Réfectoire
Date d'inscription : 24/06/2012
À votre gauche, occupant approximativement le tiers de l'endroit, se dessine une grande cuisine composée de plusieurs plans de travail - recouverts par ce bois turquoise que vous retrouvez aussi sur les sols - et de rangements en tout genre, notamment une grande armoire qui ressemble légèrement à un coffre-fort. Vous distinguez rapidement, sur les surfaces visibles, des torchons et autres ustensiles indispensables à la survie de ce lieu, tels que des couverts, ainsi qu'un petit charriot qui doit servir à transporter de la nourriture. Enfin, une sorte de grosse machine à laver se trouvant contre un mur, à côté d'autres appareils électroménagers plus classiques pour l'endroit, ne manque pas d'attirer votre attention.
À votre droite, le reste de la pièce, dans lequel vous vous trouvez si vous êtes arrivé par la grande porte, contient plusieurs rangées de tables et de chaises génériques à l'esthétique assez pauvre. S'il se trouve quelques fantaisies ici et là, et quelques objets à découvrir en regardant plus attentivement, rien ne semble avoir été fait pour rendre cette partie-là du laboratoire accuillante, à part quelques dessins de plats en tous genres que vous pourrez distinguer sur les murs d'ardoise.
Si vous levez les yeux, vous remarquerez que le plafond est plus bas à votre gauche qu'à votre droite, ce en raison de la présence d'une sorte de grand placard collé au plafond de la partie cuisine, et dont les portes s'ouvrent donc vers le bas. Elle a été ouverte la veille et son contenu a été soigneusement rangé à des endroits plus accessibles.
Enfin, si vous marchez un peu dans la pièce, vous remarquerez que vos mouvements vous procurent une sensation un peu inexplicable et particulière. Peut-être cela a-t-il un lien avec ces couverts qui semble quelque peu flotter au-dessus de leur support ? Ou de cette chaise qui semble avoir basculé dans le vide ?
État de la fouille : avancée.
Objets découverts : Biscottes, Carnet de cuisine, Clapason, Pots de gelées, Produits d’entretien, le Cube, Vivres (nourriture, eau, sous diverses formes), Djembé adhésif, Notice d'utilisation, Lot de disques ciselés, Plateau d'échecs, Fauteuil royal, Blocs de conserve, Mètre démesuré, Couteaux de cuisine, Veste oubliée, Pipe mystérieuse, Lime en deux, Blocs de conserve
Comme le suggère le dernier paragraphe, la pièce est sous l'effet d'un gaz un peu particulier, qui altère des phénomènes physiques. Plus clairement, et afin que vous puissiez jouer ça (en tenant compte du fait que ce sera pas forcément évident pour vos persos), c'est un gaz qui annule les forces qui passent à travers et notamment la gravité. Autrement dit :
- Si vous lâchez un objet dans le vide, il ne tombe pas, restant posé à son exact emplacement jusqu'à ce que vous décidiez ou non de le déplacer.
- Si vous sautez, et donc perdez tout contact avec le sol, non seulement vous ne retomberez pas, mais vous monterez plus haut que prévu puisqu'il n'y aura plus que l'air pour vous empêcher de monter. Une fois en l'air, il sera difficile de descendre, de monter, ou d'effectuer des mouvements horizontaux ; pour redescendre, vous aurez besoin de vous accrocher à quelque chose (ou à quelqu'un) qui pourra vous bouger, comme un objet lâché dans le vide. Notez par ailleurs que vous pouvez prendre appui sur un mur (ou sur le plafond) pour refaire un saut.
- Si vous basculez en avant (par exemple en étant poussé), vous ne tomberez pas, puisqu'il n'y aura pas de gravité pour vous attirer vers le bas, le gaz étant présent entre vous et le sol.
- Si vos pieds sont sur le sol, contrairement à ce qui se passera dans l'espace, la gravité s'exercera toujours, donc vous ne décollerez pas.
En cas de doute sur ce qui est possible ou non, n'hésitez pas à nous consulter (enfin surtout Kaoren, c'est lui l'expert).
Enfin, comme la pièce est divisée en deux, le dé l'est également. Selon la partie que vous fouillez, vous lancerez donc soit le dé Réfectoire - Cuisine, soit le dé Réfectoire - Tables. Si vous parvenez à ouvrir le grand placard au plafond, un MJ interviendra pour vous dire ce que vous y trouvez.
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Date d'inscription : 14/04/2019
L'irrésistible fumet de rôties en train de cuire vous guide jusqu'au réfectoire. Isolde Steelcern, cheffe votée par une majorité, se trouve aux fourneaux. Vous venez de vous lever et votre estomac est ravie de son initiative. D'autres Dessinateurs sont déjà assis aux tables (ou sur les tables pour certains) en train de se rassasier. C'est une nouvelle Journée et une partie de vous s'en réjoui alors qu'une autre partie s'angoisse à penser à toutes les catastrophes qui pourraient arriver. Ignorons cette partie, c'est un nouveau jour et vous avez faim, bon appétit !
Lorsque la majorité fut présente et qu'elle eut à son tour l'occasion de satisfaire son estomac, Isolde se leva et s'adressa à l'assemblée après avoir obtenu le silence. Souriant timidement, la professeur inclina la tête comme salutation. Puis elle se redressa, position confiante même si c'était intérieurement le bordel dans son cœur.
« Vous m'avez nommé comme Leader de ce groupe. Je ne suis pas certaine d'en être digne, mais je ferai de mon mieux. Merci de me faire confiance. »
La professeure prit une grande inspiration pour se recentrer et continua.
« Beaucoup d'entre nous se souviennent d'avoir un jour vécu sur un endroit appelé "Terre" avant de soudainement être arrivé dans l'Esquisse. Ceux à qui cela ne dit rien ont perdu la majorité de leur mémoire. Notre objectif est avant tout de trouver le plus de ressources pour être en mesure de vivre dans ce monde pour le moment. Puis, de trouver un moyen de retourner chez nous ainsi que notre corps originel pour ceux qui se souvienne de la Terre et de rétablir leurs souvenirs à ceux qui l'ont perdus. Que ce soit un corps, des souvenirs, une maison, des êtres chers... Nous avons tous perdu quelque chose. »
Isolde laissa un moment de silence passer.
« Pour récupérer ce quelque chose, nous n'avons pour le moment qu'un indice : les Tempêtes. C'est un phénomène de changement amplifié par certains facteurs qui peut être dangereux, mais aussi ce qui a le plus de pouvoir dans l'Esquisse et qui a le plus de chances de pouvoir nous permettre de trouver une sortie. Suite à une Grande Tempête qui a rendu les objets hostiles, les Cyantifiques ont décidé d'essayer de détruire tout moyen d'en créer, effrayés par la violence de cette Tempête. C'est compréhensible, mais cela nous condamnerait à rester coincé ici. Le groupe de Cyantifiques d'ici sont opposés aux autres Cyantifiques puisqu'ils croient que les Tempêtes bien utilisées pourraient être bénéfiques. »
Encore un silence pour laisser le temps aux membres du groupe d'assimiler ces informations.
« Ce qu'il y a à retenir, c'est que nous devons protéger et étudier les Tempêtes pour rentrer chez nous et que les Cyantifiques rebelles ont le même objectif. Ainsi, ils sont présentement des alliés. Notre priorité la plus immédiate est de récupérer le plus de ressources, que ce soit de la nourriture, de l'Encre pour les véhicules, des armes et ainsi de suite. Notre deuxième priorité est d'obtenir le plus d'informations possibles sur les Tempêtes et les Objets. »
Isolde sortit de son sac les copies des cartes et des listes qu'elle avait fait, puis les déposa sur la table à côté d'elle avec quelques crayons et stylos.
« Je n'impose rien à personne, mais je recommande à tous de se déplacer au moins à 2 en cas de danger. Certains ont vu ce qui semblait être un Objet ressemblant à un chat se promener hier et cela pourrait être dangereux. Idéalement, essayez d'avoir des armes sur vous. J'ai des couteaux disponibles si vous en avez besoin. Non, Lucas, Langouste, vous êtes trop petits pour en transporter. J'ai fait des cartes du laboratoire présentement exploré et des objets trouvés. Vous pouvez les amener avec vous. Essayez de rapporter tout ce que vous pouvez dans la salle de réunion, sauf la nourriture qui est à apporter ici. Dans la salle de réunion, il y aura les cartes et la liste des objets de collée à la table la plus près de la porte. Lorsque vous allez déposer vos trouvailles, n'oubliez pas me mettre ces cartes et ces listes à jour. »
Elle se tourna vers Agate.
« Si cela ne te dérange pas, je préférerais que quelque reste avec toi. Vesa ou Effie puisqu'elle s'y connaissent en médecine. Ou peut-être André ou Émily pour aller rapidement chercher de l'aide si besoin. »
Elle continua de s'adresser au reste des Dessinateurs.
« Il y a beaucoup à faire. L'inventaire des vivres et armes. Réparer le Rover du garage. Explorer les ordinateurs de la salle informatique pour y trouver de l'information. Défoncer les barricades en face de la buanderie. Analyser certains objets. Rapporter le plus d'équipements possibles à la salle de réunion. Aménager le camion pour notre voyage futur. J'ai écrit une liste de tout ce qu'il y a à faire ici, je vous laisser décider ce que vous voulez faire et avec qui. »
Enfin, ses propres plans.
« De mon côté, je vais essayer de rencontrer les Cyantifiques pour les signifier que nous nous sommes mis d'accord pour coopérer pour le moment et pour essayer d'obtenir des informations leurs plans et leur prochaine destination. Effie, tu pourrais appeler un des cyantifiques avec ta canette? Je ne sais pas si Mlle Ggwenya veut m'accompagner ? »
- Informations additionnelles:
- Les documents mentionnés sont postés dans la salle de réunion.
Libre à vous de répondre en RP ici ou HRP dans le salon #déjeuner-des-sables sur Discord. D'ailleurs, allez lire ça sur Discord en premier ;)
- Résumé:
- Le discours. Isolde résume un peu là où ils en sont, ce qu'ils savent et ce qu'ils veulent, démontre ce qu'est l'organisation et propose qu'elle et Rosa rencontrent les Cyantifiques pour parler objectifs et logistique. Elle bégaye tout le long, j'ai juste la flemme de le faire dans le texte.
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Date d'inscription : 14/04/2019
« Je vais avec Rosalina ! »
Du moins jusqu'à ce qu'elle parle d'aller rencontrer les Cyantifiques. Il marmonna dans sa barbe.
« Ou peut-être pas en fait. »
S'il n'allait pas avec Rosalina, on allait probablement lui attribuer quelque chose d'ennuyant à faire avec un adulte ennuyant. Mieux valait partir tant qu'il en avait encore l'occasion. Il s'approcha de la table avec les documents et en prit une copie.
« Je vais aller garder les choses dans la salle de réunion. »
Puis Lucas partit en courant du réfectoire.
Vers les Couloirs du RDC Vert
- Résumé:
- Lucas attrape une copie des papiers et file dehors avant qu'on lui donne du travail ennuyant.
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Date d'inscription : 11/10/2019
Bigre, qu'il est difficile d'écouter le discours d'une bègue. Peut-être faudrait il lui suggérer de choisir un porte parole pour ça, ou de faire ses discours à l'écrit? Je fais néanmoins un effort de concentration. Bon, vu qu'Agate a pas l'air de me croire quand je lui dit être adulte, avoir déjà assisté à plusieurs accouchements et m'y connaitre quelque peu, il serait inutile de lui imposer ma présence.
Je vais commencer à rapatrier tout ce qu'on trouve dans l'aile bleue vers la salle de réunion. Langouste, tu viens avec moi? J'aurais besoin d'un grand... D'une grande costaude comme toi!
Si mon sourire et mon argument à Langouste sont sincère, il y a une autre motivation sous jacente, et le discret hochement de tête que je fais à Crevette en est la preuve. Je m'occupe de veiller son môme... SA môme.
Par contre, Isolde, je ne suis pas d'accord avec ton interdiction. C'est des enfants ok, mais aux dernières nouvelles ils ont toutes leurs dents d'adulte, donc ils devraient être assez matures pour avoir des armes de défense, clairement encadrés. On est pas sur la terre ici, c'est plus dangereux.
En parlant, je prends une copie des documents et un stylo. Bon, je suis d'accord sur l'interdiction d'arme, hein, j'ai la notion de "pas d'arme avant d'avoir atteint la puberté" (ce que je n'ai toujours pas), mais les frondes, bâtons, couteaux utilitaires... c'est bon à partir de 7 ans, non? Bien sur faut encadrer un minimum.
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Date d'inscription : 07/01/2019
__–Et voilà qu’une autre petite fille, qui apparemment avait beaucoup traîné en compagnie de son père, vint à l’aborder et lui demander de la suivre. Langouste regarda Crevette, qui lui fit un signe d’assentiment.
__–« Oké je te suis ! »
__–Par contre, elle savait très bien que jamais elle n’aurait le droit d’avoir une arme. Et en fait, n’en était pas si mécontente que ça. Crevette qui avait bien expliqué qu’elle n’arriverait qu’à se blesser et la seule perspective avait terrifié la gamine. En cas de problème, sur les conseils avisés de son père, elle prendrait la fuite et c’est tout.
Personnages : André DUBOIS (Sables et Câbles), Marie-Suzanne de Licornia (Brises), Dorante & Clindor (Brises)
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Date d'inscription : 19/12/2020
Quand elle a fini, je prends une copie des documents et je réfléchis à que faire. En regardant la carte du premier étage, j’ai la forte impression que le bureau 6 est celui dans lequel j’ai aidé l'homme aux cheveux bleus à réparer les ampoules. Je pourrais me tromper mais je souhaite le vérifier, et si ce n’est pas le cas, je chercherai la salle au premier étage. Hier, j’étais trop affamé pour m’y intéresser de plus près, mais là, j’aimerais bien l’explorer le plus possible. Par contre, je devrais être accompagné d’une personne restée humaine pour qu’elle puisse m’ouvrir les portes. D’ailleurs, on pourrait explorer ensemble les lieux qu’on souhaite. Aussi, je ne sais pas si je pourrais tenir un couteau, donc si je n’y arrive pas, ce serait bien d’être accompagné de quelqu’un qui puisse le faire.
Je plie la copie, je la mets dans mon sac, j’écris sur mon carnet et je m’envole pour chercher Kaoren. Vu notre première rencontre, je reconnais l’étrangeté de ce choix, mais les alternatives que je connais assez bien pour l’instant sont le perroquet, l’homme-enfant, Crevette, Triaire, Agate et Rosalina, et à choisir, je préfère le fou amical. Certes, d’autres Dessinateurs ont l’air sains d’esprit, mais certains ont peur de moi. Et même quand ce n’est pas le cas, je n’ai aucune garantie qu’ils le soient aussi sains d’esprit qu’ils le paraissent ni qu’ils soient moins désagréables que plusieurs de leurs confrères. Peut-être que le fait qu’il soit en marge du groupe m’y aide aussi, vu que je ne m’y sens pas encore à l’aise.
Je commence toutefois à me demander si je n’ai pas oublié quelqu’un. J’essaie d’y réfléchir. Al ? Il a peur de moi. Morgan ? Je commence à me demander si elle sait ouvrir une porte, avant de me souvenir qu’elle maîtrise mal son corps félin, ce qui rend peu probable cette idée. Effie ? Elle a beau être une vampire, elle a l’air normale à côté et de toute façon je ne serai pas sa proie. Peut-être qu’elle pourrait faire l’affaire. Je la cherche du regard puis commence à m’approcher d’elle, pour la voir proposer à l’homme-enfant de l’accompagner et ce dernier accepter de le faire. Je ne souhaite pas interagir avec lui pour le moment, pas après ce qu’il m’a fait hier, même si je comprends qu’il avait très peur. Isolde ? Elle est la cheffe et elle va rencontrer les cyantifiques. J’ai cru comprendre qu’elle n’était pas bègue avant son arrivée dans l’Esquisse et que ce nouveau trouble d’élocution a tendance à la frustrer. Certains bègues chantent plus facilement qu’ils ne parlent. Peut-être que je pourrais lui proposer de chanter, même si ça pourrait faire bizarre. Si ça ne marche pas ou si elle n’a pas envie de chanter, elle pourrait aussi avoir un porte-parole à qui elle écrit un discours que ce dernier prononce. Ça me fait penser que je devrais en avoir un. Montrer mon carnet à quelques personnes me convient mais le montrer à beaucoup de personnes est assez ennuyeux. Je verrai ça plus tard.
Je cherche de nouveau l’homme aux cheveux rouges. Quand je le trouve, je m’approche assez prêt de lui et lui montre mon carnet :
« Bonjour, Kaoren. Je souhaite explorer le bureau 6 au premier étage. Est-ce que tu veux venir avec moi ? »
- Résumé:
- Après avoir mangé, André écoute le discours d’Isolde puis propose à Kaoren d’explorer le bureau 6 avec lui.
Personnages : Médor/Lys
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Date d'inscription : 31/01/2018
Médor se demandait encore ce qui lui avait pris de revenir dans cette pièce de l'enfer. Faire acte de présence au milieu du groupe qui semblait se souder de plus en plus était une chose; histoire de ne pas réellement être cantonné au rôle de vieux loup solitaire. Utiliser ses compétences nyctalopes pour faire des tours de garde, check. Mais pourquoi être revenu prendre le petit déjeuner comme s'il était en colo ? Non vraiment cette ambiance de douce camaraderie lui embrouillait le cerveau. Et puis c'était la faute de l'autre blafarde là aussi, à rêvasser sans arrêt, comme s'ils étaient en excursion dans un pays étranger.
Le petit déjeuner était peu pratique, voilà. Il en avait plein le museau, ça manquait de viande, tout le monde gazouillait dans tous les sens, à commencer par la fille là qui bégayait. Insupportable. Elle parlait beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. Trop hachuré. Trop bruyant. Trop tout. Pourquoi elle parlait autant, d'ailleurs ?
Il lui fallait une excuse pour sortir de cet enfer. N'importe quoi.
Et ne surtout pas décoller du sol.
Quelqu'un lui proposa de l'accompagner, quelque part sur la gauche, merci aux oreilles pivotantes, et il hocha mollement la tête. Tout ce qui comptait, c'était de partir de cet enfer.
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Date d'inscription : 07/01/2019
__–Crevette expliqua à Médor pourquoi elle l’avait appelé en renfort :
__–« Okay alors, hier, au premier étage du bâtiment bleu, j’ai repéré une créature de la taille d’un chat s’enfuir devant moi. Pas hostile, mais pas forcément sympathique non plus. Je préfère la chopper avant qu’elle ne s’attaque à quelqu’un qui n’aura pas les moyens de la vaincre sans se blesser. Je te propose de commencer par là où je l’ai vu la dernière fois, dans les couloirs d’à côté, là. T’es dans un corps de chien, t’as un bon flair ? C’est pas que pour ça que j’ai fait appel à toi, mais ’fallait que je demande. »
__–C’était à peu près le maximum de délicatesse que Crevette pouvait manifester. Si elle en mettait autant, c’était parce qu’étant elle-même prisonnière du corps de sa fille, elle savait que la question de l’apparence et des traits physiques liés à celle-ci pouvaient être un sujet sensible. Elle n’aurait pas supporté qu’on la traite de gamine ; aussi partait-elle du principe que Médor n’aurait pas supporté être traité comme un chien – bien que leurs noms respectifs n’aidaient pas dans cette démarche.
- Résumé :
- Crevette explique la mission à Médor, à savoir traquer l’Objet qu’elle a vu hier en allant sauver Morgan.
Personnages : Médor/Lys
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Date d'inscription : 31/01/2018
C'était Mini-GI Joe. Le bataillon armé taille 6 ans. La Terreur du primaire.
Une autre victime de l'humour goûteux du lieu.
Médor ne savait pas comment prendre la nouvelle. D'un côté, les risques que cet individu aille faire des trucs nécessitant d'aller lui sauver les miches étaient faibles, voire inexistants. S'il y avait lieu d'aller lui porter assistance, c'est que le cas serait très sérieux. Trop sérieux. D'un autre côté, ce truc avait les moyens de se défendre, et n'hésitait pas à s'en servir. Il avait là un spécimen apte à se battre et qui n'hésiterait pas une seconde à lui faire douloureusement comprendre qu'il dépassait les bornes.
Mince, un compagnon. Enfin, encore une compagne plutôt.
Oui oui Médor, déconnons donc avec le Rambo qui fait pile la bonne taille pour te percer le foie. C'est sûr qu'elle appréciera. Tu as toujours apprécié toi-même qu'on te renvoie à cette nature que tu n'as pas choisi.
Il s'approcha doucement de la porte et essaya de se nettoyer le museau.
La dame avait parlé d'un truc de la taille d'un chat. Et d'odorat.
Ça avait quel odeur, une bestiole de la taille d'un chat ? Était-ce seulement éthique de donner la chasse à une forme de vie peut-être comme lui ? Était-il à la hauteur ? Était-ce vraiment ce qu'il voulait ?
Ha mince, c'était quoi son surnom déjà ? Un truc dans la mer...
Presque sûr que c'est pas ça.
- Résumé:
- Médor fait la conversation
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Date d'inscription : 11/10/2019
Les cyanti font dire qu'ils sont dans la serre, batiment bleu, dernière porte avant le sas!
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Date d'inscription : 07/01/2019
__–Crevette resta interdite après les paroles de Médor. Inutile de rappeler qu’elle n’avait aucun humour et aucune patience. Et sentit que ce qui devait être une simple mission d’élimination allait être long et pénible, quoique pas à cause de la créature qu’ils affronteraient.
__–« Suis-moi. »
__–Et elle quitta le réfectoire, avec un « Alors lui il va m’prendre la tête… » à voix basse.
- Résumé :
Personnages : Kaoren, Penrose
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Date d'inscription : 22/09/2015
Il n’a pas réagi au discours d’Isolde – c’est à peine s’il a pu rassembler assez de concentration pour l’écouter. Il n’a pas non plus tenté d’adresser la parole à qui que ce soit, ou même de se tenir à l’affût de ce qui a pu se dire sur les tables voisines. Seul son bout de papelard et les caprices de la gravité s’appliquant dessus savent retenir ses pensées depuis un moment. Pendant qu’on parle de dompter les Tempêtes et de déterrer les secrets du Laboratoire, il cherche tranquillement à faire rimer le mot « silence » avec un crayon volant.
Aucune ambition pour la journée qui se profile ; aucune considération non plus pour celle qui vient de s’écouler. C’est un Kaoren à l’esprit serein qui lambine dans son coin de réfectoire, et rien de ce qu’il a vécu ces derniers jours ne transparaît sur son visage. Il est juste là, il pourrait être ailleurs. À le regarder, on peut même se demander si ailleurs, il n’y est pas déjà. Le regard tantôt plongé dans le vide, tantôt sur la boule d’eau qui flotte au-dessus de son verre, tantôt sur sa feuille griffonnée et tantôt sur les mèches rouges qui lui passent devant les yeux, ce n’est qu’après un énième moment d’égarement qu’il découvre le carnet qu’une libellule vient de lui mettre sous le nez.
Les mots l’invitent à l’aventure. Soudainement, une scène s’apprête à être jouée. Elle aurait pour cadre le sixième bureau du premier étage, et pour personnages cet insecte au nom d’André et ce vagabond au nom de Kaoren.
Le concerné ramène ses jambes dans une position plus formelle, et retourne sa feuille pour y écrire sa réponse. Agitant son crayon entre les doigts, il cherche ses mots un instant, avant d’être frappé par le fait qu’il peut – et devrait, pour la bonne compréhension de la scène – répondre à l’oral :
« Peu chaut au sort que je le veuille, commence-t-il, marquant immédiatement une pause pour laisser décanter cette réplique sibylline. Mais je peux t’accompagner ; ma présence trouvera bien l’occasion de se justifier. »
D’un revers de main, il balaie ses bouts de papier et les miettes de son repas contre le bord de la table, puis se prépare à se lever en annonçant simplement :
« Ouvre la route. »
L’action recommence.
- Résumé:
- Kaoren, qui ne fichait rien, accepte l'invitation d'André.
- Distinctions:
- Les tarty's du temps où ça s'appelait encore comme ça:
Personnages : André DUBOIS (Sables et Câbles), Marie-Suzanne de Licornia (Brises), Dorante & Clindor (Brises)
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Date d'inscription : 19/12/2020
Le supposé adolescent finit par remarquer mon carnet. Il lit ce que j’y ai écrit puis il… retourne la feuille ? Il veut m’écrire sa réponse ? Mais pourquoi ?… Ah oui, parce qu’il est fou. En fin de compte, il finit par me répondre oralement, par une réponse courte mais théâtrale, qu’il accepte de m’accompagner.
Avec Kaoren, je m’approche de la porte du réfectoire. Soulagé qu’elle soit ouverte, je finis par sortir de la salle.
- Résumé:
- André attend la réponse de Kaoren puis sort du réfectoire avec lui.
Personnages : Kaoren, Penrose
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Date d'inscription : 22/09/2015
« J’écris ce dernier vers par acquis de conscience. »
C’est plus à l’attention d’Esquisse qu’à qui que ce soit d’autre. Sans prendre le temps de relire sa rime à deux sous, il range son crayon dans une poche et suit le mouvement d’André avec une relative diligence. Il marche entre les tables, toujours sans se préoccuper de ce qu’il peut s’y dire, et gagne la porte à son tour.
Suite dans les couloirs
- Résumé:
- Kaoren sort du réfectoire.
- Distinctions:
- Les tarty's du temps où ça s'appelait encore comme ça:
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Date d'inscription : 11/10/2019
Bon. J'ai passé ma première nuit... dans les bras d'une nana. Je sais pas ce qui est le pire, d'avoir été confondue avec un doudou, ou de mettre retrouvée coincée contre une paire de nibards et sous une couverture. Heureusement j'ai réussi à fuir l'étreinte endormie de la blonde, mais j'ai l'impression de n'avoir pas assez dormi, surement à cause du temps qu'il m'a fallu pour remettre ma fourrure en ordre. Et aussi étrange que ça paraisse, me lécher le corps m'a fait me sentir mieux, en tout cas...Bon, à part que j'ai pas dormi assez, et c'est en baillant et m'étirant tous les trois pas que je rejoins le réfectoire. Du pain et de la confiture... Ca va être tout aussi pratique que le dîner de la veille, tiens. Le discours est infernal à suivre, et je m'y connais en la matière. Les groupes se forment, s'éparpillent, et moi je rejoins l'homme enfant tout blanc, tout seul. De toutes façons, je n'ai aucune idée de quoi faire... Peut-être faire un tour dehors, plus pour prendre l'air que pour réellement chercher quelque chose d'utile...
Tu viendrais dehors avec moi? Voir si on trouve des trucs utile? Chaton, tu veux venir aussi?
Entre paumés...
Morgan propose à Al et Nil d'aller se balader dehors.
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Date d'inscription : 10/06/2012
Comme prévu, le discours d’Isolde était à la fois tout ce qu’il avait envie d’entendre et tout ce qu’il redoutait d’entendre. Pour Al, le logisticien, le matheux, celui qui avait joué au petit chef dans la Base et vanté à tout le monde l’importance d’avancer de façon rationnelle et motivée vers son but, il n’y avait rien de plus émouvant qu’une foule unie, attentive aux paroles de son chef - et rien de plus terrifiant aussi. Il voulait applaudir et se morfondre, contribuer pleinement à cette effervescence et courir le plus loin possible pour se faire oublier.
Il savait quelle partie de lui le ferait aller de l’avant. Laquelle pourrait être aimée. Laquelle pourrait nouer des liens.
Il savait laquelle devait exister et laquelle devait disparaître.
Il savait aussi laquelle était impossible et laquelle se rappellerait toujours à lui.
Il avait tout entendu. Du fond de la salle, les mains égarées, les yeux fuyants et la mine éteinte. Puis l’odeur du toast et le goût de la confiture avaient délicatement posé un peu de baume sur ses joues. Il en avait pris une deuxième et l’avait avalée en trois bouchées, puis s’était mordu la lèvre pour ne pas en reprendre davantage, se sachant capable d’avaler à lui tout seul tout ce qu’Isolde avait préparé - même pas tant par faim que pour sentir un peu de chaleur lui envahir la gorge - et pourtant déjà trop peu légitime pour en avoir eu droit à une seule.
Mériter. C’est pour ce concept aussi dénué de lien avec la survie et la recherche de la sortie qu’il vivait depuis quelques jours, et qu’il allait commencer à vivre aujourd’hui. À la fin du discours, il avait cherché des yeux Agate, probablement la seule personne qui se souvenait de lui, et la seule qui pouvait le sortir de sa culpabilité contreproductive de bon matin.
Pas le temps de croiser le regard avec elle qu’elle était déjà partie. Avec le piaf et la blonde.
Forcément.
Cette fois, il ne prit même pas la peine de recouvrir de sarcasme son pincement au coeur. Il le laissa faire une petite plaie, à côté des autres.
Il regarda les autres groupes se former. Le loup avec Crevette. Isolde avec Rosalina. Effie avec le grand gaillard. Et, alors qu’il se tournait vers Kaoren (peut-être le seul avec qui il aurait osé évoqué son état, et qu’il regrettait peu à peu d’avoir méprisé), il le vit lui aussi partir, alpagué par la libellule. Même celui qui glandait et s’exprimait de façon cryptique avait quelqu’un pour vouloir de lui.
Il était donc encore moins que ça.
Alors qu’il se résignait plus ou moins à partir errer seul dans un coin du laboratoire ou à aller regarder son reflet dans le mur du laboratoire et voir s’il y trouvait une quelconque sagesse, son attention fut attiré par une discussion derrière lui.
Un dernier groupe qui se formait. Cette fois, avec le chat et...
Il papillonna des yeux en dévisageant l’homme - inconnu au bataillon et visiblement à la colorimétrie - auquel s’adressait Morgan. Probablement un nouveau qui avait débarqué pendant la nuit, ou quelque chose comme ça.
« Chaton, tu veux venir aussi? »
Nouveau papillonnement. Al regarda autour de lui rapidement.
Pas de chaton.
Le trouverait-elle ridicule s’il se jetait sur la patte qu’elle lui tentait ? Il devait être prudent. Ne pas attendre. Ne pas faire attendre.
«
Il n’avait pas vraiment réfléchi à ce qui serait «utile» à trouver dehors, car c’était bien le seul endroit où il n’y avait pas vraiment de fouille à faire (sauf si Morgan avait de bonnes raisons de penser que les cyantifiques avaient enterré un trésor dans leur jardin), mais au pire, ce serait une occasion de patrouiller. Et de prendre l’air - il en avait besoin.
- Résumé:
- Al est déprimé/pensif de bon matin, il aime bien les tartines au point de vouloir tout manger, il regarde les groupes se former et répond positivement quand Morgan le alpague.
Messages : 129
Date d'inscription : 21/09/2019
Sommeil fuyant.
Salle commune.
Je retrouve des visages sans nom.
Visages inconnus.
Noms anonymes.
Discours.
J'écoute sans retenir.
J'écoute sans comprendre.
J'ai faim.
Je n'ai pas mangé depuis...
...
Des visages passent.
Inconnus.
Se regroupent.
S'assemblent.
Familiers.
Sans me voir.
Sans me reconnaître.
Aucun ne me regarde.
Je ne suis rien.
Je ne suis personne.
Invisible.
Invisible.
Impuissant.
Il reste là.
Debout.
Immobile.
Vide.
Une voix dans sa direction.
Il tourne la tête.
Il baisse la tête.
Le chat.
Un autre visage sans nom.
Il me voit.
Il me regarde.
Il me parle.
Il se souvient de moi.
Emotion.
J'existe.
Question.
Je réalise.
Je baisse le menton.
Puis le relève.
Deux fois.
Geste lent.
Silencieuse acceptation.
- Résumé:
- Nil accepte (toujours aussi discret) de suivre Morgan.
Suite : Couloirs
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Je pensais pas retourner si vite à la case départ. Heureusement qu’il y a personne pour me faire la remarque.
Et moi tu m’oublies ?
Enfin, personne, à part l’espèce de voix de fond qui passe son temps à me rappeler que je suis une merde. D’ailleurs je profite qu’on soit seuls pour la laisser un peu de côté, et prendre la narration, pour changer.
Ce n’est pas comme si tu allais raconter quelque chose d’intéressant, à part “Je pille la bouffe et je me barre”.
C’est parce que c’est court, justement. Sur un long format, c’est… pas encore le moment. Quoi que c’est bien mon genre de faire une Kaoren et de me pencher sur le sens de la vie en mettant un bout de viande dans une assiette et de revenir deux heures plus tard.
À mon avis, ils n’attendront pas la nourriture pendant deux heures.
Oh tu sais, avec Morgan… Je la connais pas depuis longtemps, mais elle me fait penser à Eelis, en termes de débit verbal. Elle aurait assez de choses à raconter.
Et elle te fait pas penser à toi ?
Avant le labo, peut-être. Mais au fait, tu vas me laisser écrire ma scène, à un moment ?
Donc. Oui, ça me fait toujours bizarre de me dire que j’étais là il n’y a pas longtemps, et que j’ai… Pas fait grand chose depuis. Si Isolde commence à nous demander des rapports, je pourrai dire que j’ai sauvé un chat de sa première ministre, réalisé une demi-patrouille, propagé des informations de qualité discutable, fait faire une crise d’angoisse à une nouvelle et lui ai fait économiser vingt mètres de marche pour me faire pardonner. Le pire dans tout ça étant que ce serait probablement un meilleur rapport que tout ce que j’ai fait ces cinq derniers jours.
Eh bien, finalement tu n’as pas besoin de moi pour t’auto-flageller.
J’en ai jamais eu besoin.
Même quand tu pensais être l’une des seules personnes douées de raison et un élément indispensable du groupe ?
Personne me croirait si je disais que oui, alors je dirai que non.
En tout cas, t’as raison, ça valait pas bien la peine de prendre la main si c’était pour dire la même chose que toi, alors je vais aller à l’essentiel. Il y a quelques restes de rôti d’araignée d’hier, et surtout les biscottes à la confiture d’Isolde. Je me dis que ce serait une mauvaise idée de la faire gerber, alors je choisis la confiture. Je repars avec une assiette, trois tartines faites à l’arrache et un verre d’eau. On a plein de vivres, donc je pourrais trouver autre chose, mais pour un début ce sera pas mal. Avant de quitter la pièce, j’ai pas le temps de penser à quoi que ce soit d’utile, alors je trace.
- Résumé:
- Al pille la bouffe et se barre.
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Tout juste entré dans la pièce, Al se souvint de quelque chose qu’il devait absolument montrer à Pearl — mais d’abord, la bouffe. Le rouquin fit quelques pas, s’avança vers le comptoir, avisa le rab de rôti et quelques victuailles qui trainaient et attira l’attention des filles avec son index.
… Nan parce que ouais, avec un chat et une nouvelle épuisée comme seule alternative, il était étrangement le plus apte à assurer cette tâche dans la pièce, quoi que cela ne l’ait pas empêché de laisser une femme menottée en phase terminale de grossesse se farcir presque tout le boulot la veille. (Pour un résultat tout à fait convaincant cela dit, comme quoi…).
Le temps que ses deux compatriotes de glandage le rejoignent, il attrapa une assiette, la tendit vers Pearl et la posa, comme ça, au milieu de l’air.
Il laisserait Morgan expliquer ou la nouvelle remarquer que c’était juste toute la pièce qui était comme ça — ou pas. Puis il pointa du doigt la fameuse machine à laver qui servait apparemment de four.
- Résumé:
- Al fait le malin et demande à Pearl et Morgan si elles veulent tenter le diable avec la cuisine
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- Défi duck:
- Ecrire un post RP sur un ton épique. On veut entendre la chevauchée des Walkyries, la symphonie du nouveau monde ou toute autre musique grandiloquente en fond.
Le moment est enfin arrivé, l'entrée majestueuse du réfectoire s'ouvre devant toi, révélant un sanctuaire de splendeur et d'abondance. À la vue de cette débauche gastronomique, tes yeux s'illuminent d'une lueur avide. Les mets exposés devant toi ne sont pas de simples plats, ce sont des joyaux culinaires dignes des dieux eux-mêmes. Après des jours interminables à ingérer la même purée violette sans saveur, cette explosion de couleurs et de saveurs te plonge dans un état d'euphorie sensorielle.
"Ca nous fait un point commun, mes compétences se limitent à mettre de l’eau chaudes dans des nouilles instantanées."
D'un geste à la fois puissant et majestueux, Al pose une assiette devant toi, telle une offrande sacrée sur l'autel d'une divinité. Dans l'instant qui précède son relâchement, un silence sacré imprègne la pièce, et l'assiette semble suspendue dans le temps, défiant la gravité elle-même.
Le temps se fige, et tu retiens ton souffle, la peur au ventre que cette assiette précieuse ne s'écrase au sol dans un fracas assourdissant. C'est un instant de pure tension, comme si le destin lui-même retenait son souffle en attendant le dénouement de cette scène extraordinaire.
Puis, dans une révélation, l'assiette demeure en suspension, défiant les lois de la nature, comme si une force mystique invisible la maintenait en place. C'est comme si le cosmos tout entier reconnaissait la grandeur de ce moment et refusait que le moindre détail vienne le ternir.
Alors que tu t'émerveilles devant ce mystère culinaire en suspension, tu remarques que tout dans cette salle de festin défie les lois de la gravité. Les verres, les couverts, même les chaises flottent comme par magie dans l'air. Animée par ta curiosité insatiable, tu décides de tester toi-même cette énigmatique force.
D'un puissant saut, tu t'envoles dans les airs, telle une héroïne surgissant des récits mythiques. Tu flottes avec grâce, comme si tu avais été touchée par la main des dieux, prête à défier les limites de ce monde étrange et merveilleux.
Pendant quelques précieuses secondes, tu t'émerveilles en nageant à travers l'air, tel un oiseau glissant majestueusement dans les cieux. Là-haut, tu te sens libre, délivrée de la pesanteur du monde, comme si tu touchais l'essence même de l'éternité.
Cependant, comme dans toute grande épopée, un tournant inattendu survient. Les cieux, une fois si accueillants, se transforment en une prison impitoyable. Soudain, tu réalises que tu es incapable de redescendre, piégée dans les hauteurs célestes, telle une étoile filante figée dans sa trajectoire.
Le frisson de l'émerveillement cède le pas à l'angoisse. Le silence majestueux des cieux se teinte d'une inquiétude grandissante, créant un contraste poignant avec la majesté qui régnait auparavant. Le destin prend une nouvelle tournure. Une véritable épreuve t'attend, et tu devras puiser au plus profond de toi pour trouver la clé de ta libération, car dans cette aventure fantastique, chaque moment est une énigme à résoudre, une bataille à remporter. Le monde suspend son souffle, attendant le dénouement de cette péripétie qui changera à jamais le cours de ton voyage.
Mais heureusement, dans cette épreuve, tu n'es pas seule. Tes fidèles compagnons, prêts à se sacrifier pour te venir en aide, se tiennent à tes côtés. Et, dans un ultime recours, tu les appels au secours.
“Euh, les gars, je crois que j’ai besoin d’aide.”
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- Pearl fait des conneries.
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L'ironie des choses...
Je lève les yeux au ciel, ma queue fouettant l'air devant les "bêtises" de l'adolescent. Mais je ne dit rien, après tout il s'amuse et... Et visiblement elle aussi. Bon. Je la regarde faire un peu avant de me tourner vers Al.
Personnellement, un morceau de roti froid m'irait très bien. Un tout petit s'il te plait.
Bon, puis finalement ce sera pour plus tard. La situation est assez évidente. Comment la faire redescendre...
Essaie de nager vers nous ?
Et dans le doute je regarde aux alentours à la recherche d'une corde... Ah ben tiens, parfait ça.
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Et en parlant de Pearl, elle n’avait pas répondu. Il se retourna donc vers elle, pour assister à un spectacle qui semblait tout aussi surnaturel et épique qu’il était, à le voir plus d’une seconde, complètement stupide. D’abord incrédule, il commença à glousser sitôt qu’elle commença à les appeler à l’aide.
«
Bon, évidemment, Morgan était plus sérieuse que lui. Il avisa son idée, mais laissa échapper un «
Il hocha donc la tête vers le chat, attrapa la grande règle et la brandit en l’air vers la pauvre nouvelle en détresse. Puis, bon, puisqu’il fallait que quelqu’un la fasse, il s’y colla :
«
Qu’est-ce qu’ils étaient cons. Et qu’est-ce que ça lui faisait du bien d’être con. Beaucoup plus que d'essayer d'être intelligent, osa-t-il penser.
- Résumé:
- Al se moque de Pearl mais utilise la règle que Morgan a inopinément trouvé pour lui filer un coup de main quand même.
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Cependant, malgré la gravité de la situation (ou plutôt son absence), les commentaires taquins de tes deux compagnons et le caractère absurde de cette situation, un rire irrépressible s'empare de toi. Un rire fou, incontrôlable, qui résonne dans cette atmosphère teintée de fatigue et de faim.
Heureusement, ils ont rapidement trouvé une solution pour te sortir de cette situation délicate. Tu parviens donc, non sans quelques difficultés, à attraper la règle géante qu'Al te tend.
"C’est bon je la tiens, donne tout !”
Une fois la règle bien prise en main, tu te mets en action pour te rapprocher de tes amis. Ou est-ce que c’est trop tôt pour les appeler comme ça ?
Il faut bien avouer que c'est beaucoup plus facile de se déplacer de cette manière. Tu finis par retrouver le sol, et la sensation d'apesanteur disparaît aussi soudainement qu'elle était apparue. C'est vraiment une expérience étrange, il faut l'admettre.
"Merci les gars ! Et pour mon rôti, froid, ça me va parfaitement !"
- Résumé:
- Pearl redescend sur terre
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