Une bombe, trois explosions. |Eelis, Mo, Shirley|
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 7 Sep - 22:16
dans l'ombre d'une boîte de conserve
PV. Shirley & Mo
Rien de mieux qu’un bon thé.
Même s’il est bleu pailleté et a un goût amer. Même si à la base, tu voulais un café. Même si tu as failli le recracher sur la personne en face de toi, mais que tu t’es retenu parce qu’elle t’aurait probablement fait un scandale. Et les scandales, tu le sais bien, même si c’est dans un rêve, mieux vaut ne pas en provoquer. Alors, quoi ? Tu as sorti l’excuse des toilettes et tu t’es en allé pour recracher ta mixture en plein milieu de la rue.
La question est maintenant ; que fais-tu ici, au milieu d’une ruelle peu éclairée, silencieuse et déserte ? Inconsciemment, tu avais peut-être voulu t’isoler de tout. Pourquoi n’es-tu pas réapparu dans ce présent qui est le tiens ? Pourquoi être resté dans ce rêve un peu trop long ? Rien n’importe. Ne pas se souvenir, ne pas vouloir se souvenir, c’est la même chose. Plus de différence. Pas de changement. Il ne reste que cet homme qui dort dans le lit moelleux d’une maison suisse, n’est-ce pas ? Il ne peut pas être ailleurs que là-bas, très certainement, puisque c’est ton seul présent. Ce monde-là n’a pas de « Maintenant », alors il ne peut qu’être un rêve fou. Et condamné à mourir lorsque tu te réveilleras.
Tu sillonnes une ruelle encore plus étroite que les autres. Elle monte presque en pente raide, chevauchant une belle demeure avec piscine, inhabitée, et des boîtes de converse William Saurin géantes. Pas un endroit où l’on voudrait habiter, certes. Mais ce serait curieux de savoir ce qu’il y a à l’intérieur. Et ça te changerait les idées, une aventure.
Lentement, tu longes l’avenue, et arrives près de ce qui semblerait être une entrée. Du moins, toi, c’est là que tu places l’ouvre-boîte. Sauf que ce dernier ne traîne pas dans le coin et que tu vas en avoir besoin pour regarder ce qu’il y a à l’intérieur. Pourquoi tant de curiosité ? D’où vient ce zeste de folie que je perçois en toi ? Si ça commence comme ça, le jour de ton arrivée, la suite permet d’être aussi passionnante.
Soit. Comment faire sauter ce machin ? C’est du métal (du moins, c’est rose et ça luit au soleil, puis c’est froid), donc on oublie le coup de pied façon film d’action. Creuser un trou avec un couteau ? Tu risquerais de te blesser, manuel comme tu es. Une bombe, ça c’est l’idée du siècle ! Excité comme une puce hyperactive, tu te mets à la recherche de n’importe quoi pouvant exploser dans ce qui flotte. Dans l’Esquisse, qu’est-ce qu’on peut faire sauter ? La chose la plus improbable, c’est un cupcake. La plus logique, de l’uranium. Tu oscilles plutôt vers le cupcake, qui se dandine justement près de toi, formant une petite chorale silencieuse avec ses trois pairs. Prendre les quatre, en choisir un ? Autant avoir un maximum de matière, alors tu les embarques tous, et les mets dans tes poches pour ne pas qu’ils s’échappent, ignorant leurs cris de frustration.
À présent, tu cherches de quoi déclencher ta magnifique bombe. Répondant à ta suggestion muette, le monde fait apparaître une fiole jaune fluo. Plus épaisse que du jus de pomme, on dirait presque de l’Orangina. Hmmm… Après réflexion, ça semble logique, d’asperger des cupcakes d’Orangina pour les faire sauter et ouvrir une porte métallisée. Excellent. Tu positionnes tes détonateurs près de l’ouverture, et sans prendre en compte leur plainte soutenue, prépares ton mélange.
1, 2, 3…. BOUM ! Un son affreux retentit, ébranlant très sûrement toute la cité. Tu es propulsé dans la piscine de la chique demeure d’en face. Eau qui a un goût de sauce tomate, soit dit en passant. Tu remontes rapidement à la surface, et là, surprise ! Tu aperçois une petite silhouette qui se tient non loin des lieux du crime. (mine de rien, tu viens de réaliser un attentat, là !) Est-ce un policier, ou une innocente victime ? Elle ne semble pas spécialement en forme, tu penches donc pour la seconde solution. Mais à travers la fumée multicolore et épaisse qui s’échappe de la bombe, tu ne distingues pas trop.
De loin, du lui lances alors, gaiement :
« Hello ! Il fait très beau aujourd’hui, tu ne trouves pas ? Enfin, dommage que ce truc ait explosé, là, je me demande bien qui peut avoir fait ça… Si jamais tu connais le coupable, n’hésite pas à m’appeler sur mon téléphone. Là, j’ai un rendez-vous très important avec mon couturier, je dois y aller. »
Un beau mensonge, bien digne de toi. Mais tu ne voudrais pas qu’on te prenne pour un terroriste fou, le rôle du citoyen innocent te convient mieux. Sans plus de façon, tu t’apprêtes à partir prestement, laissant la silhouette dans l’embarras. Bah, c’est que de la fumée, elle ou il s’en sortira.
« Bonne journée ! » sors-tu avant de t’avancer vers le bas de la pente, sortie de cette ruelle sinistre. Seulement, à peine veux-tu t'en aller que tu aperçois quelqu’un d’autre. Là, près de toi. Et cette personne n’a pas l’air très contente…
- HRP:
J'écris en #EFD632. :3
Si quelque chose ne vous va pas, vous me le dites, j'espère que ma description était pas trop moisie >< ...
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Sam 15 Sep - 21:09
Paf. Pouf. Pif. Cela semble-t-il drôle ? Ah ? Pourtant, ça ne l'est pas. C'est juste... de la vapeur. Et un gros nuage. Un nuage de fumée, un nuage polychrome d'où proviennent d'horribles cris. Il y a aussi des toussotements, des pleurs et un corps. Immobile, suspendu entre deux entités : la vie, la mort. Le nuage se dissipe. A présent, il ne reste rien. Rien que des gémissements de terreur...
Mais, allons bon ! Commençons par le commencement. Tu es jeune. Tu erres. Le passage au lac ; les lettres n'ont rien arrangé. Il y a toujours ce creux, ce vide dans ton coeur, que tu cherches désespérément à combler. Pour échapper à cette réalité qui te crève les yeux, tu cours. Loin, très loin, si bien que tes jambes ne réussissent plus à te porter. Ta route est marquée par les larmes qui ne cessent de couler. Mais là, boum badaboum. T'es tombée, t'es étalée de tout ton long, écrasant au passage quelques cupcakes vicieux qui, visiblement, ne manquaient pas de... vocabulaire. Tes mains te faisaient souffrir, mais impossible de crier, impossible de parler. Tu te relève, trainant légèrement ton membre blessé derrière toi. La vie est injuste, te dis-tu. Égoïste. Jamais elle ne te laisse le choix, toujours elle t'impose les siens.
Soudain, tu t'aperçois malgré la pénombre que tu n'es pas seule dans cette étroite ruelle ; un homme, blond, la quarantaine, jouait fort délicatement avec les copies conformes des gâteaux croisés précédemment, et un liquide jaune et visqueux, ressemblant étrangement à... oui, bon, on se passera de l'explication détaillée. Avançant encore de quelques pas, tu te laisses tomber derrière ce qui s'assimilait fort à de grandes poubelles, poubelles que l'on ouvre avec un ouvre-boîte. Mais soudain, les évènements s'enchaîne, si vite que tu ne capte plus rien à la situation. Le monde est flou et brumeux. Tu es soudainement projetée en arrière ; tout est si brusque que tu ne sais pas exactement si tu dois avoir peur ou, au contraire, te réjouir. Plongée dans l'hystérie totale, tu te mets - contrairement à tout ce que l'on aurait pu attendre de toi - à divaguer ; passant d'un hurlement au nom de Zefa à un gloussement digne de ceux de ta petite enfance. Mais voilà la fatalité, celle que l'on ne peut éviter : l'oubli. Encore et encore. Qui es-tu ? Que fais-tu ? Tes pensées folles se baladent à leur guise dans ton esprit absolu ; et, bien que voulant les chasser, ta seule action est de te demander, aussi profondément que tu le peux, ce qu'il vient de se passer. Une voix masculine énonce quelques phrases d'un air guilleret, puis voilà que la silhouette lui appartenant - sûrement la même que tout à l'heure, à en juger par les formes de son corps - s'éloigne, t'apparaît au loin, derrière cette brume infranchissable. Or, vous n'êtes pas seuls ici...
Mais, allons bon ! Commençons par le commencement. Tu es jeune. Tu erres. Le passage au lac ; les lettres n'ont rien arrangé. Il y a toujours ce creux, ce vide dans ton coeur, que tu cherches désespérément à combler. Pour échapper à cette réalité qui te crève les yeux, tu cours. Loin, très loin, si bien que tes jambes ne réussissent plus à te porter. Ta route est marquée par les larmes qui ne cessent de couler. Mais là, boum badaboum. T'es tombée, t'es étalée de tout ton long, écrasant au passage quelques cupcakes vicieux qui, visiblement, ne manquaient pas de... vocabulaire. Tes mains te faisaient souffrir, mais impossible de crier, impossible de parler. Tu te relève, trainant légèrement ton membre blessé derrière toi. La vie est injuste, te dis-tu. Égoïste. Jamais elle ne te laisse le choix, toujours elle t'impose les siens.
Soudain, tu t'aperçois malgré la pénombre que tu n'es pas seule dans cette étroite ruelle ; un homme, blond, la quarantaine, jouait fort délicatement avec les copies conformes des gâteaux croisés précédemment, et un liquide jaune et visqueux, ressemblant étrangement à... oui, bon, on se passera de l'explication détaillée. Avançant encore de quelques pas, tu te laisses tomber derrière ce qui s'assimilait fort à de grandes poubelles, poubelles que l'on ouvre avec un ouvre-boîte. Mais soudain, les évènements s'enchaîne, si vite que tu ne capte plus rien à la situation. Le monde est flou et brumeux. Tu es soudainement projetée en arrière ; tout est si brusque que tu ne sais pas exactement si tu dois avoir peur ou, au contraire, te réjouir. Plongée dans l'hystérie totale, tu te mets - contrairement à tout ce que l'on aurait pu attendre de toi - à divaguer ; passant d'un hurlement au nom de Zefa à un gloussement digne de ceux de ta petite enfance. Mais voilà la fatalité, celle que l'on ne peut éviter : l'oubli. Encore et encore. Qui es-tu ? Que fais-tu ? Tes pensées folles se baladent à leur guise dans ton esprit absolu ; et, bien que voulant les chasser, ta seule action est de te demander, aussi profondément que tu le peux, ce qu'il vient de se passer. Une voix masculine énonce quelques phrases d'un air guilleret, puis voilà que la silhouette lui appartenant - sûrement la même que tout à l'heure, à en juger par les formes de son corps - s'éloigne, t'apparaît au loin, derrière cette brume infranchissable. Or, vous n'êtes pas seuls ici...
Invité
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Sam 22 Sep - 6:55
~Where are you going like this?
Cela t'avais prit du temps avant de te décider à bouger. Tu t'étais perdue longtemps dans la contemplation de ton reflet. Ce regard bestial, cette couleur carmin... ça te choquait réellement, par contre, tu ne pouvais encore dire si tu aimais ou non, c'était... différent. Et ces cheveux... Il te faudrait du temps pour t'habituer à ces changements... et à ce monde surtout. Tu finis par te détourner de ce miroir, contemplant de nouveau ce monde étrange qui t'entourait. Willy Wonka. C'est ça, tu venais d'atterrir dans sa chocolaterie, ça devait être ça...
Tu scrutas les alentours, à la recherche d'un Oompa Loompa ou de quelque chose de semblable, mais ton regard tomba plutôt sur une créature qui ressemblait curieusement à un lion mauve miniature avec des pétales de tournesol vertes à la place de sa couronne de fourrure et un canard rose possédant un museau de chien qui le suivait de près. Tétanisée par la surprise, tu les observas, sans bouger pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que le simili-canard tourne la tête vers toi et se mette à grogner, te dévoilant ses crocs en signe d'avertissement. Tu détournas alors le regard, toujours surprise puis te mis à marcher, jetant de temps à autre un petit coup d'oeil à ce drôle de duo qui ne t'inspirait vraiment pas confiance en espérant qu'il ne te suivait pas. Par chance, ils ne semblaient pas t'accorder de l'importance alors tu continuas ta route, à la recherche d'une quelconque civilisation.
Après au moins une heure de marche, tes pas te menèrent à ce qui te sembla être une ville. Du moins, il y avait bien des maisons et des rues, c'était un bon départ mais... bon... définitivement, l'architecte de cette ville était un vrai loufoque... et encore plus étranges étaient ceux qui avaient accepté les plans... Non mais sérieusement, qu'est-ce qui s'était passé ici? Tu observas un peu partout autour de toi, un air incrédule étampé sur le visage. On aurait dit qu'un gamin de 3 ans s'était amusé à tout déformer ce qui l'entourait comme s'il s'agissait de pâte à modeler, faisant de certaines routes d’immenses toboggans, et des immeubles, des morceaux de casse-tête qui s'empilaient les uns par dessus les autres.
Ça devenait de plus en plus fou ce truc et pourtant tu étais bel et bien persuadée de ne pas être au beau milieu d’un rêve; tes sens étaient beaucoup trop éveillés pour que tu sois en train de dormir... Mais bon... tout ça avait beau avoir l'air fou, tu ne pouvais t'empêcher tout de même de ressentir une certaine... excitation... c'est ça... tout ce que tu voyais autour de toi avait beau être cinglé, ça t'amusait un peu dans le font.
Tu t'enfonças un peu plus dans cette ville, croisant un peu plus de gens au fur et à mesure que tes pas avançaient. Tu n’engageas la parole avec personne, regardant les autres avec cette méfiance habituelle, en fait avec un peu plus de méfiance quand même... après tout, dans un monde loufoque, il ne pouvait y avoir que des gens loufoques alors tu préférais les éviter. Cependant, tu écoutais tout, récoltant quelques informations... Plusieurs mots revenaient souvent, on parlait d'"esquisses" ou de "tempêtes" entre autres, mais tu n'y comprenais rien.
C'est alors que ton regard se pose sur une petite silhouette. Une gamine qui passait par là. Tu ne l'avais qu'entrevue un bref instant, ce corps qui marchait tête basse, et ne pu t'empêcher de la suivre. Au près d'elle, tu pourras probablement retirer quelques informations, découvrir où tu te trouvais qu'est-ce qui se passait à cet endroit si... étrange... En fait, tu faisais plus confiance à une gamine qu'à n'importe qui d'autre.
Tu te mis à la suivre, discrètement, après tout, tu ne voulais pas la faire paniquer non plus (quoi que d'habitude, c'est quand qu'on se fait discret qu'on incite le plus les autres à paranoïer, mais bon). Tu la suivais le long d'une ruelle et… la perdis de vue... ouais... bravo, c'était bien toi, perdre quelqu'un dans une ruelle... erf..
Tu continuas ta route, suivant des chemins qui formaient des zigzags, montant des collines plutôt extravagantes tout es extravagants ici.., puis passa devant ce qui te semblait être une maison, ignorant l'homme qui faisait on-ne-sait quoi de louche devant celle-ci. Ça ne te servait absolument à rien de t'arrêter... enfin... tu ne pensais pas que ça aurait probablement pu empêcher ce qui allait se passer par après...
BOUM!
Tu te fis propulser à plusieurs mètres devant toi, évitant de justesse la piscine qui se trouvait non loin de toi. Non mais... qu'est-ce qui venait de se passer au juste?! Les sens en alerte, tu te retournas rapidement vers le lieu de l'explosion. De la fumée brouillait un peu ta vue, mais une ombre capta ton attention. La gamine que tu avais entrevue un peu plus tôt. Elle allait bien? Ce n’était pas ton genre de t'inquiéter pour les autres, mais quand même, c'était un enfant, un enfant c'était fragile et... bon tu avais peut-être l'esprit un peu maternel aussi... ouais, sous ce sweet-shirt à capuche et cet air de dinosaure, se cachait bien un cœur quelque part...
Puis une voie un peu trop gaie à ton goût se fit entendre... Ton regard bifurqua vers le responsable de l'explosion qui s'apprêtait à partir, sans même se demander si la petite était blessée, si elle avait besoin d'aide... De la rage. Ton regard se fit plus sévère et tu te plaças sur sa route, souhaitant l'empêcher d’avancer plus loin.
«Où crois-tu aller comme ça?»
Une simple question, tu n'allais rien ajouter. Tu le fixais, le regard menaçant, la mâchoire bien serrée, te retenant presque de grogner. Tu le sentais que si tu te laissais parler encore un peu, tu allais perdre le contrôle et probablement le frapper. Tu ne voulais pas faire ça. Aujourd'hui tu te sentais généreuse, tu voulais lui laisser la chance de te répondre une connerie avant de le cogner. Ouais, ça t’arrivait parfois de démontrer un tel acte de bonté, tu pouvais être tellement charitable parfois…
- Spoiler:
- Désolée pour l'attente... et désolée aussi pour la longueur du texte, c'est long pour rien, ya une intro complètement inutile et la fin est totallement baclé... ;^; et en plus, mon codage est nul
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 28 Sep - 16:28
ambulance mensongère
PV. Shirley & Mo
Tu es loin de tout. De ta famille, tes amis, tes habitudes, ton quotidien, ton ancienne vie… mais surtout de la réalité. Puisque, si tout n’est qu’un rêve, il suffit de se réveiller. Nul besoin de s’interroger ou de s’inquiéter, puisque tout finira bientôt.
Quand la silhouette arrive, tu t’en joues un peu. Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de conséquence, car cet endroit n’est pas réel. Tu te le répètes tant de fois, tel quelqu’un qui cherchait à se persuader de ce qu’il croit faux. Mais n’es-tu pas faux ? Tes sourcils se courbent ; pas autant que ce monde, en tout cas. Toutes ces teintes ne sont qu’artifice, tous ces gens ne sont qu’illusion. Même ce corps, celui avec lequel tu bouges, il est irréel. C’est pour cela qu’il est impossible de mourir. Elune a juste disparu.
Alors si elle s’approche, si elle te fixe, si elle n’a pas l’air satisfaite, peu importe. Si elle te demande où tu crois aller, si tu sais très bien qu’elle ne va pas apprécier ta réponse, si tu imagines que tu vas passer un sale quart d’heure, aucun soucis. Répondant à son air de défi, tu cherches quand même quelque chose à dire. Quand même, parce qu’il faut être poli, dans la vie !
Si tu es honnête et réponds que tu ne veux pas prendre la responsabilité de cet acte criminel et laisser la gamine en plan, elle va te frapper. Si tu lui dis que tu vas à la boulangerie alors que, tu le sais pour avoir traversé la rue, il n’y en a pas, elle va te frapper. Si tu te mets à courir comme un dératé, elle va te rattraper vite fait – ces jeunes ont de l’endurance – et te frapper aussi. Si tu l’assommes, tu es bien capable de te frapper toi-même avec ton arme. Jouer les bons samaritains ? Si elle découvre que tu te fiches pas mal de ce qui peut arriver à une illusion, elle va te frapper, donc il faut être convainquant.
« Je vais chercher une ambulance… Ou une cabine téléphonique pour en appeler une. »
Tu n’es pas idiot au point d’ignorer qu’il n’y en a pas. Enfin, si, mais ils ont une légère tendance à te mordre ou à partir en hurlant dès que tu essaies de t’en servir, seulement tu penses que elle, elle l’ignore. Quand on vit dans un rêve, on ne saisit pas son absurdité ; pour elle, ces objets sont normaux et faciles à utiliser. Les riverains sont comme ça. (on oublie le fait que l’autre rustre du lac n’avait pas l’air d’aimer son monde… il est spécial celui-là)
Les cinq secondes d’inactivité, à rester debout devant cette adolescente à capuche, t’ont sûrement décrédibiliser. Tu ne sais pas où aller, puisque tu n’as jamais eu à aller chercher une ambulance dans l’Esquisse. Mais dans le monde réel ? Si, une fois. Néanmoins, on ne compare pas deux choses qui n’ont lieu d’être comparé. Ce jour-là, et aujourd’hui, ce n’est plus pareil. Tu n’avais pas eu le choix, maintenant si. Du moins peux-tu faire semblant ou réellement chercher. Il ne faut pas rester là, face à elle, alors tu prends une bouffée d’inspiration.
« Bon. Hem. C’est par ici, non ? Sûrement ! Sur ce je te laaaaisse ! ♫ » lances-tu joyeusement à ton interlocutrice dans le but de briser le silence, et tu te précipites vers elle, non pas pour faire le bélier, mais pour la contourner, et aller "chercher une ambulance" comme tu lui as dit...
Te laissera-t-elle partir… ?
Les rêves fluctuent, et ce qui semblait logique ne l’est plus.
Ils sont tous aussi imprévisibles que leur monde.
- HRP:
Désolééée pour le temps de réponse et le message qui sert à rien x_x En fait je cherche à amorcer sur le passé de mon personnage, donc je m'arrange pour qu'il arrive peu à peu aux conclusions que je veux lui faire avoir, pas évident avec Eelis...
Si quelque chose va pas, vous me dites. :/
Invité
Invité
Dim 28 Oct - 17:59
La poussière se dissipe ; tels les nuages se dispersant dans l'étendue azurée, ta vue se clarifie peu à peu, et tout t'apparaît soudainement plus net. Malgré la fumée constante qui n'ajoute que brume à ton esprit amoché, tes sens en éveil distinguent non sans mal la présence des deux autres individus, bavardant non loin de là. En revanche, leurs paroles te semblent indistinctes, comme recouvertes par les incessants échos de l'explosion.
Déstabilisée, le monde semble tourner autour de toi, et, dans un effort douloureusement accompli, tu secoues la tête pour chasser de ton esprit le brouillard récurant. Portant une main - faible et tremblante - à ta tête, tu remarques indifféremment le sang qui la macule. Néanmoins, aucune douleur ne se fait ressentir, à un tel point que tu te demandes bien vite si ce n'est pas un mauvais coup de ton esprit. Or, tu te sens étrangement différente, comme habitée par une force nouvelle.
Un sourire sarcastique fend alors ton visage, suivi de près par un rire euphorique, voire sardonique. Cette entité est bien plus forte que toi ; et pourtant, voilà une façon d'y réchapper - à Zefa, à ce poids terrible sur tes épaules, à ta vie même. Telle une âme possédée par une force étrangère, tu te lèves lentement, ton corps frêle semblant alors si lourd. Seulement, tu sais parfaitement que tu es encore consciente de tes actes. La question est maintenant : pourquoi vouloir y mettre un terme ?
Avançant cahin-caha entre les énormes conserves - victimes, elles aussi, de l'explosion - te barrant la route, ton état de transe expire lorsque tu te mets à toussoter, faiblement, puis de plus en plus violemment. Ta gorge de fait souffrir ; et une seule pensée te taraude : y réchapper, y réchapper...
Portant vivement la main à ton crâne, tu te rends soudainement compte que la douleur n'était pas tout à fait abolie. Ayant tout de même la force d'avancer, tu te frayes un chemin à travers les décombres ; le vieil homme a disparu de ton champ de vision, reste cette jeune femme dont tu ignores encore les intentions. Arrivée à sa hauteur, tu pousses un cri de douleur, si inouï venant de toi...
« Aah... aah... AAAAH ! »
...puis t'écroules de tout ton long, évanouie, face à celle qui aurais certes pu être ta sauveuse.
Déstabilisée, le monde semble tourner autour de toi, et, dans un effort douloureusement accompli, tu secoues la tête pour chasser de ton esprit le brouillard récurant. Portant une main - faible et tremblante - à ta tête, tu remarques indifféremment le sang qui la macule. Néanmoins, aucune douleur ne se fait ressentir, à un tel point que tu te demandes bien vite si ce n'est pas un mauvais coup de ton esprit. Or, tu te sens étrangement différente, comme habitée par une force nouvelle.
Un sourire sarcastique fend alors ton visage, suivi de près par un rire euphorique, voire sardonique. Cette entité est bien plus forte que toi ; et pourtant, voilà une façon d'y réchapper - à Zefa, à ce poids terrible sur tes épaules, à ta vie même. Telle une âme possédée par une force étrangère, tu te lèves lentement, ton corps frêle semblant alors si lourd. Seulement, tu sais parfaitement que tu es encore consciente de tes actes. La question est maintenant : pourquoi vouloir y mettre un terme ?
Avançant cahin-caha entre les énormes conserves - victimes, elles aussi, de l'explosion - te barrant la route, ton état de transe expire lorsque tu te mets à toussoter, faiblement, puis de plus en plus violemment. Ta gorge de fait souffrir ; et une seule pensée te taraude : y réchapper, y réchapper...
Portant vivement la main à ton crâne, tu te rends soudainement compte que la douleur n'était pas tout à fait abolie. Ayant tout de même la force d'avancer, tu te frayes un chemin à travers les décombres ; le vieil homme a disparu de ton champ de vision, reste cette jeune femme dont tu ignores encore les intentions. Arrivée à sa hauteur, tu pousses un cri de douleur, si inouï venant de toi...
« Aah... aah... AAAAH ! »
...puis t'écroules de tout ton long, évanouie, face à celle qui aurais certes pu être ta sauveuse.
Invité
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Ven 11 Jan - 17:16
Une bombe, trois explosions
» You're better give me a good answer or... Tu attendais... Bieeen patiemment.... Tu lui avais laissé une chance pour s'expliquer, mais ça se voyait très bien sur ton visage que tu ne serais pas tolérante. Ton visage à moitié caché sous ton pull ne permettait pas de voir cette grimace de frustration qui s'était tatouée à tes lèvres, mais ta colère restait bien visible à travers ce regard qui lançait des flammèches. Ça te mettait tout simplement hors de toi que par sa stupidité, une gamine s'était blessée... ça te rendait encore plus rageuse encore de l'avoir vu s'en aller avec un simple "Bonne journée"... Alors tu attendais, les poings toujours serrés, prêts à s'écraser sur la gueule de cet imbécile... -Je vais chercher une ambulance… Ou une cabine téléphonique pour en appeler une. Tu hausse un sourcil un peu déstabilisée par sa réponse. Une ambulance? Il y avait des ambulances ici? Pourquoi pas... Mais tu te demandais surtout à quoi ressemblaient les hôpitaux dans ce monde et comment les ambulanciers faisaient pour circuler efficacement dans cette ville aux routes des plus étranges... Mais enfin... tu failli y croire. Tu ne connaissais peut-être pas ce monde, tu ne comprenais pas encore sa logique -s'il en avait bien une ici- mais tu étais loin d'être dupe et encore moins aveugle. Tu l'avais bel et bien vu faire l'hypocrite et parler à la gamine comme si rien ne s'était passé. Tu l'avais bien vu lui tourner le dos sans même feindre un air d'inquiétude ou de remord... Tu détestais ce mec. Le type aveugle qui se donnait probablement plus d'importance qu'à n'importe qui d'autre. Ton regard ne faisait plus de flammèches, mais lui lançait des bombes nucléaires. Il t’écœurait. -Bon. Hem. C’est par ici, non ? Sûrement ! Sur ce je te laaaaisse ! ♫ Puis il fonce vers toi, tu t'attendais à un coup surprise, un coup bas, un truc du genre, alors tu pris une position de défense, mais il te contourna simplement. Fuyant comme un lâche. Tu serras la mâchoire et entre tes dents qui grinçaient tu lâchas un faible murmure qui trahissait très bien la colère que tu ressentais envers cet homme. -...toi, couché... Tu te retournas rapidement vers lui, lui aggripant le collet avant qu'il ne soit hors de ta portée puis tira vivement vers l'arrière en lui faisant un croche pied. Tu entendis le corps de l'homme tomber au sol dans un bruit étouffé, mais n'eut pas le temps de te pencher vers lui pour lui faire la moral. -Aah... aah... AAAAH ! Ton regard, sur le coup paniqué par le cri de détresse se posa rapidement sur la gamine qui s'était avancé jusqu'à toi. Imbécile. Tu avais perdu ton temps à écouter les excuses pathétiques du vieil homme alors que la petite attentait simplement qu'on vienne l'aider. Tu te penchas rapidement vers elle inquiète -bien que ton regard semblait au contraire rager d'avantage (transmettre tes émotions promptement n'est pas trop trop ton fort...)- puis tu te mis à tater son petit corps à la recherche de sang, de fractures. Tu espérait que l'enfant alait bien, mais tu n'y connaissait absolument rien en médecine ou en premier secours, habituellement c'était toi qui causait les blessures aux autres, tu n'avais jamais soigné personne... Ton regard se posa de nouveau sur l'imbécile non loin de toi. Cette fois-ci, tu ne le regardais pas méchamment, ce n'était pas le temps de lui faire la moral, tu voulais juste prendre soin de la petite. -Hey... tu as parlé d'ambulance... il y a donc un hopital ici non? Tu pourrais m'aider à la transporter jusque là? Ce n'était pas une question, c'était impératif, un ordre. |
» Et ne fait pas le con sinon jte défonce la gueule..«
- Spoiler:
- Ahah... je tiens surement un record de lenteur... >~o
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Eelis
Jeu 28 Fév - 1:12
ambulance mensongère
PV. Shirley & Mo
« AAAAAAAAAAH ! »
Premier cri. La fille aux cheveux verts, celle qui fait peur et qui ne veut pas que du bien aux gens, te renverses sur le dos de telle façon que tu n'es pas capable de te défendre. Pour une illusion, elle se débrouille bien, et elle fait mal. Tu tentes péniblement de t'asseoir tandis qu'elle te tourne le dos, pour assister au second cri, arrivant tout juste après...
« Aah... aah... AAAAH ! »
Celui de la petite forme qui s'était laissée prendre dans ton explosion, celle qui n'a visiblement pas que de la chance dans ce rêve. Elle s'est écroulée, aussi durement que tu auras pu te relever, et elle fait désormais peine à voir. Hélas, l'adolescente n'a pas l'intention de te laisser partir en quête de cette fameuse ambulance inexistante. Au contraire, à en juger son regard plus noir que le réglisse.. (et certainement pas aussi délicieux)
« Hey... tu as parlé d'ambulance... il y a donc un hopital ici non? Tu pourrais m'aider à la transporter jusque là? »
Oui... Non ? Non, bien sûr, il n'y a pas d'ambulance, tu l'as dit toi-même ! Le problème c'est que tu es sensé penser le contraire, et que, si jamais tu reviens sur tes paroles - d'un « C'était une blague » ou d'un « Ah bon ? J'ai dit ça, moi ? » - tu passeras, au mieux, pour un fou, et, au pire, pour un crétin menteur. Il ne reste alors qu'un solution ; les y emmener, dans leur endroit imaginaire, leur demander de te suivre sur ce trajet inventé sur le moment, leur dire que ce n'est plus très loin... et finalement saisir la première occasion de filer à l'anglaise.
Sauf que ça n'a rien de très moral. Cette illusion te fait pitié, après tout. Si tu laisses en plan ces deux-là dans la rue, probablement loin d'un éventuel centre de soin.. il y a des risques pour que tout n'aille pas pour le mieux, et qu'on plaque des avis de recherche à ton nom dans la rue. Alors, quoi ? Suivre le prétendu trajet, le suivre et se perdre, en priant le ciel - même s'il n'a rien de très fiable - pour qu'il soit clément et fasse magiquement apparaître un hôpital ? Et puis, un hôpital dans un rêve..
« Ce n'est pas un hôpital de rêve. »
Bien sûr, ce n'est pas dissuasif, pas du tout. Puisque tu viens même d'avouer l'existence du prétendu hôpital, donc impossible à présent de dire que les ambulances, on ne peut les appeler que depuis les pompes funèbres, ou qu'elles étaient ouvertes il y a deux minutes, et plus maintenant. Aaah, Eelis, pourquoi ce don à te mettre dans des situations où tu sais que tu n'as qu'une chance sur des milliers de possibilités de t'en sortir ?
Tu te relèves, essuies tes vêtements, lances un sourire à la fille blessée, et prends ton air le plus posé :
« Mais allons-y.. J'imagine que ce n'est pas loin ! Suis-moi ! »
Le "J'imagine" était probablement de trop, mais il s'était échappé, tel un oiseau de proie venant de trouver une pauvre créature au sol, si facile à becter.. Ainsi, tu aides à élever la frêle petit aux cheveux bruns, qui se révèle ne pas peser grand chose, et vous avancez prudemment dans l'allée. Comment vas-tu réussir à filer, toi... Il y a l'excuse des toilettes, qui marche presque tout le temps, mais comme toujours tu cherches une façon plus galante d'y arriver. Ah, oui, il y a bien celle du coup de téléphone urgent de la part du ministère de la défense, mais la dernière utilisation n'a pas été très concluante. La solution la plus simple reste de s'écrouler en plein milieu de la rue et de faire le mort ; trop tentant de ne pas rire, cependant.
La dernière méthode reste la plus dangereuse.
Alors que vous marchez tous trois tranquillement, tu t'arrêtes, et désignes un grand bâtiment qui se situe non loin.
« C'est là ! Vite, je crois qu'il vont fermer ♫ »
La cadence accélère, tu stresses plus pour ta tentative d'évasion que pour la petite - bien que son sort soit également important - et finalement l'impression rend bien. Vous arrivez aux portes de ce qui semble être un gigantesque building... à l'exception d'une porte en pain d'épice, dont seule la serrure est métallisée. Tu pousses les portes, vous entrez, et découvrez un hall.. qui a tout d'un jardin. Non. C'EST un jardin. Heureusement, tu feins de ne pas être surpris, et en moins de deux secondes tu lâches la gamine et te place derrière l'adolescente, de sorte à pouvoir claquer la porte derrière les deux demoiselles.
Et tu le fais. Comme un couard, tu la claques, cette porte, et tu cours à toute vitesse dans les rues.
Advienne que pourra.
Je te bats, Shirley. D8
Du coup, voilà, je pense clore le RP ici, vu que Mo ne peut pas trop venir et que ça commence à dater. Au plaisir d'en refaire un ensemble ♥
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