[Bâtiment bleu - RDC] Couloirs

Bon, tout le monde s'organise, c'est bien. Je fais un dernier bisou à Lucas pour l'encourager, honnêtement je préfèrerais rester avec les deux et continuer à fouiller, mais eh, on fait pas ce qu'on veut, dans la vie... Je vais moi aussi vers l'infirmerie. En me demandant de quelle nouvelle ça parle... Bon, et sinon...

Agate, tu en es où ? T'as déjà perdu les eaux ? Les contractions sont proches proches ?

Et sinon, attend l'ado là... Oh pis zut, trop tard.

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(Depuis )

D’autant plus joyeux qu’il avait du monde à qui parler, Dalton était radieux comme un soleil en plein hiver : on se demandait pourquoi, malgré sa présence, il faisait toujours aussi froid.

— Oui, c’est là, bravo, félicita-t-il Langouste en accompagnant le mouvement du petit groupe vers l’infirmerie.

Il semblait cela dit avoir compris comment Agate fonctionnait. Aussi ne rebondit-il pas — même s’il semblait en mourir d’envie — sur les histoires d’eaux et de contraction, et laissa-t-il plutôt les deux Dessinatrices discuter, tout en les illuminant d'une présence qui se voulait réconfortante.

Après avoir passé la porte, je me mets vite en face d’Effie.

« Excuse-moi, Effie. Je ne vais pas être trop long. Il me semble que vous vouliez parler à Hertz d’un problème de compatibilité, par rapport aux canettes. Quel est ce problème, exactement ? »

Je montre le carnet à Effie.

Résumé:

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

__–« Perdu les eaux, ouais, y’a pas cinq minutes, c’est pour ça que j’voulais te voir. C’est, ouh ! C’est pas mal proche, ouais, ça commence sérieusement à me lancer, là. Tu nous fais entrer au lieu de servir à rien ? »
__–Remarque adressée à Dalton.

Raaaaah Mais André ! T'as autant d'esprit d'à propos qu'un chat dont la gamelle est à demi vide ! Je louche sur le message, soupire agacée et réponds quand même parce qu'il me lâchera pas sinon. A ce demander quel âge il a, lui.

Les canettes que Curie fait pour nous permettent pas de communiquer avec les cyanti et inversement. C'est deux canaux incompatibles, ce qu'est pas pratique en cas de danger. Si quelqu'un à un problème et ne peut prévenir que "son" groupe à l'autre bout du bâtiment, alors qu'y a des renforts potentiels juste à côté, ça rend l'air con. Mais t'inquiète pas, Langouste sait et elle a pris des notes. Tu sauras lui expliquer, Langouste ou tu préfère qu'André s'en charge ?

Oui parce qu'à la réflexion, Langouste ça lui fait ptet un peu lourd à porter comme responsabilité.

Bon, et Agate, assied toi, on va regarder ça. Tu dois avoir un polichinelle un peu pressé de sortir.

On essaie de rassurer comme on peu.

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Dalton semblait ravi de constater qu’Agate avait besoin de lui.

« Mais avec grand plaisir ! »

Il ouvrit la porte de l’infirmerie avec grâce et rapidité, puis la tint pour que les Dessinatrices puissent passer, non sans écouter la petite conversation entre Effie et André — du moins la partie Effie, puisqu’il n’avait pas le pouvoir de lire un petit carnet qui était à trois mètres de lui (ou s’il l’avait, c’était un atout trop important pour le révéler maintenant). Quoi qu’il n’en soit, il ne rebondit pas sur la discussion et se contenta plutôt de mitiger l’accueil austère de l’infirmerie par son plus beau sourire. Ce qui ne faisait probablement pas grand chose pour rassurer qui que ce soit.

J’aperçois Agate allant à l’infirmerie avec Dalton… J’ai interrompu Effie pendant qu’elle s’occupait de la femme enceinte. J’ai fait une connerie, il faut que je parte vite.

« Merci, Effie. Je vais me débrouiller avec ça. »

Oui, parce que je n’ai pas envie d’intéragir avec Langouste. J’ai aussi l’impression que l’impliquer là-dedans est une mauvaise idée. L’impliquer dans l’accouchement est aussi une mauvaise idée selon moi, mais là je n’ai pas envie de m’en mêler.

Je retourne vite dans les couloirs verts.

Résumé:

Précédemment :

__–Bon ben on a qu’à suivre l’insecte, alors. De loin hein, parce qu’il fait peur et tout ça et bla bla bla…

Résumé :

Suivant Morgan et Al à travers les couloirs labyrinthiques, tu tentes de te repérer un peu dans le bâtiment.

Tu te prends à imaginer qu'il y ait de véritables ordinateurs fonctionnels, tout comme chez toi ! Et qui sait, peut-être même qu'il y a une sorte de connexion à Internet - bon, on peut toujours rêver, mais tout semble tellement étrange ici.

Enfin, même s'il y a quelque chose qui ressemble vaguement à ce que tu connais, ce serait déjà une petite victoire. Vous pourriez même envisager d'installer ou de coder un petit jeu sur ces PCs ! Et voilà, une LAN improvisée en perspective.

Résumé:

Dans le couloir suivant il y a l'adolescent rêveur. Bon ce ne devrait pas être lui qui nous empêchera d'aller... Réfléchir en salle informatique.
si tu cherche André, il est un peu plus loin.
Pourquoi j'ai dit ça moi ? Je ne sais plus. Tant pis.

Il a suffi d’un moment d’inattention pour qu’une scène entière se déroule sous ses yeux ; à travers la porte coupe-feu, des personnages sont allés et venus faire leur office, la plupart d’un pas pressé. Il semble se jouer beaucoup de choses entre ces couloirs, mais rien qui suffise à y retenir personne. La pièce est manifestement en mouvement, sans doute un bref entracte pour remanier le décor et rediriger les acteurs vers leur prochaine apparition.

Kaoren hésite un instant à suivre l’un de ces groupuscules qui se bousculent sous ses yeux, vers l’infirmerie, le couloir d’en face ou l’escalier. Tout le monde marche d’un pas vif et assuré, il ne semble pas que son rôle de secondant soit nécessaire à qui que ce soit. Mais au passage de Morgan, qui lui parle spontanément d’André, il saisit immédiatement que c’est dans sa direction qu’on l’attend. Il lâche au chat un « Merci » nonchalant, croise rapidement les regards d’Al et d’un visage inconnu l’accompagnant, puis reprend son chemin vers le bâtiment vert.

Résumé:

Précédemment :

__–À peine entrée, Rosalina eut la, euh… la surprise, ni bonne, ni mauvaise, de tomber sur Al, Morgan et une troisième jeune personne.
__–« Tiens donc, je suis heureuse de vous voir. Vous avez trouvé une autre petite camarade de jeu ? vous tombez très bien, il faudrait que quelqu’un aille derrière le laboratoire, pour une mission de la plus haute importance, qui vous sera expliquée par ces messieurs Averroès et Wilkins. Vous pouvez y aller tous les trois, ça vous fera comme une aventure ! »

Rosa demande à Riri, Fifi et Loulou d’aller fliquer les cyantis.

Quand, sitôt arrivé dans les couloirs du bâtiment bleu, Al aperçut Kaoren venir d’un côté et Rosalina arriver de l’autre, il se sentit prisonnier d’un jeu rétro cruel qui aimait balancer aléatoirement son joueur dans une salle impossible qui le tuait où qu’il aille.

Morgan géra Kaoren avec la tactique du doigt tendu ; elle le prenait l’initiative, pointait un élément d’intérêt (imaginaire ou réel) au loin et s’en allait avant qu’on ait pu lui demander ce qu’elle faisait là ou lui assigner une tâche. Une technique efficace qu’elle maîtrisait visiblement sur le bout des griffes.

Quant à Rosalina… Il aurait bien détourné le regard et laissé faire le chat, mais c’était un peu lâche, et surtout elle commençait à le saouler, avec son ton condescendant. Et la colère, plus le soutien de son gang nouvellement formé de glandeurs, ça donne parfois un tout petit peu de courage pour se plaindre :

« C’est marrant. On dirait qu’avec vous, chaque boulot que vous essayez de nous refiler est de la plus haute importance. Ça tombe bien parce que nous aussi, on est sur des missions importantes. »

Pour une fois, c’était… disons, plus ou moins vrai.

« Non seulement on accueille quelqu’un qui a l’air d’avoir ni bouffé ni dormi depuis des jours, mais on doit regarder quelque chose en haut qui pourrait sacrément nous être utile. Et si au lieu de nous prendre pour des gamins vous faisiez au moins semblant de vous intéresser à ce qu’on fait et d’essayer de nous convaincre de faire ce que vous demandez ? »

Il se sentait extrêmement culotté de dire ça, compte tenu du fait que c’était lui qui avait joué au petit chef pendant… plus de jours qu’ils n’en avaient passé à ce laboratoire. Mais Rosalina n’était pas dans le précédent groupe et ce n’était pas Kaoren qui allait cafter.

« Parce que là, franchement, flemme. »

Résumé:

Maximum 100 caractères ! Messages : 44 Date d'inscription : 22/01/2024

Pip pouvait presque sentir la chaleur de son halenée sur sa nuque malgré la distance. Et puis il y avait sa voix ; étonnement ample pour un si petit volume de corps. Une véritable anomalie physique.

Elle ne lâcherait pas. Pip en eut la confirmation, encore, lorsqu'elle vomit sur lui un vociférant "trou de balle" dont l'écho, suintant sur les murs, le pénétra tout entier.

Vite, il devait trouver l'escalier car la crevette, c'est bien connu, n'était pas un animal grimpeur.

"Oh non trou de balle, mais une balle qui court, et puis s'ajourne"

Résumé : Pip cherche l'escalier du bâtiment bleu pour accomplir sa quête et fuir Crevette.

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Ci-dessous, vous trouverez la restitution de l'ensemble des posts de la "soirée CB" spéciale embouteillages que nous avons expérimenté ce soir. À la fin de celle-ci, vous trouverez un bref résumé de ce qui s'est passé et surtout les nouvelles positions de chacun des personnages impliqués. Merci encore à tous les participants d'avoir joué le jeu et été disponibles !

Pearl

Pour appuyer les paroles de Al, Pearl tire sa meilleure tête de zombie (pas qu'il y ait beaucoup d'effort à faire).
Elle n'ose pas trop parler avec ces monde inconnus autour d'elle, là ça fait beaucoup.
Elle se contente de marmonner un "Salut".

Crevette

Papa le regarde partir et soupire.
« Ok, tu sais quoi, attends. »
Il prend son carreau sans pointe, avec le bout enroulé dans de tissu que lui a fabriqué Effie, le charge et suit le monsieur bizarre. Oh oh !

Morgan

Je ne sais pas si elle nous parle comme à des enfants où à des demeurés. Al montre les crocs, il est bien ce garçon. Je réprime l'envie de me frotter contre ses jambes, ma queue effleurant cependant son mollet, enfin son jean, en marque de support. Ah, et y a un nouveau qui arrive et la môme qu'en est pas une.
"Ou vous pourriez le faire vous même au lieu de vous agiter comme un poulet sans tête et déléguer à dieu va. Vous voulez embaucher le chaton, ou le lynx, tant que vous y êtes ?"
Le chaton c'est Kaoren. Le lynx, c'est Pip.

Kaoren

D’autres figures traversent la porte, une jeune fille dont Kaoren ne retient pas le nom et un autre qu’il n’a jamais rencontré. Tous deux sont armés, il semble qu’une scène de vive action se prépare de l’autre côté. Derrière, Rosalina semble chercher des volontaires pour organiser quelque chose de similaire. Mais là encore, Kaoren ne s’attarde pas ; on l’attend ailleurs, et il lui faudrait une excellente raison pour se jeter dans une scène violente. Depuis l’épisode de l’araignée et tout ce qui l’a suivi, il n’est plus censé être ce personnage qui se jette au devant du danger. Alors il se contente de poursuivre son chemin vers la porte coupe-feu, sans prêter trop attention à la conversation derrière.

Rosalina

Rosalina soupira, ignora superbement Al et répondit à celle qu’elle estimait être la seule adulte de la bande :
« Parce que je n’ai pas assez de choses à faire, peut-être. Notre chef a fait un malaise et est inconsciente, nous avons un Objet dangereux qui rôde dans les couloirs, Averroès vient de me prévenir que nous pourrions tous être détruits sous peu par… allez savoir quoi et vous, vous avez mieux à faire. Hé bien, ne comptez sur personne pour vous assister en retour. »
Et voilà que Pip et Crevette apparurent.
« Qu’est-ce que c’est que cela, encore. Crevette, arrêtez de braconner et venez m’aider, par pitié. »

Al

En voyant quelqu’un qu’il ne connaissait pas débarquer de nulle part et raconter quelque chose d’incompréhensible tout en étant talonné par une Crevette qui paraissait prête à lui tirer dessus, Al… aurait sûrement tiqué, s’il n’était pas pleinement occupé à s’énerver contre Rosalina. Il hocha vivement la tête suite aux paroles de Morgan qui le rassurèrent un peu (aucune idée de qui était ce lynx ou ce chaton par contre mais peu importe).
« C’est vrai que vous nous avez beaucoup assisté jusque là. », maugréa Al en sachant qu’il était un peu injuste, avant de profiter de la diversion offerte par les deux autres zozios pour glisser un « On y va ? » à ses zozios à lui pour suggérer une tentative de fuite.

Pip

La crevette avait achevé sa mue en requin sans pour autant grandir. Un requette ou un crequin se dit Pip. Heureusement, un petit groupe de personne, tel un banc de poisson, lui offrait une barrière. Le premier des poissons était un poisson chat, le second un poisson triste, le troisième un poisson fuite, le quatrième un poisson penaud et la dernière un poisson crieur. En plus de leur protection, l'un d'eux lui confia le terme "lynx" et Pip se sentit plus fort, rapide et précis. Il fila par la gauche et s'enfonça dans le batiment avec un mot pour ses nouveaux amis : "Précieux poissons, prenez bien garde au harpon, du cruel crequin"

Pearl

"Oui ça me tente bien"
Après la petite phrase de Al tu n'hésite pas deux seconde avant de commencer à te diriger vers votre destination, espérant que tes deux nouveaux partenaires suivent le pas rapidement - tu risquerais de te perdre-. Tu n'as vraiment ni l'envie ni la force de rencontrer des nouvelles personnes pour l'instant, et encore moins des personnes qui sont énervées.

Crevette

"C'est quoi ce bordel encore."
Papa regarde tous les gens et soupire. Il devine où part Pip et puis il va pas le poursuivre... Alors il s'adresse à Al et Morgan :
"Bon... Vous deux, vous allez faire quoi ?"

Morgan

Ah, ben c'est bien de faire circuler les infos! Bon, ça pourrait être mieux, et je le fais savoir, ma queue fouettant l'air.
"Un résumé d'information digne de BFM. Bien, les minous, je vous accompagne, je vous montre où c'est et je vais voir derrière le laboratoire pour avoir des informations un peu plus... fiables."
Les minous c'est Pearl et Al, il suffit de voir que je me tourne vers eux.

Rosalina

Rosalina soupira longuement.
"J'imagine... que notre jeune ami pêcheur n'est pas à compter parmi les personnels indispensables ?"

Al

Al ne savait vraiment pas si Morgan allait dans son sens, ou si en accordant un tantinet de crédit à Rosalina entre deux insultes elle trahissait un peu leur cause. En tout cas, il acquiesça (par un « Ça marche ») car il aimait l’idée de montrer à cette vieille peau qu’ils pouvaient aussi faire l’intrigue sans elle. Dans la foulée, il répondit à Crevette :
« On va regarder l’ordinateur en haut pour voir ce qu’on peut en tirer. Pearl — il tourna la tête vers elle — touche sa bille avec les PC, et vu son état il vaut mieux qu’elle se repose sur quelque chose de léger pour aujourd’hui, parce qu’on est pas des monstres. »

Il remarquait d’ailleurs bien que la guitariste piquait lentement du nez. Entre l’arrivée, les explications qui partaient dans tous les sens, la faim qui doit commencer à revenir… Ouais, il pouvait la comprendre. Promis, on va fuir et plus parler à personne. Il commença à lui emboîter le pas.

Pip

Pip s'élançait, lynx à la recherche d'un perchoir. C'est alors qu'il l'entendit. Il n'avait pas compris les mots, il était trop loin. Ce n'était pas important. Sa voix. Tout était là. Une eau douce et pure, à chaque son, se répandit en gouttes de miel au creux de ses oreilles et son cœur. Etait-ce possible ? Il se retourna et fit quelques pas. Juste assez pour la voir. Il, non, elle, il s'en moquait, était bien là, mais différent-e. Il chancela et c'était déjà beaucoup, puisqu'il cascadait de l'intérieur. Le capitaine était de retour. Il chanta, les yeux Atlantique et l'âme en débris :" Achab par pitié , des flots fous ressuscité-e , ne me laisse pas"

Pearl

Rassurée qu'Al et Morgan aillent dans ton sens, tu pousses un petit soupir de soulagement en t'éloignant du groupe. Quand tu seras reposée, tu montreras que tu peu être sociable. Tu espères n'avoir froissé personne mais ils ont tous l'air trop (pré)occupés pour ça.
Tu glisses un petit mot en direction de tes acolyte "Merci de m'avoir sortie de là"

Crevette

"Nan. Bon ça y est, c'est fini les conneries ? L'autre couillon là, plutôt que de te planquer et dire n'importe quoi, suis les trois zigotos et... je te tabasserai pas pour me calmer. On fait ça ?"

Morgan

Je passe contre les jambes de Pearl pour la rassurer, avant de m'arrêter en entendant Crevette.
"Parce qu'il va aider avec un ordinateur, peut être ?"
Et moi j'ai pas la patience pour gérer un fou. Il veut suivre Rosalina, grand bien lui fasse. Et à elle aussi. Moi je monte, et j'emmène les chatons vers la salle info.

Rosalina

Certes, Rosalina fut soulagée de voir qu’un début de semblant d’ébauche d’organisation commençait à apparaître. Les mots de Pip, pour elle, étaient incompréhensibles et elle n’avait pas la force de s’y pencher.
« Averroès a bien précisé qu’il faudrait quelqu’un capable de, euh… combattre des Objets. Je pense que Crevette devrait vous accompagner, Morgan. »

Pip

Non, ce n'était pas lui elle, ou plus. Elle il frappa Pip par une déferlante de désintéret. Il but la tasse amère et salée de son mépris et crut se noyer. Non. Pip creva la surface. Il elle n'était pas Achab. Une imitation, une fausse, une esquisse ratée tout au plus. Peut-être elle il retrouverait la raison et cesserait d'être bouillon d'écumes. En attendant, Pip retourna en arrière et prit l'escalier.

Al

Quand Al ourdit cette histoire de combattre ses Objets, il ne put s’empêcher de lâcher un « Pourtant ça semblait pas vous déranger de nous y envoyer il y a deux minutes… » assez bas, car c’était plus pour lui-même et sa bande. Bande qui d’ailleurs se voyait de gré ou de force agrémentée d’un nouveau membre. En soi, ce n’était pas le premier timbré qu’Al rencontrait, et il avait même une certaine tendance à rentrer dans leur jeu, mais il avait un peu de pitié pour Pearl et sa quête de tranquillité.
Bon, peut-être que c’était moins pire que ça en avait l’air. Peut-être même était-ce un genre de génie caché qui pouvait lire deux lignes de code et créer un programme révolutionnaire en deux heures. Ou juste quelqu’un de sympa, mais d’un peu perdu et d’un peu crevé, comme tout le monde.
« Bienvenue à bord, au fait. » lui glissa-t-il parce qu’il avait cru entendre qu’il était pêcheur.

Crevette

Papa roule les yeux.
« J’en ai absolument rien à foutre ? Tu peux le prendre avec toi, c’est pas comme si t’allais servir à quelque chose devant un ordi non plus. Et il fera la conversation à Wilkins. »

Morgan

Je sais pas laquelle des deux m'agace le plus entre Rosalina et Crevette. Les deux me traitent comme un larbin. Quoi que Rosalina a contre elle de m'avoir touché sans mon consentement. Je fais le dos rond, mais détourne le regard. De toutes façons je ne pourrais pas plus obliger Pip à venir avec moi qu'utiliser un ordinateur...
"Crevette, je te retrouve derrière le labo, je guide d'abord les minous à la salle info."

Rosalina

Rosalina souffla un peu. Elle allait rejoindre Watt. C’est que, leur discussion avait été interrompue et il devait être tenu au courant de ce qui se passait dehors.

Pip

Pip sourit à poisson penaud, qui par sa voix d'eau calme, passa de poisson penaud à poisson peurire mais pas encore poisson sourire. Il salua aussi d'un lent hochement de tête poisson chat et poisson triste. Il agita également sa canne vers le sas où devaient encore se trouver Crevette et Fachab pour renvoyer leurs pernicieuses pensées vers elles-eux. Calme, pour le moment, il suivit le groupe vers l'étage.

Après s'être tenus au jus et surtout amplement chamaillés sur qui allait faire quoi (non, vraiment, c'est le coeur de ce qui se passe dans ce RP)(entre deux révélations sur le passé oublié de Rosalina, appels à l'aide de Pearl et soutien mutuel dans le gang des glandeurs), les sept Dessinateurs qui étaient dans les couloirs se séparent plus ou moins...

Situation après ces posts :
■ Kaoren, qui a fui la scène en premier à la recherche de celle qui l'attend (s'il y en a une), arrive dans les Couloirs du RDC vert.
■ Pearl, Morgan, Al et Pip empruntent l'escalier qui relie le rez-de-chaussée bleu au 1er étage du bâtiment bleu. Les trois premiers sont en quête de la salle informatique et d'un peu de sérénité, le dernier... peut-être en quête de la paix éternelle, ou du secret pour réveiller le capitaine Achab. Morgan a prévu de déposer ses chatons et de repartir aider Crevette derrière le laboratoire, pour résoudre l'éventuel problème.
■ Rosalina se rend dans la Serre pour tenir au courant Watt de la (non-)avancée de l'intrigue..
■ Crevette reste ici même, en attendant le retour de Morgan... En espérant que les chats ne posent pas de lapin.

__–Enfin seul ! Papa peut souffler. Il en a bien besoin ! Ça lui permet de se remettre les idées en place. C’est qu’il y avait toujours cette histoire de canette ! Et puis, comme il n’y a plus personne pour s’en occuper… Il marque sur un mur :

__–partie chercher canette, attends ou va atelier

__–Puis il va voir si Curie est toujours là.

Crevette laisse un mot à Morgan et part en

Bon, elle est où, la bien nommée Crevette ? Il me faut un petit temps pour voir le mot. L'atelier.

Et il est où, andouille !

Vient des couloirs verts - Kaoren passe juste avant Morgan, en même temps que Crevette, qui est passée des couloirs verts à l'atelier directement.

Ces couloirs ont été désertés pendant qu’il faisait du rangement dans le réfectoire. Tant mieux, se dit-il. Il vaut mieux éviter de trop s’attarder, André l’attend toujours, que ce soit dans la scène à venir ou ailleurs. Kaoren n’est pas totalement sûr de comprendre dans quel ordre les scènes se sont jouées, mais il ne se pose pas davantage de questions. Jouer d’abord, comme un personnage ignorant du reste de la situation, et il réfléchira à tout cela pendant le prochain entracte.

Suite dans l'atelier.

Résumé:

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

Enfin réchappé de la faille dimensionnelle qui séparait l’infirmerie des couloirs, Dalton était libre de vaquer à quelque sombre dessein. Alors qu’il était plutôt parti se balader vers le fond du laboratoire, d’où il avait d’ailleurs vu Vesa revenir en courant avant l’arrivée de Morgan et après le passage de Crevette et Kaoren, l’interjection de cette dernière résonna dans le creux de ses oreilles comme un appel à l’aide.

— Je peux vous aider ? demanda-t-il, tout sourire, à la Dessinatrice, avant de lire également le petit mot qu’avait laissé Crevette. Ah, votre collègue a oublié de vous indiquer le chemin, c'est malheureux !

Il se tourna vers le fond du Laboratoire, puis tendit la main tel un local sur le point d’indiquer son chemin à une touriste perdue.

— Vous marchez vers le fond, c’est la seule porte à gauche.

Il attendit ensuite patiemment d’être remercié, et quand se fut fait marcha en direction des

Ah, ben lui tombe à point nommé.
Parfait, merci.
Je me dirige vers l'intersection, et attend que Crevette sorte de l'atelier. Et puis il y a cette porte fermée qui m'étonne. Et sans crier gare je pousse un miaulement puissant. Attend. POURQUOI J'AI FAIT ÇA, MOI ?!

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Alors qu'elle s'énervait contre son propre miaulement, Morgan sentit un léger tremblement sous ses pattes. Pas de doute, c'était bien le sol qui bougeait, et pas son corps félin qui lui faisait une énième surprise ; elle sentait distinctement les vibrations se diffuser dans le parquet, voire dans tout le laboratoire… Facétie de l'Esquisse ou catastrophe imminente, elle n'aurait su le dire. Le tout n'avait guère duré qu'une dizaine de secondes.

Puisqu'elle n'était pas loin, d'ailleurs, elle pouvait entendre un cri distinct de nourrisson qui venait de l'infirmerie. Ce ne serait probablement pas difficile pour elle de deviner ce qui s'y passait.

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Dès que Rosalina sortit de la Serre, la canette d'Averroès qu’elle transportait avec elle commença à faire du bruit. Si elle y prêtait attention, elle pouvait reconnaître les voix d’Hertz et de Curie.

« Curie ?
— Hm ?
— Est-ce que tu es au courant de ce que Effie et Langouste voulaient me dire ?
— Elles voulaient négocier une communication entre leur canal et le nôtre.
— C'est-à-dire ?
— Que vous devez vous mettre d'accord sur ce que vous voulez. »

Information hautement utile ou conversation inintéressante au possible, elle eut certainement le temps de se faire un avis, pendant les quelques instants de calme dont elle profita.

Puis, le sol trembla.

Rosalina reconnut la vibration qui l’avait amenée derrière le laboratoire quelques temps plus tôt. Mais elle était plus longue, plus forte.

Et surtout, elle était terrifiante.

Sans doute était-ce l’accumulation, qui la frappait comme elle semblait avoir déjà frappé Isolde. Il y avait tant de choses à faire, de personnes à gérer, de conversations désagréables à avoir. Tout ça pour se prendre les reproches des deux côtés et peut-être finir détestée. Tout ça sans la moindre certitude de revoir un jour la Terre ou d’améliorer en quoi que ce soit sa situation. Tout ça pour peut-être finir écrasée dans quelques minutes, par une menace qu’aucun de ses efforts n’aura pu prévenir.

Se laisserait-elle flancher un instant pour mieux repartir plus tard ? Serrerait-elle les dents, quitte à ce que tout ça la rende folle, à un moment où elle aurait un public ?

Rosalina entend le tremblement de terre, mais elle a fait 1, donc le MJ vient la chercher à la sortie de sa pièce pour lui donner un coup de genou dans le ventre.

Bon, c'est quoi, ça, encore... Je décide d'aller demander à Dalton, rebrousse donc chemin, mais croise d'abord Rosalina sortant de... je sais pas où.

Tu as senti aussi ?

Spoiler:

__–Rosalina…
__–Exhala un grand coup.
__–À sa sortie de la serre, elle avait été accueillie par bien des choses. Tout d’abord, le vagissements d’un bébé qui venait à peine de sortir du ventre de sa mère. La femme enceinte aperçue ce matin devait avoir accouché. Un problème de plus… Puis, les maugréements de Curie à propos d’un canal de communication, qui disait en sous-texte que quelques Dessinateurs étaient en train de faire les branguignols sur un élément absolument crucial, comme la communication sans fil.
__–Par la secousse.
__–Par l’autre chat.
__–« Oui, pardonnez-moi, je reviens. Une urgence. »
__–Fort heureusement, la pièce la plus proche et inoccupée étaient les toilettes, ce qui donnait quelque crédibilité à son propos, même si ses intestins étaient si serrés que rien n’auraient pu en sortir…

Rosa fuit toute conversation vers les , avant de devoir buter quelqu’un.

Bon, je manque parfois de tact, mais pas au point de suivre aux toilettes quelqu'un qui n'a qu'une envie, rendre le contenu de son estomac. D'autant plus que je ne peux pas lui être d'une quelconque aide, je n'ai même pas de mains pour lui retenir les cheveux. Je la laisse donc partir, et regarde les couloirs. Bon, ben... Plus qu'à aller à l'atelier, voir si Crevette aussi l'a senti.