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Bubble Party [Eelis & Pikachu][Terminé]

Anonymous
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Ven 10 Aoû - 3:58
bubble party;


Bzzzwttt.

D’un air blasé et d’une petite courbette, Liam évita un vol de bourdons-arrosoirs-cochons (enfin, juste queue de cochon, pour être exact). Et il s’apprêtait à continuer son chemin, l’expression neutre, quand il entendit le bourdonnent étrange (comme si on avait enfermé un essaim d’abeilles dans un arrosoir en plastique et qu’une fourchette ripait sur une surface métallique) qui revenait vers lui. Qui revenait vite. Très, vite. Liam se figea, lèvres pincées, dents serrées. Non. Pas aujourd’hui. Il ne le permettrait pas. Ses doigts se refermèrent plus solidement sur ce qu’il transportait, serré tout contre son torse. Réaction instinctive. Mais stupide. Il détacha, comme à regret, ses doigts de la surface sombre et plaça son paquet dans l’espèce de sac-à-dos artisanal se trouvant derrière lui. Le dit sac-à-dos n’était pas vraiment élégant, et semblait un brin rustique, mais il était solide, et tenait bien. Même s’il n’avait qu’une bretelle, passée en travers de sa poitrine, comme un sac de sport. Liam accéléra le pas, avant de se mettre carrément à courir.

Esquisse, c’était comme un chewing-gum collé sous une chaussure. Plus on voulait s’en débarrasser, plus la substance gluante s’accrochait et pénétrait dans la moindre veinure de vos semelles. En temps normal, il aurait lutté. Avec acharnement, il aurait frotté ses chaussures contre l’herbe, attrapé une brosse pour déloger l’impudent, il aurait récuré les semelles sous tous les angles, autant que nécessaire, et aussi longtemps que nécessaire. Il n’aurait pas abandonné. Jamais. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il avait juste besoin de semer le chewing-gum. Juste un peu. Une heure. Cela suffirait. C’était court, mais il en avait besoin.

Liam accéléra, zigzagua, bifurqua, cassa sa course. Une fois. Deux fois. Puis il plongea derrière un buisson. Compta mentalement. Respira. Une fois. Deux fois. Et la menace finit par s’éloigner. La raison n’avait pas d’importance. Liam était concentré sur son objectif. Seul l’objectif comptait. Il se releva, et trottina vers sa destination. Il n’était plus très loin. Ses poumons lui faisaient un peu mal, mais qu’importe. Oui, qu’importe. Qu’importe s’il s’était perdu plusieurs fois, s’il avait dû faire des kilomètres, ou juste une poignée de mètres tordus qui s’étaient étirés sur une infinité au gré des déformations de ce monde tordu. Qu’importe qu’il ne ressemble plus à rien. Il ne prendrait jamais ces espèces de bulles, créatures hideuses, engeances sorties tout droit du sein d'Esquisse. JAMAIS. Et si pour une fois, il pouvait sentir la souffrance du manque d’air, tant mieux. C’était humain, ça. C’était normal. Ce n’était pas perverti par cet endroit. Il était vivant, là. Naturellement vivant. Et c’était bon. Liam gravit une petite butte, et sourit. Finalement, c’était une bonne journée. Il était arrivé, et l’endroit était désert.

Le jeune rebelle respira un grand coup, puis dévala la pente. Il était incroyablement pressé, maintenant qu’il était là. L’objectif était à portée de doigts. Il n’aurait qu’à tendre le bras. Et il le fit, s’arrêtant au bord du lac. Sa main se tendit dans son dos, ramena l’objet vers lui, et l’ouvrit. Le coin droit de sa bouche tressauta, comme s’il retenait un nouveau sourire de montrer le bout de son nez. Avec une légère emphase, un peu théâtral, Liam sortit son violon et le cala contre son cou. Il ferma les yeux. Depuis combien de temps n’en avait-il pas eu l’occasion ? Pas si longtemps, en réalité. Mais cet endroit. Cet endroit maudit. Il déformait tout, tantôt infini, tantôt trop rapide. Il pervertissait la moindre chose. Sans pitié. Ses doigts frôlèrent le bois du violon. Sauf... Sauf ceci. Ceci, ce violon, était la seule chose qu’il accordait à Esquisse. Ou qu’Esquisse lui avait accordé. Ce n’était pas bien clair. Mais c’était le seul don qu’il avait accepté. Et qu’il accepterait probablement jamais. Ses vêtements n’avaient pas changés depuis son arrivée, et son estomac, quand il en faisait ressentir le besoin, n’était jamais vraiment comblé. Liam rejetait Esquisse autant que possible, même pour ça. Pour le bien-être de son corps, de son énergie... Il secoua la tête. Qu’importe.

Aujourd’hui, en cet instant, avec ce violon, plus rien n’avait d’importance. Juste l’instrument qu’il tenait, l’archet qui glisserait bientôt sur ses cordes, en avait. L’australien rouvrit les yeux, inspira, longuement, puis les referma, et expira. Lentement. L’archet glissa. La première note résonna dans l’air. Classique. Du pur classique. Puis, brusquement, les notes changèrent. Clash. Pas d’ondulation, pas de changement progressif. Juste une explosion de vie. Comme une bulle qui éclate. La mélodie gonfla, s’amplifia, et chanta. L’air vibra, les gouttes de sueur commencèrent à couler le long de sa nuque, et son corps à bouger. La musique vivait. Et c’était rythmé, pétillant, c’était une ode à la joie. Juste à la joie, pure. La joie de vivre. La joie, dans toute sa simplicité et sa complexité. La Joie. Tout simplement.

Concentré, absorbé, résonnant avec la musique, Liam ne vit pas. Non, il ne vit pas la première bulle qui s’était soulevé de la surface, paresseuse, quand la première note avait glissé hors des cordes. Puis l’avalanche, l’explosion, de bulles qui avait suivi, grossi, puis envahi tout l’espace au-dessus du lac. Au-dessus des deux lacs. Une orgie de couleurs. Des couleurs qui ondulaient, changeaient, se transformaient, comme pour répondre à la mélodie. Puis qui s’éteignirent, quand Liam rouvrit les yeux, que l’archet cessa son mouvement. Ses lèvres s’entrouvrirent, et le monde se figea. Et le rebelle respira. Les couleurs revinrent, moins agitées, mais toujours bien présentes. Comme cette armée de bulles, qui occupait maintenant le paysage à perte de vue. Certaines bulles semblaient devenir gluantes, et d’autres, lourdes, baissant soudainement de plusieurs centimètres. Sourire dur sur les lèvres. Il secoua la tête. Bien sûr. Esquisse était Esquisse. Il fit un pas, s’apprêtant à ranger son violon, mais sentit quelque chose d’étrange sous sa chaussure. Non. Du chewing-gum... ?

Agacé, il agita vivement son pied, et finit par décoller la chose. Quoi que ça pu être, ça fit un sacré vol plané, en tout cas. Droit vers le visage d’une silhouette. Une silhouette qui venait tout juste d’émerger du rideau de bulles, et qui n’avait pas dû voir la menace arriver. Une menace qui à la réflexion, ne tenait pas vraiment du chewing-gum. C’était certes rose, ça avait l’air assez collant, mais c’était vivant, et ça... couinait. Doux Jésus. Il contempla quelques instants la gelée-chewing-gum-mutante, puis lâcha un petit :

▬ Ah.

Avant de se détourner et d’entreprendre de ranger son violon. Il se fichait de cette personne, et de ses problèmes encore plus. Et ne parlons même pas de l’imitation douteuse de Pokemon, qu’il avait sciemment presque effacé de son esprit. Maintenant, ça couinait. Mais il ne l’entendait pas. Non. Et il allait partir, tout de sui—VLAM.

Retour à l’envoyeur.
Le chewing-gum était de nouveau sur son premier support, et en semblait ravi, vu comme il piaillait, se collait, et... ondulait sur le postérieur de sa cible.

Une veine pulsa sur le cou de Liam.
Il allait faire un massacre.
Spoiler:


Dernière édition par Liam Williams le Sam 22 Sep - 20:19, édité 3 fois
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Dim 12 Aoû - 3:55



les jolies bubulles












La scène se passe avant le RP dans la forêt, Eelis vient d'arriver...
Dans les rêves, la perception du temps est modifiée. On a parfois l'impression qu'il s'écoule plusieurs jours, et au matin on se rend compte que ce n'était que l'histoire d'une nuit. Tu as parfois l'impression que ce rêve rallonge ta perception du temps, pour te faire peur. Mais comme tu sais parfaitement que tu es dans un rêve, tu savoures l'instant.

Tu te ballades tranquillement sans regarder derrière toi et laisses ton imagination t'amener vers un endroit un peu plus inoffensif. C'est marrant, parce que tu crèves de faim, à tel point que tu as failli de jeter sur l'un de ses poulets-pain d'épice-livres, ils avaient l'air appétissants. Enfin, cette volaille avait du papier à la place des plumes, elle ne devait pas être comestible, tu te dis. Franck, le voisin, il se serait précipité dessus sans tenir compte de rien, et c'est en bouffant des pages pleines d'encre qu'il aurait dit "Mais c'est qu'il a pas de plumes ce poulet !", sauf que tu le sais bien que tu as quelques neurones de plus que cette andouille. Reste que tu aurais bien mangé du papier... Alors tu espères franchement qu'on peut manger dans ce rêve loufoque, parce que si tu dois attendre le lendemain matin...

Et en plus, IL FAIT CHAUD. Tu étouffes dans tes vêtements presque hivernaux, tu te meurs. Oui oui, tu as essayé de les arracher, mais ils restent soudés à toi. Il faut que tu sautes dans de l'eau bien fraîche, et que tu y engloutisses une glace... Tiens, y aurait-il une plage par ici ? Malheureusement, tu ne vois pas à qui tu pourrais bien taper la conversation. Tant pis. Tu crèveras en silence et tu réveilleras dans un monde où les poissons rouges ont des ailes, font la vaisselle dans des restaurants dirigés par des éléphanteaux rejetés de la société, écrivent des documentaires sur l'importance du ping-pong au sein des communautés religieuses, cherchent à conclure une alliance avec les lampadaires par rapport à un trafique de salopettes roses, et surtout... ONT DE LA CONVERSATION.

Perdu dans tes réflexions sur la nécessité de parler avec quelqu'un, de manger une glace et de sauter tête la première dans l'eau, tu vois un mirage. Des bubulles ! Toutes colorées et tout, un peu comme ces machins que les enfants réclament, usent en une soirée, et remplissent de liquide vaisselle. Sauf qu'elles semblent un peu plus.. imposantes. Certaines font ta taille - mine de rien tu dépasses d'une tête James, le facteur à qui tu as fait un procès l'an dernier - et d'autres celle de Monique, une charmante fleuriste rencontrée en France, minuscule au passage. En tout cas, c'est chouette, tu en oublierais presque que ton estomac agonise.

Tu veux t'approcher, parce que tu parais simplement stupide à regarder, là, comme ça, les jolies couleurs dans le ciel. (ciel qui au passage est bien tordu, mais ça au pire.. tu le trouves drôle) Tu crois appercevoir du vert fluo, ou tu hésites. Ils repeignent quelque chose ?

Un jeune homme, là bas. Et un violon. (oui, enfin objet qui n'est pas étrange) Tu t'approches pour lui demander la raison des travaux - si ça se trouve c'est lui qui supervise - mais. Mais. À peine arrives-tu derrière lui, qu'un OVNI te fonce dessus. Ovni, pas comme les soucoupes volantes, plutôt comme les objets volants non identifiés. Ce truc arrive sur ton visage, il est gluant. C'est horrible, c'est horrible. Et ça crie. Et ça crie. Le type te regarde, il dit "Ah" tout à fait négligemment et se retourne.

" Tu pourrais m'aider au moins ! Cette chose veut me TUER ! " tu lances alors, oubliant toute formule de politesse. (et toute logique aussi) Au pire, tu lui fais un procès pour non-assistance à personne en danger, et ça passera. Enfin, un procès à un rêve, aah.... pas évident. Le salopard ne prête pas attention à toi, et bien qu'il ressemble un peu à George, le souffre-douleur de tes années lycées, tu ne comprends pas sa réaction.

Tu arrives enfin à la saisir, la chose visqueuse et abjecte. On dirait... un chewing-gum. Tiens tiens. À MANGER. Bien que les chewing-gums, ce soit mauvais pour la santé - d'ailleurs tu te mets en colère contre ton fils dès qu'il se ramène avec un paquet de freedent - ça coupe bien la faim. Et là, ton estomac crie encore plus fort que ce machin.

Alors, sans pitié, tu l'approches de ta bouche, prêt à passer à table. Elle couine férocement, et gigote, mais tu ne l'écoutes pas. N'AIE PAS PEUR, tu voudrais lui dire. Sauf qu'elle est particulièrement gluante, qu'elle t'échappe des mains, et se précipite sur le derrière de l'homme au violon. Bien fait pour lui.. Enfin à présent, tu n'as plus trop envie de mettre ça dans ta bouche. En plus, la bestiole semble ravie... Pas trop le destrier, mais tant pis pour sa pomme. En parlant de pomme...

" Tu connaitrais pas un restaurant sympa qui serait ouvert en ce moment ? Pas trop loin, de préférence. Et pas de fast-food, j'ai horreur. Par contre, les restaurants asiatiques, j'adore. " lances-tu comme ça, sans te soucier de la situation. Tu espères qu'il est du coin et qu'il connait de bonnes adresses. Il a l'air un peu taré, donc il doit bien vivre ici.

Le type au violon connait-il une bonne adresse pour manger pas cher ? Se débarrassera-t-il de son... agresseur ?






J'hésitais à te répondre (maintenant ça me fait 5 RP en même temps t_t), mais comme j'ai un peu de temps et que j'aime bien le chewing-gum.. ♥
Sinon, désolée du début qui sert à rien, et du texte un peu moisi, il est presque 4h du matin 8D




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
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Dim 12 Aoû - 19:57

▬ Tu pourrais m'aider au moins ! Cette chose veut me TUER !
▬ Ce sont des choses qui arrivent.

Les mots avaient glissé de ses lèvres, sans même qu’il daigne se retourner, tout au plus, avait-il initié un petit haussement d’épaules, histoire de ponctuer sa phrase, mais rien de plus. Il devait ranger son violon. Il devait partir. Cette voix d'homme qui lui parlait n’existait pas, ce qui était sur son visage et voulait l’étouffer n’existait pas... Ils n’existaient pas.

Haha. Oh que si, ils existaient, Liam.
Et ils venaient de te le prouver, en te revoyant leurs présences à la figure. Ou au postérieur, pour être tout à fait exact.

De nouveau, le monde se figea. Pendant quelques instants, une petite poignée d’éternité, Liam ne bougea pas, hésitant presque à serrer les dents. Puis l’homme parla, et le rebelle se redressa d’un coup. Tout son corps fit volte-face l’instant suivant, et son bras se tendit dans une direction. Qui pour l’instant ne ressemblait qu’à un amas de bulles, certes. Mais le bras semblait voir plus loin. Voir ce qui s’y trouvait avant, ce qu’y trouvait encore, et surtout, où ça menait.

▬ Ville, déclara-t-il simplement, laissant le mot filer presque difficilement d’entre ses lèvres pincées.

Les mondanités, ce n’était pas le truc de Liam. Ou ça ne l’était plus, plutôt. Plus depuis son arrivée. Plus depuis Esquisse. Il voulait juste sortir. Rester concentré sur son objectif. Seul son objectif comptait. Oui, seul l’objectif comptait, répéta son esprit, tandis qu’il hochait la tête fermement, comme pour marquer son accord. Cet homme ne comptait pas. La bestiole ondulant sur ses fesses ne compt...

▬ Un instant, demanda le violoniste à son interlocuteur, un doigt levé vers le ciel et une expression très sérieuse sur le visage, avant de se retourner et d’entreprendre de retirer la chose qui prenait ses fesses pour, hum, un coussin ?

Pour être honnête, il ne savait pas ce que cette bestiole voulait, ou voyait en son arrière-train, mais il aimerait bien qu’elle aille le voir en une autre personne. Tout de suite. Commença donc une lutte acharnée. Remake de la lutte ancestrale de l’homme et du chewing-gum (se plaçant juste après celle du pot de cornichon dans l’échelle des luttes interminables). Et qui dura bien cinq, épiques, longues, et éprouvantes minutes. Et qui se solda finalement par un match nul. Le Chewing-gum avait bien quitté le derrière de sa cible, mais maintenant, il enserrait son poignet en ondulant de bonheur. Une trêve plus ou moins tactique semblait avoir été aussi convenue, ou alors, Liam en avait juste marre pour le moment. D’ailleurs, en parlant d’en avoir marre... Il faisait de nouveau face au blond. Grand, avec une queue de cheval, propre sur lui, et possédant techniquement l’ensemble de ses facultés mentales. Mais le « techniquement » était le problème, justement. Parce qu’il n’était toujours pas parti, et qu’il continuait d’exister. Air grognon sur le visage. Et, comme si avoir un chewing-gum mutant et ondulant sur le bras était parfaitement normal, Liam leva le dit-bras et pointa de nouveau la direction.

▬ Ville. Par là, répéta-t-il, toujours aussi aimable, en détachant bien les syllabes, comme pour parler à un très petit enfant qui aurait de très petits neurones et une très petite ouïe, vu la façon il répéta ses instructions un peu trop fortement, juste quelques secondes après : VIIIII-LLLEEEE PAAAAR-LAAAA.

Oui, cet homme n’avait aucune importance. Alors pourquoi tu l’aidais, Liam ? Pourquoi tu lui indiquais la ville, seul endroit à peu près sécurisé de ce monde pervers ? Pour qu’il parte, bien évidemment, sembla répondre Liam à la petite voix qui soufflait dans son esprit, l’ignorant quand elle revint à la charge, sarcastique. Aujourd’hui, il voulait juste être tranquille. Aujourd’hui c’était... Il jeta un œil malgré lui à l’étui refermé de son violon. Aujourd’hui, il voulait jouer. Juste jouer, loin de tout. Juste... se reposer ? Il baissa un peu la tête et massa sa tempe droite.

▬ Écoutez, reprit-il avec un soupir, le trajet n’est pas très long, ni très dangereux, tant que vous... ne vous laissez pas distraire. Et que vous...

Urgh. Cela avait du mal à passer. Allez. Crache-le, dit le à haute voix, sinon, il ne partirait jamais.
Grande inspiration.

▬ Tant que vous prenez l’une de ces bulles, qui se trouvent pas loin.

Un coup d’œil au spectacle se déroulant entre les deux lacs.

▬ Pas celles-là, bien sûr. Celles qui volent dans le... ciel. Par là-bas.

Et re-poitement de direction, histoire de bien appuyer.
Voilà, maintenant, ce type partirait. Et tout irait bien. Liam se détourna de nouveau, rangeant l’étui dans son espèce de sac à dos. Il rejouerait peut-être. Mais pas ici. Ces bulles... Cela puait trop Esquisse pour qu’il arrive à jouer correctement. Et à vrai dire, notre rebelle ne savait pas combien il avait raison. À peine se fut-il retourné, que les bulles changèrent de nouveau. Maintenant, elles se rapprochaient. Elles se rapprochaient vite. Et convergeaient carrément vers eux, en réalité. Comme des missiles, comme si elles réagissaient à leur chaleur corporelle, à leur existence même.

Merde.
En fin de compte, ce type existait trop. Et toi aussi.
Et il allait falloir bouger, maintenant. Ensemble. Ou les bulles vous prendraient en sandwich. Et mieux valait l’éviter, histoire de ne pas découvrir de nouvelles consistances, comme par exemple, la variante sable-mouvant, une fois qu’on était bien pris dedans.

▬ J’espère que tu sais nager.

Il regarda en l’air, bondit sur un rocher violet à pois jaunes (et qui ressemblait vaguement à une cuillère), et tourna sa tête en direction du blond.

▬ Et que tu n’as pas le mal de l’air.

Le dernier fragment de convenance s’était envolé avec le vouvoiement, mais quand on comptait échapper à Esquisse en bondissant d’un rocher-cuillère puis en plongeant dans un lac pour se retrouver dans un autre et se laisser finalement tomber en espérant au passage accrocher l’une des véritables bulles de transport, heh bien, les convenances, on s’en foutait un peu. Et pour survivre, on décidait aussi qu’on vomirait plus tard pour avoir brisé la promesse de ne jamais, ô grand jamais, monter dans ces dites bulles de transport.
Spoiler:


Dernière édition par Liam Williams le Sam 22 Sep - 20:21, édité 1 fois
Eelis
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Eelis
Lun 13 Aoû - 1:26



piou piou, comme les oiseaux












Tu aimes beaucoup les restaurants asiatiques, parce qu'ils servent des aliments peu communs. La première fois, ça t'avait choqué, parce que tu croyais qu'ils allaient te donner ta petite fourchette et ton gros couteau, un morceau de pain et une assiette ronde. Ils t'ont servi des baguettes, du riz, un bol et de la soupe. Alors, les trucs inattendus, tu dois connaître.

Sauf que tu ne t'attendais peut-être pas à ce que ce type au violon se retourne, qu'il bouge son bras comme un bourrin. Il te montre le ciel, et tu t'apprêtes à le reprendre pour lui expliquer que tu veux manger sur le sol, mais il te sort " Ville". Ah, oui, bien sûr, tu viens ici tous les jours, alors bien entendu tu sauras retrouver ton chemin. Bien entendu tu sauras te déplacer pour y aller sans encombre, et tu trouveras même un restaurant là-bas, sans aide. Bien entendu. Il t'énerve déjà, parce que Bill, le gérant du casino, était tout aussi bavard.. Votre dernière entrevue s'est mal terminée, enfin tu plaides non coupable parce que tu étais ivre. (Bill aussi, faut dire)

" C'est.... précis. " te contentes-tu de dire. Tu vois qu'il est occupé avec ce qui aurait pu finir dans ta bouche. Tu baves, parce que tu as toujours aussi faim. Cette chose toute mignonne a l'air appétissante. Hmmm... Et tu ne vas sûrement pas l'empêcher d'embêter un peu plus sa cible aux yeux violets. (ça ne t'étonne même pas, il ne manquerait plus que les gens aient des couleurs normales) Ils sont mignons.

Il te demande juste d'attendre un instant pendant qu'il se débarrasse de son boulet. S'en suit alors une bataille féroce et non-conseillée aux petits enfants. Enfin, ce n'est pas ce que tu ferais voir à ton fils au cinéma, tu lui montrerais plutôt le dernier Batman. Toi tu as déjà choisi ton camps, tu encourages la petite gelée. Tu t'exclames " Allez, petit, tu peux y arriver ! " et suis l'affrontement avec intérêt. Quand tu en as l'occasion, tu tentes de faire un croche-patte au fourbe (la vengeance, c'est mal, mais tu as toujours regretté de ne pas t'être vengé de Bill) ou bien lui fais une grimace pour le déstabiliser. Ça pendant cinq minutes. Pendant cinq minutes, oui, tu as ri comme un gamin, joué comme un gosse et tu ne t'es même pas senti totalement inutile et ignoré. Même pas, parce que les rêves gravitent autour de toi et que forcément, ils dépendent de ta volonté. Forcément.

Quand le rival incontesté de la petite gelée toute mignonne cesse de s'en prendre à l'innocente créature - que tu aurais bien avalé quand même, hein - elle est toujours accrochée à son poignet. Tu es content de lui avoir donné un coup de main. Il se retourne, et tu lui fais face, avec un air de défi.

Comme si tu étais le roi des idiots, il te remontre le ciel, te re-prononce le mot "Ville". Il le braille presque, et même une deuxième fois pour être sûr de s'attirer ta haine. Ouais, tu ne l'aimes pas, tu es sûr qu'il ne devrait jamais avoir d'enfants, sinon tu les plains.. Il doit les torturer, les pendre au plafond dès qu'ils braillent un peu, et se caler une bière à la main devant un match de foot. Il est trop ringard pour regarder un match de foot, en fait, donc tu le vois plutôt visionner la messe ou une émission de cuisine. Une tasse de thé à la main. Et toujours méchant.

" C'est bon j'ai compris ! Pourrait-on au moins - tu insistes sur le au moins, pour montrer que toi aussi tu peux être très aimable - me mener vers quelqu'un qui serait réellement - là aussi - capable de me montrer le chemin jusqu'à un restaurant ? "

Il pousse un soupir. Heureusement que tu es poli. Heureusement que tu ne jettes pas sur cet... Non, Eelis, tu te ravises parce qu'un enfant peut lire. Le violoniste réussit enfin à dire quelque chose (et c'est pas trop tôt) :

" Écoutez, le trajet n'est pas très long, ni très dangereux, tant que vous... ne vous laissez pas distraire. Et que vous... "

Oui. Oui. Dis. Vite. Rapidement. Prestement. L'espace d'une seconde, tu crois qu'il va te nommer la gare, quelque chose comme ça.

" Tant que vous prenez l’une de ces bulles, qui se trouvent pas loin. Pas celles-là, bien sûr. Celles qui volent dans le... ciel. Par là-bas. "

Mais oui. Des bulles. Oh, après réflexion, tu trouves ça plutôt logique. Des bulles, bien sûr. Il te prend encore et toujours pour un idiot, puisqu'il te montre encore son fichu ciel. C'est en prenant Eelis pour un idiot que Bill a mal fini. Aujourd'hui, il le paie cher. Très cher. (tu aurais tant aimé que cette phrase soit vraie.. en fait, tu lui as juste fracassé un verre sur la tête, ce n'était pas très malin venant de toi)

Les bulles. Oui, elles sont colorées, bizarres, de toutes les tailles, tu sais déjà. C'est juste qu'elles...
" Oooh les jolies bulles ! " tu dis alors qu'elles te foncent dessus. Tu accoures pour aller les éclater, parce que tu as pris les mauvaises habitudes du fiston.


" J’espère que tu sais nager. " prononce alors le plus sérieusement du monde le violoniste. Pour ta part, tu n'as pas trop envie de te baigner maintenant, alors tu le regardes bizarrement ; lui non plus n'a pas l'air en maillot de bain... Enfin avec ces gens-là, il faut se méfier, ce serait trop normal de se baigner en maillot de bain ici. L'exécrable personnage fixe le ciel et saute sur un joli rocher-cuillère et te regarde. " Et que tu n’as pas le mal de l’air. "

Là, tu ne vois pas trop, alors comme un idiot fini tu demandes quand même " HEIN ? " Et tu le regardes sans le suivre. Il fera son plongeon sans toi, parce que tu crèves la dalle et que tu ne le supportes plus. N'empêche qu'il a l'air affolé. N'empêche qu'il ne veut pas s'amuser. Bof, ça se saurait s'il était logique, celui-la. Mais parce que tu aimes bien montrer que TOI tu sais être poli, tu rajoutes une dernière phrase.

" Bonne baignade ! "
Et tu te retournes, parce que tu veux éclater les bulles toi. Tu leur fonces dessus et tu...

Tu rebondis contre une bulle rouge qui te propulse violemment en plein milieu du lac. Outch. Ça, tu n'es pas prêt d'oublier, mais c'est drôle. " Génial !" tu cries joyeusement avant de plonger la tête première dans l'eau vert fluo-rose bonbon-bleu ciel. Tu es trempé, mais c'est cool, dis-toi.

Ce lac, il est fun. Tu ouvres les yeux dedans sans soucis, et tu te laisses entraîner par le courant jusqu'au fond. Si tu coules, tu te réveilleras peut-être dans un bon restaurant chinois... Hmmmm, délicieux. Miam miam miam, tu savoures et tu prends une pose zen. Oooh, tu respires dedans. Oooh, il y a un énorme trou noir au fond. Oooh, ça t'amuse. Alors tu joues le poisson, enfin tu essaies, parce que tu as toujours rêvé d'imiter un poisson. Jusqu'au fond tu nages alors, et là.

Clac, clic, cloc. Tu tombes, toujours en pose poisson. Toujours la bouche en forme de coeur. En ouvrant les yeux, tu te rends compte que tu vol. " MAIS C'EST TROP BIEN ÇA ! YOUHOUUUUUUUUUUUUU ! " tu cries alors comme un fou, en te prenant pour un oiseau cette fois. Tu dois être dans un nouveau monde où on vole, normal ! C'est tout à fait normal, alors tu te réjouies. Tu fais une chute libre, mais c'est bien parce que tu voles. Piou piou.

Rapidement, tu tombes du ciel tes bras écartés. Tu t'écrases sur un bulle... aussi dure que le roc. Aie. Aie. Ta fierté t'empêche de crier comme une fillette, ou d'appeler à l'aide. Alors tu restes comme un paumé là. Essayons un peu de te déloger... Tu aimerais, mais l'énorme bulle prend la dimension d'une minuscule bille, te laissant en chute libre.
Tu appelles alors le violoniste, pour lui dire de te rejoindre - enfin, il y est peut-être déjà - : " Hééééé, toiiiiii, regaaaarde, je vooo- "
C'est en te prenant violemment une autre sphère colorée que tu te tais. Pitié, viens m'aider, tu as envie de crier, sauf que le bougre ne prêterait sans doute pas attention à toi...

Tu as faim, tu as mal, mais c'est trop cool parce que tu voles comme les oiseaux !







J'ai essayé de faire un peu avancer le truc, mais j'ai un peu de mal xx Et pi, tu interprètes super bien Liam quoi ** Enfin bon, libre à toi de le laisser s'étaler un peu partout ou de lui filer un coup de main, j'espère que j'ai réussi à bien comprendre. (je m'y connais en matière de faux-raccord)
:eelis:




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Anonymous
Invité
Invité
Mar 14 Aoû - 20:12






Bubulles ... ♥



















Moi j'aime les bulles et les bulles m'aiment ♥




Comme j'avais passé la journée à chercher Sacha, si je faisais une petite pause Bubulle? Ce que j'appelle pause Bubulle, c'est quand je grimpe sur une bulle et que je me balade, sans but précis.



Je vis une jolie bulle qui se baladait et l'appelai. Elle s'arrêta pile devant moi. Je la caressai pour la féliciter (comme quand on caresse un chien après qu'il ait réussi un tour) et grimpai dessus. Je lui souris et ajoutai: <<Emmène-moi dans l'endroit que j'aimerais le plus! >> La jolie bubulle se mit à voler à toute vitesse et ralentit près d'un lac, avec tout plein de bubulles qui se promenaient. J'ordonnai à la bulle de s'arrêter, parce que j'avais une soudaine envie de jouer à saute-bubulle. Tu connais pas saute-bubulle? C'est comme saute-moutons, mais avec des bulles, donc c'est plus rigolo. Je sautai de bulle en bulle, faisant diverses pirouettes, criant quelques PIKA PIKA jusqu'à atterrir devant un drôle de bonhomme avec un violon. Il était sur un rocher très rigolo qui était violet avec des pois jaunes. Malheureusement, le rocher ne semblait pas amuser le Monsieur bizarre. Celui-ci avait des yeux violets comme le rocher, ce qui me fit rire, ils étaient assortis! Ca aussi ça n'avait pas l'air de le faire rire. Je lui fis mon plus beau sourire et dis, d'un ton joyeux: << Moi c'est Pikachu, et toi? >> Je remarquai ensuite qu'il avait un chewing-gum rose collé sur son poignet et ajoutai : <<Oh, tu as un Chewing-gum de compagnie? C'est rigolo, je n'en ai jamais vu. >> Comme j'en avais déjà marre de parler avec ce monsieur bizarre qui ne souriait pas, j'eus une idée: Plonger dans le lac à l'intérieur d'une bubulle! J'appelai deux belles bubulles qui se pointèrent devant moi. Elles devaient penser qu'une seule bulle ne serait pas assez confortable pour moi, puisqu'elles venaient de fusionner! Je fis une ouverture dans la double-bubulle et y entrai sans problème.



Je n'eus même pas besoin de dire où je voulais aller, la bulle venait déjà de plonger dans le lac. J'arrivai devant un petit trou noir qui nous aspira moi et la jolie double-bubulle. Nous nous retrouvâmes dans les airs, en train de flotter. Je vis un drôle de monsieur qui avait l'air plus gentil que le précédent, puisque celui-ci souriait. Le monsieur rebondit contre une bulle et passa à toute vitesse devant ma bulle, mais cela ne semblait pas le déranger. Moi je sais que si un jour je rebondis contre une bulle, il y en aura toujours une autre qui viendra me secourir. J'ordonnai à la bulle de s'arrêter juste-à côté du gentil monsieur et demandai à celui-ci : <<Tu veux entrer dans ma bulle? C'est plus confortable que de flotter dans les airs je trouve et puis, c'est plus rigolo. >> A ces mots, ma bulle s'agrandit au-cas où le monsieur accepterait.











Voilooou un petit Pikachu qui s'incruste ♥
Je n'ai qu'un mot à vous dire, Pika Pika! (ça fait deux, mais bon, c'est pas grave)

au fait, voilà à quoi ça ressemble saute-bubulles: Bubble Party [Eelis & Pikachu][Terminé] Pikalikeybouncy



Anonymous
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Jeu 16 Aoû - 13:39

Liam boudait.
Assis, les jambes étendues devant lui, engluées dans la substance gluante qui suintait de la bulle, bras croisés sur la poitrine, air renfrogné peint sur le visage, Liam boudait. Avec le charisme d’un petit enfant à qui l’on avait refusé des bonbons et qui s’obstinait, alors que la mère s’éloignait déjà, à rester devant la vitrine de la confiserie, tapant parfois du pied par terre, jetant un œil au parent qui s’en allait, mais ne bougeant pas. S’obstinant. Encore et encore. Jusqu’à finalement craquer, quand la figure rassurante, l’adulte se serait trop éloigné, le rejoignant en pleurant, ou en criant, mais finissant toujours par céder. Car un petit enfant finissait par avoir peur, tout seul. Car un petit enfant finissait toujours par s’en mordre les doigts. Mais Liam n’était pas un petit enfant. Et s’il s'en mordait les doigts, alors il faisait semblant d’ignorer la douleur. Parce qu’il avait plus d’intelligence et de patience qu’un marmot, quand même.

N’est-ce pas ?

Oui, oui, Liam c’était tout à fait évident. Évident comme le fait d’avoir finalement attrapé la chose qui bondissait joyeusement sur tes genoux depuis tout à l’heure (trouvant que c’était plus fun que ton bras, sûrement), pour ensuite l’étirer entre tes doigts, comme un sale gosse avec son chewing-gum. Et pour finalement relâcher la pression, et laisser la chose s’envoler dans les airs, se payer une première bulle, puis une deuxième, et rebondir telle une balle de flippeur parmi le rideau, l’armée de sphères parfois pas très transparentes, qui vous entouraient. Oui, tout ceci ne pouvait être que la preuve d’une grande maturité, n’est-ce pas ? Comme le sourire, satisfait, qui s’était étalé sur ta bouche, quand tu avais entendu la chose lâcher de longs « Nuuuuuu » entre chaque rebond. Comme la disparation de ce sourire, quelques secondes après, quand tu t’étais rendu compte que, bordel, ce truc parlait. En quelque sorte. Comme juste avant, quand tu avais vu ce gamin candide, cette imitation de souris-électrique que les gosses adoraient, cette parodie de pokemon, et qu’une voix dans ton cerveau avait hurlé à l’invasion. Comme quand tu avais décidé que ce gosse n’existait tout simplement pas, en réalité. Encore moins que l’homme blond. L’homme stupide, qui semblait s’amuser comme un enfant. Que tu avais conclu que décidément, il n’y avait bien qu’un seul adulte saint d’esprit ici, et c’était toi. Tu étais définitivement mature, hein ? Comme maintenant, alors que tu boudais, fermement campé sur ta position, dans tous les sens du terme, et que tu entendais un « Nuuuuu » strident revenir vers toi à toute vi... Quoi ?

Liam eut un mouvement de recul, mais trop tard. Chewing-gum l’avait déjà percuté, en plein sur le visage. Puis s’était laissé glisser, volontairement, pour se réfugier dans son cou, un peu secoué, comme une capuche de mauvais goût. Mais une capuche remuante, couinante, et qui ondulait, qui... pulsait. Qui vivait. Une créature d’Esquisse, Liam. Dans ton cou. Contre ta peau. Qui t’envoyait des frissons dans la nuque, puis dans la colonne vertébrale. Des frissons d’horreurs, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre, hein ? Liam...

Le rebelle secoua la tête, violemment, une fois, deux fois. Il ferma les yeux, inspira, expira, puis les rouvrit, le regard comme neuf. Comme s’il sortait d’un rêve. Sauf que, pas de bol, le rêve était encore là, petit dormeur. Mais il était temps d’agir. De contre-attaquer.

Tout à l’heure, il avait plongé dans le lac, après la vision d’horreur, l’invasion d’absurde, et s’était retrouvé dans les airs, avec les bulles, avec l’homme blond, avec l’autre chose jaune. Puis il avait fini par atterrir, en plein sur une bulle. Une bulle collante, étrangement semblable au truc qui ne voulait plus le lâcher. Ironie. Ou coïncidence trop heureuse ? Il avait ruminé, bras croisés un petit moment, le temps d’essayer de se débarrasser du chewing-gum, d’observer un peu la situation, de soupirer, puis de se décider.
Descendre. Il fallait qu'il descende. Qu'ils descendent tous. Les bulles avaient l’air comme calmées, proches, mais calmes, comme si elles ne faisaient que tomber, elles aussi. Comme des humains. Haha. Risible.

Liam se mit à gigoter, réussit à décoller ses jambes, se redressa, puis se leva, chancelant un peu, pas très sûr de son équilibre sur ce machin infâme. Il tendit le bras droit, en arrière, vers son violon. Si la musique les avait emballés, peut-être pourrait-elle les calmer, voilà ce qu’il pensait. Brisant une autre promesse, comme on claque des doigts. Mais la survie importait plus, encore une fois. Pour survivre, l’homme était prêt à tout. Lui aussi, visiblement. Cette pensée l’effleura, mais ne l’atteignit pas, ce n’était pas le moment. Il devait juste...

Pop.
Sa bulle éclata. Il chuta. La nuit tomba. Son dos s’écrasa sur une autre bulle. Il eut mal. Geignit.
Et la nuit s’étendit tout à fait, déployant son rideau sombre sur Esquisse.

Liam toussa, et le monde tourna de nouveau. Sa vision oscillait un peu, son corps ne se remettait pas encore du choc, mais il n’avait rien de cassé. En théorie. Son violon ne l’était pas, en tout cas, vu qu’il s’enfonçait cruellement dans son dos. Il aurait dû, normalement. Mais cet objet n’était pas normal, après tout. Il venait d’ici. Et s’il avait pu l’oublier un instant, maintenant, ce n’était plus le cas. C’était bien clair. Bien trop.

Ploc. La première bulle s’alluma, phosphorescente, projetant un faisceau vert, radioactif, à travers la nuit. Puis une deuxième, lumière violette et rose cette fois. Puis une troisième, orange et jaune. Puis une autre, et encore une autre. Faisceaux à pois, rayures, ondulations, motifs de nuages, motifs improbables, dinosaures, floutés, tout et n’importe quoi, mais qui brillaient d’une même intensité. Aveuglante. Le ciel était illuminé. Les bulles descendirent doucement, vers le sol, à quelques centimètres de l’eau, flottant désormais de ci et de là, lentement, paresseusement, se frôlant entre elles, doucement. Spectacle enchanteur, spectacle trompeur. Spectacle digne d’une mauvaise boîte de nuit, oui ! songea Liam avec un grognement de douleur en redressant, toujours pas descendu de sa nouvelle bulle.

Il leva la tête vers le ciel, vers cet autre lac, reflet de celui sur lesquels, de nouveau, ils se tenaient. Il ouvrit la bouche, parla à voix haute. Pour lui-même. Pour eux, aussi.

▬ Elle joue. Esquisse joue.

Ses bras s’écartèrent, un sourire mauvais se peignit sur ses lèvres.

▬ Oui, elle joue. Elle ne fait que jouer, aujourd’hui, ce soir... Peu importe. Elle ne veut pas casser ses jouets. Pas tout de suite.

Il ferma les yeux, replia les bras, éteignit son rictus, baissa légèrement le menton.

▬ Bientôt.

Liam avait terminé sur un souffle, un mot, avant de se recroqueviller, de s’allonger sur sa bulle. Sur le flanc. Il s’était déjà trop préoccupé du monde aujourd’hui.

Que ce monde l’oublie un peu, maintenant.
Spoiler:


Dernière édition par Liam Williams le Sam 22 Sep - 20:21, édité 1 fois
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 17 Aoû - 4:24



Ping-pong nuptial














Ping. Pong. Oui, comme ce jeu de table auquel tu as joué pendant des années, tu fais ping-pong sur les bulles. Ping, et elles t'expédient plus haut ou plus bas dans un souffle. Pong, et tu t'écrases joyeusement lorsque l'une décide de se solidifier sous toi. C'est drôle, c'est futile, mais maintenant tu comprends ce qu'elles, les balles blanches, ressentent pendant les parties endiablées que tu disputes avec ton frère... Les pauvres. Surtout que les matchs durent très longtemps, donc elles devaient particulièrement morfler. Enfin ce n'est quand même pas de ta faute si tu es doué, quoi !

Et tu as la dalle. Un restaurant, vite. Un truc jaune qui approche, hmmm, tout jaune... UN PLAT DE PÂTES ! C'est sûrement ça. Sans le moindre doute. Hmmm, des bonnes pâtes italiennes qui flottent jusqu'à toi sur une bulle. Avec des olives. Tu en vois quatre. Deux touches de sauce tomate. Parfait, ce sera un délice. Par contre, il n'y a pas de couverts, c'est embêtant.

" Je pourrais avoir des couverts? " demandes-tu à l'intention du plat jaune qui s'approche de toi. Vraiment, ça va être un festin, bien que tu préfères ne pas avoir à manger avec tes doigts en plein air. Avec un peu de chance, elles vont rentrer toutes seules dans ta bouche, ça arrive.

Ping, une bulle t'envoie vigoureusement balader. À toute vitesse, wouhou ! Heureusement, les pâtes te rattrapent et se posent près de toi. Attends.

Ce ne sont pas des pâtes, après réflexion. Certes c'est jaune. Certes ça bouge (ce serait presque anormal que ça ne bouge pas). Certes ça a des yeux. Mais. Comment dire. Tu es quand même sûr qu'un plat de pâtes ne parle pas.

" Tu veux entrer dans ma bulle? C'est plus confortable que de flotter dans les airs je trouve et puis, c'est plus rigolo. "

Au moins, il est plus loquace que le type au violon. Plus amical aussi. Même s'il ressemble furieusement à de la nourriture. Il stationne sur une grosse bulle qui s’agrandit. Sans réfléchir, tu acceptes et sautes prestement à l'intérieur de la sphère qui, curieusement, s'ouvre. Plat de pâtes ou pas, il a réussi à dresser ces bulles.

" Héhé, on dirait qu'elles t'aiment bien, c'est cool. " tu laisses échapper joyeusement, honnêtement content pour lui. Et puis, même pas trente secondes plus tard " Moi c'est Eelis. Et toi ? " sur le même ton.

Alors que tu converses avec ça (impossible de dire si c'est une fille ou un garçon, c'est tout jaune), tu entrevois l'homme aux yeux violets qui gesticule. Gnihi, dommage. Il semble empêtré dans l'une de ces bulles, quand il chute violemment sur une autre.

Puis il fait nuit. Ah ? La journée passe vite quand on s'amuse. Il fait tout noir... Et les lampadaires s'allument. Comme tu n'as aucun sens de la poésie, tu vas juste dire qu'il y a des couleurs de tous les côtés, que c'est joli, et qu'on dirait l'un de ces feux d'artifices auxquels tu es toujours ravi d'assister avec ta famille. (bon là, il n'y a ni feu ni artifice, mais c'est bien quand même !) Sans t'en rendre compte, tu lances un léger " Oooh " qui aura pour effet de te faire passer pour un gamin.

" Elle joue. Esquisse joue. " commence alors le malpoli. Décidément, tu es surpris qu'il puisse dire autre chose que "Ville", mais peut-être est-il un vampire qui ne devient bavard que la nuit ? Et puis l'Esquisse... C'est un nouveau jeu-vidéo ? Ou le nom de sa petite sœur ? Less Kiss. Drôle de prénom, ça signifierait alors " Sans baiser ". Et puis son nom de famille... Mr. Kiss !

" Oui, elle joue. Elle ne fait que jouer, aujourd’hui, ce soir... Peu importe. Elle ne veut pas casser ses jouets. Pas tout de suite. Bientôt. " dit-il avant de s'allonger. Il raconte quoi ? Ah, non, c'est un riverain, donc c'est probablement normal. Tu penses alors qu'il veut simplement jouer, comme tu as l'esprit assez mou.

" Si tu veux, tu peux jouer avec nous, mais il faut être gentil ! " t'exclames-tu simplement. " Et si tu veux, ta petite soeur peut venir. "

En te tournant vers Plat-de-pâtes-vivant, tu lui demandes : " À 4, on pourrait jouer à quoi ? "


Oublie que tu as faim, après tout ce n'est qu'un rêve. Dans les rêves, les méchants finissent toujours pas devenir gentils, donc tu es persuadé que ce bonhomme qui parait froid a en réalité un cœur d'or.

Quand on s'appelle Mr. Kiss, on peut que être gentil !



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(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

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Ven 17 Aoû - 18:47



Bubulles lumineuses ♥














Le gentil monsieur dit, après avoir sauté dans ma bulle: << Héhé, on dirait qu'elles t'aiment bien, c'est cool.>> Je lui sourit et répondit: << Oui, je les aiment beaucoup alors elles m'aiment beaucoup aussi ♥ >> Quelques secondes plus tard il me dit: << Moi c'est Eelis. Et toi?>> Eelis... Le drôle de bonhomme s’appelle donc comme ça, pensai-je, avant de lui répondre: << Moi c'est Pikachu, je suis le pokémon N°25 du pokédex, on peut me trouver les jours d'orages en haut d'un arbre ou d'un poteau ou, quand il n'y a pas d'orages, dans les forêts. Je viens de la région du Kanto. Pika Pika! >>

Après m'être décris, j’aperçus le monsieur au chewing-gum à travers la bulle. Il tomba sur une bulle qui éclata, il retomba sur une autre bulle et il se mit à faire nuit. Toutes les bubulles devinrent fluorescentes. Le gentil monsieur fit un " Oooh " et j'ajoutais: << Vous êtes encore plus jolies qu'avant, gentilles bubulles ♥>> Le monsieur aux yeux violets disait pleins de phrases bizarres, que je n'écoutaient pas. Ce monsieur n'était pas très gentil, il n'avait même pas répondu à mes questions! Je m'adressai ensuite au gentil monsieur: << Dis, tu aurai pas vu Sacha par hasard? Je le cherche partout.>>

Mon ventre se mit à gargouiller. Je me dis que ce serai bien que je mange, quand Eelis s'adressa au Monsieur bizarre: << Si tu veux, tu peux jouer avec nous, mais il faut être gentil ! >> Ça, c'est vrai! s'il n'est pas gentil ce n'est pas la peine de venir! Il ajouta: << Et si tu veux, ta petite sœur peut venir. >> Alors comme ça le monsieur au chewing-gum à une petite sœur? Au moins je sais une chose sur lui, pensai-je. Le gentil monsieur se tourna vers moi et me dit: << À 4, on pourrait jouer à quoi ? >> Je lui répondis: << Eh bien, c'est dangereux de sortir, il y a le grand méchant loup qui se promène la nuit alors on pourrait jouer à "Trouve la bubulle", non? Trouve la bubulle c'est un jeu où quelqu'un dit une couleur et le premier qui trouve une bubulle de cette couleur, gagne. >>

Depuis que je suis ici, j'ai inventé pleins de jeux, mais je ne vais pas tous vous les dire, hi, hi ♥





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Dim 9 Sep - 13:37

Apoplexie imminente.
Procédure d’urgence enclenchée. Concentration maximale sur la zone des poumons. Et comme le disait Grand Mama Young à la télé, vers quatre heures du matin : On laisse le souffle du vent visiter sa gorge, on inspire, profondément. Puis on dit au revoir au gentil souffle, et on le laisse sortir, en inspirant, toujours profondément. Et on répète l’opération. Encore et encore, jusqu’à que le cœur et l’esprit se calment. Une fois, deux fois...

Oh, bon sang ! Il n’était pas calme. Définitivement pas. Ce. Ce type. Il avait osé insinuer qu’Esquisse était sa sœur. Que lui, Liam Williams était relié par le sang à cette... cette chose ! Qu’il était relié d’une quelconque façon, tout court. Impardonnable. C’était tout bonnement impardonnable. Et pour lui faire bien comprendre, le rebelle s’était retourné, faisant claquer et voler son grand manteau de façon sinistre, tout à fait approprié pour accompagner la sourde menace qui grondait dans ses yeux. Ensuite, il avait remonté ses lunettes d’une pichenette sèche, avant de tendre un doigt accusateur vers sa cible. Et de laisser flotter une ou deux secondes de circonstance, histoire que l’impudent goûte bien sa fureur et tremble devant la tempête contenue. Une fois cela fait, et après avoir encore retourné quelques fois l’affront dans son esprit et aiguisé mentalement ses neurones, il passa à la mise en action du sermon. Ou il aurait dû.

Si Chewing-Gum n’avait pas subitement quitté son cou et n’avait, avec une vélocité surprenante, envahi son visage. Et sa bouche. Liam hurla –intérieurement– et l’arracha d’un geste vif –prenait-il le coup à force ? – pour le tenir au bout de son bras, le plus loin possible de sa personne. Mais, surtout, sans s’en rendre compte, il n’avait pas cessé de fixer les deux zigotos. Depuis tout à l’heure. Comme s’il les écoutait. Comme s’il prenait vraiment en compte ce qu’ils racontaient. Haha. Ridicu... Jouer ? Trouve la bubulle ? Dieu que c’était stupide. Enfantin et définitivement, mais vraiment... Pas une si mauvaise idée ? Liam lâcha brutalement le truc rose par terre, pour s’avancer vivement vers le gamin et lui tapoter la tête. Comme s’il le félicitait, comme s’il trouvait ça génial.

Puis il fit volte-face et plaça deux doigts sur son menton, semblant réfléchir.

▬ Violet.

Ouep. Faut croire que tout à l’heure, il avait explosé son forfait de mots prononcés, en formant tant de phrases, majuscules, sujet, complément inclus, et que maintenant, il rationnait de nouveau, histoire de respecter ses quotas. Mais il acceptait de jouer, au moins. Drôle de situation, vraiment. Pourtant, c’était très logique. Oh oui. Dans son esprit. Sa journée de repos avait été bousillée, massacrée, réduite en lambeaux : Bien. Quelle importance, après tout ? Cela le ramenait juste à son objectif premier. Sortir. Et soyons francs, ces bulles étaient louches. Définitivement. Après tout, ce serait bien le genre d’Esquisse, de le narguer en affichant la sortie devant ses yeux, croyant que c’était bien trop impensable pour qu’il pense plus d’un instant que cette impensable pensée puisse être pensable sincèrement, et de fait, juste. Oui, il en était persuadé. Et il avait l’intention de lui prouver qu’elle avait tort. Royalement, tort. Ce jeu était le prétexte parfait pour feindre l’indifférence, histoire qu’elle ne camoufle pas la sortie en le sentant subitement proche du but. Tout à fait.

Bulle violette, bulle violette.
Oh. Merde.
Pourquoi avait-il dit violet ?
C’était comme. RAH. Il ferma les yeux, pour ne plus voir son propre reflet dans l’eau, et tendit la main vers la bulle la plus proche. Son bras la traversa. Il sursauta. Rouvrit les yeux. Et eut l’horreur de voir surgir le bout de sa main un peu plus loin, de la surface d’une AUTRE bulle, à côté d’Eelis, lui donnant par la même occasion une pichenette sur l’arrière du crâne. Liam retira vivement son bras, horrifié, et le tint tout contre lui, la lèvre inférieure tremblant un peu.

▬ D-dé-désolé...

Wow. Visiblement, d’avoir presque cru perdre ton bras, ça te rendait aimable, Liam. Au point d’aller voir le type blond et de lui frotter l’arrière du crâne, doucement du bout des doigts, comme un petit enfant à la mine coupable, mais inquiète, voulant soigner le bobo qu’il a provoqué, mais sans savoir comment, essayant de pas aggraver les choses, sans pour autant pouvoir l’ignorer. Puis ton cerveau percuta soudainement, et tu t’éloignas par petits bonds, gêné, avant de reprendre le jeu, comme si de rien était. Avec dignité. Mais encore choqué. Bien trop.

Bon sang, Liam, t’étais quand même pitoyable. Ose toucher ces foutues bulles, au moins. Allez. OSE. Tu veux sortir d’ici, oui ou non ? Alors qu’est-ce qu’un bras, hein ? ...Non, lâche ce bâton, Liam. Lâche-le. Nom de. Ne tapote pas les bulles avec ! Ce bâton est orange. ORANGE. Et il a des rayures. Des rayures arc-en-ciel. Puis il bouge maintenant. Lâche-le. Mais lâche-le ! C’est vivant. VI-VANT.

▬ On a le droit à plusieurs manches ?

C’était définitif. Il se tapait une honte de tous les diables, et son honneur ne s'en remettrait probablement jamais, mais il frottait toujours son bras. Et après tout, là, tout de suite il s’en fichait. Il n’abandonnerait pas. Et il penserait... Plus tard.
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Dernière édition par Liam Williams le Sam 22 Sep - 20:22, édité 1 fois
Eelis
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Ven 14 Sep - 22:34



cours d'humour














« Moi c'est Pikachu, je suis le pokémon N°25 du pokédex, on peut me trouver les jours d'orages en haut d'un arbre ou d'un poteau ou, quand il n'y a pas d'orages, dans les forêts. Je viens de la région du Kanto. Pika Pika! »

C’est le genre de phrase à laquelle n’importe qui répondrait « n’importe quoi ! Pikachu il existe pas », même intérieurement. N’importe qui prendrait ce gamin déguisé en Pokémon pour un menteur. On va dire que tu es l’exception qui confirme la règle ; sans hésiter, tu as cru sur parole un inconnu qui t’a raconté qu’il était en réalité une bestiole sortie d’un jeu vidéo, alors que le déguisement crève les yeux. Mettons ça sur le compte de la faim ?

Passé le joli spectacle de bubulles toutes colorées qui dansent dans le ciel, les suspicions sur la petite sœur de Monsieur Bisoux, l’étrange créature jaune jadis plat de pâte te demande si tu n’as pas vu Sacha. Bien sûr, toi, tu ne penses pas immédiatement au fameux Sacha du bourg-palette qui voyage avec Pikachu dans la série. Pour toi, c’est l’épicier, toujours aimable est poli, qui te fait des réductions lorsque tu lui fais de grosses commandes.

« Normalement, je crois qu’il habite juste au-dessus de son magasin ! »

Qu’il ait relevé ou nom, tu as changé de conversation en lui demandant à quel jeu on pourrait jouer. Oui, amusons-nous ! C’est bien le moment, tandis que tu crèves de faim et d’idiotie. Joue avec ce gamin menteur et cet homme qui raconte des choses douteuses de façon tout à fait impolie.

« Eh bien, c'est dangereux de sortir, il y a le grand méchant loup qui se promène la nuit alors on pourrait jouer à "Trouve la bubulle", non? Trouve la bubulle c'est un jeu où quelqu'un dit une couleur et le premier qui trouve une bubulle de cette couleur, gagne. »

C’est vrai que le grand méchant loup est très… méchant. Même si un loup, c’est un peu trop normal pour ce rêve. Sinon, le jeu a l’air très chouette ! Visiblement, Mr. Bisoux fait une drôle de tête. Il a la tête d’un vieux grincheux qui ne sait pas s’amuser avec les jeunes, alors tu te disais bien qu’il ne se mettrait pas à gambader joyeusement sur les bulles en chantant. Il te fait inéluctablement penser à Robert. Le gardien de la résidence en face de ton ancienne maison, dans laquelle habite désormais un charmant petit couple. Mais Robert n’a jamais été un joli cœur, au contraire. Toujours maussade, jamais content, il pourrait gagner au loto qu’il continuerait de surveiller mollement l’allée, comme si on avait oublié de lui donner la signification du mot bonheur. Oui, celui-là qui a des yeux violets et te fixe bizarrement, il est pareil ; tu paries qu’il n’a pas d’amis. Généreux comme tu es, son histoire te touche et tu te décides à le sociabiliser un peu.
Première étape, tisser des liens avec la cible.

« Violet »

Prononce alors Mr. Bisoux après s’être approché de vous, toi et Pikachu. Tel un fan hystérique ayant aperçu son idole à la sortie du concert, tu t’exclames « Supeeeer !! » sans trop savoir pourquoi. Et puis tu te rends comptes, finalement, qu’il n’est pas aussi méchant que ça. Il a vu ce pauvre enfant souffrant qui ne désirait que s’amuser, et, comme il est semblable aux Hollywood chewing-gum à la menthe – dur à croquer, mais fondant à l’intérieur – il n’a pas hésité à se porter à son secours en proposant une couleur !

Alors. Il faut chercher. C’était quelle couleur, à nouveau ? Rose ? Probablement. Sautant maladroitement d’une bulle à l’autre pour avoir une meilleure vue, tu finis par voir une sphère bleutée correspondant tout à fait à ce que tu cherchais ! (mémoire de poisson rouge oblige, tu as déjà oublié la couleur alors tu fais semblant de chercher pour faire plaisir à Mr. Bisoux) Et ainsi, tu es sur le point de toucher la balle azurée. Quand.

Quand on frappe à ta porte. Tu te retournes pour ouvrir, et finalement tu ne vois personne. Loin d’être paranoïaque, tu penses juste à un cheveu très costaud – ton shampoing n’est pas hors de prix pour rien !- qui aurait réussi à te faire mal. Savoir pourquoi, c’est déjà trop compliqué. Il faudra les dresser, quand même, s’ils commencent tous à se rebeller, tu vas finir comme Titeuf… À moins que ces petits voyous décident de fuguer. Bah, ils reviendront bien demain matin, puisque ce n’est qu’un rêve idiot et amusant.

La cible s’excuse. Et ça ne lui va pas, mais tant pis, car il faut encourager ce genre d’initiative. Toujours aussi finement, tu lui lances un « Génial, continue comme ça !!! » sans te douter le moins du monde que ça te faisait passer pour un masochiste. Disons que tu es à côté de la plaque.
« On a le droit à plusieurs manches ? »

La cible s’exprime alors. Et en faisant une phrase interrogative ! « Waho, tu fais des progrès » le félicites-tu. Bien sûr, dans le but tout à fait noble de sociabiliser Mr.Bisoux, tu te faisais un devoir de lui donner des conseils pour avoir tout plein d’amis. Sauf que là encore, tu es si bon précepteur que ta phrase est sûrement moins bien passée de l’autre côté…

Pour pousser le bouchon encore plus loin – tant qu’à être ridicule, tu lui donnes un gentil conseil, ayant complètement ignoré sa question, et le jeu par la même occasion. « Maintenant, je vais t’apprendre quelques blagues » Quoi, c’est décalé ? Quoi, ça n’a aucun rapport ? Mais si ! Pour Eelis, tout a un rapport, il a ses propres connexions douteuses qui lui permettent de passer pour un fou sans faire le moindre effort ! Si ce n’est pas génial, ça, applaudissez l’artiste.

Parce que le souci, c’est qu’on ne peut pas apprendre de blagues à quelqu’un quand notre culture se limite à Carambar. N’importe quelle personne censée n’aurait rien fait, même pas envisagé l’idée, mais, quand on est déjà fou, il n’y a que la mort qui puisse nous sauver.

« On commence par quelque chose de facile, avec ça tu pourras épater toutes les filles ! Quel est le comble pour un mille-pattes qui fait de la peinture ? »

Silence. Tu ne sais pas s’il a compris que tu étais en train de lui apprendre à être drôle. Parce que pour toi, c’est évident ; il t’écoute comme un bon élève est attentif envers ce que dit son professeur. Fasciné par la drôleté de ton humour, il n’aura sûrement pas su répondre. Et il est sûrement timide. C’est ça, au début.

« N’aie pas peur de te tromper ! Je te donne un indice : le mille-pattes a beaucoup de pattes. »

Difficile de croire que c’est la chose la plus censée que tu aies dite depuis ton arrivée dans l’Esquisse. Sérieusement. Toujours tout content, et très fier de ton apprenti, tu penses qu’il cogite déjà pour trouver la réponse. Pikachu, avec tout ça ? Ah, non, on ne pense qu’à une chose à la fois, il est déjà loin. Le pauvre enfant aurait pu raconter n’importe quoi, ce serait rentré par une oreille et sorti par l’autre.


Alors, l'élève trouvera-t-il la réponse ?
Les cheveux se rebelleront-ils ?

On aurait presque oublié qu'il fait nuit, qu'on est au-dessus d'un lac, à flotter sur des bulles douteuses.



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Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Sam 27 Oct - 20:22
Trois dessinateurs jouent insouciamment sur les bulles esquissiennes. La Folie rit d'eux : ils sont tellement pitoyables, cherchant vainement un quelconque échappatoire !

Son rire est sardonique ; elle ne vous le pardonnera pas, dessinateurs, d'abîmer ses précieux jouets.

Surgit alors Yûgi Muto dans l'une des bulles, deck en main. Il invoque en deux temps, trois mouvements son célèbre Magicien des Ténèbres, un sourire sarcastique étirant ses lèvres.

« Toi, vermine, tu ne mérites même pas de m'affronter. », dit-il en direction du dénommé Pikachu, dont la bulle, lui servant de piédestal, s'envola au fin fond des entrailles de l'Esquisse, traversant ciel et mers, laissant les deux autres à leur triste sort.

« A vous, maintenant. Je passe mon Magicien des Ténèbres en position d'Attaque. »


Bwahahah, j'ai hâte de voir comment vous allez réagir 8D (bien sûr, vous pouvez jouer Yûgi)




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Sam 10 Nov - 19:40
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Un pikachu... Tout seul.

-Normalement, je crois qu’il habite juste au-dessus de son magasin !

Alors comme ça... Sacha avait ouvert un magasin? C'est super, je me demande ce que c'est comme magasin pensais-je. Je me rappelais que longtemps avant d'arriver dans cet endroit bizarre, j'étais passé devant un magasin plutôt étrange: Il y avait des tenues rouges pour les femmes, des culottes toutes petites et même des fouets! J'étais persuadé que c'était un antiquaire. Ben, oui! Les fouets, c'était au moyen-âge qu'on les utilisaient, non? Et puis, le rouge, c'était les tenues des reines, si, elles mettaient beaucoup de rouge, comme ma Maman. C'est mon Papa qui m'a dit que ma Maman c'était la plus belle Reine du monde, et elle mettait souvent du rouge. D'ailleurs.. Je me rappelle plus a quoi ressemble vraiment ma Maman... Alors que j'étais pris dans mes pensées, le monsieur qui au yeux violets s'approcha de moi et me tapota la tête.

Il avait donc décidé de participer au jeu? Ou peut-être qu'il voulait toucher mes oreilles? C'est vrai, tout le monde aime mes oreilles, elles sont tellement jolies, avec un petit peu de noir au bout, c'est trop cool, non? Il proposa alors une couleur:

-Violet

D'accord! Maintenant il ne me reste plus qu'a trouver un bubulle violette me disais-je. Ce n'était pas une couleur facile à trouver, les bulles aiment pas tellement le violet... Il me suffisais de leur demander de changer de couleur! Mais ça pouvait peut-être éventuellement être considéré comme de la triche... Peut-être que les bulles peuvent lire dans les pensées, après tout, on ne sait jamais, pensais-je. Alors je me suis mit à regarder une bulle et à répéter dans ma tête: S'il te plaît, change-toi en violet jolie bulle. Je n’eus qu'a attendre deux secondes pour que la bulle se change en violet. Je la pointais du doigt et m'exclamais:

-J'ai trouvé une bulle violette! Regardez, c'est celle-là!

Le monsieur bizarre aux yeux violets me répondit:

-On a le droit à plusieurs manches?

Peut-être qu'il posait cette question parce qu'il était vexé d'avoir perdu, ou juste pour savoir. Je lui dit:

Oui, on a droit à trois manches, et si ça se trouve, on va gagner tout les trois, comme ça, il n'y aura pas de vrai gagnant, c'est bien non, t'en pense quoi toi?

Le drôle de monsieur parlait à l'autre pendant que je regardait les bubulles fluos. Elles étaient vraiment belles, et en plus, certaines avaient des rayures roses ou des pois orange. Moi j'aime le orange. C'est cool, et puis, au moins, on est sûr de pas pouvoir te perdre. Ben oui, on te voit de loin, donc on est sûr de pouvoir te repérer, c'est pas cool ça?

J'admirais les bulles quand tout à coup: Bim! Paf! Pouf! Bziing! Ma bubulle se séparait et je me retrouvait tout seul, laissant les deux bonhommes dans l'autre partie de ma bulle.

Au secours, à l'aide, aidez-moi! Criais-je.

Mes deux amis ne pouvaient pas m'entendre. J'étais beaucoup trop loin d'eux, j'étais même retourné au dessus du lac, c'est dire si j'étais loin! Je ne comprenais pas pourquoi ma bulle s'était déplacée tout d'un coup, elle n'aurait jamais pu faire ça toute seule, elle m"obéissait au doigt et à l’œil normalement! Enfin, au savon et à l'eau, plutôt. Ben oui, les bulle sont faites avec du savon et de l'eau, tu le savais pas?

Je n'aimais pas être tout seul, enfin, je détestais ça. Je déteste toujours ça mais bon, ça je pense que tu l'avais deviné. Je voulais revoir mes deux nouveaux amis. Et puis en plus, le monsieur au yeux violets s'était mit à parler! Je ne pouvais pas rater la suite! Je ne pouvais pas savoir s'il parlait encore, ou si l'autre monsieur s'inquiétait parce que je n'étais plus là... Pour leur prouver que j'étais encore en vie, je criais:

-PIKA PIKA!

Là au moins, j'étais sûr qu'ils pouvaient m'entendre parce que la bulle s'était mise en forme de mégaphone, avec un trou au bout. Heureusement, le trou se referma, vous imaginez s'il était resté ouvert? N'importe quoi pouvait rentrer dans ma bulle. Je commençais à avoir faim. Je demandais à une autre bulle de me ramener à manger. Elle restait plantée devant moi, je ne comprenais pas pourquoi. Mais oui! Je ne lui ai pas demandé ce que je voulais! Me disais-je. Sans hésiter une seconde, je lui dit:

-Je voudrais des lasagnes avec tout plein de chocolat dessus.

Les lasagnes c'est mon plat préféré, et puis, j'adore le chocolat. Alors je me suis dit que j'adorerais forcément le mélange des deux! L'autre bulle était verte fluo avec des rayures bleu ciel. Ça piquait un peu les yeux, mais c'était joli. Elle partit à toute allure chercher ma commande. Je me demandais ou elle pourrait trouver des lasagnes recouvertes de chocolat alors que c'était la nuit et qu'on était dans un monde bizarre mais bon, après toutes les aventures étrange que j'ai eu avant, plus rien ne m'étonnait. Après quelques minutes d’attente, la jolie bubulle revint avec mon plat de lasagnes au chocolat. Il était sur un petit plateau tout bleu, et il y avait même un couteau! Un couteau à bout rond, il ne fallait pas que je me blesse quand même! Je goûtais ce plat... Miam! C'est super méga bon! Merci jolie bubulle! M'exclamais-je. Après avoir fini ce succulent plat, j'étais rassasié. J'ordonnais à ma bulle de repasser sous le lac et de me ramener aux côtés des deux monsieurs.


Clique la èé:
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Mar 20 Nov - 18:15
Interdit, Liam avait fixé l’homme blond. Longtemps. Très, longtemps. Tellement en fait, qu’il avait tout à fait eu le temps de se remettre, l’inquiétude était loin, la colère aussi, ne restait qu’un doux agacement. Enfin, « doux », façon de parler. Moins important que d’habitude, disons. Puis ce type le rendait un peu perplexe. Il était si... si... quelque chose, qu’il semblait à part. Il faisait tache. Même ici. Mais s’il n’était pas une création de ce monde pervers, qu’était-il alors ? Une personne comme lui ? Oh, bon sang. Voilà qu’il parlait de mille-pattes. Liam se massa la tempe et murmura très bas un « Simple d’esprit » suivi d’un petit soupir.

Trop plongé dans son analyse très sérieuse, il n’avait même pas vu l’autre truc jaune disparaître, le zozo aux tifs multicolores, ça, par contre, il le vit très bien. Dès que l’espèce de punk parla, le dessinateur sentit son agacement bondir vers ses plus hauts niveaux. Créature d’Esquisse ou pas, ce coup-ci, il n’en avait rien à faire. Ce bouffon coloré le gênait. Il chopa le chewing-gum qui piaillait à ses côtés et en guise de réponse au défi du nouveau venu, balança la bouse rose droit devant. Plaf. L’espèce de gelée s’écrasa voluptueusement sur le visage de l’enquiquineur, s’aplatissant singulièrement sous le choc.

▬ Mode attaque, ironisa Liam.

Oh, le môme était de retour. Cela lui donnait une idée. Il se dirigea vers ce dernier, l’attrapa par le col, avant de l’extirper de sa bulle. Avec un peu de mal, vu que cette dernière ne semblait pas vraiment d’accord, mais il y parvint tout de même. Il le traîna jusqu’au grand blond, le poussa contre ce dernier, puis pointa du doigt le gugus aux cartes.

▬ Tiens. Voilà.

Le « Tiens. Voilà. » en question semblait pouvoir vouloir dire plusieurs choses du plus probable « Débrouillez-vous, tous les deux, moi j’ai autre chose à foutre » au « Tiens, des munitions, lance-le » un peu moins probable. Quoique. Difficile à dire, vu le loustic. Mais aussi prouver que, définitivement, le vouvoiement s’en était allé. Allez savoir ce que ça pouvait signifier exactement. Ce qui était sûr, c’est que Liam ne comptait pas vraiment leur filer un coup de main. Pas du tout même. En fait, il leur avait carrément tourné le dos, pour se remettre à une inspection plus sérieuse des bulles. Sans pour autant les toucher de nouveau.

Pas fou, quand même.
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Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Mar 20 Nov - 22:27



freud et les tournois de toupie














« Simple d’esprit »
Bon, visiblement les blagues les meilleures sont les plus incomprises ! Enfin, tu ne vas pas abandonner le malheureux Bisoux à son sort. À force de persévérance, tu en feras un vrai mickey… ou quelqu’un de fréquentable, bref. Puisque Montaigne recommande d’accompagner son disciple sur la voie sur savoir, tu te résous à l’aider un peu à comprendre ce chef d’œuvre de l’humour.

« Hé non, ce n’était pas ça ! Si tu veux je te donne un indi-»

Ton rêve ne semble pas enclin à te laisser aiguiller ton jeune élève. Un adolescent – tiens, tu l’as déjà vu…. Il a fait un show télévisé ?- débarque et envoie valser Pikachu en poussant sa bulle. Sympa. Heureusement que tous les jeunes ne sont pas tous comme ça, les suicides de professeurs augmenteraient. Le plus embêtant, c’est quand même son garde du corps : un grand type de 3m de hauteur (tu penses qu’il aurait mieux fait de se lancer dans le basket) avec des vêtements à la mode gothique.


« A vous, maintenant. Je passe mon Magicien des Ténèbres en position d'Attaque. »

OK. Tu n’as pas tout suivi. Enfin, tu demandes quand même :
« C’est quoi un magicien des ténèbres ? C’est comme les toupies ? »
Dans ta prime jeunesse, les enfants – tout du moins ton groupe d’amis qui trouvait que les voitures c’était passé de mode - jouaient avec des toupies dans la cour de récréation. La tienne était rouge, avec de fines rayures dorées ; tout le monde rêvait de te la volait. Elle se nommait Euripide l’intrépide et zigouillait toutes les autres ! Bref, selon toi, Magicien des Ténèbres est un nom parfait pour l’un de ces objets tournant sur eux-mêmes. Si c’était le cas, tu pourrais transmettre ton savoir à ce rebelle des temps modernes…

Mr. Bisoux, lui, ne semble pas enclin à jouer à la toupie. Il jette la créature collante qui l’accompagne sur lui, et sort deux mots qui te font tilter.
Mais oui, il veut le provoquer en duel !! (toi tu disais plutôt « Eustache la moustache, je te défie ! » ou quelque chose comme ça, mais pas grave, les rêves ont des raisons que la raison ignore) Dans ce cas, tu vas jouer l’arbitre. Sur un ton enjoué, tu t’exclames :

« Bien, que le tournoi commence ! (et en se tournant vers le gros baraqué, tu cries plus fort) Tu participes ? »
Puis, tandis que tu attends une réponse, Pikachu revient – du chocolat sur la bouche ? – et, plutôt que de l’accueillir chaleureusement le rustre s’empresse de le sortir de sa bulle par le col et de te le coller. Bien sûr, avec pour seule explication un…
« Tiens. Voilà. » et un doigt pointé vers le garde du corps.
Tu vas lui en faire des phrases comme ça ! Mais tu comprends ce qu’il veut dire. Tout du moins as-tu trois idées envisageables.
- Le gothique est le père de Pikachu, et tu dois le ramener pendant qu’il fait son tournoi. (dans un rêve, ceci est tout à fait possible, surtout que selon Freud il s’inspire de la réalité… hors tu as regardé star wars récemment) (très bon film au passage, tu le conseilles)
- Il va tricher, et vous demande de retenir le garde du corps pour qu’il n’aille pas sauver l’ado. Dans ce cas, tu iras plutôt le dénoncer ; la triche c’est mal.
- En fait c’est le jeune rebelle qui veut tricher, et Mr. Bisoux nous demande de surveiller le garde du corps au cas où il tenterait de se jeter sur lui.
Avant que tu puisses lui demander laquelle des trois options est la bonne, il se retourne pour regarder les bulles. Il doit préparer sa toupie. Finalement, il ne peut pas être aussi futé pour la deuxième possibilité. Le jeunot non plus, donc cela doit être la première..

Pour l’encourager, tu poses ta main sur son épaule.
« T’inquiète pas, Bisoux, je vais m’en occuper, foi d’Eelis ! Mais comment as-tu fait pour savoir ?! Physiquement, ils ne se ressemblent pas vraiment… » dis-tu doucement avant de te retourner vers le garde du corps, tenant toujours Pikachu avec toi.

Tu fais attention, et sautes de bulle en bulle à la rencontre du baraqué, posté une vingtaine de mètres plus loin. Arrivé là, tu postes délicatement le gamin sur le sol, et tu annonces fièrement :
« On a retrouvé votre fils ! »

Tu penses qu’ils vont se jeter l’un dans les bras de l’autre, et que tout finira en happy end, chaleureux. Tu penses que tout reviendra, que tout suivra.
Mais on dirait que non…




Héwai, j'ai répondu assez vite, j'étais bien inspirée. **
Excusez la stupidité d'Eelis xD
[/quote]



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Folie d'Esquisse
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Folie d'Esquisse
Ven 23 Nov - 15:57
« Quelle méprise ! » rugit Yûgi, un sourire sarcastique aux lèvres. Soudain, un disque de duel apparaît au bras d'Eelis, et un autre au bras de Liam Williams.

Yûgi Muto pointe le doigt en avant, désignant le dénommé Pikachu « Magicien des Ténèbres, attaque ce monstre jaune. »

L'interpellé fonce sans précédent sur la petite boule de poils. Réussirez-vous à le contrer ?




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Lun 25 Fév - 10:10
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Un méchant monsieur pas beau



Il est méchant et pas beau hein ? Bah il a beau être dans l'oeuf on dirait qu'il a laissé tomber ses lunettes ici...


Après m'être fait traîné comme un sac à patates par le Monsieur-mauvais joueur-aux yeux violets-qui aime les rochers assortis à ses yeux-et qui ne parle pas beaucoup- , l'autre monsieur me baladais en sautant de bulle en bulle et me posa devant le monsieur habillé en noir.

Celui-ci n'avait pas l'air très amical à mon goût, mais ce n'étais pas mon plus grand problème. Mon problème c'étais qu'il me fonçait dessus! Je fis une galipette en passant entre ses jambes, me relevais et me mis à courir. Je sautais dans une bulle et regardais le monsieur de loin. Cette fois j'en étais sûr, il étais pas très gentil. Ou peut-être qu'il voulais jouer à chat? Oui, c'est sûrement ça, pensais-je.

Pendant que j'étais dans ma bulle, je repensais à la phrase que le gentil monsieur avait dite quand il m'avait posé devant le monsieur gothique. Il avais dit: "On a retrouvé votre fils!" Donc, selon le gentil monsieur le bonhomme mal habillé serais mon papa? Je trouvais ça bizarre, parce qu'il n'étais pas un pokémon. Il n'étais même pas jaune! Alors comment il pouvais être mon père? Ce monsieur revint à la charge. Je demandais à ma bulle de se durcir afin de me protéger. Le monsieur en noir se cogna la tête contre ma bulle et tomba dans le lac.

Un peu plus loin, je vis un monsieur blond avec des mèches violettes qui essayais de ramener le monsieur habillé en noir à lui en l'appelant. Il avait les sourcils froncés. Vraiment très froncés. On pouvais les voir de loin. De très loin. Je me disais que ça devais lui faire mal au front à force de faire une grimace aussi forte que celle-là! Moi je suis un pro des grimaces. Je bat tout le monde. Ma meilleure grimace c'est quand je louche, que je fais des dents de lapin et que je gonfle les joues. Je l'ai appelé "La lapin qui louche et qui gonfle". Je m'ennuyais dans ma bulle. Penser à des grimaces me donna une idée: Faire un battle de grimaces avec le monsieur aux yeux violets et le monsieur gentil. Plutôt que d'aller les chercher, je demandais à deux bubulles d'aller les chercher. Quand les bubulles revinrent, les deux monsieurs étaient dedans.

Les bulles se rejoignèrent et je vis des machins bizarres aux bras des deux bonhommes. On aurait dit des robots, mais avec des cartes dessus. Peut-être qu'ils avaient joué aux cartes en m'attendant? Je m'adressais aux deux: "Dites, vous avez vu le monsieur en noir fonce sur nous."

Notre bulle se mis à voltiger, parce que le monsieur en noir l'avais encore heurtée. Je me disais qu'il n'étais pas très intelligent, les bulles ici ne sont pas des bulles normales, elles sont plus en caoutchouc qu'en savon, donc on rebondit quand on saute dessus ou qu'on leur fonce dessus. Avec tout ça j'avais oublié pourquoi j'avais demandé aux deux bulles de ramener les monsieur. Pour faire un concours de grimaces! Je les regardaient et leur dit: "On va faire un concours de grimaces. C'est moi qui commence!" Je leur fit mon attaque ultime: Le lapin qui louche et qui gonfle! J'étais fier de moi, je l'avais parfaitement réussi. J'avais juste un peu mal aux yeux... Je ne regardais pas ou j'allais et tombais hors de la bulle. Je fis une grosse chute dans le lac. J'étais triste, parce que j n'avais pas fais une bombe. J'adore faire des bombes dans l'eau. C'est rigolo, et tout le monde autour est mouillé!

Je sortais de l'eau et grimpais sur le rocher du monsieur aux yeux violets. Il fallais que je me sèche, sinon j'allais attraper un rhume. C'étais ce que ma maman me disais toujours, il ne faut pas rester mouillé dehors... Ma maman... Elle me manquais... Je me mis à sangloter, à pleurer très fort. J'avais besoin... J'avais besoin de faire un câlin à quelqu'un. Je montais dans une bulle, toujours en pleurant, et cherchais quelqu'un. N'importe qui ferais l'affaire, pensais-je. Je continuais à appeler ma maman en pleurant, quand j'aperçut le monsieur blond aux mèches violettes. Je disait à ma bulle de foncer vers lui, je sortais de ma bulle, allais sur sa plate-forme, et lui fit un câlin.


Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on peux faire faire par quelqu'un d'autre le surlendemain.:
Je.... je....*meurt*
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Mer 27 Fév - 23:39
Liam se retenait de hurler. Il se retenait très très fort. Il avait juste voulu un peu de calme, juste un tout petit peu. Mais non. Alors, il avait décidé de chercher une sortie, il avait laissé les deux illusions, enfin, non, le blond n’en était visiblement pas une, mais... Ne pas y penser, il ne voulait pas y penser. Sauf que, encore une fois, on l’avait dérangé. L’espèce de punk raté, serviteur servile de l’Esquisse n’avait pas voulu lâcher l’affaire, et après, c’est l’espèce de môme en pyjama qui avait fait des siennes, le... l’enfermant dans une bulle. Une saloperie de bulle de ce monde tordu. Pour quoi hein ? Pour quoi ? Faire un concours de GRIMACES. Avait-il une tête à faire un concours de grimaces ? Non ! Et il allait le faire remarquer, quand le gosse en question chuta tout seul. Bien, une bonne de faite. Il pleurait. Seigneur, et alors ? C’était pas ses oignons. Oh. Voilà qu’il faisait un câlin au type à la coiffure douteuse. Hum, bien, qu’ils restent entre gens de leur espèce. Lui, il allait mettre les voiles fissa. La sortie ne se trouvait sûrement pas ici, vu qu’on faisait tout pour le retenir sur place. C’était d’une logique et d’une évidence implacables.

Sans savoir pourquoi, il pivota en direction de l’homme blond, toujours à ses côtes. Il ouvrit la bouche, s’arrêta, fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’il foutait exactement ? Liam secoua la tête et agita sa main dans le vide, comme pour chasser un moustique indésirable.

Puis il sauta hors de la bulle, tout simplement.
Il fit un gros « plouf » tout en bas, puis nagea jusqu’à la rive, avant de s’éloigner tout naturellement. Avec dignité. Et dégoulinant.

Mais qu’importe.
Il avait une sortie à chercher.

Et il ne perdrait plus une minute de plus ici. Pas une.
Petite Note:
Eelis
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Eelis
Jeu 28 Fév - 0:10



séparation














Dans tout ça, ce qui est le plus marquant, c'est cette chose accrochée à ton bras. C'est pas que ce n'est pas "swag" - comme disent les jeunes - mais... ça n'est pas assorti à ton style. Pas du tout, même. Et ça vous change un homme, une erreur de style.

« Heu... Il serait pas possible d'en avoir un autre ? » demandes-tu au punk.

Hélas, l'intéressé ne répond même pas et envoie carrément son garde du corps à l'assaut de son propre fils ! L'ingrat ! En père de famille modèle, tu es indigné par la situation, que tu regardes quand même sans broncher. Ben oui... c'est trop loin. Et puis le petit jaune s'en sort plutôt bien, puisqu'il évite les coups. Alors tu te contentes de bidouiller la chose qui est accrochée à ton bras, dans l'espoir qu'un "clic" délicieux te libère de son emprise.

Plus tard, votre trio d'enfer - toi, le gamin et Bisoux ! - se retrouver dans une grande bulle aménagée spécialement pour l'occasion, pour un grand concours de grimaces ! Si Pikachu en a fait une qui se trouve être réellement bonne, on ne trompe pas un professionnel comme toi, et après de nombreux essais tu parviens à dégainer l'extraordinaire...
« TECHNIQUE DU CHIMPANZÉ QUI RONFLE ET QUI MÂCHE ! »

Sauf que ni l'un ni l'autre de tes deux compagnons d'infortune ne releva. Le premier tomba accidentellement de sa bulle, au milieu de l'eau, tandis que le second - toujours aussi amical et social - montra clairement son intention de filer bien vite. Toi, dans tout ça, tu voudrais bien aller réconforter celui qui s'est mis à pleurer, mais ce dernier a visiblement des préférences pour le punk. Mauvaise idée...

Bisoux veut alors faire une tentative de communication, mais finit par se jeter dans le vide... Soit c'était une tentative de suicide ratée, soit il était cascadeur de haut niveau, et il ne l'avait pas dit. Pourtant, non.... Cet homme est à l'opposée de ces deux idées, et si tout n'était pas juste un rêve idiot, il serait un brillant avocat, promis à une carrière d'exception dans la défense. Non. Il n'est pas assez gentil pour être avocat. Procureur, plutôt ; le méchant qui fait tout pour mettre les autres en prison, le genre qui n'a ni ami ni humour parce qu'il fait peur.
Décidément plus gluant qu'une sangsue, tu te décides à remettre son apprentissage de la vie en société à plus tard, dans un autre rêve...

« Bon voyage. »

Et finalement tu te tournes vers Pikachu. Lui non plus, tu ne le reverras pas, ou au travers d'un jeu vidéo du fiston. Tu aimerais bien terminer ce combat de toupies, et cette batailles de grimaces, mais hélas...

Les bulles se mettent à bouger, comme si elles reprenaient une procession juste temporairement arrêtée. Le long voyage de leur vie, qui n'est pourtant que celui d'un rêve. Tu te laisses entraîner - toi, tu n'es pas suicidaire, tu ne vas pas te jeter dans le vide comme ça.. - parmi la masse, sans réellement te soucier d'une quelconque destination. Non, il n'y a pas de destination, tout semble anarchique...

FIN




La suite dans " Echo " !

Bref ça s'arrête ici malheureusement... Ce RP fut super je m'en souviendrai longtemps *o*
Merci à vous deux ♥



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