[Aux abords de la ville] Et la fuite recommence.
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Mar 30 Sep - 0:56
Appuyé sur une sorte de puits, l'homme se frottait le visage avec une serviette qu'il avait préalablement assommé. Il avait finit de se raser et avait du se rincer avec une eau étrangement bleue turquoise. Il ne pouvait pas traîner là plus longtemps. Ils étaient à leurs trousses et il ne savait pas combien de temps il pouvait rester tranquillement dans ce coin reculé de la ville en ruine.
Les traits tirés, les yeux quelque peu cernés, cela faisait une éternité qu'il n'avait pas dormi correctement, sans être sur le qui-vive, sans craindre le moindre bruit. Même si en ville, la situation était bien plus calme, l'homme ne pouvait pas baisser sa garde.
Après avoir récupérer de l'eau du puits, il remplit une gourde, calmée après plusieurs minutes de batailles il y a quelques jours, de celle-ci. Elle était potable, avec un goût de melon pourris et ayant les mêmes effets secondaires que le café, mais elle ne semblait pas être nocive.
L'homme s'approcha du corps qui était allongé, aussi paisiblement que leur situation leur permettait, juste à côté. Diablo, son compagnon de voyage qui avait décidé de rester avec lui malgré les dangers, son allié qui ne s'est jamais moqué de lui concernant ses hiboux, partageant même cette passion, si on peut appeler ça comme ça. Une personne à protéger, même s'il prétend qu'il ne le fera pas. Il ne pourra pas s'empêcher. Pour se racheter...
Sans doute étaient-ils restés trop longtemps ensemble, il en venait à faire d'étranges songes. Ça ou le fait que son précieux MP3 soit en rade de batterie. Les deux, sans doute. Il ne se souvenait plus très bien, mais le fait que son compagnon ait été en hibou l'a marqué. Mais non, ce matin, le diablotin était resté fidèle à lui-même, avec sa peau grise, ses petites cornes rouges-jaune, sa queue et ses griffes. Il ne pu s'empêcher de faire la moue avant de se pencher dessus, évitant les quelques pièces de la radio, pour lui bousculer l'épaule et le réveiller. Il installa le seau d'eau à côté de lui, et une autre serviette calmée, sans jamais poser un regard sur lui.
« Réveilles-toi, débarbouilles-toi, range la radio, nous devons y aller. »
Puis il se redirigea vers leur moyen de transport pour enfiler son T-shirt noir et faire ses étirements. Une habitude qu'il avait prise pour détendre son corps et permettre d'avoir des mouvements plus fins et rapides. Puis, il enfourcha l'engin et le démarra en écrasant la fraise dans un geste las.
Mais, un moment d'hésitation.
« Tu es certain de vouloir venir avec moi ? »
L'homme fixa Diablo, figeant ses yeux bleus sombres sur cette personne, comme pour être certain de la provenance de la réponse. Pour vérifier ses doutes, s'il ne regrette pas ce choix. Mais surtout, pour se rassurer lui. Parce qu'il ne sait pas, au fond, ce qu'il ferait s'il ne vient pas. La même chose que s'il l'accompagne, fuir, sans doute. Mais seul, sans paroles, sans rien, sans autre but que fuir, dans ce paysage hostile.
Les traits tirés, les yeux quelque peu cernés, cela faisait une éternité qu'il n'avait pas dormi correctement, sans être sur le qui-vive, sans craindre le moindre bruit. Même si en ville, la situation était bien plus calme, l'homme ne pouvait pas baisser sa garde.
Après avoir récupérer de l'eau du puits, il remplit une gourde, calmée après plusieurs minutes de batailles il y a quelques jours, de celle-ci. Elle était potable, avec un goût de melon pourris et ayant les mêmes effets secondaires que le café, mais elle ne semblait pas être nocive.
L'homme s'approcha du corps qui était allongé, aussi paisiblement que leur situation leur permettait, juste à côté. Diablo, son compagnon de voyage qui avait décidé de rester avec lui malgré les dangers, son allié qui ne s'est jamais moqué de lui concernant ses hiboux, partageant même cette passion, si on peut appeler ça comme ça. Une personne à protéger, même s'il prétend qu'il ne le fera pas. Il ne pourra pas s'empêcher. Pour se racheter...
Sans doute étaient-ils restés trop longtemps ensemble, il en venait à faire d'étranges songes. Ça ou le fait que son précieux MP3 soit en rade de batterie. Les deux, sans doute. Il ne se souvenait plus très bien, mais le fait que son compagnon ait été en hibou l'a marqué. Mais non, ce matin, le diablotin était resté fidèle à lui-même, avec sa peau grise, ses petites cornes rouges-jaune, sa queue et ses griffes. Il ne pu s'empêcher de faire la moue avant de se pencher dessus, évitant les quelques pièces de la radio, pour lui bousculer l'épaule et le réveiller. Il installa le seau d'eau à côté de lui, et une autre serviette calmée, sans jamais poser un regard sur lui.
« Réveilles-toi, débarbouilles-toi, range la radio, nous devons y aller. »
Puis il se redirigea vers leur moyen de transport pour enfiler son T-shirt noir et faire ses étirements. Une habitude qu'il avait prise pour détendre son corps et permettre d'avoir des mouvements plus fins et rapides. Puis, il enfourcha l'engin et le démarra en écrasant la fraise dans un geste las.
Mais, un moment d'hésitation.
« Tu es certain de vouloir venir avec moi ? »
L'homme fixa Diablo, figeant ses yeux bleus sombres sur cette personne, comme pour être certain de la provenance de la réponse. Pour vérifier ses doutes, s'il ne regrette pas ce choix. Mais surtout, pour se rassurer lui. Parce qu'il ne sait pas, au fond, ce qu'il ferait s'il ne vient pas. La même chose que s'il l'accompagne, fuir, sans doute. Mais seul, sans paroles, sans rien, sans autre but que fuir, dans ce paysage hostile.
- Résumé:
- Kahaüz se réveille après un songe où Diablo était devenu un homme-hibou. Après s'être préparé, il réveilla Diablo, lui demande de se préparer avant de chercher à confirmer la décision du garçon.
- HRP:
- J'ai mis dans la plaine parce qu'ils ne vont pas tarder à décoller, j'espère que ça vous va. C'est à la frontière entre la Plaine et la ville.
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Mer 8 Oct - 6:20
L’un des trucs troublants avec Diablo, c’est qu’il ne faisait aucun bruit au réveil. Comme s’il ne voulait déranger personne, quelles que soient les circonstances. Il fallait donc fixer son visage et attendre que ses paupières s’entrouvrent ou juste patienter jusqu’à ce que le concerné fasse remarquer son réveil, en butant contre un objet plus ou moins invisible ou en couinant pour une raison quelconque. Au final, on finissait toujours par le savoir. Diablo n’était vraiment pas doué. Dans tous les sens du terme, et dans beaucoup, mais alors beaucoup, de domaines.
Aussi, ce qu’il arrivait un peu à faire, il y jetait toutes ses forces, pensées et énergie. Comme cette radio. Qu’il ne quittait presque plus. Ni les quelques outils qu’il avait, disons, « emprunté » au garage de la base, avant de partir. Des objets qui ne bougeaient pas, ne parlaient pas, et ne menaçaient pas de vous manger un doigt ou autre chose, cela valait de l’or. Et malgré sa fatigue, il n’avait pu qu’y penser. Il devenait nettement plus efficace quand cela tournait autour de Kahaüz. Même si, encore une fois, Diablo restait Diablo. Et qu’il remerciait toutes les divinités que l’adulte ne se soit pas attardé après l’avoir secoué, car il était aussi rouge qu’une tomate archi-mûre.
Déjà, voir Kahaüz d’aussi près au réveil l’aurait troublé au plus haut point, mais voir Kahaüz après un tel rêve, herm. Après avoir esquissé diverses micro-grimaces, le diablotin secoua la tête. Ils ne devaient pas perdre de temps. D’un geste brusque, il se claqua les deux joues. Pour finir de se réveiller, et ne juste plus y penser. Ce monde ne donnait pas le temps de rêvasser. Ceux qui pensaient le contraire… finissaient mal. Diablo ne le savait que trop. Machinalement, il remit en place les pièces qu’il avait retirées pour un examen plus poussé. Ses doigts étaient écorchés et il avait des traces noires suspectes sur le visage, mais cela n’avait pas d’importance. S’il pouvait être utile… juste un tout petit peu… il était prêt à bien plus.
Il se débarbouilla quand même d’un rapide coup de serviette et se releva, radio et matos en main. Et avec des gestes trahissant une récente habitude, il installa tout ça à l’arrière de la moto. Avant de se souvenir qu’il avait oublié une clé près de sa « couchette » (c’est-à-dire l’endroit où il s’était roulé en boule pour grappiller un peu de repos). Il était en train de se pencher pour la récupérer lorsque la voix de Kahaüz lui parvint. Il avait beau être de retour à son état normal, cette voix, sa voix, avait gardé le don tout particulier de tout occulter. Il se retourna, sans oublier de saisir la clé.
▬ Tu es certain de vouloir que je vienne avec toi ?
Cela faisait un moment que Diablo avait laissé tomber le vouvoiement, même si ça le gênait encore un peu au fond, qu’il en était intimidé, il y avait tellement d’autres choses qui semblaient… plus graves. Et d’un autre côté, c’était agréable.
▬ Si c’est le cas, je te suivrai tant que tu me le permettras, reprit Diablo d’une voix douce, mais un peu éteinte.
Nettement plus posée qu’avant. Oh, il était toujours angoissé. Complètement étouffé par la peur, à l’intérieur. Mais il était fatigué. Les derniers événements l’avaient marqué. Et ces marques n’étaient pas du genre à s’en aller. Seul Kahaüz entretenait encore la flamme, si petite et ridicule, représentant l’ancien Diablo. Qui allait se manifester… maintenant. Lorsque le diablotin s’aperçut qu’il avait attrapé la fameuse clé non pas avec ses mains mais sa queue. Paniqué, il écarquilla les yeux. Il venait à peine de passer le cap de « Oh mon dieu, j’ai une queue ! », qu’il se retrouvait à…
▬ Mon dieu Kah’, j’ai attrapé la clé avec ma queue.
…ça.
Et juste l’espace d’un instant, plus rien d’autre ne compta que ce morceau de queue de diablotin, enroulé autour d’une clé anglaise d’un délicat jaune fluo.
Aussi, ce qu’il arrivait un peu à faire, il y jetait toutes ses forces, pensées et énergie. Comme cette radio. Qu’il ne quittait presque plus. Ni les quelques outils qu’il avait, disons, « emprunté » au garage de la base, avant de partir. Des objets qui ne bougeaient pas, ne parlaient pas, et ne menaçaient pas de vous manger un doigt ou autre chose, cela valait de l’or. Et malgré sa fatigue, il n’avait pu qu’y penser. Il devenait nettement plus efficace quand cela tournait autour de Kahaüz. Même si, encore une fois, Diablo restait Diablo. Et qu’il remerciait toutes les divinités que l’adulte ne se soit pas attardé après l’avoir secoué, car il était aussi rouge qu’une tomate archi-mûre.
Déjà, voir Kahaüz d’aussi près au réveil l’aurait troublé au plus haut point, mais voir Kahaüz après un tel rêve, herm. Après avoir esquissé diverses micro-grimaces, le diablotin secoua la tête. Ils ne devaient pas perdre de temps. D’un geste brusque, il se claqua les deux joues. Pour finir de se réveiller, et ne juste plus y penser. Ce monde ne donnait pas le temps de rêvasser. Ceux qui pensaient le contraire… finissaient mal. Diablo ne le savait que trop. Machinalement, il remit en place les pièces qu’il avait retirées pour un examen plus poussé. Ses doigts étaient écorchés et il avait des traces noires suspectes sur le visage, mais cela n’avait pas d’importance. S’il pouvait être utile… juste un tout petit peu… il était prêt à bien plus.
Il se débarbouilla quand même d’un rapide coup de serviette et se releva, radio et matos en main. Et avec des gestes trahissant une récente habitude, il installa tout ça à l’arrière de la moto. Avant de se souvenir qu’il avait oublié une clé près de sa « couchette » (c’est-à-dire l’endroit où il s’était roulé en boule pour grappiller un peu de repos). Il était en train de se pencher pour la récupérer lorsque la voix de Kahaüz lui parvint. Il avait beau être de retour à son état normal, cette voix, sa voix, avait gardé le don tout particulier de tout occulter. Il se retourna, sans oublier de saisir la clé.
▬ Tu es certain de vouloir que je vienne avec toi ?
Cela faisait un moment que Diablo avait laissé tomber le vouvoiement, même si ça le gênait encore un peu au fond, qu’il en était intimidé, il y avait tellement d’autres choses qui semblaient… plus graves. Et d’un autre côté, c’était agréable.
▬ Si c’est le cas, je te suivrai tant que tu me le permettras, reprit Diablo d’une voix douce, mais un peu éteinte.
Nettement plus posée qu’avant. Oh, il était toujours angoissé. Complètement étouffé par la peur, à l’intérieur. Mais il était fatigué. Les derniers événements l’avaient marqué. Et ces marques n’étaient pas du genre à s’en aller. Seul Kahaüz entretenait encore la flamme, si petite et ridicule, représentant l’ancien Diablo. Qui allait se manifester… maintenant. Lorsque le diablotin s’aperçut qu’il avait attrapé la fameuse clé non pas avec ses mains mais sa queue. Paniqué, il écarquilla les yeux. Il venait à peine de passer le cap de « Oh mon dieu, j’ai une queue ! », qu’il se retrouvait à…
▬ Mon dieu Kah’, j’ai attrapé la clé avec ma queue.
…ça.
Et juste l’espace d’un instant, plus rien d’autre ne compta que ce morceau de queue de diablotin, enroulé autour d’une clé anglaise d’un délicat jaune fluo.
- Spoiler:
- Diablo se réveille, rassemble ses affaires qu’il installe derrière la moto, puis retourne chercher une clé quand Kahaüz lui parle. Il se retourne pour lui parler sans voir qu’il a ramassé la dite clé avec sa queue, et quand il s’en aperçoit, il panique un peu.
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Ven 10 Oct - 19:18
Au fil des minutes, votre vertige ne fait que s’accentuer, même si vous commencez à vous habituer à la douleur. Votre vue se brouille. Et puis ça recommence. Un souvenir vous étreint.
Vous êtes dans l'Esquisse, plus ou moins loin de votre position actuelle, plus ou moins différent. Choqué ou au contraire joyeux, vous n'avez découvert ce monde que depuis quelques minutes. Le paysage est si différent, peut-être vous interpelle-t-il ? Pour certains, le début d'un rêve. Pour d'autres, celui d'un cauchemar. Toujours est-il que vous reculez, le film se rembobine et vous voilà revenu dans votre position initiale, celle où vous avez ouvert les yeux pour la première fois sur ce monde. Vos yeux qui venaient alors de s'ouvrir retournent au néant. Le noir, le flou, l'incompréhensible, le basculement.
Tandis que vous quittez cet état dérangeant, celui-ci revient soudainement. Plus fort. Plus intense. Plus bref.
« Je sais ce qu'il y a avant. »
Quelqu'un, ou quelque chose, vous parle à l'intérieur du crâne. Il y insuffle une sensation.
« Et vous savez où me trouver. »
Une certitude persistante de connaître le chemin.
Sans savoir où il mène.
Explications
Tous les dessinateurs ont reçu un message sur lequel ils peuvent dûment spéculer en jeu et hors-jeu, leur étrange correspondant mental leur ayant laissé en cadeau la séquence bien ancrée de leur arrivée et surtout une destination. (comme les GPS /crève) Quelques précisions indispensables :
- Les dessinateurs ne savent pas exactement où est-ce qu'ils se rendent mais, pour une fois, ils y arriveront en suivant leur intuition. Petit indice cependant, et pas des moindres ; votre voyage - pour ceux qui l'accompliront, vous n'êtes pas obligé de vous lancer dans l'event 5 avec tous vos persos surtout s'ils sentent le piège - commencera dans la plaine.
- Pour participer, il faut simplement créer un RP dans la plaine avec le tag [E5] dans le titre histoire que le lieu puisse toujours servir à la promenade touristique. Nous vous conseillons vivement d'y aller en groupe, parce que ça reste la plaine et que vous croiserez probablement des objets en route. Une arme peut être pas mal aussi, surtout pour les habitants de la base (qui ont même le bol de pouvoir utiliser un véhicule)
- Dans ce RP, donc, vous allez devoir lancer 3 fois -pas en même temps- le dé EV-5, chaque lancer correspondant à une étape de votre trajet. Vous allez pouvoir rencontrer des objets à foison et d'autres choses pour lesquelles on vous réserve la surprise, chaque étape devant être bravée (sauf si vous voulez prendre le risque de recevoir une deuxième attaque alors que la première n'est pas finie) avant que la suivante n'arrive. Dans tous les cas, une fois le dé lancé, il est fort probable que Folie doive intervenir pour compléter le message. Cela vous sera dit ♥
- Il n'est pas nécessaire de faire 36 000 tours entre les étapes, seulement de RP un petit peu même si la menace est éliminée en un message. Il faut faire genre que vous marchez, voyez /crève.
- Point un peu plus technique : Deux groupes peuvent se rejoindre au cours de leur épopée, tant que c'est plausible géographiquement parlant (si un groupe sort de la base il ne va pas fusionner tout de suite avec un autre groupe en bordure de la ville). En cas de fusion, il y a donc un seul sujet et le nombre de lancers restants est celui du groupe le moins avancé.
Un petit exemple avec le groupe 1 (Annabelle et Striky qui viennent de la base) et le groupe 2 (Sacha et Pikachu depuis la ville) tout à fait volontaires pour l'expérience. Au début, il est peu probable que nos deux groupent se croisent, c'est pourquoi le G1 peut paisiblement batifoler. Avec un premier lancer, ils sont attaqués par un vil objet que Str… Anna vaincra héroïquement. De son côté, le groupe 2 a déjà eu l'occasion de vaincre la Team Rocket (lancer n°1) et le club des shippeurs (lancer 2) ! Conscients que l'union fait la force, nos 4 protagonistes se réunissent en un seul sujet, et il leur reste 2 lancers à faire. - Le nombre de lancers n'augmente pas avec le nombre de membres d'un groupe mais Folie risque d'être un peu plus méchante dans ses interventions histoire que ce soit plus drôle.
- Bien entendu, une fois les trois lancers effectués, vous arriverez à bon port.. la destination sera révélée quand un premier groupe l'aura atteinte. Étant donné que vous aurez normalement suivi l'intuition des personnages, surtout qu'ils ont tous la même, il est normal que ça aille un peu plus vite que le chemin classique.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas, comme toujours ♥ (mais pas à la suite du sujet, préférez la zone Connexions ou la zone Évènements où vous pourrez quémander un groupe)
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 19 Oct - 19:00
« Tu es certain de vouloir que je vienne avec toi ? Si c’est le cas, je te suivrai tant que tu me le permettras. »
L’homme eut un sourire ironique. Il lui a retourné sa question. Sont-ils idiots ? Sans doute. Il s’était dit que s’il veut venir, qu’il vienne, qu’il n’en a rien à faire, qu’il choisisse lui-même. Il se l’était dit. Tu ne réponds pas à la question et te contente de tapoter la place qui se trouve derrière lui, puis regarda devant lui.
« Mon dieu Kah’, j’ai attrapé la clé avec ma queue. »
Un air de dépit, ou de « et alors ? » passa sur le visage de l’interpellé tout en regardant de nouveau le diablotin. Il avait une queue qui avait déjà montré le trou de la baignoire, pourquoi ne pourrait-elle pas prendre un objet ? Pour l’homme, cela semblait tout à fait logique. Tout comme le fait que Diablo soit associé à cette apparence. Pour lui, cela ne changeait pas grand-chose, il aurait même du mal à l’imaginé plus… humain. S’il l’avait voulu. Mais il s’en contre-fichait.
De même qu’il n’a pas fait attention à la manière dont le garçon l’avait appelé. Ni même le changement ou quand cela s’est fait. Il n’avait même pas remarqué qu’il allait un peu mieux. Non pas que pour l’homme, son compagnon va mal. Juste que pour lui, Diablo reste Diablo, éternellement effrayé et avec parfois des réflexions quelque peu… Naïves ? Tout comme l’homme pouvait l’être par moment.
Et puis un mal de crâne épouvantable l’attaqua de plein fouet. De tous les maux, c’était celui qu’il détestait le plus. Il ne pouvait rien faire contre ça, à fortiori dans ce monde. Il reste là, une main sur le front et l’autre sur sa moto pour se stabiliser. Puis après quelques longues secondes, peut-être même minutes, ça se calme. Avant de recommencer de plus bel.
Revoir tout ce que l’homme a vécu jusqu’à son arrivée, en accéléré, comme si quelqu’un avait appuyé longuement sur le bouton « retour en arrière » d’un lecteur DVD. La ville, la plaine, la base, le garage, le sous-sol, la salle de bain, la salle de radio, le couloir où il a rencontré Diablo, le salon inondé où il avait entendu parlé de ce monde, l’Esquisse, un couloir, la cour, le portail ouvert, puis fermé puis de nouveau la plaine où résonnait encore les chants de hiboux que son MP3 désormais mort diffusait.
« Que… Bordel ! »
L’homme appuya plus fort sur son crâne, quelque chose manipulait ses sens, quelque chose manipulait son esprit. Il serre les dents, quelqu’un lui parle dans son crâne, l’homme lui somme de se taire. Il déteste qu’on s’immisce de la sorte dans son esprit. Il déteste qu’on lui fasse comprendre ce qu’il doit faire. Il déteste suivre cet instinct qui le dicte à aller à cet endroit. Ce faux instinct commandé par autrui.
« Rêve. »
Puis tout se calme. L’homme reprit son souffle et avec une voix rauque et fatiguée, s’adresse à Diablo qui ne semblait pas être dans un meilleur état.
« Partons d’ici. Loin. A l’opposé. »
L’homme eut un sourire ironique. Il lui a retourné sa question. Sont-ils idiots ? Sans doute. Il s’était dit que s’il veut venir, qu’il vienne, qu’il n’en a rien à faire, qu’il choisisse lui-même. Il se l’était dit. Tu ne réponds pas à la question et te contente de tapoter la place qui se trouve derrière lui, puis regarda devant lui.
« Mon dieu Kah’, j’ai attrapé la clé avec ma queue. »
Un air de dépit, ou de « et alors ? » passa sur le visage de l’interpellé tout en regardant de nouveau le diablotin. Il avait une queue qui avait déjà montré le trou de la baignoire, pourquoi ne pourrait-elle pas prendre un objet ? Pour l’homme, cela semblait tout à fait logique. Tout comme le fait que Diablo soit associé à cette apparence. Pour lui, cela ne changeait pas grand-chose, il aurait même du mal à l’imaginé plus… humain. S’il l’avait voulu. Mais il s’en contre-fichait.
De même qu’il n’a pas fait attention à la manière dont le garçon l’avait appelé. Ni même le changement ou quand cela s’est fait. Il n’avait même pas remarqué qu’il allait un peu mieux. Non pas que pour l’homme, son compagnon va mal. Juste que pour lui, Diablo reste Diablo, éternellement effrayé et avec parfois des réflexions quelque peu… Naïves ? Tout comme l’homme pouvait l’être par moment.
Et puis un mal de crâne épouvantable l’attaqua de plein fouet. De tous les maux, c’était celui qu’il détestait le plus. Il ne pouvait rien faire contre ça, à fortiori dans ce monde. Il reste là, une main sur le front et l’autre sur sa moto pour se stabiliser. Puis après quelques longues secondes, peut-être même minutes, ça se calme. Avant de recommencer de plus bel.
Revoir tout ce que l’homme a vécu jusqu’à son arrivée, en accéléré, comme si quelqu’un avait appuyé longuement sur le bouton « retour en arrière » d’un lecteur DVD. La ville, la plaine, la base, le garage, le sous-sol, la salle de bain, la salle de radio, le couloir où il a rencontré Diablo, le salon inondé où il avait entendu parlé de ce monde, l’Esquisse, un couloir, la cour, le portail ouvert, puis fermé puis de nouveau la plaine où résonnait encore les chants de hiboux que son MP3 désormais mort diffusait.
« Que… Bordel ! »
L’homme appuya plus fort sur son crâne, quelque chose manipulait ses sens, quelque chose manipulait son esprit. Il serre les dents, quelqu’un lui parle dans son crâne, l’homme lui somme de se taire. Il déteste qu’on s’immisce de la sorte dans son esprit. Il déteste qu’on lui fasse comprendre ce qu’il doit faire. Il déteste suivre cet instinct qui le dicte à aller à cet endroit. Ce faux instinct commandé par autrui.
« Rêve. »
Puis tout se calme. L’homme reprit son souffle et avec une voix rauque et fatiguée, s’adresse à Diablo qui ne semblait pas être dans un meilleur état.
« Partons d’ici. Loin. A l’opposé. »
- Spoiler:
- Kahauz ne répond pas à Diablo et se contente de montrer la place arrière. Il râla d’une voix rauque lorsque le mal de tête l’attaqua puis dit à Diablo de venir pour partir à l’opposer de ce que lui dicte son instinct.
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Lun 10 Nov - 20:04
Arrêt sur image. Pause dans le tourment chaotique. Moment d’angoisse et pourtant, en quelque sorte, de détachement heureux. Paniquer, comme avant. Sur des détails futiles, ô combien importants pour un névrosé, angoissé par le moindre détail de la vie, ou de fait, de cette vie dans l’Esquisse, de cette apparence si loin de son humanité passée. Bien sûr, là tout de suite, Diablo est sincèrement paniqué par l’évènement. Ce simple geste, mais qui l’éloigne encore plus de ce qu’il considère comme… eh bien, disons, son moi. Ce qu’il est. Ce qu’il était. Il n’en reste que des miettes. Tellement peu, qu’il souhaite probablement le préserver, au fond.
Alors Diablo, les dents plantées douloureusement dans ses lèvres, regarde Kahaüz. Et Kahaûz le regarde. Neutre contre angoissé. Cela aurait pu durer une petite éternité, avant que l’adulte n’y mette fin pour qu’ils reprennent la route, mais un autre évènement ne leur en laisse pas le choix. Sous le choc et la douleur, Diablo laisse la clé s’échouer au sol, et se plie un peu en deux, les deux mains pressées contre son cuir chevelu. Cela. Fait. Si. Mal. Puis ça retombe, l’adolescent souffle un peu. Tente de se remettre. Et se fait balayer par la deuxième vague. C’est moins intense. Mais il y a des souvenirs. Des souvenirs d’avant. Quand le monde était fou mais que tout allait bien.
Et oh, c’est peut-être pire. Avec les souvenirs, ça fait plus mal. Diablo tient debout par miracle. Son cœur se déchire. Ses dents se serrent. Et il résiste à cette basse attaque comme il le peut. Non. Non. Il ne veut pas. N’écoute pas cette Voix. Non. Que tout ça s’arrête. Non.
Lorsqu’il rouvre ses yeux humides, il voit Kahaüz face à lui. Il n’a pas disparu. Il est toujours là. Et il a souffert aussi. Le diablotin en est à la fois soulagé et triste. Mais plus que tout, c’est une spirale familière qui lui broie l’esprit et le cœur, et il écoute à peine ce que dit son compagnon. Les mots passent difficilement. Mais, finalement, Diablo l’entend, comprend. Il ramasse la clé, la laisse tomber dans son paquetage et enfourche à son tour la moto, juste derrière Kahaüz. Il semble bien le prendre, vu comme ça. De façon étonnante.
Mais tout est faux.
Les mains du diablotin s’avancent, font le tour du buste du conducteur, et s’y nouent maladroitement. Diablo se presse contre le dos de Kahaüz. Tremblant de tout son être. C’était l’attaque de trop.
▬ Partons, Kahaüz. S’il te plaît.
Sa voix tremble aussi. Menace de s’éteindre. Comme tout le reste. Il ne peut qu’implorer.
Implorer Kahaüz de le sortir de là.
Alors Diablo, les dents plantées douloureusement dans ses lèvres, regarde Kahaüz. Et Kahaûz le regarde. Neutre contre angoissé. Cela aurait pu durer une petite éternité, avant que l’adulte n’y mette fin pour qu’ils reprennent la route, mais un autre évènement ne leur en laisse pas le choix. Sous le choc et la douleur, Diablo laisse la clé s’échouer au sol, et se plie un peu en deux, les deux mains pressées contre son cuir chevelu. Cela. Fait. Si. Mal. Puis ça retombe, l’adolescent souffle un peu. Tente de se remettre. Et se fait balayer par la deuxième vague. C’est moins intense. Mais il y a des souvenirs. Des souvenirs d’avant. Quand le monde était fou mais que tout allait bien.
Et oh, c’est peut-être pire. Avec les souvenirs, ça fait plus mal. Diablo tient debout par miracle. Son cœur se déchire. Ses dents se serrent. Et il résiste à cette basse attaque comme il le peut. Non. Non. Il ne veut pas. N’écoute pas cette Voix. Non. Que tout ça s’arrête. Non.
Lorsqu’il rouvre ses yeux humides, il voit Kahaüz face à lui. Il n’a pas disparu. Il est toujours là. Et il a souffert aussi. Le diablotin en est à la fois soulagé et triste. Mais plus que tout, c’est une spirale familière qui lui broie l’esprit et le cœur, et il écoute à peine ce que dit son compagnon. Les mots passent difficilement. Mais, finalement, Diablo l’entend, comprend. Il ramasse la clé, la laisse tomber dans son paquetage et enfourche à son tour la moto, juste derrière Kahaüz. Il semble bien le prendre, vu comme ça. De façon étonnante.
Mais tout est faux.
Les mains du diablotin s’avancent, font le tour du buste du conducteur, et s’y nouent maladroitement. Diablo se presse contre le dos de Kahaüz. Tremblant de tout son être. C’était l’attaque de trop.
▬ Partons, Kahaüz. S’il te plaît.
Sa voix tremble aussi. Menace de s’éteindre. Comme tout le reste. Il ne peut qu’implorer.
Implorer Kahaüz de le sortir de là.
- Spoiler:
- Angoissé, Diablo fixe Kahaüz puis subit l’attaque, il lâche la clé, se tient la tête, ferme les yeux. Puis les rouvre, écoute Kahaüz avec difficulté, ramasse la clé et s’installe derrière lui sur la moto. Avant de lui demander de partir, en tremblant comme une feuille.
Invité
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Sam 27 Déc - 15:22
« Partons, Kahaüz. S’il te plaît. »
Sentant les frêles bras de Diablo lui entourer le buste, il donna un coup d’accélérateur et la moto fila à toute allure sur ce sol instable que formait la plaine. Le vieux lion semblait suffoquer face à tant d’insistance de son conducteur pour qu’il aille plus vite. Fuir. Loin. A l’opposé.
Il n’était pas curieux à propos des voix, il ne voulait pas savoir ce que son « faux-instinct » lui montrait, il ne voulait pas s’approcher d’un lieu où il ne serait pas maître totalement de ses choix, puisque sa présence là bas à ce moment aura été indirectement demandé par cette voix qui prétend tout savoir. Et puis…
« Partons, Kahaüz. S’il te plaît. »
Cette phrase, elle raisonnait. Elle lui avait dit ça deux jours avant ce soir-là. Partir de cette ville, de cet endroit, où la plupart des personnes non recommandables le connaissaient. Mais il ne voulait pas, car c’est en ce lieu qu’il a grandit, c’est en ce lieu qu’il a construit son réseau, c’est en ce lieu qu’il se sent chez lui, c’est en ce lieu qu’il se sentait le plus en sécurité. Il aurait du l’écouter, peut-être qu’elle serait restée chez lui, peut-être qu’elle ne serait pas retournée chez elle, peut-être qu’elle n’aurait pas été attaquée ce soir-là, en rentrant de son boulot, parce qu’il serait venu la chercher.
« Je ne te pardonnerais jamais. »
Peut-être. Mais il était trop tard. Il était trop tard pour elle. Elle ne lui pardonnera pas ce manque d’écoute. Elle le hantera toute sa vie. Dès qu’il verra du sang, dès qu’il saignera quelqu’un, cette phrase lui reviendra tel un boomerang.
Aah ce qu’il pouvait détester le Diablotin lorsqu’il lui fait ressasser pareils souvenirs. Ce n’était pas de sa faute, l’homme le savait bien, mais il ne peut pas s’empêcher de lui en vouloir. Ou plutôt de s’en vouloir. Il ne sait pas tellement.
L’homme tenta d’accélérer encore mais le vieux lion peinait, ils ne pouvaient aller plus vite. Mais l’agonie du cri de l’animal le tira de ses pensées, il fallait qu’il fasse attention à ce qu’il faisait. A cette vitesse, la moindre plante mutante, le moindre carré de débris et ils apprenaient à voler.
Alors il fit l’action inverse, il ralentit. Ils n’avaient pas d’autres poursuivants qu’eux-mêmes, il n’y avait aucune raison d’aller à une vitesse si folle.
Sentant les frêles bras de Diablo lui entourer le buste, il donna un coup d’accélérateur et la moto fila à toute allure sur ce sol instable que formait la plaine. Le vieux lion semblait suffoquer face à tant d’insistance de son conducteur pour qu’il aille plus vite. Fuir. Loin. A l’opposé.
Il n’était pas curieux à propos des voix, il ne voulait pas savoir ce que son « faux-instinct » lui montrait, il ne voulait pas s’approcher d’un lieu où il ne serait pas maître totalement de ses choix, puisque sa présence là bas à ce moment aura été indirectement demandé par cette voix qui prétend tout savoir. Et puis…
« Partons, Kahaüz. S’il te plaît. »
Cette phrase, elle raisonnait. Elle lui avait dit ça deux jours avant ce soir-là. Partir de cette ville, de cet endroit, où la plupart des personnes non recommandables le connaissaient. Mais il ne voulait pas, car c’est en ce lieu qu’il a grandit, c’est en ce lieu qu’il a construit son réseau, c’est en ce lieu qu’il se sent chez lui, c’est en ce lieu qu’il se sentait le plus en sécurité. Il aurait du l’écouter, peut-être qu’elle serait restée chez lui, peut-être qu’elle ne serait pas retournée chez elle, peut-être qu’elle n’aurait pas été attaquée ce soir-là, en rentrant de son boulot, parce qu’il serait venu la chercher.
« Je ne te pardonnerais jamais. »
Peut-être. Mais il était trop tard. Il était trop tard pour elle. Elle ne lui pardonnera pas ce manque d’écoute. Elle le hantera toute sa vie. Dès qu’il verra du sang, dès qu’il saignera quelqu’un, cette phrase lui reviendra tel un boomerang.
Aah ce qu’il pouvait détester le Diablotin lorsqu’il lui fait ressasser pareils souvenirs. Ce n’était pas de sa faute, l’homme le savait bien, mais il ne peut pas s’empêcher de lui en vouloir. Ou plutôt de s’en vouloir. Il ne sait pas tellement.
L’homme tenta d’accélérer encore mais le vieux lion peinait, ils ne pouvaient aller plus vite. Mais l’agonie du cri de l’animal le tira de ses pensées, il fallait qu’il fasse attention à ce qu’il faisait. A cette vitesse, la moindre plante mutante, le moindre carré de débris et ils apprenaient à voler.
Alors il fit l’action inverse, il ralentit. Ils n’avaient pas d’autres poursuivants qu’eux-mêmes, il n’y avait aucune raison d’aller à une vitesse si folle.
- Résumé :
- Kahaüz fila comme une balle à l’opposé de là où la voix semblait vouloir les faire aller après avoir été certain que Diablo s’accroche bien à lui.
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