Suppose if I became a bird and sang ... (feat. Mick) [FINISH]
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Sam 3 Nov - 14:21
Suppose if I became a bird and sang ...
Plus les jours passent et plus je déteste ce monde ma parole ... Je crois qu'il me sera désormais impossible de dormir de nouveau sur un arbre sans être prise de vertige. Depuis l'épisode de la table volante, la chute que j'avais entamé ne m'a pas laissé sans ... séquelle, on va dire. Mais c'est de la faute de ce fichu monde aussi ! Je te maudis Esquisse ... Oh oui, je te maudis. Pourquoi pestai-je autant ? Certainement parce qu'une fois de plus, je m'étais perdue dans un des recoins de ce pays sous la coupe du Diable ... J'eus un soupir. Depuis ce matin, je n'avais fait que marcher encore et encore à travers une plaine sans aucun signe de vie. Non pas que je n'aime pas la solitude, bien au contraire ... Mais de temps à autre, un petit signe de vie, ça fait du bien. Sans pour autant côtoyer quelqu'un. Rah là là, je me perds dans mes propres songes. Je regardai le paysage qui m'entourait. Une plaine d'herbe bleue et jaune, balayée par le vent. Un nouveau soupir s'échappa d'entre mes lèvres et vint se perdre dans les méandres de la brise. Malgré les couleurs voyantes, il manquait une touche de gaieté au tableau en fait ... Je redressai la tête à la pensée d'un tableau. Peut-être pouvais-je en profiter pour faire un petit croquis histoire de me détendre ? Je jetai un coup d’œil aux alentours. Non, pas avec le vent ambiant. Les feuilles risqueraient de se perdre dans le ciel rose pâle. Tant pis. Après un énième soupir de désespoir, je me remis en marche sans réel but.
J'errai. C'était le mot exact qui définissait parfaitement ma situation. Telle une âme en peine, j'errai sans but, aux fins fonds recoins de ce maudit monde qu'était l'Esquisse. Je levai la tête pour admirer le firmament pastel et essayai, tout en marchant, de déchiffrer les écritures qui le peuplaient ainsi que de comprendre les images qui flottaient en son sein. Chose peu aisée lorsque la moitié de vos pensées vagabondent autre part dans un coin de votre esprit peu concentré. Je baissai les yeux. Mon regard fit le tour de ce qui m'entourait. La plaine avait changé pour un bruit virulent de pavé que l'on martelait du pied.
Je me stoppai et observai d'un coup d’œil rapide l'endroit. Tellement absorbée par la contemplation du ciel déconcertant d'Esquisse, je n'avais pas fait attention ce qui m'entourait. Oui, j'avais cette drôle de capacité qu'était celle de me déconnecter complètement du monde qui m’entoure. C'est important de faire abstraction de ce qui nous emporte lorsque l'on est concentré. Mais à trop en abuser, on finit par complètement se détacher de notre réalité. Dans un nouveau soupir visant à démontrer à quel point je me désespérai, je conclus que je m'étais rendue à la ville. J'étais déjà venue auparavant mais je n'avais guère pris la peine de la visiter. Je croisai mes mains dans mon dos et analysai l'endroit. Des personnes affluaient de toute part. Je baissai les yeux. Moi qui voulait du monde, me voilà servie. Mais malheureusement, le fait d'être ballotée par la foule m'agaçait plus que tout. Misanthrope ? Peut-être. Après tout, je m'en fiche pas mal du moment qu'on me laisse tranquille ... J'avançai à travers la vague de personne qui se refermait sur moi à mon plus grand désespoir. Je jetai des coups d’œil à droite et à gauche pour trouver un échappatoire. Quand je le vis.
Je m'immobilisai en plein milieu de la foule, m'attirant des injures de ceux qui me bousculaient. Mais rien ne pu m'arracher à sa contemplation. Un clocher. Qui s'élevait en maître au-dessus de la ville. Avec son cadran vide de chiffre et d'aiguilles. Ces cloches immobiles. Blanc. Une page blanche. Je ne pus détacher mon regard de cette tour et comme hypnotisée, je me dirigeai vers elle sans plus attendre. Pourquoi une telle fascination ? Merlin seul le sait. Mon esprit tordu ne serait vous l'expliquer tant que je n'avais pas franchi le seuil de ce cocher. Ou même tant que je n'étais pas montée au sommet. Chose que je fis plus ou moins rapidement, omnibulée par cette idée.
Lorsque je fus au sommet du clocher, je compris en quoi l'endroit m'avait attiré. En effet, il s'élevait à une bonne hauteur et surplombée la ville de par sa grandeur. Mais c'est peut-être aussi le fait qu'ici, j'étais seule et entourée de monde en même temps. Les personnes qui peuplaient la ville grouillaient comme des fourmis au pied du clocher. Ma sensation nouvelle de vertige disparut à mon plus grand bonheur. Je m'approchai d'un bord et m’essayai, laissant pendre mes jambes dans le vide. La beauté de l'endroit me surprit si bien que j'en écarquillai les yeux. L'instant d'après, je dessinai le paysage dans un carnet de croquis, un faible sourire aux lèvres. Je ne voyais pas le temps passait et je m'en fichai bien. L'endroit était accueillant et personne ne viendrait me déranger ici. Et ainsi de fil en aiguille, j'avais fini par délaisser mes dessins pour un morceau d'ocarina et puis finalement, pour la lecture de mes pages vierges. Oui, j'étais bien ici ...
Le silence meublait le clocher et moi, je lisais à mon gré. Jusqu'à un moment où je parvins à abandonner un instant d'attention à ma lecture. Un bruit de pas venait de casser cet univers que je m'étais fait en quelques minutes, quelques heures, peut-être même quelques jours. Un peu comme ce sentiment que l'on ressent quand on est dans sa chambre. Son petit endroit secret rien qu'à nous. Surprise, je me retournai vivement pour voir quel intrus avait bien pu détruire d'un pas cet endroit idyllique. Dans mon mouvement brusque, les feuilles de dessins à mes côtés s'élevèrent d'un coup de vent avant d'entamer une chute au pied du clocher, dans la foule. Je suivis leur trajet d'un regard triste avant de m'attarder sur la personne qui était là. Et à ce moment, mon mur mental s'est dressé. Et mon livre est retombée sur mes genoux. J'avais de nouveau perdu mes moyens. Que devais-je faire ? Réprimander cette personne ? Non, non ! Ça se trouve, il ou elle était là par hasard. Après tout, le clocher ne m'appartenait pas. Qui étais-je pour juger si oui ou non, la présence de quelqu'un ici était tolérée ? Perdue dans mes pensées, je ne vis pas ce nouveau venu tandis qu'un sentiment de malaise englobait mon être.
J'errai. C'était le mot exact qui définissait parfaitement ma situation. Telle une âme en peine, j'errai sans but, aux fins fonds recoins de ce maudit monde qu'était l'Esquisse. Je levai la tête pour admirer le firmament pastel et essayai, tout en marchant, de déchiffrer les écritures qui le peuplaient ainsi que de comprendre les images qui flottaient en son sein. Chose peu aisée lorsque la moitié de vos pensées vagabondent autre part dans un coin de votre esprit peu concentré. Je baissai les yeux. Mon regard fit le tour de ce qui m'entourait. La plaine avait changé pour un bruit virulent de pavé que l'on martelait du pied.
Je me stoppai et observai d'un coup d’œil rapide l'endroit. Tellement absorbée par la contemplation du ciel déconcertant d'Esquisse, je n'avais pas fait attention ce qui m'entourait. Oui, j'avais cette drôle de capacité qu'était celle de me déconnecter complètement du monde qui m’entoure. C'est important de faire abstraction de ce qui nous emporte lorsque l'on est concentré. Mais à trop en abuser, on finit par complètement se détacher de notre réalité. Dans un nouveau soupir visant à démontrer à quel point je me désespérai, je conclus que je m'étais rendue à la ville. J'étais déjà venue auparavant mais je n'avais guère pris la peine de la visiter. Je croisai mes mains dans mon dos et analysai l'endroit. Des personnes affluaient de toute part. Je baissai les yeux. Moi qui voulait du monde, me voilà servie. Mais malheureusement, le fait d'être ballotée par la foule m'agaçait plus que tout. Misanthrope ? Peut-être. Après tout, je m'en fiche pas mal du moment qu'on me laisse tranquille ... J'avançai à travers la vague de personne qui se refermait sur moi à mon plus grand désespoir. Je jetai des coups d’œil à droite et à gauche pour trouver un échappatoire. Quand je le vis.
Je m'immobilisai en plein milieu de la foule, m'attirant des injures de ceux qui me bousculaient. Mais rien ne pu m'arracher à sa contemplation. Un clocher. Qui s'élevait en maître au-dessus de la ville. Avec son cadran vide de chiffre et d'aiguilles. Ces cloches immobiles. Blanc. Une page blanche. Je ne pus détacher mon regard de cette tour et comme hypnotisée, je me dirigeai vers elle sans plus attendre. Pourquoi une telle fascination ? Merlin seul le sait. Mon esprit tordu ne serait vous l'expliquer tant que je n'avais pas franchi le seuil de ce cocher. Ou même tant que je n'étais pas montée au sommet. Chose que je fis plus ou moins rapidement, omnibulée par cette idée.
Lorsque je fus au sommet du clocher, je compris en quoi l'endroit m'avait attiré. En effet, il s'élevait à une bonne hauteur et surplombée la ville de par sa grandeur. Mais c'est peut-être aussi le fait qu'ici, j'étais seule et entourée de monde en même temps. Les personnes qui peuplaient la ville grouillaient comme des fourmis au pied du clocher. Ma sensation nouvelle de vertige disparut à mon plus grand bonheur. Je m'approchai d'un bord et m’essayai, laissant pendre mes jambes dans le vide. La beauté de l'endroit me surprit si bien que j'en écarquillai les yeux. L'instant d'après, je dessinai le paysage dans un carnet de croquis, un faible sourire aux lèvres. Je ne voyais pas le temps passait et je m'en fichai bien. L'endroit était accueillant et personne ne viendrait me déranger ici. Et ainsi de fil en aiguille, j'avais fini par délaisser mes dessins pour un morceau d'ocarina et puis finalement, pour la lecture de mes pages vierges. Oui, j'étais bien ici ...
Le silence meublait le clocher et moi, je lisais à mon gré. Jusqu'à un moment où je parvins à abandonner un instant d'attention à ma lecture. Un bruit de pas venait de casser cet univers que je m'étais fait en quelques minutes, quelques heures, peut-être même quelques jours. Un peu comme ce sentiment que l'on ressent quand on est dans sa chambre. Son petit endroit secret rien qu'à nous. Surprise, je me retournai vivement pour voir quel intrus avait bien pu détruire d'un pas cet endroit idyllique. Dans mon mouvement brusque, les feuilles de dessins à mes côtés s'élevèrent d'un coup de vent avant d'entamer une chute au pied du clocher, dans la foule. Je suivis leur trajet d'un regard triste avant de m'attarder sur la personne qui était là. Et à ce moment, mon mur mental s'est dressé. Et mon livre est retombée sur mes genoux. J'avais de nouveau perdu mes moyens. Que devais-je faire ? Réprimander cette personne ? Non, non ! Ça se trouve, il ou elle était là par hasard. Après tout, le clocher ne m'appartenait pas. Qui étais-je pour juger si oui ou non, la présence de quelqu'un ici était tolérée ? Perdue dans mes pensées, je ne vis pas ce nouveau venu tandis qu'un sentiment de malaise englobait mon être.
- Note Hors RP:
- Bonne chance. \o/
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Sam 3 Nov - 14:56
___Mick, voici le nom de ce nouveau venu dans se monde quelqu'un peu bazar ? En tout cas c'est cette drôle de sensation qu'il l'avait englobé tout le long du chemin, avait-il tourné en rond ? Les longues heure de marche dans ses chemins tout aussi tordu que se monde n'avait qu'était un réelle plaisir. Après tout ce grand homme.. non .. non, non certes il était de grande taille mais niveau évolution de la cervelle. C'était pas encore ça. On va plutôt dire que c'était un grand d'enfant. Que de répétition pour décrire une phrase, je m'embrouille. Donc je disais donc. Ce grand enfant marchant toujours est encore dans ce décor plus ou moins changeable. Et oui a chaque de ses pas; ses sens était complétement perdu, quel était se sol ? Quelle était cette odeur ? Quelle était cette sensation ?
___Mais pendant ce décor naturel, enfin si on veut.. en tout cas ne vous trompez pas sa avait pas l'air de l’ennuyer du tout, le souffle qui passe du chaud ou froid, le bruit irrégulier des pas sur la dalle.. La dalle ? Hum ? on avait changer d'environnement. Un chemin de dalle ? Signifiait peut être civilisation ? En tout cas le veau ne manqua pas d'accélérait le pas pour entendre le doux bruits des gens, de personne, il était pas tout seul ! Comme on disait il y a que tu positive. Riant doucement avant de se stopper a l'odeur tendre d'un bon pain.. Rappelant qu'il avait un petit faim .. Mais bon voler n'était pas bien il allait surement trouver une...
___Le voila entrain de devenir fou, super. il se racla doucement la gorge, avant de se retrouver nez a nez avec .. C'était plutôt dure.. Posant doucement sa main dessus. C'était il ne mit pas longtemps a reconnaitre un roche assez noble, du marbre. Enfin noble dans un temps de l'histoire. Laissant doucement glisser sa main le long du mur ne manquant de rien pour établir le contacte, il ne mit pas longtemps a trouver une porte qui grinça a son passage, le sol avait une nouvelle fois changer... Il faisait un peu froid ici. Un plancher de bois.. Et un escalier en haut.. en tout cas il avait une ouverture en haut, le vent s'engouffrait devenant facilement prisonnier de ce lieux.
___La curiosité gagna très vite son visage. Et hop une marche deux marches. Sa s'enchainer a une allure monstrueuse, c'était limite si il ne les montait pas a quatre patte, mais dans un silence, il avait ressentit un battement. Un autre personnage était ici... Son cœur était plutôt calme, jusqu’à qu'il atteigne le sommet, ayant une rafale de vent qui lui vole sa casquette, mais un autre son vint. Des feuille ? Le bêtement de cœur de la personne devint plus nerveux.. mais Mick, ne manqua pas de temps pour reprendre sa casquette et de la remettre a son emplacement.
___Mais pendant ce décor naturel, enfin si on veut.. en tout cas ne vous trompez pas sa avait pas l'air de l’ennuyer du tout, le souffle qui passe du chaud ou froid, le bruit irrégulier des pas sur la dalle.. La dalle ? Hum ? on avait changer d'environnement. Un chemin de dalle ? Signifiait peut être civilisation ? En tout cas le veau ne manqua pas d'accélérait le pas pour entendre le doux bruits des gens, de personne, il était pas tout seul ! Comme on disait il y a que tu positive. Riant doucement avant de se stopper a l'odeur tendre d'un bon pain.. Rappelant qu'il avait un petit faim .. Mais bon voler n'était pas bien il allait surement trouver une...
<< Allez vas-y ! Prends le tu la mérité ! >> Disait une voix dans sa tête.
___Le voila entrain de devenir fou, super. il se racla doucement la gorge, avant de se retrouver nez a nez avec .. C'était plutôt dure.. Posant doucement sa main dessus. C'était il ne mit pas longtemps a reconnaitre un roche assez noble, du marbre. Enfin noble dans un temps de l'histoire. Laissant doucement glisser sa main le long du mur ne manquant de rien pour établir le contacte, il ne mit pas longtemps a trouver une porte qui grinça a son passage, le sol avait une nouvelle fois changer... Il faisait un peu froid ici. Un plancher de bois.. Et un escalier en haut.. en tout cas il avait une ouverture en haut, le vent s'engouffrait devenant facilement prisonnier de ce lieux.
___La curiosité gagna très vite son visage. Et hop une marche deux marches. Sa s'enchainer a une allure monstrueuse, c'était limite si il ne les montait pas a quatre patte, mais dans un silence, il avait ressentit un battement. Un autre personnage était ici... Son cœur était plutôt calme, jusqu’à qu'il atteigne le sommet, ayant une rafale de vent qui lui vole sa casquette, mais un autre son vint. Des feuille ? Le bêtement de cœur de la personne devint plus nerveux.. mais Mick, ne manqua pas de temps pour reprendre sa casquette et de la remettre a son emplacement.
<< Euh ..... B-Bonjours >>, murmura-t-il dans un élan de politesse timide.
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Sam 3 Nov - 15:32
Suppose if I became a bird and sang ...
Je redressai ma tête au son du vent qui me tira de mes sombres et sinueuses pensées pour me ramener à la réalité de la scène qui se déroulait et à laquelle je ne pouvais plus échapper. Le vent venait de cueillir au vol d'une casquette. Je suivis sa courbe du regard avant que celle de ne se fasse attraper par une main. Rattachée un bras - sinon cela pourrait prêter à confusion - et je ne vais pas vous faire un dessin pour vous expliquer que ce même bras était rattaché à un corps en mouvement et donc vivant. Enfin quoique ... Les zombies, c'est des corps en mouvement ... Mais ils sont pas forcément vivants ... Vu qu'ils sont morts ... Paradoxe. Ou alors oxymore. Quoiqu'il en soit, mon regard se posa sur le nouveau venu. Un jeune homme. Qu'on aurait confondre de loin avec une vache à la vue de ses vêtements. Mon mur mental se dressa, dur comme un roc dans mon esprit. Au pire, s'il reste silencieux, je n'aurais pas à me torturer l'esprit pour ...
Ô doux et affreux monde d'Esquisse, je te maudis toi et tes rencontres qui ne font que créer un trouble gigantesque dans mon esprit. Je fixai le jeune homme tandis qu'une cacophonie de réactions s'embrouillait dans ma tête. Que devais-je donc faire ? Répondre ? Saluer ? Me taire ? Ignorer ? M'enfuir ? Sauter ? Mon regard se rapporta sur le vide dans lequel se balançait mes jambes. Je n'avais pas réellement envie de finir écraser au sol telle une crêpe plaquée contre une poêle. Un soupire silencieux s'évada de mon être tandis que je lançai un nouveau regard vers le nouveau venu. Il semblait poli et gentil. Mais les apparences sont parfois trompeuses, tu le sais mieux que quiconque. Et puis ... Si je le saluai, cela entamerait une discussion sans doute. Et un lien. Et je lui imposerai mon existence, chose que je ne veux pas ! Absolument pas ! Remarque ... Rien ne m'empêche d'être polie ... Et après, je ne peux toujours l'ignorer après ... Je pris une grande inspiration.
Une opportunité de me taire. Je me protégeai en tenant mes mèches d'un côté pour ne pas qu'elles fassent disparaître mon visage à travers ma chevelure. Puis le bruit des pages qui tournent me ramassa à une autre réalité. Je fermai mon livre en catastrophe avant de le serrer contre moi, tel un trésor. Vu la fureur de ce coup de vent, les choses légères pouvaient s'envoler. Comme mon bibelot. Ou même, le vent risquait de déchirer une page de par sa violence. Je ne terminai pas ma salutation, mon attention se rapporta à mon unique trésor une fois le coup de vent passé. Je caressai doucement la tranche du livre avant de l'ouvrir pour vérifier que les pages vierges étaient toujours intactes à l'intérieur. J'eus un soupir de soulagement en arrivant à cette conclusion après avoir parcouru rapidement le livre. Puis, je levai les yeux vers le nouveau venu. Je devais certainement passée pour une attardée mentale ou alors quelqu'un ayant une grande défaillance mentale. Voir une autiste ... Je détournai le regard et posai mon livre ouvert sur mes genoux avant de me plonger dedans. Non je ne finirai pas ma salutation. Peut-être cela le blessera-t-il de se faire ignorer ainsi ?
Blesser les autres pour ne pas être blesser. Cette phrase résonna dans mon esprit tandis que je me mordis la lèvre inférieure en lisant les lignes qui ne se présentaient qu'à moi sur les pages vierges de mon livre. Cette faon de penser m'avait toujours permis d'avancer. Mais face à une altercation, dans ce monde, j'avais de plus en plus de mal l'adopter. C'est ce qui me dérangeait par ailleurs. Nouer des liens, se faire des alliés et des amis ... Non. Je ne pouvais compter que sur moi-même pour pouvoir m'échapper de ce monde. Hors de question que j'impose mon existence à quelqu'un. Mes rencontres jusque maintenant n'avaient fait qu'accroître ce sentiment. Bien que parfois, ici, il fallait des alliés pour s'en sortir, peut-être que par esprit de contraction je ne voulais pas suivre cette règle. Perdue dans mes pensées, j'en oublias même de lire le conte que l'on me présentait. Je secouai ma tête pour chasser tout cela.
- « Euh ... B-Bonjour ... » murmura-t-il, m'ôtant ainsi, toute chance de suite en ce qui concernait une altercation.
Ô doux et affreux monde d'Esquisse, je te maudis toi et tes rencontres qui ne font que créer un trouble gigantesque dans mon esprit. Je fixai le jeune homme tandis qu'une cacophonie de réactions s'embrouillait dans ma tête. Que devais-je donc faire ? Répondre ? Saluer ? Me taire ? Ignorer ? M'enfuir ? Sauter ? Mon regard se rapporta sur le vide dans lequel se balançait mes jambes. Je n'avais pas réellement envie de finir écraser au sol telle une crêpe plaquée contre une poêle. Un soupire silencieux s'évada de mon être tandis que je lançai un nouveau regard vers le nouveau venu. Il semblait poli et gentil. Mais les apparences sont parfois trompeuses, tu le sais mieux que quiconque. Et puis ... Si je le saluai, cela entamerait une discussion sans doute. Et un lien. Et je lui imposerai mon existence, chose que je ne veux pas ! Absolument pas ! Remarque ... Rien ne m'empêche d'être polie ... Et après, je ne peux toujours l'ignorer après ... Je pris une grande inspiration.
- « Bon- » commençai-je avant d'être interrompue par une grande bourrasque de vent.
Une opportunité de me taire. Je me protégeai en tenant mes mèches d'un côté pour ne pas qu'elles fassent disparaître mon visage à travers ma chevelure. Puis le bruit des pages qui tournent me ramassa à une autre réalité. Je fermai mon livre en catastrophe avant de le serrer contre moi, tel un trésor. Vu la fureur de ce coup de vent, les choses légères pouvaient s'envoler. Comme mon bibelot. Ou même, le vent risquait de déchirer une page de par sa violence. Je ne terminai pas ma salutation, mon attention se rapporta à mon unique trésor une fois le coup de vent passé. Je caressai doucement la tranche du livre avant de l'ouvrir pour vérifier que les pages vierges étaient toujours intactes à l'intérieur. J'eus un soupir de soulagement en arrivant à cette conclusion après avoir parcouru rapidement le livre. Puis, je levai les yeux vers le nouveau venu. Je devais certainement passée pour une attardée mentale ou alors quelqu'un ayant une grande défaillance mentale. Voir une autiste ... Je détournai le regard et posai mon livre ouvert sur mes genoux avant de me plonger dedans. Non je ne finirai pas ma salutation. Peut-être cela le blessera-t-il de se faire ignorer ainsi ?
Blesser les autres pour ne pas être blesser. Cette phrase résonna dans mon esprit tandis que je me mordis la lèvre inférieure en lisant les lignes qui ne se présentaient qu'à moi sur les pages vierges de mon livre. Cette faon de penser m'avait toujours permis d'avancer. Mais face à une altercation, dans ce monde, j'avais de plus en plus de mal l'adopter. C'est ce qui me dérangeait par ailleurs. Nouer des liens, se faire des alliés et des amis ... Non. Je ne pouvais compter que sur moi-même pour pouvoir m'échapper de ce monde. Hors de question que j'impose mon existence à quelqu'un. Mes rencontres jusque maintenant n'avaient fait qu'accroître ce sentiment. Bien que parfois, ici, il fallait des alliés pour s'en sortir, peut-être que par esprit de contraction je ne voulais pas suivre cette règle. Perdue dans mes pensées, j'en oublias même de lire le conte que l'on me présentait. Je secouai ma tête pour chasser tout cela.
- Note Hors RP:
- J'fais rien avancer et j'aime ça. \o/
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Sam 3 Nov - 15:51
___Mick resta la un peu en silence, une petit proie au vent, il avait sentit un regard. Donc cette personne n'étais pas du même bateau que lui. Quoi que.. Il y avait peut être de drôle de personnage dans son monde irréelle... mais réelle ? Il secoua doucement la tête avait de se retrouver ailleurs. Après tout il avait crut entendre un petit bon ... enfin vraiment petit le vent l'avait complétement couper. Même effacer telle les trace de pas dans le neige, ou encore le sable.
___Maintenant il fallait juger la personne, au ton de sa voix, elle avait pas vraiment l'air de vouloir continuer ou entamer une conversation. peut être une introvertie. Et oui ! Une ! C'était la voix d'une fille, pas encore d'une femme. Elle devait être un peu plus jeune que lui, peut être ? Ou pas ! Après tout l'apparence n'était qu'un facteur de plus. Il fallait avoir des réponses qui résonnent de vérité. Ce qui allait du mal a avoir. mais pourquoi ne pas essayer, toujours aller de l'avant non. Et la solution sa sera d'abord l'approche ! Quel bonne idée n'est ce pas ?
___Un pas puis deux... Puis trois il marchait un peu a l'aveuglette se déplaçant vers toi .. Euh pas vraiment a vrai dire il était un peu décaler par rapport a toi. Enfin ton emplacement. Un vrai suicide pour une premier fois ? Non pas vraiment malgré qu'il se déplacer vers le bord, il s’arrêtait doucement quand son pied gauche n'avait plus aucun appuie il tourna assez vite sur lui pour ne pas pencher et se donner la mort ou un handicape en plus. Et aussi un image pas très bienveillante a cette nouvelle personnage que tu étais. Se retrouvant aussitot contre un des pilier du bâtiment dont il ne connaissait encore rien a part la porte d'entrée et de sortie.
___Maintenant il fallait juger la personne, au ton de sa voix, elle avait pas vraiment l'air de vouloir continuer ou entamer une conversation. peut être une introvertie. Et oui ! Une ! C'était la voix d'une fille, pas encore d'une femme. Elle devait être un peu plus jeune que lui, peut être ? Ou pas ! Après tout l'apparence n'était qu'un facteur de plus. Il fallait avoir des réponses qui résonnent de vérité. Ce qui allait du mal a avoir. mais pourquoi ne pas essayer, toujours aller de l'avant non. Et la solution sa sera d'abord l'approche ! Quel bonne idée n'est ce pas ?
___Un pas puis deux... Puis trois il marchait un peu a l'aveuglette se déplaçant vers toi .. Euh pas vraiment a vrai dire il était un peu décaler par rapport a toi. Enfin ton emplacement. Un vrai suicide pour une premier fois ? Non pas vraiment malgré qu'il se déplacer vers le bord, il s’arrêtait doucement quand son pied gauche n'avait plus aucun appuie il tourna assez vite sur lui pour ne pas pencher et se donner la mort ou un handicape en plus. Et aussi un image pas très bienveillante a cette nouvelle personnage que tu étais. Se retrouvant aussitot contre un des pilier du bâtiment dont il ne connaissait encore rien a part la porte d'entrée et de sortie.
<< Les vents sont plutôt violent ici >>, déclara-t-il en essayant de mener une conversation.
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Sam 3 Nov - 16:25
Suppose if I became a bird and sang ...
Il s'approchait. Sortant une nouvelle fois de mes pensées bien plus passionnante que ce monde maudit, je fis mine de lire sans pour autant ignorer ce qu'il se passait autours de moi. Cela se passait en plein hiver ... Un pas ... Et les flocons de neige tombaient du ciel ... Un autre pas ... Comme un duvet léger. Le jeune homme se déplaçait avec peu d'assurance. Étrange. Pourtant, je voyais plutôt bien et puis, il faisait jour. M'enfin, peu m'importe. Je rapportai mon attention au texte. Une reine était assise à sa fenêtre ... Il se décala un peu de ma direction. Je fronçai les sourcils, perplexe et je me concentrai d'avantage sur mon histoire. Assise à sa fenêtre. Un peu comme moi, là. Sauf que ma fenêtre donnait sur le vide et ne comportait pas de vide. Une petite différence, une faible nuance. Encadrée de bois d'ébène et cousait. Un coup d’œil rapide, je me détournai de ma lecture et je le vis, en train de s'approcher du vide. J'eus une légère appréhension quand à la suite. Peut-être fallait-il lui crier gare ? Ou alors y allait-il de son plein gré ? Étrange, très étrange. Il se stoppa et s'adossa à un pilier, non loin de moi. À force de le dévisager, je retournai à ma lecture, surprise tout de même par le comportement de ce jeune homme. Tout en tirant l'aiguille ... Le silence commençait à régner lorsqu'il l'interrompit. Elle regardait voler les blancs flocons.
Voulait-il m'obliger à parler ? Ou alors ... Il faisait juste une remarque. Devais-je justifier ? Je jetai un coup d’œil vers lui et je revins aussi rapidement à ma lecture. Un simple "Hm" s'échappa de ma bouche. Je ne voulais pas vraiment continuer cette conversation. Elle se piqua au doigt ... Cela reviendrait à commencer une relation. Chose que je voulais absolument éviter. Et trois gouttes de sang ... Je ne voulais vraiment pas imposer ma présence. Tombèrent sur la neige. Je levai les yeux de ma lecture et je les tournai vers le ciel rose pâle d'Esquisse. Si seulement il pouvait neiger ... J'aimais bien quand il neigeait. Et puis, cela changerait de ce vent désagréable ... Rapportant mon attention à mon récit, je tournai une page vierge et entreprit de lire la suite.
Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet qu'elle se dit : Si seulement j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène. On l'appela Blanche-Neige. Mais la reine mourut en lui donnant le jour.
Au bout d'une année, le roi épousa une autre femme. Elle était très belle ; mais elle était fière et vaniteuse et ne pouvait souffrir que quelqu'un la surpassât en beauté. Elle possédait un miroir magique. Quand elle s'y regardait en disant : Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ?
Je ne pus retenir un ricanement. Et la suite échappa complètement à mon contrôle.
Zut alors. Cette fois, j'allais vraiment passé pour une folle furieuse qui parle toute seule. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d’œil vers le jeune homme toujours adossé avant de détourner précipitamment le regard vers mon livre. Super, moi qui ne voulait pas parler, je pensais à voix haute ...
- « Les vents sont plutôt violents ici. » lança-t-il.
Voulait-il m'obliger à parler ? Ou alors ... Il faisait juste une remarque. Devais-je justifier ? Je jetai un coup d’œil vers lui et je revins aussi rapidement à ma lecture. Un simple "Hm" s'échappa de ma bouche. Je ne voulais pas vraiment continuer cette conversation. Elle se piqua au doigt ... Cela reviendrait à commencer une relation. Chose que je voulais absolument éviter. Et trois gouttes de sang ... Je ne voulais vraiment pas imposer ma présence. Tombèrent sur la neige. Je levai les yeux de ma lecture et je les tournai vers le ciel rose pâle d'Esquisse. Si seulement il pouvait neiger ... J'aimais bien quand il neigeait. Et puis, cela changerait de ce vent désagréable ... Rapportant mon attention à mon récit, je tournai une page vierge et entreprit de lire la suite.
Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet qu'elle se dit : Si seulement j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène. On l'appela Blanche-Neige. Mais la reine mourut en lui donnant le jour.
Au bout d'une année, le roi épousa une autre femme. Elle était très belle ; mais elle était fière et vaniteuse et ne pouvait souffrir que quelqu'un la surpassât en beauté. Elle possédait un miroir magique. Quand elle s'y regardait en disant : Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ?
Je ne pus retenir un ricanement. Et la suite échappa complètement à mon contrôle.
- « Certainement pas toi, orgueilleuse comme tu es ... » pensai-je à voix haute avant de plaquer une main sur ma bouche.
Zut alors. Cette fois, j'allais vraiment passé pour une folle furieuse qui parle toute seule. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d’œil vers le jeune homme toujours adossé avant de détourner précipitamment le regard vers mon livre. Super, moi qui ne voulait pas parler, je pensais à voix haute ...
- Note Hors RP:
- J'fais rien avancer et j'aime ça. \o/
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Sam 3 Nov - 17:05
___Mick avait le regard fixait dans ta direction, pour une première rencontre. C'était pas trop ça ... Un simple Hum comme réponse on pouvait pas vraiment appeler sa une réponse mais positivons. Elle avait au moins eut la gentillesse de l'écoutait. enfin est-ce vraiment de la gentillesse ? Seul dieu... enfin personne le sait. N'allons pas dans la religieux sinon cela va très mal se finir vous trouvez pas ? Enfin trêve de bavardage et retournons a cette histoire. Je savais que vous allez être d'accord. Donc, Mick entendait régulièrement des feuilles.. des page se tourner.. Cette enfant lisait ? Ou dessiner ? En tout cas elle avait l'air appréciait cette œuvre puisque qu'un commentaire de sa part, interrompit le silence de mort qu'il eut pendant un petit moment.
___Mick se mit a rire doucement, d'une façon enfantine qui allait bien avec son visage souriant, depuis tout le long. Sa gène avait trés vite disparut, après tout c'est grâce a ça qui pouvait savoir qui était en face de lui. Son sexe, son âge, son caractère, son sentiment du moment. Et encore bien des chose que même lui se demandait ou il pouvait en être aussi sur. D’ailleurs une nouvelle étincelle vint lui chatouillait les lèvres. pour une de ses fois ou il écoutait sa voix qui lui parlait doucement au creux de l'oreille.
___Il s'était transformer en moulin a paroles en rien de temps. faut croire que la présence, ta présence en l’occurrence l'avait mit assez a l'aise pour qu'il se mettent a démarrer un conversation plus ... ?... Approfondit ? Ça colle bien non ? En tout cas. Bah voila que dire d'autre, a part qu'il attendait une réponse de ta part.
<< Certainement pas toi, orgueilleuse comme tu es ... >>, avait-elle déclarer.
___Mick se mit a rire doucement, d'une façon enfantine qui allait bien avec son visage souriant, depuis tout le long. Sa gène avait trés vite disparut, après tout c'est grâce a ça qui pouvait savoir qui était en face de lui. Son sexe, son âge, son caractère, son sentiment du moment. Et encore bien des chose que même lui se demandait ou il pouvait en être aussi sur. D’ailleurs une nouvelle étincelle vint lui chatouillait les lèvres. pour une de ses fois ou il écoutait sa voix qui lui parlait doucement au creux de l'oreille.
<< Vraiment ? Tu n'as pas vraiment l'air t'aimer le personnage qui se dit être le meilleur dans cette histoire. Oh pas la peine de plaquer ta main devant la bouche, sa arrive a tout le monde ce genre de chose. Et je trouve que c'est mieux ainsi, j'avais peur que tu sois aussi doté d'un handicape comme moi, une jeune muette sa aurait fait bizarre de communiquer avec toi, je ne maitrise que peu le langage des cygnes. >>
___Il s'était transformer en moulin a paroles en rien de temps. faut croire que la présence, ta présence en l’occurrence l'avait mit assez a l'aise pour qu'il se mettent a démarrer un conversation plus ... ?... Approfondit ? Ça colle bien non ? En tout cas. Bah voila que dire d'autre, a part qu'il attendait une réponse de ta part.
- Spoiler:
- Si tu fais avancer XD
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Sam 3 Nov - 22:00
Suppose if I became a bird and sang ...
Un rire enfantin retentit dans l'endroit où nous étions. Son rire plus précisément, en fait. Je tournai la tête dans sa direction, surprise, découvrant qu'il souriant, un visage enfantin se dévoilant sous ses traits. Mes yeux se baissèrent, je retombai dans mon mutisme, laissant mes yeux vagabonder sur la page vierge. Puis sa voix résonna encore dans l'enceinte du clocher, à ma plus grande surprise.
Je le regardai en clignant plusieurs fois des yeux. Woauh ... J'étais sensée ignorer tout cela ? Je déglutis péniblement, analysant lentement ses paroles qu'il m'avait dit si rapidement. Alors il me prenait pour une muette ? Ma foi ... Cela devait être normale à cause de mon mur mental. Tout s'explique. Je regardai mon livre avant de le fermer. Je venai de me rendre compte qu'un mot qui résonna dans mon esprit et qui franchit malgré moi, le seuil de mes lèvres.
Je le dévisageai longuement en clignant des yeux malgré l'impolitesse que cela pouvait représenter à mes yeux. Je penchai ma tête sur le côté, curieuse et intriguée. Une petite faille dans mon mur mental. Un début de faille. À agrandir ou à reboucher ? Mais de quel handicap voulait-il parler ?
- « Vraiment ? Tu n'as pas vraiment l'air d'aimer le personnage qui se dit être le meilleur dans cette histoire. Oh, pas la peine de plaquer ta main devant la bouche - je l'enlevai aussitôt à ces paroles, comme un mécanisme - ça arrive à tout le monde ce genre de chose. Et je trouve que c'est mieux ainsi, j'avais peur que tu sois aussi doté d'un handicap comme moi, une jeune muette ça aurait fait bizarre de communiquer avec toi, je ne maitrise que peu le langage des cygnes. » débita-t-il d'une traite sans s'arrêter.
Je le regardai en clignant plusieurs fois des yeux. Woauh ... J'étais sensée ignorer tout cela ? Je déglutis péniblement, analysant lentement ses paroles qu'il m'avait dit si rapidement. Alors il me prenait pour une muette ? Ma foi ... Cela devait être normale à cause de mon mur mental. Tout s'explique. Je regardai mon livre avant de le fermer. Je venai de me rendre compte qu'un mot qui résonna dans mon esprit et qui franchit malgré moi, le seuil de mes lèvres.
- « Handicap ? » murmurai-je alors que cela résonna dans le clocher.
Je le dévisageai longuement en clignant des yeux malgré l'impolitesse que cela pouvait représenter à mes yeux. Je penchai ma tête sur le côté, curieuse et intriguée. Une petite faille dans mon mur mental. Un début de faille. À agrandir ou à reboucher ? Mais de quel handicap voulait-il parler ?
- Note Hors RP:
- Bouah c'est horriblement couuurt. T^T
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Dim 4 Nov - 13:28
___Mick, se grand dadet qu'il était fut bien content de ce qu'il disait ça pouvait toujours faire un fin brin de conversation. Même si son apparence pouvait faire croire qu'il était passif, il aimait bien un peu forcé la main de temps a autre. Et oui il ne fallait pas se cacher, c'est certainement pas sa qu'il allait faire évoluer quelqu'un. Et puis valait-il pas mieux de commencer le plutôt possible ? Il sourit en sentant t'as surprise. Il était pas non plus le genre de personnage à dire << Bonjour ! >> Et << Au revoir ! >>. Bien au contraire. Mais bien sûre ta question ne passa pas a coté.
___Par contre ça l'étonnait un peu ... non plutôt beaucoup que tu ne puisse pas le voir ? C'était plutôt aussi évident il avait fait une belle démonstration qui lui aurait couter la vie. Mais bon il y a des personnes qui n'osent pas avancer des hypothèses et d'autre .... Comment ne pas être un peu méchant .. ? Lente d'esprit ? Cela peut marcher non ? Bon il fallait sortir une phrase tout simple ou raconter une tragédie ? Votons pour un phrase simple est courte. Histoire d'attisait encore un peu plus le feu de sa curiosité.
___Par contre ça l'étonnait un peu ... non plutôt beaucoup que tu ne puisse pas le voir ? C'était plutôt aussi évident il avait fait une belle démonstration qui lui aurait couter la vie. Mais bon il y a des personnes qui n'osent pas avancer des hypothèses et d'autre .... Comment ne pas être un peu méchant .. ? Lente d'esprit ? Cela peut marcher non ? Bon il fallait sortir une phrase tout simple ou raconter une tragédie ? Votons pour un phrase simple est courte. Histoire d'attisait encore un peu plus le feu de sa curiosité.
<< Oui, j'ai un handicape. Tu ne l'a pas encore remarqué ? Il me semble évident pourtant >>, déclara le sujet.
- Spoiler:
- Moi aussi c’est un peu court, mais bon j'ai essayer on va dire
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Dim 4 Nov - 15:44
Suppose if I became a bird and sang ...
Je continuai de le regarder, en clignant des yeux. Il semblait un peu pensif. Avais-je été un peu trop impolie ? Quand je disais qu'il fallait pas que j'impose ma présence, je ne mens pas. J'ai le don pour mettre les autres dans l'embarras. Ce doit être ça. Je regardai ailleurs et cherchai à détourner la conversation d'une manière ou d'une autre quand finalement, sa voix résonna dans l'enceinte du clocher.
Je tournai mon regard vers lui, clignant des yeux. Maintenant qu'il le disait ... Son numéro avec le rebord tout à l'heure. Il était donc ... Je fis une moue dubitative pour une raison qui m'échappait. Je ne savais pas pourquoi, les mots suivants, s'échappèrent, filèrent, tels des notes de musiques avec un instruments.
Je regardai le firmament rose se dessiner au-dessus du clocher, plissant les yeux pour essayer de déchiffrer les instruction gravé en son sein et finalement, mes yeux se baissèrent vers la foule. Un handicap. Parfois j'avais l'impression que mon mur mental en était un dans certaines situations. Mais un handicap était-il vraiment un handicap lorsque l'on peut, à tout moment, l'abandonner ou le faire disparaître ? Dans un sens peut-être que oui mais dans l'autre, la dénégation me poussait à nier cette idée absurde qu'était celle qui venait de germer dans mon esprit tordu. Prenons cela sous un autre angle. Un obstacle, il n'en est plus un une fois que l'on peut le franchir. Est-ce que mon mur mental pouvait être appeler un obstacle alors ? Si je peux le surmonter, cela n'en est plus un.
Mais qui dit que je veux le surmonter ? Si je ne le veux pas alors il restera un obstacle, infranchissable. Et si les autres parvenaient à faire tomber ce mur mental, fièrement dresser dans mon esprit ? Pourrais-je toujours considérer cela comme un obstacle ? Dans un sens oui. Mais dans l'autre ... Telle est la question ? Quoiqu'il en soit, le mot « handicap » sonnait familièrement à mes oreilles comme si j'en avais l'habitude. C'est sans doute cela qui explique le ton sur lequel je lui avais répondu comme si cela une banalité, quelque chose de normal.
Or, est-ce que cela n'était pas trop impoli ? Il est vrai qu'il pourrait mal le prendre, comme si je ne m'y intéressais pas, ce qui dans un sens, était vrai mais pas aujourd'hui. Comme si le fait de le savoir aveugle m'importait peu, ce qui dans un sens est vrai aussi. Mais non. Je ne voulais pas paraître impolie plus longtemps mais les mots qui se bousculaient dans mon esprit venaient mourir dans ma gorge avant même d'avoir pu franchir le seuil de mes lèvres tel un génocide qui les repoussait dans les abysses les plus sombres de ma tête afin que je les oublie. Était-ce un coup de mon mur mental ? Certainement, je ne voyais pas d'autres explications plausibles à ce sujet.
Et pourtant, l'envie de parler me prenait de plus en plus mais comme tirailler par l'idée d'imposer ma présence et celle de ne pas paraître trop rustre, je me murais dans un mutisme stupide. Finalement, je fis mine de chercher où était tomber mes dessins de tout à l'heure. Bah ... Au pire, je les retrouverai un autre jour, déchirés ou alors portés par le vent. Dans un soupir las, je rapportai mon attention sur le jeune homme. Comme pour m'expliquer, peut-être dans le mauvais sens, un murmure s'éleva de mon être.
Ce doux sifflement résonna dans l'enceinte du clocher avant qu'une bourrasque ne l’emmène au loin. Une maigre sourire étira mes lèvres tandis que mes cheveux se retrouvèrent ballotés par le vent qui soufflait. Un sentiment étrange d'une quelconque liberté à cet instant et pour une raison que j'ignorai m'engloba. Mon sourire disparut mais la sensation resta dans mon esprit lorsque mon mur se fissura au rythme des paroles que je prononçais.
Je fixai le ciel pastel d'un air nostalgique tandis que le sentiment disparut aussi qu'il était arrivé dans la brise d'Esquisse.
- « Oui, j'ai un handicap. Tu ne l'as pas encore remarqué ? Il me semble évident pourtant. »
Je tournai mon regard vers lui, clignant des yeux. Maintenant qu'il le disait ... Son numéro avec le rebord tout à l'heure. Il était donc ... Je fis une moue dubitative pour une raison qui m'échappait. Je ne savais pas pourquoi, les mots suivants, s'échappèrent, filèrent, tels des notes de musiques avec un instruments.
- « ... La cécité ... » murmurai-je malgré moi comme si c'était une banalité bien que le mot en lui-même soit compliqué à mes oreilles.
Je regardai le firmament rose se dessiner au-dessus du clocher, plissant les yeux pour essayer de déchiffrer les instruction gravé en son sein et finalement, mes yeux se baissèrent vers la foule. Un handicap. Parfois j'avais l'impression que mon mur mental en était un dans certaines situations. Mais un handicap était-il vraiment un handicap lorsque l'on peut, à tout moment, l'abandonner ou le faire disparaître ? Dans un sens peut-être que oui mais dans l'autre, la dénégation me poussait à nier cette idée absurde qu'était celle qui venait de germer dans mon esprit tordu. Prenons cela sous un autre angle. Un obstacle, il n'en est plus un une fois que l'on peut le franchir. Est-ce que mon mur mental pouvait être appeler un obstacle alors ? Si je peux le surmonter, cela n'en est plus un.
Mais qui dit que je veux le surmonter ? Si je ne le veux pas alors il restera un obstacle, infranchissable. Et si les autres parvenaient à faire tomber ce mur mental, fièrement dresser dans mon esprit ? Pourrais-je toujours considérer cela comme un obstacle ? Dans un sens oui. Mais dans l'autre ... Telle est la question ? Quoiqu'il en soit, le mot « handicap » sonnait familièrement à mes oreilles comme si j'en avais l'habitude. C'est sans doute cela qui explique le ton sur lequel je lui avais répondu comme si cela une banalité, quelque chose de normal.
Or, est-ce que cela n'était pas trop impoli ? Il est vrai qu'il pourrait mal le prendre, comme si je ne m'y intéressais pas, ce qui dans un sens, était vrai mais pas aujourd'hui. Comme si le fait de le savoir aveugle m'importait peu, ce qui dans un sens est vrai aussi. Mais non. Je ne voulais pas paraître impolie plus longtemps mais les mots qui se bousculaient dans mon esprit venaient mourir dans ma gorge avant même d'avoir pu franchir le seuil de mes lèvres tel un génocide qui les repoussait dans les abysses les plus sombres de ma tête afin que je les oublie. Était-ce un coup de mon mur mental ? Certainement, je ne voyais pas d'autres explications plausibles à ce sujet.
Et pourtant, l'envie de parler me prenait de plus en plus mais comme tirailler par l'idée d'imposer ma présence et celle de ne pas paraître trop rustre, je me murais dans un mutisme stupide. Finalement, je fis mine de chercher où était tomber mes dessins de tout à l'heure. Bah ... Au pire, je les retrouverai un autre jour, déchirés ou alors portés par le vent. Dans un soupir las, je rapportai mon attention sur le jeune homme. Comme pour m'expliquer, peut-être dans le mauvais sens, un murmure s'éleva de mon être.
- « Tu es aveugle, non ? »
Ce doux sifflement résonna dans l'enceinte du clocher avant qu'une bourrasque ne l’emmène au loin. Une maigre sourire étira mes lèvres tandis que mes cheveux se retrouvèrent ballotés par le vent qui soufflait. Un sentiment étrange d'une quelconque liberté à cet instant et pour une raison que j'ignorai m'engloba. Mon sourire disparut mais la sensation resta dans mon esprit lorsque mon mur se fissura au rythme des paroles que je prononçais.
- « Cela ... ne doit pas être facile ... tous les jours ... N'est-ce pas ? »
Je fixai le ciel pastel d'un air nostalgique tandis que le sentiment disparut aussi qu'il était arrivé dans la brise d'Esquisse.
- Note Hors RP:
- Neoko se socialiiiise. \o/