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[Grand-Place de la Ville] EVENT 01 ▬ L'ennui s'achève par le berceau de la vie et la mort.

Anonymous
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Lun 1 Oct - 13:17


Le sale usurpateur qui avait stoppé mes vers si élégamment formulés ordonna à ses larbins - quoi, n'étais-je pas le seul et unique à en posséder ?! - de m'immobiliser, MOI, leur créateur tout-puissant ! Ils se firent sourdes à mes protestations de détresse, préférant se concentrer sur leur tâche ingrate.

« Petit insolant ! Comment oses-tu ainsi toucher à ma sainte personne ?! Blasphème !... serais-tu l'un de mes admirateurs cachés ? »

Soudain, comme si ce n'eut pas suffit, un vieil homme décrépit se précipita vers moi-même, usant de ses faibles capacités pour me détrôner - violemment - de l'estrade bénite.

« AÏE ! Comment avez-vous os... »

Mon corps délicat se retrouva propulsé au bas du promontoire sacré. Plus bas que Liam Williams ! Mais quelle honte ! Il fallait y remédier au plus vite. Et cet incapable de sous-fifre qui n'était jamais là quand on avait besoin de lui ! Vraiment, il fallait tout faire tout seul.

Le Créateur se releva tant bien que mal, avisant au loin une femme-haricot vert qui attirait son attention à l'aide de grands gestes brusques.

« Monsieur ! Monsieur, là-bas, sur l'estrade ! Heu je veux dire, Altesse ! Aidez-moi ! S'il vous plaît... »

Rebroussant chemin sur le tapis d'or, je me faufilai de ma démarche admirable jusqu'à l'intéressée, qui n'avait d'yeux que pour celui qui le méritait de loin.

« Oooh, Alteeesse ! Tiens, on ne me l'avais jamais faite, celle-là. Hé, toi, là-bas ! Viens un peu par là ! Tu mérite que je te récompense, jolie subalterne. Bien, hum... quel rôle est le plus plaisant, d'après toi ? Garde du corps, émissaire, majordome ? - quoique, je l'ai déjà, celui-là... »

Anonymous
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Lun 1 Oct - 15:52
[color=white]Alors que Tamago était sûre d'elle, et souriait fièrement, Mo s'interposa entre elle et la bête. Ses paroles eurent pour effet de choquer la policière, qui en resta coite quelques minutes. Elle s'était trompée. Elle avait voulue protéger cette enfant d'un danger inexistant. C’est bien ce qu'elle pensait : rester dans ce foutu monde lui faisait perdre les pédales, surtout avec l'agitation du moment. Alors qu'elle s'apprêtait a reprendre la parole, d'autres gens arrivèrent petit a petit, et ce fut avec une grimace dégoûtée qu'elle aperçut un garçon accompagné d'une troupe de chewings-gums colorés.

*Traître.*

Heureusement qu'il n'entendait pas ses pensées, le pauvre garçon. A coté de la plaque, soudainement en nage, elle voulut enfin parler, lorsqu'une fille aux cheveux verts clairs les interrompit bruyamment, toute sourire, demandant si un spectacle allait avoir lieu. Bon dieu, dire qu'ils étaient pour la plupart très contents d'être là. Elle? Oh, ça roule, elle commençait juste a sentir la nausée la gagner. Et, comble du comble, la bestiole noire reprit la parole, ses canines acérées ressortant de sa gueule baveuse. Peut-être qu'en réalité, elle ne s'était pas trompée. Vu le comportement de cette "Chose", elle était bel et bien dangereuse. Même les personnes les plus saines d'esprit se retrouvaient totalement folles dans ce rêve. Alors que sa tête commençait a lui tourner, Mo se fit plaquer au sol par la bête sombre, et un homme blond âgé la héla alors en l'appelant Monique.

Monique? Il n'avait rien d'autre a dire, lui? Ils ne se connaissaient pas, et il osait l'appeler Monique? Les sourcils froncés, elle s'apprêtait a l'envoyer balader une bonne fois pour toutes, lorsque des sortes de trompettes résonnèrent bruyamment, heurtant contre chaque paroi de son esprit comme un amplificateur. La douleur était là, elle faisait mal, comme toute douleur, mais elle l'oppressait, elle l'étouffait, elle la rendait...malade. Furieuse, elle pointa du doigt la bête noire.

- Eh oh, toi, je t'interdis de me parler comme ça, espèce de...de...de peluche de foire!

Bien, Tamago, on voit que ton langage est toujours aussi soigné. Sûre d'avoir au moins rien qu'un peu vexée la Chose, elle se tourna brusquement vers l'homme blond. Celui-là, elle n'allait pas le rater. Non seulement son sourire goguenard la mettait sur les nerfs, mais en plus de ça, il était vieux. Enfin, plus qu'elle, quoi. C’est ce qui fait toute la différence, voyons.

- Et toi, là. Moi, c’est Tamago, pas Monique! Alors, si tu cherches ta grand-mère, elle est pas là, et je lui ressembles certainement pas!!!

Là, ils allaient peut-être comprendre que cette agitation commençait a lui donner envie de vomir.


Dernière édition par Tamago Aoi le Mar 2 Oct - 11:47, édité 2 fois
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Lun 1 Oct - 20:01
Le spectacle !

Que la ville était belle. Pizza ne t'en avait pas beaucoup parlé, tu avais donc pensé à une ville banale: des maisons, des fleurs et une fontaine. Ici aussi, il y a des maisons, des fleurs et une fontaine, ton erreur ne vient pas d'ici non, le truc c'est que tu pensais que se seraient comme ceux de chez toi. Mais ICI c'est spécial, et ICI seul les maisons était empilée les unes sur les autres, si c'était des maisons ... Car c'est chose appeler jusqu'ici "maison" avait des formes particulières: fusée, oiseaux, arbre, volcan et bien d'autre chose encore !

Un bruit de trompette te retourna. Un spectacle ? COOL ! Tu te disais bien que, tant de gens n'attendent pas pour rien. Te précipitant vers les sons d'instrument tu vis un garçon passer par un tapis jaune avant de rejoindre une grande scène.

"Hooooooo, le pauvre ..."Murmura tu en l'observant.

Il te rendait vraiment triste, ce garçon. Le monde ne devrait pas être si injuste avec lui, tout le monde a le droit d'avoir des amis, même lui ! Et puis, qui était l'idiot qui avait osez-le mettre la honte devant tout le monde en montrant qu'il est seul avec un tapis jaune ? Car le jaune c'est le MAL ! Puis toutes les personnes portant cette couleur n'ont pas d'amis, c'est le code. Tu te rapprochas de l'homme qui avait joué de la trompette car il jouait d'un instrument trop cool et car il avait une bonne vue sur le garçon venu tout droit de l'antiquité, et tu te mis à applaudir à le plus fort possible celui-ci. Tu seras son amie, toi au moins !

"Il est génial ce garçon sur la scène ! Soyez son ami !" Lanças-tu au musicien, faire de la pub pour ce sans amis, ça ne coûte rien.

Mais peut-être t'étais tu tromper ? Plusieurs personnes le rejoigne devant tout le monde: c'est certainement SES AMIS ! Il faut vite changer la couleur du tapis dans ce cas, mais aps de peinture à l'horizon ... Tu attrapes deux pelles qui passait par là pour en donner une au super trompetteur (= mot sorti de la tête de Barbie qui signifie "Homme qui fait de la trompette) et lui lance:

"aidez-moi à creuser ! on doit atteindre la terre pour la verser sur le tapis !"

C'est logique: si tu veux que le tapis devienne rouge comme pour les stars tu peux verser de la terre rouge, donc de la terre brûlée. Et si la terre est obligatoirement brûlée sous ce béton, c'est car la maison volcan la enflamme en projetant de la lave sous terre pour éviter de faire mourir tout le monde avec sa lave. Qui ne sait pas ça, qui a raté sa vie.






Dernière édition par Barbie le Dim 7 Oct - 11:53, édité 1 fois
Anonymous
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Lun 1 Oct - 20:25

Tout ce monde, qui se promène dans l'anarchie. Toutes ces têtes, qui se rident et éclatent de rire, dans le bruit. C'est un beau spectacle, Omar, celui de la vie qui grouille.

Poches : OK. Le scanner-totalement-invisible-rouge-à-pois-verts-et-jaunes (abrégé scanner quand on s'y connait) n'avait rien détecté de louche dans les poches de l'ennemi public n°1. Mais en fin stratège, ce dernier devait avoir avalé plusieurs dynamites, dans le but de se suicider lorsque le grand Maître passerait près de lui. Ambros devait avouer que l'idée n'était pas mauvaise, et surtout pas farfelue pour quelqu'un d'aussi imprévisible que Williams... Le sbire ne perdait pas une miette des battements de cils de son voisin, au cas où il s'agirait d'un code.

Une fille au sweet vert - flashi - semblait vouloir lui parler. Pas le temps. Elle était probablement de mèche, cherchant à distraire Ambros, afin que le fourbe opposant s'échappe. Heureusement, le sous-fifre n'était pas un débutant ; il voyait clair dans leur petit jeu, et ne comptait pas bouger d'ici !

Néanmoins, en voyant un vieux blond se précipiter sur l'estrade du Maître, qui se faisait présentement agresser par un adolescent, il changea de priorité. L'Ennemi (personnification du mal !) passerait après, il fallait sauver le Dieu Truite ! Ambros signala - avec la main gauche pontée vers le ventre - à ses vuvuzelas de surveiller le type lunettes rondes, tandis qu'il poursuivait celui qui les avaient carrées.

Hélas ! Sans pourvoir rien faire, il contempla le Dieu-céleste-et-divin chuter au bas de l'estrade, ne pouvant que hurler après le fou impitoyable.

« MAAAAAAAAAÎIIIIIIITREEEEE !!!! Ne mourrez pas, je vous en priiiiiie ! (et, fixant furieusement le vieil homme) Comment avez-vous osé.... commettre pareil affront envers celui qui vous a fait venir en ce paradis parfaitement parfait ?! C'est mal. Il vous réprimandera très fortement, lorsqu'il reviendra parmi nous ! Jusqu'ici, vous avez intérêt à rester là sans bouger ! »

Croyant dur comme fer que le fou à lier attendrait patiemment autour d'une tasse de thé, Ambros se précipita en bas, toujours en ignorant l'étrange inconnue de mèche avec l'Ennemi. Une ado aux cheveux verts - beau sujet pour une peinture future - était en train d'implorer de l'aide à Maximilian. Quel toupet ! Mais visiblement peu outré, le meilleur poisson du monde lui proposa carrément un poste. Affront !

Préparant sa pique la plus fulgurante, le sbire s'exclama furieusement :
« JE TE PRÉVIENS ! Le bras droit du Grand Maître Divin, c'est MOI ! Tu n'as pas intérêt à me piquer la place, car je te parie que je le sers mieux que toi, d'abord. »



Hé voilà ma conclusion pour la partie 1 >D
Heu, j'espère que tout va comme il faut.. Barbie, promiiis, après je ferai attention à toi, mais là je pouvais vraaaiment pas..

Voix d'Esquisse
« Vous ne sortirez jamais d'ici. »
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http://esquisse.forumpro.fr
Voix d'Esquisse
Mar 2 Oct - 21:39
Alors, appréciez-vous le spectacle ?

Elle rit encore plus fort, vous observer est si distrayant que ses exclamations stridentes résonnent de part et d'autre de la place. D'où viennent ces bruits ? Effroi. Que signifient-ils ? Angoisse. Que se passe-t-il ? Panique. Courrez, courrez, ça ne changera rien ! Vous êtiez déjà prisonnier avant d'arriver, et c'est seulement maintenant que vous comprenez qu'il est impossible de s'enfuir. Et à quoi bon ? Elle est présente dans chaque objet, chaque fragment de matière que contient l'Esquisse, et surtout chaque dessinateur. Où que vous alliez, elle finirait par vous retrouver sans avoir à bouger le petit doigt, s'amusant plutôt de vos efforts inutiles.

Ne martelez pas vainement cette barrière invisible qui vous bloque le passage, ne résistez pas à ces pinces acérées qui vous ramènent vers le centre. Une pieuvre multicolore aux mille tentacules dorées vous réunit en une masse compacte. Comme un choeur. Mais ici, pas de chansons, qu'une concertation. Que nous arrive-t-il ? Quelle est cette mauvaise blague ? Elle se moque juste de vous, en témoignent ses rires sonores qui se diffusent toujours plus fort, à tel point qu'elle en devient mille fois plus oppressante que cette créature marine. Pourquoi crier ? Pourquoi se débattre ?

Écoutez plutôt. Aujourd'hui, seulement le temps d'un discours, elle s'adresse à vous. Garde à vous, tous les objets attendent, immobiles. Et même vous, figés comme des statues face à cette épouvante omniprésente, vous n'osez rompre le silence de mort. Même le ciel s'est assombri, prenant des teintes nuptiales, pour assister à cet événement. Les secondes deviennent des heures et l'attente vous ronge.

Et elle s'exprime, empruntant son ton le plus cynique.
« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Pas le temps de réfléchir, d'être consterné ou découragé. Elle n'a pas fini sa phrase que le monde flageole. La tête qui tourne, un écho strident ; la souffrance s'infiltre dans chacun de vous, déréglant jusqu'à la coagulation de vos artères. Les plus jeunes s'effondrent et crient, les autres se mordent la lèvre et tentent de penser à autre chose. Panique, c'est un mot trop faible pour qualifier la situation. Horreur.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Hésitation. Ses mots sèment le désordre parmi les rangs. Oui, elle l'a dit, elle a osé. Même si tout le monde le savait, personne n'osait se l'avouer. L'évidence est là ; rien ne reviendra. Tout est parti. Vous êtes seuls dans cet endroit hostile qui vous joue des tours. Comment rire ? Comment pleurer ? Tout s'écroule, les certitudes s'effondrent. La douleur, le doute, la peur, c'est trop.. On proteste, on crie, on pleure, on se débat, mais rien. Il n'y a plus aucun endroit où aller. Plus d'espoir.

Ricanant une dernière fois, Elle s'exclame.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »
Et sur ces mots elle s'évapore. Ou du moins n'entendez-vous plus sa voix et ne ressentez-vous plus son étreinte ; parce qu'elle est toujours là. Elle veut juste savoir comment vous réagirez.

Rassurez-vous, cela n'était qu'une mise en bouche, une introduction évasive. Ne quittez pas la salle, les acteurs vont jouer, et la suite promet d'être incertaine. Cette pièce n'a pas de script, par de fin définie, alors tout peut arriver! Riez, riez, délectez vous de leurs peines, ils ne sont ici que pour vous amuser, vous, spectateurs insouciants qui suivez avec naïveté cette scène tortueuse.


à vous de jouer ! (2)


▬ Si vous n'avez pas participé à la première partie, vous pouvez tout de même répondre à celle-ci, mais il faut raconter brièvement ce qu'on a fait précédemment. :3

▬ Comme toujours, merci de ne pas excéder les 20 lignes.

▬ Par soucis de clarté, merci d'indiquer à la fin de vos posts où en est la situation ^^ Par exemple : " X s'approche de Y, ils sont tous les deux sur l'estrade. Z frappe X en arrivant lui aussi sur l'estrade, puis il repart et se fond dans la foule. " ce sera plus simple pour savoir où est qui et qui fait quoi, car on peut confondre les personnes. Aussi, vos personnages ne pourront pas intervenir sur ce qui s'est passé avant, car vous comprenez que cela crée des problèmes ; si Z a frappé X, Y ne pourra pas dire qu'en fait il s'est interposé. De même que si X va sur l'estrade, W ne pourra pas venir lui parler tandis qu'il n'y est pas.. Je comprends que ce soit tordu, s'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas merci de nous envoyer un MP !

▬ Situation actuelle :
• Eelis et Andrea sont sur l'estrade.
• Max, Anna et Ambros sont au bas de l'estrade. Liam et ses gelées également.
• Barbie est sur le tapis.
• Shirley et Erreur sont près d'un mur.
• Les autres sont dans la foule.
• Un tapis jaune sépare la place en deux. Des gelées et des vuvuzelas se promènent un peu partout.
• Il y a beaucoup de monde.
Une pieuvre multicolore les ramène tous au centre, au cas où ça vous aurait échappé.. La nuit tombe subitement, de même, je vous demanderai d'en tenir compte.
Merci de tenir compte de ceci également, pour ne pas venir parler à quelqu'un dans la foule alors qu'il se ballade sur l'estrade ! Si je me suis trompée dans ce résumé, il faut me le signaler au plus vite !

▬ L'action se met tout doucement en place, mais elle arrivera réellement dans la suite. Certains personnages peuvent être insensibles aux paroles de la voix, mais ce qui est sûr c'est que tous ressentent la douleur.
▬ Vous avez 10 jours pour répondre, la troisième partie sera ensuite lancée.

Bon jeu !

Anna
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
Anna
Mer 3 Oct - 0:15

Event O1 - Deuxième acte.


« Oooh, Alteeesse ! Tiens, on ne me l'avais jamais faite, celle-là. Hé, toi, là-bas ! Viens un peu par là ! Tu mérite que je te récompense, jolie subalterne. Bien, hum... quel rôle est le plus plaisant, d'après toi ? Garde du corps, émissaire, majordome ? - quoique, je l'ai déjà, celui-là... »

Un. Deux. Trois. Quatre secondes, et bien plus, à rester devant cet homme aux yeux dorés, la bouche légèrement ouverte en un petit o. Il avait vraiment la super-classe, celui-là ! Je m'avançai vers lui, fascinée par son aura, avant de me retrouver nez à nez avec le garçon qui avait annoncé son arrivée, quelques instants plus tôt.

« JE TE PRÉVIENS ! Le bras droit du Grand Maître Divin, c'est MOI ! Tu n'as pas intérêt à me piquer la place, car je te parie que je le sers mieux que toi, d'abord. »

Hey, d'où il m'agressait lui, hum ? Non mais ! L'agent Puce-117 n'allait pas se laisser piétiner par un vulgaire puceau ! Enfin bon, ce pauvre gamin - même s'il semblait avoir mon âge - ne me connaissait pas, il ne pouvait donc pas savoir à quel point j'étais un super agent secret ! Les bras croisés sur la poitrine, je lui répondis donc, une lueur de défi dans les yeux :

« Si tu crois m'impressionner, tu te trompes ! Et d'ailleurs, je peux tout faire moi, votre Alt... »

Je fus interrompue par un rire. Une voix stridente, sardonique, qui résonnait dans toute la ville. Celle-ci me rendit tellement mal à l'aise que j'oubliai, l'espace d'un instant, ce que j'avais dit. Je regardai autour de moi, cherchant d'où venait cette voix si étrange. L'atmosphère se fit soudain plus sombre, la lumière s'évanouit, et je crus distinguer au loin une sorte de... d'immense monstre multicolore. Mais que se passe-t-il ?

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

C'est alors qu'un son affreux retentit, comme celui d'un diapason maléfique, et que je ressentis la pire douleur de toute ma vie. Je me mordis la lèvre jusqu'au sang et plantai mes ongles dans ma chair, mais rien ne semblait vouloir atténuer cette terrible souffrance qui avait empli tout mon être, comme si des lames acérées me déchiraient de l'intérieur. Des larmes roulèrent alors sur mes joues, c'était insupportable !

« Arrêtez... » murmurai-je.

Et le pire, c'était que cela renforçait ma conviction que tout cela n'était pas un rêve.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Bien sûr. Certains, comme ce vieux monsieur barbu à lunettes, pensaient sans doute qu'ils vivaient une sorte de rêve lucide. Mais devait-on vraiment avoir si mal ? La douleur s'était estompée. Partie. Et pourtant, je tremblais encore.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

Esquisse. Tel était donc le nom de cet univers si étrange, de cette réalité quelque peu morbide, nom dont je formai les syllabes avec mes lèvres sans qu'aucun son ne sortit. Je regardai donc, avec une sorte d'incompréhension, l'homme qui disait être le maître de ces lieux. Je le fixai, lui, au milieu des visages terrorisés et stupéfaits, dans ce monde où seul le désordre était loi. Esquisse.


Ce qu'il s'est passé:


Dernière édition par Annabelle Roziers le Mer 3 Oct - 22:04, édité 1 fois


#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





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Mer 3 Oct - 9:46
« Eh !! Toi là !! D'où tu me bloque le passage ?!! MOI, je voulais passer, et TOI, tu pouvais pas bouger, hein ?! NON MAIS ESPECE DE GROSSE FLEMMARDE ! ON DOIT TOUJOURS TOUT FAIRE SOI-MÊME ICI ? »

Tu as l'esprit horriblement embrouillé, tes pensées emmêlées ne faisant que s'ajouter à ce tableau aux mille détails entremêlés. Maintenant, encore et toujours, ta seule issue est la fuite. Fermant un instant les yeux, tu t'imagines courant sur la plaine, échappant à toute forme de devoir, de devoir ou de faits irréversibles. Tu es piégée ; c'est ça le mot. Était-ce véritablement l'unique issue ?

Non, à dire vrai, ça ne l'est pas. Tu peux encore mentir. Ou cacher la vérité, cela va de soi. Personne ne te connais ; tu n'a toi-même aucun souvenir véritable de tous ces visages. Qu'importe la manière dont tu réagiras, les mots qui sortiront de ta bouche. N'est-ce pas ? Alors tu te voiles, tu dresses un mur, une façade indestructible. Tu peux dire ce que tu veux, personne ne t'en tiendra pour responsable. Là est l'avantage est rêves.

Un rire sournois retentit, te figeant sur place. Tu eus un peu de mal à reprendre tes esprits lorsqu'il cessa...

« Non ! Et toi... toi, te... te crois-tu effrayante, avec tes affreuses oreilles et ton doudou rose ? »

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Tu est soudain prise de spasmes et de convulsions. Plus aucune issue, hein ? Soudain, elle retentit. Te parle, te pique, te blesse. Plus aucune issue. Tu tombes à terre. Encore et encore. L'histoire se répète ; plus aucune issue.

Un étau se resserre. Il est mou ; s'accrochant à toi telle une ventouse, il t'amène un peu plus au centre de la place. Le rire retentit de nouveau. Tu essayes de sortir, mais il s'agit véritablement d'une barrière infranchissable.

« Qu... Qu'est-ce qu'il se passe ?! Arrêtez... par pitié, arrêtez ! »

Soudain, ton habituelle personnalité refit surface ; tu tombas, épuisée, à genoux. Il est impossible de nier la vérité quand on ne la connaît que trop bien. Car, encore et encore, l'histoire se répète ; les mots se répète : tout est une affreuse continuité d'actions et de paroles qui, de toute façon, finiront bien par nuire à votre personne. Plus aucune issue. Plus aucune issue. Plus aucune issue. Car l'histoire se répète, et que toi, tu es prise dedans, telle la tornade emportant les feuilles innocente vers d'autres horizons.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

« Il n'y a aucune sortie » ; tu le savais. Tu le savais, tu aimerais désormais le crier haut et fort, mais cette force invisible te plaque au sol comme si tu n'étais qu'un vulgaire jouet. A quand sera la suite ?

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

L'Esquisse. Tout cela n'est que futilité ! Tu te bouche les oreilles, essayant dans un acte désespéré de reprendre le contrôle de ton être : mais rien à faire, cette voix résonne dans tous les compartiments de ton être, elle te fait souffrir, t'étouffe.


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Dernière édition par Mo Naoe le Mer 3 Oct - 13:26, édité 1 fois
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Mer 3 Oct - 11:13
Arvalis était très en colère. Pourquoi, elle n'en savait fichtrement rien. Et contre qui, encore moins. Elle était juste en colère. D'un pas rageur, elle s'éloigna quelque peu du groupe. Elle sentait qu'elle allait finir pas en taper un si elle ne s'éloignait pas rapidement. Puis soudain, des éclats de rire retentirent tous autours d'elle. Cela lui glaça le sang. C'était vraiment un rire démoniaque. Si elle n'était pas tant en colère, Arvalis se serait effondrée sur le sol. Mais non, grâce à une quelconque intervention divine elle se tenait bien droite, fière et crâneuse. Des pinces sortirent de nulle part la ramena au centre, ou une Funkie Octopus l' attendait avec impatiente. Non de non, jura t' elle entre ses dents. Mais elle nu pas spécialement le temps de faire quoi que ce soit. Arvalis fut tous simplement écrasée contre d'autres gents. Dans une masse approximativement ronde, retenu par des magnifiques tentacules arc en ciel. Elle hurla.

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

C'était atroce, elle avait vraiment l’impression de mourir, comme si quelqu'un, une main invisible, l’oppressait de toute part. Arvalis tomba a terre, épuisée. Apeurée. Puis elle vit la gamine prise de convulsions. Cela la mit encore plus en rogne. Pourquoi. Elle qui avait été si méchante avec son petit médicament. Cette gosse l'énervait en fait. Elle était vraiment faible.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence.« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

N'en écoutant pas plus, Arvalis mordit les tentacules. Assez pour qu'elles lui laissent un peu de mou. Cette voix ricanante, et son rire, étaient vraiment désagréables. Mais ce qu'il l'était encore plus, c'était cette gosse. Elle n'en avait rien à faire. Rêve ou pas, ce qui importait, c'était Forlax. Même archi-chiante, cette enfant restait quelqu'un à protéger. Atterrissant près d'elle. Arva la prit pas le col et la secoua violemment.

- Tu va te relever ou tu continue à faire tapis la mioche ? J' te porterais pas hein, je suis encore trop choquée par cette Voix pour faire quoi que ce soit. Et toi la, si ta le temps de beugler, tu peux peut être venir avec nous. Tu sera peut être plus utile que ce médicament périmé.

Puis elle vit les autres marteler la barrière. Pourquoi pas elles ? Arva poussa Forlax avec sa tête vers le bord, puis tapa rageusement dessus, mais rien y fit, de toute façon, elle se doutait déjà qu' elle était trop robuste pour être perméable. C'était juste histoire de dire. De grandes pinces approchaient à grands pas. Avec sa chance, cette gosse ne devait pas avoir deux sous de jugeote. Elle allait se faire mal, coincée contre les autres. C' était énervant.

- Bon tu grimpe sur mon dos ou bien ? De toute façon, on dirait que je suis bien partit pour faire la monture.

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Mer 3 Oct - 16:57
L'ENNUI S’ACHÈVE PAR LE BERCEAU DE LA VIE ET LA MORT

Je soupirai longuement face à toute cette heureuse agitation qui continuait. De là où j'étais, bien que cachée par des gens aux visages qui m'étaient inconnus, je les voyais, se divertir, s'amuser entre eux, voir même se chamailler pour la plupart. Des distractions qui n'était pas digne de moi. Recluse loin de tout cela, je me contentai de laisser vagabonder mon regard. Comment arrivaient-ils à être si joyeux ici ? Franchement, dans quel monde sommes-nous tombés ? Je soupirai de nouveau, croisant mes bras à la hauteur de ma poitrine, continuant d'observer en silence, parcourant la Grande-Place, m'attardant sur chaque détail aussi futile soit-il ... Jusqu'à ce qu'un rire strident et démoniaque retentisse du plus profond de l'abysse. Mon regard se figea, ainsi que mon être, paralysée par l'atmosphère pesante qui venait de tomber sur l'assemblée. Puis je me mis en quête de chercher du regard d'où provenait ce rire digne du plus fou de tous les psychopathes meurtriers. Lorsqu'une voix m'interrompit dans ma recherche.

    « Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques ... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous ... »


Je secouai ma tête et me remit à chercher du regard qui parlait. Puis soudainement, ma respiration se bloqua. Je posai vivement une main sur ma gorge et me pliai en deux. J'avais l'impression qu'une énorme boule entravait le chemin, empêchait l'oxygène de passer. Je me mis à respirer à grandes bouffés d'air. Faisais-je une crise d'hypoglycémie ? Non, cela fera une coïncidence trop évidente, surtout vu le moment. Je me forçai à me tenir plus ou moins droite quand un étau emprisonna mes poumons, les comprimant, bloquant complètement l'air. J'écarquillai mes yeux. La douleur était intense, affreuse et horrible. Une torture, une véritable torture. J'étouffai complètement. Une envie de mourir s'insuffla en moi ...

    « Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincés ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »


... Et tout cessa soudainement. L'air revint tellement brusquement que je vacillai avant de tomber à genoux au sol, haletante. Affreux. Oui, ce monde était complètement dingue, cela ne faisait que se confirmer. J'avais envie de me relever, de m'enfuir à grandes enjambées de la Grande-Place et de quitter cet endroit horrible. Je me contentai de me relever lentement, toujours ma main sur ma gorge.

    « Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments ... »


C'est ça ... Au plaisir de te revoir tant qu'on y est. Mon regard vide se baissa vers mes chaussures. Et j’oubliai complètement où est-ce que j'étais.



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Mer 3 Oct - 18:59

Frapper sur cette fille t'avais fait un bien fou. Non, mais d'où lui était venu l'idée de faire bouffer tes cheveux au débile sénile?! Tu t'étais un peu calmé, mais ce n'était pas suffisant. Il y avait toujours beaucoup trop de bruits, beaucoup trop d'agitations... beaucoup trop d'absurdités. Soupir. Tu tournas le dos à cette foule d'aliénés et t’apprêta à quitter la Grande Place. Tu n'avais rien à faire avec tous ces gens, cet absurdité t'exaspérait. Il n'y avait rien qui te retenait ici... Ah si... peut-être cette tentacule qui venait d'entourer ta taille...

-Mais qu'est-ce que...

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Ton regard, qui, jusque là, reflétait ton irritation, s'exorbita par la surprise. Un petit cri de douleur s'échappa de tes lèvres et tes membres, crispés, tremblaient. Tu serras la mâchoire, endossant cette brûlure qui se répandait dans tes veines. Tu n'y comprenais rien, absolument rien. Mais tu étais forte et tu refusais de faire plaisir à cette chose qui se cachait tu ne savais où tu tentas donc de cacher cette souffrance derrière ce regard qui se fit de nouveau dur.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Tu n'y comprenais rien, tout ce qui parvenait à tes oreilles n'était que du charabia. Alors que la douleur s'estompait peu à peu, que tu reprenais possession de tes mouvements, tu te mis à te débattre, frappant la tentacule qui t'attirait vers le centre, échappant de temps à autres des grognements de frustration en constatant que tes poings ne semblaient pas t'être d'un quelconque utilité contre cette pieuvre.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments ... »

-Va te faire voir, j'suis loin d'avoir du plaisir présentement.

Faible murmure qui s'échappa de tes lèvre alors que tu commençais à comprendre ce qu'était l'Esquisse. C'est donc l'endroit où tu te trouvais. Toi qui croyais avoir affaire à un monde d'artiste... après tout, tout le monde prononçait le mot "esquisse", mais jusqu'à présent, tu avais toujours cru qu'on parlait de dessins... Ahah... sur le coup tu te sentais stupide, mais tu avais d'autre à penser pour l'instant. Trouver un moyen de se défaire de cette tentacule afin de quitter cet endroit par exemple.





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Dernière édition par Shirley Davinson le Jeu 4 Oct - 2:33, édité 2 fois
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Mer 3 Oct - 21:22
L'ENNUI S’ACHÈVE PAR LE BERCEAU DE LA VIE ET LA MORT

“Apprendre à aimer, à s'ouvrir,
Liberté gagnée comme une fleur prête à mourir.
Savourer.”
Tu étais arrivée ici par hasard complet mais tu t'étais vite laissée gagner par toute cette agitation si magique. Ton cœur n'avait cessé de faire des bons dans la poitrine quand tu voyais tous ces gens sourire, rire, s'amuser ... Depuis que tu étais arrivée ici, tu avais essayé de te lier d'amis avec quelques uns d'entre eux. T'avaient-ils reconnu ? Peut-être que oui, peut-être que non. Tu n'en savais rien et tu ne te posais pas la question. Tu t'étais contentée d'avancer en regardant cette scène digne des contes en me serrant contre toi, comme si tu avais peur de me perdre dans la bousculade. Car oui, il y avait beaucoup de monde. Mais peu t'importais de mourir étouffer par cette foule. Car dans tes yeux brillaient milles étoiles. C'est pourquoi, tu t'étais arrêtée non loin d'un groupe extravagant, en admirant la somptuosité de la Grande-Place et en attendant la suite des évènements.

    « Tu as vu ça Somnambule ? C'est ... merveilleux ! » avais-tu murmuré à mon oreille sans quitter des yeux l'agitation tout autours de toi.

Je ne t'avais pas répondu, trop absorbé par le reste. Mais soudain tout bascula. Un rire s'éleva des entrailles de ce monde. Un rire affreux, horrible, strident. Résonnant à tes oreilles, tu t'es accroupie en fermant les yeux sous la pression de ce rire machiavélique. Tu avais peur, enfant que tu étais, tu avais même très peur.

    « Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques ... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous ... »

La voix te transperça les oreilles, des larmes te montèrent aux yeux sous le coup de la douleur qui avait commencé à s'insuffler en toi. Je ne pus que miauler pour te donner du courage, comme immunisé par ce que toi tu ressentais à ce moment très précis. Tes petits diamants liquides ont commencé à couler, tu m'as serré contre ton ventre, en priant pour que cela s'arrête. Mais ce ne fut rien comparé à la suite. Quand cette tentacule t'a complètement emprisonnait en elle avant de te soulever, tu as hurlé. Oui, ce n'était pas beau à voir. C'était même triste. J'ai miaulé à nouveau. Cette tentacule t'a entraîné au loin, vers le centre de cette place.

    « Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincés ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Tu n'avais jamais eu autant peur. Tu souffrais tellement. Même si la douleur s'était estompée, tu avais toujours peur de cette tentacule qui t'entraînait. Ce monde avait basculait du Pays des Merveilles à l'Abysse des Cauchemars.

    « Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments ... »



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Sam 6 Oct - 13:50
Esquisse. Tel était le nom de ce monde d'extraterrestre. Ce monde immonde où régnaient la puanteur et la mocheté ! Ce monde où les monstres étaient incompréhensibles ... Un monde où l'on en comprenait jamais rien. Un monde ... Esquisse.
Les créatures qui peuplaient cet environnement était-il fâché contre toi après tous ce que tu leur aviant fait ? Ils en ont marre c'est ça .
Tu aurais dû demander plus d'informations sur eux à ton voisin de gauche dans l'appartement vétuste dans lequel tu habitais. Lui que tu aurais dû écouter plus tôt. Lui qui a toujours te protéger du mal invisible. Lui qui te faisait rigoler quand tu étais triste. Lui qui t'apprenait tant de choses. Lui qui a toujours été là pour toi, pour te faire voir les choses en France, qui ne te parlait pas comme une gamine, lui qui était si important à tes yeux ... Lui qui est le père que tu n'as jamais eu et que jamais tu n'auras ... Lui dont le prénom, le visage, les conseils se sont réfugié dans le néant.

Lui qui reste gravé dans ta mémoire seulement grâce à ce monde ... grâce à Esquisse ...

C'EST UN MENTEUR ! Tu sais qu'il en faut pas écouter les extraterrestres car ils disent vraiment n'importe quoi, mais tu n'as pas d'autre choix ce que croire cette voix qui resonne dans ta tête, cette voix qui te dit, que, jamais tu en pourras sortir. JAMAIS ! Tu te débats pour essayer de t'enfuir, pour que cet immense tentacule arrête de te serrer aussi fort .....

JAMAIS


Et pour la deuxième fois, tu éclates en sanglots.

Spoiler:


Eelis
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Eelis
Sam 6 Oct - 14:59
Désolééée, même en ignorant les autres c'est dur ;;
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Eelis tombe à terre et se fait ramener par la pieuvre. Il ne dit rien et ne fait rien d'autre, enfin il hurle un peu quoi..

Maintenant que tu as envoyé ce type au sol sans raison, à quoi penses-tu ? Pas à grand-chose, si l’on en croit ton regard perdu et rêveur. Violence, haine, destruction. Tu as envie d’assommer tout ce qui bouge, d’insulter le monde entier. Et c’est drôle. Terriblement amusant. On ricane de part et d’autre, on se plaît à voir ta colère décroître, remplacée par une peur sans nom. Mais peur de quoi ? De rien, c’est ça, qui est le plus distrayant ! Tu regardes de part et d’autre, tentant vainement de comprendre pourquoi tout s’arrête ! Rien rien, que du vent ! Un vent terriblement moqueur qui assombrit le ciel et ta pensée, qui détruit la raison et embrasse la folie ! Un vent qui t’emporte, te coupe en deux, et recommence encore une fois !

Tes cris sont vains. Tu pourras résister à cette créature multicolore tant que tu voudras, tu pourras souffrir, avoir mal, perdre le contrôle, ça ne changera rien. Tout semble anarchique et désordonné, la joie des gens s’en va, remplacée par un essaim d’horreur. Terrifiante, l’idée qu’on est coincé. Séquestré par cette place, enlacée par ses tentacules dorés. Et tu t’enfonces, Eelis, quand Elle parle. Et tout s’en va, s’affole, se disloque !

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Ce n’est bel et bien qu’un rêve, tu le sais. Ou plutôt es-tu persuadé que tu veux le savoir. Même si tu souffres, t’écroules à terre, fermes les yeux pour oublier, hurles de douleur et de désespoir, ce n’est rien d’autre qu’une illusion. Même si tu craches du sang, vois le liquide rougeâtre ruisseler sur tes mains, sens ta tête qui tourne affreusement, tu t’obstines surtout.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Aucune sortie, hein ? Il n’y en a jamais eu, hein ? Il n’y en aura jamais, hein ? Il n’y a… aucun espoir, hein ? Si c’est un rêve, tout doit être fictif. Il suffit de se réveiller, de rire aux éclats et d’ouvrir la fenêtre, n’est-ce pas ? Il suffit… de penser qu’on s’en sortira ? Car ce présent, ce ne peut être le vrai, comme l’autre ; le présent que tu souhaites existe déjà, ailleurs. Il suffit de souhaiter qu’il soit là. Pas besoin de ces univers où l’on n’a que le choix de rester et d’attendre ! Assez de ces barrières qui nous empêchent de sortir, elles n’existent pas…. Pas dans le Présent.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

Pas dans le présent… N’est-ce pas ?

[/quote]


Dernière édition par Eelis le Sam 6 Oct - 18:04, édité 1 fois



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

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Sam 6 Oct - 18:01
Andrea regarda Bob et Miranda.

- Alors, qu'es qu'on fait pour ce type ?

Tous ensemble, ils partirent dans un débat enflammer pour décider de la marche à suivre. Le seul problème, c'est qu'ils en oubliaient carrément leurs environnement actuel. Et que ce ne fut qu'au bout de cette longue longue discutions qu'ils se rendirent enfin compte qu'ils étaient seuls sur l'estrade. Enfin, seuls. Il y avait aussi un vieux, mais il était si laid que de toute façon, on pouvait rien en tirer. Il ne comptait pas. Que faire. Maintenant c'était le bordel. Le type, celui qui pouvait faire du 940. Il n'était plus sur l'estrade. Et il y avait des gelées un peu partout. Des gelées ? Elles pouvaient faire d'adorables accessoires de mode. Mais il fallait pouvoir les attraper, elles semblaient particulièrement énergiques. Leurs peaux feraient d' excellent matériaux. Manteaux, écharpes, pulls, il était justement en train de calculer combien il pourrait en tirer au marché noir. Elles ne semblaient pas être des machines de ce survival game. Plutôt des organismes génétiquement modifiés spécialement conçu pour faire fondre les gents emprisonnés ici. Une des bestioles passa à sa portée, Andrea l’empoigna et la plaça hauteur d' yeux. Le regardant très méchamment. La gelée trembla de tous ses petits bourrelets.

- J'ai les moyens de vous faire parler. - il inspira un bon coup - Les gars !! Voyez ce qu'on peux en tirer. Robert ! Je veux un manteau en de cet chose visqueuse pour demain dernier carat. Bob, je compte sur …

Il nu pas le temps de finir sa phrase qu'une voix lança, dans des hauts parleurs cachés certainement dans les vuvuzelas qui étaient un peu partout par terre.

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Un rêve ? Mais non c'est une télé réali... Andrea nut pas le temps de finir sa pensée qu'il se retrouva allongé sur l'estrade. Il avait si mal aux os. Il avait l’impression qu'ils allaient se rompre. Andrea n'avait même pas la force de crier. Une telle pression était exercée sur son petit crane qu'il en vomit presque immédiatement. Il tenta de se relever. En vain. Traumatisme crânien. Mais comment étais ce possible ? Il n'avait reçu aucun choc. Et ses acolytes qui n'étaient même pas la pour l'aider.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez- vous besoin pour cesser de moisir ici ...

Oh la ferme avait t' il envie de dire. Tais toi, laisse moi mourir en paix. Laisse moi dormir, pour toujours si possible. Andrea n'entendit même pas la fin. Il sombrait peu à peu dans l'inconscience. Le noir gagna peu à peu sa vision. Il avait froid. Traumatisme crânien, il allait certainement en mourir. Bah, pas grave. C'était des choses qui arrivaient, dans un survival game.

Combien de temps dormit t' il ? Lui même ne savait pas. Ce qu' il savait par contre, c'est qu' il c'était réveillé au moment ou une tentacule géante lui avait empoignée la jambe. Comme une andouille, il s'était retrouver la tête en bas, ramené de force vers le centre de la place. En train d' hurler comme jamais il n'avait hurlé. La nuit tomba.

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Sam 6 Oct - 21:38
Douleur.
Parce que je ne vois pas d'autres mots.
Des rires retentirent pendant que la fille devant Plushie se retourne. La petite fille les ignora superbement.

« Non ! Et toi... toi, te... te crois-tu effrayante, avec tes affreuses oreilles et ton doudou rose ?
- IL EST PAS ROSE ! IL EST BRUN, D'ABORD ! » elle chuchota : « Dis, lui, Hare, que t'es brun !
- Ouais, je suis brun d'abord ! » ajouta la peluche en se hissant sur ses deux pattes de mousse et de tissu.

Plushie allait lancer une autre réplique plus ou moins idiote et inutile, mais un drôle de tentacule multicolore l'attrapa, la rapprochant du centre de la pièce, elle tenta de se débattre, elle lâcha quelques cris. En vain.

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

L'enfant ne compris pas. Un rêve ? De quoi cette voix voulait elle parler... A peine Plushie avait elle finit de formuler sa pensée que ses jambes se dérobèrent sous elle, et elle se mit à hurler comme une folle.
La douleur se répercutait dans toutes les parties de son corps, les larmes roulaient sur ses joues.

Quand ce fut finit, elle sanglotait bruyamment, et n'essayait même pas de se relever, car elle savait que c'était inutile, elle était vide de force. Ce fut rapidement le noir, sa tête retomba violemment sur le sol.


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Dim 7 Oct - 18:40
Ayame avait regardé de loin tous les évènements. Plantée dans la foule, personne ne l'avait remarquée et ce n'était pas plus mal. Alors qu'elle regardait autour d'elle sans oser s'immiscer nulle part, elle remarqua que la situation commençait déjà à dégénérer en disputes et autres dérivés. Puis il y eut cette Voix, qui parlait pendant que la jeune fille était poussée vers le centre de la place par une ... Pieuvre multicolore ?

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

La jeune fille aux yeux violets fut soudainement prise d'un mal qui paralysa son corps tout entier. Une douleur tellement intense, comme si on la torturait avec tous les outils de torture du monde ! Elle criait, sans se contrôler. Puis elle s'effondra sur le sol, se tordant de douleur en hurlant. Tout à coup, en même temps que la tombée de la nuit, le mal se dissipa laissant place à l'incompréhension.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Ayame le pensait depuis le début ; elle était coincée ici. Effondrée sur le sol, pleurant toutes les larmes de son corps, elle cria à l'aide. Était-ce utile de crier alors qu'elle savait que personne ne viendrait la voir ? Elle, cette jeune fille insignifiante ? Et puis à quoi cela pouvait-il servir de demander de l'aide ? A rien, mis à part avoir de la compagnie. Mais c'est tout ce que la jeune fille voulait ; ne pas rester seule dans ce chaos.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

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Lun 8 Oct - 20:46
L'ENNUI S’ACHÈVE PAR LE BERCEAU DE LA VIE ET LA MORT

J'émergeai brusquement dans la réalité, consciente que quelque chose clochait. Je relevai la tête vers le ciel mais quelque chose d'énorme m'obstrua la vue. J'écarquillai les yeux et par réflexe, je plongeai sur le côté pour rouler afin d'éviter qu'un objet non-identifié ne m'écrase. Je me redressai et regardai la chose qui avait voulu mettre fin rapidement à ma vie. Telle fut ma surprise quand je vis qu'il s'agissait d'une tentacule dorée d'une pieuvre multicolore qui provenait du centre de la Grande-Place. Je reculai. C'était mauvais tout cela, très mauvais. Je me mis à courir, sans adresser le moindre regard autours de moi. S'enfuir de cet endroit. Et vite. Je bousculai maintes et maintes personnes avant de sentir une étreinte puissante autours de ma taille. Et l'instant d'après, je ne touchai plus le sol. Je me mis à me débattre de toute mes forces pour échapper à la créature, rien à faire : elle m'entraina et me jeta là, parmi d'autres personnes, au milieu de cette place. Je grimaçai avant de me redresser. Je fis un tour rapide des personnes qui étaient toutes aussi chamboulées que moi. Puis mon regard s'arrêta sur une jeune fille - ou plutôt, une jeune femme - en sanglot. De longs cheveux noirs lui barraient le visage comme un rideau fermé. Pourtant, il n'était pas difficile de deviner les larmes qui coulaient sur ses joues beiges. Bien qu'elle m'était complètement inconnue et bien plus âgée que moi, cette vision me fit me sentir mal. Très mal. Comme un vieux souvenir que l'on a envie d'oublier. Aussi impensable de cela soi, je pris mon courage à deux mains et m'approchai de la brune en marchant à quatre pattes, de un, par flemme de me relever, et de deux, pour ne pas me prendre une tentacule en pleine poire, l’atterrissage m'avait déjà fait assez souffrir comme ça, pas la peine d'en rajouter. Je tendis une main, tremblante certes mais pleine de volonté vers la jeune fille puis la posai sur son épaule. Et mon mur mental se fendit. Un peu. Puis beaucoup. Cette action, ce n'était pas vraiment comme si j'avais réellement voulu la faire. C'est juste que les circonstances l'exigeaient ... D'une voix faible, je m'adressai sans m'en rendre vraiment compte à l'inconnue.

    « Est-ce ... Est-ce que ça va ... ça va aller ? » hésitai-je doucement.

Cette question était aussi stupide que celle qui venait de la poser. C'était vraiment idiot. Bien sûr que non, qu'elle n'allait pas bien. Je voulus enlever ma main, m'éloigner, faire comme si je n'avais rien fait, oublier la vision de cette inconnue. Et pourtant ... Je ne fis rien. Je me contentai de la fixer, là, effondrée au sol et secouée de sanglots interminables. Je soupirai silencieusement et réfléchis. Je n'avais jamais été douée pour le contact social. Généralement, c'était les autres qui faisaient le premier pas. Jamais moi. Bousculée mes habitudes comme ça, ça ... Je retirai brusquement ma main de l'épaule de la jeune femme. Trop rapide. Pas assez réfléchie. Voilà ce que j'avais été. Je venais de foncer tête baissée ... Mon mur se reconstruisit progressivement. Mais avant de retomber dans le mutisme et de visualiser la dernière brique se remettre à sa place, je m'entendis demander :

    « Est-ce que ... je peux ... faire quelque chose ... ? »



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Mar 9 Oct - 12:14
Sincèrement...cette jolie petite réunion de famille tournait au massacre. Alors qu'elle parlait encore avec Mo, le type blond et la bestiole toute noire, une voix retentit, déchirant le silence, et couvrant la voix de tous les autres gens rassemblés sur la place.

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

Une immense douleur les frappa alors tous en même temps, et pliée en deux, elle tenta de ne pas céder a la panique, le ventre comprimé dans un étau de fer. Il suffisait de se calmer, ça finirait bien par partir tout seul. Quand on veut, on peut! la rabrouait souvent son chef de brigade. Sauf que là, elle avait beau le vouloir de toutes ses forces, elle parvenait a tout sauf a ignorer cette douleur.

« Alors, comment c'était ? Est-ce qu'il faut que je vous fasse encore plus mal pour que vous vous rendiez compte que vous êtes coincé ? De combien de douleurs aurez-vous besoin pour cesser de moisir ici ? Depuis le temps que vous êtes là, vous devez le savoir ; c'est futile et vain. Il n'y a aucune sortie, alors rendez-vous à l'évidence. »

Ce fut rapidement le choc qui remplaça la douleur. Cette dernière s'effaça, au prix d'un mutisme complet de sa part. Aucune sortie. Évident. Faire du mal. Moisir ici. Elle avait beau se répéter encore et encore ces phrases, elle refusait de comprendre. Ils étaient tous coincés a jamais dans ce monde. Ce n'était pas un rêve.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... »

Elle reprit enfin son souffle. Elle n'était pas obligée d'écouter cette voix. D'ailleurs, pourquoi le ferait-elle? Elle avait encore de la fureur a revendre, alors elle n'allait pas se laisser démonter par un zigoto qui criait dans un haut-parleur, caché non loin de la Grand-place! Reprenant rapidement ses esprits, elle fit ce que tout Policier aurait fait dans une telle situation. Elle s'élança au "secours" de la populace.

- Mo! Allez, relèves-toi ma grande, ça va aller.

Elle saisit la petite sous les aisselles, et la souleva, pour finalement la déposer sur le dos de la créature noire. Elle devait tout d'abord songer a sa sécurité avant la sienne.

- Toi, là, la bestiole. Je ne te connais pas, je ne sais pas non plus ce que tu vaux. Mais une chose est sûre, tu peux aider Mo. Alors, essayes de l'emmener un peu plus loin, et fais attention a elle, sinon, tu vas m'entendre, crois-moi!

Sur ce, elle jeta quelques coups d’œils affolés autour d'elle, un peu dépassée par la tournure des événements. Des gens, des gens, encore et toujours des gens...mais combien étaient-ils?! Elle s'élança en courant vers l'estrade, passant a coté du type blond qui l'avait tout-à-l'heure appelée "Monique", et qui hurlait et crachotait du sang. C’est sur que même elle n'aimait pas son comportement familier, elle ne pouvait pas non plus l'ignorer. Ce pourquoi elle s'arrêta près de lui quelques instants.

- Hé, vous. Est-ce que ça va? Vous pouvez vous lever? Si oui...

Elle regarda a nouveau autour d'elle, et héla une jeune fille reculée de tout le monde, aux cheveux noirs. Apparemment, elle ne semblait pas plus concernée que ça, mais avec Tama' dans les parages, ça allait changer.

- Petite! Oui, toi là, la gamine asociale! Aides-donc ce type a aller se cacher!

Puis, elle abandonna le dit-type en espérant que l'adolescente se décide a le sauver. Avec ce qu'elle venait de lui dire, ça risquait pas. Elle continua de courir vers le grande-place, et aperçut bien distinctement 3 jeunes filles au centre, et un garçon, retenues par des tentacules, en, train de pleurer ou de crier. Durant sa course, un filet de sang commença a goutter de son nez, mais trop préoccupée par la situation horrifiante qui se tramait, elle n'y prit pas garde. Elle devait aider ces filles. Elle fonça donc sur un des tentacules, qui retenait une fille aux cheveux verts, et...le mordit. Ben oui, quand on n'a pas d'arme, on se débrouille avec ce qu'on a.

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Jeu 11 Oct - 18:39
C'était trop rapide pour qu'il le résume. Pourtant, même lui était capable de raisonner à la même vitesse que les autres. Même lui pouvait se souvenir de ce qui était arrivé trois minutes plus tôt. Il était sûr d'avoir paniqué. Beaucoup. Il savait aussi, en son fort intérieur, qu'il avait fermé les yeux. Pourquoi ? Mais pour ne plus voir, voyons. Pour ne pas constater que tout était parti de travers, que rien ne s'était passé comme prévu. L'adolescente aux cheveux verts, même elle, elle avait eu peur. Brisant sa sûreté. Et Ambros, il l'avait ignoré. Se contenter de toiser la monstrueuse chose là-bas. C'était mieux. Se laisser emporter, sans rien dire. C'était ça, quand les mots restaient coincés. Quand cette voix parlait, captivait l'attention, et faisait si mal. Il avait senti les tentacules dorées l'empoigner, le retourner, le contorsionner. Il n'avait pas hurlé, non. Inutile. Futile et vain, elle l'avait dit. Et devait probablement se réjouir en voyant à quel point son spectacle était formidable.

Tu n'y peux rien. Tu veux te dégager, oublier que c'en est là. Et lui ? Tu aperçois toujours Maximilian dans la foule, et recherche à t'en rapprocher. Tu te heurtes à la résistance physique. Tant pis. Non, non. Ça ne va pas aller. Il ne faut pas. Je vais y arriver. Même toi tu doutes. Même toi tu désespères un peu. Si le Dieu truite gouverne le monde, s'il a tout les pouvoirs, s'il veille sur nous.. Alors il te sauvera ? À coup sûr. Il attend juste qu'on lui montre à quel point on lui est fidèle ! Va donc.


« Monsieur, arrêtez d'importuner le Grand Maître dans son discours! Vous devez vous asseoir, comme tout le monde, il vous bénira de ses sages paroles divines et célestes ! Si vous prenez une chaise et que vous rangez vos tentacules, tout se passera mieux ! »


C'était la seule chose qu'une créature aussi insignifiante qu'Ambros pouvait brailler, à travers son haut-parleur. Oublier ces gens qui souffrent, crient, parlent. Oublier qu'il est pareil...


Oui, c'était histoire de dire que j'existe.. :<
Ambros se laisse traîner sans rien dire, et s'adresse - très fort - à la pieuvre multicolore.
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Ven 12 Oct - 12:52
Le chaos l’indifférait. Il se contentait d’attendre là, hors du monde. Hors du joyeux bordel qui régnait autour de lui, puis du remake d’une crise familiale grandeur nature. On avait ri, on s’était exclamé, on était tombé, on s’était agacé, et on était devenu violent. La joyeuse réunion tournait presque à la baston générale. Mais il s’en fichait. Tout juste avait-il ouvert un œil quand un appel d’air avait ébouriffé ses cheveux, et applaudi quand il avait constaté que face de panda se retrouvait à manger la poussière. Ensuite, il avait refermé les yeux et s’était rebouché mentalement les oreilles, pour ne plus entendre toutes ces jérémiades et disputes dont il n’avait que faire. Il avait plus important à penser. Oui, il devait...

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... »

...sortir. Se débarrasser de ce tentacule qui l’avait soudainement attrapé. Non. Ne pas tomber. Argh. Cette douleur. Ignoble. Et cette voix. Insupportable. Elle lui raclait le cerveau. Il entendait les parois de son esprit crisser à son passage. C’était plus qu’insupportable, c’était inhumain.

Liam tituba, et dû se raccrocher à la première chose qu’il trouva : l’épaule d’un badaud. Il l’agrippa et la serra. De toutes ses forces. Ses jambes tremblèrent, mais ne fléchirent pas, il resta debout. Et il écouta. Autour, ce n’était plus le chaos, mais la fin d’une bataille. Un carnage. Des gosses ne bougeaient plus, des adultes haletaient au sol, des vieux étaient pliés en deux, et le reste tremblait, tenant tant bien que mal sur leurs pieds. Et la Voix continuait de parler. La souffrance de s’injecter dans les veines. La peur dans les esprits. Puis la douleur partit, la Voix aussi, et le monde respira de nouveau.

Liam avala une grande goulée d’air, acheva de broyer l’épaule qu’il tenait, puis se redressa à peu près. Ses cheveux étaient en désordre, et il haletait encore un peu, mais son esprit analysait déjà. C’était la première fois qu’il l’entendait, cette voix, mais il avait compris. Esquisse. C’était Esquisse. Et chacun de ces mots, il les avait entendus. Le rebelle baissa la tête, puis se mit à trembler. De plus en plus fort. Jusqu’à éclater de rire. Fort. Un rire malsain. Un rire fou. La preuve. Il l’avait enfin ! Preuve que cet endroit était véritablement pourri jusqu’au trognon. Après tout, jusqu’à maintenant, même s’il le haïssait, il n’avait pas vraiment été blessé. Ce n’était plus le cas, et il dut s’arrêter de rire pour ne pas cracher son sang sur sa veste. Il essuya son nez, sa bouche, puis ouvrit les bras vers le ciel.

Encore.
Envoie donc la sauce, Esquisse. Il t’attend de pied ferme, le p’tit rebelle.
Spoiler:
Anonymous
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Ven 12 Oct - 16:36


Elle aurait juste dû s’enfermer dans un arbre, ne plus en bouger. Ouais, elle l’avait su à peine ses pieds foulèrent le sol de la Grand-Place. D’ailleurs, qu’est-ce qui l’avait attiré ici ? Qu’est ce qui l’avait poussé à se rendre dans un endroit qui lui été complètement inconnu, dans lequel des gens se pressaient joyeusement ? Bande d’imbéciles heureux.. Mirage s’était faufilée dans la foule, indifférente à l’agitation de tout le monde. Elle avait simplement froncé un sourcil en regardant l’étrange spectacle du démon qui se penchait sur la petite fille. Qu’il la bouffe, après tout.. Ce n’était pas son problème. En bref ? Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait.. Et en soit, cela ne l’atteignait pas. Elle écoutait, par pure curiosité. Pour être à jour dans ses informations. Qui sait, peut-être comprendrait-elle ce qu’elle faisait là ? Elle était quasiment persuadée que ce n’était pas son imagination. Ni celle de Miranda.. Ni l’une, ni l’autre, n’avait une telle créativité, fallait se rendre à l’évidence. Mais, en même temps.. Un tel monde, fallait être barge pour…

« Vous croyez encore être dans un rêve où tout est beau, n'est-ce pas ? Vous êtes si pathétiques... Je vais me faire un plaisir de vous ouvrir les yeux. Mais moi, contrairement à vous... » Elle n’avait rien vu venir. C’était quoi ce tentacule ? C’était quoi cette.. voix ?! Insupportable douleur qui lui vrillait les boyaux, qui lui donnait envie de vomir.. Elle tomba à genoux, hoquetant sous la douleur. Hoquetant à cause d’une chose qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne pouvait pas comprendre. Hé dis, Mirage, t’es forte hein ? Tu me protégeras ? Elle avait simplement fait oui de la tête à la petite voix tremblotante dans son cerveau. Première fois qu’elle promettait à Miranda une telle chose. Première fois qu’elle voulait être forte non pas pour elle-même.. Mais pour Elles deux. Elle se redressa, malgré la douleur et l’envie de vomir et un rictus se dessina sur son visage. Elle écoutait, retenant une marre de gerbe. Elle serait forte. Jusqu’à ce que la douleur disparaisse.. Et qu’elle s’écroule de nouveau au sol, vomissant ses tripes sans faire attention aux autres.

« Bienvenue dans l'Esquisse. J'espère sincèrement que vous y passerez de bons moments... » avait reprit cette satanée voix. L’Esquisse ? Ça s’appelait donc ainsi ? Alors soit. Puisque l’Esquisse avait sonné la guerre, elle allait relever le défi. Elle s’essuya la bouche d’un geste haineux, faisant taire les pleurs imaginaires de sa deuxième personnalité.. « J’me laisserais pas marcher sur les pieds. JAMAIS ! » hurla-t-elle, encore sous le choc de la douleur.








En résumé:

Anonymous
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Ven 12 Oct - 23:03

Au fait, qu'est-ce que tu foutais dans cette place? Il y avait trop de gens, tu n'aimais pas ça, tu n'as jamais aimé les gens. Pourquoi, comme une idiote, tu t'étais décidée de suivre le petit croco en peluche louche qui te faisait de petits sourires (après le chat de Chester, voici le croco d'Esquisse)? Franchement, tu n'y comprenais rien et ça j’enrageais.

Tes membres tremblaient encore suite à cette douleur qui t'avais traversée, comme une blessure qui faisait écho dans ta chair. Tu tremblais, tu frissonnais, mais tu n'y prêtais pas attention, tu ne prêtais plus attention à quoi que ce soit, tu t'étais mise à gigoter, à te débattre, frappant cette tentacule avec force, échappant de temps à autre un juron par-ci par-là. Et tu rageais encore plus, face à l'inefficacité de tes poings.

Un éclair rouge frappa sur la tentacule, pendant un instant, tu pensais avoir affaire à une bête à fourrure qui venait t'attaquer (après tout, il y avait des monstres partout ici... enfin... tu devenais un peu parano surtout) puis à travers sa longue chevelure, tu distinguas le visage d'un jeune femme qui mordait à pleine dent et du coup, tu te calmas un peu. Tu trouvais un peu bizarre l'idée de mordre cette chose, mais contre tout attente, apparemment cela semblait fonctionner. Tu sentait la prise de la pieuvre se desserrer quelque peu et en profita pour pousser le plus fort que tes bras te le permettaient afin de te défaire de son emprise. Lentement, tu te sentais glisser de l'étau qui se serrait à toi, tu réussis à sortir tes hanches puis le reste fut plus aisé. Tu sautas par la suite au sol, te tournas vers ta sauveuse.

-Merci...

Tu fronças les sourcils en remarquant la perle de sang qui coulait le long du visage de ta libératrice...

-Ça va? Je ne t'ai toujours pas frappé j'espère

Parce que oui, quand quelqu'un saignait, c'était habituellement de ta fautes...




Spoiler:
Voix d'Esquisse
« Vous ne sortirez jamais d'ici. »
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Voix d'Esquisse
Dim 14 Oct - 11:27

Le spectacle doit continuer.

Vous êtes au courant, désormais. Plus rien ne peut vous empêcher de jouer. Criez, pleurez, hurlez, faites-lui goûter votre désespoir, elle rira encore plus fort, à tel point qu’elle pourrait en mourir. Mais il ne s'agit que des prémices d'une longue épopée... la suite est à venir, et elle sera d’autant plus douloureuse, dois-je vous dire. Le ciel tout entier se teint de noir, et des éclairs azurés frappent les bâtiments.

Entrez, entrez, rejoignez la ronde. Dansez, dansez, tournoyez dans l’air. La gravité s’efface, tout s’envole et s'estompe. Les cheveux ondulent et les mains se détachent, les dessinateurs se baladent à leur gré sur la grand-place, n’est-ce pas divertissant ? Volez, volez, et bientôt vous ne toucherez plus le sol. Les objets, jusque-là immobiles, bougent dans tous les sens et se précipitent sur l’essaim d’humains. Riez, riez, votre fin est arrivée.

Écrasez-vous, écrasez-vous, l’on vous cogne et vous pousse de toute part. Ne fermez pas les yeux sur cette scène éphémère ; la tempête ne vous épargnera pas. Rêvez, rêvez, mais la route est sans issue. Le sang ruisselle de toute part ; sur les joues, sur le sol, dans les cœurs. L’ordre s’en va, tout est chamboulé, les transformations s’enchaînent et vous êtes enchaînés. Le cor sonne, et les corps s’entassent.

Transpercez, transpercez, les lames s’aiguisent à mesure qu’elles entaillent. Vous avez perdu l’espoir, et avec un peu de chance, vous perdrez une jambe. Rassurez-vous, rassurez-vous, tout n’était que salutations. Et quand le jour revient, les Dessinateurs encore vivants découvrent un champ dévasté.

Quelle morale faut-il tirer de tout ceci ? Est-il possible de réparer ce qui a été brisé ? Peut-on aller de l’avant ? Une chose est sûre ; Elle a tout fait pour que personne n’oublie la douleur, la peur et la Tempête. Esquisse, Esquisse, le mot semble tout à fait convenir à cet univers déjanté, maintenant. Où sommes-nous ? Que devons-nous faire ? Tout reste à trouver et à découvrir sur cette Terre qu’il vous faudra apprivoiser.

Que vous le vouliez ou non, ce présent est le seul envisageable. Il reste, cependant, un avenir incertain, saurez-vous achever le croquis afin que le sort vous soit favorable ? Elle a avancé la première pièce, et maintenant, c’est à vous de jouer.


Ah ah, petit naïf ! Que tu es pitoyable !
Tu penses sortir de ce pays adorable ?
Sans même avoir, une fois, salué
Nos deux souveraines détraquées ? ♪

© Neoko A. Shinkiseki.




à vous de jouer ! (3)


▬ Cette Tempête a fait au moins un mort. On ne le désigne pas, parce que c'est la première fois, mais nous comptons sur des volontaaaires N'hésitez pas à répandre ses tripes sur la place. Tous les autres ont été blessés quelque part, il n'y a pas d'exception. (ça peut être un bleu, une jambe cassée, une coupure au petit doigt de pied, etc) Les blessures morales sont également possibles !

▬ La Tempête vous frappe, bien sûr, mais vous pouvez aussi faire subir diverses transformations à vos personnage, etc, c'est même conseillé ♥

▬ Si vous venez de nous rejoindre, il faudra récapituler tout ce que votre perso a fait précédemment. :3

▬ La dernière partie sera lancée dans dix jours, comme toujours. (bon, à peu près)

▬ Pensez à bien récapituler les actions en spoiler !

▬ Bonne chance pour ne pas dépasser les vingt lignes. (car oui, je vous le rappelle, ce quota existe !)


Dernière édition par Voix d'Esquisse le Dim 14 Oct - 12:50, édité 1 fois
Anonymous
Invité
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Dim 14 Oct - 12:47
Le ciel devenait noir, des éclairs bleus le traversant de part en part. Que ce passait t' il ? La pieuvre, et maintenant ça ? Ils en voyaient vraiment de toutes les couleurs ! Arvalis n'en pouvait plus, elle était à bout de nerfs. Elle sentit que le vent ce fessait plus lourd. Et avant qu'elle n'ait eu le temps de placer un commentaire acerbe, elle se retrouva en l'air. Son médicament toujours sur son dos. Elles tombèrent comme des pierres quelques instant plus tard. Foutue gravité ! Les quatre fers en l'air, elle ne remarqua pas tous de suite les objets fondant sur elles. Ils devenaient fous. Résolue à protéger Frolax, Arvalis s'envola, pour mettre le plus de distance entre elles et eux. Mais c'était sans compter sur les télécommandes nettoyant à vitre ailés. Dans les airs, le combat était au moins aussi acharné qu'en bas. Arvalis se fessait aveugler par ces bestioles, elles lui lançaient du produit à vitre dans les yeux. C'était injuste ! Le vent se leva une nouvelle fois, et elles furent emportées par lui. Son petit médicament lâcha prise et tomba de son dos. La chauve souris nu même pas le temps d' hurler son prénom que d' étranges lames fondaient vers elle en tournoyant. Dans un mouvement instinctif de protection, elle se protégea le visage. Ou du moins une partie du visage comprit t' elle en sentant la morsure de l'acier transpercer son cuir épais. Puis elles revirent, plus grandes, plus affûtée. Aie.

À la lueur d'une nouvelle journée, Arvalis ouvrit les yeux pour tous de suite les refermer. Analyser la situation. Elle avait perdu connaissance. Chaque parcelle de son corps lui fessait mal et … elle se sentait plus légère. Elle avait froid, elle se sentait nue. Bon, au moins elle était vivante. Elle sentait son sang couler sur son corps. Il devait être coupé de part en part. Son ventre lui fessait atrocement mal. Était ce possible d’être vivante, même en ayant si mal ? Depuis quand était t' elle si vulnérable ? Depuis quand les lames de rasoirs fessaient si mal ?

Arvalis tenta de se lever. Pour cela elle mit ses mains en avant pour faire appuis. Ses mains ? Depuis quand avait t' elle des mains ? Elle hurla et se releva prestement. Trop rapidement, apparemment. Car la tête lui tourna immédiatement. Elle s'appuya sur une commode qui passait par la. Et en profita pour regarda un peu son corps. Humaine. Et son ventre … au mon dieu pensa t' elle. C'était la pire blessure qu' elle n'avait jamais eu. Du sang s'en écoulait à chaque seconde. La plaie était hideuse, longue d'au moins trente centimètres et presque aussi grosse. Elle décida de ne pas non plus pousser sa curiosité morbide qui la poussait à regarder. Dans son état, elle ne devrait peut être pas bouger. Un élan de pudeur la submergea, elle avisa un drap blanc à pois verts qui traînait par terre. Il se tacha de sang au contact de sa peau. C'était bon à savoir pensa ironiquement. Arvalis l'enroula autours de son corps. Tient, il lui semblait qu'elle avait maigrit. Il fallait qu'elle trouve un miroir pour voir ce qui clochait. Ses nouveaux longs cheveux se balançant au rythme de sa course effrénée, elle remarqua qu'ils étaient noirs. Super, au moins elle avait garder sa couleur d'origine. En quel nouveau monstre s'était t' elle transformée ? La peur lui nouait le ventre. Dans tous les sens du terme. Elle avisa un écran d' ordinateur avec une surface réfléchissante un peu dans les vapes. C'était mieux que rien. Inspirant un bon coup elle affronta son regard. Puis elle s' effondra de nouveau par terre, à bout de force par la perte de tant de sang. À moins que soit la vue de son nouveau visage.

Spoiler:

Spoiler:
Anonymous
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Dim 14 Oct - 14:23
Ton esprit désemparé t'empêche d'écouter les recommandations de l'animal ; cette chauve-souris qui avait pourtant été ton amie. Un brouhaha assourdissant t'arrache les tympans, mais tu montes malgré toi sur ce dos velu. Alors elle t'emporte, là-haut dans le ciel ; ce ciel où est Zefa, cette étendue immaculée où, désormais, il t'attend.

Et toi, tu vas venir à lui.

Sans vraiment t'en rendre compte, ton corps s'affale sur ta camarade. Ton regard ne peut ce détourner de cette pieuvre, ce poulpe géant auquel vous avez échappé de peu.

Pour ensuite le rejoindre de nouveau.

Ton étreinte de desserre, tes bras t'attirent au sol. Tu te sens plus lourde qu'avant, plus grande ; plus forte, mais aussi plus faible. Ton corps est incontrôlable ; tel une machine autonome à laquelle l'on aurait donné la force de vivre. La force de vivre... à toi, on te l'a retirée.

C'est une pente douce, mais toi, tu la dévales en sprint.

Ta main, comme mue par une force nouvelle, s'accroche dans un élan de désespoir à l'image d'Erylik au-devant de toi. Et puis, elle s'estompe. Et puis, plus rien.

Sauf la douleur.

Là, juste entre les omoplates. Une douleur atroce, aussi forte qu'indescriptible. Tu pousses un dernier cri, qui s'étouffe aussitôt. Tournant faiblement la tête, la dernière chose que ton esprit enregistre est l'image de ta meurtrière ; de l'ivoire, un arc.

C'est la fin ; ou ce que l'on appelle le renouveau.

Le liquide rouge se fraye un chemin à travers la tempête. Là, les alentours se retrouvent trempés d'une flaque comme jamais personne n'en a vu, une flaque de sang qui signât ton arrêt de mort.

Ou le début d'une errance éternelle.

Désormais, tu l'a rejoint. Or, ton corps n'est pas avec lui. Tu n'es plus rien. Sans lui, quel est ton but ? Tu dois rester. Pourquoi ? Mystère. Mais il le faut. Mais cela est vrai. Sans lui, tu n'es rien.

Tu n'es que... Mo.


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