[Bâtiment Vert - RDC] Couloirs
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Folie d'Esquisse
Mer 31 Oct - 18:11
Les couloirs du rez-de-chaussée sont, en termes d'habillage et luminosité, en tout point identiques quel que soit le bâtiment, c'est-à-dire dépourvues de fenêtres la plupart du temps, et assombries par l'ardoise qui en recouvrent les murs. Quelques notes illisibles se promènent ici ou là, sans doute écrites par un cyantifique qui avait peur de perdre ses idées en marchant.
Vu depuis la porte coupe-feu qui fait la jonction entre les bâtiments, il semble y avoir trois portes de taille différente. La plus grande est une double-porte se trouvant en ligne droite et la porte de taille intermédiaire se trouve à gauche, chacune semblant mener vers une pièce différente. Tout à gauche, isolée de ses deux sœurs moins discrètes qu'elle, se trouve une petite porte.
Enfin, au fond à droite, entre les deux plus grandes entrées, un fin couloir permet sans doute de découvrir d'autres pièces, au cas où vous ne trouveriez pas chaussure à votre pied parmi les trois tailles disponibles.
Pour découvrir une nouvelle pièce, il suffit de vous rendre vers l'une des portes dont la destination est inconnue. Un maître du jeu créera ainsi la nouvelle pièce découverte.
(Si la description ne vous apparaît pas claire, jetez un oeil au Plan)
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FreeSoul7
Ven 11 Jan - 22:13
Soraya parcourait à nouveau les couloirs gris et froids du laboratoire. Ne sachant pas trop où aller, elle se laissa porter par son instinct tout en essayant de ne pas trop penser. Les écritures gravées sur les murs qui s’enchaînaient à chaque tournant, se succédaient elles aussi en divers schémas incompréhensibles . Au bout d’un moment, la jeune fille s’arrêta, presque lassée de la monotonie de cette routine qui pourtant ne faisait assurément que commencer. Elle décida alors d’utiliser la nouvelle capacité qu’elle avait découverte récemment. Elle s’arrêta au milieu du couloir et fit remonter de sa gorge, ce son qu’elle peinait à le croire, pouvait sortir de sa bouche. Et aussitôt, un rayon de lumière traversa le couloir et ses murs d’une onde blanche. Soraya s’émerveilla devant la beauté du phénomène ; du fait qu’un endroit si lugubre paraisse tout à coup enchanté d’une force surnaturelle. Mais quelque chose de plus curieux encore reteint son attention. Au loin, alors que la lumière faiblissait et que le couloir retournait à sa noirceur habituelle, un point lumineux s’obstinait à disparaître et restait quelques secondes de plus dans le champ de vision de Soraya. Et lorsque celui-ci s’effaça finalement, il ne laissa qu’un trou béant de ténèbres devant la jeune fille.
Bien qu’elle plissa les yeux, elle n’arriva pas à distinguer ce dont il pouvait s’agir. L’objet devait être trop loin pour qu’elle puisse le voir à l’œil nu. Elle recommença ce qu’elle venait de faire afin de s’assurer qu’elle avait bien vu et comme elle s’en doutait, le point brilla au même endroit, sans bouger d’un centimètre. Pourtant, elle n’aurait pu expliquer comment ni pourquoi, elle en était certaine, cette chose était vivante et elle était près persuadée qu’il s’agissait d’une personne. La curiosité l’emportant sur la peur, Soraya continua d’avancer tout droit, mais en longeant les murs et en se tenant dans l’ombre, juste au cas où. Si Kaoren ou quelqu’un d’autre avait pris soin de la déplacer pendant son sommeil, c’est bien parce qu’il devait y avoir quelque chose à craindre.
Après quelques minutes de marche furtive, elle se retrouva devant un homme qui semblait garder l’entrée d’une pièce dont la porte était fermée. Immense, était le seul mot qui lui vint en tête en le regardant. Il faisait facilement la taille de la porte et il le se tenait devant avec un air sérieux au visage, ses bras musculeux croisés sur sa poitrine. Seul sa chevelure blanche, presque à ras de crâne le détachait du décor, sa peau sombre le rendant bien difficile à remarquer dans la noirceur. Ses petits yeux vifs semblaient scruter la moindre parcelle d’ombre et Soraya savait qu’il ne mettrait pas de temps à la découvrir, ce même si elle se tenait à une distance respectable. Revenir sur ses pas lui serait une torture, car sa curiosité ne cesserait de lui vouloir vengeance, mais s’avancer encore plus était aussi un risque considérable. La jeune fille se demandait si elle arriverait à semer le molosse s’il décidait de la prendre en chasse.
Ne voulant pas passer pour une menace, Soraya prit une grande respiration, sorti de l’ombre et se posta droit devant le géant. Elle réprima un hoquet de peur, elle lui arrivait à peine au milieu du tronc ! Néanmoins, elle trouva la force de le regarder dans les yeux et esquissa un salut de la main. Elle se sentait parfaitement ridicule, mais que faire d’autre lorsque l'on est muette ?
- Résumé:
- Soraya se promène dans les couloirs et découvre Avérroès.
FreeSoul7
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Cyantifiques
Dim 20 Jan - 16:00
(Pardon du retard !~)
Seul cyantifique rebelle qui ne semblait pas avoir déserté le bâtiment au lever du Jour 24, Averroès surveillait le couloir bras croisés, armé de deux yeux dorés prêts à se planter dans quiconque - Objet ou Dessinateur - oserait s'approcher. Il était bien difficile de savoir, à moins de le connaître suffisamment, si l'homme à la peau sombre exprimait là un sentiment particulier de méfiance, ou s'il s'agissait là d'une attitude ordinaire qu'il ne s'efforçait simplement plus de cacher.
Lorsque Soraya s'approcha, il ne manqua ni de notifier sa présence, ni de la dévisager un instant. Postée devant lui, elle ne pipait pas un mot, ce qui fit hausser un sourcil au cyantifique qui s'attendait à une quelconque accroche supposée précéder une demande.
Bien que peu loquace lui-même, il tenta d'engager la conversation, de façon un peu abrupte :
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Sans conviction, il ajouta :
« Si vous vous ennuyez, une araignée géante vous attend derrière. »
Décroisant les bras, il toqua nonchalamment à la porte des toilettes. Il ne semblait ni effrayé, ni dérangé par cette présence dont il venait de faire état. Était-ce la conséquence d'un sang-froid à toute épreuve, ou d'une routine entretenue par tous ces longs jours dans l'Esquisse ? Quoi qu'il en soit, plusieurs choses n'étaient pas claires dans le discours d'Averroès, en particulier sa raison pour suggérer une tâche qu'il semblait pouvoir accomplir lui-même en un tour de bras, mais il semblait peu disposé à les éclaircir. Pour l'instant.
Lorsque Soraya s'approcha, il ne manqua ni de notifier sa présence, ni de la dévisager un instant. Postée devant lui, elle ne pipait pas un mot, ce qui fit hausser un sourcil au cyantifique qui s'attendait à une quelconque accroche supposée précéder une demande.
Bien que peu loquace lui-même, il tenta d'engager la conversation, de façon un peu abrupte :
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Sans conviction, il ajouta :
« Si vous vous ennuyez, une araignée géante vous attend derrière. »
Décroisant les bras, il toqua nonchalamment à la porte des toilettes. Il ne semblait ni effrayé, ni dérangé par cette présence dont il venait de faire état. Était-ce la conséquence d'un sang-froid à toute épreuve, ou d'une routine entretenue par tous ces longs jours dans l'Esquisse ? Quoi qu'il en soit, plusieurs choses n'étaient pas claires dans le discours d'Averroès, en particulier sa raison pour suggérer une tâche qu'il semblait pouvoir accomplir lui-même en un tour de bras, mais il semblait peu disposé à les éclaircir. Pour l'instant.
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Alev
Dim 20 Jan - 19:56
Ce matin débutait le second jour au sein de ce laboratoire. Jusque là, Latrodectus s'était montrée distante et calme. Il y avait toujours cette sorte de vie dans son esprit depuis les événements de la Base. Le constat était que parmi ceux qui restaient, il y avait moins d'enfants. Elle avait eu pour habitude de les côtoyer et de vivre avec eux, des jours durant. Avec qui allait-elle passer du temps, maintenant ? Il était dur de se faire une place parmi les dessinateurs, devoir en trouver une nouvelle s’avérait être compliqué. Elle espérait ne pas repartir entièrement de zéro.
Les adultes aussi. Ils étaient moins présents. Il y avait quelques visages qu'elle avait reconnu, mais excepté cela… parmi eux, les cyantifiques, ceux qu'elle avait évité de peur que l'un d'eux ne révèle sa véritable nature. Et maintenant ? Elle repartait de zéro. Quelque part, peut-être se fichait-elle de savoir qui allait apprendre ce qu'elle faisait de ses jours, bien longtemps avant que les objets ne deviennent des créatures meurtrières. La jeune fille voulait dépasser cette peur. Pas au point que l'on apprenne qu'elle se souvenait jusqu'à sa véritable identité et son passé sur Terre, non. Ce serait trop délicat. Mais vivre en tant que Latrodectus dans son entièreté, ce serait déjà pas mal.
Elle parviendra bien, un jour, à trouver l'être qui l'accepterait comme elle était. Qui serait-ce, cela lui était égal, si sa compagnie était réelle et dépourvue de cet ennui profond. Une véritable compagnie avec qui elle prendrait du plaisir et dont elle ne voudrait pas se séparer pour rien au monde – ou du moins dans l'Esquisse. Il semblait qu'elle avait encore du temps à perdre ici. Alors en piste !
Les couloirs étaient sombres et calmes, au même titre que l’état mental des survivants qu'elle avait aperçu. Et personne ne pouvait dire que ces lieux étaient accueillants. Dans la lumière tamisée, elle vit deux silhouettes. Elle eut du mal à reconnaître la première, et comprit qu'il s'agissait de quelqu'un qu'elle n'avait jamais vu. Une jeune fille, visiblement (mais ce monde réservait parfois des surprises). En face, elle reconnut sans mal l'un des cyantifiques rebelles. En approchant, elle entendit la brute s'adressait à la dessinatrice – il manquait tant de tact, c'en était presque hilarant. Puis il éveilla tout son intérêt lorsqu'il prononça un mot clé.
-Une araignée géante ? Répéta-t-elle, sans cacher sa curiosité mêlée à une once de joie.
Finalement, ce Laboratoire n'était pas si terrible que ça. Elle devait en avoir le cœur net. Ce cyantifique était sûrement trop brutal pour ce délicat insecte. Quant à la jeune fille… c’était une paire de mains en plus, pour commencer. Restait à la connaître un peu plus. Justement, Latrodectus se tourna vers elle :
-Ça te dirait qu'on fasse équipe ? Je suis sûre qu'on va bien s'amuser.
Après tout, une araignée n’était qu'un être timide et prudent. Du moins sur Terre. Elle allait découvrir une araignée esquisséenne. Cela ne pouvait être qu'une joyeuse expérience, n'est-ce pas ?
- résumé:
Latrodectus s'approche d'Averroès et Soraya, puis propose à cette dernière de faire équipe pour régler le problème de l'araignée.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
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FreeSoul7
Dim 27 Jan - 22:55
Une araignée géante ? Soraya resta figée en entendant ces paroles. Elle repensa aux étranges objets animés qu’elle avait aperçu en errant dans la plaine plus tôt. Elle n’avait pas encore pris le temps de s’interroger plus sérieusement sur le genre de créatures qui peuplait l’endroit, néanmoins, elle fut ravie d’avoir cette nouvelle pièce d’information en main. La jeune fille pouvait en déduire que ces terres possédaient donc un certain écosystème, un écosystème composé d’animaux surdimensionnés et d’objets… Peut-être que tous les animaux n’étaient pas géants, sinon, ils auraient été plus facilement repérables. Mais des êtres plus petits ne sont-ils pas plus nombreux ? Pourtant, elle n’avait pas rencontré âme qui vive à l’extérieur du laboratoire, mis à part les mystérieux meubles de maison.
Ses réflexions furent interrompues par des bruits de pas. L’adolescente se retourna alors pour faire face à une fillette à l’allure curieuse. Ses cheveux, courts et noirs, étaient coupés de manière si désordonnée que Soraya n’aurait pas été surprise d’apprendre qu’elle avait tenté de se les couper elle-même dans une obscurité totale. Ses yeux dorés ressemblaient à des pépites d’or et son front était barbouillé d’étranges croix sombres . La jeune fille ne lui aurait donnée qu’une dizaine d’années tout au plus. « Une araignée géante ? » répéta l’enfant avec enthousiasme. « Ça te dirait qu’on fasse équipe ? Je suis sûre qu’on va bien s’amuser » continua-t-elle de son air innocent. S’amuser ? Ici ? Soraya la dévisagea d’un air étonné, son caractère différait largement de celui de Kaoren et était presque… douteux. Venait-elle juste d’arriver ? Elle semblait à la fois enjouée et détendue, comme si tout ceci était parfaitement normal. La fillette ne semblait pas non plus exprimer aucune peur.
L’adolescente jeta un nouveau coup d’œil au molosse. Si la pièce qu’il gardait contenait du danger pourquoi leur proposer d’entrer ? Et vu la carrure de l’homme, cette araignée, de quelque taille qu’elle était, il aurait probablement pu l’écraser sans efforts. À moins que cette bestiole ne soit pas si dangereuse que ça. Pourtant elle devait l’être assez pour justifier que l’on poste un tel gardien devant la porte de son antre. Quoi qu’il en soit, Soraya n’aimait pas cet homme. Quelque chose ne tournait pas rond avec lui. Elle reposa son regard sur la fillette, indécise. L’adolescente se sentait comme piégée dans une impasse, elle tenta de sourire pour masquer son trouble.
C’est alors qu’elle entendit d’autres bruits de pas. Soraya leva les yeux vers le bout du couloir. Ses yeux s’écarquillèrent et son sang ne fit qu’un tour devant la bête qui s’avançait droit sur eux. Un loup ! Sans même prendre le temps de se poser de questions, elle se posta instinctivement entre l’enfant et la créature. Le bras étendu devant la fillette, elle la força à reculer en jetant des regards paniqués au gardien de la porte. Faites quelque chose bon sang ! Elle s’efforça cependant de rester calme, le pire serait de se faire considérer comme une proie apeurée. Soraya prenait de grande respirations tout en observant le loup qui s’avançait toujours. Puis elle remarqua certains détails. Il n’avait pas l’air agressif et marchait d’un pas nonchalant et puis il y avait quelque chose dans son regard. Quelque chose d’humain. Elle le sut immédiatement lorsque son regard croisa le siens.
Et pour achever de la surprendre, une silhouette fantomatique marchait derrière lui. Soraya n’avait jamais rien vu d’aussi blanc que cette femme.
- Résumé:
- Soraya tente d'analyser la situation et réagi à l'arrivé de Médor et Adeline
FreeSoul7
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Alev
Mar 29 Jan - 14:49
La jeune fille regardait l'inconnue sourire, sans toutefois dire un mot. Elle était timide ? Gênée peut-être ? Avait-elle peur des araignées ? Cela ne surprendrait pas Latrodectus. Après tout, toutes les idées aux sujets de cet animal donnaient l'impression qu'ils étaient des monstres ou des créatures du Mal. Pourtant Latro savait que les araignées pouvaient se montrer romantiques.
La jeune fille allait lui dire quelques mots pour la rassurer, pour qu'elle reste avec elle (hors de question de rester avec la brute en blouse), pour avoir une bonne compagnie, ce jour-ci du moins. Mais des bruits se firent rapidement entendre. On s'approchait d'eux, et on parlait. Elle entendait tout juste des voix sans comprendre ce qui se disait. Elle n'eut pas le temps de réagir que l’adolescente se posta entre elle et les arrivants. Un loup. Un dessinateur ou un objet ? Il ne semblait pas être dangereux, du moins n'avait-il pas fait quelque chose à la jeune femme blanchâtre qui le suivait. Et comme Averroès ne semblait pas surpris ou sur ses gardes, elle conclut qu’ils étaient dessinateurs.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire. De la compagnie. Encore de la compagnie. Etaient-ils fraîchement arrivés ? La jeune fille était toute excitée.
-Vous venez nous donner un coup de main ?
Question innocente. Invitation à se joindre à elle. S'ils avaient les bases en éducation, s'ils n’étaient pas là pour l’araignée, alors ils essaieraient de décliner poliment. Il suffirait à la petite d'insister en leur faisant de grands yeux doux. Elle l’avait fait tant de fois…
- Résumé:
Latrodectusforceinvite Médor et Adeline à se joindre à la quête.
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Cyantifiques
Mar 29 Jan - 23:42
Peu émoustillé par la réaction des jeunes filles et l'arrivée de « renforts » potentiels, Averroès n'avait pas bougé d'un cil depuis sa dernière parole, sans doute mu par un certain désintérêt pour les interactions sociales inutiles. Malgré tout, et souhaitant accélérer le processus, Averroès prit la peine de s'exprimer à nouveau, non sans avoir rapidement inspecté rapidement l' « équipement » de toute la fine troupe pour en conclure sur une absence d'arme.
« Ceux qui veulent essayer devraient s'approcher, je vais ouvrir. »
Il posa sa main sur la poignée pour appuyer ses dires, puis attendit le silence pour poursuivre.
« Une fois la porte ouverte, votre but sera de mettre K.O. l'araignée qui réagira aussitôt à votre présence, si possible en vous coordonnant. J'interviendrai au moindre problème. »
Après une hésitation de quelques secondes, Averroès extirpa de l'une de ses poches une petite arme qu'il tend devant lui et confie à la première personne qui vient s'en saisir.
« C'est juste de l'air comprimé, pour vous aider. Vous réussissez à l'utiliser, vous la gardez. »
La poignée de la porte descendait lentement. Il attendit que tous ceux qui étaient prêts à commencer s'approchent pour finalement la tirer vers lui et s'écarter, laissant entrer les volontaires dans les toilettes du Laboratoire.
Vous pouvez échanger quelques mots pour réagir aux RPs précédents avant le message d'Averroès. Et pour l'arme, premier arrivé premier servi, par contre Averroès ne laisserait pas Médor la prendre pour des raisons de sérieux doutes sur la pertinence du truc, même s'il veut participer (je suis restée floue pour qu'Adeline et Médor puissent se barrer entre temps).
On fonce, on verra bien après!
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LicornePouèt
Mer 30 Jan - 9:20
Le premier Dessinateur s'avéra être une jeune fille au style vaguement gothique, et le second un humanoïde assez banal, mais assez stupide pour pratiquer l'activité favorite de Médor, à savoir avoir des réflexes stupides face au loup qu'il était.
Cette fois-ci, ce fut en tentant de faire barrage de son corps pour protéger la plus jeune, et en demandant à l'aide des yeux au Cyantifique. Ce n'était pas si stupide comme choix, du moins parmi tout ceux disponibles, et un humain aurait pu presque se laisser tromper face à cette attitude. Mais Médor était un loup, et l'inconnu transpirait la Peur.
Comme de coutume passablement frustré par cette habitude, il s'apprêtait à répliquer de manière cinglante sur le fait de quitter des yeux toutes les 10 secondes un animal sauvage, quand la gothique prit la parole, pas plus inquiète que ça.
Vous aider pour quoi ?
Rétorqua-t-il donc, soupçonnant une chose désagréable. Premièrement, si la tâche avait été agréable, personne n'aurait requis leur aide, et que ce soit transporter des choses, réfléchir ou fouiller activement, tout ça n'était pas dans les envies immédiates du Dessinateur. Secondairement, la jeune fille n'avait pas hésité beaucoup, et n'était pas si fébrile, démontrant par là soit un dérangement psychique certain, soit une capacité d'analyse très poussée. Dans les deux cas, elle était clairement l'élément à surveiller en cas de d'activités prolongées.
Mais le coupant là dans sa psychologie de comptoir, le musclé Cyantifique prit la parole.
Le sang de Médor ne fit qu'un tour à ces propos, et il s'apprêtait à réagir très violemment, mais le rappel de Adeline et sa mésaventure le força à tenter de calmer sa fureur.
Tu demandes à un lutin des bois, une gamine et Adeline de se battre, et tu leur laisses gracieusement un jouet ? Et dire que je me demande encore parfois pourquoi je vous exercre, Cyantifiques.
Nul doute que le danger derrière cette porte devait être grand, et Médor se prépara mentalement à combattre pour non seulement sa survie, mais aussi celle de trois autres.
- Résumé :
- Médor fait remarquer à Averroès que les personnes ci-presentes avec lui ne sont pas les plus adaptées pour une tâche qui implique potentiellement des dommages physiques et des compétences en combat rapproché.
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- Médor, wild furry friend:
- Médor's Behaviour,
Deal with it !
Exploration intensive des abords du Laboratoire
Bonjour Messieurs les Cyantifiques
UAH
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Titan
Mer 30 Jan - 16:09
Mais Médor...
Nan, même, oh, y a quoi à l'intérieur de cet endroit t'façon ? Et on est pas là pour ça !!
"T'inquiète, t'énerve pas Rex, on s'en va et on va chercher Aloès, hein ? Et vous les filles, euh... Ça a pas l'air tip top ce plan, vous voulez pas laisser le monsieur s'en charger ? Sans offense mon grand."
- Résumé:
- Adeline a toujours faim. Et pas vraiment le coeur à se mettre en danger.
- Couleurs des Persos:
- Adeline (#ffffff)
Audebert (#875f40)
Le Cube (#ffc0cb)
Plumette (#f9dfd4)
Gransac du Besacé(#5bb4b7)
Violin le Sec (#962222)
Grocequèce (#ff99e3)
Harpie (#fff377)
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Dim 10 Fév - 20:05
Dans ce couloir, y avait un adulte, notoirement plus âgé que tous les autres, à la peau noire, comme Akadjé, et qui semblait par ailleurs taillé dans le même bois. Un homme fort, mais digne. Voilà quelqu’un qui plaisait déjà à Crevette. À ses côtés, une jeune fille, un peu plus grande que Crevette, et une grande bringue à l’air un brin paumée. Et celle-ci était flanquée d’un quadrupède, que Crevette semblait reconnaître. Pas en tant qu’individu, mais en tant qu’espèce. Un chien ! Elle réussit à remettre le mot sur l’objet. Un chien. Il avait l’air fort, musculeux, et apte, lui aussi, au combat. Cette femme était donc sa maîtresse ?
Quand Crevette arriva, elle surpris ladite femme en train de parler à ce chien. Mais elle lui parlait comme s’il eût été un être humain, un égal en terme d’intelligence et de capacités à s’exprimer. D’un autre côté, Crevette pensait bien avoir pu distinguer deux voix masculines distinctes, mais elle n’était pas sûre. Tout peut arriver, dans l’Esquisse. Un chien qui parle serait somme toute assez commun.
Révisant ses précédentes hypothèses, Crevette en arriva à la conclusion suivante : si tout ce beau monde était hostile, elle était encerclée, et serait de toute manière plus lente que le chien s’il la poursuivait. Étant donné qu’elle ne pouvait rien faire dans le cadre de cette hypothèse pour se sauver, elle décida de l’abandonner. La conserver comme possible, et ne rien pouvoir faire contre, ou l’oublier, et ne rien vouloir faire contre, était du pareil au même.
Le la même manière, il lui serait inutile de se battre au sabre. Contre ce nombre, elle perdrait à coup sûr. Idem, se préparer à attaquer, ou ne pas le faire, cela revenait au même pour ce qui était de ses chances de survie. Crevette lâcha donc prise sur la poignée.
Elle s’annonça ensuite.
« Bonjour. Vous avez besoin d’aide pour quelque chose ? »
Quand Crevette arriva, elle surpris ladite femme en train de parler à ce chien. Mais elle lui parlait comme s’il eût été un être humain, un égal en terme d’intelligence et de capacités à s’exprimer. D’un autre côté, Crevette pensait bien avoir pu distinguer deux voix masculines distinctes, mais elle n’était pas sûre. Tout peut arriver, dans l’Esquisse. Un chien qui parle serait somme toute assez commun.
Révisant ses précédentes hypothèses, Crevette en arriva à la conclusion suivante : si tout ce beau monde était hostile, elle était encerclée, et serait de toute manière plus lente que le chien s’il la poursuivait. Étant donné qu’elle ne pouvait rien faire dans le cadre de cette hypothèse pour se sauver, elle décida de l’abandonner. La conserver comme possible, et ne rien pouvoir faire contre, ou l’oublier, et ne rien vouloir faire contre, était du pareil au même.
Le la même manière, il lui serait inutile de se battre au sabre. Contre ce nombre, elle perdrait à coup sûr. Idem, se préparer à attaquer, ou ne pas le faire, cela revenait au même pour ce qui était de ses chances de survie. Crevette lâcha donc prise sur la poignée.
Elle s’annonça ensuite.
« Bonjour. Vous avez besoin d’aide pour quelque chose ? »
- Résumé:
- Crevette, suivie de Al, arrive dans le couloir vert, par l’entrée menant au couloir bleu. Elle se présente au groupe présent sur place, devant des vécés.
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FreeSoul7
Dim 10 Fév - 23:34
Rapidement, Soraya se détendit, elle comprit que le loup était tout aussi intelligent qu’elle et surtout qu’il avait l’air d’en mener beaucoup plus large au niveau des connaissances. Il interpella le géant d’un ton si acerbe qu’il aurait bien pu grogner et cela aurait eu le même effet. Ses propos avaient su éclairer un peu plus le mystère que la jeune fille tentait de résoudre. Il avait appelé le grand homme, un «cyantifique», juste avant de préciser qu’il le détestait, lui et ses confrères.
Soraya réfléchit. Elle déduisit alors qu’il y avait deux groupes, comprenant elle-même et les autres survivants, et puis ces cyantifiques. De ce qu’elle en savait, de telles individus étudiaient les lois de l’univers ainsi que son fonctionnement. Le plus expérimenté de tous, parmi ceux qui se trouvaient avec elle, était donc le gardien de la porte. Pourquoi ne révélait-il pas ce qu’il savait ? Pourquoi ne donnait-il pas plus de détails ? Il cherchait visiblement à se protéger, ça ne faisait aucun doute, et à protéger les autres savoirs qu’il devait connaître. Il la sacrifierait, elle et les autres, sans remords, pour obtenir ce qui se cachait derrière cette porte. Son visage fermé et son allure sérieuse, avaient déjà éloigné toute la sympathie qu’elle aurait pu avoir pour lui et les paroles du loup achevèrent de la convaincre que cet homme n’était pas digne de confiance. L’animal l'observait d’ailleurs de ses yeux sauvages, et on eut dit qu’il allait lui sauter à la gorge si la dénommée Adeline n’avait pas parlé pour le calmer. Celle-ci semblait d’ailleurs éprouver les mêmes soupçons que Soraya vis-à-vis du géant. L’adolescente se prit à penser que toute cette situation pouvait bien être une expérience, mais dans quel but ? Peut-être si les choses se corsaient-elles, le cyantifique interviendrait-il pour les sauver ? Alors, cette expérience les concerneraient eux seulement et le contenu de la pièce n’aurait aucune importance, ce dont elle doutait fortement, mais elle garderait quand même l' hypothèse au fond de sa tête.
En tout cas, la jeune fille se dit que le gardien était bien avantagé : les survivants ne pouvaient rien contre lui à cause des informations qu’il détenait et si ceux-ci voulaient avoir une chance d’en savoir plus, ils n’avaient d’autres choix que d’accepter la mission du cyantifique. Et puis, les paroles du loup laissaient entendre qu’ils étaient plusieurs, donc forcément en position de force, que ce soit par rapport au nombre ou à autre chose. Restait à découvrir quoi exactement, mais là serait une autre paire de manche pour Soraya.
La fillette qui se tenait toujours près d’elle, de son côté, n’avait pas changé d’attitude et semblait aussi enjouée que tout à l’heure. Le cyantifique tenait, tendu dans une de ses mains, un pistolet à air comprimé et de l’autre, il s’apprêtait à ouvrir la porte de la salle après avoir précisé plus clairement que l’objectif de la mission était de tuer l’araignée, ou en tout cas, de la mettre hors d’était de nuire. Soraya observa une dernière fois ses compagnons d’infortune. Entre une enfant, un loup et cette femme albinos qui cachait sa peur derrière un semblant d’humour un peu forcé, la jeune fille rassembla son courage et saisi délicatement le pistolet. Froid et lourd, il reflétait l’importance de la responsabilité qu’elle venait de prendre à l’instant. Elle ne pourrait plus revenir en arrière.
Au moment où le gardien, l’air grave, allait finalement tourner la poignée, une autre voix se fit entendre. «Bonjour, vous avez besoin d’aide pour quelque chose ?» Soraya se retourna pour apercevoir la nouvelle venue. Une autre femme, cheveux bruns, yeux bleus, suivie d’un grand rouquin à lunettes. Et bien, plus on est de fous, plus on rit ! se dit l’adolescente tout de même soulagée. À six, cette araignée n’avait aucune chance quel qu’eussent été l’habileté à combattre de chacun.
- Résumé:
- Soraya saisie le pistolet et se prépare mentalement à affronter l'araignée.
HRP : Désolée pour l'attente et ce long poste que je trouve horriblement compliqué pour rien. J'ai eu du mal à l'écrire celui-là. Mais bon, il y a des journées où c'est comme ça et on y peut rien malheureusement .
FreeSoul7
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Alev
Lun 11 Fév - 21:25
Le cyantifique sortait de sa blouse une arme, et leur demandait d'en finir avec l'objet. Quoi ?! Latrodectus était choquée de cette violence. Cela aurait pu être une punaise, une mouche, un papillon ou une coccinelle, elle n'aurait eu aucune pitié.
Mais là, c’était une araignée.
C’était plus qu'un objet. C’était une salvation, un souvenir nostalgique d'un passé tendre qui resurgissait des ténèbres. Cette araignée, c’était le symbole que quelque part dans sa perdition, subsistait une lueur d'espoir, un message tombé des nues, des mains tendues depuis le Ciel et qui lui rappelait qu'elle ne devait pas oublier qu'elle se prénommait Anna Maria Cortès. Une douce mélancolie, un moment de repos dans ce terrible tumulte, un radeau sur lequel s’agripper en attendant la fin de la tempête.
À côté de la brute en blouse cyan, le loup et la jeune femme protestaient, lui rappelant qu'il pouvait s'en charger de lui-même.
-Il y a sûrement un autre moyen de…
Elle se retrouvait coupée dans son élan, lorsqu'elle contempla la jeune fille qui ne parlait pas tendre la main pour se saisir de l'arme.
-Non !
Elle n'avait pas entendu la porte coupe feu s'ouvrir, la jeune fille était trop occupée à sentir son cœur se presser dans sa poitrine. Elle réagit aussitôt, faisant signe à l'adolescente sans voix d’arrêter ce qu'elle commençait, tout en tendant la main vers le dénommé Averroès :
-Non ! C'est juste un objet effrayé qui n'a pas choisi le bon endroit où se réfugier ! Comment pouvez-vous tout régler par la violence ? Vous croyez que c'est comme ça que l'on va avancer ?! Et s’il fallait juste chasser ou rassurer cette araignée ?
Ça ne lui ressemblait pas, ça sonnait comme ces enfants de ce fichu club des étoiles de mer. À défaut d'avoir eu l'occasion de joindre les survivants, ils avaient déteint sur elle, diront les spectres de la mort. Elle suivit ensuite le regard de la silencieuse, et croisa les regards d'une petite fille, d'un grand type avec des cheveux blancs, et d'un rouquin à lunettes. Elle ne connaissait pas les deux premiers, en revanche…
-Al !
Contente de le revoir ? Elle ne savait pas, mais au moins elle avait souvenir de s’être bien amusée avec le rouquin, aux dépens de ce dernier. Latrodectus devait se ressaisir, et il était une perche tendue. Elle ne réfléchit pas et s’avança vers lui, comme s'il était une bouée sur laquelle se raccrocher :
-Il veut faire du mal à une pauvre araignée ! Toi, tu réfléchis ! Dis lui que c’est une mauvaise idée et que c’est de la violence gratuite ! Dis lui qu'il faut savoir épargner !
Dans son emportement, tout en parlant elle avait d’une main désigné Averroès du doigt, et de l'autre prit la main d'Al pour le tirer vers le cyantifique.
- Résumé:
Latrodectus pète un plomb pour l’araignée et incruste Al dans son plaidoyer.
Et Canvas entre dans le couloir mais s'en tape de tout ça.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
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UAH
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Titan
Lun 11 Fév - 21:45
"Ouais, tout comme elle dit. On y va Médor ?"
Nan parce que là y a une armoire à glace qui a assez peur d'une araignée pour appeler un bataillon, et assez taré pour qu'il choisisse une gosse pour aller marave sa gueule à l'araignée.
Et c'est moi ou l'autre gamine a un sabre ?
Ils sont fous ces norvégiens.
- Résumé:
- Adeline veut s'en aller.
- Couleurs des Persos:
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Cyantifiques
Mer 13 Fév - 0:41
Ce qui devait être l'affaire de quelques minutes se transformait en procès à l'encontre des cyantifiques et de la survie, si bien qu'Averroès lâcha la poignée au moment où il aurait dû la tirer vers lui. Après avoir laissé échapper un soupir discret, il tenta de rectifier la situation à sa façon :
« Dites la même chose à tous ceux qui sont morts à cause d'un Objet depuis que vous êtes dans l'Esquisse, répondit-il, sans fioriture, à Latrodectus. La violence gratuite n'est pas de notre côté. »
Il laissa passer quelques secondes avant de reprendre, son regard droit passant de la jeune fille aux autres personnes présentes autour.
« Vous n'avez pour certains ni arme, ni expérience en combat, alors que les Objets sont partout et peuvent vous faire rejoindre ceux que vous avez laissé derrière en un rien de temps. Dans cette situation, si vous ne pensez pas qu'il faudrait que tout le monde ait de quoi se débrouiller le moment venu, à sa mesure et sans question d'âge ou de capacités initiales.... vous courez droit vers votre perte - vous et les personnes que vous estimez inapte à combattre. »
Cette fois, il regarda plus particulièrement le loup qui lui avait manifesté sa haine.
« Mon objectif, contrairement à ce que vous semblez penser, est justement de créer une situation sans danger où vous pourrez expérimenter un vrai combat et apprendre quelque chose sans risquer quoi que ce soit puisque j'interviendrai en cas de problème. Détestez-nous si vous voulez, mais faites-le pour les bonnes raisons. »
Un autre soupir vint ponctuer sa tirage, beaucoup trop longue par rapport à ce dont il avait l'habitude. Il dédia ses dernières paroles à Soraya, puisqu'elle avait attrapé l'arme :
« Si vous êtes prête, j'ouvre la porte. »
« Dites la même chose à tous ceux qui sont morts à cause d'un Objet depuis que vous êtes dans l'Esquisse, répondit-il, sans fioriture, à Latrodectus. La violence gratuite n'est pas de notre côté. »
Il laissa passer quelques secondes avant de reprendre, son regard droit passant de la jeune fille aux autres personnes présentes autour.
« Vous n'avez pour certains ni arme, ni expérience en combat, alors que les Objets sont partout et peuvent vous faire rejoindre ceux que vous avez laissé derrière en un rien de temps. Dans cette situation, si vous ne pensez pas qu'il faudrait que tout le monde ait de quoi se débrouiller le moment venu, à sa mesure et sans question d'âge ou de capacités initiales.... vous courez droit vers votre perte - vous et les personnes que vous estimez inapte à combattre. »
Cette fois, il regarda plus particulièrement le loup qui lui avait manifesté sa haine.
« Mon objectif, contrairement à ce que vous semblez penser, est justement de créer une situation sans danger où vous pourrez expérimenter un vrai combat et apprendre quelque chose sans risquer quoi que ce soit puisque j'interviendrai en cas de problème. Détestez-nous si vous voulez, mais faites-le pour les bonnes raisons. »
Un autre soupir vint ponctuer sa tirage, beaucoup trop longue par rapport à ce dont il avait l'habitude. Il dédia ses dernières paroles à Soraya, puisqu'elle avait attrapé l'arme :
« Si vous êtes prête, j'ouvre la porte. »
- Résumé:
- Averroès grogne parce que les dessinateurs sont naïfs, et clarifie ses motivations.
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Mer 13 Fév - 17:56
Il s’agissait donc de tuer un Objet. Il fallait le dire plus tôt. Une araignée, qui plus est. Crevette ne pouvait pas dire qu’elle aimait ou non les araignées, mais elle avait déjà combattu des spécimens relativement arachnopodes. Généralement, leurs pattes ne sont pas dangereuses en soi, au contraire de leur mobilité et de leur morsure.
Elle s’avança vers la porte, main sur le sabre, et parla en direction du grand noir.
« J’ai une expérience du combat… »
Elle passa devant la petite geignarde sans lui adresser un regard. Bien qu’étant plus petite qu’elle, et physiquement plus âgée, Crevette ressentit la différence d’âge entre elles. C’était donc cela, un enfant, un vrai.
Arrivée devant la porte, elle leva les yeux vers le baraqué et la nénette au flingue.
« … Et j’ai une arme. »
Et disant cela, elle dégaina son sabre, puis le plaça contre sa hanche gauche. Elle en avait profité pour jauger la pétoire. Le constat qu’elle en tirait n’était pas glorieux.
« Si tout ce que vous possédez est ce jouet, il va falloir que je m’occupe de tenir à distance cette araignée, des fois qu’un seul tir ne suffise pas. Ouvrez la porte, j’entrerai, et essayerai de vous créer une ouverture. Tirez au-dessus de moi. Si ça ne suffit pas, au bon moment, vous, le costaud, bloquez-là, et vous, la grande bringue, tirez à bout touchant. Et n’oubliez pas de me laisser un point où lancer un estoc si besoin. »
Elle eut un moment d’hésitation. Tout ceci lui était venu naturellement. En serait-il autant ?
« Vous avez compris ce que je veux dire ? »
Elle s’avança vers la porte, main sur le sabre, et parla en direction du grand noir.
« J’ai une expérience du combat… »
Elle passa devant la petite geignarde sans lui adresser un regard. Bien qu’étant plus petite qu’elle, et physiquement plus âgée, Crevette ressentit la différence d’âge entre elles. C’était donc cela, un enfant, un vrai.
Arrivée devant la porte, elle leva les yeux vers le baraqué et la nénette au flingue.
« … Et j’ai une arme. »
Et disant cela, elle dégaina son sabre, puis le plaça contre sa hanche gauche. Elle en avait profité pour jauger la pétoire. Le constat qu’elle en tirait n’était pas glorieux.
« Si tout ce que vous possédez est ce jouet, il va falloir que je m’occupe de tenir à distance cette araignée, des fois qu’un seul tir ne suffise pas. Ouvrez la porte, j’entrerai, et essayerai de vous créer une ouverture. Tirez au-dessus de moi. Si ça ne suffit pas, au bon moment, vous, le costaud, bloquez-là, et vous, la grande bringue, tirez à bout touchant. Et n’oubliez pas de me laisser un point où lancer un estoc si besoin. »
Elle eut un moment d’hésitation. Tout ceci lui était venu naturellement. En serait-il autant ?
« Vous avez compris ce que je veux dire ? »
- Résumé:
- Crevette et son sabre se pointent, et expliquent leur tactique à Averroès, afin d’apporter la paix et la démocratie aux toilettes.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Mer 13 Fév - 20:58
Alors qu'il commençait à peine à dévisager la fille aux oreilles d'elfe, Latrodectus, qui avait commencé tout un speech sur la non-violence adressé au cyantifique (qui avait tout sauf la tête à écouter ses discours pacifistes), eut l'excellente idée de.. l'interpeller. Et pas qu'un peu. Cette fois, pas le temps de cacher son expression, le visage d'Al était un gros rictus de malaise et d'aigreur qui criait "Lâche-moi" à la mioche. Non seulement il n'avait jamais été particulièrement soucieux du sort des Objets, y compris de ceux qui tenaient plus de l'animal de compagnie que du frigo, mais en plus il ne portait pas les araignées dans son cœur... Pour ne pas dire que sa phobie lui remontait en pleine face.
« Justement, je pense que.. » tenta-t-il de bégayer, manquant de temps pour ordonner ses pensées.
Heureusement pour lui, Averroès lui coupa la parole au bon moment, répondant à Latrodectus à bons gros coups de réalisme dans la figure. Toutefois, l'évocation de ceux qui étaient morts ajouta à l'anxiété ravivée d'Al un pincement au cœur, qui l'amena à extirper sa main de celle de la gamine.
Même si les enjeux étaient réduits, le combat était réel. Cette fois, il assena plus durement ses mots à celle qu'il voyait, l'espace de quelques instants, comme la dernière survivante d'un groupe de gosses qui n'avait pas résisté à la dernière attaque.
« Si tu es encore assez niaise pour aller faire ami-ami avec cette... chose, ça te regarde, mais à titre personnel, moins il y a d'Objets, mieux je me porte, et la réalité nous a déjà prouvé que c'était réciproque. »
Alors que Crevette prenait les devants, il se recula, revenant vers Canvas. Loin de lui l'idée de faire croire qu'il avait envie de participer à cette bataille, quand bien même il avait quelques comptes à régler avec la créature - en l'état, il lui était plus important d'éviter d'avoir l'air ridicule en étalant sa phobie.
- Résumé:
- Al tente tant bien que mal de dire à Latro qu'une araignée morte est toujours mieux qu'une araignée vivante, et recule pour ne pas être entraîné malgré lui dans le feu de l'action.
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Alev
Ven 15 Fév - 15:52
Les uns parlaient, l'une d'entre eux, un véritable enfant cette fois, était presque en larme.
Et tout ça. Pour un objet.
Canvas se fichait éperdument de ce souci, puisque cela ne touchait que les dessinateurs. Il s’était appuyé contre l'un des murs du couloir et observait passivement. Ce qui le préoccupait vraiment, c’était le grand basané qui semblait être sûr de lui. Il sortait même une arme depuis la poche de sa blouse. Il redoutait cet homme, et plus encore que la petite, qui devenait faible sans arme, il serait dangereux armé ou à mains nues. Il ne s’impliquait pas dans le conflit qui opposait les dessinateurs à la fille aux croix sur le front, et suivait de loin, écoutant à moitié les échanges.
Il voyait la petite fille changer d'expression au fil des réponses. Elle écoutait le cyantifique, qui remettait l'ordre des choses dans sa petite tête, et le rouquin qui reculait littéralement devant cet acharnement. Elle semblait mentalement désordonnée, désarçonnée devant les répliques de ses camarades. Personne ne se placera de son côté. Il était évident qu'aux yeux des intrus, les créations de sa Mère devaient toutes disparaître.
Allait-elle pleurer ? La progéniture paraissait attristée, laissant ses bras pendre le long de son corps lorsque Al détacha sa main de la sienne. À côté d'elle, Crevette, l'adolescente et le cyantifique se préparaient pour l'assaut. Canvas écoutait la petite parler, ce qui appuya plus le fait qu'elle était dangereuse tant qu'elle était armée. Et vu qu'elle sortait déjà son sabre tout en proposant une formation, il se dit qu'elle avait l'arme facile. En attendant, il devait se procurer son arme, sinon il ne ferait pas long feu. Il entendit l'autre enfant s'adresser aux attaquants :
-S’il vous plait, ne lui faites pas de mal…
Il aurait aimé observer la méthode d'attaque de Crevette, mais rester debout à regarder ainsi serait peut-être douteux pour les dessinateurs. Le chien et la blanche étaient prêts à partir, et le roux ne semblait pas partant pour une chasse à l’araignée. Devant eux, il serait évident qu'il concevait un plan… et pourquoi ne pas chercher une nouvelle arme ? Le sabre serait une seconde arme lorsque le moment opportun viendra. Quant au couteau… il pourrait en faire bon usage. Et fouiller ce bâtiment serait aussi l'occasion de le connaître et de pouvoir concevoir d'autres projets.
Il tourna brièvement la tête vers Al :
-Je m'en vais fouiller.
Pas la peine d'en dire plus, il n’était pas là pour faire causette. Vu que c’était l’idée de Binoclard, il le prévenait qu'il s'en allait faire ce qu'il avait suggéré. Qu'il l'accompagne ou pas, peu importe, aux yeux de Canvas il était toujours une cible potentielle.
- Résumé:
Canvas veut se barrer et propose indirectement à Al de se joindre à lui.
Latrodectus reste avec Crevette, Soraya et Averroès et leur demande de pas faire bobo à l'araignée.
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On fonce, on verra bien après!
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LicornePouèt
Dim 17 Fév - 16:07
Les réactions autour de Médor s'enchaînèrent, assez variables. Il eut bientôt de la peine à suivre toutes les conversations en même temps, et préféra réfléchir aux propos du Cyantifique.
Il voulait les entraîner au combat ? C'est ce qu'il disait ?
Mais à y réfléchir, on semblait parler d'une araignée. Soit une bestiole qui dans ses souvenirs rentrait assez aisément dans sa gueule.
Et d'autre part, sa coéquipière semblait vouloir partir.
Il se tourna vers elle, puis de nouveau vers le Cyantifique :
Ca me dérangerait de trouver leurs cadavres tout à l'heure.
Il hésitait réellement. D'un côté il ne tenait pas à avoir des morts sur la conscience, mais d'un autre tout semblait indiquer que la seule chose à perdre ici était du temps, surtout avec la petite nerveuse au sabre et l'elfe avec son pistolet.
S'asseyant à côté d'Adeline, il lui dit
A ce qu'en dit le grand baraqué, tu risques rien. Mais si t'as envie de rater le spectacle, c'est ton choix. On fait comme tu veux ma poulette !
D'autant que ça en faisait du monde à force dans un si petit lieu.
- Résumé :
- Médor hésite à partir et laisse le choix à Adeline
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- Médor's Behaviour,
Deal with it !
Exploration intensive des abords du Laboratoire
Bonjour Messieurs les Cyantifiques
La seule chose qui peut surpasser le talent est la persévérance.
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FreeSoul7
Dim 17 Fév - 17:50
Soraya regardait la fillette qui s’évertuait à convaincre le cyantifique de laisser l’araignée en vie. Dans son désespoir, elle avait même ramené de nulle part, un grand garçon roux à lunettes en guise d’avocat. Celui-ci semblait décontenancé et cherchait visiblement à se détacher de la poigne de l’enfant, gêné. La scène lui fendait le cœur. Elle non plus n’appréciait guère la violence, à vrai dire, elle n’aimait pas du tout la position dans laquelle elle s’était mise. La jeune fille baissa les yeux sur le pistolet qu’elle tenait entre les mains. À priori, elle savait qu’il fallait appuyer sur la détente pour tirer et viser un peu plus haut que sa cible, mais c’était tout. L’arme était-elle chargée ? Prête à tirer ? Elle tâta l’arme, cherchant un cran de sûreté ou quelque chose qui permit de lui assurer son fonctionnement.
Puis, d’un seul coup, une petite brune munie d’un sabre dans son dos se mit devant-elle, manquant de la faire sursauter. Malgré son allure jeune, elle parla avec assurance et donna ses directives tel le commandant d’une patrouille, de façon claire et précise. Soraya ignorait d’où elle était sortie, mais elle remercia le ciel qu’elle fut là. Elle se sentait à présent moins seule face à cette épreuve et hocha la tête à ses directives, non sans jeter un regard désolé à l'autre petite fille au passage. Soraya aurait aimé lui expliquer, lui dire qu’elle ne ferait pas de mal à l’araignée si elle n’attaquait pas. Mais cela était peu probable. Puis elle regarda une dernière fois le gardien de la porte, incrédule. Ses paroles l’avaient troublée, mais tout ceci n’allait pas ensemble, ses actions ne concordaient pas avec ses paroles. Une vague de frustration la submergea soudain. Comme elle aurait voulu pouvoir parler elle aussi ! Poser ses questions, argumenter avec les autres, faire valoir son opinion, mais elle était condamnée à suivre sans rien dire. Observer, réfléchir…
Pour l’instant, la seule chose qui lui donnait un temps soit peu de pouvoir sur sa vie et cette situation, était ce pistolet qu’elle tenait entre les mains. Elle le fixa avant de le serrer plus fort. Il était maintenant trop tard pour faire marche arrière, alors elle leva les yeux, déterminée à faire ce dont elle avait eu l’intention depuis le début : protéger les autres et survivre coûte que coûte afin de découvrir qu’elle était cet endroit.
- Résumé:
- Soraya fait signe qu'elle est prête à entrer dans les toilettes.
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Titan
Dim 17 Fév - 19:44
"Tu parles d'un spectacle…"
dis-je à mon compagnon."S'ils ne risquent rien, tant mieux, non ? C'est pas comme si j'étais utile ici… enfin, toi tu le serais probablement, mais ils ont l'air complètement tarés, leur compagnie donne pas vraiment envie, non ?
Et enfin, après un dernier instant de flottement :"Fuyons."
- Résumé:
- Adeline confirme qu'elle veut partir.
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Cyantifiques
Mer 20 Fév - 0:41
Quelques doléances, hésitations, défilements, et stratégies de comptoir plus tard, la troupe des vaillants chasseurs d’Objets était désormais réduite à la petiote à peine plus grande que son arme, l’adolescente encore moins bavarde que son arme et la sauvageonne pacifiste qui s’était essayée à un ultime appel au calme et à l’harmonie naturelle. En observant cette composition finale, Averroès retint un soupir de désarroi qui eût sans doute suffi à ouvrir la porte.
Le regard incrédule mais néanmoins porteur d’une lueur d’espoir désespérée, et la main toujours sur la poignée de la porte depuis sans doute une longue minute, le Cyantifique déclama enfin :
« Attention, quand je compterai trois… Prêtes ? »
C’était certes la troisième fois qu’il signalait aux Dessinateurs qu’il ouvrirait la porte, mais cette fois serait la bonne. Sans doute.
« Un… »
Il envoya son regard se promener parmi ceux de ses challengers, certainement pour y trouver de la vaillance et de la détermination. L’une n’en manquait pas, la seconde en était pleine, et la troisième… faisait la moyenne pour les deux autres.
« Deux… »
Il fixa les armes, les positions, la texture des murs et même l’humidité du sol pour s’assurer que tout se passerait sans l’un de ces nombreux accrocs imprévus dont les Dessinateurs avaient coutume de ponctuer leurs missions… puis, sa revue achevée, il ouvrit la porte dans un mouvement de poignet brutal.
« Trois ! »
Le regard incrédule mais néanmoins porteur d’une lueur d’espoir désespérée, et la main toujours sur la poignée de la porte depuis sans doute une longue minute, le Cyantifique déclama enfin :
« Attention, quand je compterai trois… Prêtes ? »
C’était certes la troisième fois qu’il signalait aux Dessinateurs qu’il ouvrirait la porte, mais cette fois serait la bonne. Sans doute.
« Un… »
Il envoya son regard se promener parmi ceux de ses challengers, certainement pour y trouver de la vaillance et de la détermination. L’une n’en manquait pas, la seconde en était pleine, et la troisième… faisait la moyenne pour les deux autres.
« Deux… »
Il fixa les armes, les positions, la texture des murs et même l’humidité du sol pour s’assurer que tout se passerait sans l’un de ces nombreux accrocs imprévus dont les Dessinateurs avaient coutume de ponctuer leurs missions… puis, sa revue achevée, il ouvrit la porte dans un mouvement de poignet brutal.
« Trois ! »
Poursuivez dans ce sujet pour vous attaquer à l'araignée : https://www.esquisse-rp.com/t2248-toilettes
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 22 Fév - 18:55
Fort heureusement, Canvas le sauva de ses doutes en proposant de filer à la française. Enfin, pardon, "d'explorer".
« Je te suis. »
Au-delà de l'aspect "Plus je suis loin de cette araignée, mieux je me porte", et au-delà de l'air louche et du nom stupide de Canvas, il avait un couteau, ce qui serait effectivement pertinent en cas de rencontre avec un Objet. Avant de partir, il hésita à prévenir "Crevette", mais celle-ci semblait bien partie pour jouer les parfaits petits soldats, il fit donc la supposition qu'elle n'aurait pas besoin de leur aide. Et au pire, le Laboratoire était définitivement assez petit pour s'y recroiser.
S'y recroiser, hein ? Il préférait ne pas penser à ce qu'il allait dire à Latrodectus, s'il la revoyait plus tard.
C'est donc sur un regard fuyant qu'il s'en alla, suivant Canvas là où il irait.
- Résumé:
- Latro fait un peu de la peine à Al, puis il s'en va avec Canvas
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Sam 23 Fév - 16:39
Petit à petit, le couloir se vidait. Crevette et les deux filles entraient aux toilettes, et le loup et la femme traversaient la porte coupe feu. Ils n’étaient plus que deux, lui et le roux. L'avantage était qu'il n’était pas bavard, en plus de le suivre sans broncher. Au moins ne se hasarderait-il pas dans un semblant de discussion de dessinateur. D'abord parce qu'il n'avait aucune envie de lui adresser la parole, et puis aussi parce qu'il avait en tête un avis ciblé sur la question des dessinateurs, qui ne plairait certainement pas à ce jeune homme s'il l'évoquait.
En bref, le silence était actuellement son plus fidèle allié. La petite avait de plus laissé son couteau entre ses mains, arme qui pourrait lui être utile pour la suite. Il ne comptait pas la garder longtemps, puisqu'il avait été habitué à une épée, dont la lame portait plus loin. Le couteau serait temporaire, le temps de trouver meilleur équipement. Maintenant, il devait choisir leur destination. En face des toilettes il y avait une porte, et à sa droite une autre porte. Au bout du mur de ce couloir, il y avait un espace qui laissait entrevoir un autre couloir. En d'autres termes, il avait l’embarras du choix.
S'il s’égarait dans une pièce et en ratait d'autres, il s'en mordrait les doigts, surtout s'il ratait une potentielle armurerie. Il ne réfléchit pas plus que ça : il ouvrit la première porte devant lui, à savoir celle qui était à la droite des toilettes.
- Résumé:
Canvas ouvre une porte (celle à la droite des toilettes sur le plan).
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
- Code:
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- Code:
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- Code:
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Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Sam 9 Mar - 14:30
Autour d'elle tout était flou, son souffle s'entrecoupait de gémissements et de sanglots. Elle tournait le dos à cette fournaise, cet enfer juste derrière elle. Elle ne voulait plus voir Averroès. Elle ne voulait plus voir cette gamine qui n'avait définitivement rien d'un enfant. Elle les maudissait, les détestait. C’était de leur faute si l’araignée était morte. D'ailleurs, elle ne voulait voir personne, parce qu'aucun ne prendrait sa tristesse au sérieux. Qui prenait un enfant au sérieux ? Latrodectus, Anna Maria, c’était ce même vide, ce même puits de chagrin sans fond. C’était cette même perdition, ce même désespoir, cette même solitude qui n’était jamais comblée.
Elle avança dans une démarche qui se situait entre le pas et la course vers le fin couloir qui se situait dans un coin du couloir qui servait d’entrée. Il n'y avait que le silence pour l’écouter.
- Résumé:
Latro va pleurer et bouder dans les couloirs du bâtiment vert.
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Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Stilgar
Lun 11 Mar - 23:33
Crevette ne s’attarda pas ici. Elle se contenta de jeter un coup d’œil au grand Noir qui les avait aidé, ou du moins, qui s’était imposé comme un chef des opérations, lors de l’élimination de l’araignée. Elle n’avait pas été aveugle à ce sentiment d’éloignement assez étrange, entre lui et les autres personnes. Certes, il était le seul à avoir le mental et le physique d’un professionnel, ou tout du moins de quelqu’un de capable, mais c’était quelque chose de bien plus subtil qui était à l’œuvre.
N’y prêtant pas plus d’attention, elle passa la porte du réfectoire.
N’y prêtant pas plus d’attention, elle passa la porte du réfectoire.
- Résumé:
- Elle passe par là pour aller des toilettes au réfectoire.
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