[Clocher effondré] Tiens, il pleut. [libre]
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Dim 23 Mar - 23:37
Elle avait juste marché. Ou boitillé. Boité tout court, en fait. Elle était sortie de sa prairie, avancé dans une direction au hasard... et elle était arrivée là. Un immense tas de bric et de broc, s'étalant sur une distance gigantesque. Une décharge à ciel ouvert. Une décharge où tous les bâtiments contenus dans ce monde seraient venus s'allonger. Et où aucune âme ne résidait. Lors de sa progression parmi les décombres, elle n'avait pas entendu un bruit. Pas même un objet n'avait fait de remarque sur la toile de jute qu'elle s'était trouvée comme tenue en fouillant un peu. Il n'y avait rien. Rien qu'Elle, les Ruines, et le Vent.
Au bout d'un certain temps passé à avancer inexorablement vers le centre de la cité, elle se rendit compte qu'elle était très, si ce n'est énormément fatiguée. Alors, elle rentra dans le premier bâtiment venu. Il y avait des escaliers, elle les monta. Et une fois arrivée en haut, à travers un mur à demi effondré, elle vit. Elle vit les décombres, bien sûr, mais elle vit les paysages, plus loin, noyé dans un brouillard "matinal". Et elle vit surtout le ciel. Il occupait trop d'espace. Beaucoup trop. Elle recula. Et trébucha.
Une fois à terre, elle entreprit une énième fois de classer les informations de la journée. Elle ne savait pas le soir était tombé, mais au cas où, elle préférait dire qu'il l'était. Le ciel était TROP présent. Il fallait qu'elle l'évite. Qu'elle trouve un endroit fermé. Une place forte où il viendrait jamais l'effrayer. Elle ne sortirait pas de cet endroit. Pas avant que la nuit soit tombée. Ou que quelque chose l'en sorte.
Et il n'y avait personne. Elle en était à peu près certaine. Les habitants étaient partis il y a trop longtemps pour que la ville elle-même ne s'en souvienne. Ils avaient déserté l'endroit, et celui-ci avait été oublié même du monde. Plus rien ne viendrait faire le moindre bruit, ici. Rien.
Si ce n'était la pluie qui s'était subitement mise à tomber. Elle alla se réfugier à l'abri sous la partie de toiture qui tenait encore debout, et s'adossa contre un grand cadran blanc. Une voix lui demanda si elle savait ou elle était, cette fois-ci.
"...horloge." Répondit-elle. Elle ne savait pas pourquoi elle disait cela, mais elle savait qu'elle était dans une horloge. Le cadran ne trompait pas. Il y a toujours un cadran, quand il y a une horloge. Peu importent les aiguilles.
Elle s'allongea, se roula en boule, et s'endormit.
Au bout d'un certain temps passé à avancer inexorablement vers le centre de la cité, elle se rendit compte qu'elle était très, si ce n'est énormément fatiguée. Alors, elle rentra dans le premier bâtiment venu. Il y avait des escaliers, elle les monta. Et une fois arrivée en haut, à travers un mur à demi effondré, elle vit. Elle vit les décombres, bien sûr, mais elle vit les paysages, plus loin, noyé dans un brouillard "matinal". Et elle vit surtout le ciel. Il occupait trop d'espace. Beaucoup trop. Elle recula. Et trébucha.
Une fois à terre, elle entreprit une énième fois de classer les informations de la journée. Elle ne savait pas le soir était tombé, mais au cas où, elle préférait dire qu'il l'était. Le ciel était TROP présent. Il fallait qu'elle l'évite. Qu'elle trouve un endroit fermé. Une place forte où il viendrait jamais l'effrayer. Elle ne sortirait pas de cet endroit. Pas avant que la nuit soit tombée. Ou que quelque chose l'en sorte.
Et il n'y avait personne. Elle en était à peu près certaine. Les habitants étaient partis il y a trop longtemps pour que la ville elle-même ne s'en souvienne. Ils avaient déserté l'endroit, et celui-ci avait été oublié même du monde. Plus rien ne viendrait faire le moindre bruit, ici. Rien.
Si ce n'était la pluie qui s'était subitement mise à tomber. Elle alla se réfugier à l'abri sous la partie de toiture qui tenait encore debout, et s'adossa contre un grand cadran blanc. Une voix lui demanda si elle savait ou elle était, cette fois-ci.
"...horloge." Répondit-elle. Elle ne savait pas pourquoi elle disait cela, mais elle savait qu'elle était dans une horloge. Le cadran ne trompait pas. Il y a toujours un cadran, quand il y a une horloge. Peu importent les aiguilles.
Elle s'allongea, se roula en boule, et s'endormit.
- Résumé:
- Anya marche dans la ville puis monte au clocher. Là, elle s'allonge et s'endort. (C'est fou quand j'y pense, un si gros pavé pour trois actions minuscules)
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Mer 26 Mar - 21:22
Un tas de décombres sans âme. Voilà ce qu'était devenu la ville. Il ne restait plus rien de la belle cité aux couleurs pastelles, de ses fières bâtisses qui se dressaient à la diagonale de tous côtés, de cette scène géante à ciel ouvert où Derpina chantait. Plus que des gravats. De la poussière. Et le vent. Plus personne pour l'écouter. Plus de public. Plus de star. Ses idées étaient confuses, elles s'emmêlaient dans son esprit. Pourquoi continuer cette comédie ? Sa popularité ne servait strictement à rien dans cette situation. Elle ne t'as jamais servi à rien, idiote. Encore cette voix, cette maudite voix. Derpina ne voulait plus l'écouter, refusait de l'écouter. Elle pensait pourtant avoir fait taire Émilie pour toujours, cette nuit là. Arrête de faire la forte, arrête de garder ce sourire, ARRÊTE ! C'EST TOI QUI SOUFFRE LE PLUS !
- TAIS-TOI ! JE NE SUIS PLUS TOI, JE NE SUIS PLUS SEULE !
Elle avait crié sans s'en rendre compte. Derpina était à bout. Tu n'es plus seule ? Vraiment ? Regarde autour de toi, il n'y a personne. Elle répondait encore. Il fallait l'ignorer. La star serra les dents et passa outre la voix. Essayant de reprendre contenance malgré tout, elle passa sa main dans ses cheveux, l'air le plus naturel possible. Il était évidemment très courant dans l'Esquisse de hurler dans la rue pour répondre à une de ses propres personnalités, voyons. De toute façon il suffit de... de... continuer d'avancer. Continuer d'aller tout droit. Continuer d'avancer en ligne droite pour mieux se perdre. En fait, l'état de la cité semblait le miroir des pensées de Derpina. Un joyeux bordel au ciel gris.
Il pleuvait. Mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid. De l'eau tombait du ciel, c'était un fait, un affirmation banale. Un peu de normalité dans ce monde de folie. Il pleuvait : quoi de plus dérisoire ? Si seulement Derpina pouvait laisser ces yeux pleuvoir, elle aussi. "Il pleut dans mon cœur comme il pleut sur la ville." C'était cela, oui. La citation de Verlaine suffisait à tout résumer. Il pleuvait dans la tête et le cœur de Derpina comme il pleuvait sur les décombres qu'il restait de la ville. Un tableau apocalyptique parfait.
Continuer d'avancer...
Un arbre à violons au milieu des ruines. Il ne manquait plus que ça. Une musique mélancolique retentissait aux alentours, elle arracherait des larmes aux plus insensibles. Mais Derpina était plus qu'insensible.
Fuir les violons, continuer d'avancer...
Des parapluies ? Pourquoi pas, son brushing de star parfaite était complétement ravagé ! Elle attrapa un parapluie vert et violet vifs, avec quelques baleines cassées en prime. Le comble de la mode en cette saison dans l'Esquisse. Qu'est-ce que tu racontes, il n'y a pas de mode dans l'Esquisse ! C'est juste un morceau de la comédie que tu mets en scène. Oh non, pas elle.
Ignorer la voix, fuir les violons, continuer d'avancer...
Les débris du clocher. Du beau clocher qui faisait la joie des dessinateurs. Celui qui donnait l'heure en retard ou en avance. Celui qui faisait un bruit de fanfare quand il sonnait. Ce n'est plus qu'un tas de gravats, comme tout le reste. Même ça. Même le clocher a disparu. Bientôt, ce sera toi. Inspirer et expirer, souffler profondément... Il faut juste la laisser parler. Tout va BIEN.
"...horloge."
Encore la voix ? Non, ça venait de l'extérieur ! Il y avait quelqu'un ! Son public était là, il allait l'acclamer et tout redeviendrait comme avant ! Elle le savait, le contraire n'aurait pas été possible. Elle s'approchait de l'endroit d'où provenait la voix. Une jeune fille roulée en boule était allongée à côté du cadran de l'horloge. Elle dormait. Derpina sourit. Elle allait la laisser dormir, le sommeil était le meilleur état possible actuellement. Elle n'allait donc pas embêter cette jeune fille. Elle allait donc juste faire ce qu'elle devait faire, juste chanter.
La voix claire et profonde de Derpina résonna au cœur de la ville. Émilie était partie, son public était au rendez-vous près du clocher. Tout allait bien.
- TAIS-TOI ! JE NE SUIS PLUS TOI, JE NE SUIS PLUS SEULE !
Elle avait crié sans s'en rendre compte. Derpina était à bout. Tu n'es plus seule ? Vraiment ? Regarde autour de toi, il n'y a personne. Elle répondait encore. Il fallait l'ignorer. La star serra les dents et passa outre la voix. Essayant de reprendre contenance malgré tout, elle passa sa main dans ses cheveux, l'air le plus naturel possible. Il était évidemment très courant dans l'Esquisse de hurler dans la rue pour répondre à une de ses propres personnalités, voyons. De toute façon il suffit de... de... continuer d'avancer. Continuer d'aller tout droit. Continuer d'avancer en ligne droite pour mieux se perdre. En fait, l'état de la cité semblait le miroir des pensées de Derpina. Un joyeux bordel au ciel gris.
Il pleuvait. Mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid. De l'eau tombait du ciel, c'était un fait, un affirmation banale. Un peu de normalité dans ce monde de folie. Il pleuvait : quoi de plus dérisoire ? Si seulement Derpina pouvait laisser ces yeux pleuvoir, elle aussi. "Il pleut dans mon cœur comme il pleut sur la ville." C'était cela, oui. La citation de Verlaine suffisait à tout résumer. Il pleuvait dans la tête et le cœur de Derpina comme il pleuvait sur les décombres qu'il restait de la ville. Un tableau apocalyptique parfait.
Continuer d'avancer...
Un arbre à violons au milieu des ruines. Il ne manquait plus que ça. Une musique mélancolique retentissait aux alentours, elle arracherait des larmes aux plus insensibles. Mais Derpina était plus qu'insensible.
Fuir les violons, continuer d'avancer...
Des parapluies ? Pourquoi pas, son brushing de star parfaite était complétement ravagé ! Elle attrapa un parapluie vert et violet vifs, avec quelques baleines cassées en prime. Le comble de la mode en cette saison dans l'Esquisse. Qu'est-ce que tu racontes, il n'y a pas de mode dans l'Esquisse ! C'est juste un morceau de la comédie que tu mets en scène. Oh non, pas elle.
Ignorer la voix, fuir les violons, continuer d'avancer...
Les débris du clocher. Du beau clocher qui faisait la joie des dessinateurs. Celui qui donnait l'heure en retard ou en avance. Celui qui faisait un bruit de fanfare quand il sonnait. Ce n'est plus qu'un tas de gravats, comme tout le reste. Même ça. Même le clocher a disparu. Bientôt, ce sera toi. Inspirer et expirer, souffler profondément... Il faut juste la laisser parler. Tout va BIEN.
"...horloge."
Encore la voix ? Non, ça venait de l'extérieur ! Il y avait quelqu'un ! Son public était là, il allait l'acclamer et tout redeviendrait comme avant ! Elle le savait, le contraire n'aurait pas été possible. Elle s'approchait de l'endroit d'où provenait la voix. Une jeune fille roulée en boule était allongée à côté du cadran de l'horloge. Elle dormait. Derpina sourit. Elle allait la laisser dormir, le sommeil était le meilleur état possible actuellement. Elle n'allait donc pas embêter cette jeune fille. Elle allait donc juste faire ce qu'elle devait faire, juste chanter.
La voix claire et profonde de Derpina résonna au cœur de la ville. Émilie était partie, son public était au rendez-vous près du clocher. Tout allait bien.
- Résumé:
- Derpina est déprimée, elle erre dans les décombres de la ville. Elle aperçoit Anya et retrouve un peu le moral. Elle décide de la laisser dormir et commence à chanter.
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Dim 30 Mar - 23:08
Désolée de te décevoir Hanni, il n'y a pas de bestiole kawaii finalement. J'en ferai venir un peu plus tard. :<
Cet endroit est un peu comme le coeur de quelqu'un. Iris avance dans une ville que même le ciel ne peut éclairer en totalité, un pied devant l'autre et une main près du visage, les yeux mouvants et un soupçon d'inquiétude au ventre. Comme si tous les bâtiments s'étaient battus les uns contre les autres et avaient finis par chuter, détruits par leur propre combat. Elle craint que des gens aient souffert, et qu'ils aient péri avec tous ces meubles. Elle évite de s'aventurer à l'intérieur ; inutile, se dit-elle, de regarder pour le moment. Ses cheveux s'aplatissent sous l'effet de la pluie qui tombe, elle tremble sur ses pauvres jambes de chair et d'os. L'eau est glaciale, elle a faim, elle veut fuir ces ruelles maudites et ces rêves brisés.
C'est peut-être un test. Elle ne tombe pas, elle ce cède pas, elle ne se repose pas, elle avance sur les sentiers sinueux. Quelque part, elle sait, elle voit, elle se persuade qu'il est là et qu'il l'attend. Son Quelqu'un qui la fait vivre. Elle veut l'appeler, crier son nom au milieu des décombres pour qu'il réponde, mais que dire ? Quel mot prononcer ?
Elle l'ignore et elle regarde. Tout disparaît derrière un mur, dans un brouillard, sous une bâtisse, et tout se ressemble. Tourne-t-elle en rond ? Elle n'a pas le droit de demander, ce serait contester ou désapprouver le monde et la volonté qui a désiré que tout se déroule ainsi. Une marionnette ne déjoue pas ses fils, et elle ira droit au mur si on lui crie qu'il s'agit là de sa destination. C'est pourquoi lorsqu'un léger bruit de fond parvient jusqu'à ses tympans, elle court à s'en rompre les chevilles.
Elle court et s'arrête à une vingtaine de mètres de sa destination. Au fond, il semble se dresser une gigantesque épave qui domine les autres. Peut-être le gagnant de cette funeste bataille, lui aussi terrassé par l'ennui et la solitude, rongé par le remord d'avoir anéanti ses amies les maisons. Mais surtout, dans toute cette perdition, elle entend une voix et distingue la forme d'une silhouette. Et si c'était déjà le moment de Le rencontrer ?
Après avoir vainement épousseté sa robe mouillée et remis en place ses cheveux, elle approche à pas rapide de ce qu'elle identifie rapidement comme étant une jeune femme à la chevelure rousse, protégée par un parapluie. Une petite silhouette semble également reposer à côté, mais elle ne peut la voir, elle est éblouie par le chant. Un chant sur lequel elle n'a aucun avis, mais qui semble ravir son auteur, alors c'est un gentil et joli chant, et Iris l'aime, parce que les choses gentilles et jolies se doivent d'être aimées.
« C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte. » murmure-t-elle simplement en rejoignant la dame. Elle veut simplement l'écouter, l'entendre avec les battements de la pluie. Elle attend que les notes s'étendent, et puis elle ose approcher pour demander ce qui lui brûle les lèvres. Sera-t-elle ce qu'elle attendait ? Elle arbore un sourire timide.
« Je m'appelle Iris, avez-vous besoin d'aide ? »
Cet endroit est un peu comme le coeur de quelqu'un. Iris avance dans une ville que même le ciel ne peut éclairer en totalité, un pied devant l'autre et une main près du visage, les yeux mouvants et un soupçon d'inquiétude au ventre. Comme si tous les bâtiments s'étaient battus les uns contre les autres et avaient finis par chuter, détruits par leur propre combat. Elle craint que des gens aient souffert, et qu'ils aient péri avec tous ces meubles. Elle évite de s'aventurer à l'intérieur ; inutile, se dit-elle, de regarder pour le moment. Ses cheveux s'aplatissent sous l'effet de la pluie qui tombe, elle tremble sur ses pauvres jambes de chair et d'os. L'eau est glaciale, elle a faim, elle veut fuir ces ruelles maudites et ces rêves brisés.
C'est peut-être un test. Elle ne tombe pas, elle ce cède pas, elle ne se repose pas, elle avance sur les sentiers sinueux. Quelque part, elle sait, elle voit, elle se persuade qu'il est là et qu'il l'attend. Son Quelqu'un qui la fait vivre. Elle veut l'appeler, crier son nom au milieu des décombres pour qu'il réponde, mais que dire ? Quel mot prononcer ?
Elle l'ignore et elle regarde. Tout disparaît derrière un mur, dans un brouillard, sous une bâtisse, et tout se ressemble. Tourne-t-elle en rond ? Elle n'a pas le droit de demander, ce serait contester ou désapprouver le monde et la volonté qui a désiré que tout se déroule ainsi. Une marionnette ne déjoue pas ses fils, et elle ira droit au mur si on lui crie qu'il s'agit là de sa destination. C'est pourquoi lorsqu'un léger bruit de fond parvient jusqu'à ses tympans, elle court à s'en rompre les chevilles.
Elle court et s'arrête à une vingtaine de mètres de sa destination. Au fond, il semble se dresser une gigantesque épave qui domine les autres. Peut-être le gagnant de cette funeste bataille, lui aussi terrassé par l'ennui et la solitude, rongé par le remord d'avoir anéanti ses amies les maisons. Mais surtout, dans toute cette perdition, elle entend une voix et distingue la forme d'une silhouette. Et si c'était déjà le moment de Le rencontrer ?
Après avoir vainement épousseté sa robe mouillée et remis en place ses cheveux, elle approche à pas rapide de ce qu'elle identifie rapidement comme étant une jeune femme à la chevelure rousse, protégée par un parapluie. Une petite silhouette semble également reposer à côté, mais elle ne peut la voir, elle est éblouie par le chant. Un chant sur lequel elle n'a aucun avis, mais qui semble ravir son auteur, alors c'est un gentil et joli chant, et Iris l'aime, parce que les choses gentilles et jolies se doivent d'être aimées.
« C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte. » murmure-t-elle simplement en rejoignant la dame. Elle veut simplement l'écouter, l'entendre avec les battements de la pluie. Elle attend que les notes s'étendent, et puis elle ose approcher pour demander ce qui lui brûle les lèvres. Sera-t-elle ce qu'elle attendait ? Elle arbore un sourire timide.
« Je m'appelle Iris, avez-vous besoin d'aide ? »
(elle n'a pas encore noté la présence d'Anya, mais au prochain RP nulle doute qu'elle va l'embêter fufufuh)Résumé a écrit:Iris erre à travers la ville, puis elle entend la voix de Derpina et décide de se rapprocher pour l'écouter un petit moment. Elle la compliment sur sa chanson, et un peu plus tard elle décide de lui demander si elle a besoin d'aide
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Mer 2 Avr - 13:26
Une brève mais puissante secousse ébranla le sol. Rien de dangereux, pour peu que l'on ne reste pas à proximité de certains batiments..
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Lun 21 Avr - 21:24
Derpina chantait. Elle n'était plus seule. Tout devenait clair maintenant, il n'y avait plus aucune raison de s'inquiéter. Il n'existait aucun monde parfait, celui-ci comme l'autre avait ses défauts. L'Esquisse était juste plus fourbe et se maquillait sous de beaux atours.
Mais tout cela importait peu, il suffisait de vivre. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. L'Esquisse vit, l'Esquisse chante. Il suffisait de calquer la voix sur celle de son monde pour trouver cette vérité. Il suffisait de laisser la musique parler. Les paroles importent peu, l'air suffit. Fermer les yeux pour y voir plus clair, laisser la musique nous prendre sur ses ailes et s'envoler.
La magie s'était estompée, Derpina venait de finir sa chanson. Elle ouvrit les yeux, une fois de plus, sur le réel. La présence d'une petite fille la surprit. Une mignonne petite fille avec des longs cheveux et de grands yeux, qui observait la star en silence. Où étaient ses parents ? Sûrement au même endroit que les siens... Derpina ressentit une profonde compassion pour cette petite, lâchée dans un monde sauvage sans pitié. Les enfants ne devraient jamais être séparés de leurs parents, ce sont leurs guides, leurs icônes. Intérieurement, Derpina se promit d'aider la fillette si elle avait des soucis.
- C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte.
Derpina sourit, les mots étaient de trop. Les paroles ne sont que des frivolités, la musique est pure. Elle fredonna un air, encore. Elle, elle l'écoutait. C'était simple. Juste une star et son public. Le spectacle allait prendre fin, Derpina chantait la note finale. La petite fille lui sourit à son tour.
- Je m'appelle Iris, avez-vous besoin d'aide ?
Elle s'appelait donc Iris... Un nom mignon, il lui allait bien. Derpina ignorait si elle pouvait trouver des iris dans l'Esquisse, elle supposait que non. Elles seraient trop banales aux côtés de la flore, ou alors ce serait des iris arc-en-ciel qui crachent des paillettes, ou quelque chose comme ça...
- Je m'appelle Derpina, enchantée. C'est gentil, mais je n'ai pas besoin d'aide...
Elle marqua une pause et désigna le paysage autour d'elles.
- Je crois qu'il n'y a plus rien à aider par ici...
Secousse.
La terre se mit soudainement à trembler, Derpina poussa un cri et fut projetée à terre. C'était si soudain, elle ne pensait pas qu'une catastrophe surgirait dans un endroit déjà meurtri pas les éléments. La foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ? Foutaises. Esquisse frappe vos blessures pour vous faire plus mal. Mais l'heure n'était pas aux réflexions, il fallait agir... Rapidement. Les restes du clocher se balançaient dangereusement. Dans ses vagues souvenirs d'un cours de sciences, Derpina se souvint qu'il fallait s'éloigner des bâtiments. ... Les gens qui écrivent les consignes de sécurité sont des comiques... Comment s'éloigner des bâtiments en pleine ville ?
Derpina se releva précipitamment, prit la main d'Iris et l'entraina loin des vestiges du clocher. C'était un début. Il ne fallait pas rester ici. C'est alors qu'elle se rappela qu'il y avait quelqu'un d'autre... Trop tard. Le bâtiment s'effondra dans un grand fracas. Était-elle toujours en vie ?
Mais tout cela importait peu, il suffisait de vivre. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. L'Esquisse vit, l'Esquisse chante. Il suffisait de calquer la voix sur celle de son monde pour trouver cette vérité. Il suffisait de laisser la musique parler. Les paroles importent peu, l'air suffit. Fermer les yeux pour y voir plus clair, laisser la musique nous prendre sur ses ailes et s'envoler.
La magie s'était estompée, Derpina venait de finir sa chanson. Elle ouvrit les yeux, une fois de plus, sur le réel. La présence d'une petite fille la surprit. Une mignonne petite fille avec des longs cheveux et de grands yeux, qui observait la star en silence. Où étaient ses parents ? Sûrement au même endroit que les siens... Derpina ressentit une profonde compassion pour cette petite, lâchée dans un monde sauvage sans pitié. Les enfants ne devraient jamais être séparés de leurs parents, ce sont leurs guides, leurs icônes. Intérieurement, Derpina se promit d'aider la fillette si elle avait des soucis.
- C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte.
Derpina sourit, les mots étaient de trop. Les paroles ne sont que des frivolités, la musique est pure. Elle fredonna un air, encore. Elle, elle l'écoutait. C'était simple. Juste une star et son public. Le spectacle allait prendre fin, Derpina chantait la note finale. La petite fille lui sourit à son tour.
- Je m'appelle Iris, avez-vous besoin d'aide ?
Elle s'appelait donc Iris... Un nom mignon, il lui allait bien. Derpina ignorait si elle pouvait trouver des iris dans l'Esquisse, elle supposait que non. Elles seraient trop banales aux côtés de la flore, ou alors ce serait des iris arc-en-ciel qui crachent des paillettes, ou quelque chose comme ça...
- Je m'appelle Derpina, enchantée. C'est gentil, mais je n'ai pas besoin d'aide...
Elle marqua une pause et désigna le paysage autour d'elles.
- Je crois qu'il n'y a plus rien à aider par ici...
Secousse.
La terre se mit soudainement à trembler, Derpina poussa un cri et fut projetée à terre. C'était si soudain, elle ne pensait pas qu'une catastrophe surgirait dans un endroit déjà meurtri pas les éléments. La foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ? Foutaises. Esquisse frappe vos blessures pour vous faire plus mal. Mais l'heure n'était pas aux réflexions, il fallait agir... Rapidement. Les restes du clocher se balançaient dangereusement. Dans ses vagues souvenirs d'un cours de sciences, Derpina se souvint qu'il fallait s'éloigner des bâtiments. ... Les gens qui écrivent les consignes de sécurité sont des comiques... Comment s'éloigner des bâtiments en pleine ville ?
Derpina se releva précipitamment, prit la main d'Iris et l'entraina loin des vestiges du clocher. C'était un début. Il ne fallait pas rester ici. C'est alors qu'elle se rappela qu'il y avait quelqu'un d'autre... Trop tard. Le bâtiment s'effondra dans un grand fracas. Était-elle toujours en vie ?
- résumé:
- Derpina répond poliment à Iris qu'elle n'a pas besoin d'aide. La terre se met alors soudainement à trembler, Derpina éloigne la petite fille du clocher... En oubliant qu'Anya dormait à proximité.
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Mar 22 Avr - 23:10
Le chemin aurait pu s'achever ainsi dès la première rencontre, mais il semble en être autrement. La voix douce et jolie, ou qui l'est au moins pour faire plaisir à l'intéressée, s'exprime et présent Derpina. Derpina qui aurait pu l'être l'unique Quelqu'un, et qui n'est au bout d'une phrase plus qu'elle-même. L'auréole de lumière n'est plus, l'intérêt laisse place à la cordialité, allons bon, les gens qui n'ont pas besoin d'aide n'existent pas, ou ne sont qu'une infime minorité, n'est-ce pas ? Surtout ici, sinon tu n'aurais aucune raison d'être là.
« Et pourtant, si nous pouvons voir cette ville, c'est qu'il y a quelque chose à reconstruire. »
Elle voudrait le prouver, elle voudrait parler de ces buildings en décrépitude qui, quelque part, réclament qu'on les aide à se relever ; cette fontaine aussi, qui pleure d'être sans eau, et ces fleurs qui ne demandent qu'à pousser une nouvelle fois ! Elle voudrait partager sa vision d'un monde sans cesse tourné vers l'avant et qui marche, mais peut-on marcher si l'on ne tient cependant pas debout ? Soudain en effet le sol tremble, s'affaisse, se fissure, Iris n'a pas le temps de courir dans un sens ou dans l'autre qu'une main la saisit et l'éloigne de ce clocher si haut.
De ce clocher qui s'effondre sur lui-même, emportant avec lui la silhouette vue précédemment.
« Il.. il y a quelqu'un dedans, n'est-ce pas ? »
Sans attendre la moindre réponse, et tandis que son coeur opère un gigantesque bond à l'intérieur de sa poitrine, elle s'éloigne en trombe de Derpina. Elle court vers les ruines, elle cherche, elle manque de tomber tandis que la terre tremble encore ; elle escalade, elle glisse, elle pousse et elle tire dans la poussière des matériaux qui s'écroulent. Elle ne sait rien, l'endroit et peut-être vide, mais elle n'a qu'une peur ; celle de laisser quelqu'un périr.
« Personne n'est mort, n'est-ce pas… Si vous êtes là-dessous, criez… s'il vous plaît.. »
Elle souleva un dernier bloc et jeta un regard désespéré à Derpina. Elle ne croyait pas avoir besoin elle-même d'aide aussi tôt.
« Et pourtant, si nous pouvons voir cette ville, c'est qu'il y a quelque chose à reconstruire. »
Elle voudrait le prouver, elle voudrait parler de ces buildings en décrépitude qui, quelque part, réclament qu'on les aide à se relever ; cette fontaine aussi, qui pleure d'être sans eau, et ces fleurs qui ne demandent qu'à pousser une nouvelle fois ! Elle voudrait partager sa vision d'un monde sans cesse tourné vers l'avant et qui marche, mais peut-on marcher si l'on ne tient cependant pas debout ? Soudain en effet le sol tremble, s'affaisse, se fissure, Iris n'a pas le temps de courir dans un sens ou dans l'autre qu'une main la saisit et l'éloigne de ce clocher si haut.
De ce clocher qui s'effondre sur lui-même, emportant avec lui la silhouette vue précédemment.
« Il.. il y a quelqu'un dedans, n'est-ce pas ? »
Sans attendre la moindre réponse, et tandis que son coeur opère un gigantesque bond à l'intérieur de sa poitrine, elle s'éloigne en trombe de Derpina. Elle court vers les ruines, elle cherche, elle manque de tomber tandis que la terre tremble encore ; elle escalade, elle glisse, elle pousse et elle tire dans la poussière des matériaux qui s'écroulent. Elle ne sait rien, l'endroit et peut-être vide, mais elle n'a qu'une peur ; celle de laisser quelqu'un périr.
« Personne n'est mort, n'est-ce pas… Si vous êtes là-dessous, criez… s'il vous plaît.. »
Elle souleva un dernier bloc et jeta un regard désespéré à Derpina. Elle ne croyait pas avoir besoin elle-même d'aide aussi tôt.
Résumé a écrit:
Iris répond vaguement à Derpina puis quand le clocher s'effondre elle se précipite sur les ruines (alors que le sol continue de trembler un peu et que des blocs ont pas tout à fait chuté mais bon elle est stupide) Elle appelle Anya en espérant qu'elle soit toujours en vie
(ceci dit anya peut tout à fait s'être dégagée des ruines hein)
Invité
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Mer 23 Avr - 0:45
Et elle rêva. Et elle s'éveilla. Et elle entendit. Elle entendit un chant, empli de joie, de vie. Et ce chant lui fit peur. On ne chante pas la vie lorsque l'on est vivant. On ne peut la chanter que quand tout est passé. On ne regrette que les choses que l'on perd. C'est pour cela qu'un chant est beau. Et cela, elle ne le savait pas. Et elle ouvrit les yeux.
Il y avait une femme, et puis un parapluie. Deux êtres de trop dans cette ville de rien, dans cette cité de vide. La femme chantait. Le parapluie était. Et cela était trop. Et elle se retourna. Le chant, pour sa part, continua. Il disait l'histoire de la cité, l'histoire du monde, l'histoire de tout. Et il ne disait rien à la fois. Ce n'est pas simple de mettre des mots sur un chant qui n'en possède pas. Hors tout chant a un mot, un seul, qui est toujours le même quelque soit le refrain et quelque soit la langue. Et ce mot est « Fin ». Et cela, elle ne le savait pas non plus.
Et un autre être vint. Une jeune fille, ou un jeune garçon. Et cet être qui venait dit : « C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte. » Elle soupira. On ne chante pas à un enterrement. Et ce n'était pas un enterrement. Ce n'était pas non plus un cimetière, une nécropole ou un tombeau. C'était un charnier. Un immense charnier sous un ciel écrasant, ouvert à tous et à toutes choses, demeure d'êtres de rien et de monstres de vie. Mais tout cela, elle le savait. Elle se retourna.
Et elle s'endormit. Et elle rêva. Et elle s'éveilla dans le noir. Pas de haut, pas de bas, juste l'obscurité, du bruit, et une voix lointaine. Et pour la première fois depuis son arrivée, elle voulut. Elle voulut voir, elle voulut savoir à qui appartenait cette voix. Elle ignorait pourquoi, mais elle voulait. Et elle bougea. Et il y eu de la lumière. Beaucoup, beaucoup de lumière. Car il ne pleuvait plus, et qu'il y avait quelqu'un. C'était une jeune fille. Elle regardait ailleurs d'un air désespéré, criant vers les débris, un pavé dans les mains. Et elle se demanda : "Pourquoi ?"
Et elle de redressa, repoussant les décombres qui s'étaient amassés. Sa main était détruite. Elle le savait. Elle s'en moquait. Il y avait quelqu'un. Elle demanda :
"Qui ?"
Et elle retomba. Il y avait quelqu'un, le chant avait cessé. Et il ne pleuvait plus.
Et elle se rendormit dans un lit fait de pierres.
Le lit lui chanta une berceuse.
Il y avait une femme, et puis un parapluie. Deux êtres de trop dans cette ville de rien, dans cette cité de vide. La femme chantait. Le parapluie était. Et cela était trop. Et elle se retourna. Le chant, pour sa part, continua. Il disait l'histoire de la cité, l'histoire du monde, l'histoire de tout. Et il ne disait rien à la fois. Ce n'est pas simple de mettre des mots sur un chant qui n'en possède pas. Hors tout chant a un mot, un seul, qui est toujours le même quelque soit le refrain et quelque soit la langue. Et ce mot est « Fin ». Et cela, elle ne le savait pas non plus.
Et un autre être vint. Une jeune fille, ou un jeune garçon. Et cet être qui venait dit : « C'est beau. On dirait que vous chantez pour la ville qui est morte. » Elle soupira. On ne chante pas à un enterrement. Et ce n'était pas un enterrement. Ce n'était pas non plus un cimetière, une nécropole ou un tombeau. C'était un charnier. Un immense charnier sous un ciel écrasant, ouvert à tous et à toutes choses, demeure d'êtres de rien et de monstres de vie. Mais tout cela, elle le savait. Elle se retourna.
Et elle s'endormit. Et elle rêva. Et elle s'éveilla dans le noir. Pas de haut, pas de bas, juste l'obscurité, du bruit, et une voix lointaine. Et pour la première fois depuis son arrivée, elle voulut. Elle voulut voir, elle voulut savoir à qui appartenait cette voix. Elle ignorait pourquoi, mais elle voulait. Et elle bougea. Et il y eu de la lumière. Beaucoup, beaucoup de lumière. Car il ne pleuvait plus, et qu'il y avait quelqu'un. C'était une jeune fille. Elle regardait ailleurs d'un air désespéré, criant vers les débris, un pavé dans les mains. Et elle se demanda : "Pourquoi ?"
Et elle de redressa, repoussant les décombres qui s'étaient amassés. Sa main était détruite. Elle le savait. Elle s'en moquait. Il y avait quelqu'un. Elle demanda :
"Qui ?"
Et elle retomba. Il y avait quelqu'un, le chant avait cessé. Et il ne pleuvait plus.
Et elle se rendormit dans un lit fait de pierres.
Le lit lui chanta une berceuse.
- Résumé:
- Anya se réveille et écoute le chant, puis elle se rendort. Elle se réveille à nouveau juste après l'effondrement du clocher, sous une couche de débris peu épaisse. Elle se redresse, demande à Iris qui elle est puis retombe et se rendort.
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Sam 3 Mai - 14:55
« plop !, plop ! » tapotant son nez, Jones somnolait encore et il serait toujours dans le monde des songes, si une pluie dérangeante n’avait pas fait son apparition. Se levant dans un bond, il observait penaud les alentours et porta sa main vers son visage. Un vent de panique parcourut son esprit, et il se jeta sur le sol à la recherche de ce qui aurait dû être dans sa main mais ce fut en vain, il ne trouva pas ce qui lui servait à inscrire ses visions. S’emparant de la sacoche de cuir où était éparpillée des tas de papiers, il marchait à la recherche d’un ustensile pour écrire en attendant la pointe d’une simple branche trempée dans cette pluie bleutée ferait l’affaire. Il était dans un monde qui lui était étranger et cela le rendait fou, le visage crispé il rageait intérieurement ! Comment avait-il pu s’assoupir dans un pareil lieu ? Et surtout comment avait-il pu égarer ce qui lui permettait de tout notifier ! Etait-ce cet endroit qui le lui avait volé ?
Marchant la tête baissée afin de ne pas voir ce qu’il ne pourrait cataloguer, le jeune homme maugréait contre lui-même, il n’avait même pas fait attention qu’il venait changer totalement d’univers. Il n’avait point prêté attention aux notes s’envolant dans le ciel et s’écrasant fournissant ainsi un son mélodieux avant de s’éteindre à tout jamais. Puis son regard bleu nuit ne dévia pas de l’arbre trônant au milieu de tout ce chaos, il venait de trouver enfin ce qui pourra être son palliatif. Sans une once d’hésitation, sans même réfléchir au fait qu’il y avait une probabilité que ses actions provoquent souffrance, il prit un bout de bois d’un des violons. Un son sourd et brutal s’en suivit.
Un tas d’écho se mélangeait pour former un son qui n’avait rien de commun avec ce qu’il avait jadis entendu. Il leva la tête vers le plafond céleste et soupira, y’avait-il une autre âme ici ? Etait-il voué à errer dans cet horrible monde !? Fronçant les sourcils, il venait d’avoir un éclair de lucidité, rien n’était réelle tout n’était qu’illusion voilà ! Il est dans son lit et dormait !
Mais un cri se fit entendre et cette fois-ci ce cri n’avait rien de mystique, n’était pas fantastique, c’était une voix féminine dont la naissance coïncidait avec la présence de la secousse fugace. Ainsi il y avait une autre personne ? Alexis Jones ne rêvait pas des gens, non … jamais. Donc il n’était pas dans les bras de Morphée ?
Plusieurs débris de mécanismes jonchaient le sol, et des silhouettes au loin menaient un drôle de rituel, une danse ? Il n’en avait aucune idée, et il s’en fichait mais il se devait de vérifier, peut-être que ces gens appartenaient à ce monde et ce même si il vivait une quête spirituelle, son subconscient a forcément créer ces personnes pour lui montrait la voie à suivre. Il ne remarqua pas la détresse, ne mesura pas l’ampleur de la tragédie qui venait d’avoir lieu, non Jones n’était pas arrivé tel un chevalier servant, il était là de façon la plus abrupte qui soit ! Il n’usa même pas des politesses d’usage, après tout si l’univers n’est pas pourquoi se soucier de règles ?
« Fini de plaisanter ! » ça c’est une entrée en matière ! Sa voix rauque devenait assourdissante dans ce lieu fermé, il ne prêtait même pas attention aux détails, n’ayant pas remarqué que l’une d’elle était sous les roches. Non car il s’interdisait d’observait ce qui ne pouvait être écrit et pour le moment il lui manquait l’encre, il aurait été bien plus aisé de trouvait directement un stylo.
Marchant la tête baissée afin de ne pas voir ce qu’il ne pourrait cataloguer, le jeune homme maugréait contre lui-même, il n’avait même pas fait attention qu’il venait changer totalement d’univers. Il n’avait point prêté attention aux notes s’envolant dans le ciel et s’écrasant fournissant ainsi un son mélodieux avant de s’éteindre à tout jamais. Puis son regard bleu nuit ne dévia pas de l’arbre trônant au milieu de tout ce chaos, il venait de trouver enfin ce qui pourra être son palliatif. Sans une once d’hésitation, sans même réfléchir au fait qu’il y avait une probabilité que ses actions provoquent souffrance, il prit un bout de bois d’un des violons. Un son sourd et brutal s’en suivit.
Un tas d’écho se mélangeait pour former un son qui n’avait rien de commun avec ce qu’il avait jadis entendu. Il leva la tête vers le plafond céleste et soupira, y’avait-il une autre âme ici ? Etait-il voué à errer dans cet horrible monde !? Fronçant les sourcils, il venait d’avoir un éclair de lucidité, rien n’était réelle tout n’était qu’illusion voilà ! Il est dans son lit et dormait !
Mais un cri se fit entendre et cette fois-ci ce cri n’avait rien de mystique, n’était pas fantastique, c’était une voix féminine dont la naissance coïncidait avec la présence de la secousse fugace. Ainsi il y avait une autre personne ? Alexis Jones ne rêvait pas des gens, non … jamais. Donc il n’était pas dans les bras de Morphée ?
Plusieurs débris de mécanismes jonchaient le sol, et des silhouettes au loin menaient un drôle de rituel, une danse ? Il n’en avait aucune idée, et il s’en fichait mais il se devait de vérifier, peut-être que ces gens appartenaient à ce monde et ce même si il vivait une quête spirituelle, son subconscient a forcément créer ces personnes pour lui montrait la voie à suivre. Il ne remarqua pas la détresse, ne mesura pas l’ampleur de la tragédie qui venait d’avoir lieu, non Jones n’était pas arrivé tel un chevalier servant, il était là de façon la plus abrupte qui soit ! Il n’usa même pas des politesses d’usage, après tout si l’univers n’est pas pourquoi se soucier de règles ?
« Fini de plaisanter ! » ça c’est une entrée en matière ! Sa voix rauque devenait assourdissante dans ce lieu fermé, il ne prêtait même pas attention aux détails, n’ayant pas remarqué que l’une d’elle était sous les roches. Non car il s’interdisait d’observait ce qui ne pouvait être écrit et pour le moment il lui manquait l’encre, il aurait été bien plus aisé de trouvait directement un stylo.
- résumé:
- Jones se réveille à cause de la pluie, et se rend compte que son crayon n’est plus dans sa main. Il part en quête d’un objet, crayon, ustensile lui permettant donc de pouvoir écrire. Il erre jusqu’à ce clocher dans lequel se trouve des inconnues.
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Mar 6 Mai - 19:51
« Qui ? »
Elle est là, elle est vivante. Elle a peut-être mal, elle semble peut-être à moitié endormie, mais s'il reste un battement dans ce coeur, alors cette personne peut être sauvée. Elle a des cheveux si blancs, une peau si pâle. Souffre-t-elle ? Iris passe une main sur son front, pensant qu'il est peut-être un peu froid, mais au moins elle ne brûle pas et ne gèle pas.
« Je suis Iris. Ne vous inquiétez pas, ne bougez pas, et.. et surtout, restez consciente, et.. pensez à quelque chose que vous aimez beaucoup. »
Tout de suite Iris essaie de dégager entièrement le corps, c'est l'essentiel avant de commencer les premiers secours qu'elle a si bien appris. Mais à peine a-t-elle le temps de soulever quelques gravats qu'une nouvelle silhouette apparaît à l'horizon. Une voix d'homme surgit de l'ombre, une voix de roc et de pierre. Iris a peur, qu'entend-t-il par « Fini de plaisanter » ? Et pourtant il est là, il est là pour le meilleur ou pour le pire, et puisqu'il n'est pas un démon il ne peut qu'être quelqu'un de bien. Un gentil bonhomme qui passait par là.
Après avoir jeté au loin quelques cailloux - elle ne peut rien pour les gros rochers avec ce corps minuscule et impuissant - voilà qu'Iris s'approche du nouveau venu sans prudence. Il a des cheveux noirs et un drôle de tatouage, mais il semble être en bonne forme et c'est quelque chose de précieux.
« Nous ne rigolons pas, rétorque-t-elle d'une douce fermeté. Monsieur, il y a quelqu'un de blessé ! Sauriez-vous où se trouvent les docteurs ici ? »
Un docteur pour la pauvre femme qui a mal et qui souffre. Est-elle candide au point de croire qu'un tel être existe et, si par un miracle impromptu, il acceptera gratuitement de vous aider ? Sans doute, parce que ce monde est juste, même s'il a un peu changé récemment. Iris ne veut pas imaginer que les règles du jeu sont différentes parce que tout est détruit.
Prête à repartir en quatrième vitesse dégager les débris en cas de réponse négative, elle adresse un sourire feint dans une vaine tentative d'apaiser la situation et d'obtenir un peu de bienveillance. Les gens ne mentent pas à quelqu'un qui semble angélique, n'est-ce pas ?
Elle est là, elle est vivante. Elle a peut-être mal, elle semble peut-être à moitié endormie, mais s'il reste un battement dans ce coeur, alors cette personne peut être sauvée. Elle a des cheveux si blancs, une peau si pâle. Souffre-t-elle ? Iris passe une main sur son front, pensant qu'il est peut-être un peu froid, mais au moins elle ne brûle pas et ne gèle pas.
« Je suis Iris. Ne vous inquiétez pas, ne bougez pas, et.. et surtout, restez consciente, et.. pensez à quelque chose que vous aimez beaucoup. »
Tout de suite Iris essaie de dégager entièrement le corps, c'est l'essentiel avant de commencer les premiers secours qu'elle a si bien appris. Mais à peine a-t-elle le temps de soulever quelques gravats qu'une nouvelle silhouette apparaît à l'horizon. Une voix d'homme surgit de l'ombre, une voix de roc et de pierre. Iris a peur, qu'entend-t-il par « Fini de plaisanter » ? Et pourtant il est là, il est là pour le meilleur ou pour le pire, et puisqu'il n'est pas un démon il ne peut qu'être quelqu'un de bien. Un gentil bonhomme qui passait par là.
Après avoir jeté au loin quelques cailloux - elle ne peut rien pour les gros rochers avec ce corps minuscule et impuissant - voilà qu'Iris s'approche du nouveau venu sans prudence. Il a des cheveux noirs et un drôle de tatouage, mais il semble être en bonne forme et c'est quelque chose de précieux.
« Nous ne rigolons pas, rétorque-t-elle d'une douce fermeté. Monsieur, il y a quelqu'un de blessé ! Sauriez-vous où se trouvent les docteurs ici ? »
Un docteur pour la pauvre femme qui a mal et qui souffre. Est-elle candide au point de croire qu'un tel être existe et, si par un miracle impromptu, il acceptera gratuitement de vous aider ? Sans doute, parce que ce monde est juste, même s'il a un peu changé récemment. Iris ne veut pas imaginer que les règles du jeu sont différentes parce que tout est détruit.
Prête à repartir en quatrième vitesse dégager les débris en cas de réponse négative, elle adresse un sourire feint dans une vaine tentative d'apaiser la situation et d'obtenir un peu de bienveillance. Les gens ne mentent pas à quelqu'un qui semble angélique, n'est-ce pas ?
Résumé a écrit:
Iris répond à Anya et lui dit que tout va bien, etc, elle s'apprête à dégager les cailloux qu'elle peut (seulement les petits) pour lui faire les premiers secours quand Alexis Jones arrive. Elle s'approche de lui et lui demande si il y a des docteurs par ici
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Dim 11 Mai - 9:15
La secousse est passée. Elles sont saines et sauves. Mais la jeune femme qui dormait... elle.... ?
- Il.. il y a quelqu'un dedans, n'est-ce pas ? demanda Iris d'une voix anxieuse.
Sans attendre de réponse, la petite fille se précipita vers le clocher effondré. Derpina la suivit, elle marchait avec appréhension, elle se sentait un coupable. Elle rejoint Iris et la (feu ?) dormeuse recouverte par quelques gravats. Elle entendit une voix, ce n'était pas celle de la fillette.
- Qui ?
Derpina soupira de soulagement intérieurement, elle était en vie. Elle ne trouvait rien à dire pour exprimer ses émotions, les pensées se mélangeaient dans son esprit.
- Je suis Iris. Ne vous inquiétez pas, ne bougez pas, et.. et surtout, restez consciente, et.. pensez à quelque chose que vous aimez beaucoup.
Iris avait à peine fini sa phrase que l'inconnue s'était de nouveau endormi. Elle espérait qu'elle se soit juste endormie, du moins. La petite fille veillait sur elle, elle essaye de la dégager. Derpina se sentit tout d'un coup ridicule. Iris était plus efficace qu'elle actuellement, elle ne devait pas rester là à rien faire ! Elle l'aida à la dégager, soulevant les gravats les plus gros.
- Fini de plaisanter !
Encore une voix inconnue, une voix dure. Un homme était là. Surprise, Derpina le dévisagea rapidement. Elle ne comprenait pas. De quoi parlait-il ? Enfin, il ne fallait pas trop prêter attention aux paroles ici, certains avaient la mentalité un peu dérangée à force d'errer dans l'Esquisse. Elle s'apprêtait à lui répondre, mais Iris fut une fois de plus plus rapide..
- Nous ne rigolons pas. Monsieur, il y a quelqu'un de blessé ! Sauriez-vous où se trouvent les docteurs ici ?
Derpina eut un petit sourire. Des docteurs ? S'il y en avait ici, ils blesseraient leur patient plus qu'ils ne le soignerait ! Iris devait être nouvelle sûrement. La pauvre...
- Il n'y a pas de docteurs par ici. expliqua calmement Derpina. Le mieux qu'on puisse faire est de l'aider par nous-mêmes.
Elle marqua une pause.
- Iris, tu es nouvelle par ici... Non ?
- Il.. il y a quelqu'un dedans, n'est-ce pas ? demanda Iris d'une voix anxieuse.
Sans attendre de réponse, la petite fille se précipita vers le clocher effondré. Derpina la suivit, elle marchait avec appréhension, elle se sentait un coupable. Elle rejoint Iris et la (feu ?) dormeuse recouverte par quelques gravats. Elle entendit une voix, ce n'était pas celle de la fillette.
- Qui ?
Derpina soupira de soulagement intérieurement, elle était en vie. Elle ne trouvait rien à dire pour exprimer ses émotions, les pensées se mélangeaient dans son esprit.
- Je suis Iris. Ne vous inquiétez pas, ne bougez pas, et.. et surtout, restez consciente, et.. pensez à quelque chose que vous aimez beaucoup.
Iris avait à peine fini sa phrase que l'inconnue s'était de nouveau endormi. Elle espérait qu'elle se soit juste endormie, du moins. La petite fille veillait sur elle, elle essaye de la dégager. Derpina se sentit tout d'un coup ridicule. Iris était plus efficace qu'elle actuellement, elle ne devait pas rester là à rien faire ! Elle l'aida à la dégager, soulevant les gravats les plus gros.
- Fini de plaisanter !
Encore une voix inconnue, une voix dure. Un homme était là. Surprise, Derpina le dévisagea rapidement. Elle ne comprenait pas. De quoi parlait-il ? Enfin, il ne fallait pas trop prêter attention aux paroles ici, certains avaient la mentalité un peu dérangée à force d'errer dans l'Esquisse. Elle s'apprêtait à lui répondre, mais Iris fut une fois de plus plus rapide..
- Nous ne rigolons pas. Monsieur, il y a quelqu'un de blessé ! Sauriez-vous où se trouvent les docteurs ici ?
Derpina eut un petit sourire. Des docteurs ? S'il y en avait ici, ils blesseraient leur patient plus qu'ils ne le soignerait ! Iris devait être nouvelle sûrement. La pauvre...
- Il n'y a pas de docteurs par ici. expliqua calmement Derpina. Le mieux qu'on puisse faire est de l'aider par nous-mêmes.
Elle marqua une pause.
- Iris, tu es nouvelle par ici... Non ?
- Résumé:
- Derpina rejoint Iris et Anya et aide à dégager cette dernière. Elle est étonnée par l'arrivée de Jones. Elle répond à Iris qu'il n'y a pas de docteurs dans les environs et lui demande si elle est nouvelle dans l'Esquisse.
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Dim 22 Juin - 22:18
Pourtant, l'homme grand qui pourrait les sauver ne leur répond pas. À la place, c'est Derpina qui lui sourit, qui lui explique qu'il n'y a pas de gentil médecin par ici. Ils sont seuls dans cette ville complètement détruite, et ils vont devoir sauver cette jeune fille par leurs propres moyens. Mais comment ? Iris serre les poings, elle ne l'a jamais fait ; et si jamais ils échouent ?
Non, ils n'échoueront pas. Elle fronce les sourcils comme si son visage était la parfaite représentation de ses pensées. Ah, si seulement tu étais vraiment ce que tu prétends être.
« Iris, tu es nouvelle par ici... Non ? » demande alors la dame aux cheveux roux. Nouvelle ? Elle ne sait pas vraiment depuis combien de temps elle erre, ce n'est pas comme si elle s'était posée la question du temps qui passe car les choses sont bien comme elles sont et c'est tout. Mais enfin elle croit comprendre.
« Oui.. Enfin, je connais les premiers secours, et.. on doit l'aider. L'amener quelque part où elle sera à l'abri. » répond alors Iris de sa voix toujours trop candide pour le paysage.
Elle se rapproche de la blessée, vérifie qu'elle est toujours en plein sommeil et commence doucement à la soulever par les bras. Sa peau est étrange, on dirait qu'il s'agit d'une machine et ce doit sûrement être une erreur. Iris n'est pas très forte mais elle ne sait pas vraiment ce qu'est la fatigue, elle fait tout simplement les choses sans se demander si elle pourra aller jusqu'au bout.
« Vous venez, madame ? »
Un dernier regard à Derpina. Et puis elle l'oublie, trop concentrée à déplacer ce corps assez lourd, petit pas par petit pas. Loin de ce clocher, loin de ces bâtiments. Loin de ce malheur.
Quelque part.. Elle ne sait jamais où ses pas semblent la porter.
Résumé a écrit:
Iris embarque Anya et la déplace lentement loin d'ici après avoir répondu à Derpina. Elle quitte donc le clocher effondré à la vitesse d'un escargot !
Pardon Jones si je zappe ton tour, mais bon vu que ça fait un mois et demi é_è
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