Imposante et solide, la Base a été le premier refuge des dessinateurs après les ravages de la Tempête. Tous ceux qui l'ont un jour habitée se souviennent de la gigantesque clôture de Barbapapa qui l'entoure et la tient à l'écart des régulières attaques d'Objets. Pour autant, ce bâtiment est loin d'être exempté des bizarreries de l'Esquisse, comme peuvent en témoigner les salles telles que l'opéra ou le cirque ainsi que le grand canon qui s'élève de l'observatoire pour tirer des coussins aussi explosifs que des obus.. Un fait encore empiré par l'alarme incendie qui a inondé les lieux.

Autour des habitations et bien plus loin, tout n’est plus que désolation et solitude pour les quelques âmes qui s’y risquent encore. Les mystères de la plaine à vagues hantent comme toujours l’extérieur, tandis que les bâtiments isolés comme le phare, l’hôtel ou la boulangerie détruite sont les seules traces potentiellement humaines de l’immense désert de l’Esquisse. Seuls les plus courageux - ou les suicidaires - devraient avoir l’audace de s’y aventurer, désormais.

Les plus anciens dessinateurs (ceux qui se sont réveillés le plus tôt) se souviennent de cette ville, cette cité si étrange et paisible par rapport au reste de l’Esquisse. Beaucoup y avaient leur ancienne demeure. Désormais, cette ville n’est plus rien. Juste un énorme tas de matériaux divers et variés, sur les anciennes rues pavées. Les bâtiments éventrés, le clocher détruit, le sol inégal sur le point de s’effondrer, le tout dans une ambiance sombre quasi post-apocalyptique. Tout n’est plus qu’un amoncellement de souvenirs brisés progressivement noyé sous le flux de dessinateurs qui arrivent, toujours plus nombreux, pour redonner à la Ville cette vie que la Tempête lui a dérobée.

Nouveau lieu à l'intérieur de la Ville ▬ Perdu dans d'énièmes décombres de la ville, cet endroit est tel un géant déchu. Recouvert de débris, au toit partiellement écroulé ; c'est-à-peine s'il bénéficie d'une devanture en vitrail, surmonté d'un donuts en marbre. C'est pourtant en plongeant dans le vieil escalator en spirale que l'on plonge dans ce qui donne son nom au Centre commercial. Imaginez quelque souterrain urbain, parsemé de fresques tout droit venues de grottes préhistoriques (avec quelques arrangements esquisséens), de vieilles affiches et de tags. Éclairées par des candélabres, les boutiques sont des plus nombreuses et des plus diversifiées. En plus, regardez cette gentille gargouille qui vous indique le fast-food à côté de la bijouterie ! N'est-elle pas mignonne, avec toute sa petite famille qui vous regarde curieusement visiter ce lieu qui jusque là leur appartenait ? ...Non ?