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Perdu dans le labyrinthe, retrouvé par le danger! [PV Dementia]

Anonymous
Invité
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Jeu 8 Nov - 1:20
Une fois de plus Lucius était perdu, bon en soit il était toujours perdu dans ce monde de dingue, mais habituellement ce n'était pas aussi flagrant. Pour une fois Jenova ne gueulait pas, il se contentait de bouder. Le blondinet était rentré dans un labyrinthe, pas de son plein grés bien sûr, il avait été entraîné ici par un concours de circonstance, en effet coursé par des tigrours pourpre aux dents écarlates, il avait emprunté un chemin vermeil en fuyant ces monstrueusement assoiffés de sang. Tout ça avait été bien rouge, curieusement les fauves s'étaient arrêté à l'entrée du labyrinthe et lui y avait été coincé quand le chemin s'était refermé... Une fois de plus il se trouvait dans une situation foireuse... Un labyrinthe qui bougeait, quoi de pire pour retrouver son chemin... Et ces murs étaient si haut... Il avait l'impression d'être enfermé...
Il y avait cependant un point positif. Jenova n'avait même pas râlé, bon en fait il avait juste soupiré et dit un « tu te débrouilles... » des plus lassé et s'était endormis, et il ronflait doucement dans sa poche. Lucius était tranquille, normal, il avançait, rien ne servait de s'exciter et il le savait, pas à pas il parcourait le pavé bleu, les herbes grises pâles le carrelage multicolore, tout changeait continuellement en ce lieu... Des objets se baladaient de ci de là, ils le bousculaient de temps à autres, mais aucune véritables attaque... Pas pour le moment du moins...
Pour s'occuper l'esprit Lucius lançait une pièce tout en avançant, l'objet de sa distraction, rouge sur une des face et indigo sur l'autre, avait sa tranche d'une couleur qui semblait être un savant mélange de cyan et de brun, il l'avait obtenue contre un bouquet de fleur sauvage non carnivore... Joli bouquet d'ailleurs, mais il n'était pas peu fier de son acquisition, parfaitement plate, circulaire, résistante, tenant dans la paume d'une main, elle faisait un outil parfait pour les tours de magie, il aimait la voir monter et descendre, la sentir tomber dans le creux de sa main... Il trouvait tout cela agréable, tout comme l'air frais qui lui caressait la nuque, l'air qu'il n'avait plus sentit depuis qu'il était entré dans ce foutu... Le magicien s'arrêta net, s'il sentait un courant d'air, cela voulait dire qu'il lui venait d'une quelconque sortie, son cœur battait la charge d'un bataillon de gelée partant à l'assaut d'un château de pain d'épices... Il suivit l'air frais, l'air de la liberté, l'air de la victoire, l'air produit par un minable ventilateur géant... L'esquisse aimait jouer avec lui. Et lui n'aimait pas toujours... Le ventilo lui bloquait la route, il fit demi tour pour tomber quelques mètres plus loin sur un cul de sac... Il soupira. Il tenta de revenir au ventilo, mais le chemin était obstrué par un autre mur. Tous les chemins semblaient avoir tourné d'un coup. Au fond de l'un d'eux Lucius crut voir quelque chose qui brillait, mais un mur se déplaça pour lui obstruer la vue... Quelque soit le chemin qu'il emprunte il finissait en cul de sac... On jouait avec sa patience et il n'appréciait pas trop le déroulement des choses. Il commença à courir, il fallait qu'il prenne les murs de vitesse avant d'être définitivement bloqué dans ce trou à rat. Il se jeta pour passer au dernier moment par un passage qui tentait encore de l'enfermer. Il se releva un peu essoufflé pour se rendre compte qu'il se trouvait à un embranchement trois chemins s'offraient à lui. L'un était de paille violacée, l'autre d'herbe noire et le troisième de poussière blanche.

- Jenova dis moi violet blanc ou noir ?
La carte grommela avant de répondre :
- Noir pourquoi ?
- Pour savoir par où je vais. Rouge violet, Indigo blanc.

Le magicien lança sa pièce qui tomba sur la face rouge.
- Donc va pour le chemin violet.
L'homme s'avança à l'affût du moindre son, du moindre moindre mouvement, au fond de lui il sentait que quelque chose ne tournait pas rond, non seulement qu'il était tout à fait paumé, ce qui ne tournait pas vraiment bien, mais en plus qu'il y avait quelque part un danger...
Et il ne se trompait pas. À peine avait-il commencé à emprunter la voix que le sol céda devant lui, puis se fut le chemin tout entier qui s'effrita peu à peu.
Jenova hurla:
- Oh putain ! Cours ! Grouille ton cul !
Lucius rebroussa chemin vers l'embouchure, il sentait le vide se rapprocher derrière lui dans un vacarme assourdissant...
- Tourne à gauche!
L'homme amorça un virage quand il se retrouva face à une créature hideuse et terrifiante, il évita un coup de croc monstrueux puis se dirigea droit vers le passage de poussière blanche. Le chemin se dérobait presque sous ses pied. Quand il arriva sur le sol duveteux et blanc le sol s'arrêta un instant de tomber, le temps que l'homme cale son bâton dans son dos pour plus de confort, et qu'il croise le regard jaune de la bête.
La créature sauta le trou qui la séparait de son repas et le sol recommença à céder.
- Qu'est ce que t'attend abruti ! Bouge ton cul, il va nous bouffer !
Lucius recommença à courir, chacun de ses pas soulevait de la poussière, soulevant de la fumée, sil n'avait pas été coursé par un truc à la gueule bourré de dent il aurait peut-être adoré l'image, mais là il s'en contre foutait. Il tourna à droite manquant de perdre l'équilibre, puis continua à courir à toute vitesse, il jeta un œil derrière lui, la bestiole le suivait de près frôlant les murs, tapant quelque fois dedans...
L'homme sentit quelque chose bouger sous ses pieds, puis un bruit métallique retentit, et la voix de Jenova lui cria :
- Attention, baisse toi !
Lucius se jetta sur le sol pile à temps pour sentir une lame passer juste au dessus de lui.
- Cours ! Ne t'arrête pas...
Le magicien redémarra de plus belle, le reptile qui le traquait, car c'était un reptile, du moins ça en avait l'air, bref, la bête qui le traquait plantait ses pattes dans les murs pour pouvoir échapper au vide qui gagnait peu à peu du terrain...
Lucius prit un autre virage en catastrophe, se baissant pour éviter les crocs de la bête qui claquèrent dans le vide... Le passage devant commençait à se refermer. Il fallait courir plus vite. Plus vite encore et toujours plus vite. Le sol se dérobait sous ses pieds Jenova hurlait des ordres et des encouragements... Le cœur du magicien battait la chamade jusque dans ses tempes. Il sentait l'air pénétrer dans ses poumons. Il n'avait jamais connu une telle adrénaline... Lucius se passa de justesse juste avant que le mur gigantesque ne le protège de son poursuivant.
Il s'écroula sur le sol, essoufflé, à quatre patte, il n'avait jamais couru aussi vite... Il espérait juste que l'esquisse lui laisse seulement quelques secondes de répit...

Anonymous
Invité
Invité
Mar 11 Déc - 17:54
Lost ?
Let's sing together !

Je me baladais. Tranquille. Et là, en plein milieu du chemin, j'ai vu une porte. Une grande porte ! Gigantesque ! Elle était très jolie, sombre, et à l'ombre. En plus il faisait frais, vraiment, cette porte était des plus chaleureuses.
En plus, il y avait une belle fille qui agitait la main gentiment vers moi, alors je n'ai pas hésité ! Je l'ai ouverte, suivant la jeune fille qui continuait à me faire des signes. J'espérais que ce n'était pas mes yeux malades qui me la faisait voir. C'aurait été dommage.

Après une bonne dizaine de pas, la porte qui fut si accueillante se referma en grinçant, puis claqua si bruyamment que j'en ai sursauté. J'ai voulu courir jusqu'à celle ci pour tenter de la rouvrir, mais dans un grand fracas, un mur s'est abattu à quelques millimètres seulement de mes orteils. Haletant, je bondis en arrière.
J'ai bien cru que j'allai y passer... Mais heureusement, mon heure n'était pas encore venue. Pas encore.
Lorsque je me résignai à mon sort et me tournai à nouveau vers le chemin, l'ex-jolie jeune fille avait changé. Et pas qu'un peu, pour tout vous dire !
Un trou béant s'était ouvert au milieu de son corps, et il en jaillissaient des chats. Des noirs, des bleus, des jaunes, des bariolés, des blanc, des tachetés, des rayées, ou encore à pois ou motifs à fleur. Il y en avait pour tous les goûts, et certains avaient même des ailes !
En plus de ces bêtes immondes, à la démarche pitoyable, aux yeux plissés et à la bouille stupide, il y avait des tripes un peu partout, et même sur les matous.
Je sentis la sueur couler le long de mon front. Des chats. Je détestais ces bêtes. Plus que tout. Rien ne m'était plus insupportable et...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!!

Ils s'approchèrent, intrigués par mon cri de terreur. Moi, je ne fis ni une, ni deux, et je me relevai sur mes jambes tremblantes, pour ensuite prendre mes jambes à mon cou.
Je passais devant de multiples paysages fous, plus ou moins colorés, plus ou moins fréquentés, et plus ou moins grands.
Mais rien, oh non, rien ne fut pire que cette affreuse image qui restait encore dans ma tête. Traumatisé. Vous imaginez tous ces chats dégueulasses s'approcher de vous en miaulant, histoire d'encore mieux vous terrifier ?
Vraiment, une horreur. Une abomination.

Je décidai donc de faire une petite pause sur un clavier de piano multicolore, m'allongeant sur une touche noire. Tout semblait parfait, jusqu'à ce qu'une vague de chaud m'agresse.
Une de ces chaleurs incroyablement insupportable, qui va jusqu'à vous coller vos vêtements à la peau. Vraiment, je détestais cette sensation. Je la haïssais. Elle aussi.
Et le pire était qu'il n'y avait même pas de soleil... Vraiment, c'était tellement louche cet endroit... Je ne savais toujours pas où j'étais - et je commençais à me demander qui j'étais.

Je fermai les yeux, les chats dansants encore devant ces derniers, et j'essayais de me détendre - non pas que ce soit le bon endroit pour le faire... J'eu quelques secondes encore de répit, et, alors que je ne m'y attendais absolument pas dans ce silence absolu, j'entendis le son du piano géant retentir.
Le son, grave, vibra un instant en moi, et je rouvris les yeux. Juste à temps pour voir un doigt géant s'abattre sur ma touche.
J'eus le réflexe de rouler sur le côté à temps. Heureusement. Je courus sur le clavier, trébuchant plusieurs fois sur le bord des touches, mais je finis par échapper aux mains géantes qui faillirent m'avoir une dizaine de fois.
La mélodie était folle, endiablée, et chaque note résonnait longuement, accentuant l'effet de folie que l'air dégageait.

Soucieux de dégager aussi vite que possible d'ici, je continuait à courir dans les virages, manquant de me prendre les murs, et parfois même des griffes, des armes ou encore des pots-de-fleurs-cannibales.
Vraiment, cet endroit était flippant ! Mais j'aimais ça, et l'excitation du danger parcourait mes membres, tandis que je bondissais de tous les côtés pour éviter de perdre la vie.
Mais alors que je courais comme un dératé, un mur apparut devant moi, alors qu'il n'était pas là il y a moins de deux secondes. Je tentais de freiner, fermant les yeux, sachant que l'impact brutal allait se produire.

Au lieu de ça, mes jambes rencontrèrent quelque chose et je tombai... A travers le mur, me cognant violemment la tête avec un hurlement de douleur et de surprise.


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