[Fin du J16][Dortoir] On est dans de beaux draps [Ft Kaoren]
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Mar 25 Juil - 22:05
- description du dortoir:
C'est une grande pièce peu éclairée. Des rangées de lits aux couvertures grises s'alignent, même si certains se sont permis un peu de fantaisie. Quelques armoires et tables de chevet sont disposées ça et là, permettant aux gens qui le souhaitent d'entreposer leurs effets personnels... A leurs risques et périls.
Suite de ce RP :
https://www.esquisse-rp.com/t2074-fin-du-j16-dans-un-couloir-de-la-base-j-ai-le-cafard-amenez-moi-l-araignee-ft-latrodectus
Ils avaient continué à marcher silencieusement le long du couloir, côte à côte, comme deux vieux amis qui n'avaient plus grand-chose à se dire. Ou alors, comme deux retraités en manque de salive. Latrodectus optait plutôt pour le second choix, puisqu’ils se connaissaient tout juste. Mais cela sera bien vite terminé, n'est-ce pas ? Dés demain, ils seront des compagnons de galère, des compagnons qui luttent contre un monde impitoyable et bourré d'illogique. Honnêtement, la jeune fille se fichait vraiment de là où elle se trouvait, que ce soit ce monde ou l'autre… tant que quelqu’un restait près d'elle aussi longtemps qu'elle vivrait. Mais l'être humain vivait en communauté sans vraiment avoir de point d'attache, et souvent on trouvait les spécimens papillonner de congénères en congénères, sans que de véritables liens ne se créent.
Mais l’araignée détestait ça. L'araignée était naïve, d'une certaine façon, et entretenait le doux rêve d’avoir une compagnie éternelle, d’avoir un véritable ami à elle seule. Kaoren ? Un jouet pour passer le temps. L'adolescente se trouvait toujours insatisfaite de ses rencontres, et ne parvenait jamais à trouver chaussure à son pied. Tous n’étaient que des hypocrites qui se jouaient les uns des autres, et ainsi la jeune fille ne faisait que se parer des mêmes atours pour parader dans cette immense mascarade. Latro ne voulait pas à nouveau être touchée en plein cœur, ne voulait pas ressentir la trahison, tout en cherchant désespérément une personne à laquelle avoir confiance. Paradoxal n'est-il pas ? C’était sur cette pensée que les deux « amis » arrivèrent aux dortoirs. La jeune fille y entra, le sourire aux lèvres :
-C'est ici !
C’était juste pour présenter la pièce, normalement il avait du voir que c’était les dortoirs sans qu'elle ne le dise. Il n’était pas borgne comme Ji Sung. Ni idiot comme Al. Aucune raison pour qu'il ne remarque pas qu'ils étaient arrivés à destination, donc. Ce n’était pas aussi avantageux que d'avoir sa propre chambre, mais les dortoirs permettaient d'au moins dormir sous un toit. Ce qui mine de rien représentait un luxe dans un monde aussi étrange que celui-ci. Elle avança de quelques pas de plus vers les rangées de lits, tout en lançant au nouvel arrivé :
-Vous avez l'embarras du choix !
- résumé:
Latro entre dans le dortoir et parle à Kaoren
Non, non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
Personnages : Kaoren, Penrose
Messages : 645
Date d'inscription : 22/09/2015
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Kaoren
Lun 31 Juil - 12:03
De prime abord, ça ressemblait à des dortoirs. Petite dédicace toutefois à une couverture aux motifs de sabliers. Il devait y avoir une métaphore avec le marchand de sable, ou n’importe quoi. En tout cas, c’était plutôt original, ça changeait des motifs à pois ou à poissons. Bon, ça restait de qualité minimaliste, mais il ne s’attendait de toute façon pas à trouver une toile d’Ingres dans les draps. Hm… en fait, si, il pouvait s’attendre à tout.
Enfin, l’essentiel, c’était que les dortoirs avaient des lits. Mieux, des lits inanimés. Il aurait été cruellement ironique qu’ils se réveillent pendant que vous y dormiez.
Un second constat effleura ensuite Kaoren : Il n’y avait encore personne dans cette pièce. C’était une bonne nouvelle, il pouvait profiter encore quelques instants de sa bonne humeur avant de devoir la foutre en l’air devant une jeune fille à cause d’une pique visant son intellect ou ses cheveux. Il se connaissait assez bien pour se réjouir d’être à peu près seul.
« Eh bien, on est les premiers, semble-t-il. »
Les autres ne tarderaient sûrement pas à arriver. Ils ferait beau voir qu’on abrite un dortoir sans l’utiliser. À moins que les lits ne se réveillent effectivement pour vous dévorer pendant votre sommeil. Ils auraient pu mettre un panneau « danger », quand même. Ou alors le panneau s’était fait la malle lui aussi. Hmm… Mieux valait ne pas y penser, en fait.
Kaoren s’assit finalement sur le lit aux sabliers, avec l’ostentatoire intention de se l’accaparer. Le matelas était plus dur qu’il n’y paraissait, et peut-être trop dur à son goût. Peu lui chalait. Dans sa situation comme dans son état, il n’avait plus l’envie ni les moyens d’être regardant. Jusqu’ici, il avait dû se contenter de pire. On lui avait même suggéré qu’il devait être une sorte de miraculé pour avoir tenu la première nuit.
S’il était tentant de se jeter sur cette occasion de passer une nuit correcte et complète, Kaoren s’en retint toutefois. Latrodectus était toujours là, toujours excitée à l’idée de ne pas passer la soirée seule. Et les enfants ne se couchent jamais tôt. Kaoren lui devait bien quelques heures de compagnie, et pas seulement pour la direction des dortoirs.
Bon, par où commencer ? Quitte à enchaîner sur une conversation avec quelqu’un qui connaissait les lieux et leurs mœurs, autant en profiter pour se renseigner à ce sujet. Il pouvait essayer de se faire présenter la plupart des gens qu’il avait rencontrés jusqu’ici, mais préférait encore éviter le sujet, de peur que Latrodectus ne s’entendît avec eux. Parce que généralement, lui pas. Il pouvait sinon continuer à s’intéresser à elle, en lui demandant par exemple ce qu’elle faisait pour la communauté. Mais c’était une enfant, et il songea qu’il était probablement excessif de demander à un marmot de soutenir l’effort collectif en plus de supporter ce monde. Il pouvait débattre sur le sens de l’Esquisse, mais s’en garda pour la même raison. Le public attentif à ces questions ne s’illustrait généralement pas dans cette classe d’âge…
Finalement, incapable de relancer la discussion, Kaoren décida de l’attendre, et de laisser le premier mot à son interlocutrice.
Enfin, l’essentiel, c’était que les dortoirs avaient des lits. Mieux, des lits inanimés. Il aurait été cruellement ironique qu’ils se réveillent pendant que vous y dormiez.
Un second constat effleura ensuite Kaoren : Il n’y avait encore personne dans cette pièce. C’était une bonne nouvelle, il pouvait profiter encore quelques instants de sa bonne humeur avant de devoir la foutre en l’air devant une jeune fille à cause d’une pique visant son intellect ou ses cheveux. Il se connaissait assez bien pour se réjouir d’être à peu près seul.
« Eh bien, on est les premiers, semble-t-il. »
Les autres ne tarderaient sûrement pas à arriver. Ils ferait beau voir qu’on abrite un dortoir sans l’utiliser. À moins que les lits ne se réveillent effectivement pour vous dévorer pendant votre sommeil. Ils auraient pu mettre un panneau « danger », quand même. Ou alors le panneau s’était fait la malle lui aussi. Hmm… Mieux valait ne pas y penser, en fait.
Kaoren s’assit finalement sur le lit aux sabliers, avec l’ostentatoire intention de se l’accaparer. Le matelas était plus dur qu’il n’y paraissait, et peut-être trop dur à son goût. Peu lui chalait. Dans sa situation comme dans son état, il n’avait plus l’envie ni les moyens d’être regardant. Jusqu’ici, il avait dû se contenter de pire. On lui avait même suggéré qu’il devait être une sorte de miraculé pour avoir tenu la première nuit.
S’il était tentant de se jeter sur cette occasion de passer une nuit correcte et complète, Kaoren s’en retint toutefois. Latrodectus était toujours là, toujours excitée à l’idée de ne pas passer la soirée seule. Et les enfants ne se couchent jamais tôt. Kaoren lui devait bien quelques heures de compagnie, et pas seulement pour la direction des dortoirs.
Bon, par où commencer ? Quitte à enchaîner sur une conversation avec quelqu’un qui connaissait les lieux et leurs mœurs, autant en profiter pour se renseigner à ce sujet. Il pouvait essayer de se faire présenter la plupart des gens qu’il avait rencontrés jusqu’ici, mais préférait encore éviter le sujet, de peur que Latrodectus ne s’entendît avec eux. Parce que généralement, lui pas. Il pouvait sinon continuer à s’intéresser à elle, en lui demandant par exemple ce qu’elle faisait pour la communauté. Mais c’était une enfant, et il songea qu’il était probablement excessif de demander à un marmot de soutenir l’effort collectif en plus de supporter ce monde. Il pouvait débattre sur le sens de l’Esquisse, mais s’en garda pour la même raison. Le public attentif à ces questions ne s’illustrait généralement pas dans cette classe d’âge…
Finalement, incapable de relancer la discussion, Kaoren décida de l’attendre, et de laisser le premier mot à son interlocutrice.
- Résumé:
- Kaoren parle à Latro' et s'asseoit sur un lit.
- Distinctions:
- Les tarty's du temps où ça s'appelait encore comme ça:
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