Salle de réunion

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Salle de réunion

Il s'agit d'une petite pièce, située en face de l'entrée principale du Laboratoire. Sur les murs d'ardoise, les inscriptions en tout genre s'enchaînent, se mélangent, s'accumulent, de façon à ce qu'aucun coin de la pièce ne soit oublié par la craie, incluant les parts qui sont recouvertes par des feuilles de papiers accrochées en vrac ou par des étagères en bois dans lesquelles s'entassent quelques petits objets. Listes de tâches, principalement, mais aussi annonces, ordre du jour, tout semble indiquer que les murs étaient à eux-mêmes un espace de rangement, destiné aux idées.

Au coeur de la pièce et des discussions se trouve une table ronde de taille intermédiaire, vêtue d'une fine nappe rouge, suffisante pour rassembler une dizaine de personnes. Un plateau rotatif se trouve en son centre, permettant ainsi aux interlocuteurs, vissés sur des tabourets au confort inégal, de littéralement "faire tourner" des documents, ou de réfléchir sur des éléments en trois dimensions.

À vos pieds, un petit tapis vermeil d'une certaine élégance accueille les entrants.

État de la fouille : Entamée.
Objets découverts : Cassette à marque-pages, perche à vent

Adeline avait demandé à partir, donc ils étaient partis. Tant pis. Le Dessinateur avait une petite appréhension, mais se devait d'écouter le bon sens de sa collègue, qui pour une fois allait avec la logique vraisemblable de la scène.

Et puis côtoyer des chouineuses, non merci !

Et ainsi à mollement ruminer sur cette décision qui n'avait pas été de son propre chef, Médor rentra machinalement dans une pièce.

Qui se trouvait être là où aurait dû être stocké deux ou trois Cyantifiques. Du moins, c'est la qu'ils étaient rangés tout à l'heure, quand ils cherchaient de l'aide médicale.

Et maintenant qu'on attendait d'eux un peu d'aide nutritive, plus de traces. Médor soupira longuement. Foutus Cyantifiques !
Bon, moins un, le grand métisse avait quand même l'air d'être pas si mal.
Et enlevons peut-être aussi celui qui les avait aidé tout à l'heure...

Non, on allait pas déjà saluer la dévotion de chacun des Cyantifiques à leur manière.

Il se tourna vers Adeline, espérant qu'elle soit plus inspirée que lui.

Résumé :

Les tarés ont été esquivés, mais à peine entrés, Médor ne paraît pas convaincu pas la destination.

"On peut toujours jeter un oeil vite fait avant de repartir."

Il y a une jolie boîte qui traîne sur une commode. Une boîte à biscuits ? Ou à bonbons peut-être.

Ah non. À marque-pages.

"Mais bon, je ne suis pas bien convaincue par l'endroit."

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Salle de réunion' : 1

Va pour jeter un coup d'œil. Cette salle en valait bien une autre, et la faim de sa compagne semblait s'être tue.

Il avisa l'une des étagères. Devant était posée nonchalamment une grande perche surplombée d'un éventail. Il la prit dans la gueule pour la présenter à Adeline, manquant de l'eborgner au passage.

Résumé :

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

Le membre 'LicornePouèt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Salle de réunion' : 1

On commence à s'éterniser dans cet endroit… et il serait vraiment temps de comprendre ce que je fais ici, ou du moins, ne serait-ce que survivre. Parce que c'est bien beau de faire mumuse, de faire la paumée en se baladant avec un iench qui cause, mais ça ne m'aide pas à manger, dormir correctement, faire mes besoins et… je ne vais pas faire de dessin, rangeons ce carnet.

Il faut faire quelque chose, il faut faire quelque chose… j'ai cette pensée, cette nécessité, cette impulsion qui trotte dans ma tête, mais c'est trop flou bordel. Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je peux faire ? Pourquoi ferais-je quelque chose ? C'est juste accablant d'être aussi…

Perdue. Dans tous les sens du terme. Ne pas savoir où on est. Ne pas savoir où donner de la tête.

Un long gargouillis caverneux me tire de ce désastreux ruminement, et le regard vide, je passe la porte de la pièce et retourne dans le hall précédent.

Résumé:

C'était clair, Adeline était soucieuse. Peu préoccupée par la magnifique perche à vent qu'il avait trouvée, elle quitta la pièce, un air contrarié. Alors certes la pièce ne l'inspirait pas, mais jusqu'alors, cela n'avait pas tellement été un frein.

Dubitatif, il la suivit en traînant mollement le pas, non sans poser avant son encombrant butin.

Résumé :

La suite dans le hall du rez-de-chaussée du bâtiment Bleu donc.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

Après les évènements derrière le labo, que je vous conseille d'avoir lu si vous voulez tout comprendre - même si vous pouvez choisir de découvrir avec votre perso -, la quête d'intrigue continue de la salle de réunion ! Et pour la première fois, je teste l'intrigue avec des illustrations maison.

Pour ceux qui sont pas au fait avec les couleurs, voilà la légende : Alev, Kaoren, Watt, Hertz, Averroès, Marie Curie, Dalton, Wilkins. En survolant un dialogue dans ce post, l'auteur s'affichera, pour ne pas avoir à remonter.

Cela ne fait, pour la majorité d'entre vous, qu'une poignée de jours, voire de minutes, que nous nous connaissons.

De nous, vous ne connaissez guère plus que les visages et les noms, parfois le son de la voix.

Tout cela, si peu soit-il, est déjà suffisant pour dire que vous nous connaissez mieux que nous vous connaissons.

Quelques visages, c'est tout ce que nous avons pu repérer dans la masse changeante, désorganisée et hétéroclite que vous formez, sans les rattacher à quoi que ce soit d'autres que des impressions floues.

Or, dans les situations incertaines, l'hypothèse permet de combler les trous créés par le manque d'information. Nous ne savons pas grand chose de vos objectifs, mais les conversations, les anecdotes, les questions et les discours que nous avons entendu chez vous nous ont permis de penser que vos deux buts sont la survie et la recherche d'une sortie à l'Esquisse, pour retourner à un quotidien inscrit dans vos souvenirs. Certains d'entre vous sont hésitants, d'autres sont fous, mais en suivant les tendances, nous devinons que vous n'aimez ni ce monde, ni votre situation, ni ceux qui choisissent de taire des informations que vous désirez. Pour cela, et tout ce que nous avons de différent par rapport à vous, vous nous détestez.

Pour ceci, et tout ce que nous avons de différent par rapport à vous, nous avons sans doute commencé à vous détester aussi.

L'hypothèse est alors devenue, de jour en jour, certitude, et la neutralité un mépris qui a imprégné jusqu'à nos paroles. Nous n'avons jamais agi de manière malveillante, et nos actes ont jusque là toujours mené à des conséquences positives ou neutres pour vous, mais parce que vous nous détestez et que nous vous détestons, parce que nous sommes des humains et que vous en êtes aussi, les faits du passé n'ont jamais eu qu'un faible poids face à la méfiance du présent.

C'est ce que j'essayais d'apprendre, en écoutant les paroles d'Alev.

Dans ses mots qui nous accusaient, j'ai d'abord vu nombre de questions auxquelles nous avions déjà répondu, peut-être des dizaines, sinon des centaines de fois, mais aussi et surtout de la méconnaissance. Une méconnaissance associée à la peur de ne pas savoir et à la certitude que nous ne voulions pas que vous sachiez. Plus nous tentions de vous parler, puis vous étiez convaincus que nous ne voulions pas vous parler. À juste à titre, puisque nous nous sommes convaincus que quels que soient nos dires, vous ne feriez que les tordre, les interpréter, les prendre comme des menaces et des non-dits. Puisque nous avions abandonné l'idée de parler, nos mots ne pouvaient vous atteindre.

« Si vous voulez que nous collaborons ensemble, pour de vrai cette fois, il faudra bien nous traiter en égal. »

Les choses peuvent-elles seulement changer ? Ou sont-elles vouées à poursuivre leur cours tant qu'il existera un "Nous" et un "Vous" ? Tant que nous aurons des objectifs différents des vôtres ?

« Pourquoi pas ? Tu as dit toi-même qu'en toute logique, ils devraient être de notre côté, le jour où ils comprendront, c'est le bon moment pour vérifier... »

Les mots que Dalton avait prononcés à peine plus tôt continuaient de résonner. Je me souvenais de la discussion à laquelle il faisait référence. Des mots prononcés par Watt. Et de ma propre approbation.

« Moins nous en dirons, plus nous éviterons les catastrophes, et tu sais très bien ce à quoi je fais allusion. »

Nous vous méprisons. Watt est le premier à le dire, et sans doute celui qui a le plus peur de vous, car il a peur de perdre ce à quoi il tient. Peur de devoir lutter à armes égales et de perdre, comme cela a déjà été le cas auparavant.

Pourtant, c'est aussi celui qui désirerait le plus vous voir en alliés, tant il aime avoir à se préoccuper du plus de monde possible, et se rassurer de savoir qu'ils restent en vie.

« L'état de nos connaissances, de notre matériel et de notre avancement ne justifient en rien une prise de risque quelconque. »

C'était ce que je leur avais répondu. A mes collègues. Aux demandes de ces deux voix.

Était-ce bien vrai ? Ou était-ce une phrase toute faite pour ne pas oser ? Que tentais-je de justifier, et sur quelle base le faisais-je ?

« Ne vous avisez pas de trouver stupide une seule de ces questions. »

« J'ai besoin de comprendre. »

Perçantes comme une dague dirigée en plein cœur, les paroles emplies de détermination, de colère, de détresse, de force, ces deux dessinateurs dont j'ignorais tout continuaient de parler. Derrière elle, un chœur de visages oubliés répétait ses questions inlassablement.

Tour à tour, mes collègues prenaient la parole pour leur répondre. Pour vous répondre, à vous qui vivez aujourd'hui, et à ceux qui avez vécu hier.

« Pouvez-vous seulement survivre par vous-même ? Préoccupez-vous de ça, avant de chercher des réponses, et prouvez-nous que vous avez les épaules pour vivre dans l'Esquisse. »

Averroès les fixait avec sa hache abîmée par les combats passés. Son regard et ses épaules étaient solides ; ils appartenaient à quelqu'un qui depuis longtemps avait perdu le droit de flancher, et qui avait trop souvent vu le résultat de sa propre faiblesse.

« Qui nous dit que vous n'allez pas nous attaquer et créer des désastres par la suite ? Nous ne vous devons rien, et nous n'avons aucune amitié avec vous. »

Watt reculait, prenant avec lui l'arbrisseau qui pouvait, entre de mauvaises mains, produire des effets plus terrifiants que ce que vous pourriez seulement imaginer. Il était toujours assez prudent pour nous tous, et ne pourrait jamais sacrifier quiconque pour ses objectifs.

« J'ai autre chose à faire. Que pouvez-vous apporter d'utile en échange ? »

Curie regardait ailleurs, indifférente à ces voix lointaines qui ne participaient pas à ses projets. D'aussi longtemps que je la connaissais, elle avait toujours été la plus indépendante d'entre nous, et ne s'intéressait aux affaires d'autrui que si elle y voyait un intérêt personnel. Même avec nous, cela n'était pas si différent.

« Nous nous intéressons à comprendre l'Esquisse et à découvrir de nouvelles choses. Pourquoi vos affaires devraient-elles nous concerner ? »

Wilkins et Watson discutaient entre eux. Ils vous avaient déjà oublié, et avec vous toutes les réalités de l'instant. L'un ne pensait qu'à ce qui pourrait être, et l'autre qu'à ce qui était sans sa tête, ce qui les avait toujours rendus si distants peu importe à quelle distance ils se trouvaient.

« Pourrez-vous seulement nous comprendre ? Après tout, vous nous méprisez, et nous vous méprisons. »

Face à eux, mon visage indifférent. Les mots de quelqu'un qui n'a jamais cherché à les comprendre, et qui se complait éternellement dans la situation telle qu'elle est.

« Pourquoi pas ? »

Assis à côté du chœur, les yeux masqués par l'ombre de son chapeau, Dalton affichait un grand sourire. Le temps de cligner des yeux, il apparaissait cette fois derrière moi.

« Prends au moins le temps d'y réfléchir pour de vrai, de répondre à toutes leurs questions, à toutes vos questions... puis à la mienne. »

Un bâtiment d'œil, et il avait de nouveau disparu, pour se retrouver devant moi, dans la salle de réunion.

***

« Oh, il y a déjà quelqu'un ! »

Tout juste entré dans la petite salle de réunion, Dalton remarqua avec joie qu'un petit dessinateur aux épis bleus l'avait précédé de peu. Tachant de rendre l'ambiance plus agréable malgré les expressions renfermées de ses deux collègues, affairés à préparer les chaises et à ranger ce qui traînait sur la table dans un silence pesant, il désigna une chaise confortable et un peu surélevée en garçon, après s'être présenté et lui avoir demandé son nom.

À côté, Watt s'était décidé à questionner Hertz, qui semblait perdu dans ses pensées, avec un soupçon d'inquiétude perceptible.

« Tout va bien ? Je peux te remplacer. »

« Tout va bien. Je réfléchissais. »

Explications

• Tout le monde peut participer, même sans avoir été à quoi que ce soit d'autre auparavant. Par contre, idéalement, assurez-vous de ne pas bloquer le RP, soit en répondant assez vite, soit en n'allant pas trop sur le devant de la scène.
• Vous pouvez poser des questions, rester simple spectateur, aller et venir à tout moment.
• Il n'y a pas d'ordre de RP, pensez juste à ne pas monopoliser la parole - en laissant l'opportunité à ceux qui ont posté avant vous de poster s'ils le souhaitent avant de reposter, pour ne pas les perdre en cours de route - et à laisser les MJ répondre de temps en temps.
• Un maximum est fixé, jusqu'à la fin de la réunion, à 200 mots/post, pour aller un peu plus vite. On ne vous frappera pas si vous dépassez un peu, bien sûr, mais évitez les posts de 1000 mots avec 10 dialogues parallèles lancés.
• Selon vos actions, tout ou rien pourrait arriver. Cette introduction, que vos personnages ne pourront certes pas voir, est là pour remettre les choses en contexte du point de vue des cyantifiques, et à expliquer au moins en partie comment ils vous voient, pour que vous puissiez tenter de saisir l'opportunité pour en faire des alliés plus transparents.. ou définitivement en faire vos ennemis.

J'espère que ce lancement vous a plu, et qu'il vous donnera envie de faire bouger les choses avec les cyantifiques !

Il y a des gens, oui. Un enfant aux cheveux... bleus? Etrange. Un homme blond avce un chapeau de paille. Et deux autres, à l'air plus soucieux (ou juste ennuyé) qui s'occupent d'installer diverses chaises. Les oreilles pointées vers l'avant, j'ondule doucement au travers de la salle, évaluant les personnes présentes. Les deux qui installent les chaises ont l'air... plongés dans leurs pensées ou dans leur travail. Il m'évoquent ces assistants de plateau, qui font leur travail, mais souhaiteraient tellement être ailleurs. Et qui en général, n'aprécient pas DU TOUT d'être dérangés. Le 3ème homme semble plus "abordable", peut-être parce qu'il essaie de mettre l'enfant à l'aise? Pour autant n'est-il pas celui qui à le plus de chances d'être "adapté" à ce monde étrange? Les enfants acceptent tellement plus vite les choses... C'est vers ces deux là que je me dirige en premier, prenant garde de ne pas gêner (c'est pas comme si je pouvais aider, non plus)

"Bonjour?"

Un seul mot, et tant de choses qui passent dans ma voix. Tant d'interrogations.

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient de [Bâtiment Bleu - RDC] Couloirs

Lucas ne s'attendait définitivement pas à trouver autant de Cyantifiques dans ce même endroit. C'était comme la monnaie, on en cherchait sans résultat avant de tomber sur un gros tas caché sous un coussin du divan après avoir abandonné.

Le garçon entra dans la pièce et tenta de se rapprocher du groupe au fond avant de se faire interrompre par le Cyantifique au chapeau de paille qui venait d'arriver derrière lui. Dalton, réunion suprise, s'asseoir tranquille, se présenter, bla bla bla. Errr... Pourquoi ?

« Moi, c'est Lucas, j'étais là dans le camion, vous vous rapp'lez pas? Vous vous êtes cogné la tête ? Et pourquoi on fait encooore une réunion ? On en a déjà fait une hier soir... »

Honnêtement, si c'était pour se faire répéter le même discours, autant s'en aller tout de suite. Ah, sauf que...

« Vous avez pas vu Mlle Ngwenya ? Vous savez, la grande noire qui est arrivée y a environ une heure ? Je l'ai perdue... »

Lucas baissa les yeux et renifla de manière très convaincante, comportement criant vivement le caprice "Je vais une crise de larmes jusqu'à ce que mon corps ressemble à une momie desséchée si je n'ai pas ma Rosalina". Heureusement pour les oreilles du blond, une salutation empêcha l'acte.

Se retournant, Lucas ne vit personne. Enfin, il y avait un chat, mais... Oh ! Était-ce comme Médor ? Le garçon salua avec enthousiasme le matou.

« Bonjour le chat ! Vous êtes un humain ou un Objet ? »

Résumé:

L'enfant, quand j'approche, à tous les signes d'une crise de larme imminente. Les yeux baissés, les poings serrés, le reniflement, et je présume la lèvre inférieure qui tremblote... Je n'ai pas d'enfants mais la manipulation par les larmes reste un classique. Preuve d'une manipulation (consciente ou inconsciente, hein, les enfants sont si inconstants), dès qu'il me voit, le garçonnet aux cheveux bleus me salue avec joie, comme si de rien n'était. Par contre, qu'il est dérangeant d'être regardé de haut, même par un enfant! Et en même temps, mais qu'est-ce que je fais à me frotter contre ses jambes, moi?! Oh là là les instincts félins sont redoutables... Bon, j'arrête de quémander des caresses, et saute avec une pointe de maladresse sur une chaise pour me remonter un peu. Est-ce que je suis humaine ou objet?

"Eh bien, vu que je suis visiblement biologique et non mécanique ou artificielle, je dirais humaine."

Je voulais le taquiner, mais le doute me vient. Est-ce qu'il y a aussi des Objets-animaux? Je n'en ai pas entendu parler jusque là, mais... Bon, d'abord, bases d'une conversation convenable, on se présente!

"Je suis... Je suppose que "Clara" n'est pas vraiment adapté à cette apparence... Je suppose que "Morgan" sera plus adapté, qu'en dis-tu?"

Les amis de Damian m'ont appelé "Clara" depuis que je suis avec eux, mais j'avoue que la confirmation de mon apparence mâle me dérange un peu. Par contre, je n'ai pas vraiment fait attention au fait que je pensais à voix haute. Ni au fait que mon "Morgan" se prononce au final presque comme "Morgane".

Précédemment:

Il y avait du monde présent. Des adultes dans le fond, qui installaient des chaises. Sans doutes les cyantifiques. La main de Crevette se serra sur son sabre, mais elle réussit à darder son regard ailleurs que sur leurs nuques pour s’intéresser au chat et au gosse bleu.
« Salut vous deux. Si j’en crois mon expérience, dans cet univers, plus on est grand, plus on est con. Vous en pensez quoi ? »

Résumé :

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient de [Bâtiment Bleu - 1er] Couloirs (en passant par les couloirs du RDC)

C'était officiel, Isolde détestait les escaliers. Devoir les descendre sur les fesses pour éviter d'aggraver l'état de son pied avait été une humiliation sans nom. Heureusement, ils étaient enfin dans la salle de réunion. Automatiquement, Isolde se dirigea vers le dernier cyantifique à laquelle elle avait parlé, celui aux cheveux blonds et au chapeau de paille.

« Re-b-b-bonjour. T-tout le mond-de est là? »

Résumé:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Le chat ne manqua pas de se frotter aux jambes de Lucas dès qu'il s'approcha. Ce dernier, même s'il aimait les chats, grimaça. Malgré son amour des animaux à fourrure, ses allergies rendaient cet amour interdit. Il fut soulagé lorsque l'animal le délaissa et il se présenta à son tour.

« Morgan, d'accord. Moi c'est Lucas. Et y a des Objets vraiment bizarres, y a eu une énoooorme chenille qui crachait du smog qui a essayé de nous manger, moi et et mon amie. J'crois aussi qu'y avait eu une histoire d'araignée géante hier... »

Tient, de nouveaux venus. Isolde, Lucas se souvenait d'elle. Par contre, les autres ne lui disaient rien. Des nouveaux? Il répondit rapidement à la soldate avant de se rappeler un détail.

« C'est pas faux. Il y en a des pas pires quand même par contre. »

Le garçon se retourna vers Dalton et lui attrapa une jambe avant qu'il puisse s'enfuir comme semblait son habitude.

« Vous avez pas répondu ! Une madame grande, noire et avec une mallette, vous l'avez vu ? »

Résumé:

Maximum 100 caractères ! Messages : 25 Date d'inscription : 15/10/2019

Bernard entra dans la salle de réunion en talonnant Isolde, qui venait tout juste de tenter de rappeler à l'ordre ceux qui entretenaient les tensions au sein du regroupement improvisé. Il fallait vraiment faire quelque chose pour rétablir l'ordre. Heureusement, elle était la femme de la situation. Enfin non. La bureaucratie était la clé. Elle ne serait que celle qui permettrait son avènement.

Remarquant que des chaises étaient déjà installées dans la salle de réunion, elle glissa quelques mots à Isolde.

— Isolde, je vais aller préparer nos feuilles de rapport pour maximiser notre efficacité. Faîtes-moi signe si vous avez besoin que je vous aide pour marcher.

Et sur ces mots elle se dirigea vers les chaises, s'y assise et croisa les jambes avant de sortir quelques feuilles et de tracer plusieurs encarts réservés à différentes catégories pour stimuler l'esprit.

La descente des escaliers en patins n'est pas si difficile tous comptes faits. Une main sur la rampe, et je descend les pieds parallèlement et croisant et décroisant les jambes. Je ne vais pas des masses plus vite qu'Isolde, mais ça me permet de garder un oeil sur le haut de l'escalier, derrière Vesa... Et Vesa aussi d'ailleurs. Parce que j'ai cru voir un truc bizarre avec ses vêtements. Est-ce qu'elle est une humaine divergente? Comme mes frères Al et Leighan, l'un immense, et l'autre né avec des ailes? Qu'il a fallu couper d'ailleurs, mais bon. Bref, c'était bizarre. Et la rouquine qui essaie de reprendre Crevette.

"C'est surtout qu'on n'est pas dans un camps militaire ou une cours d'école..."

Comment ça je parle du camps militaire en premier? Et non, j'évite relativement l'armée... J'ai déjà travaillé comme auxiliaire, du fait de mon expérience de chasseuse ET familière du coin, mais c'est vraiment trop de contraintes. J'entre dans la salle de réunion à pau près en même temps que Vesa, et salut la ronde d'un "Bonjour!" chantant. Plein de nouvelles têtes, plein de gens, et des informations potentielles! Au passage, d'ailleurs, j'ai pas eu le temps de dire à Crevette pour le laboratoire de la chambre noire...

Des chenilles qui essaient de bouffer les gens... Et qui crachent de la fumée?! On est dans Alice au pays des Merveilles? D'ailleurs est-ce que dans Alice au pays des merveilles, il y a un soleil, ou est-ce que le ciel est décrit? Est-ce que Lewis Caroll aurait visité l'esquisse? Et en serait reparti du coup? J'en suis là de mes interrogations, quand une fillette arrive vers nous. Est-ce qu'il n'y a pas beaucoup d'enfants, par ici? D'autres franchissent la porte, principalement des femmes. Une bègue, une autre qui s'assoit, prête à prendre des notes. Plus c'est grand plus c'est con?

"Alors je suppose que je dois être heureuse d'être la plus petite ici."

Je ne sais pas si elle percevra la touche subtile. Mais bon, soyons francs, s'infiltrer dans une conversation pour ça... Bon, et le gamin qui repart à l'asso au sujet de son amie. Ce qui voudrait dire qu'il y a beaucoup de monde dans ce laboratoire. Attendons nous encore du monde? Et qu'il est rageant, même perchée sur ma chaise de devoir lever la tête pour regarder tout ce monde dans les yeux... Je crois que je vais monter sur l'empilement de chaise non loin pour être plus haut... Avant qu'un imbécile ne m'écrase... Et du haut de mon perchoir (que j'ai pas failli tomber du tout en bondissant dessus, pas du tout), je demande à la cantonnade.

"Est-ce qu'on attend encore du monde?"

Spoiler:

La blonde franchit la porte sur les talons de la petite Effie. Un chat sur un empilement de chaises, un gamin (encoooooooooore) et l'assemblée des cyans. Vesa reconnut le mignon Dalton mais ne reconnus pas les autres cyans. Elle se demanda où était ce connard d’Averroès.

Dommage que la jeune femme ait juste faillit expérimenter la perte totale de liberté juste avant l'Esquisse, sinon elle n'aurait pas aussi mal prit ses remarques.

Elle allât se poster dans un endroit un peu à l'écart près du chat, elle aurait une bonne vision d'ensemble et vu comment les cyans semblaient différent il était important qu'elle puisse voir leurs réactions. Elle avisa Scrutin qui se préparait à noter. Et chercha Crevette du regard

Vesa entendit la question de Clara et répondit en conséquence "Aucune idée, je crois qu'il y a une autre personne qui était avec Isolde, la rousse, dans le labo mais sinon tout le monde est la" Elle s'arrêta net et regarda le chat avec de grands yeux ronds. "Okay on va faire comme si c'était normal, tu t'appelles comment ?"

Résumé:

     Le gamin bleu se dirigea vers un des cyantifiques, et Morgan fut bien vite hélé par Vesa. Comme Crevette se moquait de cette histoire de Noire presque autant que de l’identité du matou, elle ne se mêla pas à leurs discussions. Elle nota seulement que ça n’allait pas commencer de suite, et décida de suivre l’exemple du chat, en se trouvant une place assise. En passant devant Effie, qui venait d’entrer, elle lui lança un regard entendu, et glissa à son oreille :
     « Viens me voir quand t’auras fini les salamalecs. J’ai comme la vague impression que les grands ne nous prennent pas au sérieux, bien que je ne comprenne pas bien pourquoi. On devrait faire front commun pour que notre voix soit entendue. »
     Et par un geste on-ne-peut plus politique après cette déclaration, elle posa ses fesses à côté du chat, son sac sur la chaise d’à côté comme pour la réserver, et son arbalète – chargée – devant elle. Juste au cas où quelqu’un disait une connerie. Et pour espionner les discussions en faisant mine de s’occuper, ou s’occuper pour de vrai si elles s’avéraient inintéressantes, Crevette sortit son exemplaire de Cyrano de Bergerac.

Résumé :

Je prends le temps de regarder les gens qui sont là, avec un air de franche curiosité sur le visage. Vesa est partie parler à un chat tout noir. Est-ce qu'elle va le caresser? Il parait que caresser un chat noir apporte du bonheur. Un autre enfant et... Ah, le fameux cyanti blond ? Je demanderai bien confirmation à Vesa, mais elle regarde le chat comme s'il avait 2 têtes. Deux autres qui installent des chaises, Bernard qui se prépare à noter. Est-ce que Isolde connait déjà les gens? Si oui, ce serait bien de lui demander des infos. Elle en a peut-être plus que Vesa, Bernard ou moi. Voire que Crevette. Crevette qui me chuchote un truc qui me fait buguer. Le temps que je me rende compte qu'elle pense vraiment ce qu'elle dit, elle est partie s'asseoir et lit comme si de rien était. Bon sang, cette enfant ne doute vraiment de rien. Oui, je sais. Elle ne se voit pas comme tel, et je ne pense pas la traiter ainsi non plus. Mais bon, je suis entourée de pamirs, lesquels, de ce que j'ai vu, dépassent rarement le siècle, même dans les autres mondes visités, je peux bien dire que Crevette est logiquement une enfant par rapport à moi non? Et pourquoi je me justifie d'abord? Et à qui?!

Poussant un soupir, je viens m'asseoir près de l'arbalétrière, sur la chaise qu'elle a laissé libre, ignorant le chat perché plus haut. Enfin non, je lui ai souris et basta.

"Deux raisons à ton impression, Puce... Primo, les adultes ont l'habitude d'être "au dessus" des enfants, que ce soit pour les protéger ou juste se sentir mieux dans leur égo. Si tu les confronte frontalement et exige une modification de ce rapport, tu vas dans le mur."

Le "puce" me semble plus indiqué comme surnom affectueux, puisque Crevette est déjà pris. Et je ne sais pas si elle l'entendras à mon ton, mais ce que je lui dit, c'est du vécu, revécu, re re revécu... Je ne parle pas fort, pour éviter de déranger les autres discussions en cours.

"Et deuxio, tu es entourée de civils. Des gens qui ont pas l'expérience de l'armée, du combat ou de l'obéissance aveugle, et encore moins l'habitude de s'entendre invectiver par un sergent instructeur. Combiné au premier, tu va te mettre à dos des alliés. Crois en une ex auxiliaire, mieux vaut faire un peu dans la diplomatie."

Non que j'apprécie moi même particulièrement l'armée, encore moins l'armée Pamir, mais j'y ai des neveux, et j'ai déjà travaillé avec de manière ponctuelle.

"Rien ne t'empêche d'y aller plus subtilement. De les laisser avoir tes idées "tout seuls" juste avec des questions purement innocentes."

La moue que je prends à ce moment n'est que pure innocence et candeur. Et une seconde après, un sourire plus chafouin. Evidemment, j'ai presque 2 siècles d'expérience. Ca aide.

[effie essaie d'expliquer la diplomatie à Crevette... Souhaitez lui du courage]

     Crevette écouta avec une certaine attention, mais ne comprit pas tout. Elle répondit à Effie sur le même ton qu’elle :
     « Mais, ce sont des baltringues. C’est quoi cette histoire d’adulte et d’enfants ? »
     Enfin, elle comprenait ce que les mots voulaient dire, mais dans ce contexte, c’était plus flou. Ayant déjà son esprit adapté à l’Esquisse, Crevette ne concevait pas vraiment que le statut d’enfant et d’adulte pouvait être corrélé à la taille de l’individu. D’autant plus qu’on lui avait prouvé sans cesse que, « plus c’est grand plus c’est con ».
     « Chacune de nous deux est plus adulte que tous les autres réunis. Enfin, sauf peut-être la bègue, là, qui a l’air organisée, mais elle a l’air plus fragile que ce chat. Si on suit ta logique, ce devrait être à nous d’être au-dessus. »

Résumé :

- o - Effie - o -

Je regarde Crevette et je cligne des yeux. Comment ça c'est quoi cette histoire? Je sais qu'elle réagit bizarrement (elle s'est pas enfuie en hurlant en m'entendant me présenter comme une vampire, elle agit trop comme une adulte seule en territoire complètement hostile, et tire sur ses réserves physique) mais quand même j'ai pas employé de mots si compliqués?! Il me faut quelques secondes pour analyser les propos de Crevette, avant d'y répondre. En zappant le "on est plus adulte que les adultes". Encore heureux, à mon âge!

"Tu confonds 'être adulte' et 'être mature'. Concrètement, ni toi ni moi n'avons manifesté de signes pubertaire, ce qui fait de nous des enfants. Des trucs plus fragiles, car plus petits, pas totalement formés, et avec une réserve d'énergie moindre qu'un adulte. Et plus précieux, aussi, car représentant 'l'avenir' de la race. Donc, à protéger, et tous les enfants grandissent avec ce mantra de 'quand tu seras adulte, tu devras protéger les enfants'... Y compris d'eux mêmes et de leurs conneries..."

Je m'interromps une seconde, les plus grosses conneries de mes neveux et nièces me revenant à l'esprit. Comme de faire du rodéo sur les ketbats, faire des tartes aux baies avec du Maca (celle là j'les avait laissé faire. La caguarelle en résultant leur avait servi de leçon) ou faire croire à leur petite sœur que faire pipi dans la fontaine faisait apparaitre une lune... Je confirme, ils avaient eu les 2 lunes très rouges...

"Et les Dieux savent si les enfants peuvent en faire... Par contre, on a un truc que les adultes n'ont pas et qui leur fait cruellement défaut ici, c'est la résilience. La capacité à s'adapter aux changements, y compris un ciel violet et des putains d'arbres qui chantent... Confronté à un tel changement les adultes vont bloquer, et se raccrocher encore plus à leurs certitudes. C'est encore plus vrai pour les pamirs, me demande pas pourquoi. Et quand l'une de leur certitude c'est "les enfants sont plus fragiles que les adultes... Tu te prends un mur. Qu'il est plus facile de contourner que d'attaquer à grands coups de bélier."

Bon, dans mon cas je suis aidée par ce qu'oncle Iusidjai appelle "ma capacité à s'émerveiller de tout". Laquelle est perceptible dans ma voix et dans l'éclat de mon regard quand j'évoque cet arbre que j'ai croisé qui CHANTAIT! Et qui a essayé de me tuer mais c'est un détail!Y a des trucs à découvrir, et je regrette presque de ne pas être aussi douée que Kaizer pour comprendre les trucs techniques et compliqués.

- o - Morgan - o -

Une autre personne? Voyons au final ce groupe ne compterai qu'une douzaine de membre... Dont un quart d'enfants. Ces petites créatures qui courent partout et sont souvent imprévisibles... La femme blonde me regarde ébahie, et je me dit que je vais devoir commencer à m'y habituer.

"N'est-ce pas?"

Rien que dans ces mots et les mouvements de ma queue fouettant l'air, je pense qu'elle peut percevoir la nervosité que m'inspire la situation. Elle a l'air elle aussi bien "dérangée" par toutes ces choses étranges... Mon nom, encore...

"Morgan. Morgan sera... Très bien. On... Attend quoi exactement?"

Concentrons nous sur autre chose, ça vaudra mieux. Comme ce qu'on fait ici, vu que j'ai juste suivi le mouvement...

"Tu n'es pas la chose, sans vouloir te vexer, la plus improbable que j'ai croisée." La jeune femme reprit sa contenance. "Mais pas mal quand même."

En soi c'était vrai, sa transformation était pour le moment au sommet de sa liste car cela l'impactait directement, mais elle mettait quand même Morgan assez haute dans son classement pour cette transformation définitive à priori.

"Ravie Morgan, moi c'est Vesa. A priori ça va commencer bientôt, cela ne dépend que du bon vouloir de nos...colocataires justement."

Résumé:

     « Mm. Je vois. »
     Ça faisait beaucoup d’information à digérer d’un coup.
     « Tu m’excuses trente secondes ? »
     Crevette se mit sur ses pieds, et chercha du regard l’adulte le plus proche. En l’occurrence, Vesa. Elle s’approcha, dans son dos, tira sur son gilet, et quand elle se fut retournée, l’attrapa au col pour la faire se baisser d’un coup sec. Précision utile, elle avait au préalable dégainé son couteau, et le tenait bien en vue.
     « Réponds à mes questions, grande bringue de blonde. Est-ce que tu penses que je suis plus précieuse que toi ? Que je représente l’avenir d’une race ? Que tu dois me protéger ? Que tu me confierais des enfants à protéger ? Et essaie pas de m’entourlouper. Reste concise ou ça va m’énerver, c’est assez insupportable comme ça quand tu parles. »
     Et tant pis pour le chat ainsi dérangé en pleine conversation.