné comme il faut pour supporter une certaine violence. Nous devons leur donner envie d'agir et éviter qu'ils se braquent. Moi même cela ne m'a pas réussit avec toi.

Indiqua t il a Rosalina, faisant référence à l'autorité qu'il avait vainement essayé d'avoir durant leur rencontre. Heureusement qu'il était encore capable de s'adapter. Il parla ensuite à Isolde, qu'il trouvait peut être un peu trop..pas urgente, dans sa manière de penser, même en temps que chef.

-Nous devrions cependant les cadrer petit à petit. Il y a un juste milieu à trouver. Rosalina est dans son rôle.

Car ce ne serait pas lui qui le tiendrait. Autant il savait comment se comportait un instructeur et comment on mettait en place les règles, autant le faire la non. Il n'était même pas sur de bien comprendre les personnes à force. L'irrationnel était devenu..irrationnel.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

(réponse pour Effie)

Comme il souhaitait le faire depuis plusieurs posts déjà, Averroès s'était éclipsé vers l'escalier qui menait au premier étage du bâtiment Vert.
Hertz, quant à lui, avait hoché la tête pour signifier à Effie qu'il était prêt, avec son expression habituelle (c'est-à-dire, justement, peu expressive). Avant de s'engouffrer avec la petite dans cette pièce qu'il savait probablement déjà être la Déchetterie du Laboratoire...

->

Ouuuuh. Visiblement, Rosalina n’avait pas trop aimé leur réaction.

Une partie de lui avait envie de lui masser les épaules en lui racontant ses péripéties dans la Base. «Moi aussi, j’ai essayé de me faire écouter d’une bande d’abrutis… C’est la dure vie des gens qui ont un minimum de raison, dans ce monde cruel… » lui aurait-il ainsi dit, avant que tous deux s’en aillent rire en choeur et manger des chips délicieusement assaisonnées par tout le sel qu’ils auraient versé.

Le truc, c’était que cette fois, la bande d’abrutis, c’était lui. Aussi paradoxal que cela puisse être, Al eut donc plutôt envie de s’insurger et de lui rétorquer « Mais pour qui tu te prends, vieille bique ? C’est pas toi la chef, et si t’es si intelligente tu iras porter ses messages toi-même ! » avec toute la hargne dont il était capable… c’est-à-dire aucune, pour ceux qui se souviennent de son altercation unilatérale avec Médor.

Fort heureusement pour lui, il n’eut pas à se ridiculiser, puisqu’Isolde intervint.
Note à moi-même : ne jamais l'énerver.

Bon, à dire vrai, les arguments de la rousse n’étaient pas vraiment ceux qu’il aurait évoqué. Parce que bon, hein, il se fichait pas mal de la dignité d’un humain dans un corps de chat, et ce pour une raison simple à comprendre : ça ne le concernait pas.

Par contre, il comprenait que si il voulait éviter de donner raison à celle qui l’emmerdait, il avait intérêt à montrer son soutien unanime.
Et accessoirement, il devait sauver Morgan des bras du nouveau cataclysme qui venait de s’abattre sur eux : Langouste.

Misère. Il sentait clairement le regard du chat martyrisé lui crier « Al, une initiative ? ». En écho à son aventure absolument désastreuse avec Kaoren.

Il inspira.

« Dis… »

Il n’osait pas trop s’approcher de celle qui pouvait l’envoyer valser d’une droite bien placée. Même si placer cette droite impliquerait nécessairement de lâcher Morgan, il n’avait vraiment pas envie de se sacrifier, même pour la seule personne qui lui avait accordé de l'intérêt en ce beau matin. Il fallait donc négocier avec l’ennemi tout en respectant les distances de sécurité.

« Déjà… Ce n’est pas un chat, c’est un humain. Et tu vas lui faire mal en l’attrapant comme ça… »

Des arguments. Vite.

« Alors que si tu la laisses tranquille et lui demande gentiment plus tard, peut-être que tu pourras lui faire plein de papouilles, voire qu’elle t’aimera beaucoup et viendra vers toi... »

Oui. Il venait totalement de dire que Morgan n’était pas un chat, puis de se comporter exactement comme s’il parlait d’un chat.

Que pourrait-il faire de pire ? Repartir dans le sens inverse, évidemment.

« Et puis, là on est très occupés… On doit… inspecter des trucs derrière le Laboratoire. Si ça se trouve, il y a des Objets méchants qui traînent… Donc elle n’a pas le temps là, vu qu'elle doit partir prévenir tout le monde si on voit quelque chose… »

Nan mais, peut-être qu’avec un peu de chance, dans le lot il y aurait au moins une chose qui convaincrait Langouste. Ou à défaut, que Rosalina aurait l'impression qu'il avaient un plan précis indispensable au groupe.

Résumé:

J'ai un grand sourire envers Hertz en sortant de la . J'entends plus loin dans le couloir les voix qui discutent, et je devine que Langouste est en sécurité avec le reste du groupe. Bien. Je déplie ma copie du plan, un peu froissée, la montre à Hertz. On continue avec cette pièce, si ça vous va?
J'ai toujours mon bilboquet dans la main, prête à couvrir le cyantifique et allié du moment.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

Sans ajouter un mot, le cyantifique posa sa main sur la poignée et ouvrit prudemment le chemin vers la .

『』 Messages : 129 Date d'inscription : 21/09/2019

Des mots.
Beaucoup de mots.
Trop de mots.

Je n'aspire qu'au silence.
Je n'y oppose que le silence.

Un pas en avant.
Ce chat n'est ni un enfant, ni un animal.
Un pas en arrière.
Ce chat n'est ni un enfant ni un animal.

Morgan s'est défendu.
Comme un animal.
Assumant sa volonté d'humain.

Soupir. Cri enthousiaste.
Surprise.
De grands bras.
Un visage connu.
Est-ce vraiment un câlin ?

Des mots, encore.
J'avance en silence.
Je lève les yeux.
Je pose la main sur le bras immense.
Délicatement.

Expression d'innocence.
Le chat n'est pas un animal.
L'homme est un enfant.

Mes lèvres s'étirent lentement.
Calme sourire.
Mon visage penche vers le chat.
Mes cheveux glissent de mon épaule.
Presque à le toucher.
Mes mains s'aplanissent.
Dirigées vers le sol.

Yeux toujours dirigés vers l'adulte au cœur d'enfant.
Une simple demande.
Tout en douceur.

Résumé:

__–Mouais.
__–Les réactions des différents Dessinateurs étaient diversement plaisantes pour Rosalina. Quelque part, elle appréciait qu’Isolde jouât son rôle de chef de cette manière : défendre les plus faibles, s’assurer que personne n’est traité de manière inéquitable, c’était précisément les raisons pour laquelle elle avait été élue. Elle appréciait aussi que le Triaire fût la voix centriste, comprenant les points de vue des deux partis. Rosalina n’avait pas encore eu l’occasion de l’estimer à sa juste valeur, mais il était de plus en plus évident qu’un militaire allait vite s’avérer indispensable.
__–Et puis, ça lui ferait quelqu’un avec qui discuter.
__–Évidemment, elle ignora royalement Al, ne prêtant même pas attention à ses babillages. Il l’avait snobé, pas question de lui réserver meilleur traitement en retour.
__–« Peut-être accepteriez-vous de nous accompagner, quiris. Si nous devons parler stratégie, votre apport serait, en outre, indispensable. »

Résumé :

J'ai même pas le temps de savourer le retour du sol sous mes pattes que je suis de nouveau soulevée, encore plus haut que précédemment. Euh, je suis pas sûre de retomber sur mes pattes si je tombe de la haut. Je pédale et me débat mais la position dans laquelle je suis coincée ne me permet pas de griffer le malotru, qui en plus me gratouille la base du cou... Bon sang c'est érogène en plus cette zone !

Mais... NON! Bon sang un mot de trois lettre c'est si compliqué à comprendre ?!

L'intervention d'Al, bafouillante, et du muet, encore moins audible, m'aident à retrouver la liberté.

Et ça ça me conforte dans ma décision. Al ? Chaton ?

MOI, j'oblige aucun des deux à me suivre. Juste à décider. D'ailleurs...

Et chaton, tu pourrais me donner ton nom ? Je ne vais pas t'appeler chaton toute la journée ?

Spoiler:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Ah, mais bien sûr, il suffisait d'en réprimander une pour qu'un autre fasse la même bêtise. Heureusement, Isolde n'eut pas à expliquer à Langouste que ce n'était pas bien de manipuler Morgan de cette façon puisque Al et l'autre nouvelle tête l'avait secouru(e). Triaire, qu'elle pensait être parti au réfectoire, était revenu. Sa présence était à la fois rassurante et contrariante. Avoir quelqu'un l'assister ne la déplaisait pas, mais qu'on cherche à la soutenir alors que ce n'était pas nécessaire était un peu infantilisant.

La rousse expliqua son intervention à l'amnésique.

« S'il ét-tait qu-quest-tion d-de p-prioriser une t-tache avant l'aut-tre, p-peut-êt-tre. Mais ord-donner sans même d-demand-der leur p-plans initiaux ? P-pas vraiment. »

Elle secoua la tête.

« Qu-qu'importe, il est t-temps d-de p-passer à d-d'aut-tre chose. »

Allez, laissons les trois mousquetaires à leur tâches.

« B-bonne chance d-dans vos recherches. »

Renvoyons le grand enfant avec sa petite gardienne.

« Lang-goust-te, je c-crois qu-qu'Effie t-te cherche. »

Et enfin, dirigeons-nous là où on le souhaitait depuis le début.

« Je serai d-dans la serre et ensuit-te p-prob-bab-blement la salle d-de r-réunion ou la C-caf p-pour invent-torier nos ressources si on me cher-rche. »

Isolde salua le groupe et tourna les talons en direction des .

Résumé:

__–Alors ça y est, c’est comme ça que ça se passe, c’est moi qui gère ici ? Très bien.
__–Ah ben j’arrive au bon moment. T’as quoi le morveux roux à parler à ma fille comme ça là ? T’as cru tu pouvais faire son éducation ? Sois gentil casse-toi avec ton pote le cacheton d’aspirine et ton sac à puces noir, là. Il faut pas lui parler comme ça, il a raison en plus… Ça me ferait mal tiens.
__–« Bon d’accord… »
__–T’as que dalle écouté ce qu’il t’a dit pas vrai ? Non mais, c’est que, entre le matou à la con qui râle et l’autre prof d’opérette qui te demande gentiment d’aller te faire foutre ailleurs, t’avais pas besoin de son baragouin pour foutre la paix à ce matou. Ceci dit elle a pas tort, je t’ai dis quoi, de rester avec Effie ou d’aller te promener au petit bonheur la chance et emmerder les autres Dessinateurs ? Allez on y retourne.
__–« Au revoir le chat ! »
__–C’est ça, on se casse.

Résumé :

-Parfois ordonner implique de ne pas pouvoir tenir compte des avis de tout le monde. La necessité fait loi et c'est pour cela qu'il y a une hiérarchie. Nous ne sommes pas tous responsables ou capables. Quand tu commandes sous le feu tu n'as pas le temps de demander à ton pilote ce qu'il pense faire, tu lui ordonnes de se mettre à couvert vers l'abris le plus proche. Plus tard peut être nous pourrons agir avec plus de tact et moins d'autorité, mais très franchement ce moment n'est pas encore venu. Prenons ce garçon, Al. Peux tu vraiment te permettre de le laisser réfléchir alors qu'il semble dépassé par la situation et qu'il n'a pas encore nos réflexes de survie ? Un chef doit pouvoir penser pour ses troupes et même si c'est un lourd fardeau, c'est en le portant que tu pourras sauver leurs vies et nous mener vers des lendemains moins difficiles.

C'est ce que le Traire aurait dit si Isolde n'était pas partie. A la place il se tourna vers Rosalina.

-Oui.
sequitur