[Dans la plaine][sans doute à l'ouest] L'aventure, c'est pas fait pour les couillons. [avec Julia][mais libre aussi !]
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Dim 1 Fév - 16:12
La bête se tenait là, en alerte. Elle guettait, analysait la plaine. Craignait. Elle savait qu'il y avait des prédateurs ici, des monstres trois fois plus gros qu'elle – ce qui était déjà un record – et qui n'hésiteraient pas un instant à la croquer. La bête était stupide. Cela se voyait dans ses petits yeux rouges, enfoncés de chaque côté de son petit crâne. Elle n'avait que peu de moyens de se défendre. En cas de danger, elle fuyait. Son bec était acéré, les griffes de ses deux pattes, pointues, mais elle était stupide. Parfois, elle ne savait même pas reconnaître le danger lorsqu'elle le croisait. En revanche, les prédateurs la repéraient très facilement, cette stupide bête couverte de plumes blanches, la tête couronnée d'une crête rouge. Surtout avec sa taille. La bête avait peu d'instinct de survie, donc lorsque ce petit personnage était apparu devant elle, elle n'avait pas su comment réagir. Elle le fixait juste.
De son côté, Ansel n'avait jamais vu de poule aussi grande. Ou plutôt, il était persuadé que les poules ne pouvaient pas atteindre cette taille. Celle-ci faisait sans problème la hauteur d'un cheval.
Après avoir prit connaissance de son nouveau corps, s'être habitué au fait qu'il était plus grand, plus fort, et surtout, bizarrement vêtu d'un costard cravate flambant neuf, Ansel s'était mit à marcher dans ce qui semblait être un désert. Il avait d'abord cherché à se repérer grâce au soleil, mais il n'y avait point de soleil. Il avait cheminé un moment, le nez dans la voûte céleste, émerveillé par ces images de personnes qui lui étaient inconnues. Il lui avait à un moment semblé reconnaître une ville. Sans doute y avait-il donc de la vie ici ? Mais dans quelle direction ?...
Après une bonne demi-heure, il n'avait toujours pas mal au pieds, alors que son corps habituel n'aurait pas tenu plus de dix minutes sans être essoufflé. Cette enveloppe était vraiment superbe. Malgré ce costard sur mesure qui entravait ces mouvements...
Puis il avait croisé la poule. Une volaille d'une taille impossible à atteindre, qui avait planté son regard idiot et effrayé dans le sien. Ansel était planté devant elle depuis un moment maintenant. Il hésitait encore sur quelle attitude adopter. Fuir était une bonne solution. Il ne savait pas de quoi était capable une bestiole de cette taille, dans un monde aussi tordu que celui où il avait semblé atterrir. Alors qu'il s’apprêtait à bifurquer vers l'ouest – ou était-ce l'est ? ou bien le nord ? l'absence de soleil l'empêchait de savoir, mais il décida que comme c'était la gauche, c'était forcément l'ouest –, une idée germa dans son esprit. Il observa le volatile, et finit par s'en approcher.
A pas mesurés, le jeune homme réduisit la distance entre le farouche animal et lui, très lentement pour ne pas l'effrayer. D'un geste maladroit, mais calme, il défit le nœud de sa cravate neuve et la tendit. L'animal n'avait pas bougé, mais suivait chacun de ses mouvements de ses yeux vides.
« Salut, toi. »
« Cot. »
Lassée de son numéro, la créature baissa sa garde. Lorsque le garçon bondit sur elle, elle était plongée dans la contemplation d'une appétissante graine au sol. Son temps de réaction n'en fut que plus réduit.
Un aventurier a besoin d'une monture. D'une arme, aussi, et de nourriture, d'une boussole et de compagnons de voyage ; mais un moyen de transport ou une monture est indispensable. Surtout quand cette monture peut être une incroyable poule de guerre. Par des gestes agiles et forts qui surprirent Ansel – ce corps avait décidément beaucoup à lui apprendre –, il se retrouva sur le dos de la volaille de compétition. Cette dernière, ne l'entendant pas de cet oreille, et mécontente qu'une cravate lui serve de rennes, chercha à fuir de cet ennemi qui avait logé sur son échine.
Mais, stupide qu'elle était, elle se mit à simplement courir tout droit.
Étonné de sa propre prouesse, Ansel tint bon, le visage fendu d'un sourire de enfantin de victoire. Il ne lui restait plus qu'à apprendre à diriger cette brave bête.
De son côté, Ansel n'avait jamais vu de poule aussi grande. Ou plutôt, il était persuadé que les poules ne pouvaient pas atteindre cette taille. Celle-ci faisait sans problème la hauteur d'un cheval.
Après avoir prit connaissance de son nouveau corps, s'être habitué au fait qu'il était plus grand, plus fort, et surtout, bizarrement vêtu d'un costard cravate flambant neuf, Ansel s'était mit à marcher dans ce qui semblait être un désert. Il avait d'abord cherché à se repérer grâce au soleil, mais il n'y avait point de soleil. Il avait cheminé un moment, le nez dans la voûte céleste, émerveillé par ces images de personnes qui lui étaient inconnues. Il lui avait à un moment semblé reconnaître une ville. Sans doute y avait-il donc de la vie ici ? Mais dans quelle direction ?...
Après une bonne demi-heure, il n'avait toujours pas mal au pieds, alors que son corps habituel n'aurait pas tenu plus de dix minutes sans être essoufflé. Cette enveloppe était vraiment superbe. Malgré ce costard sur mesure qui entravait ces mouvements...
Puis il avait croisé la poule. Une volaille d'une taille impossible à atteindre, qui avait planté son regard idiot et effrayé dans le sien. Ansel était planté devant elle depuis un moment maintenant. Il hésitait encore sur quelle attitude adopter. Fuir était une bonne solution. Il ne savait pas de quoi était capable une bestiole de cette taille, dans un monde aussi tordu que celui où il avait semblé atterrir. Alors qu'il s’apprêtait à bifurquer vers l'ouest – ou était-ce l'est ? ou bien le nord ? l'absence de soleil l'empêchait de savoir, mais il décida que comme c'était la gauche, c'était forcément l'ouest –, une idée germa dans son esprit. Il observa le volatile, et finit par s'en approcher.
A pas mesurés, le jeune homme réduisit la distance entre le farouche animal et lui, très lentement pour ne pas l'effrayer. D'un geste maladroit, mais calme, il défit le nœud de sa cravate neuve et la tendit. L'animal n'avait pas bougé, mais suivait chacun de ses mouvements de ses yeux vides.
« Salut, toi. »
« Cot. »
Lassée de son numéro, la créature baissa sa garde. Lorsque le garçon bondit sur elle, elle était plongée dans la contemplation d'une appétissante graine au sol. Son temps de réaction n'en fut que plus réduit.
Un aventurier a besoin d'une monture. D'une arme, aussi, et de nourriture, d'une boussole et de compagnons de voyage ; mais un moyen de transport ou une monture est indispensable. Surtout quand cette monture peut être une incroyable poule de guerre. Par des gestes agiles et forts qui surprirent Ansel – ce corps avait décidément beaucoup à lui apprendre –, il se retrouva sur le dos de la volaille de compétition. Cette dernière, ne l'entendant pas de cet oreille, et mécontente qu'une cravate lui serve de rennes, chercha à fuir de cet ennemi qui avait logé sur son échine.
Mais, stupide qu'elle était, elle se mit à simplement courir tout droit.
Étonné de sa propre prouesse, Ansel tint bon, le visage fendu d'un sourire de enfantin de victoire. Il ne lui restait plus qu'à apprendre à diriger cette brave bête.
- Résumé:
- Ansel découvre son nouveau corps et le costard cravate dont il est vêtu. Puis il croise la route d'une poule de la taille d'un cheval, qu'il essaie de domestiquer, arrive à chevaucher, et il trace la route vers l'horizon sur sa fidèle monture.
Bon euh... je sais que c'est du grand n'importe quoi. Désolée ;^;
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Mer 4 Fév - 15:40
Julia lance un regard de plus vers le ciel entièrement rose reflétant parfois des images de sushi. Oui. De sushi. Elle s’efforçait alors de détourner son regard et de ne pas penser a cet énorme vide dans son estomac mais elle se retrouvait quand même a fixer l'image le nez en l'air. Un souffle s'échappe entre ses lèvres sèchent et elle pleurerais encore un peu si elle le pouvait. Rien que pour s'occuper. L'autre crétin indiquait toujours cette direction et elle avait fait une journée de marche et rien. Par " rien " elle englobe toute sorte de choses qui pour elle ne compte pas. Le " tout " pour Julia ça commence par du béton, des trottoirs, le bruit de la ville, ses talons qui claquent, le regard des gens qui la suivent, la possibilité d'ouvrir la porte de son appartement et de ne plus rien entendre, sa cuisine pour récupérer un pot de glace et enfin son canapé et sa télé pour regarder une série aussi longue que possible.
Non.
Non ici il n'y a rien de tout ça, juste cet assemblage hétéroclite de bizarrerie qui s'alignent les unes après les autres dans une file d'attente infinie attendant juste votre entière folie pour devenir une banalité. Julia n'y crois pas a tout ça. Tout ce monde ces bananes volantes, ces objets mouvants, cette absence de civilisation ou de domination..de..de logique tout simplement ! Elle n'as jamais eu d'imagination, comment peut on survivre dans autant....d'extravagance ? Pas qu'elle aime absolument tout ce qui rentre dans ces critères mais trop c'est trop et ce monde est un énorme 'TROP' qui clignote devant les petites cellules de son cerveau. Elle ne fait même plus attention a toute l'agitation autour d'elle et n’espère même pas croiser une ombre d'humanité, Julia hésite entre continuer inutilement ou juste s'asseoir et attendre quelque chose. Il viendrait ensuite ce fameux paragraphe sur l'espoir, la conviction et le coté borné de notre personnage mais...non.
Pas cette fois, plus cette fois.
Julia se laisse tomber sur le sol et sourit doucement profitant du simple plaisir de ne plus rien faire, en se concentrant elle peut même faire comme si elle était sur son canapé. C'est idiot. Dans ce monde dès que l'on s’arrête une demie seconde quelque chose vous saute directement dessus et chamboule encore tout. Mais elle s'en fiche parce que ses pieds la font souffrir, sa cheville plus particulièrement et qu'elle se sent capable de vomir un arc en ciel si elle fait un pas de plus sans se donner une pause et remettre ses idées en place. Maintenant qu'elle est seule, elle a pour objectif de rejoindre un endroit dont elle n'est pas sûre de l'existence ni de la direction. C'est complétement désespérée, a cet instant de sa vie Julia trouve sa propre existence désespérée dans ce monde. Pourquoi est elle ici ? Pourquoi existe t-il un ici tel que ce ici ? Ses mains s'activent d'elle même et elle commence a passer dans ses longs cheveux blonds, dans cette folie omniprésente elle se raccroche a ses cheveux. Elle essaye de les rendre aussi beau que possible et cela la calme. Rien de plus relaxant que ça.
C'est encore a moitié dans son yoga personnel qu'elle entend le bruit d'une poule. Elle n'aurait pas fait un geste si c'était un simple bruit de cet oiseau de basse cour mais ce n'était un cri normal. -Comme on pouvait s'y attendre d'Esquisse- C'est un fabuleux côtcôt beaucoup trop fort pour être d'une poule de taille normale. Et ça c'est inquiétant, d'autant plus que les bruits se rapprochent de sa direction. Julia se remet aussitôt sur pied et trottine en boitant et en priant en même temps pour que cet poule probablement géante n'essaye pas de la becter.
Quoi que ça mettrait un terme a tout ça.
Non quand même pas c'est un mort beaucoup trop loufoque pour Julia, elle voudrait un peu plus théâtrale et au moins quelqu'un pour le voir et qu'il soit triste pour elle. Puis il ne faudrait pas laisser son cadavre au milieu de ce monde et a la vue de tous. Non vraiment elle se refuse de se faire avoir par une poule aussi grande qu'elle soit. Puis d'un coup elle la voit surgir a sa droite, plus petite que ce que sa panique lui avait fait imaginer mais de taille relativement remarquable tout de même. Mais ceci n'est pas le plus important. Le plus important ce trouve sur le dos de l'animal.
Un homme.
Un vrai homme.
Julia resta simplement subjugué devant cette vision d'un homme en costume chevauchant ou plutôt poulotant -ahahahahahpardon- une poule. C'est presque comme si un éclat de soleil venait juste dérriére son dos et faisait briller ses cheveux. Elle sentait déjà son sourire charismatique et sa voix de gentleman
'Mlle voulez vous retournez a New York ? Je connais un chemin sur'
Son imagination, décidément plus fertile, s'éteignit et elle fut ramener a la réalité dans ce monde sans soleil et pas de sourire charismatique ni de 'Mlle' juste un homme en costume sur une poule. Rien de plus, rien de moins.
" HEY ! STOP ! "
Elle se dressa devant la monture et se prépara un sourire de star de cinéma malgré son apparence plus que piteuse il lui reste son visage harmonieux. C'est ce qu'elle se répète en tout cas. Avec un homme comme celui ci son charme sera surement plus efficace et elle pourra l'accompagner, il a l'air sûr de sa destination et même si il ne l'était pas lui au moins il a un véhicule. Donc il est très intéressant...
Non.
Non ici il n'y a rien de tout ça, juste cet assemblage hétéroclite de bizarrerie qui s'alignent les unes après les autres dans une file d'attente infinie attendant juste votre entière folie pour devenir une banalité. Julia n'y crois pas a tout ça. Tout ce monde ces bananes volantes, ces objets mouvants, cette absence de civilisation ou de domination..de..de logique tout simplement ! Elle n'as jamais eu d'imagination, comment peut on survivre dans autant....d'extravagance ? Pas qu'elle aime absolument tout ce qui rentre dans ces critères mais trop c'est trop et ce monde est un énorme 'TROP' qui clignote devant les petites cellules de son cerveau. Elle ne fait même plus attention a toute l'agitation autour d'elle et n’espère même pas croiser une ombre d'humanité, Julia hésite entre continuer inutilement ou juste s'asseoir et attendre quelque chose. Il viendrait ensuite ce fameux paragraphe sur l'espoir, la conviction et le coté borné de notre personnage mais...non.
Pas cette fois, plus cette fois.
Julia se laisse tomber sur le sol et sourit doucement profitant du simple plaisir de ne plus rien faire, en se concentrant elle peut même faire comme si elle était sur son canapé. C'est idiot. Dans ce monde dès que l'on s’arrête une demie seconde quelque chose vous saute directement dessus et chamboule encore tout. Mais elle s'en fiche parce que ses pieds la font souffrir, sa cheville plus particulièrement et qu'elle se sent capable de vomir un arc en ciel si elle fait un pas de plus sans se donner une pause et remettre ses idées en place. Maintenant qu'elle est seule, elle a pour objectif de rejoindre un endroit dont elle n'est pas sûre de l'existence ni de la direction. C'est complétement désespérée, a cet instant de sa vie Julia trouve sa propre existence désespérée dans ce monde. Pourquoi est elle ici ? Pourquoi existe t-il un ici tel que ce ici ? Ses mains s'activent d'elle même et elle commence a passer dans ses longs cheveux blonds, dans cette folie omniprésente elle se raccroche a ses cheveux. Elle essaye de les rendre aussi beau que possible et cela la calme. Rien de plus relaxant que ça.
C'est encore a moitié dans son yoga personnel qu'elle entend le bruit d'une poule. Elle n'aurait pas fait un geste si c'était un simple bruit de cet oiseau de basse cour mais ce n'était un cri normal. -Comme on pouvait s'y attendre d'Esquisse- C'est un fabuleux côtcôt beaucoup trop fort pour être d'une poule de taille normale. Et ça c'est inquiétant, d'autant plus que les bruits se rapprochent de sa direction. Julia se remet aussitôt sur pied et trottine en boitant et en priant en même temps pour que cet poule probablement géante n'essaye pas de la becter.
Quoi que ça mettrait un terme a tout ça.
Non quand même pas c'est un mort beaucoup trop loufoque pour Julia, elle voudrait un peu plus théâtrale et au moins quelqu'un pour le voir et qu'il soit triste pour elle. Puis il ne faudrait pas laisser son cadavre au milieu de ce monde et a la vue de tous. Non vraiment elle se refuse de se faire avoir par une poule aussi grande qu'elle soit. Puis d'un coup elle la voit surgir a sa droite, plus petite que ce que sa panique lui avait fait imaginer mais de taille relativement remarquable tout de même. Mais ceci n'est pas le plus important. Le plus important ce trouve sur le dos de l'animal.
Un homme.
Un vrai homme.
Julia resta simplement subjugué devant cette vision d'un homme en costume chevauchant ou plutôt poulotant -ahahahahahpardon- une poule. C'est presque comme si un éclat de soleil venait juste dérriére son dos et faisait briller ses cheveux. Elle sentait déjà son sourire charismatique et sa voix de gentleman
'Mlle voulez vous retournez a New York ? Je connais un chemin sur'
Son imagination, décidément plus fertile, s'éteignit et elle fut ramener a la réalité dans ce monde sans soleil et pas de sourire charismatique ni de 'Mlle' juste un homme en costume sur une poule. Rien de plus, rien de moins.
" HEY ! STOP ! "
Elle se dressa devant la monture et se prépara un sourire de star de cinéma malgré son apparence plus que piteuse il lui reste son visage harmonieux. C'est ce qu'elle se répète en tout cas. Avec un homme comme celui ci son charme sera surement plus efficace et elle pourra l'accompagner, il a l'air sûr de sa destination et même si il ne l'était pas lui au moins il a un véhicule. Donc il est très intéressant...
- Spoiler:
Julia marche et en a marre de tout puis elle panique a cause de la poule avant de voir Ansel. Elle se fait une p'tite vision du bonheur en exagerant un poil tout le charisme d'Ansel sur son destrier tellement plumeux avant d'attirer son attention avec un sourire Colgate
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Mer 4 Fév - 17:44
Le ciel pastel faisait face à Ansel. Il chevauchait (poulochait ?) depuis un moment maintenant, peut être vingt minutes, et sa monture se montrait exceptionnellement rapide. D'abord réticente et agressive, la bête avait finit par se calmer, un peu. Toujours retorde, il arrivait qu'elle prenne de grands virages pour déstabiliser son hôte indésirable. Mais dans l'ensemble, elle se contentait de tracer tout droit. Plusieurs fois, Ansel avait tenter de la faire ralentir, et même s'arrêter complètement, en vain. La poule démesurée refusait toute coopération... pour l'instant. Le garçon se savait capable de la domestiquer, et bientôt elle ferait un splendide destrier.
Une silhouette se dessina à l'horizon, longue et fine, les cheveux flottant derrière elle. Ansel fonçait droit vers ce mystérieux personnage... mystérieuse jeune fille. Ses couettes battues par le vent, elle attendait au milieu de ce désert, désarmée et seule. Elle devait être désespérée, sans défense dans un monde où le moindre faux pas pouvait coûter une jambe... mais alors, c'était sans conteste... une demoiselle en détresse !
Et il était du devoir de Ansel de la sauver, quel qu'en soit le prix ! Après tout, n'est-ce pas ainsi que se déroulent les les plus belles histoires ? Une jeune femme éplorée et en grand danger... secourue par le chevalier qu'elle attend depuis toute petite !...
Il eut un moment de flottement, les yeux brillants d'une imagination débordante et enfantine, jusqu'à réaliser que la demoiselle en question l'avait interpellé. Il chercha à faire freiner sa brave monture, mais comme il s'y attendait, cela n'eut pas l'effet escompté. En revanche, la volaille choisit que le moment était venu de se débarrasser de son cavalier, et effectuant un virage soudain, elle réussit à faire effectuer au jeune homme un vol plané splendide, jusqu'à atterrir lourdement dans la poussière. Splendide.
Ansel se redressa péniblement, pestant sur lui même d'avoir accordé une seconde de trop sa confiance à ce stupide volatile. Levant les yeux, il comprit qu'il avait atterrit aux pieds de la jeune fille. Et qu'elle était très jolie, de près, avec ces belles mèches blondes. Confus, rouge de honte, il se releva précipitamment en époussetant à la va-vite son costume sur mesure.
Son entrée en scène n'avait pas été aussi héroïque qu'il l'espérait, et à présent il doutait de pouvoir redorer son blason auprès de cette ravissante demoiselle. Il remarqua que la poule s'était arrêtée à quelques mètres de là. Oui, cette bête était vraiment idiote.
Se confondant en excuses, il bredouilla les premiers mots qui lui vinrent.
« Hm, euh, excuse cette, euh, cette apparition. » (comme elle avait l'air de n'avoir qu'une vingtaine d'année, il la tutoya par réflexe) « C'était censé être plus classe, tu comprends ? Haha... »
Ansel avait beau se pavaner, avec ses idéaux de héros embellis par les livres qu'il avait dévorés, et fier de son enveloppe charnelle plus qu'avantageuse, il n'en restait pas moins un adolescent timide et renfermé. Si cette apparence aidait grandement à lui redonner confiance en lui, il n'en demeurait pas moins le petit gars qui n'osait que rarement aller parler aux gens. Mais il chercha à voir le bon côté des choses : ici, il ne connaissait personne, et personne ne savait qui il était réellement. Il pouvait repartir sur de bonnes bases.
Un sourire joyeux apparut donc sur son visage, alors qu'il observait avec un regard enfantin celle qui était censée être sa demoiselle en détresse.
« Dis, t'es seule ici ? Parce que je viens d'être balancé là et j'ai mais aaaaucune idée d'où aller ! Tu es en danger ? Tu as besoin d'être secourue ? »
L'innocence et l'excitation se lisaient sur son visage factice, apparemment trop âgé pour avoir ce genre d'expression.
Une silhouette se dessina à l'horizon, longue et fine, les cheveux flottant derrière elle. Ansel fonçait droit vers ce mystérieux personnage... mystérieuse jeune fille. Ses couettes battues par le vent, elle attendait au milieu de ce désert, désarmée et seule. Elle devait être désespérée, sans défense dans un monde où le moindre faux pas pouvait coûter une jambe... mais alors, c'était sans conteste... une demoiselle en détresse !
Et il était du devoir de Ansel de la sauver, quel qu'en soit le prix ! Après tout, n'est-ce pas ainsi que se déroulent les les plus belles histoires ? Une jeune femme éplorée et en grand danger... secourue par le chevalier qu'elle attend depuis toute petite !...
Il eut un moment de flottement, les yeux brillants d'une imagination débordante et enfantine, jusqu'à réaliser que la demoiselle en question l'avait interpellé. Il chercha à faire freiner sa brave monture, mais comme il s'y attendait, cela n'eut pas l'effet escompté. En revanche, la volaille choisit que le moment était venu de se débarrasser de son cavalier, et effectuant un virage soudain, elle réussit à faire effectuer au jeune homme un vol plané splendide, jusqu'à atterrir lourdement dans la poussière. Splendide.
Ansel se redressa péniblement, pestant sur lui même d'avoir accordé une seconde de trop sa confiance à ce stupide volatile. Levant les yeux, il comprit qu'il avait atterrit aux pieds de la jeune fille. Et qu'elle était très jolie, de près, avec ces belles mèches blondes. Confus, rouge de honte, il se releva précipitamment en époussetant à la va-vite son costume sur mesure.
Son entrée en scène n'avait pas été aussi héroïque qu'il l'espérait, et à présent il doutait de pouvoir redorer son blason auprès de cette ravissante demoiselle. Il remarqua que la poule s'était arrêtée à quelques mètres de là. Oui, cette bête était vraiment idiote.
Se confondant en excuses, il bredouilla les premiers mots qui lui vinrent.
« Hm, euh, excuse cette, euh, cette apparition. » (comme elle avait l'air de n'avoir qu'une vingtaine d'année, il la tutoya par réflexe) « C'était censé être plus classe, tu comprends ? Haha... »
Ansel avait beau se pavaner, avec ses idéaux de héros embellis par les livres qu'il avait dévorés, et fier de son enveloppe charnelle plus qu'avantageuse, il n'en restait pas moins un adolescent timide et renfermé. Si cette apparence aidait grandement à lui redonner confiance en lui, il n'en demeurait pas moins le petit gars qui n'osait que rarement aller parler aux gens. Mais il chercha à voir le bon côté des choses : ici, il ne connaissait personne, et personne ne savait qui il était réellement. Il pouvait repartir sur de bonnes bases.
Un sourire joyeux apparut donc sur son visage, alors qu'il observait avec un regard enfantin celle qui était censée être sa demoiselle en détresse.
« Dis, t'es seule ici ? Parce que je viens d'être balancé là et j'ai mais aaaaucune idée d'où aller ! Tu es en danger ? Tu as besoin d'être secourue ? »
L'innocence et l'excitation se lisaient sur son visage factice, apparemment trop âgé pour avoir ce genre d'expression.
- Résumé:
- Ansel s'envole de la poule et atterrit devant Julia, à qui il demande ce qu'elle fait là, et si elle va bien, la famille, les amis.
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Lun 23 Fév - 21:50
Julia écarquilla doucement les yeux, sa bouche rose formant un petit o et ses longs doigts fins vinrent cacher sa bouche un instant comme marque de sa surprise. L'homme effectua un arc de cercle dans le vide pour finalement venir s'écraser sur le sol presque sur elle si elle n'avait pas reculer d'un pas. Elle fixa le corps qui un instant resta inerte et elle pensa que peut être cette chute l'avait tuer. Un juron s'étrangla dans sa gorge -Comment pouvait elle piloter une poule toute seule ?!- avant que l'inconnu ne se relève et elle poussa un petit soupir discret de soulagement.
L'homme était incontestablement beau et il avait un costume sur mesure ! Marque de gout que l'on ne peut contester. Cet homme lui plaisait vraiment. Le compagnon idéal, avec ses muscles saillants sous sa chemise...Il est surement capable de la proteger et même de la ramener chez elle. Elle cligna des yeux et retourna a la réalité pour s'apercevoir qu'il n'était par contre pas du tout charismatique. Il rougissait en n'arrivant pas a s'exprimer correctement.
C'est plus un nounours qu'une vrais brute.
« Hm, euh, excuse cette, euh, cette apparition. C'était censé être plus classe, tu comprends ? Haha... »
Julia rit un instant sans vraiment être amusée mais la vie lui a appris qu'il faut toujours rire quand un charmant jeune homme ris aussi. Enfin jeune, il était manifestement plus vieux qu'elle mais il n'as pas une attitude...complétement adulte.
C'est plus un gamin que quelqu'un de responsable.
« Dis, t'es seule ici ? Parce que je viens d'être balancé là et j'ai mais aaaaucune idée d'où aller ! Tu es en danger ? Tu as besoin d'être secourue ? »
La jeune femme se crispa un instant avant de reprendre contenance. Bon il ne connait rien a ce monde et elle est même peut être plus au courant que lui pour le coup....Il reste quand même utile puis rien que pour son physique avantageur et....Et pourquoi se pose t'elle des questions ?! Il n'y a strictement personne ici alors le premier qui passe fait l'affaire. Elle a donc de la chance de tomber sur un homme de son acabit.
De son coté....elle n'est qu'un poids mort. Utile a rien, ratant presque toute tentative d'utilité en plus de cela. Il n'avait plus que son charme pour réussir a faire croire a cet homme qu'elle lui était indispensable. Elle se composa un petit sourire timide et posa sa main sur son épaule.
<< Vous allez bien ? >>
Elle n'attendit pas sa réponse et continua en rompant ce petit contact qu'elle jugea pas mal réconfortant dans ce monde de fou vide d'humanité.
<< Je suis seule... oui et...J'ai peur... >>
Julia détourna le regard en se rapprochant de l'inconnu comme pour qu'il la prenne dans ses bras, elle fit une petite pause dans son cinéma avant de reprendre.
<< Je suis ici depuis plusieurs jours et j'essaye de survivre mais je...n'y arriverais pas toute seule. >>
Elle releva son petit nez vers le visage de l'homme.
<< Je connais la direction d'une ville. Oui. J'ai besoin d'être secourue. >>
Sa voix se brisa dans son dernier mot et elle cacha un petit sourire fière derrière ses cheveux en collant son front contre la cravate de l'homme.
<< S'il vous plait... >>
L'homme était incontestablement beau et il avait un costume sur mesure ! Marque de gout que l'on ne peut contester. Cet homme lui plaisait vraiment. Le compagnon idéal, avec ses muscles saillants sous sa chemise...Il est surement capable de la proteger et même de la ramener chez elle. Elle cligna des yeux et retourna a la réalité pour s'apercevoir qu'il n'était par contre pas du tout charismatique. Il rougissait en n'arrivant pas a s'exprimer correctement.
C'est plus un nounours qu'une vrais brute.
« Hm, euh, excuse cette, euh, cette apparition. C'était censé être plus classe, tu comprends ? Haha... »
Julia rit un instant sans vraiment être amusée mais la vie lui a appris qu'il faut toujours rire quand un charmant jeune homme ris aussi. Enfin jeune, il était manifestement plus vieux qu'elle mais il n'as pas une attitude...complétement adulte.
C'est plus un gamin que quelqu'un de responsable.
« Dis, t'es seule ici ? Parce que je viens d'être balancé là et j'ai mais aaaaucune idée d'où aller ! Tu es en danger ? Tu as besoin d'être secourue ? »
La jeune femme se crispa un instant avant de reprendre contenance. Bon il ne connait rien a ce monde et elle est même peut être plus au courant que lui pour le coup....Il reste quand même utile puis rien que pour son physique avantageur et....Et pourquoi se pose t'elle des questions ?! Il n'y a strictement personne ici alors le premier qui passe fait l'affaire. Elle a donc de la chance de tomber sur un homme de son acabit.
De son coté....elle n'est qu'un poids mort. Utile a rien, ratant presque toute tentative d'utilité en plus de cela. Il n'avait plus que son charme pour réussir a faire croire a cet homme qu'elle lui était indispensable. Elle se composa un petit sourire timide et posa sa main sur son épaule.
<< Vous allez bien ? >>
Elle n'attendit pas sa réponse et continua en rompant ce petit contact qu'elle jugea pas mal réconfortant dans ce monde de fou vide d'humanité.
<< Je suis seule... oui et...J'ai peur... >>
Julia détourna le regard en se rapprochant de l'inconnu comme pour qu'il la prenne dans ses bras, elle fit une petite pause dans son cinéma avant de reprendre.
<< Je suis ici depuis plusieurs jours et j'essaye de survivre mais je...n'y arriverais pas toute seule. >>
Elle releva son petit nez vers le visage de l'homme.
<< Je connais la direction d'une ville. Oui. J'ai besoin d'être secourue. >>
Sa voix se brisa dans son dernier mot et elle cacha un petit sourire fière derrière ses cheveux en collant son front contre la cravate de l'homme.
<< S'il vous plait... >>
- Spoiler:
- Julia fait son cinéma a Ansel pour qu'il la prenne sous son aile
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