Dôme de l’Esquisse

     Quelque part dans l’Esquisse, se dresse une structure qui attire le regard des voyageurs. Un immense dôme de métal rouillé, entouré d’habitations de fortune, de tentes, de véhicules. Ce dôme est nomade, comme ceux qui vivent autour : il est démonté à chaque fois que la horde qui le vénère se déplace. Cette horde, une bande hagarde de tueurs, une troupe de pillards drogués et en état d’ivresse permanente, un ramassis de dégénérés sauvages, dirigée d’une main de fer dans un gant de fer, sème terreur, désolation et gueule de bois partout où elle passe.
     Toutefois, il est possible de passer du bon temps en leur compagnie. Il faut alors participer au rituel barbare de leur dôme. Les communautés menacées par leur passage envoient un champion, les marchands itinérants recrutent des mercenaires pour le faire à leur place: il faut combattre dans le Dôme du Tonnerre.

     Pour ceux qui veulent tenter l’expérience, ils doivent se présenter aux sentinelles qui gardent le camp, et hurler d’une voix forte leur désir de relever le défi du combattant. Ils sont alors emmenés jusqu’à l’arsenal : un camion de marchandises aménagé, blindé d’armes diverses et variées, certaines ressemblant à celles de la Terre, d’autres plus typiques de l’Esquisse. Il existe aussi, pour les plus téméraires – ou les plus désespérés –, un dispositif, au fond de ce camion, inventé dans l’Esquisse et en suivant ses lois distordues. Cette machine technomagique permet de changer celui qui l’utilise en une version surpuissante de lui-même, le temps d’un combat. Gare aux effets secondaires…
     Les préparatifs effectués, les participants doivent entrer dans le Dôme, et désigner un adversaire parmi le public, ou demander à ce qu’on relève leur défi fait à l’assemblée, sous l’œil attentif d’une haute tour de bric et de broc, en haut de laquelle, trônant masqués derrière un rideau, les maîtres de la horde assistent au spectacle, sans jamais y réagir, maintenant une aura de mystère, et ne s’exprimant pour récompenser les plus valeureux combattants que par l’entremise de messagers aux yeux crevés.
     Quand l’adversaire est désigné, la foule hurle : « Deux hommes entrent, un homme sort ! Deux hommes entrent, un homme sort ! Deux hommes entrent, un homme sort ! » Et le combat peut commencer.
     Ceux qui l’emportent peuvent espérer acquérir fortune sur la dépouille de leurs ennemis, gloire, mais surtout, la protection de la horde, et la vie sauve…

’fallait que je le lance un jour.

     Bon alors vous avez compris le principe : sur ce sujet, vous pourrez venir jouer vos personnages, des Sables, des Brises ou même des péènjis qui vous sortez pour l’occasion, ou des péjis d’autres forums, soyons fous, et les faire combattre des gens. N’hésitez pas à les suréquiper ou à en faire des versions absurdement puissantes, comme lui, ou au contraire à venir à poil.

     Juste, vite fait, quelques règles pour que ce soit pas (trop) le foutoir.

     Si vous voulez participer, introduisez votre personnage, et choisissez la formule suivante :
     Combat libre : N’importe qui pourra venir combattre votre personnage : un autre participant, ou moi-même, avec ce dont votre adversaire aura envie sur le moment : un péènji, un de ses persos… Si personne ne relève un combat libre, disons, une dizaine de jours après qu’il ait été lancé, je le relèverai.
     Combat contre le public : Vous désignez quelqu’un un particulier. Généralement, ça veut dire que vous vous êtes entendus au préalable avec la personne que vous voulez taper et avez choisi les modalités du combat en amont. Ce quelqu’un peut être moi : considérez que je suis toujours ouvert à la baston avec mes persos de l’Esquisse, donc pas besoin de me demander en amont sauf si vous voulez un type de combat bien précis. J’essaierai aussi d’être un minimum équilibré : si vous envoyez un grobill, je répondrai en grobillisant mes persos, et inversement.
     Combat contre l’organisateur : Je vous combattrai, mais pas avec un de mes persos de l’Esquisse. Vous pouvez dire contre quoi exactement vous voulez vous battre. Idem, je suis toujours ouvert à la baston.
     Combat solo : Vous combattez contre un de vos propres personnages, et gérez donc tout tout seul. Personne ne pourra donc intervenir.

     Avant chacun de vos posts, puisque tout se fait sur le même sujet, précisez ceci : qui est votre combattant, et contre qui vous combattez. Juste pour qu’on s’y retrouve. Par exemple :

Combat de Stilgar contre Eelis, avec Crevette contre Alan The Barbarian :
Esquivant le coup de hache du monstre musculeux, Crevette tenta une feinte, et…

     Les règles de bienséance propre à l’Esquisse sont toujours valables. Donc évitez le gore gratuit, ou les choses de ce genre. Donnez pas aux staffeux plus de boulot qu’ils n’en ont déjà, s’il vous plaît.

     Pour les combats, à vous de voir quel système de jeu vous préférez : les lancés de dé sur les sujets prévus à cet effet dans l’Esquisse, ou de la pure description, ou je-ne-sais quoi. L’important c’est que vous vous entendiez avec votre adversaire. N’hésitez pas aussi à tester des trucs. Pour ma part, sauf si vous proposez un système, je vais toujours jouer avec un système présenté plus bas. Sentez-vous libre de le pomper à mort ou de le modifier. L’important c’est que les deux adversaires s’accordent sur le même système, et donc en acceptent ses conséquences : si selon les règles du jeu que vous avez fixé d’un commun accord vous vous êtes fait décapiter, bah c’est comme ça.

     Système de Stilgar :
     Chaque perso dispose de cinq caractéristiques, qui sont déterminées à la louche au début de chaque combat :
     Capacité de combat : notée sur 10, indique les talents de bretteur du personnage.
     Capacité de tir : notée sur 10, indique la précision et le talent au maniement d’armes à projectiles quelconques.
     Endurance : notée sur 10, indique la résistance aux coups.
     Agilité : notée sur 10, indique sa capacité à esquiver ou à faire des actions complexes, comme une feinte.
     Adaptabilité : notée sur 10, sert pour tout ce qui n’est pas prévu plus haut : résistance aux attaques psychiques, par exemple. Sera utilisée en dernier recours.
     À chaque fois que je voudrais tenter une action, je lancerai un D10. Si le résultat est inférieur à la caractéristique, l’action est échouée, s’il est égal ou supérieur, c’est une réussite. Pour chaque dégât subi, je jetterai aussi un dé d’agilité et d’endurance, pour voir comment l’attaque est reçue. Les PVs sont indexés sur l’endurance : plus elle est faible, moins il y aura besoin d’infliger de dégâts pour faire clamser le perso. Et de même, plus l’endurance est mobilisée, plus elle subit de malus. Un 10 est toujours une réussite et un 1 toujours un échec. Il est donc interdit de se donner 1 à une caractéristique, vu que ça voudrait dire qu’on peut réussir tout le temps. Mais on peut se donner 2.
     Les armes et équipements donnent des bonus, qui sont fixés en début de partie. Il n’y aura jamais de bonus secrets.
     Les malus sortant de ceux à l’endurance sont proposés, mais uniquement à l’adversaire : on ne peut pas se les auto-attribuer, et le sont uniquement de cette manière : à la fin de mon post, en fonction des actions réussies ou non, je propose à mon adversaire une série de malus : à lui de quantifier leurs effets.

HRP:

     À la surprise de tous, ce ne fut pas quelque grand guerrier musculeux, quelque fin bretteur couvert de lames acérées, quelque soldat aguerri équipé d’armes puissantes, qui le premier sauta des gradins, les grilles du Dôme qu’escaladaient le public pour voir les combats, mais une petite fille. Elle était vêtue de blanc, avec une longue cape touffue de camouflage. Dans ses mains, une arbalète de chasse, d’un modèle très moderne. À sa ceinture, le fourreau d’un sabre.
     Les spectateurs se turent. Au centre de l’arène, cette jeune guerrière observait ceux qui s’étaient massés là, pour voir du sang couler. Elle allait leur en donner. Tête droite, se tenant aussi haute qu’elle le pouvait, elle appela des adversaires, de sa voix qui semblait être celle d’un enfant, mais où on lisait la poigne d’un grand combattant.
     « Je m’appelle Crevette. »
     Rires dans l’assemblée. Crevette s’en agaça. Elle n’allait pas tolérer qu’on se moquât d’elle.
     « Silence quand je parle, tas de dégénérés rampants, glaireux et amorphes ! Descendez goûter mon sabre, plutôt que de vous rouler dans la fange de votre nullité crasse, larves puantes, rats d’égouts faméliques, bande de dégénérés abrutis ! »
     Rires un peu moins prononcés. La foule présente étant une foule de guerrier, elle savait, par instinct, reconnaître quand quelqu’un de valeureux se dressait devant eux. En haut de la tour où les maîtres de la horde observaient le spectacle, d’habitude d’un œil distrait, on pressentit un frémissement. Si même eux que les plus sanglantes boucheries n’impressionnaient pas esquissaient une réaction – aussi ténue était-elle –, c’était que le spectacle risquait d’être intéressant.

Combat de Triaire contre Crevette
règles de Stilgar

Le Triaire sourit. Elle était surement une adversaire de valeur....et elle était confiante, surement avec raison. Il se leva, accompagné des cliquetis du métal et lentement à cause de sa jambe, mais en faisant passer cela pour un effet de style aux yeux de tous, il descendit vers la petite avide de faire couler le sang. Les spectateurs s'écartèrent respectueusement devant cette masse taillée pour la guerre.
Arrivé en bas des gradins il leva sa lance sans émettre le moindre son et se laissa tomber dans l'arène. La chute fut rude et il mit genoux à terre, ne s'évitant la chute complète que de justesse, mais il n'avait pas le choix. Il se releva avec difficulté, sous le silence ravi de la foule qui pensait à tort qu'il mettait en scène sa puissance brute.
"Je suis le Triaire, petite Crevette. J'espère que tu es à la hauteur de tes mots, je ne suis pas ici pour massacrer des faibles"
Il avait exhalé ces mots avec douceur, confiance. la foule rit et s'indigna en s'entendant être traiter de faible, il profita de ce moment, gladiateur au service du sang et de la violence.
Le Triaire s'avança, pas encore menaçant, mais déjà prêt à tuer.

HRP:

     Un adversaire sérieux se dressa face à Crevette. Elle aurait préféré avoir autre chose qu’une montagne d’acier. Immédiatement, elle chercha quelle tactique serait la plus adaptée. Quels étaient les points forts de son ennemi, quels étaient ses points faibles. Il était sûrement très fort, et muni d’armes puissantes. Prendre un seul coup direct serait sûrement fatal. De plus, percer son armure n’allait pas être aisé, toute en plates et mailles. Jamais ses carreaux ou son sabre ne pourraient la passer, sauf sur un exceptionnel coup de chance. Et il y avait sa porte qu’il trimballait à bout de bras.
     La conclusion fut rapide. Crevette ne devait pas tenter de l’affronter directement, mais qu’elle déploie feintes sur feintes. Deux approches contradictoires s’offraient à elle : le maintenir à distance et l’épuiser en jouant sur sa rapidité, ou le serrer au corps-à-corps et tirer parti de sa petite taille et de sa capacité à se faufiler pour lui mettre un coup fatal quelque part dans le dos, là où son bouclier ne lui serait plus d’aucune utilité.
     L’avantage de ces approches, c’est que l’une pouvait être tentée après l’autre. Crevette leva donc son arme, et tira, visant la tête du Triaire.

Jets à faire:

Spoiler:

résultat des jets :
5 en agi (sur 8+)
7 en endurance (sur 3+)

Le carreaux fila presque vers la tête du triaire...et rebondit avec force sur son bouclier. Crevette n'avait finalement pas réussie à viser dans l’interstice mais il s'en était fallut de peu...un peu qui allait maintenant lui couter très cher se dit le Triaire que cette action n'avait nullement impressionné. Il savait qu'elle viserait la tête....

Il sourit et décida de lui rendre la pareille....

l'armure mouvante inversa sa prise sur son javelot et dans un mouvement fluide il lança son arme plus grande que la fillette qui lui faisait face. Le javelot fila droit sur Crevette et...

Spoiler:

HRP:

     Il suffit d’un pas de côté pour que le javelot du Triaire manque d’atteindre Crevette. Si celui-ci l’avait touché, elle aurait été tuée sur-le-champ, cela ne faisait aucun doute. Mais d’un autre côté, c’était rassurant : aucune autre arme de tir ne serait aussi puissante.
     Par contre, sa propre attaque avait échoué. À lui tirer dessus à répétition, elle gâcherait ses munitions. Il était temps de prendre une décisions difficile : saisir l’initiative et tenter le corps-à-corps dès maintenant, ou laisser son ennemi la prendre, et jouer à qui pouvait vider le plus de munitions sur l’autre, jusqu’à ce qu’ils se trouvent à court d’options et que s’engager dans la mêlée ne devienne plus que la seule option viable.
     Crevette manquait de renseignements. Le Triaire avait-il d’autres armes de tir ? Une seule manière de le savoir : le forcer à les utiliser. Elle décocha donc un autre carreau.

Jets à faire:

HRP:

Le second carreaux de Crevette rebondit avec un gros bong sur le bouclier. Elle n'avais pas le choix, le corps à corps serait sa tombe. Le Triaire hésita un moment sur la marche à suivre. Devait il aller au contact ou maintenir la distance ? Après réflexion il se saisit d'un plumbataa. Si son tir touchait elle serait vaincue, lui en revanche craignait peu ses tirs grâce à son armure et son bouclier.

d'un geste vif il balança le dard plombé vers la petite Crevette. Autour d'eux la foule hurlait sa joie devant ces premiers coups échangés.

Jets à faire:

HRP:

Un énorme bout de métal tomba quelques centimètres devant Crevette. Il avait donc d’autres armes de jet. Et pas n’importe quoi : si elle s’était prise celle-là, on aurait eu un petit enfant réduit un peu moins en charpie que dans le cas du javelot, mais pas très loin tout de même.
Compte tenu du différentiel de taille et de puissance, le Triaire ne s’attendrait jamais à ce qu’elle tente le corps-à-corps. Ajoutons cette raison, le fait que la surprise et la prise d’initiative étaient des moyens de mettre des chances de son côté pour l’emporter, au fait qu’un échange de tirs aisément esquivés ou parés allait ennuyer le public qui pouvait s’énerver et décider d’intervenir, et que compte tenu des capacités défensives des deux adversaires face à des armes de tir, le seul moyen de vaincre était, pour Crevette comme le Triaire, de persévérer jusqu’à ce qu’un tir passe, ou de tenter une autre approche plus risquée mais plus rentable, pour expliquer le comportement de Crevette qui s’en suivit : elle lâcha son arbalète, attrapa le plumbataa, mit la main sur la garde de son sabre, et fonça sur son adversaire. Elle progressait courbée, offrant le moins de surface à toucher possible, et en zigzaguant presque. Son ennemi n’aurait l’occasion de placer qu’un seul tir, et avec presque aucune chance de toucher sa cible.

Jets:

HRP:

"Intelligent" fut le premier mot auquel pensa le Triaire. "Vain" fut le second. Il n'avait pas le moins du monde l'intention de lancer un autre plumbataa, ses armes étaient bonnes contre des adversaires gros et puissant, pas contre cette anguille. Il inversa sa prise sur son dard pour l'utiliser comme un poignard et avança au contact vers la gamine.

Elle avait de l'expérience, pas un seul moment elle ne détaché son regard de la main droite de l'homme d'acier, la surprise était impossible, elle allait esquiver ce coup, qu'il n'avait pas l'intention de lui porter. Alors qu'ils étaient presque au contact le dessinatueur se campa sur ses jambe et tandis que Crevette allait tenter d'user de son agilité pour trouver une faille dans son armure il fit ce que tout le monde oubliait tout le temps. Il utilisa son bouclier comme une arme.

La masse d'acier partit à une vitesse difficile à croire tant elle était massive et une ombre passa sur la petite qui n’eut que ses réflexes pour réagir.

jets:

HRP:

Quand son adversaire dispose d’une porte qui, si elle était juste posée sur Crevette, celle-ci aurait eu du mal à la soulever, son utilisation offensive est à prévoir. Même si elle n’avait pas imaginé que le Triaire puisse envoyer un coup aussi vif, Crevette savait que n’importe quel coup envoyé par son ennemi, fût-ce un coup de pied, de poing, ou qu’importe, pouvait la faire valdinguer et l’assommer. Toute la masse d’acier qui se dressait face à elle était un danger potentiel.
Allant à l’encontre de ce qui lui hurlaient ses réflexes – et qui sont rarement de bon conseil – Crevette ne recula pas, mais au contraire plongea dans l’ouverture que son ennemi produisait en levant ainsi son bouclier pour frapper. Celui-ci étant ovale, elle put sans problème passer sur le côté, dans l’ouverture du coin inférieur du bouclier, se rattraper en un roulé-boulé au niveau des jambes du Triaire, et de là, tenter de lui planter le plumbataa dans la cuisse, derrière la jambière. C’était là son seul espoir de neutraliser l’ennemi : de frapper partout où l’armure de son adversaire n’était pas.

Jets à faire:

HRP:

La petite vicieuse planta avec force le dard dans la jambe du guerrier qui n'avait pu se décaler. Heureusement pour lui son pantalon était ample et Crevette visa juste à coté. La pointe plombée lui érafla méchamment la jambe mais elle échoua à lui infliger une vraie blessure. Il tomba mis néanmoins genoux à terre, son appui coupé par cette douleur soudaine. Serrant à peine les dents, il avait connu pire, il lâche son plumbataa pour saisir sa spatha et tailler l'écrevisse en lamelle.

La foule hurlait devant le sang qui tombait sur le sable de l'arène. Le monstre d'acier se voyait soumettre par une poupée hargneuse. Le cri de la masse s'amplifiait encore et encore, roulant comme une vague qui se fracasse avec toujours plus de force sur la plage. C'était intense, violent, brut. Ils n'attendaient que la mise à mort.

Le Triaire dégaina sa longue lame avec fluidité tout en pivotant sur son genoux et dans le même mouvement il porta un coup de taille. Juste avant de se faire atteindre Crevette vit que ses yeux étaient calme, pas de colère, rien que la froideur d'un tueur.

Jets à faire:

HRP:

     Il avait mis genou à terre. Le combat était presque gagné. Presque, car Crevette dut tout de même esquiver un coup de glaive, qui manqua de peu de l’embrocher. Elle fit une roulade sur le côté, arrivant tout à fait dans le dos du Triaire, et se releva d’un bond. Encore un avantage à être proche du sol et avec presque aucun équipement sur soi.
     Il fallait qu’elle continue à réduire la mobilité de l’ennemi. S’il ne pouvait plus bouger, il serait pour ainsi dire mort. Et crevette était à l’endroit parfait, pour cela. L’épée courte du Triaire ne lui serait d’aucune utilité, à moins qu’il n’ait une tentacule à la place du bras, et puisse le tordre tout à fait pour frapper dans son dos. Et même s’il se saisissait de ses autres armes, ce serait frapper dans le vide.
     Crevette visa l’autre jambe du Triaire, et tenta de lui perforer le talon avec le plumbataa, là où il n’y avait aucune protection. S’il pouvait tomber sur le ventre… ce serait parfait.

Jets:

HRP:

La crevette se plaça encore une fois derrière lui pour le planter, et se foira en tapant dans la jambière. Cette fois elle commençait à devenir dangereuse à taper dans sa jambe sensible. Il balaya de sa spatha mais la rata largement quand elle recula, mais ce n'était pas le plus important.

Profitant qu'elle s'était brièvement reculée le Triaire se jeta au sol en avant dans une roulade (sur le coté, pas de face, il y a le bouclier quand même) et tenta de se relever pour cette fois ci être enfin face à la petite nuisance, ça c'est la théorie.

En pratique il ne réussit pas à se redresser à cause de sa jambe et resta à genoux, s'appuyant sur sa spatha pour se relever pendant qu'une petite fille au regard de hyène se jeta sur lui pour l'achever et se précipiter sur la lame que venait de tendre le guerrier.

"pas besoin d'être debout pour frapper"

Il pointa la lame et suivit le mouvement de la petite pour l'embrocher comme un poulet.

Jet de dés:

HRP:

     Plus agile qu’il n’y paraissait, le bougre. L’épée du Triaire frôla de peu Crevette, qui fut obligée de reculer pour ne pas se prendre le coup. Son ennemi avait rétabli une bonne distance entre eux. Fâchée de ne pas avoir pu l’achever quand elle en avait l’occasion, elle lui lança son plumbataa au visage, mais comme son équilibre était mal assuré après sa retraite précipitée, celui-ci siffla aux oreilles du Triaire et retomba à quelques mètres derrière lui, dans le sable.
     Tant pis. Il fallait retenter le contact. Crevette attrapa la poignée des on sabre, sans le dégainer encore. Il était accroupi, dans une très bonne position défensive. Attaquer maintenant serait du suicide. Il fallait attendre qu’une ouverture se profile. Si le Triaire voulait lui balancer un autre projectile, elle profiterait de l’ouverture pour s’y jeter. Ils n’étaient qu’à trois mètres de distance, à peine. S’il tentait de se relever, elle elle tenterait aussi quelque chose.
     Ce premier échange de coups avait excité la foule, mais elle perdait quelque peu patience. Il leur fallait du sang.

HRP:

Les cris de la foule redoublaient d'intensité, roulant sur les murs de l'arène et s'amplifiant comme des vagues. Le combat qui semblait joué d'avance s'était mu en une lutte acharnée qui semblait à l'avantage de la gamine qui avait contraint son adversaire à la défensive.

la soif de sang et de meurtre était présente dans l'esprit du guerrier. mais contrairement à la foule il gardait la tête froide et était conscient que la défensive n'est un défaut que si l'on cède l'initiative...et il l'avait toujours. Sa stratégie initiale était un échec et son bouclier peinait à remplir son office...pas grave.

Le Triaire recula, guettant la Crevette qui ne relâchait pas la pression et atteignit son javelot. D'un mouvement brusque il planta son bouclier dans le sable et prit le javelot dans sa main gauche pour avoir une meilleure allonge et une meilleure capacité d'attaque. la foule poussa des hurrahs, l'inhumain se permit un sourire carnassier.

"Tu te bats bien petite et c'est tant mieux." Il fit glisser son javelot pour le tenir à la base, le manipulant sans effort. "Et pour être franc j'aurais préféré t'affronter adulte." Crevette était foutue. Une adulte aurait eu la force d'échanger des coups avec lui mais la petite ne le pouvait pas. Jeter son bouclier n'était pas un acte de défi ou un danger, son armure suffisait largement à sa seule protection et sa spatha se tenait prête à parer.

"Vae Victis" et il fit tournoyer sa lance.

Jet de dés:

HRP:

     C’est qu’il aimait beaucoup se planter au sol et s’agiter dans tous les sens.
     Crevette avait elle aussi été assez peu économe des on énergie, misant sur un assaut rapide afin de l’emporter pendant que son adversaire était encore peu méfiant, ignorant tout de ses capacités, et qu’elle avait encore toute son énergie. Elle commençait déjà à voir le bout de ses réserves.
     Toutefois, Crevette disposait encore d’un atout : elle n’avait toujours pas sorti son sabre. Il était temps pour sa botte. Entre deux esquives des coups de lance de son adversaire, elle tira parti du fait que le bras du Triaire était entraîné par la rotation pour se plonger droit sur lui. Après avoir repéré un angle propice, elle dégaina, et dans le même mouvement, tenta de planter son ennemi avec son sabre.

HRP:

Plop:

)

Salut.

Ouai fallait commencer quelque-part. C’pas tous les jours qu’on te balance dans un autre univers pour te faire combattre dans… un dôme ? Puis sérieux tu me traites de dinde, tu t'es vue ? MAIS WTF. Azy tu veux pas me TP dans ta réalité qu’on cause un peu ? Hm. Bref. Donc le Dome. J’suis pas calée en architecture, mais j’peux vous assurer que ce truc il tient par magie, jpp. Où est-ce qu’elle m’a encore envoyée l’autre relou ? Meuf, t’as intérêt de te racheter genre VITE.

Hm. Tiens.

« Ah Salut toi, j’crois on doit se taper sur la gueule, je sais pas si t’es hyper chaude… »

Dans l’doute j’vais m’entourer du petit dôme d’électricité pour éviter qu'elle n'approche trop près. C’est drôle non ? Un dôme dans le Dôme. Savourez l’ironie svp, on fait ça vite faut que j’rentre à Terrae, j’ai une directrice à bourrer moi.

HRP:

Une handicapée. On lui envoyait une handicapée. D’abord assez incrédule, Crevette prêta l’oreille aux hurlements de la foule. Certains semblaient placer un certain espoir dans celle en fauteuil roulant. La raison de cet engouement ne se fit pas attendre : elle généra une sphère d’électricité. Si elle pouvait maîtriser la foudre, et même la générer, cela la dotait d’une arme particulièrement puissante.
Mais tout cela n’était rien si elle ne pouvait esquiver un tir d’arbalète. Crevette visa le cœur de son ennemie, et tira.

Jets à faire :

Plop:

Ok bonjour. Chouette de faire ta connaissance. Enchantée de te rencontrer. Et sinon ça boom dans ta vie ? Et l’autre blaireaute qui m’envoie sans m’prévenir que cette gamine c’est une emmerdeuse. Genre, on aurait pu boire un thé, discuter sur comment l’avenir de la planète et comment détruire la gueule de nos foutus rôlistes tranquille… Bah okay. Je soupire. Est-ce que c’est de la ferraille l’truc qu’elle vient de m’envoyer ? Nope. Pas vraiment conducteur. Bon. On va espérer que ça crame bien cette connerie… Ah. Non pas vraiment, quelques étincelles, ça flambe diminue de taille, arrive beaucoup trop vite. Non mais quitte à m’jeter dans une arène à la con l’autre bécasse pouvait pas prévoir le pot de conserve autour ?

Une petite armure s’était trop demander ? Genre j’demandais pas des missiles ou ce genre de trucs sympa mais quand on est handicapée à faible mobilité le minimum c’est de se préparer. Comment ça de toute manière tu ne m’as jamais aimée et j’ai été adoptée ? … Mais t’es sérieuse meuf ? Je sais que j’étais pas un prédef. Quoi la flèche ? OH PUTAIN LA FLECHE. Et MERDE ! PUTAIN MAIS MEUF TU POUVAIS PAS REUSSIR TES FUCKINGS JETS ? PUTAIN DE BORDEL A COUILLES d’ORNITHORYNQUE HERMAPHRODITE.

« FILLE DE TA MERE ! »

Bien sûr que je douille. Oui, okay la douleur est un composé psycho-affectif et sensoriel. Mélange de peur de crainte, d’appréhension, je peux gommer tout ça. Bon ça fait mal mais je réfléchis plus sereinement. Genre assez pour savoir que j’ai plutôt intérêt d’aller voir un médecin genre vite, et qu’sinon au pire je crève. De toute manière l’autre connasse n’m’aime pas.

Bon. Du coup. On joue direct la violence. J’ai pas de temps à perdre. Coucou, j’suis master goute de mon éclair. Oh et tant qu’à y être goute de mes pouvoirs de sensitive et retrouve-toi paralysée par une bonne grosse apathie.

Jets à faire:

HRP:

Si ça saigne, on peut le tuer. On ne sait jamais, dans l’Esquisse. Ça saigne d’ailleurs abondamment. Et ça n’arrête pas de couiner. Et de tenter des choses, qui échouent misérablement. Crevette savait reconnaître quand quelqu’un se concentrait pour porter une attaque. D’instinct, elle fit une roulade sur le côté. Elle eut bien raison de le faire, car la foudre frappa là où elle était l’instant précédent, traversant la paroi métallique du Dôme, grillant comme un poulet un spectateur au passage. C’était assez impressionnant. Mais sans valeur face au pouvoir de l’acier – et de la compétence martiale.
Il serait assez peu divertissant de transformer l’autre en fauteuil roulant en porc-épic couverte de carreau. La foule ne venait pas ici pour voir seulement du massacre, il lui fallait aussi de la tension, du jeu, de beaux faits d’armes. Tuer quelqu’un a distance était certes très pratique, mais très peu divertissant. Crevette posa donc son arbalète, posa sa main sur la garde de son sabre, rangé sur son côté droit, et fonça sur Ipiu. Elle garda tout de même un carreau, qu’elle lança à la main sur Ipiu, moins pour la blesser que pour la déconcentrer pendant son tir de contre-charge.

Jets à faire ::

Plop:

A bin oui direct, un p’tit évent et ça veut tricher ? D’où tu me retire mes pouvoirs de sensitive ? JE NE SUIS PAS UNE TELEPORTEUSE ! Et là je douille trente fois plus okay ? JE VEUX RETROUVER MES POUVOIRS PUTAIN ! AH BAH MERCI. C’est bien gentille joueuse bien dressée. Et en plus la gamine en face c’est un ninja shooté aux hormones. Elle a évité l’éclair et s’élance vers moi. Sérieusement ? Je soupire. J’m’embarrasse même pas d’essayer de lui envoyer un éclair j’intensifie juste la barrière autour de moi et l’agrandie pour qu’elle soit obligée de la traverser si elle veut m’atteindre.

Pour son foutu carreau j’utilise une des roues de mon fauteuil, la force à se détacher, manque de me ramasser… Mais les gars, on n’va pas s’mentir avoir une barrière efficace c’toujours mieux que de se manger un carreau d’arbalète dans la gueule. Bon. Bah. J’vous avais pas dit ? J’maitrise le magnétisme. J'la regarde, j'ai mal... Mais là j'me sens un peu à l'abris.

Jets à faire:

[/quote]

     Du magnétisme. Considérant le fait que l’arme de Crevette soit en acier, c’était assez problématique. Enfin, ce n’est pas comme si elle avait besoin de ça pour abattre l’autre en fauteuil roulant : la tabasser à coup de poing ou la stranguler suffisait amplement. Il fallait juste trouver un moyen de franchir cette barrière électrique sans se faire griller.
     Juste.
     Oh, et puis merde. Elle était déjà en pleine course, pas le temps d’utiliser sa tête. Crevette s’emmitoufla dans sa cape, afin de tâcher de l’isoler autant que possible, et fonça droit sur son ennemie, coude gauche en tête, pour tenter de la renverser. Elle dégaina aussi son arme. Ipiu avait clairement renforcé la barrière. Parviendrait-elle, alors qu’elle pissait le sang, à maintenir une telle protection et à dévier le sabre ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir.
     Ainsi positionnée, même si l’électricité la sonnait, Crevette aurait assez d’énergie cinétique pour potentiellement empaler sur place son ennemie.
     La foule ayant compris ce que la petite voulait faire, s’époumona à l’encourager. Tant de témérité pour leur donner un spectacle divertissant était certes pour leur plaire.

Jets à faire ::