[Grand-Place de la Ville] EVENT 01 ▬ L'ennui s'achève par le berceau de la vie et la mort.

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Lun 29 Oct - 22:09
Les extraterrestres. C'est bien beau de croire qu'ils ne peuvent rien faire seulement car leur nombre est réduit, mais de toute façon, tu peux croire tout ce que tu veux et ce n'est pas pour ça que ce que tes penser sera la réalité. Car la réalité, c'est qu'ils ont la haine et qu'ils ont besoin de se venger ! Tout le monde doit être mort pour que les aliens puissent avoir la conscience tranquille. Et c'est là que similaire à la voix dans le ciel, ils veulent vous faire souffrir, vous les humains.
C'est en cassant le sol qu'ils ont décidé de vous faire souffrir, vous être de chair et d'os. Comme tout le monde, tu te fais très mal, quand tu tombes dans ce tunnel cependant tu es consciente qu'ils peuvent organiser une nouvelle attaque à tout moment.

Et là, tu sautes dans le tunnel qui est apparu quand le sol c'est ouvert. Chassons les extra terrestre !

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Jeu 1 Nov - 23:41


Alors la Voix retentit. Douce, mielleuse, mais empreinte d'une froideur à couper le souffle, elle se permit nonchalamment de renommer l'Œuvre qu'était celle du bienaimé Maximilian, par une absurdité du nom d'Esquisse. Ensuite, une effroyable tempête s'éleva, mettant fin à ses rêveries. Dans un choc tumultueux, le pauvre homme quitta terre pour voler jusqu'à quelques mètres au-dessus du sol, resplendissant ainsi de toute la gloire et la beauté dont un Maître aurait dû faire preuve. Or, choqué par tant de véhémence, il se laissa, sérieusement ébranlé - aussi bien physiquement que mentalement -, atterrir dans un état lamentable au pied d'un mur décrépi. Cela dit, excepté quelques côtes cassées et un sérieux trouble mental, rien ne l'affectait plus que ça. Regardant, avec un désespoir non dissimulé, l'Estrade Sacrée se faire détruire sous ses yeux par ce qui s'apparentait à un moulin à poivre d'anormale taille, il s'écroula, ses épaules s'affaissant à leur tour. Qu'avait-il donc fait ? Quelle était sa faute, sinon offrir aux humains un monde à la portée de tous ; un monde dont il serait le roi ? Pourquoi donc souhaiter le détruire de ces mains souillées par la haine et la folie ?

Maximilian, emplit du peu de courage qui lui restait, se dirigea cahin-caha vers son Trône Ultime, avant de découvrir avec stupéfaction que ce dernier était occupé par... un koala de la pire espèce. Sa respiration se faisait de plus en plus saccadée, cela empirant lorsqu'il voulu grimper sur son promontoire par la voie la plus rapide d'accès qu'était... l'escalade. Se résignant à emprunter les escaliers, il chassa rapidement l'animal avant de reprendre, avec une douleur non contenue, sa place de Maître. C'est à peine si, blessé, il vit son larbin de première - dont il avait dû oublier le nom - le reluquer inlassablement, avant de se frayer un chemin jusqu'à lui et prendre la parole.

« Comment allez-vous ? Votre représentation était PARFAITE et bien digne de vous ! Ces idiots ont sûrement compris votre toute puissance, désormais ! »

Mais Maximilian ne l'entendit pas. Profondément absorbé dans d'ultimes pensées, le Maître, ne se permettant surtout pas de montrer une face cachée pendant ses années de dur labeur - celles passées en tant que peintre rêveur et utopique, très talentueux cela dit -, il eut bien du mal à réaliser l'épreuve qu'il vivait lorsque s'enchaîna une glissade sur ce qui s'avérait être un liquide d'un magnifique rouge - quoique l'or lui fut plus approprié -, ainsi qu'une terrible chute de plusieurs mètres de haut... Délirant, dans sa folie irrécupérable, il devint soudain oeuphorique, prononçant d'absurdes mots tels que "hippopotomonstrosesquippedaliophobie", et bien d'autres encore...



En gras ce sont les merveilleux mots de mon lot:
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Ven 2 Nov - 0:54
Je me souviens m'être endormie dans cette paisible plaine aux couleurs étranges, aux herbes des couleurs d'un arc-en-ciel. Le temps était si doux, le ciel si calme, tous me semblait parfais pour faire une petite sieste. J'éprouvais a ce moment là une étrange fatigue, et ne pu donc que m'allonger sur le sol, près de mon lapin en peluche qui s'était déjà endormi alors que je marchais.

En me réveillant, rien n'était plus pareil. J'observais sans trop comprendre cette grande place où il y avait pleins de monde. Tous me paraissait irréel. Peut-être parce que je n'étais pas tout a fait réveillée, au bout de quelques instants une étrange pieuvre multicolores avec des tentacules dorées, apparue sous mes yeux, sortie de je-ne-sais-où. Je l'observais, intriguée, et fut brusquement ramenée au centre de cette place. Tous me semblait tellement irréel et bizarre ! D'un côté j'avais peur, d'un autre je mourrais d'envie d'en savoir plus, et d'un autre encore, je voulais que ce ne soit qu'un rêve.
Mais a cet instant même où j'avais si fortement souhaiter que tous cela cesse, une voix retentit dans ma tête, et une vive douleur me fit m'évanouir. Puis plus rien, le néant, le vide...

Alors que je me réveilla une nouvelle fois, je venais tous juste de comprendre que cela était réel, a cause de cette douleur atroce, j'aperçue un étrange tunnel dans lequel plusieurs personnes se jetèrent. Je cru reconnaître la silhouette de cette chauve-souris géante, et sans réfléchir, mon lapin dans les bras - qui ne semblait pas vivant depuis que j'étais arrivée là, étrange... - je courus moi aussi vers le tunnel.
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Ven 2 Nov - 13:03
Andrea se releva douloureusement. Cherchant l'homme de sa vie du regard, l'air hagard. La, il était sur l'estrade ! À coté d'un jus de tomate étrangement rouge. Bah oui quoi, on était dans l'esquisse. La moindre des choses était d'avoir un jus de tomate qui n'était pas de la bonne couleur. Un jus de tomate kawaii. Elle vit la scène comme au ralentit. L'autre greluche, celle qui n’arrêtait pas de le suivre partout. ( et oui, dans ça tête, Ambros est une rivale amoureuse u_u). Poussa intentionnellement son chéri. Elle était sure qu'il avait fait exprès. Parce que cet femme ressemblait trop à un homme pour en être un. Ouais, on se demande si elle à pas reçu un coup sur la tête notre Andrea. Enfin bref, ils firent un vol plané dans le trou au milieu de la place.

Un cri de douleur, d'incompréhension. Pourquoi ? Pourquoi …

Celui qu'il aimait avait fait un vol plané, tombant dans un trou dont personne ne pouvait soupçonner le fond. Andrea hoqueta, les yeux en larmes. Tombé. Comme un chiffe molle. Poussé par l'autre abruti qui lui servait de larbin. Une mort si atroce. Si atroce... poussant un cri de désespoir, elle enfouie son visage dans ses mains et pleura à chaude larmes. Pourquoi es ce qu'a peine amoureuse, on lui tuait son amant. C'était injuste. Profondément injuste. Et puis zut ! Il n'était pas mort, cela ne ce pouvait pas. Elle allait le retrouver, en plusieurs morceaux si il le faut. Mais elle le retrouverait. Ou le suivrait dans sa tombe. Au choix. S'approchant du trou, elle sécha ses larmes et, lança une pierre. Pour voir si il y avait un fond. N'entendant rien, cela la rassura. Comment ça cela la rassura ? Me demandez pas, j' suis pas dans sa tête ! Enfin bref, elle se boucha le nez et sauta. Il y avait peut être de l'eau en dessous. Je suppose qu'elle l’espérait.

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Ven 2 Nov - 13:42
L'ennui s'achève par le berceau de la vie et la mort.

Une jeune fille aux cheveux bleus, ballottés par le vent, fixait d'un air cruel les personnes qui s'affolaient. La souffrance est une chose dont elle aime se délecter. Indifférente au paysage désastreux qui l'entoure, la jeune fille admire ce nouveau corps qui est désormais aussi le sien. Béni soit ce monde ... Oh oui, béni soit-il ... Oubliant le reste des personnes qui l'entoure, la voilà qui se met à danser au milieu de tant de tristesse. Un rictus plein de cruauté barre son doux visage. Ah ... Quel délicieux plaisir malsain que voilà. Peine, souffrance, tristesse, malveillance ... Tant de sentiments qui se bousculent autours d'elle. Et pourtant, elle reste là, à tournoyer telle une folle danseuse endiablée. La douleur, elle en fait abstraction. Pire encore : elle l'adule, en réclame encore ... Tandis que le mur entoure la Grande-Place et que le sol s'affaisse, la jeune fille aux cheveux bleus s'en fiche. Elle est heureuse. Heureuse d'avoir un corps à elle ... Oh oui. Elle voit le trou. Sourire dément qui reflète ses pensées torturées. Un nouveau départ mérite un nouveau saut. Elle s'en approche. Un rire cristallin à vous glacer le sang.

    « Neh, Neoko ... Tu as toujours voulu sauter de ces toits d'immeubles ... Mais c'est moi qui te ferait prendre ton envol ! »


Dans un rire de folie, la jeune fille fait une roue jusqu'au trou noir. Elle tend les bras telle un oiseau qui prend son envol. Namine saute dans les profondeurs de cet abysse peut-être sans fond. Tout cela pour un nouveau départ ...


Note Hors RP:
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Ven 2 Nov - 14:59
Lucius était sur la place, debout, calme comme à son habitude. Il y avait beaucoup de monde, des objets se baladaient parmi la foule, la laissant en paix, du moins pour le moment.
Le magicien n'était sur esquisse, c'est comme ça que les autres appelaient ce monde de grand malade, donc il n'y était que depuis peu mais il avait apprit à reconnaître quand quelque chose n'était pas normal, ou plutôt pas conforme à l'originalité d'esquisse. Et à son grand malheur Jenova aussi.
La carte prit la parole depuis son jeu :
- Lucius ?
- Qu'est ce qu'il y a ?
- T'as remarqué non ?
- Oui. Tu penses que c'est elle qui en est à l'origine ?

Jenova rit, et son rire ne signifiait rien de vraiment bon... Il reprit la parole après s'être calmé :
- Lucius... Qui veux tu que ce soit d'autre ?
L'homme remarqua l'entrée de Maximilian. On lui en avait parlé de lui aussi, il avait débuté quelques recherches sur les personnalités les plus connue du monde, mais n'avait pas glanée d'informations vraiment concrète. Il y avait de l'agitation, une tension, quelqu'un avait pleuré, d'autres s'étaient réunis et semblaient s'agiter, peu être qu'ils commençaient à analyser la situaton.
Jenova reprit la parole :
- Dis Lucius ? Es tu sûr que tu es venu ici de ton propre chef ?
Le magicien se figea, l'idée lui avait traversé l'esprit lorsqu'il était venu. Il n'avait en soit aucune grande raison d'aller en ce lieu... Pourtant ses pas l'y avaient menés avec un entrain et une volonté propre. Il ne leur avait pas résisté, et puis de toute façon où aurait-il pu aller autrement ?
Mais qu'une chose puisse l'obliger à venir ici... C'était rageant.
- Tu comprends...
- La ferme.

La carte rit ;
- T'es pas sensé être de mon côté ? Reprit Lucius.
- Je suis une carte, mon ami, si rien ne se passe je me fais chier... Alors ta vie bien tranquille tu l'oublies !

Lucius allait rétorquer quand une voix retentit.
- La maîtresse des lieu[/b]. Murmura Jenova.
Le magicien n'eût pas le temps de répondre quoique ce soit qu'il était penché par la douleur, genoux à terre, ramené au centre par une pieuvre multicolore. Ce monde était dirigé par une tarée...
Lucius frissonna, ce n'était pas finit, cette douleur n'était qu'un avant goût...
Cette chose voulait s'amuser et il ne pouvait rien pour l'en empêcher... Il se sentait soudain prisonnier dans cette ville... Il avait envie de partir.
Mais la voix avait démarré une partie et il fallait jouer. Lucius avait l'intention d'y participer jusqu'au bout. Après tout c'était lui le maître manipulateur, il lui suffirait d'avancer correctement ses pions pour vaincre... Si il pouvait vaincre...
Jenova interrompit le cour de ses pensées :
[b]- Attention, reste concentré ce n'est pas finis...
- Je sais...

L'air commençait déjà à tournoyer, légèrement, le ciel s'était assombrit des éclairs jaillirent sur les hauteurs de la ville, puis tout fut rapide. Plus de gravité, des cris, des pleurs. Les objets passaient à l'attaque.
Le magicien fut soulevé de terre, puis perdit tout sens de l'équilibre et de la gravité. Soudain une armoire vint à sa rencontre lui rentrant dans l'abdomen. Le souffle coupé le magicien se sentit glisser le long de l'objet dont les portes dentées claquaient dans le vide pour le happer.
Lucius était sonné, et ce 'était rien de le dire, il se rendit compte qu'il tombait, l'armoire était au dessus de lui, le sol en dessous. Il n'y avait pas à dire il était dans la merde, il fallait bouger, et vite. Jenova lui cria quelque chose qu'il n'entendit pas. Il n'avait plus de force, le souffle coupé... Il ne devait pas mourir ici, pas comme ça...
L'homme réussi à trouver la force pour prendre appui sur l'armoire et se jeter or du piège meurtrier tendu par l'objet... Mais il n'était pas sortit d'affaire...
Ballotté par les vents il fut projeté sur le sol au centre de la place.
Sa vue était trouble, de plus en plus trouble, il avait mal, il voyait du sang, il entendait des gens qui pleuraient, il y avait quelqu'un d'étendu, inerte... Il... Il fermait les yeux, inexorablement, il s'évanouissait...

Lucius se réveilla peu après, une voix paniquée lui criait dessus quelque chose :
- Putain de merde rigolos, bouge toi ! C'est pas finit...
Jenova ! Qu'est ce qu'il avait à s'exciter, où était-il ? Que se passait-il ? Le magicien ouvrit les yeux. La place ! Il se leva en précipitation, le sol s'écroulait sous ses pieds, il fallait partir. L'homme couru quelques mètres puis se jeta sur la terre ferme. Juste à temps. Il observa quelque peu le trou sans fond qui s'était formé...
Lucius se leva et regarda autour de lui, les habitants d'esquisse étaient bloqués là, des murs immenses bloquaient le passage. L'homme crut voir dans le ciel la célèbre phrase prononcée à Verdun : « On ne passe pas ».
Il n'en était pas sûr, mais ça le fit frissonner et sourire à la fois. Il aimait bien la phrase... Mais dans ces circonstances...
L'attention du magicien fut attirée par la chaîne qui pendait de sa poche gauche, elle menait à... A un boulet noir. Un boulet noir qui ressemblait fort à... Comment-état-ce possible ? Jenova n'était plus dans la carte... Il se tenait devant lui, avec la tête des bons jours. Rond et noir attaché par une chaîne en argent à son possesseur. Et il paraissait tout à fait... En colère.
La chaîne bougea et Jenova se retrouva sur l'épaule du magicien, il ne parut pas surprit et continuait de pester...
Lucius lui fit signe de se taire.
- J'ai changé d'apparence ?
- Je t'emmerde connard ! On a faillit mourir à cause de toi !
- Bon Jenova si tu te calme pas on va crever bientôt... Est ce que j'ai changé !
- Tes yeux sont verts et tes vêtements ont changés de couleur
. Grommela la boule.
-Ok...
Le magicien s'inspecta, il avait quelques bleus, égratignures, sa chemise était passée du rouge au vert son jabot était devenu blanc, comme ses gants, le smiley de sa canne était passé au rouge, sinon rien d'autre n'avait changé ...
Lucius releva la tête, ils étaient prisonniers, ils avaient commencé, contre leur gré certes, une partie contre l'esquisse, elle venait d'avancer ses pions...
Jenova déglutit puis demanda hésitant :
- Tu vas comme même pas...
- Je te pensais moins trouillard, ce n'est qu'un petit trou... Et puis c'est la seule façon d'avancer...

Le magicien se mit au bord du précipice pied joint.
- Qu'ai je fait pour mériter ça ?
- Et puis, si tu as du mal tu n'as qu'à penser que ce n'est qu'un rêve...


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Sam 3 Nov - 4:01
E V E N T • 0 1


» Follow the f*ck*ing rabbit in the stupid black hole

Tu regarde toujours cette créature, ce lapin-chat, ce chien-chat... ou un truc du genre... Prise d'un envie folle de faire mal à quelqu'un. Particulièrement à cette Voix qui se rit probablement de vous tous présentement... Mais bon... ce n'était pas le temps de penser à ça, tu devais penser à un moyen de quitter cette endroit (et surtout à un moyen de te débarrasser de cette ridicule queue de lézard...). Inspiration, expiration... bon ça ne fonctionne jamais ce truc, encore moins avec toi, tu est toujours énervée et tes poings ne demande qu'à défoncer la gueule de quelqu'un... Tu sers les point puis détourne le regard. Tu regardes les autres (en évitant toute fois le cadavres de la petites dans un frisson de d’amertume), tu regardes les gens, leurs états, tu cherches une sorties, mais tu surveilles surtout les mouvements des objets... ils sont louches... comme toujours.

C'est avec surprise que tu les vois voler, ramper, se dandiner jusqu'au "mur" qui vous empêche tous de sortir... Tu fronces (encore) les sourcils. Qu'est-ce qui se trame maintenant? Quoi encore? Il n'y avait pas assez de dégâts déjà?!

Puis la terre tremble, tu vois la terre craqueler, une fissure s'agrandir, un trou se forme, un rond qui grossi, grossi, grossi. Et tu vois le sol à tes pieds qui commence à s'émietter, comme des morceaux de casse-têtes qui se détache d'un puzzle... Puis tu recules, recules, recules. Tu le sens... ce pincement au coeur, cet étaux dans tes tripes. Tu as peur... Cette fois-ci tu as réellement peur et tu panique, reculant de plus vite, plus vite, encore plus vite. Puis ça s'arrête. Tu entends son rire. Sans savoir si c'est réellement Elle qui rit ou si ce son ne provient que de ton imagination, mais tu l'entends rire. Ta peur s'efface comme par magie et ta rage revient te hanter. Quoi? Elle veut jouer?! Elle te prend pour une trouillarde? C'est un défis qu'elle te lance?! Tu grimaces tant tu te sens rageuse. Ohhh non! Tu n'allais pas la laisser rire de toi. Tu comprenais exactement le message qu'elle t'envoyait (probablement pas en fait...) . Les poings fermés, la mâchoire bien serrée, le regard déterminé, tu t'avança d'un pas rapide, rien d'hésitant. Tu allais lui donner la vollée de sa vie à cette voix, tu allais lui faire regretter d'avoir fait ça à Mo, d'avoir malmener tout le monde, de lui avoir fait pousser un queue... elle ne rira plus longtemps cette garce.

Et tu sautes
» Tombe, tombe, tombe... On verra lorsque cette chute se terminera...«


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Dim 4 Nov - 1:57
Jude s’émerveillait du joyeux bordel qui régnait sur la place. Il contemplait le chaos avec une fierté toute paternelle, persuadé d’avoir participé grandement à sa création. La bestiole avait fini par péter un câble. Elle n’avait encore bouffé personne, mais ça n’allait sûrement pas tarder. Entre temps, divers individus avaient fait leur apparition, y compris ce grand échalas chevelu mégalomane qui amusait beaucoup Jude, avec sa grammaire désuète et ses discours ridiculement ampoulés que son titre officiel : le Dieu Saumon… ou Carpe… Ouais, carpe, ça sonnait mieux. Sa bonne humeur anormale avait atteint son apogée lorsque le Dieu poisson s’était majestueusement étalé du haut de son estrade, atterrissant glorieusement à moins de deux mètres de lui, si bien que s’il ne s’était pas relevé aussi promptement, Jude se serait fait un plaisir de le piétiner accidentellement. Bref, tout allait pour le mieux d’un point de vue judesque.

Il aurait dû se douter que tout ça était trop beau pour être vrai, surtout en considérant à quel point ce monde l’avait fait ch… braire depuis qu’il y avait débarqué. Pas de raison qu’il ne continue pas, hein !
En cinq secondes, la situation vira au cauchemar, le teint de Jude vira au vert-jaune-gris-kaki et sa bonne humeur vira à une subite envie de se transformer en légume pour au moins ne pas avoir à subir le supplice qu’une Voix psychopathe s’amusait à leur infliger. C’était toujours le bordel, mais dans un autre genre. La nuit avait eu le bon goût de s’inviter dans la partie, de même que quelques tentacules monstrueuses qui ramenaient sans grande douceur tous ceux qui avaient eu le malheur de s’éloigner un peu du centre de la place. Et la Voix qui continuait à déblatérer, à déverser ses paroles malsaines sur un ton de complaisance qui donnait à Jude des envies de meurtre. Envies qui n’égalaient cependant pas celle, plus immédiate, de vomir, ce dont le garçon ne se priva pas après que la douleur ait reflué.

Certaines personnes autour de lui se relevaient péniblement. Jude, lui, ne se souvenait même pas être tombé à terre, mais s’y trouvait fort à son aise. Enfin pas vraiment. Simplement, il avait le vague pressentiment que la Voix cinglée n’allait pas s’en tenir là. Au moins, là où il était, il aurait du mal à tomber plus bas.
Comme pour démonter sa vague stratégie de protection, la Voix invoqua une Tempête, phénomène face auquel être debout ou avachi sur le sol n’avait pas grande influence sur le résultat final. Comme à peu près tous les malheureux qui se trouvaient dans un rayon de 500m, Jude fût fort peu délicatement soulevé du sol, voltigea un eu dans tous les sens, heurta une bonne dizaine d’objets non-identifiés avec à chaque fois la sensation d’exploser en mille morceaux, avant d’être vulgairement rejeté contre une de ces ignobles tentacules. Ce fût mou, gluant, visqueux, collant, et on en passe, mais cela eut le mérite de lui éviter quelques bosses, bleus et bris d’os supplémentaires.

Jude n’avait pas spécialement peur du sang, mais là, il y en avait quand-même un peu trop à son goût. Que son visage et ses vêtements en soient généreusement tartinés, soit, il avait clairement senti son front heurter un truc vraiment très dur précédemment, et il était bien connu que les blessures à la tête saignaient abondamment. Mais que le sol autour de lui en soit quasi-maculé, c’était franchement flippant. Jude releva lentement sa tête douloureuse. Aperçut la jeune fille empalée sur ce poteau blanc, là. Le choc fut tel qu’il continua à fixer bêtement le cadavre pendant une bonne minute. Merde. Il n’avait jamais pris l’Esquisse pour un monde inoffensif, il avait été même douloureusement conscient de frôler la mort à deux-trois reprises, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir sincèrement du mal à assimiler. Que la fille soit morte. Vraiment morte. Avec aucune vie de rechange, aucune chance de réincarnation, que dalle. Il s’attendait presque à ce qu’elle se redresse, arrache le poteau de son abdomen et éclate de rire, genre « haha, je vous ai fait peur, hein ! ».

Jude cligna des yeux, reprit ses esprits, faillit secouer la tête, mais son mal de crâne lancinant l’en dissuada. Il voulut écarter des mèches de son visage avec sa main gauche, s’aperçut à cette occasion qu’il avait dû se déboîter le coude, ou le poignet, ou l’épaule, il n’en savait rien. Ça faisait un mal de chien, point-barre, le diagnostic attendrait. Comme l’autre bras semblait nettement plus fonctionnel, il approcha donc sa main gauche de son visage et. Se figea. Horrifié. A un tel point qu’il ne fût même pas capable d’émettre un de ses braillements caractéristiques.

Le point positif, c’était qu’il avait toujours son cher gilet zèbre. En prime, la Tempête lui avait fait une extension du motif, ce qui faisait que tout son corps, visage compris, était maintenant zébré. Et il doutait que cela parte à l’eau. Bon. Vous allez me dire, en comparaison avec les transformations que d’autres avaient subi, ce n’était pas si terrible. Sauf que. Des zébrures noires, voyez-vous, c’était bien trop conventionnel pour Esquisse. Probablement la raison pour laquelle elles avaient viré au cyan. Cyan fluorescent, même. Toutes les zébrures. Celles de son corps ET de son gilet. Et honnêtement, considérant l’amour de Jude pour ce pauvre vêtement, on ne savait pas laquelle des transformations lui avait causé le plus grand choc… Ce qui était certain, en revanche, c’était que ce choc était nettement plus violent que celui provoqué par la mort de la fille. Chacun son sens des priorités, hein…

Abruti, désorienté, bouleversé, fluorescent, Jude se releva lentement, déambula lentement sur la place, piétinant sans égard ceux qui ne s’étaient pas relevé, se dirigea lentement vers le trou dans lequel des gens s’amusaient à sauter depuis quelques minutes, y jeta un coup d’œil, et décida que c’était vraiment une très mauvaise idée de se jeter dans un gouffre qui ne semblait pas avoir de fond. Il était désespéré par la profanation de son gilet, mais pas à ce point, non plus.

Mais un personnage quelconque, que nous appellerons Monsieur X, et que Jude avait négligemment écrabouillé quelques minutes plus tôt, en avait décidé autrement. Probablement en guise de représailles, il se faufila discrètement derrière le zèbre (mais remarquez, il aurait pu annoncer sa présence à coup de trompettes tonitruantes, Jude n’aurait probablement pas plus réagi que ça). Et le poussa. Et Jude tomba, donc, retrouvant instantanément l’usage de sa voix. Je ne résiste pas au plaisir de vous retranscrire un de ses illustres braillements :

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

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Dim 4 Nov - 11:40
Il ne restait plus rien. Tout s'était fracassé violemment au sol, y compris ses rêves d'enfants.

Elle ne savait plus très bien comment elle était arrivée au cœur de la ville, au cœur de l'action, mais sûrement qu'elle s'était encore endormie quelque part à rêvasser sur ce monde qui dépassait tous ses rêves. Cependant, confrontée à cette foule de monde, à ces objets perturbant et au capharnaüm ambulant, elle s'était tout simplement recroquevillée sur elle-même, retour en arrière, revoilà la Cléa effrayée par et pour un rien. En grande maladroite qu'elle était, elle s'était juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, contrainte de regarder ses rêves se transformer en illusions. La peur ne l'avait pourtant pas effleuré une seule seconde, étrange pour une telle fillette. Non, à la place, l'incompréhension avait glacé ses veines, annihilé ses pensées. Tout était devenu incohérent, y compris les choses qu'elle trouvait si adorables au départ. Son regard sur ce monde avait changé, irrémédiablement. Les illusions d'enfants s'étaient envolées, à cause d'une Voix qui lui glaçait le sang.

Alors non, elle n'avait pas eu peur. Mais quand la Tempête surgit, elle se retrouva seule et peut-être que finalement, elle l'avait toujours été, même dans ce monde qu'elle avait cru paradisiaque. Elle s'était drôlement fourvoyée, la petite. Son sourire avait été lacéré, envolé, sa candeur d'enfant lui avait été brusquement arraché et ce sans aucune explication. Il ne restait que les larmes, après la Tempête, car celle-ci ne l'avait pas épargné, oh non, bien au contraire. En effet, celle qui craignait par dessus tout de grandir n'avait pas été épargné, à croire que ce monde savait déjà tout d'elle alors qu'elle-même n'en savait rien. Cléa se retrouvait ainsi avec un corps de jeune femme, grande et élancée, avec tous les attributs qu'une femme pouvait avoir, en plus exacerbée, comme si la Tempête mettait l'accent sur quelque chose que Cléa rejetait par dessus-tout. La voilà donc femme avec un esprit d'enfant.

Rageuse, elle essaya par tous les moyens d'arrêter le processus, mais en vain, elle grandissait toujours même si ses ongles déchiraient sa peau, même si les marques et le sang commençait à couler sur ses doigts fins. Rien n'y arrivait, elle ne retrouvait pas son apparence d'enfant, et le pire fut quand elle commença à perdre ses beaux cheveux blonds. Arborant une coupe courte, vieillissant encore un peu plus, elle criait à s'en défaire la mâchoire, impuissante.

Cependant, elle restait une enfant et il était ardu pour elle de prendre conscience que tout ceci n'avait été qu'une mascarade, que finalement, le monde utopique dans lequel elle croyait être était finalement fourbe et violent, destructeur et impérieux. Elle n'avait vu que la surface, mais une fois la couche de vernis retirée, l'apothéose se transformait en ténèbres, et c'était difficile à encaisser.

Surtout pour une petite fille à qui on venait d'enlever les rêves.

Cependant, malgré les larmes et la douleur dans son cœur, elle se releva, s'insurgeant de tout son être contre cette Voix qui déclamait des paroles inintelligibles et destructrices. Esquisse. C'est tout ce que Cléa pu retenir, tout à coup asphyxiée par une douleur inimaginable. Privée de souffle, sa voix qu'elle aurait voulu grande et puissante se fit muette, et ses jambes qu'elle aurait voulu fortes se paralysèrent.

Un souffle léger suffit à la faire tomber, comme si elle n'avait été qu'une vulgaire feuille dans ce monde. Un pion, un objet comme tout ceux qui trainaient dans la ville. En parlant d'ailleurs d'objet, en tombant, Cléa se coinça la jambe dans un accordéon aux dents acérés, mordue violemment sur toute la jambe. La douleur avait été fulgurante, la souffrance exacerbée. Elle ne pouvait crier, et personne ne semblait s'en soucier. C'était trop, beaucoup trop en trop peu de temps.

Tout son monde s'effondrait complétement, à commencer par ce tunnel qui était apparu aussi facilement que sa jambe avait été attaquée. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, et ne demandait que ça pourtant. Elle tournait son regard à droite à gauche, incapable de parler, reconnaissant des visages mais ne pouvant les héler.

Tout était noir dans son cœur et tout était ténèbres aux alentours. Pourtant, elle se releva encore. Impétueusement, elle voulait sa revanche. Contre qui, contre quoi ? Elle l'ignorait. Traînant sa jambe boiteuse, arrivant à retrouver la fiabilité de ses membres et les réveillant peu à peu, elle avança jusqu'au bord du tunnel. Elle avait vu plusieurs personnes y tomber. Mais pouvait-on se fier aux personnes désormais ?

Elle ne voulait pas y aller, et pourtant elle souhaitait ardemment s'y rendre. Comprendre enfin, cesser de pleurer. Elle recula d'un pas, méfiante tout à coup. Cependant, l'accordéon -qui avait été éjecté un peu plus tôt par une Cléa en rage- déploya sa puissance monstrueuse et poussa Cléa dans le tunnel sans même qu'elle ai le temps de s'en rendre compte.

Dans sa chute brusque et indéfinissable, on n'entendait que ses larmes. Les larmes d'une petite fille désenchanté.


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Dim 4 Nov - 15:38
Ouh là là ! Que c'est affreux d'être un lapin dans une tempête ! Mes membres bougent dans tous les sens et la mousse part de moi... Vais-je mourir ?
Si oui, ce serait idiot, je n'aurais pas vécu grand chose avec cette petite qui semble tant m'apprécier... Enfin bon, je percute plein de chose actuellement. C'est douloureux...
Ah ! Je retombe ! Heureusement que ce n'était pas long...
Je vais voir Plushie, on ne sait jamais ce qui aurait pu lui arriver... Tiens, c'est bizarre, j'ai l'impression d'avoir rétrécit... Bizarre...
Et ! Je ne trouve pas Plushie ! Enfin, si, mais ce corps n'est pas le sien !! Il reste juste un soupçon d'odeur autour d'elle...
Oh là là ! J'ai vraiment rétrécit !!! Et elle a vraiment grandit !!!
Elle ne se réveille pas... Je vais m'approcher, pour voir comment elle va... Oh non... Elle a un oeil crevé... Il dégouline de sang.... Et son autre oeil, il est rouge sang... Elle a changé...
Ses cheveux sont gris, sa peau blanche... Non, vraiment, ce n'est pas son corps, bah, quelle importance ?!
Je l'attrape par la jambe, là, et... EH ! ELLE TOMBE ? MAIS ! AAH !!!

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Dim 4 Nov - 16:17
Hystérie
Personne ne veut de moi...

Souffrance. Ma joue trouée dégoulinait de sang. Joie. Mon ami m'avait répondu, et il m'avait même demandé comment ça allait...
Même si, il s'était vite, à mon grand désarroi, détourné de moi. Ces deux sentiments contradictoires m'emplissaient, la mélancolie s'insinuait elle aussi entre mes pensées.

Avant. Comme c'était bien avant. Je n'en avais aucun souvenirs, ou presque. Mais j'étais certain que c'était mieux avant.
Je perdis rapidement de vue mon ami - dont je n'ai jamais su le nom, il me parlait si peu souvent - et m'intéressai à autre chose.
Une grosse boule noire et ténébreuse qui flottait dans l'air, et qui était trouée à trois endroits. Vraiment, c'était louche. Je m'approchais. Pour voir de quoi il retournait. Les trois trous prirent soudainement la forme d'un visage.
Un rictus haineux déformait l'ancienne sphère.
Je m'accroupis en me massant les tempes. Haine. Douleur. Solitude. Pourquoi tout ça ? Pourquoi tout le monde me détestait-il ? Qu'avais-je fais ?!
Même cette chose issue de mes yeux malades me narguait. Elle me rappelait ma souffrance.
Un grand mal de tête me prenait, et je fermai les yeux. Lorsque je les rouvris, le monde était rouge, dégoulinait de sang, et au milieu du tout, cette créature prenait la forme d'un animal immonde, et éclatait d'un rire satanique.
Le sang giclait, sortait de la créature avec des bruits désagréables. Je tentais de me relever en tenant ma tête d'une main.
Rien. Je ne voyais plus rien, juste du rouge. Et lorsque je voulus fuir la bête qui se rapprochait de moi avec des vagues de sang, je baissai la tête vers moi. J'avais un trou dans mon corps. Un trou béant. Gigantesque. Dégoulinant lui aussi.
Je souffrais. Souffrais encore. Lorsque je tombais en arrière, essayant toujours de fuir, je ne me posai qu'une seule question... Etait-ce ça, la mort ?


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Jeu 8 Nov - 10:56
Lorsqu’il arriva sur la Grande-Place, Blitz fut réjoui de voir tant de monde.
« Ouais ! Plein d’amis potentiels, je vais pouvoir leur confectionner des chapeaux ! »
Il ne savait pas pourquoi il y avait tant de monde sur la place, mais il s’en moquait. Dans sa naïveté enfantine, seul comptait le fait que tant de monde soit réuni. Le reste importait peu… Il se balada un peu dans la foule, mais personne ne semblait le remarquer. Ils étaient bien trop absorbés par leurs conversations. Blitz allait renoncer et partir plein de dépit, seul dans la nuit noire…
Mais par il ne sait quel tour du destin, une pieuvre géante apparut. Elle était vraiment gigantesque ! Dotée d’immenses tentacules dorés, s’agitant dans tous les sens, ramenant tout le monde au centre. Quel comportement bizarre pour une pieuvre… Pourquoi ne pas les manger tout simplement ? Obéirait-elle à quelque force mystérieuse ? Souhaite-t-elle jouer avec sa nourriture ? La réponse arriva… Bien trop vite pour que Blitz ait eu le temps de se poser toutes ces questions.
Une voix féminine s’éleva d’on ne sait où. Une voix horrible, horripilante ! Elle était narquoise, et c’était elle qui jouait avec eux pas la pieuvre ! Blitz la détestait déjà, de toute façon il n’aurait pas pu fabriquer un chapeau à une voix…

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »
Mais qu’est-ce que tu nous veux ? Aurait pensé notre chapelier si ses oreilles n’avaient pas été lacinées par un son dissonant, indigne d’une voix si vous voulez son avis.
« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »
La douleur s’était arrêtée, mais Blitz en conservait le vif souvenir, comme si elle s’était gravée en lui au fer rouge.
« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moment.»
« L’esquisse ? » S’interrogea Blitz dans un ultime sursaut de douleur avant de s’évanouir.
***
Zwei avait profité de l’évanouissement de son hôte pour refaire surface. « L’Esquisse », avait-il perçu de Blitz avant de prendre sa place. Il n’avait jamais rien perçu de lui… Comme si ce mot était d’une importance capitale et qu’il devait l’entendre… Le nom de ce monde ? Ça aussi il lui avait semblé le percevoir. Une hypothèse de l’autre sans doute.
En tout cas il avait mal choisi son moment pour revenir… Tempête droit devant. Le genre de tempêtes qui paraît dingue dans le monde réel mais qui est tout à fait normal dans l’esquisse… Un déluge de tout : des armoires, des rosiers à épines qui font bien mal, des vaches-casseroles, des ballons en laine et j’en passe… De toute façon Zwei n’avait pas le temps de faire une liste exhaustive de tout ce qui lui tombait sur la face. Il était meurtri de toute part, son crâne le faisait souffrir… Lorsque tout fut fini, il remarqua que ses cheveux étaient devenus noirs d’un côté, et avait un œil rouge sang… Pas sûr que Blitzounet apprécie ce changement mais bon… Il aurait l’air moins niais comme ça !
Un peu amoché, il remarqua qu’il y avait un trou en plein milieu de la place… Etrange, il fallait qu’il aille inspecter ça… Il se rapprocha un peu du trou et…

***
Une fois de retour, Blitz mit un certain temps à se rendre compte qu’il était penché au-dessus d’un trou. Prenant peur, il perdit l’équilibre et… Tomba dedans.

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Ven 9 Nov - 21:34
L'homme cookie

"Ho le pauvre ..."

Ces paroles, tu les as répété au moins mille fois jusqu'à maintenant. Certaines personnes disaient que tu étais trop gentille, que tu faisais trop attention aux autres, mais de voir ses gens, sans amis ... Personne ne mérite d'être seul ! Ta manière de penser est plutôt étrange: tu aimes autant aider les autres que se moquer d'eux et de rêver qu'ils leur arrivent des choses amusantes ... Amusante veut aussi dire gore, pour toi. La plupart des gens n'arrivent pas à le comprendre, comprendre cette envie d'aider les autres, de faire qu'ils ne soient pas différents, toi tu veux juste qu'ils soient un peu heureux. Tu te considères comme leurs "ange gardien" qui les abandonne quand ils ont des amis. Cela ne veut pas non plus dire que tu aimes tout le monde, bien au contraire, tu aimes avoir un peu d'autorité sur les autres et te fâcher c'est marrant ! Mais tu oublies vite le passé pour laisser le présent faire le futur.

C'est donc ainsi qu'une fois encore ces paroles tu répétas. Ce monsieur semblait être très très gros ! Toutes les personnes le regardaient de travers et l'évitaient comme si c'était une bombe ambulante. L'obèse avait des fins bras et pieds similaires à des cure-dents ! Et sa tête: elle était vraiment minuscule ! Tellement qu'on ne la voyait pas. Mais était-ce une raison pour abandonner ce pauvre être ? Sûrement pas ! Tu devais l'aider et pourtant ... Tu explosas de rire en te faisant un délire sur lui, c'était si marrant.
Mais cet homme-là, était autre chose. Une chose à laquelle tu ne t'attendais pas, c'était... UN COOKIE GEANT !
Un vrai cookie avec des grosses pépites de chocolat qui ne donnent qu'une envie; qu'ont les mange. Mais un cookie humain: avec des pieds, des jambes, des yeux, une couche, pas de nez, et un chapeau de magicien -eh non, ce n'est pas une fleur comme tu l'avais imaginez-. Ce petit malin a vu que tu avaient envie de croquer alors comme il est gentil il te dit:

"si tu arrives à m'attraper, tu pourras me manger !"

Comment refuser une occasion pareil ? Après tout, les cookies, c'est comme les Kit Kat ! Enfin presque.

[à suivre, dans le prochain épisode :D]


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Dim 11 Nov - 15:10
Il avait volé et le sol semblait encore terriblement loin. Ce n'était même plus une question de vertige, il était probablement mort et se vidait de fluides plus ou moins rouges ou translucides par tous les orifices de la tête qu'il avait plus proche que les pieds du centre de gravité de la Place, les yeux révulsés, incapable d'exécuter le moindre mouvement si tant est qu'il eût été en mesure de souhaiter le faire.

S'avouer vaincu, c'était l'évidence, jamais il n'avait vu autant de sang versé dans un périmètre aussi restreint. Les fils électriques auxquels ils s'était retrouvé emmêlé et vaguement suspendu – sans avoir le temps de savoir comment, ne serait-ce que comment parce que le pourquoi avait prouvé son manque de pertinence au moment de l'électrocution – lui cisaillaient les côtes et deux tentacules. C'est qu'ils étaient sérieux ces enculés.

Un seul mot demeurait ancré dans son encéphale qui se vidait progressivement de tout le reste : « Esquisse ». L'onomastique était obscure à ses yeux mais il lui avait semblé comprendre que c'était le nom de l'endroit. C'était bien se savoir où on finissait ses jours, en quelque sorte, mais ça ne compensait en rien la frustration. Joe allait perdre connaissance, espérait-il pour de bon, quand il embrassa le pavé d'une manière suffisamment violente pour lui arracher un sursaut de lucidité. Le poteau électrique dont il avait été solidaire un court instant était en chemin pour s'éloigner du centre de la place et le tira avec lui sur quelques mètres avant que le nœud qui ne le retenait ne se défasse et ne le laisse crever par terre, en attendant un nouvel assaut, très certainement.

La voix de femelle s'était tue et ne répéterait pas les explications qu'il avait certainement loupées, il manqua de se faire piétiner par du monde qui se jetait dans une espèce de trou dans le sol, d'autre s'y viander, mais au moins eux n'allaient pas s'offrir à leurs agresseurs toujours en rangs à les observer comme leur œuvre d'art ou un truc tordu dans le genre. Ce qui lui restait d'esprit rationnel opta pour la solution du panurgisme.

- Salope... tu m'auras pas... Joseph vomit des plaquettes par le nez, serra les dents et rampa aussi vite que ses symptômes parkinsoniens le lui permettaient. En vingt secondes, il avala les vingt centimètres qui le séparaient de la crevasse sans fond. Le plus loin de ce pays de cinglés serait le mieux ; il s'y laissa tomber.
______________________________
HRP : SALUT JE DEBARQUE FAITES PAS ATTENTION. J'édite ce que vous voulez btw j'écoutais des conneries en écrivant donc je comprendrai si ça merde quelque part.
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Dernière édition par Joseph Schneider le Dim 11 Nov - 16:28, édité 1 fois
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Dim 11 Nov - 15:55
Après avoir marché pendant deux bonnes heures, Naël trouva enfin un endroit où il y avait de la civilisation. Un sorte de ville avec un grande place au milieu pleine de gens qui discuté bruyamment. Il se trouva un endroit calme pour s’asseoir et reprendre son souffle. Il ne s'occupa pas vraiment des conversations agitées au tours de lui, il était trop fatigué pour ça. Il se contenta donc d'observer se qu'il se passé. D'où il était il ne voyait que deux personnes sur une estrade ainsi qu'un attroupement devant eux. Il somnolait. Il était sur le point de s'endormir quand il entendu un crie. Il se réveilla et bizarrement la nuit venait de tomber. Il fut brusquement attrapé par une sorte de tentacule multicolore qui la ramena au centre de la grande place avec toutes les autres personnes. Au même moment une douleur atroce lui fit tomber au sol. Il était entrain de se tenir la tête à genou quand une étrange voix résonna au centre de la place. Il n'arrivait pas à voir vraiment d'où elle venait, elle était comme omniprésente.

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Mais qu'est ce que raconté cet étrange voix ? Naël ne comprenait absolument rien. Mais quoi voulait-elle leur ouvrir les yeux ? De toutes façon il avait bien trop mal pour se poser d'autre question.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Naël eu un choc. Comment ça aucune sortit ? Il voulait retrouver sa famille mais si pour le moment il devait juste trouver un moyen de stopper cette horrible douleur.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

Mais comment pourrait-il passer un bon moment dans un endroit comme celui-là ? En tout cas, la voix avait l'air d'avoir terminer son petit discoure de « bienvenu ». Beaucoup de monde était entrain de pleurer ou encore de crier. Mais la seul chose que réussi à faire Naël était d'exploser de rire. Ce rire était bien loin d'un rire de joie ou de sadique. Plutôt un rire nerveux à faire frisonner, un rire de désespoir.
Pendant que tout le monde était entrain de réagir à sa façon à cette annonce, une sorte de tempête se forma au centre. Tout était entrain de tourner ou de voler. Des objets non-identifiés se baladaient par-ci part-là également. Le jeune garçon essaya de résister pour ne pas se faire emporter mais cela ne servit pas à grand chose. Il se retrouva lui aussi à quelques mètre du sol entrain de tourner et d'essayer d'éviter de se prendre quelque chose ou quelqu'un dans la figure. Après avoir esquivait un bras de je-ne-sais-pas-qui et un piano, il se retrouva à prendre dans l’œil un théière brûlante qui lui creva l’œil droit en même tant que de lui brûler la moitié du visage. Il hurla de douleur et finit par tomber. Il était entrain de tomber dans une sorte de trou sans fond et finit par s'évanouir.


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Dim 11 Nov - 16:47
SamSock ouvrit les yeux.
Tout avait été si vite, d'abord écrasé par la foule qui se pressait au centre de la place, il avait du jouer des coudes pour pouvoir se dépêtrer de cette masse de monde. Voulant flâner quelque-peu en ville, il avait été surprit par l'arrivée soudaine d'un bon nombre de citoyens. Lui qui pour l'instant souffrait d'agoraphobie depuis son arrivée dans l'esquisse, il était servit. Heureusement, il avait rapidement pu s'écarter avant de s'asseoir sur un banc, histoire de souffler un peu. La journée avait été bien remplie. Répondant à de nombreuses commandes, il avait mit tout son savoir dans la confection de beaux bouquets dont le résultat lui sembla satisfaisant. Et lui qui pensait trouver le repos dans une balade sereine à travers les murs de la cité ! Le bol d'air qu'il désirait tant pour se remettre de sa journée fut bien lourd de conséquences. D'abord il y avait eu cette voix, étrange, au timbre inqualifiable, mystique. Cette voix, donc, prononça un discours que Samuel ne comprit pas très bien, puisqu'il ne le suivait pas. Puis, à la grande surprise de tous, et surtout de lui, un poulpe d'une taille gigantesque, qui entreprit avec beaucoup de sérieux de ramener tous les habitants au sein même de la place, n'hésitant pas à tasser la populace si besoin est. Le jeune homme, lui, ne bougeait pas, installé sur son banc, trop occupé à dévisager d'un air incrédule l'animal dont le corps agressait le regard de part ses teintes mirobolantes. De plus, ses tentacules, elles, étaient dorées.
La suite, il n'avait pas compris.
Un vent violent s'était soudainement levé, déformant le paysage et emportant tout sur son passage. Ce fut fulgurant. Les maisons grincèrent de protestation lorsqu'elles durent se plier face à la puissance de la tornade qui commençait déjà à tout dévaster autour d'elle. Samuel la vit venir sans broncher, toujours sur son banc. Qu'aurait-pu-t-il faire de toutes façons ? Et puis, il ne pouvait manquer un tel spectacle. Ce genre de chose, ça ne se voyait qu'une fois dans sa vie. Il ne pensa même pas à la mort, son esprit était bien trop loin de cela, emporté par la beauté fugace et mortelle qu'invoquait le courroux du ciel. Même condamné, il fallait rester poète. C'est dans cette optique qu'il acceptait que le vent le soulève. Mourir face à l'ennemi était mieux que de se faire tuer dans le dos en voulant s'enfuir comme un lâche. Non pas que Samuel faisait le fier, mais simplement il pensait que, pour faire honneur à ce désastre, il devait s'en montrer digne. Digne d'accepter sa faiblesse. C'est une force que peu connaissent. Mais bon, dans l'instant présent, ce n'était cela qui trottait dans la tête du jeune homme. Il s'était réveillé, sur un sol dur et caillouteux, cernée par d'étranges murs à l'apparence étrange. Ils semblaient avoir fondu, ou pas, car à certains endroits, ils avaient des allures de crépis. Il haussa les épaules en se disant qu'après tout, dans le monde dans lequel il était tombé, ce genre de choses devaient faire partie du quotidien. Il avait du mal à s'y faire, quand même.
Si Samuel ne se questionna pas plus sur la raison de sa présence ici, c'était parce qu'un autre détail l'intriguait: comment arrivait-il à y voir, à se repérer, alors qu'il faisait nuit ? L’absence d'un quelconque rayonnement lunaire ou solaire acheva de lui indiquer que tout ceci n'était pas normal. Qu'était-ce alors ? Il baissa les yeux et aperçu son reflet au milieu d'une flaque d'eau. Ses yeux. Devenus étrangement jaunes depuis qu'il avait débarqué dans l'esquisse, ils luisaient maintenant avec force. Enfin, cela semblait plutôt être une impression, puisqu'ils ne dégageaient aucune lumière. Le jeune homme arriva donc à la conclusion qu'il arrivait à voir dans le noir. L'instinct de survie le ramena brutalement à la réalité. Il lui fallait voir où ce tunnel étrange menait et surtout où est-ce-qu'il se trouvait exactement. Il appela d'une voix incertaine, laissant l’écho répéter avec insistance sa phrase.

"Quelqu'un m'entend ?"
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Mer 14 Nov - 20:09
Castor regardait la foule devant lui, hésita, finit par décider de foncer dedans. Cela le distrairait un moment. Il fonça donc, écrasant, au choix, pieds, mains (certains devaient être couchés…), tentacules (!!!), etc. et déclenchant autour de lui des exclamations de douleur et d’agacement. Pendant plusieurs minutes, Castor s’amusa ainsi à faire des aller-retours dans cette foule, puis se lassa.
C’était bien gentil de courir, mais c’était fatigant. Castor aurait bien voulu un fauteuil, là, tout de suite. Ou un lit. Ou un pouf. Ou un truc mou, peu importe ce que c’était. Ce qui prouve que Castor n’a absolument pas le moindre instinct de conservation, mais certains l’auront peut-être déjà remarqué.
Voyant que rien ni personne ne se pliait à ses désirs (un truc mou, pour ceux qui auraient oublié), Castor décida de se coucher par terre. Puis se rendit compte que, vraiment, le sol, c’était dur. Applaudissez-le, c’est une des choses les plus intelligentes auxquelles il a jamais pensé.
Au moment où il allait se relever pour trouver un endroit plus confortable, il fut soudainement happé par un … truc coloré. Qui semblait beaucoup s’amuser en le faisant tourner dans tous les sens. Au moment ou Castor se dit qu’il avait très envie de vomir, le … truc coloré le lâcha.
Le binoclard atterrit très délicatement (comprendre : il s’étala comme une crêpe qui retombe après avoir passé trois jours collée au plafond) sur le sol, récoltant quelques bleus et contusions au passage. Il commençait à reprendre ses esprits, lorsqu’une voix résonna dans l’espace, lui rendant son magnifique teint verdâtre d’il y a quelques secondes.
Cette fois, Castor ne se retint pas et rendit tout le contenu de son estomac (essentiellement des bananes fuchsia, ce qui, en passant, devait donner une très jolie couleur).
Lorsque la Voix se tut, il secoua la tête pour voir si elle fonctionnait encore (comme quoi, chacun sa façon de réfléchir …).
Malheureusement pour lui, le répit fut de courte durée, car la tempête se déclencha. Castor s’envola très gracieusement (comprendre : il vola dans tous les sens en se cognant à tout ce qu’il est possible de se prendre), et retomba tout aussi gracieusement (vous comprenez ce qu’il faut comprendre) quelques minutes plus tard, sonné, courbatu, plein de bleus (non, pas plein de fuchsias, il aurait bien aimé pourtant), à moitié dans les vapes.
Il ouvrit les yeux, cligna de l’un, de l’autre, remarqua qu’il voyait flou d’un œil. Paniqua. Avant de comprendre qu’il avait juste un verre de lunette cassé. Ouf.
Il se releva, se cassa la figure, se re-releva et regarda autour de lui. Comme il n’y voyait que d’un œil (fichue myopie !), il n’était pas très sûr de ce qu’il voyait, mais il lui semblait qu’il y avait pas mal de blessés. Vu qu’il n’était pas très normal dans sa tête, Castor ne réalisait pas l’ampleur du désastre, et se mit à sautiller joyeusement sur la place, amusé par cette nouvelle attraction à sensation (c’était le cas de le dire).

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Mar 20 Nov - 21:27
Ariane avait été attirée sur la place par le monde qui y était présent. Et sa curiosité l'avait amené jusque là. Lorsqu'elle arriva sur la place, tout le monde était rassemblé et des murmures parcouraient la foule. Après, un long moment de réflexion, elle décida de s'avancer au-devant de la foule afin de connaitre les raisons de ce rassemblement. Mais à peine, elle fut au milieu de la foule qu'elle sentit une sorte de présence. Elle vit apparaître alors des tentacules, ainsi qu'une pieuvre qui leur livre un discours uniquement fait dans le but de les apeurés. Elle essayait de rester calme mais au fond, la peur et la rage se déchaînaient comme une tempête dans son coeur. Mais lorsque la pieuvre eut fini son discours, elle disparut comme par magie. A cette étrange disparition, Ariane paniqua, mais sa présence était encore perceptible. Et rien qu'à la sensation de sa présence, un mal-être se créait en elle. A ce moment précis, la tempête fit son apparition ainsi que ses ravages. En passant sa main sur son visage, Ariane y découvrit du sang. Et même après quelques minutes, sa blessure ne semblait cesser de saigner. Mais elle découvrit après que cette blessure ne disparaîtrait peut-être jamais. Plus aucun bruit ne régnait sur la place quand en plein milieu de la place, apparut à trou d'une profondeur inconnue. Quand elle arriva enfin à la hauteur de ce trou, elle ne chercha pas à comprendre et y sauta à pied joint comme elle l'aurait fait pour une flaque d'eau.
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Ven 30 Nov - 21:36
Friedrich se baladait dans la ville après avoir « acheté » une bonne glace à la vieille marchande.
Il faisait un temps… Neutre. Le soleil ne brillait pas, les oiseaux ne nous gratifiaient pas de leurs petits cris horripilants… Bref, tout était tranquille. Pas ordinaire pour l’Esquisse ! Pas normal du tout !
En s’aventurant sur la place, il découvrit un détail anodin… Tout le monde discutait joyeusement ! Encore plus étrange… Décidemment, il fallait s’en-aller au plus vite !
Notre ami se mit à courir le plus loin possible de cet endroit. Détalant dans les rues, on eût dit un lapin. Mais il eut un moment d’hésitation… Et si cette chose qui se tramait lui permettait de retrouver son corps ?
Trop tard pour faire machine arrière de toute façon… Des tentacules le saisirent par la taille… Elles étaient un peu visqueuses quand-même… Et vicieuses. Il lui semblait qu’elles tentaient de rentrer dans sa culotte.
« Bas les pattes malotrues ! Vous touchez une petite-fille quand-même alors un peu de respect ! »
Elles le laissèrent tranquilles puis le posèrent au centre de la place avec les autres.
Tout d’un coup une voix retentit qui lui éclata les tympans.
« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »
Mais qu’est-ce-que c’était cette voix ? Etait-ce elle qui avait interverti son corps avec celui d’une fillette ? Parce qu’en fait cela ne ressemblait pas trop à un rêve pour Fried… Pas besoin de leur ouvrir les yeux en s’attaquant aux oreilles !
Et cela recommença.
« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »
Mais quand allait-elle les laisser ? Oui, il n’y avait aucune échappatoire, mais l’espoir était permis ! Pourquoi torturer ainsi des innocents ? Qu’avaient-ils fait de mal pour se retrouver ici ? C’était inadmissible ! Il allait lui botter le train à la voix nasillarde une fois qu’il aurait retrouvé son corps !
« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »
Ach… Des bons moments tu parles…
***
Il ne savait pas quand mais Friedrich s’était évanoui…
Il se réveilla avec un horrible mal de crâne.
Mais pas le temps de récupérer… Car une tempête approchait ! Ou du moins… Elle était à quelques mètres… Voir sur lui en fait.
Une nouvelle fois, il se prit plein d’objets dans la figure, un véritable enfer ! Mais notre ex-soldat commençait à avoir l’habitude…
Une fois la tempête finie, il se jeta sur le miroir le plus proche (cadeau de la tornade).
Une vision d’horreur, son corps avait encore changé ! Désormais coiffé d’ailes ainsi que de cheveux bouclés blancs, il avait aussi un peu grandi et pris de la poitrine… Tant qu’on y était, il avait aussi été affublé d’une nouvelle garde-robe dont nous tairons les détails. Histoire de préserver sa dignité…
Se ressaisissant après de nombreuses heures de pure déprime, il décida de passer à autre chose.
Un trou siégeait au milieu de la place… Aucune sortie hein ? Eh bien on verrait bien ! Il pourrait bientôt dire « vini vidi vici » ! Et toc dans ta face l’abomination de voix !
Friedrich sauta donc sans aucune hésitation.
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