[Décathlon de fortune] Montrons que les cyantifiques ne sont pas les seuls à faire du shopping !
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Mar 28 Juin - 2:39
Hey, alors, pour info : je savais pas quoi faire d'Ambros, alors je le lance ici. Si quelqu'un veut faire pareil et essayer de parler à un déprimé de service, la porte est ouverte. Il parle peu donc il est un peu mou niveau dialogues, mais il mord pas et il peut tout faire... Ou plutôt, hem, acceptera de tout tenter de faire. Donc voilà. ♥
PS : Contrairement à ce que l'avatar que vient de m'offrir Ziza (♥♥) semble dire, il a les cheveux marron/brun tout ce qu'il y a de plus normal. Et il ne voit pas son sang se déverser sur le sol, c'est une métaphore /crève
Il avait plu et tout le monde était sorti de la Base.
Lui aussi, même s'il avait passé quelques secondes à paniquer sans comprendre ce qu'il se passait avant de fuir l'inondation. Peut-être plus. 'Savait pas.
C'était peut-être pour ça qu'en sortant il n'avait plus vu les caramels. Ni la fille et le vieil homme qui allaient avec. À la place, il avait aperçu des gens qu'il ne connaissait pas.
Racontant des choses qu'il ne comprenait pas.
Alors il avait bêtement suivi l'homme avec des cheveux blonds et un chic chapeau de cow-boy jusqu'à ce qu'il disait être un centre commercial. Mais Ambros était presque certain qu'un vrai centre commercial ne ressemblait pas à ça. Comment dire ? Les vitraux, c'était pour les églises, peut-être… Ou alors, il était trop bête pour comprendre. Et, facile, ça faisait partie de tout ce qu'il avait oublié à propos d'avant. Il ne savait même plus où il habitait à ce moment là.
Même maintenant…
Il se cogna le poing contre la tête. Allons, il allait pouvoir trouver d'autres caramels là-dedans ! Peut-être que Striky y serait aussi, et qu'il irait définitivement s'excuser - mais ça irait très bien aussi s'il n'y était pas. Et… Euh… Peut-être… Pourquoi se sentait-il déjà fatigué et à bout alors qu'il n'avait presque rien fait de la journée ? En quoi une journée pleine d'échecs devait-elle être plus déprimante qu'une autre ?
Sa tête contenait plus de spirales que l'escalier en colimaçon qui menait au coeur du magasin.
Sans réel espoir, il s'était dit qu'il allait juste trouver des armes utiles à ramener… Ou quelque chose qui lui donnerait l'impression d'être un guerrier… Ou de toute façon, il se ferait encore attaquer par des objets et il rentrerait à la Base (cette idée ne le stressait même plus, à force).
Une expression soporifique collée à la face, il déambula à travers quelques couloirs sans prêter particulièrement attention à toutes les fresques qui y étaient collées. La lumière faiblarde et artificielle lui faisait du bien en comparaison du ciel rose intimidant. La solitude relative des lieux aussi. Il aurait presque pu en sou… sourire ? Pour de vrai, cette fois ?
De toute façon, pour quiconque croiserait le chemin de ce type au demi-visage brûlé, qui serait capable de rentrer dans un poteau ou dans une personne sans même s'en rendre compte, la première impression serait éternellement celle d'un paumé en pleine déprime.
PS : Contrairement à ce que l'avatar que vient de m'offrir Ziza (♥♥) semble dire, il a les cheveux marron/brun tout ce qu'il y a de plus normal. Et il ne voit pas son sang se déverser sur le sol, c'est une métaphore /crève
Il avait plu et tout le monde était sorti de la Base.
Lui aussi, même s'il avait passé quelques secondes à paniquer sans comprendre ce qu'il se passait avant de fuir l'inondation. Peut-être plus. 'Savait pas.
C'était peut-être pour ça qu'en sortant il n'avait plus vu les caramels. Ni la fille et le vieil homme qui allaient avec. À la place, il avait aperçu des gens qu'il ne connaissait pas.
Racontant des choses qu'il ne comprenait pas.
Alors il avait bêtement suivi l'homme avec des cheveux blonds et un chic chapeau de cow-boy jusqu'à ce qu'il disait être un centre commercial. Mais Ambros était presque certain qu'un vrai centre commercial ne ressemblait pas à ça. Comment dire ? Les vitraux, c'était pour les églises, peut-être… Ou alors, il était trop bête pour comprendre. Et, facile, ça faisait partie de tout ce qu'il avait oublié à propos d'avant. Il ne savait même plus où il habitait à ce moment là.
Même maintenant…
Il se cogna le poing contre la tête. Allons, il allait pouvoir trouver d'autres caramels là-dedans ! Peut-être que Striky y serait aussi, et qu'il irait définitivement s'excuser - mais ça irait très bien aussi s'il n'y était pas. Et… Euh… Peut-être… Pourquoi se sentait-il déjà fatigué et à bout alors qu'il n'avait presque rien fait de la journée ? En quoi une journée pleine d'échecs devait-elle être plus déprimante qu'une autre ?
Sa tête contenait plus de spirales que l'escalier en colimaçon qui menait au coeur du magasin.
Sans réel espoir, il s'était dit qu'il allait juste trouver des armes utiles à ramener… Ou quelque chose qui lui donnerait l'impression d'être un guerrier… Ou de toute façon, il se ferait encore attaquer par des objets et il rentrerait à la Base (cette idée ne le stressait même plus, à force).
Une expression soporifique collée à la face, il déambula à travers quelques couloirs sans prêter particulièrement attention à toutes les fresques qui y étaient collées. La lumière faiblarde et artificielle lui faisait du bien en comparaison du ciel rose intimidant. La solitude relative des lieux aussi. Il aurait presque pu en sou… sourire ? Pour de vrai, cette fois ?
De toute façon, pour quiconque croiserait le chemin de ce type au demi-visage brûlé, qui serait capable de rentrer dans un poteau ou dans une personne sans même s'en rendre compte, la première impression serait éternellement celle d'un paumé en pleine déprime.
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Mar 30 Aoû - 22:19
"Ka ha ha ha ! T'aurais pas vu une pomme de baseball ?"
C'était ce que je venais de dire à ce gars qui ne m'avait pas l'air très net. Comment je m'étais retrouvé là, déjà ?
Ah oui, je poursuivais ce moustachu fruité pour enfin réussir à le frapper, j'avais fini par le perdre de vue en arrivant dans cette Ville, ou du moins ce qu'il en restait. Et ce qu'il restait du reste de ce qu'il en restait après avoir décidé de fracasser tout ce qui pourrait abriter une pomme. J'avais donc cassé pas mal de choses avant de tomber sur un étrange bâtiment. Je ne saurais trop le décrire, j'étais plongé dans ma recherche plus ou moins mouvementée. Je n'avais prêté attention qu'à l'énorme Donuts en marbre qui le surplombait et j'avais alors réalisé qu'il existait des donuts... A la pomme. Ce lieu était possiblement la demeure de mon partenaire de jeu. Il ne perdait rien pour attendre. On allait bien s'amuser.
Une fois à l'intérieur, j'avais commencé par "bousculer" un peu la décoration mais toujours aucun signe du fruit. Puis, au loin, j'avais aperçu un type, je m'étais dit qu'il pourrait me renseigner, une pomme de baseball, ça ne devait pas courir les rues.
Je m'étais donc rapproché, il avait le visage à moitié brûlé, sans doute un délinquant pyromane qui avait trop joué avec le feu et à sa manière d'errer il n'inspirait définitivement pas confiance mais je n'avais aucune raison de m'inquiéter, c'était moi qui tenait une batte.
Et vu sa tronche de déterré, il avait dû se faire tirer les oreilles par sa mère. Surtout la gauche.
C'était ce que je venais de dire à ce gars qui ne m'avait pas l'air très net. Comment je m'étais retrouvé là, déjà ?
Ah oui, je poursuivais ce moustachu fruité pour enfin réussir à le frapper, j'avais fini par le perdre de vue en arrivant dans cette Ville, ou du moins ce qu'il en restait. Et ce qu'il restait du reste de ce qu'il en restait après avoir décidé de fracasser tout ce qui pourrait abriter une pomme. J'avais donc cassé pas mal de choses avant de tomber sur un étrange bâtiment. Je ne saurais trop le décrire, j'étais plongé dans ma recherche plus ou moins mouvementée. Je n'avais prêté attention qu'à l'énorme Donuts en marbre qui le surplombait et j'avais alors réalisé qu'il existait des donuts... A la pomme. Ce lieu était possiblement la demeure de mon partenaire de jeu. Il ne perdait rien pour attendre. On allait bien s'amuser.
Une fois à l'intérieur, j'avais commencé par "bousculer" un peu la décoration mais toujours aucun signe du fruit. Puis, au loin, j'avais aperçu un type, je m'étais dit qu'il pourrait me renseigner, une pomme de baseball, ça ne devait pas courir les rues.
Je m'étais donc rapproché, il avait le visage à moitié brûlé, sans doute un délinquant pyromane qui avait trop joué avec le feu et à sa manière d'errer il n'inspirait définitivement pas confiance mais je n'avais aucune raison de m'inquiéter, c'était moi qui tenait une batte.
Et vu sa tronche de déterré, il avait dû se faire tirer les oreilles par sa mère. Surtout la gauche.
- Résumé:
- Frappe tout ce qui est assez grand pour pouvoir cacher une pomme et demande à Ambros s'il n'a pas vu la dite pomme
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Mar 30 Aoû - 23:03
Son esprit s'était réveillé à peu près au moment où on avait parlé de pomme. Enfin, non pas qu'il était endormi avant, ou qu'il était particulièrement alerte désormais, ou que… Peu importe, on avait parlait de pomme. Et Ambros venait de remarquer qu'un être encore plus effrayant qu'un objet (les gens font toujours plus peur que les objets, de toute façon) posé tout devant lui. Avec une batte de baseball dans les mains.
Un peu apeuré de croiser une figure si amicale dans un endroit aussi chatoyant, il marqua une légère hésitation avant de balancer la réponse qui crevait de source.
« Non. »
Oui "crever de source", puisqu'il avait toujours un formidable don pour tuer les dialogues à leur premier mot. Et puis ce type dangereux pouvait lui sauter dessus pour avoir sa réponse, hein ? Peut-être même qu'il le torturerait juste pour une pomme. Un peu pris de panique, et aussi parce que c'était une histoire de fruit, il ajouta :
« J'peux t'aider ? »
Il était presque fier d'avoir réussi à le formuler en articulant correctement les deux mots. La vérité, c'est que c'était à la fois l'opportunité de se changer les idées et.. hmm.. De se rendre utile. Meh.
Un peu apeuré de croiser une figure si amicale dans un endroit aussi chatoyant, il marqua une légère hésitation avant de balancer la réponse qui crevait de source.
« Non. »
Oui "crever de source", puisqu'il avait toujours un formidable don pour tuer les dialogues à leur premier mot. Et puis ce type dangereux pouvait lui sauter dessus pour avoir sa réponse, hein ? Peut-être même qu'il le torturerait juste pour une pomme. Un peu pris de panique, et aussi parce que c'était une histoire de fruit, il ajouta :
« J'peux t'aider ? »
Il était presque fier d'avoir réussi à le formuler en articulant correctement les deux mots. La vérité, c'est que c'était à la fois l'opportunité de se changer les idées et.. hmm.. De se rendre utile. Meh.
- Spoiler:
Résumé : Ambros répond et propose même son aide car ça parle de pomme et qu'il a peur d'une batte de baseball #guerrier
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Dim 18 Sep - 23:31
Il ne l'avait pas vu. Du moins c'était ce qu'il prétendait. On ne me la faisait pas à moi, je voyais clair dans son jeu de jeune pyromane, sans doute drogué, certainement venue dans ce lieu délabré pour avoir sa dose vu sa tronche suspecte et son corps tremblant. Pour l'état des lieu et ses tremblements, ma batte y était peut-être pour quelque chose. Mais je ne voyais pas le rapport. Vraiment pas.
Enfin je l'avais percé à jour, il me proposait son aide, non pas par générosité mais parce qu'il convoitait lui aussi ce fruit, il voudrait la transformer en pomme-tail molotov pour brûler une énième maison ou alors il aimait juste les pommes. Je penchais pour la première option, plus logique. Quoi qu'il en soit, j'étais celui qui portait une batte, je n'avais aucun soucis à me faire en cas d'attaque surprise.
« Hmm. Ouais, il se pourrait que tu puisses m'aider, je cherche un fruit qui bouge. Haut comme trois pommes. Moins deux. Mais elle a des chaussures. Et une moustache. Une grosse moustache. »
Enfin je l'avais percé à jour, il me proposait son aide, non pas par générosité mais parce qu'il convoitait lui aussi ce fruit, il voudrait la transformer en pomme-tail molotov pour brûler une énième maison ou alors il aimait juste les pommes. Je penchais pour la première option, plus logique. Quoi qu'il en soit, j'étais celui qui portait une batte, je n'avais aucun soucis à me faire en cas d'attaque surprise.
« Hmm. Ouais, il se pourrait que tu puisses m'aider, je cherche un fruit qui bouge. Haut comme trois pommes. Moins deux. Mais elle a des chaussures. Et une moustache. Une grosse moustache. »
- Résumé:
- Jude accepte l'aide d'Ambros et lui décrit la pomme mais se méfie de lui.
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Sam 24 Sep - 0:08
Bien sûr, c'était un fruit mais ce n'était pas un fruit que l'on pouvait juste manger. Si sa tête avait été différente et moins encombrée, sans doute aurait-il soupiré. Peut-être même se serait-il fait du mal en se posant la question : mais pourquoi les gens cherchent-ils encore des Objets alors que ceux-ci sont capable de nous faire du mal ? Pourquoi courent-ils après le danger encore et encore, depuis le début, si ce foutu monde en a bien un !
Sauf que. Il était plutôt mal placé, et en plus, peut-être que la pomme était gentille… Non, elle ne l'était sûrement pas, mais ce n'était pas grave. Ambros était de toute façon perdu, alors ça n'avait pas plus de sens que d'habitude. Sans doute voulait-il juste, intérieurement, que quelqu'un le tire de ce couloir et le traîne n'importe où, fut-ce droit vers la mort.
Il hocha donc la tête, sans exprimer grand chose de plus, et suivit le type à la batte à l'intérieur du corridor. Il ne voyait pas grand chose, mais il détaillait petit à petit la posture, l'allure, les vêtements.. Il ne voyait pas d'anomalie. En fait, la seule chose qui pouvait dénoter, c'était la cicatrice sur son visage, mais Ambros pensait que c'était presque risible. S'il pouvait encore avoir un sens de l'humour.
Où trouver une pomme de baseball avec des moustaches, demanderez-vous ? Il savait seulement que c'était difficile de trouver ce qu'on attendait à l'endroit où on l'attendait mais ce n'était de toute façon pas lui qui menait la marche. Et en fait, le nouvel endroit où ils étaient lui plaisait plutôt bien, alors il oublia très vite la question de logique ! Grand, couvert d'étagères pleines d'articles en vrac, ça ressemblait peut-être plus à l'intérieur de sa tête qu'au souvenir qu'il avait d'un magasin. Il reconnaissait en tout cas la thématique du sport, représentée par des maillots de plus ou moins bon goût, des ballons qui parfois roulaient par terre et des chaussures de toutes les tailles.
En fait, ça n'en avait pas l'air, mais c'était un lieu utile.
Probablement.
Sauf qu'ils étaient venus chercher une pomme de baseball. Aussitôt, faisant semblant de visualiser parfaitement à quoi l'objet faisait référence, il se dirigea vers le rayon (s'il y en avait bien un) rassemblant le champ lexical du baseball. Avec trois bras, le jeune homme se fit la réflexion qu'il était plutôt avantagé pour pratiquer ce sport, et l'odeur très alléchante de l'équipement neuf lui en donnait d'ailleurs l'envie. Alors, sans vraiment savoir pourquoi, il attrapa une batte de baseball, tint fermement la prise et la tint comme dans les films - vous savez, au moment où il faut réceptionner.
Mais quelle réaction allait-il bien recevoir… ?
Sauf que. Il était plutôt mal placé, et en plus, peut-être que la pomme était gentille… Non, elle ne l'était sûrement pas, mais ce n'était pas grave. Ambros était de toute façon perdu, alors ça n'avait pas plus de sens que d'habitude. Sans doute voulait-il juste, intérieurement, que quelqu'un le tire de ce couloir et le traîne n'importe où, fut-ce droit vers la mort.
Il hocha donc la tête, sans exprimer grand chose de plus, et suivit le type à la batte à l'intérieur du corridor. Il ne voyait pas grand chose, mais il détaillait petit à petit la posture, l'allure, les vêtements.. Il ne voyait pas d'anomalie. En fait, la seule chose qui pouvait dénoter, c'était la cicatrice sur son visage, mais Ambros pensait que c'était presque risible. S'il pouvait encore avoir un sens de l'humour.
Où trouver une pomme de baseball avec des moustaches, demanderez-vous ? Il savait seulement que c'était difficile de trouver ce qu'on attendait à l'endroit où on l'attendait mais ce n'était de toute façon pas lui qui menait la marche. Et en fait, le nouvel endroit où ils étaient lui plaisait plutôt bien, alors il oublia très vite la question de logique ! Grand, couvert d'étagères pleines d'articles en vrac, ça ressemblait peut-être plus à l'intérieur de sa tête qu'au souvenir qu'il avait d'un magasin. Il reconnaissait en tout cas la thématique du sport, représentée par des maillots de plus ou moins bon goût, des ballons qui parfois roulaient par terre et des chaussures de toutes les tailles.
En fait, ça n'en avait pas l'air, mais c'était un lieu utile.
Probablement.
Sauf qu'ils étaient venus chercher une pomme de baseball. Aussitôt, faisant semblant de visualiser parfaitement à quoi l'objet faisait référence, il se dirigea vers le rayon (s'il y en avait bien un) rassemblant le champ lexical du baseball. Avec trois bras, le jeune homme se fit la réflexion qu'il était plutôt avantagé pour pratiquer ce sport, et l'odeur très alléchante de l'équipement neuf lui en donnait d'ailleurs l'envie. Alors, sans vraiment savoir pourquoi, il attrapa une batte de baseball, tint fermement la prise et la tint comme dans les films - vous savez, au moment où il faut réceptionner.
Mais quelle réaction allait-il bien recevoir… ?
- Spoiler:
Résumé :Ambros acquiesce. Et suit Bubulle jusqu'au Décathlon local, pas très bien rangé (les gargouilles ont pas de goût), puis se dirige au rayon baseball où il attrape une batte et la tient des deux mains. En position de recevoir ou bien de frapper quelqu'un avec, je laisse la liberté à Jude de continuer le quiproquo ou pas.
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Mar 4 Oct - 0:03
Zéro. Le niveau de confiance que j'attribuais au visage brûlé. Encore moins depuis qu'il se trouvait derrière moi. Cependant il avait beau me suivre comme mon ombre, un mouvement suspect et se serait à lui de s'inquiéter de celle qui planait au-dessus de lui. Celle de la mort car j'étais celui qui tenait une batte.
Nous avions fini par arriver dans une espèce de magasin de sport ou un immense local miteux, difficile à dire. Des dizaines d'activités représentées par autant d'articles en tout genre. Des vélos sans guidons, des skates sans planche (des roues, quoi), des paires de chaussures composées de deux pieds droit, ou était-ce des modèles pour unijambistes, aucune idée. Des bouteilles attirèrent mon attention, elles me rappelaient mon frère. Il me demandait toujours que je lui file une boisson énergisante quand j'allais acheter un nouveau bâton, mêlé à son diabète, c'était rigolo et mes parents ne pouvaient rien y faire. Après tout, j'étais celui qui tenait une batte.
Hmm ?! Je n'étais d'ailleurs plus le seul à en avoir une. Ce toxico-pyromane-uni-oreille louche venait d'en trouver une et on ne me la faisait pas à moi. Il allait voir ce qu'il allait voir, ou plutôt il n'allait plus voir grand chose une fois que ma batte sera au niveau de ses yeux. Enfin. Non. Si il voulait m'attaquer, il aurait bougé. Au lieu de ça, il restait sur place, positionné d'une manière familière comme si il attendait quelque chose... Et si... Heureusement que nous étions dans le rayon baseball et que j'étais celui qui tenait une balle.
« Alors tu veux jouer ? Très bien ! »
Je saisis fermement la balle qui se trouvait déjà dans ma main. La partie allait commencer. Rotation rapide. Appui fort. La puissance remontait. Epaule, coude, poignet, je la sentais me traverser jusqu'au bout de mes doigts. Mon bras fendit l'air et propulsa la balle à toute vitesse. Ce n'était peut-être que mon imagination mais mes doigts semblaient fumer, je soufflai dessus tandis que le projectile continuait sa course folle, il fonçait tout droit. Droit. Droit dans le mur, la balle s'écrasa à une vingtaine de centimètres de la tête du batteur amateur. L'idée de lancer m'avais excité, je venais à peine de me souvenir que je ne savais pas viser. Mais pas question de s'arrêter là. Le pyromane devait se faire du soucis... J'étais celui qui avait le bac.
« Ka ha ha ha ! On continue ! Encore une centaine ! »
Nous avions fini par arriver dans une espèce de magasin de sport ou un immense local miteux, difficile à dire. Des dizaines d'activités représentées par autant d'articles en tout genre. Des vélos sans guidons, des skates sans planche (des roues, quoi), des paires de chaussures composées de deux pieds droit, ou était-ce des modèles pour unijambistes, aucune idée. Des bouteilles attirèrent mon attention, elles me rappelaient mon frère. Il me demandait toujours que je lui file une boisson énergisante quand j'allais acheter un nouveau bâton, mêlé à son diabète, c'était rigolo et mes parents ne pouvaient rien y faire. Après tout, j'étais celui qui tenait une batte.
Hmm ?! Je n'étais d'ailleurs plus le seul à en avoir une. Ce toxico-pyromane-uni-oreille louche venait d'en trouver une et on ne me la faisait pas à moi. Il allait voir ce qu'il allait voir, ou plutôt il n'allait plus voir grand chose une fois que ma batte sera au niveau de ses yeux. Enfin. Non. Si il voulait m'attaquer, il aurait bougé. Au lieu de ça, il restait sur place, positionné d'une manière familière comme si il attendait quelque chose... Et si... Heureusement que nous étions dans le rayon baseball et que j'étais celui qui tenait une balle.
« Alors tu veux jouer ? Très bien ! »
Je saisis fermement la balle qui se trouvait déjà dans ma main. La partie allait commencer. Rotation rapide. Appui fort. La puissance remontait. Epaule, coude, poignet, je la sentais me traverser jusqu'au bout de mes doigts. Mon bras fendit l'air et propulsa la balle à toute vitesse. Ce n'était peut-être que mon imagination mais mes doigts semblaient fumer, je soufflai dessus tandis que le projectile continuait sa course folle, il fonçait tout droit. Droit. Droit dans le mur, la balle s'écrasa à une vingtaine de centimètres de la tête du batteur amateur. L'idée de lancer m'avais excité, je venais à peine de me souvenir que je ne savais pas viser. Mais pas question de s'arrêter là. Le pyromane devait se faire du soucis... J'étais celui qui avait le bac.
« Ka ha ha ha ! On continue ! Encore une centaine ! »
- Résumé:
- Jude se méfie toujours d'Ambros mais accepte de "jouer" en envoyant une balle de toute ses forces vers lui qui finit par s'écraser contre un mur.
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Dim 16 Oct - 22:31
« Ok. »
Il ne savait vraiment pas ce qu'il faisait. Il ne savait pas pourquoi il était là. Il ne savait pas ce que ce type voulait faire. Ni ce qu'il voulait lui faire. Sa tête était passée du stade de gruyère à celui de raclette. Une raclette encore chaude, brûlée mais aussi, curieusement, enflammée par cette attitude trop courageuse qui lui avait si souvent manqué. Enivrée, entraînée, jetée en avant par cette balle lancée à toute vitesse. Même s'il n'avait jamais vraiment joué au baseball (son truc à lui, ça avait plutôt été le foot, quand il était petit, et puis la nage), l'idée lui semblait beaucoup plus simple.
Plus simple que de se demander s'il était en vie. Plus simple que de savoir si l'Esquisse allait frapper, ou un objet surgir. Plus simple que de savoir s'il avait un but dans la vie ou si tout ça avait un foutu sens. Ça lui ressemblait, c'était dans sa nature. Bien plus que de fuir ou d'interroger quoi que ce soit. Ce type venait - même s'il l'ignorait - de lui donner une raison d'oublier ses tourments un petit instant.
Sans trembler, il rendit sa balle à son "interlocuteur" et empoigna plus fermement la batte. Prêt à se jeter sur la prochaine rafale et à cogner dedans de toutes ses forces, sourcils froncés. Il était sérieux parce que c'était con et qu'il n'y avait aucune raison de l'être, à part que ça pouvait être stupidement amusant.
Premier coup. Raté à la fois pour lui et l'autre.
Second coup. Pareil.
Troisième coup. Presque, mais toujours raté pour les deux.
Quatrième coup. Idem.
Cinquième coup, échec critique.
Sixième coup. …
Septième, huitième et neuvième, pas plus concluants.
Au dixième coup, Ambros se fit la réflexion qu'il y avait un problème. Est-ce qu'il parvenait magiquement à esquiver toutes les balles ? Est-ce que c'était un instinct acquis au cours de ses pérégrinations dans l'Esquisse ? Est-ce que le type qui venait de le menacer ne savait tout simplement pas viser ? Est-ce que les lois de la physique changeaient les trajectoires ? Est-ce qu'ils étaient deux abrutis en train de s'époumoner pour rien ?
Peu importe. Il devait atteindre les prochaines.
« Continue ! » lança-t-il à l'intention de l'autre.
Parce qu'il l'avait décidé. Parce qu'une fois de plus, il plantait quelques ongles dans la roche pour remonter lentement la pente de laquelle il n'arrêtait pas de glisser. Parce que ce type qui ressemblait plus à une mauvaise fréquentation qu'à une personne digne de confiance, il devait le battre. Sur cent, renvoyer une seule fois, montrer qu'il résistait.
"Ce n'est pas un jeu."
Il ne savait vraiment pas ce qu'il faisait. Il ne savait pas pourquoi il était là. Il ne savait pas ce que ce type voulait faire. Ni ce qu'il voulait lui faire. Sa tête était passée du stade de gruyère à celui de raclette. Une raclette encore chaude, brûlée mais aussi, curieusement, enflammée par cette attitude trop courageuse qui lui avait si souvent manqué. Enivrée, entraînée, jetée en avant par cette balle lancée à toute vitesse. Même s'il n'avait jamais vraiment joué au baseball (son truc à lui, ça avait plutôt été le foot, quand il était petit, et puis la nage), l'idée lui semblait beaucoup plus simple.
Plus simple que de se demander s'il était en vie. Plus simple que de savoir si l'Esquisse allait frapper, ou un objet surgir. Plus simple que de savoir s'il avait un but dans la vie ou si tout ça avait un foutu sens. Ça lui ressemblait, c'était dans sa nature. Bien plus que de fuir ou d'interroger quoi que ce soit. Ce type venait - même s'il l'ignorait - de lui donner une raison d'oublier ses tourments un petit instant.
Sans trembler, il rendit sa balle à son "interlocuteur" et empoigna plus fermement la batte. Prêt à se jeter sur la prochaine rafale et à cogner dedans de toutes ses forces, sourcils froncés. Il était sérieux parce que c'était con et qu'il n'y avait aucune raison de l'être, à part que ça pouvait être stupidement amusant.
Premier coup. Raté à la fois pour lui et l'autre.
Second coup. Pareil.
Troisième coup. Presque, mais toujours raté pour les deux.
Quatrième coup. Idem.
Cinquième coup, échec critique.
Sixième coup. …
Septième, huitième et neuvième, pas plus concluants.
Au dixième coup, Ambros se fit la réflexion qu'il y avait un problème. Est-ce qu'il parvenait magiquement à esquiver toutes les balles ? Est-ce que c'était un instinct acquis au cours de ses pérégrinations dans l'Esquisse ? Est-ce que le type qui venait de le menacer ne savait tout simplement pas viser ? Est-ce que les lois de la physique changeaient les trajectoires ? Est-ce qu'ils étaient deux abrutis en train de s'époumoner pour rien ?
Peu importe. Il devait atteindre les prochaines.
« Continue ! » lança-t-il à l'intention de l'autre.
Parce qu'il l'avait décidé. Parce qu'une fois de plus, il plantait quelques ongles dans la roche pour remonter lentement la pente de laquelle il n'arrêtait pas de glisser. Parce que ce type qui ressemblait plus à une mauvaise fréquentation qu'à une personne digne de confiance, il devait le battre. Sur cent, renvoyer une seule fois, montrer qu'il résistait.
"Ce n'est pas un jeu."
- Sorry c'était un post long pour quedalle:
Résumé : Ambros prend l'affaire totalement au sérieux et essaie, vainement pour l'instant, d'arrêter les balles de baseball de Judequisaitpasviser, s'en faisant la première étape d'un changement et un objectif
Invité
Invité
Dim 23 Oct - 22:23
« Kha ha ha ha ! Tu veux continuer ? Génial ! C'était juste l'échauffement ! »
J'avais beau dire ça, même un débutant aurait réussi au moins un lancer et mes échecs continuaient. Pourquoi je n'y arrivais pas ? Le soleil dans mes yeux ? Non, pas dans un endroit couvert comme celui-ci. Qu'est-ce qui pouvait donc tant me gêner ? La pression de la foule ? Non, pas dans un endroit désert comme celui-ci. Mais alors quoi ? Dans un endroit clos comme celui-ci... Mais oui ! La réponse était évidente. Il n'y avait qu'une raison possible : le vent. Oui, oui, le vent, ça ne pouvait qu'être ça ! Rien d'autre. Mais qu'est-ce qu'il me voulait celui-là, hé oh ! Ce n'était pas parce que j'avais échangé ma batte contre des balles qu'il fallait se la jouer avec moi... Il va voir ! Il me suffisait de la reprendre et hop. Un swing dans le vent. Ca lui apprendra.
« Kha ha ha ! C'est bon ! Maintenant, on ne sera plus dérangé ! »
Enfin, lui, il le sera toujours, dérangé, avec ce genre de tête, saleté de pyromane. Hum. Je n'avais pas remarqué avant mais... J'avais toujours le même type en face de moi ? Son visage semblait différent. Une expression de délinquant ? Non, il avait l'air... Déterminé.
Est-ce qu'il prenait ce jeu au sérieux ? Est-ce que je me faisais des idées ? Ou alors, est-ce qu'il était comme moi ? Dans tous les cas, assez de ces réflexions inutiles, il n'était plus question de plaisanter. Il n'y avait qu'un moyen de savoir, il devait répondre à ce lancer.
« Vas-y, frappe cette balle. Ou meurs en essayant... »
J'avais beau dire ça, même un débutant aurait réussi au moins un lancer et mes échecs continuaient. Pourquoi je n'y arrivais pas ? Le soleil dans mes yeux ? Non, pas dans un endroit couvert comme celui-ci. Qu'est-ce qui pouvait donc tant me gêner ? La pression de la foule ? Non, pas dans un endroit désert comme celui-ci. Mais alors quoi ? Dans un endroit clos comme celui-ci... Mais oui ! La réponse était évidente. Il n'y avait qu'une raison possible : le vent. Oui, oui, le vent, ça ne pouvait qu'être ça ! Rien d'autre. Mais qu'est-ce qu'il me voulait celui-là, hé oh ! Ce n'était pas parce que j'avais échangé ma batte contre des balles qu'il fallait se la jouer avec moi... Il va voir ! Il me suffisait de la reprendre et hop. Un swing dans le vent. Ca lui apprendra.
« Kha ha ha ! C'est bon ! Maintenant, on ne sera plus dérangé ! »
Enfin, lui, il le sera toujours, dérangé, avec ce genre de tête, saleté de pyromane. Hum. Je n'avais pas remarqué avant mais... J'avais toujours le même type en face de moi ? Son visage semblait différent. Une expression de délinquant ? Non, il avait l'air... Déterminé.
Est-ce qu'il prenait ce jeu au sérieux ? Est-ce que je me faisais des idées ? Ou alors, est-ce qu'il était comme moi ? Dans tous les cas, assez de ces réflexions inutiles, il n'était plus question de plaisanter. Il n'y avait qu'un moyen de savoir, il devait répondre à ce lancer.
« Vas-y, frappe cette balle. Ou meurs en essayant... »
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Mar 25 Oct - 16:51
Meurs en essayant…
Il savait ce que signifiait mourir, au moins de façon approximative. Il savait aussi ce que signifiait essayer - oh, cela, beaucoup trop bien. Il savait aussi ce qu'essayer de mourir était, même s'il ne pouvait réussir. Alors pouvait-il mourir en essayant ? Allait-il ?
Ce type lui paraissait de moins en moins humain. C'était presque devenu une figure. Un symbole, une forme vague qui lançait à l'infini et riait sournoisement. Il aurait pu tout aussi bien s'y voir lui même, ou voir Striky, Max, Ziza… Absolument n'importe qui. Rien ou tout. Et il lui disait de mourir en essayant.
Il était assez fou pour le croire au premier degré.
Assez fou pour tout oublier et concentrer tout ce qu'il avait dans ses deux bras. Dans le bout de bois qu'il tenait. Dans cette balle qui arrivait à toute vitesse.
Lorsque la balle s'arrêta, tout s'évapora. Il revit le type bizarre en face de lui. Les alentours. La simplicité de la situation. Il réalisa que tout ça n'avait aucun sens, qu'ils faisaient simplement les cons dans un magasin de sport au lieu de chercher quelque chose ou de se rendre utile. La réalité était telle quelle, rien de plus que sa façon de l'appréhender avait changé.
Et c'est sans doute ainsi qu'il était devenu assez fou pour réussir là où il avait essayé. La batte avait touché sa cible, quoi qu'imparfaitement, et l'avait envoyée valser dans le magasin. Bon, ce n'était pas une super idée de jouer au baseball dans un décathlon, preuve en était que la balle avait ricoché contre un rayon et manqué d'en faire tomber le contenu sur le le type - avant de se rediriger vers ce dernier.
« Presque ! » se moqua-t-il, de façon relativement audible, même s'il n'avait pas particulièrement tenté de trucider l'autre. En vérité, il lui était plutôt reconnaissant, mais il était sûr que ce serait trop bizarre à dire à un homme qu'il venait de rencontrer. Surtout s'il n'avait pas l'air net.
Pourtant, il osa lui lancer un :
« Comment tu t'appelles ? »
Et bien sûr, il se tenait prêt pour recommencer.
- Spoiler:
- Résumé : Ambros envoie valser la balle lancer par jude jusqu'à un rayon, sauf que ça manque de renverser ledit rayon sur jude. Puis ambros demande à jude comment il s'appelle.
j'ai écrit ce RP dans le sang, la sueur et la galère de mon écran
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Ven 4 Nov - 2:27
"Presque". Oui, il avait bien touché la balle et l'avait presque frappé comme il le fallait. Mais. Le timing ne collait pas. "Presque" ? Au moment où ce rayon avait cessé de bouger. Et il osait me demander mon nom après cette tentative, l'air de rien. Ce malade était déjà en position pour recommencer. Avait-il l'intention de me tuer ? Quoiqu'il en soit, cette fois, il allait mourrir en essayant.
S'il voulait une réponse, j'allais lui en envoyer une, de toutes mes forces. Je saisis une balle et la balança à mon tour sur un rayon proche du type qui chancela.
« Kha ha ha ! Presque, presque ! Mince, j'y étais Presque... Kha ha ha... Je m'appelle Jude Paum ! »
J'y repensais. Il n'avait peut-être pas fait exprès au fond. Après tout, mes premiers lancers n'étaient pas passés loin et lui, d'y passer tout court. Il devait prendre goût à l'exercice. Je commençais à hésiter. Je le regardai et mes doutes s'envolèrent aussitôt. Son visage. Je n'avais plus à me poser ces question puisque contrairement à moi, et depuis le début, il n'avait vraiment pas l'air net.
« Et toi ? »
Il fallait bien que je sache quel nom mettre sur sa tombe.
S'il voulait une réponse, j'allais lui en envoyer une, de toutes mes forces. Je saisis une balle et la balança à mon tour sur un rayon proche du type qui chancela.
« Kha ha ha ! Presque, presque ! Mince, j'y étais Presque... Kha ha ha... Je m'appelle Jude Paum ! »
J'y repensais. Il n'avait peut-être pas fait exprès au fond. Après tout, mes premiers lancers n'étaient pas passés loin et lui, d'y passer tout court. Il devait prendre goût à l'exercice. Je commençais à hésiter. Je le regardai et mes doutes s'envolèrent aussitôt. Son visage. Je n'avais plus à me poser ces question puisque contrairement à moi, et depuis le début, il n'avait vraiment pas l'air net.
« Et toi ? »
Il fallait bien que je sache quel nom mettre sur sa tombe.
- Résumé:
- Jude doute du fait qu'Ambros n'ait pas fait exprès de toucher le rayon. Lui révèle quand même son nom après avoir balancé une balle à son tour vers un rayon. Et lui renvoie ensuite sa question, par pure courtoisie.
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Lun 12 Déc - 0:09
Après avoir vérifié que le tas d'objets réparti en vrac sur une étagère n'allait pas écourter sa durée de vie, il se fit tout petit. C'était sûrement le type en face qui avait pris sa revanche, n'ayant pas vraiment aimé le tir manqué.
Mais plutôt que de se faire crier dessus, il reçut une réponse à sa question, et découvrit que son interlocuteur avait un nom bien plus doux et chouette que son allure. Comment quelqu'un qui se fait appeler "Jus de Pomme" (puisque c'était ce qu'il avait entendu) pouvait-il être méchant ? Et lui ? Ambros était-il en train d'apprécier ce type et de vouloir se faire un ami dans ce monde où il n'en avait plus vraiment ? Avait-il face à lui un nouvel ennemi ?
« Peu importe » se répondit-il, en même temps qu'il répondait à Jude.
C'est ça. On s'en fiche.
Réarrangée une énième fois à partir des tessons qu'il en restait, sa conception idiote du monde se repointait. Ou plutôt, sa façon de se voir comme un idiot qui n'avait pas besoin de réfléchir à quelles étaient ses intentions ou ses buts. Sa peur de ne pas savoir qui il était passé l'instant de l'action, aussi, sans nulle doute, traînait quelque part là-dedans.
En bas du rayon stabilisé (du moins, il espérait), il alla ramasser la fameuse balle du mal. Il la lança vers Jude, l'air d'insister pour qu'il recommence. Encore. Jusqu'à ce qu'il la frappe. Au fond, peut-être bien qu'il attendait que la réponse vienne de ce type aux airs flippants. En essayant de le vaincre. Par la mort ou par la résolution.
« Cette fois je l'aurai, se posa-t-il en défi. C'est ça qui compte. »
Roh, ça va, il avait pris l'habitude de dire des choses sans savoir s'il pourrait les atteindre. Il se concentra donc sur son champ de vision, se demandant au passage s'ils ne risquaient pas de blesser le vieil homme en jouant ainsi au fond du magas…
Hein ?
Mais plutôt que de se faire crier dessus, il reçut une réponse à sa question, et découvrit que son interlocuteur avait un nom bien plus doux et chouette que son allure. Comment quelqu'un qui se fait appeler "Jus de Pomme" (puisque c'était ce qu'il avait entendu) pouvait-il être méchant ? Et lui ? Ambros était-il en train d'apprécier ce type et de vouloir se faire un ami dans ce monde où il n'en avait plus vraiment ? Avait-il face à lui un nouvel ennemi ?
« Peu importe » se répondit-il, en même temps qu'il répondait à Jude.
C'est ça. On s'en fiche.
Réarrangée une énième fois à partir des tessons qu'il en restait, sa conception idiote du monde se repointait. Ou plutôt, sa façon de se voir comme un idiot qui n'avait pas besoin de réfléchir à quelles étaient ses intentions ou ses buts. Sa peur de ne pas savoir qui il était passé l'instant de l'action, aussi, sans nulle doute, traînait quelque part là-dedans.
En bas du rayon stabilisé (du moins, il espérait), il alla ramasser la fameuse balle du mal. Il la lança vers Jude, l'air d'insister pour qu'il recommence. Encore. Jusqu'à ce qu'il la frappe. Au fond, peut-être bien qu'il attendait que la réponse vienne de ce type aux airs flippants. En essayant de le vaincre. Par la mort ou par la résolution.
« Cette fois je l'aurai, se posa-t-il en défi. C'est ça qui compte. »
Roh, ça va, il avait pris l'habitude de dire des choses sans savoir s'il pourrait les atteindre. Il se concentra donc sur son champ de vision, se demandant au passage s'ils ne risquaient pas de blesser le vieil homme en jouant ainsi au fond du magas…
Hein ?
- Résumé:
Ambros ne sait pas quoi penser de Jude, ni de lui-même, alors il ne lui donne pas son nom et lui dit de recommencer. Puis il voit Nõd (qui n'est pas apparu tel un fantôme mais bon laissons du suspens)
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Mer 14 Déc - 16:15
Pourquoi n'être pas simplement resté sur mon plan de départ, à savoir surveiller une bande de marmots braillards et surexcités dans les rayons d'un supermarché immense – et paraît-il dangereux – pour m'assurer qu'il n'arrive rien au matériel qu'ils ne chercheront de toute façon pas car trop occupés à m'embêter de toutes les façons parvenant à leur esprit ?
Question stupide, prière de ne pas répondre.
Modus operandi : D'abord, la boussole. Très important, ça. Parce que sinon, je retrouve pas la Base, ce qui peut s'avérer problématique. Non, j'ai jamais pris le temps de jeter un œil dehors, de repérer les lieux, de tracer une carte, ou de construire une torche géante pour qu'on la voie de loin. Cette dernière idée serait à reconsidérer, tiens. Les autres aussi, d'ailleurs. Un télescope, un GPS, un larbin, et hop ! Le tour est joué. Et un stylo et du papier, bien sûr. Ou non, d'ailleurs, pourquoi pas un téléphone portable ? Hm, on n'a pas de satellite. Bah, on s'en fiche, là, ce sera juste pour prendre des notes. Une machine à écrire portable ?
Hm, pas bête, ça. Je note l'idée dans mon chapeau. Pas littéralement, parce que j'ai pas de crayon. C'était une métaphore, mais ça sert en fait à rien. Comme la particule de négation absente de cette précédente phrase que vous avez comprise quand même. Alors au boulot, on va chercher des trucs utiles.
Magasin de vêtements... non, rien à en tirer. Peut-être une cravate, pour bâillonner les enfants trop bavards ? Pas le temps. Magasin de mobilier ? Les objets y sont trop lourds pour être transportés par le pauvre vieil homme que je suis. Il faudrait que je fabrique un camion, tiens. Magasin de sport ?
Hé, je pourrai peut-être trouver un marteau olympique, là-dedans ! Une expérience maintenant assez ancienne m'a démontré qu'il s'agit d'un bon moyen de transport. Bien sûr, il y aurait certainement matière à développer le concept pour aboutir à quelque chose de plus confortable qu'un vol à même l'air et un crash pour atterrissage. En tout cas, la première étape, c'est la récupération du marteau. J'irai chercher une boussole juste après.
Tiens ? Des voix. Dans mon monde, ça veut dire qu'il y a des gens – sauf quand on est un logicien pro-cartésien surentraîné à déblatérer des idées saugrenues pour embrouiller l'esprit d'honnêtes citoyens.
J'entends deux voix, donc ils doivent être deux. Ou alors c'est un homme seul et ventriloque, qui fait le constat à double voix sur ce qui l'entoure. Ou même un homme qui parle à des messages pré-enregistrés. Je me suis déjà fait avoir, une fois. Ces nouveaux magnétophones sont d'un réalisme à s'y confondre. D'ailleurs, ce sont peut-être même deux magnét- Hé ! Saleté de balle au milieu du chemin, j'ai failli écraser ma vieille colonne vertébrale sur le carrelage !
Deux magnétophones, disais-je, lançant tous deux leurs enregistrement simultanément, et donnant l'illusion d'une conversation. À moins que...
Tiens, ce sont bien deux hommes. Heureusement que je pense à toutes les hypothèses, sans quoi j'aurais probablement oublié cette éventualité. L'art de prévoir, l'art de savoir. Et sans formule mathématique pour donner à mes prédictions un caractère faussement sérieux.
Un môme, et un moins môme. Ils sont en train de jouer à je ne sais quel sport de brutes dans les rayons du magasin. Il y en a même un qui tient un gourdin, et l'autre qui rigole comme un sauvage. Enfin, je ne crains pas les jeunes délinquants. Une fois, j'en ai croisé, des vrais, des lettons. J'ai commencé à leur exprimer mon avis, ils se sont regardés l'un l'autre, et sont partis d'un air gêné quand j'ai commencé à leur parler d'Oppenheimer. Alors pensez si j'en ai vu d'autres ! Tiens, je vais leur parler, à ces deux-là.
« Bonjour ! Vous n'auriez pas vu un marteau ? Ce serait pour retourner à la Base rapidement. »
Qu'est-ce-qu'il a à me défigurer de son œil de borgne, celui-là ?
Question stupide, prière de ne pas répondre.
Modus operandi : D'abord, la boussole. Très important, ça. Parce que sinon, je retrouve pas la Base, ce qui peut s'avérer problématique. Non, j'ai jamais pris le temps de jeter un œil dehors, de repérer les lieux, de tracer une carte, ou de construire une torche géante pour qu'on la voie de loin. Cette dernière idée serait à reconsidérer, tiens. Les autres aussi, d'ailleurs. Un télescope, un GPS, un larbin, et hop ! Le tour est joué. Et un stylo et du papier, bien sûr. Ou non, d'ailleurs, pourquoi pas un téléphone portable ? Hm, on n'a pas de satellite. Bah, on s'en fiche, là, ce sera juste pour prendre des notes. Une machine à écrire portable ?
Hm, pas bête, ça. Je note l'idée dans mon chapeau. Pas littéralement, parce que j'ai pas de crayon. C'était une métaphore, mais ça sert en fait à rien. Comme la particule de négation absente de cette précédente phrase que vous avez comprise quand même. Alors au boulot, on va chercher des trucs utiles.
Magasin de vêtements... non, rien à en tirer. Peut-être une cravate, pour bâillonner les enfants trop bavards ? Pas le temps. Magasin de mobilier ? Les objets y sont trop lourds pour être transportés par le pauvre vieil homme que je suis. Il faudrait que je fabrique un camion, tiens. Magasin de sport ?
Hé, je pourrai peut-être trouver un marteau olympique, là-dedans ! Une expérience maintenant assez ancienne m'a démontré qu'il s'agit d'un bon moyen de transport. Bien sûr, il y aurait certainement matière à développer le concept pour aboutir à quelque chose de plus confortable qu'un vol à même l'air et un crash pour atterrissage. En tout cas, la première étape, c'est la récupération du marteau. J'irai chercher une boussole juste après.
Tiens ? Des voix. Dans mon monde, ça veut dire qu'il y a des gens – sauf quand on est un logicien pro-cartésien surentraîné à déblatérer des idées saugrenues pour embrouiller l'esprit d'honnêtes citoyens.
J'entends deux voix, donc ils doivent être deux. Ou alors c'est un homme seul et ventriloque, qui fait le constat à double voix sur ce qui l'entoure. Ou même un homme qui parle à des messages pré-enregistrés. Je me suis déjà fait avoir, une fois. Ces nouveaux magnétophones sont d'un réalisme à s'y confondre. D'ailleurs, ce sont peut-être même deux magnét- Hé ! Saleté de balle au milieu du chemin, j'ai failli écraser ma vieille colonne vertébrale sur le carrelage !
Deux magnétophones, disais-je, lançant tous deux leurs enregistrement simultanément, et donnant l'illusion d'une conversation. À moins que...
Tiens, ce sont bien deux hommes. Heureusement que je pense à toutes les hypothèses, sans quoi j'aurais probablement oublié cette éventualité. L'art de prévoir, l'art de savoir. Et sans formule mathématique pour donner à mes prédictions un caractère faussement sérieux.
Un môme, et un moins môme. Ils sont en train de jouer à je ne sais quel sport de brutes dans les rayons du magasin. Il y en a même un qui tient un gourdin, et l'autre qui rigole comme un sauvage. Enfin, je ne crains pas les jeunes délinquants. Une fois, j'en ai croisé, des vrais, des lettons. J'ai commencé à leur exprimer mon avis, ils se sont regardés l'un l'autre, et sont partis d'un air gêné quand j'ai commencé à leur parler d'Oppenheimer. Alors pensez si j'en ai vu d'autres ! Tiens, je vais leur parler, à ces deux-là.
« Bonjour ! Vous n'auriez pas vu un marteau ? Ce serait pour retourner à la Base rapidement. »
Qu'est-ce-qu'il a à me défigurer de son œil de borgne, celui-là ?
- Résumé:
- Nõd vient de quitter son "équipe de recherche", et part fouiller seul dans le centre commercial. Il tombe sur Ambros et Jude, et leur demande s'ils auraient pas vu un marteau.
- HRP:
- C'est bien parce que ce personnage est écrit à la première personne que je me suis retenu d'écrire "Nõd apparut comme un fantôme."
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Sam 17 Déc - 23:20
Ce type n'avait même pas daigné répondre à la question que je venais de lui renvoyer mais il voulait que je le fasse avec la balle. Il pensait peut-être que ce serait à lui d'inscrire un nom sur une pierre tombale ? Pour qui se prenait-il ? J'espérais que le prochain lancer lui en ferait voir de toutes les couleurs, enfin surtout une. Je souriais déjà à l'idée de le voir avec cinquante nuances de rouge sur le visage.
Je m'apprêtais à jeter la balle décisive quand la voix d'un vieux m'arriva aux oreilles. Il cherchait un marteau. Très bien, moi, je cherchais une pomme de baseball. Nous étions donc deux chercheurs. Je lui filerai une batte après, il fallait s'entraider entre collègues. Mais pourquoi une batte alors qu'il voulait un marteau ? La raison est simple : on a toujours besoin d'une batte. Il ne le savait pas encore mais c'était ce dont il avait vraiment besoin. Je n'avais aucun doute là-dessus, cependant, il venait de dire qu'il avait l'intention de l'utiliser pour retourner à la base... A la base. Quoi ?! Cela ne voulait dire qu'une chose : c'était un coureur, qui plus est, n'était pas sur base. Heureusement que je venais de percer son plan, il avait tenté de me distraire avec son histoire de marteau. Désormais il fallait l'éliminer ! Mais dans les règles, pas comme je comptais le faire avec l'autre batteur. Encore fallait-il que je connaisse les règles, hormis faire tourner la batte je n'y connaissais pas grand chose en fait. En défense l'entraineur me mettait en champ, il me disait ensuite de reculer le plus loin possible et de ne plus bouger. Il devait douter de la précision de mes relances mais je ne vois pas pourquoi. Au fond, cela m'avait bien arrangé, je pouvais me concentrer pour le prochain passage à la batte. J'avais quelquefois regardé ce qu'ils faisaient sans comprendre ce qu'il se passait, néanmoins, il me semblait que dans ce genre de situation il fallait toucher le coureur avec la balle pour l'empêcher le vol de base. Pour cela il aurait été préférable de passer la balle au coéquipier le plus proche du vieux mais j'étais seul. Je devais m'en charger moi-même. Je fonçai ainsi vers le vieux et le touchai, balle en main.
« Kha ha ha ! Eliminé ! Bien essayé ! »
Je m'apprêtais à jeter la balle décisive quand la voix d'un vieux m'arriva aux oreilles. Il cherchait un marteau. Très bien, moi, je cherchais une pomme de baseball. Nous étions donc deux chercheurs. Je lui filerai une batte après, il fallait s'entraider entre collègues. Mais pourquoi une batte alors qu'il voulait un marteau ? La raison est simple : on a toujours besoin d'une batte. Il ne le savait pas encore mais c'était ce dont il avait vraiment besoin. Je n'avais aucun doute là-dessus, cependant, il venait de dire qu'il avait l'intention de l'utiliser pour retourner à la base... A la base. Quoi ?! Cela ne voulait dire qu'une chose : c'était un coureur, qui plus est, n'était pas sur base. Heureusement que je venais de percer son plan, il avait tenté de me distraire avec son histoire de marteau. Désormais il fallait l'éliminer ! Mais dans les règles, pas comme je comptais le faire avec l'autre batteur. Encore fallait-il que je connaisse les règles, hormis faire tourner la batte je n'y connaissais pas grand chose en fait. En défense l'entraineur me mettait en champ, il me disait ensuite de reculer le plus loin possible et de ne plus bouger. Il devait douter de la précision de mes relances mais je ne vois pas pourquoi. Au fond, cela m'avait bien arrangé, je pouvais me concentrer pour le prochain passage à la batte. J'avais quelquefois regardé ce qu'ils faisaient sans comprendre ce qu'il se passait, néanmoins, il me semblait que dans ce genre de situation il fallait toucher le coureur avec la balle pour l'empêcher le vol de base. Pour cela il aurait été préférable de passer la balle au coéquipier le plus proche du vieux mais j'étais seul. Je devais m'en charger moi-même. Je fonçai ainsi vers le vieux et le touchai, balle en main.
« Kha ha ha ! Eliminé ! Bien essayé ! »
- Résumé:
- Jude est un peu vexé qu'Ambros n'ait pas répondu. Puis fonce vers Nõd pour le toucher avec la balle parce qu'il pense qu'il est un adversaire.
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Mer 21 Déc - 15:55
J'ai l'impression d'avoir interrompu quelque chose. En fait, l'inverse implique que ces deux gamins ne faisaient rien avant que j'arrive. Et on ne fait pas rien avec une balle et une matraque, ou alors on est fou. Or, plus on est de fous, plus on rit. Et justement, l'un des deux rit énormément. Il doit être plusieurs fous à lui tout seul. Peut-être qu'ils ne faisaient rien, en fin de compte.
Ah ! Le petit hystérique a fini de me dévisager, et il... me fonce dessus ? Petit, présentement, c'est ton copain qui porte une arme. Toi, tu as une balle. Si tu veux te battre avec une balle, tu dois la lancer. Tu as le ciboulot qui déraille plus violemment que les convois de la Wells Fargo, c'est maintenant certain.
Voilà. Tu as frappé avec ta balle, et je n'ai pas mal. C'est logique, parce qu'une balle ne sert pas à frapper. Les gens sains d'esprits, ceux qui, comme moi, ne rient pas, frappent avec les gourdins et lancent les balles. Pas l'inverse.
Tiens, manquerait plus que l'autre me lance son gourdin.
« Kha ha ha ! Éliminé ! Bien essayé ! » qu'il me dit.
D'accord, il m'a pris pour un partenaire de jeu. Errare humanum est. J'ai jamais compris le sens de cette phrase, mais je sais que c'est là qu'il faut la mettre.
Tout ça, c'est bien gentil, mignon, petits oiseaux et tout va pour le mieux, mais ça ne m'avance pas. Ce môme est sûrement de ces jeunes qui ne regardent plus le lancer de marteau à la télé, et qui lui préfèrent d'autres activités plus récentes, comme regarder le... quel est le nom de ce nouveau sport, déjà ? Triathlon. Regarder trois sports en une fois, c'est bien une idée de jeune. Enfin, toujours est-il que l'autre gamin, un peu plus vieux, celui qui a toujours le meilleur jouet – ici la matraque – saura peut-être mieux me renseigner. Au pire, je lui ferai une grossière imitation avec son copain à la place du marteau.
Bon... Comment expliquer ça au copain en question ?
« C'est bien, félicitations. Maintenant, va jouer avec les objets dehors pendant que je parle à ton petit camarade. »
Vite, avant qu'il n'ait le temps de me lancer l'éternel « Pourquoi ? » de sa classe d'âge, je dois me dépêcher de ré-itérer ma question à l'autre. L'autre classe d'âge, et son représentant armé d'un bâton, mais dont la face totalement défigurée me laisse penser qu'il n'est pas habile avec. Aucun risque à m'adresser à lui non plus, donc.
« Et toi ? Le lancer du marteau, tu connais ? C'est le sport où tu fais tourner un marteau jusqu'à ce qu'il s'envole, ça marche comme les hélicoptères. Eh bien j'ai besoin d'un marteau pour m'envoler. »
Ah ! Le petit hystérique a fini de me dévisager, et il... me fonce dessus ? Petit, présentement, c'est ton copain qui porte une arme. Toi, tu as une balle. Si tu veux te battre avec une balle, tu dois la lancer. Tu as le ciboulot qui déraille plus violemment que les convois de la Wells Fargo, c'est maintenant certain.
Voilà. Tu as frappé avec ta balle, et je n'ai pas mal. C'est logique, parce qu'une balle ne sert pas à frapper. Les gens sains d'esprits, ceux qui, comme moi, ne rient pas, frappent avec les gourdins et lancent les balles. Pas l'inverse.
Tiens, manquerait plus que l'autre me lance son gourdin.
« Kha ha ha ! Éliminé ! Bien essayé ! » qu'il me dit.
D'accord, il m'a pris pour un partenaire de jeu. Errare humanum est. J'ai jamais compris le sens de cette phrase, mais je sais que c'est là qu'il faut la mettre.
Tout ça, c'est bien gentil, mignon, petits oiseaux et tout va pour le mieux, mais ça ne m'avance pas. Ce môme est sûrement de ces jeunes qui ne regardent plus le lancer de marteau à la télé, et qui lui préfèrent d'autres activités plus récentes, comme regarder le... quel est le nom de ce nouveau sport, déjà ? Triathlon. Regarder trois sports en une fois, c'est bien une idée de jeune. Enfin, toujours est-il que l'autre gamin, un peu plus vieux, celui qui a toujours le meilleur jouet – ici la matraque – saura peut-être mieux me renseigner. Au pire, je lui ferai une grossière imitation avec son copain à la place du marteau.
Bon... Comment expliquer ça au copain en question ?
« C'est bien, félicitations. Maintenant, va jouer avec les objets dehors pendant que je parle à ton petit camarade. »
Vite, avant qu'il n'ait le temps de me lancer l'éternel « Pourquoi ? » de sa classe d'âge, je dois me dépêcher de ré-itérer ma question à l'autre. L'autre classe d'âge, et son représentant armé d'un bâton, mais dont la face totalement défigurée me laisse penser qu'il n'est pas habile avec. Aucun risque à m'adresser à lui non plus, donc.
« Et toi ? Le lancer du marteau, tu connais ? C'est le sport où tu fais tourner un marteau jusqu'à ce qu'il s'envole, ça marche comme les hélicoptères. Eh bien j'ai besoin d'un marteau pour m'envoler. »
- Résumé:
- Nõd ne relève pas la pseudo-attaque de Jude, lui demande gentiment d'aller voir ailleurs s'il y est, et s'en va ré-itérer sa question à Ambros.
- HRP:
- Spécialement pour ton anniversaire, Bubulle, je t'offre un post auquel tu n'as pas besoin de répondre directement. Par contre, si tu considères que Jude aurait pas laissé à Nõd le temps d'accoster Ambros, tu peux me prévenir et je modifie.
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Jeu 29 Déc - 1:58
Lorsqu’on commença à parler de marteau, de Base et d’élimination, le cerveau d’Ambros se déconnecta. Comme toute personne qui n’aurait pas lu les différentes narrations, il n’avait strictement rien capté à l’enchaînement d’évènements, malgré un esprit largement rodé à l’absurde. D’ailleurs, quand le vieil homme avait félicité Jude, il n’avait même pas su dire s’il s’agissait d’un réel compliment ou s’il était tout aussi perdu.
Il n’eut hélas pas le plaisir de pouvoir observer sagement les deux interlocuteurs pour comprendre ce qu’ils disaient, ou même juste pour improviser une fuite nécessaire à sa survie. À la place, et pour la seconde fois de la journée, un vieux venait lui parler avec entrain. Et c’était… aussi la seconde fois qu’on lui demandait s’il n’avait pas vu un certain objet, le premier étant Jude. Sur ces quêtes, Ambros pouvait compatir, ayant passé une bonne partie de son existence à chercher ce qui ne voulait pas le retrouver.
« J’en ai pas vu. » répondit-il expéditivement en toute vérité. Vérité, du moins, si l’on considérait le centre commercial et ses alentours ; indiquer d’aller à la Base pour trouver de quoi y retourner paraissait stupide, même aux yeux de quelqu’un qui était stupide au plus haut degré.
Ses doigts pianotèrent sur la batte, puis il la dirigea vers le sol, la laissant traîner comme s’il n’avait plus l’intention de s’en servir. Presque aussitôt, il relança la conversation :
« Toi, t’as vu une pomme de baseball ? Avec des chaussures. Et une moustache. »
Ses yeux se dirigèrent un instant vers Jude. Puis ils revinrent sur le vieux. Puis sur le décor, où ils s’installèrent. C’était une idée stupide, mais si le lancer de marteau était un sport, alors ce serait chouette qu’on puisse trouver un marteau dans le coin. Dieu qu’il en avait marre, de trouver des gens qui cherchent, alors qu’il cherchait des gens qui trouvent. Des battes qui frappent au pays des balles qui ratent, est-ce que ça existait ?
Il faut que je trouve… se dit-il pour lui tout seul, bien sûr sans savoir exactement quel était son but. (et c’était bien là le problème)
Il n’eut hélas pas le plaisir de pouvoir observer sagement les deux interlocuteurs pour comprendre ce qu’ils disaient, ou même juste pour improviser une fuite nécessaire à sa survie. À la place, et pour la seconde fois de la journée, un vieux venait lui parler avec entrain. Et c’était… aussi la seconde fois qu’on lui demandait s’il n’avait pas vu un certain objet, le premier étant Jude. Sur ces quêtes, Ambros pouvait compatir, ayant passé une bonne partie de son existence à chercher ce qui ne voulait pas le retrouver.
« J’en ai pas vu. » répondit-il expéditivement en toute vérité. Vérité, du moins, si l’on considérait le centre commercial et ses alentours ; indiquer d’aller à la Base pour trouver de quoi y retourner paraissait stupide, même aux yeux de quelqu’un qui était stupide au plus haut degré.
Ses doigts pianotèrent sur la batte, puis il la dirigea vers le sol, la laissant traîner comme s’il n’avait plus l’intention de s’en servir. Presque aussitôt, il relança la conversation :
« Toi, t’as vu une pomme de baseball ? Avec des chaussures. Et une moustache. »
Ses yeux se dirigèrent un instant vers Jude. Puis ils revinrent sur le vieux. Puis sur le décor, où ils s’installèrent. C’était une idée stupide, mais si le lancer de marteau était un sport, alors ce serait chouette qu’on puisse trouver un marteau dans le coin. Dieu qu’il en avait marre, de trouver des gens qui cherchent, alors qu’il cherchait des gens qui trouvent. Des battes qui frappent au pays des balles qui ratent, est-ce que ça existait ?
Il faut que je trouve… se dit-il pour lui tout seul, bien sûr sans savoir exactement quel était son but. (et c’était bien là le problème)
- Spoiler:
Résumé : Ambros dit qu'il a pas vu de marteau, et demande à Nod s'il a vu la pomme que Jude cherche.
Invité
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Lun 20 Fév - 0:13
« Pour-. »
Même pas le temps de finir que ce vieux accosta le type pas net. Toujours avec son histoire de marteau, il n'avait toujours pas compris qu'il ne cherchait pas un marteau mais une batte surtout si c'était pour s'amuser à faire l'hélicoptère. Je l'excusai, avec l'âge il ne devait plus avoir toute sa tête. Je décidai quand même de l'aider, je saisis une batte et la fit tourner au-dessus de ma tête comme les majorettes. Sans surprise, mes pieds ne décolèrent pas du sol, j'étais plus proche du ventilateur que de l'engin volant. Peut-être que c'était à moi de tourner ? Quelques secondes d'essai me firent comprendre que j'aurais fait un malheur si j'étais une toupie Beyblade malheureusement je suis en chair et plusieurs étagères en miettes.
Cependant je ne me décourageais pas, il devait bien y avoir quelque chose qui correspondrait aux désirs de ce vieillard dans ce bric-à-brac. J'avais beau chercher partout, je ne trouvais rien. C'est alors que je compris ce qu'il me fallait faire, la batte était bel et bien la réponse à la question, oui, frapper avec une batte était toujours la solution... Il fallait juste trouver sur quoi taper, une balle seule ne suffirait pas, je ne m'étais jamais envolé avec. Hum. Et si je devenais la balle ! Oui, il fallait m'unir à elle, ne faire qu'un, être relié par... Une corde à sauter ! C'est cela, hop, j'en saisis une, fit un noeud autour d'une balle et un autre à ma cheville avant de retourner vers les deux hommes.
« Kha ha ha ! Le vieux plus besoin de marteau, je viens d'inventer la "corde à sauter très loin" ! »
C'était l'heure de la démonstration, la théorie était simple : il me suffisait d'utiliser ma batte pour propulser la balle à pleine puissance, celle-ci attachée à ma jambe m'emporterait avec elle dans le ciel. Le moment de vérité. Le bruit de l'impact du bois du bâton contre le cuir résonna. Un second bruit retentit peu de temps après tandis que ce qui se trouvait avant au-dessus de moi, se situait désormais devant mes yeux. Cela avait marché ? Non, j'étais juste étalé au sol.
Même pas le temps de finir que ce vieux accosta le type pas net. Toujours avec son histoire de marteau, il n'avait toujours pas compris qu'il ne cherchait pas un marteau mais une batte surtout si c'était pour s'amuser à faire l'hélicoptère. Je l'excusai, avec l'âge il ne devait plus avoir toute sa tête. Je décidai quand même de l'aider, je saisis une batte et la fit tourner au-dessus de ma tête comme les majorettes. Sans surprise, mes pieds ne décolèrent pas du sol, j'étais plus proche du ventilateur que de l'engin volant. Peut-être que c'était à moi de tourner ? Quelques secondes d'essai me firent comprendre que j'aurais fait un malheur si j'étais une toupie Beyblade malheureusement je suis en chair et plusieurs étagères en miettes.
Cependant je ne me décourageais pas, il devait bien y avoir quelque chose qui correspondrait aux désirs de ce vieillard dans ce bric-à-brac. J'avais beau chercher partout, je ne trouvais rien. C'est alors que je compris ce qu'il me fallait faire, la batte était bel et bien la réponse à la question, oui, frapper avec une batte était toujours la solution... Il fallait juste trouver sur quoi taper, une balle seule ne suffirait pas, je ne m'étais jamais envolé avec. Hum. Et si je devenais la balle ! Oui, il fallait m'unir à elle, ne faire qu'un, être relié par... Une corde à sauter ! C'est cela, hop, j'en saisis une, fit un noeud autour d'une balle et un autre à ma cheville avant de retourner vers les deux hommes.
« Kha ha ha ! Le vieux plus besoin de marteau, je viens d'inventer la "corde à sauter très loin" ! »
C'était l'heure de la démonstration, la théorie était simple : il me suffisait d'utiliser ma batte pour propulser la balle à pleine puissance, celle-ci attachée à ma jambe m'emporterait avec elle dans le ciel. Le moment de vérité. Le bruit de l'impact du bois du bâton contre le cuir résonna. Un second bruit retentit peu de temps après tandis que ce qui se trouvait avant au-dessus de moi, se situait désormais devant mes yeux. Cela avait marché ? Non, j'étais juste étalé au sol.
- Résumé:
- Jude tente d'aider Nõd, sans succès.
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Lun 20 Fév - 14:38
Une pomme de baseball avec des chaussures et une moustache ? N'importe quoi ! Ces garçons ne se rendent-ils pas compte que la discussion est sérieuse ? Bon, qu'importe, puisqu'ils n'ont de toute façon pas vu de marteau, pas besoin de s'éterniser. Autant rentrer dans leur jeu pour s'en débarrasser.
Oui, ça a l'air stupide, mais c'est de la science.
« Non, rien vu de t- »
Le môme de derrière vient de se remettre à brailler. Bon dieu de garnement, j'ai plus les esgourdes qui me permettaient autrefois de supporter des sons aussi violents. Mais il est mignon, il affirme qu'il vient d'inventer un nouveau moyen de transport, manifestement inspiré du mien. « Corde à sauter très loin », ça sonne bien, mais son idée est vouée à l'échec. Enfin, si c'est bien ce que je pense. J'imagine qu'il va essayer de faire tourner très très rapidement la balle accrochée à la corde autour de la batte afin de créer une force centripède qui continuera de l'enrouler autour jusqu'à la limite de sa longueur, afin que l'énergie cinétique de rotation soumise à l'arrêt brusque force un mouvement rectiligne en direction de... Ah, non, il tape dans la balle pour s'envoler avec.
C'est encore plus stupide. Mathématiquement, il ne pourra pas procurer une force supérieure à celle qu'il est capable de générer, et il génère cette force pour l'inertie de son corps. Donc la réaction inertielle et la force de frappe s'annuleront nécessairement. C'est pour ça que j'utilise généralement un robinet et une roue avec mon marteau. Pour créer de l'énergie. Sinon, ça marche pas. Il faut que les gens arrêtent de penser que la science, "c'est comme ça et ça marche".
Bon, le résultat ne s'est pas fait attendre, le gamin s'est complètement viandé, comme on dit dans le jargon. Soit je lui explique d'un ton attendri pourquoi son invention ne peut pas fonctionner, soit je lui somme d'arrêter de faire n'importe quoi. Allons, ce n'est qu'un enfant qui joue au scientifique, comme moi au même âge.
« Voyons, mon garçon. Tu n'es qu'un petit bonhomme, tu ne peux pas frapper assez fort pour te faire décoller du sol. Il faut que tu crées plus d'énergie, et pour ça, soit tu prends une batterie électrique, soit tu crées un moteur mécanique qui tourne. Il faut toujours penser à faire tourner, c'est le meilleur moyen. »
Les petits aiment toujours les exemples, les images, les illustrations... Moi aussi, d'ailleurs. Le meilleur moyen de montrer que ça marche, c'est de montrer que ça marche. C'est scientifique. Je vais faire ça avec sa balle à corde, justement. Comme ça, il n'aura pas besoin de créer des intermédiaires dans sa réflexion, d'assimiler des choses à d'autres, tout ça... non, il verra que la balle vole ou ne vole pas.
« Tiens, regarde. Je prends la balle, et je la lâche. Elle tombe. Ce qui n'est pas le cas de tous les objets, attention. »
Surtout qu'ici, j'en ai déjà vues qui ne tombaient pas. Mais je vais éviter de tout embrouiller avec le pourquoi du comment.
« En revanche, si je fais tourner la corde, encore, et encore, ça crée de l'énergie. Et si je lâche, hop ! La balle décolle. En l'occurrence, elle décolle sans toi parce que je ne l'ai pas faite tourner assez vite, ni assez longtemps, mais si tu veux créer un moyen de transport, c'est plutôt sur cette idée que tu devrais te concentrer. C'est bien compris ? »
Oui, ça a l'air stupide, mais c'est de la science.
« Non, rien vu de t- »
Le môme de derrière vient de se remettre à brailler. Bon dieu de garnement, j'ai plus les esgourdes qui me permettaient autrefois de supporter des sons aussi violents. Mais il est mignon, il affirme qu'il vient d'inventer un nouveau moyen de transport, manifestement inspiré du mien. « Corde à sauter très loin », ça sonne bien, mais son idée est vouée à l'échec. Enfin, si c'est bien ce que je pense. J'imagine qu'il va essayer de faire tourner très très rapidement la balle accrochée à la corde autour de la batte afin de créer une force centripède qui continuera de l'enrouler autour jusqu'à la limite de sa longueur, afin que l'énergie cinétique de rotation soumise à l'arrêt brusque force un mouvement rectiligne en direction de... Ah, non, il tape dans la balle pour s'envoler avec.
C'est encore plus stupide. Mathématiquement, il ne pourra pas procurer une force supérieure à celle qu'il est capable de générer, et il génère cette force pour l'inertie de son corps. Donc la réaction inertielle et la force de frappe s'annuleront nécessairement. C'est pour ça que j'utilise généralement un robinet et une roue avec mon marteau. Pour créer de l'énergie. Sinon, ça marche pas. Il faut que les gens arrêtent de penser que la science, "c'est comme ça et ça marche".
Bon, le résultat ne s'est pas fait attendre, le gamin s'est complètement viandé, comme on dit dans le jargon. Soit je lui explique d'un ton attendri pourquoi son invention ne peut pas fonctionner, soit je lui somme d'arrêter de faire n'importe quoi. Allons, ce n'est qu'un enfant qui joue au scientifique, comme moi au même âge.
« Voyons, mon garçon. Tu n'es qu'un petit bonhomme, tu ne peux pas frapper assez fort pour te faire décoller du sol. Il faut que tu crées plus d'énergie, et pour ça, soit tu prends une batterie électrique, soit tu crées un moteur mécanique qui tourne. Il faut toujours penser à faire tourner, c'est le meilleur moyen. »
Les petits aiment toujours les exemples, les images, les illustrations... Moi aussi, d'ailleurs. Le meilleur moyen de montrer que ça marche, c'est de montrer que ça marche. C'est scientifique. Je vais faire ça avec sa balle à corde, justement. Comme ça, il n'aura pas besoin de créer des intermédiaires dans sa réflexion, d'assimiler des choses à d'autres, tout ça... non, il verra que la balle vole ou ne vole pas.
« Tiens, regarde. Je prends la balle, et je la lâche. Elle tombe. Ce qui n'est pas le cas de tous les objets, attention. »
Surtout qu'ici, j'en ai déjà vues qui ne tombaient pas. Mais je vais éviter de tout embrouiller avec le pourquoi du comment.
« En revanche, si je fais tourner la corde, encore, et encore, ça crée de l'énergie. Et si je lâche, hop ! La balle décolle. En l'occurrence, elle décolle sans toi parce que je ne l'ai pas faite tourner assez vite, ni assez longtemps, mais si tu veux créer un moyen de transport, c'est plutôt sur cette idée que tu devrais te concentrer. C'est bien compris ? »
- Résumé:
- Nõd regarde Jude se gaufrer, puis lui explique dans un raisonnement rocambolesque et abracadabrant pourquoi son idée n'a pas fonctionné.
- HRP:
- Ok, soit je suis en forme, soit j'étais vraiment en manque de RP, mais il s'est passé quelque chose pour que j'arrive à fomenter une réponse en deux heures de travail. Après, Nõd est plus facile à traiter que Kaoren (mais ça veut rien dire, parce que j'ai quand même répondu au Dalybob récemment).
Oh, et mes condoléances à Ambros pour la scène qu'on lui impose.
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Mar 21 Fév - 23:07
« .... »
Ambros se sentait comme, disons-le, partagé. Déchiré entre une certaine tendance à la naïveté qui le poussait à croire que le joueur de baseball et le vieux faisaient une chose intelligente, trop pour qu'il puisse la comprendre... et le brin d'aigreur désillusionnée qui persistait tout au fond, ce bout de raison qui lui criait qu'ils font juste n'importe quoi et que finalement, on trouve toujours plus stupide que soi. La corde à sauter très loin était-elle une idiotie ou un produit de la science ?
Il jeta un oeil au plafond et se dit que dans tous les cas, ça ne marcherait pas car ils risqueraient de se cogner la tête. Aller chercher un casque à Jude, pour se rendre utile ? Fuir ce duo fou pour aller revoir Striky ? Les interrompre pour proposer une idée de génie impliquant des lois quantiques ?
Ambros n'en fit rien. Parce qu'il déprimait. À la place, il se rapprocha d'un rayon, comme un gamin au supermarché dont les parents auraient oublié de le surveiller, et regarda les articles au hasard, cherchant s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant dans le lot.
Par les aléas du destin, tout s'enchaîna assez vite : un pied qui bouge un peu trop vite, un tas qui se renverse un peu trop bien...
« Attention ! »
Et tout juste le temps de prévenir les deux autres qu'un groupe de balles enragées - une dizaine, facilement - venait de se réveiller. Enfin, à condition de ne pas finir dans les pommes, c'était un super entraînement au baseball, non ? Et peut-être même une source de créativité pour la science.
(En tout cas, une batte n'était pas de trop pour éviter les collisions. Tant que les rayons ne tombaient pas.)
Ambros se sentait comme, disons-le, partagé. Déchiré entre une certaine tendance à la naïveté qui le poussait à croire que le joueur de baseball et le vieux faisaient une chose intelligente, trop pour qu'il puisse la comprendre... et le brin d'aigreur désillusionnée qui persistait tout au fond, ce bout de raison qui lui criait qu'ils font juste n'importe quoi et que finalement, on trouve toujours plus stupide que soi. La corde à sauter très loin était-elle une idiotie ou un produit de la science ?
Il jeta un oeil au plafond et se dit que dans tous les cas, ça ne marcherait pas car ils risqueraient de se cogner la tête. Aller chercher un casque à Jude, pour se rendre utile ? Fuir ce duo fou pour aller revoir Striky ? Les interrompre pour proposer une idée de génie impliquant des lois quantiques ?
Ambros n'en fit rien. Parce qu'il déprimait. À la place, il se rapprocha d'un rayon, comme un gamin au supermarché dont les parents auraient oublié de le surveiller, et regarda les articles au hasard, cherchant s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant dans le lot.
Par les aléas du destin, tout s'enchaîna assez vite : un pied qui bouge un peu trop vite, un tas qui se renverse un peu trop bien...
« Attention ! »
Et tout juste le temps de prévenir les deux autres qu'un groupe de balles enragées - une dizaine, facilement - venait de se réveiller. Enfin, à condition de ne pas finir dans les pommes, c'était un super entraînement au baseball, non ? Et peut-être même une source de créativité pour la science.
(En tout cas, une batte n'était pas de trop pour éviter les collisions. Tant que les rayons ne tombaient pas.)
- Spoiler:
Résumé : Ambros se détourne de la conversation et réveille des objets agressifs en les bousculant. Des balles (baseball, tennis, etc) sautillent dans tous les sens et viennent se jeter sur le groupe.
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Mer 22 Mar - 3:04
Créer de l'énergie ? Il avait raison cela ne suffirait pas, il fallait créer de l'énergie... Peut-être qu'il fallait juste incorporer un autre mouvement et cela partait d'un constat très simple, plus un lanceur envoie la balle vite plus la frappe la renverra loin - ou alors ça ne fonctionnait qu'avec moi. Au fond, ce vieux s'y connaissait en baseball.
Pour rendre viable ma corde à sauter très loin je me devais de trouver ce dit lanceur. Je ne pouvais pas demander au vieil homme, vu son âge il pourrait se faire un tour de rein, et encore moins au type pas net puisqu'il n'était vraiment pas net. La corde n'était pas élastique, impossible de simplement lancer la balle et attendre son retour... ou alors à la manière d'un yo-yo ? N'importe quoi, un yo-yo attaché à une cheville et puis quoi encore. Envoyer la balle contre le mur ? Mais une dure rebondirait mal et une molle ferait un "Ploc" au contact du bâton au lieu d'un "Paum !" et je ne m'appelle certainement pas Jude Ploc... Un trampoline ! Oui, une balle dure sur un trampoline !.. Quoi que. Si j'effectuais un mouvement complet pour lancer, je n'aurais pas le temps de me remettre en position pour frapper... Que devais-je faire ? Faire tourner m'avait-il dit. Je n'étais peut-être pas une lumière mais je compris enfin où il voulait en venir : la rotation de mes hanches n'était pas suffisante !
Je ne pus même pas mettre en pratique ce que j'avais appris que le gars louche recommença à être louche, enfin "recommencer", il n'avait jamais cessé de l'être. D'un coup de pied, il venait de faire apparaitre un tas de balle aussi bizarres que lui.
Et voilà qu'il les prévenait du danger que je représentais d'un simple « Attention ! », hélas se fut inutile, un coup de batte et une sphère jaune s'envola. Puis deux, puis trois, puis beaucoup. Et elles n'arrêtaient pas leurs va-et-viens dans les rayons, je venais de transformer ce magasin en flipper géant.
« Kha ha ha ! Va falloir s'abriter je crois. Heureusement que je n'ai frappé que des balles de tennis et pas des boules de pétanque parce que sinon... Kha ha ha ! »
Enfin ça ne m'aurait pas déplu que de tels objets fracassent la tronche du mec suspect.
Pour rendre viable ma corde à sauter très loin je me devais de trouver ce dit lanceur. Je ne pouvais pas demander au vieil homme, vu son âge il pourrait se faire un tour de rein, et encore moins au type pas net puisqu'il n'était vraiment pas net. La corde n'était pas élastique, impossible de simplement lancer la balle et attendre son retour... ou alors à la manière d'un yo-yo ? N'importe quoi, un yo-yo attaché à une cheville et puis quoi encore. Envoyer la balle contre le mur ? Mais une dure rebondirait mal et une molle ferait un "Ploc" au contact du bâton au lieu d'un "Paum !" et je ne m'appelle certainement pas Jude Ploc... Un trampoline ! Oui, une balle dure sur un trampoline !.. Quoi que. Si j'effectuais un mouvement complet pour lancer, je n'aurais pas le temps de me remettre en position pour frapper... Que devais-je faire ? Faire tourner m'avait-il dit. Je n'étais peut-être pas une lumière mais je compris enfin où il voulait en venir : la rotation de mes hanches n'était pas suffisante !
Je ne pus même pas mettre en pratique ce que j'avais appris que le gars louche recommença à être louche, enfin "recommencer", il n'avait jamais cessé de l'être. D'un coup de pied, il venait de faire apparaitre un tas de balle aussi bizarres que lui.
Et voilà qu'il les prévenait du danger que je représentais d'un simple « Attention ! », hélas se fut inutile, un coup de batte et une sphère jaune s'envola. Puis deux, puis trois, puis beaucoup. Et elles n'arrêtaient pas leurs va-et-viens dans les rayons, je venais de transformer ce magasin en flipper géant.
« Kha ha ha ! Va falloir s'abriter je crois. Heureusement que je n'ai frappé que des balles de tennis et pas des boules de pétanque parce que sinon... Kha ha ha ! »
Enfin ça ne m'aurait pas déplu que de tels objets fracassent la tronche du mec suspect.
- Résumé:
- Jude Paum réfléchit à un moyen d'achever son invention malheureusement il est interrompu par les balles enragées. Il en frappe quelques-unes qui finissent par rebondir contre les étagères et les murs transformant le magasin en flipper.
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Ven 24 Mar - 14:53
Nom d'une pipe ! Ces satanés objets sont de retour ! Mais où sont les Guerriers, quand on a besoin d'eux !?
Heureusement, le marmot avec une batte - c'est pas rassurant, présenté comme ça - a l'air de faire du bon travail. Il a finalement compris que frapper avec un grand bout de bois au centre d'inertie pondéré vers la zone de contact fonctionnait mieux qu'avec une balle sphérique de caoutchouc à symétrie parfaite. Ceci dit, là, les objets à symétrie parfaite, ils sont particulièrement menaçants.
Bon, pas de panique. Trouvons une solution efficace et scientifiquement correcte. Non, mettons-nous à l'abri, PUIS trouvons une solution efficace et scientifiquement correcte. Quels endroits sont susceptibles de ne pas être frappés par les balles ? Mathématiquement, tout endroit dans lequel peut se terrer un être humain est assez grand pour qu’un objet de quelques centimètres de diamètre puisse également y entrer. Sauf que les objets en question ont une trajectoire qu’on considérera aléatoire dans ce problème, puisqu’on n’a pas vraiment le temps de la calculer. Il va donc falloir invoquer les probabilités… Je déteste ce concept, il est on ne peut moins scientifique, mais c’est comme l’astrologie. Des fois, ça marche. Alors, quels sont les endroits dans lesquels les balles ne sont pas susceptibles de venir nous chercher, exception bien sûr faite de l’extérieur du magas…
Tiens, ce n’est pas que stupide, comme idée. Parce que nous, tout-puissants humains, possédons la capacité d’ouvrir et de fermer une porte, ce que les balles n’ont pas. Ça n’a pas de pouce préhensile et ça veut faire sa loi. C’est toujours pareil.
« Venez, essayons de sortir de là ! On pourra calculer plus serei-héééééé ! »
Facile à dire. Et je n’y suis même pas parvenu. C’est dire ! Et ne jouez pas sur les mots.
« Fichons le camp ! »
Voilà, ça, j’ai réussi à le dire. J’ai donc une chance de réussir à le faire. Allez !
Heureusement, le marmot avec une batte - c'est pas rassurant, présenté comme ça - a l'air de faire du bon travail. Il a finalement compris que frapper avec un grand bout de bois au centre d'inertie pondéré vers la zone de contact fonctionnait mieux qu'avec une balle sphérique de caoutchouc à symétrie parfaite. Ceci dit, là, les objets à symétrie parfaite, ils sont particulièrement menaçants.
Bon, pas de panique. Trouvons une solution efficace et scientifiquement correcte. Non, mettons-nous à l'abri, PUIS trouvons une solution efficace et scientifiquement correcte. Quels endroits sont susceptibles de ne pas être frappés par les balles ? Mathématiquement, tout endroit dans lequel peut se terrer un être humain est assez grand pour qu’un objet de quelques centimètres de diamètre puisse également y entrer. Sauf que les objets en question ont une trajectoire qu’on considérera aléatoire dans ce problème, puisqu’on n’a pas vraiment le temps de la calculer. Il va donc falloir invoquer les probabilités… Je déteste ce concept, il est on ne peut moins scientifique, mais c’est comme l’astrologie. Des fois, ça marche. Alors, quels sont les endroits dans lesquels les balles ne sont pas susceptibles de venir nous chercher, exception bien sûr faite de l’extérieur du magas…
Tiens, ce n’est pas que stupide, comme idée. Parce que nous, tout-puissants humains, possédons la capacité d’ouvrir et de fermer une porte, ce que les balles n’ont pas. Ça n’a pas de pouce préhensile et ça veut faire sa loi. C’est toujours pareil.
« Venez, essayons de sortir de là ! On pourra calculer plus serei-héééééé ! »
Facile à dire. Et je n’y suis même pas parvenu. C’est dire ! Et ne jouez pas sur les mots.
« Fichons le camp ! »
Voilà, ça, j’ai réussi à le dire. J’ai donc une chance de réussir à le faire. Allez !
- Résumé:
- Nõd a une réaction rationnelle (si, si, j'vous jure !) et décide de décamper après avoir proposé aux autres de faire de même.
Invité
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Jeu 11 Mai - 17:07
(aaaah pardon ;___; plus d'un mois de retard pour ça...
Le batteur aux stratégies douteuses et aux crissements démoniaques s'était un peu époumoné, montrant malgré tout qu'il frappait peut-être mieux qu'il ne lançait. Enfin, il ne s’agissait toujours que d’un énième être aux prises avec l’Esquisse, qu’un idiot de plus qui croyait vivre un quart d’heure de gloire. Ni le dernier, ni le premier.
De son côté, quand bien même il avait tout d’abord paru alerté, Ambros n'en avait plus grand chose à faire. Il s'était pris quelques balles, à peu près autant qu'il en avait « évité » - ou plutôt, autant que les autres en avaient pris à sa place et qu’il avait eu de chance. Il nota par ailleurs qu’il pouvait être utile de posséder un bras dans le dos pour ce qui était de « surveiller ses arrières », bien que TB ait une fâcheuse tendance à jeter sur le type louche tout ce qu’il stoppait. Et à agir sans la moindre tactique. Barf. Ça n’aurait pas été mieux si Ambros avait été à sa place.
Sitôt qu’elle avait été brillamment émise par le vieil homme, il avait rapidement approuvé – par un hochement de tête – la suggestion de fuir. Dès lors, il ne se fit pas prier pour s’exécuter, et courut jusqu’à la sortie du magasin dont il espérait bien que quelqu’un fermerait la porte.
La question était aussi de savoir où aller, mais elle était bien trop terrifiante pour être posée, surtout par quelqu’un qui n’avait pas de destination ni réellement de point de départ. Son regard, jusque-là orienté vers les galeries souterraines qui s’offraient à eux, se posa sur ses compagnons d’infortune, guettant de leur part une initiative quelconque – une boussole pour parcourir le dédale.
N’importe où conviendrait.
Le batteur aux stratégies douteuses et aux crissements démoniaques s'était un peu époumoné, montrant malgré tout qu'il frappait peut-être mieux qu'il ne lançait. Enfin, il ne s’agissait toujours que d’un énième être aux prises avec l’Esquisse, qu’un idiot de plus qui croyait vivre un quart d’heure de gloire. Ni le dernier, ni le premier.
De son côté, quand bien même il avait tout d’abord paru alerté, Ambros n'en avait plus grand chose à faire. Il s'était pris quelques balles, à peu près autant qu'il en avait « évité » - ou plutôt, autant que les autres en avaient pris à sa place et qu’il avait eu de chance. Il nota par ailleurs qu’il pouvait être utile de posséder un bras dans le dos pour ce qui était de « surveiller ses arrières », bien que TB ait une fâcheuse tendance à jeter sur le type louche tout ce qu’il stoppait. Et à agir sans la moindre tactique. Barf. Ça n’aurait pas été mieux si Ambros avait été à sa place.
Sitôt qu’elle avait été brillamment émise par le vieil homme, il avait rapidement approuvé – par un hochement de tête – la suggestion de fuir. Dès lors, il ne se fit pas prier pour s’exécuter, et courut jusqu’à la sortie du magasin dont il espérait bien que quelqu’un fermerait la porte.
La question était aussi de savoir où aller, mais elle était bien trop terrifiante pour être posée, surtout par quelqu’un qui n’avait pas de destination ni réellement de point de départ. Son regard, jusque-là orienté vers les galeries souterraines qui s’offraient à eux, se posa sur ses compagnons d’infortune, guettant de leur part une initiative quelconque – une boussole pour parcourir le dédale.
N’importe où conviendrait.
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