Salle de réunion
Personnages : Mérovée
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D’une manière incroyable et déstabilisantes, ces gens qui pourtant lui semblaient si différents semblaient suivre les mêmes règles, des règles que lui-même auraient ignorées. Ce n’était pas seulement leurs mots parfois incompréhensibles ou leurs manières de parler. Non, c’était la façon dont ils réagissaient, ou plutôt ne réagissaient pas à des attitudes qui, lui, le choquaient. Des enfants à qui on accordait la parole en présence d’adultes inconnus, des femmes à l’assurance stupéfiante…
Cela remettait en cause toute sa compréhension de la situation. Ou était-il tombé ? Et comment s’était-il retrouvé là ? Sa première hypothèse, qu’il avait été envoyé là par les dieux pour le mettre à l’épreuve, ne lui semblait plus si évidente. Ces gens, visiblement, étaient étrangers à toutes les cultures qu’il connaissait, alors pourquoi ses dieux les auraient-ils également envoyés ? Non, comme il l’avait pressenti de sa première conversation avec Rosalina, cette situation n’avait rien de commun avec ce qu’il avait pu vivre jusqu’à présent et il devait forcer sa nature pour se montrer excessivement prudent. Il avait bien fait de répondre au salut de cette Vesahaya, plutôt que de l’ignorer comme il en avait eu envie. Toutefois il n’avait fait aucun effort pour poursuivre la conversation.
A vrai dire, au fur et à mesure que les explications et les nouvelles informations s’enchainaient, Mérovée avait de plus en plus de mal à suivre ce qui se disait. Il se sentait nauséeux. Quand la pièce se mit à tanguer, il se félicita d’avoir mis dans son dos la solidité d’un mur et serra les dents en attendant que le malaise passe. Il ferma les yeux mais c’était pire et il les rouvrit aussitôt, fixant un point devant lui au-dessus des têtes, plus que vaguement conscient des propos de Hertz. Par les dieux, il refusait de s’évanouir ! Et pourtant, il n’en était plus qu’à deux doigts.
- En bref:
- Mérovée est totalement perdu par les attitudes et conversations autour de lui. Il répond juste au salut de Vesa sans participer plus que ça. Il commence à se sentir mal à cause de sa blessure.
Personnages : Triaire
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"Oui je vois ça. On dirait une brulure jy vais." Alors que Vesa répondait à Isolde elle vit Mérovée tituber un instant, fermer les yeux et tenter de garder son équilibre. Elle se déplaça alors vers lui tout en écoutant ce que disait Hertz. Elle retint le principe de la minutite, bonne nouvelle et ce qu'il dévoila des cyans.
C'était comme ce que Dalton avait dit. Centrés sur leurs objectifs et indifférents à eux. Ainsi qu'elle le pensait il y avait une nature non partageuse, du moins pour une partie d'entre eux. La cyance ne semblait pas se partager facilement, voila qui était compliqué.
Elle tiqua quand il dit qu'ils n'étaient plus que 117. Bigre que c'était bas. Si chacun d'eux était spécialiste dans un domaine la somme de connaissances en danger était énorme. Ok ils pouvaient se renouveler, mais avec ce qu'elle avait vu des sables elle ne tablait pas trop dessus pour le moment, plus tard peut être.
Elle sourit intérieurement aux questions de Hertz. Ou aller ? Aucune idée. Les étapes à suivre ? Maitriser son pouvoir, acquérir un maximum de choses et si elle devait sortir être prête à affronter toute la finlande quasiment. Quoique si son dossier était classé secret elle pourrait s'en sortir en tuant tout le monde, cela dépendrait de la manière dont s'écoule le temps et...oh merde elle verra ça plus tard.
Vesa leva les yeux au ciel en entendant Rosalina. Un vote ? Sérieusement ? On pouvait pas en discuter normalement ? Ah les démocrates du sud. Néanmoins elle posait des question intéressantes. Moins subtile qu'elle avec Dalton mais avec de la chance. Et son gosse...bon, ça faisait parti du bagage de la survie, mais franchement comment un pauvre enfant pourrait survivre dans ce monde ? Il allait falloir l'aider à tenir le coup.
- soigneuse:
- Elle arriva ensuite de sa démarche leste devant Mérovée. Mais putain qu'il était beau, ça c'était du mâle. Il regardait par dessus Hertz, probablement pour ne pas tomber dans les vapes. Devinant qu'il n'était plus qu'à ça de s'évanouir Vesa lui saisit les bras doucement pour le maintenir calé contre le mur.
"Mérovée vous m'entendez ? Je vais vous examiner, respirez lentement et doucement." Vesa avisa le bras du Franc. Une brûlure au second degré, mal traitée et qu'il fallait nettoyer proprement vite fait. Heureusement elle n'était pas infectée, mais ça n'avait pas aidé le guerrier. Manque de nourriture peut être.
"Bien, Mérovée écoutez moi. Je vais m'occuper de vous. Votre état n'est pas grave mais vous allez devoir venir avec moi." Elle interrompit les autres en pleine discussion. "Je quitte la réunion avec Mérovée, il a besoin de repos et je vais devoir faire quelques petites opérations. Je serai à l'infirmerie avec lui" Elle prit ensuite son patient germanique, espérant qu'il tiendrait le coup jusqu'à destination.
"Effie va me chercher la trousse de secours dans le camion en vitesse." Le nom de la vampire s'était imposé de lui même.
- Résumé:
- Vesa prend les choses en charge pour Mérovée et demande à Effie d'aller chercher la trousse de secours.
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- apparté à Isolde:
Je lève les yeux au ciel en entendant le commentaire d'Isolde. Bien sur, juste après m'être annoncée comme vampire, c'est une bonne idée, ça!
Prends moi pour une Ixssis nourricière, tant que t'y es! J'joue le jeu en me présentant officiellement, mais si y a pas d'autre alternative, oui, je risque d'avoir à vous demander. Pour autant, ça fait un bon moment que j'ai plus besoin de tuer mes proies!"
Ah oui mince faut pas parler de proie devant les pamirs, surtout en parlant d'eux ils le prennent mal.Tant pis. Par contre biochimiste... Je sais pas trop ce que c'est mais y a chimiste dedans. Du coup... Ca m'intéresse effectivement pour l'encre. Plus qu'une médecin qui risque d'être appelée pour autre chose.
Je ponctue l'interrogation d'Hertz sur les stalacmites d'un
- Vesa:
Par contre, Vesa attire mon attention en se levant, avant de nous interpeller et de... Euh...
"J'veux bien mais aucune idée de c'est quoi un camion..."
Une trousse de secours, je peux imaginer. Ca doit sentir le désinfectant, ou autre, et une infirmerie je sais ce que c'est même si j'ai aucune idée d'où il y en a une dans ces lieux. Mais un camion? On ne connait même pas l'essence par chez moi! Ma question s'adresse à tous les membres de la salle, tant pis si eux ils savent.
Sur un coup d'oeil à Crevette pour m'assurer que tout ira bien pour elle (le fait qu'Isolde lui demande son âge n'est-il pas un bon point pour sa prise au sérieux?) je me lève et que je donne mes lunettes à Isolde. Au cas où ça me prend trois plombes et qu'elle en aie besoin entre temps.
- Re apparté à Isolde:
"La salle est à côté de la salle info, tu peux demander à Bernard. Tu me feras un résumé?"
- Résumé:
- Effie "rassure" Isolde sur sa nature, écoute, se demande c'est quoi un camion et donne ses lunettes de vision nocturne à Isolde. Elle ne partira vraiment que quand quelqu'un lui aura indiqué où est le camion...
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- Effie :
- Crevette se tourna vers Effie.
« C’est le véhicule à l’entrée. C’pas bien cul, tu sors le a pièce, tu tournes à droite, et c’est le grand truc en métal et en toile qui traîne dehors, avec des roues. »
- Carte de la salle :
Personnages : Mérovée
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- Apartée avec Vesa:
- Le contact frais sur ses bras réveilla assez Mérovée pour qu’il relève la tête brusquement, et lui fit prendre conscience qu’il avait commencé à piquer du nez. Mais même sachant qu’on le touchait, qu’il était donc peut-être en danger, il était incapable de se dégager. S’il le faisait, il allait tomber, c’était certain. Il avait l’impression que sa tête était prise dans un étau et il avait froid et chaud en même temps. En l’état, il eut déjà du mal à comprendre ce que lui disait la femme – était-ce bien une femme ? – qui lui tenait les bras. Il ne résista donc pas quand elle le tira en dehors de la salle, gardant son énergie pour mettre un pied devant l’autre, les dents serrées. Une telle faiblesse était humiliante, mais en l’état il n’y a rien qu’il pouvait faire.
- En bref:
- Mérovée essaie de ne pas s’évanouir et se laisse trainer hors de la salle de réunion par Vesa.
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- Isolde :
- « Ben le même que partout ailleurs, y’a pas une partie du corps qui vieillit plus vite que les autres. C’est quoi cette question. »
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J'crois que j'ai débarqué chez les fous... Entre les 2 nanas qui se battent, celui qui sort un taser... Mes poils sont ébourriffés, et est-ce que c'est un feulement qui est sorti de ma gorge? Je passe l'explication scientifique (enfin cyantifique, du coup) à remettre de l'ordre dans mon pelage. Ce qui ne m'empêche pas d'écouter les explications techniques! De constater que je m'en tire peut-être pas si mal comparé au... machin? Dans les bras de la politicienne. Le beau gosse me fait ronronner. Juste une seconde, je reste fidèle à mon fiancé, quand même! Et il faudrait être aveugle pour ne pas voir que la blonde n'est pas insensible. Quand à l'enfant de tout à l'heure, il me fait sourire alors qu'il reformule tout à sa manière, tellement simple, comparée aux adultes. Et l'autre qui se présente comme une vampire, c'est mignon, mais les vampires sont pas supposés ne vivre que la nuit? Et la dernière, au nom si atypique... Et qui pourtant semble accepté par tous.
Pas de soleil, mais des pierres étranges qui brillent. Ce qu'un Cyantifique. Je me demande si celui que j'ai croisé était de la "première génération". Enfin, façon de parler. La suite du discours est plus sombre. Ah, tiens, la politique qui prends la parole et essaie de prendre aussi le contrôle... Elle ne ce serait pas présentée en temps que tel, ça se serait vu sur sa gueule. Je mordille les ongles de ma patte arrière. Évidemment que c'est une mauvaise idée de s'entretuer. Surtout qu'elle comme moi n'avons pas l'air de combattantes, comparé à la fillette armée... La réponse à sa question m'intéresse, évidemment. Et dans le même temps, j'ai l'impression qu'elle va au devant de désillusions. Car après tout si les cyantifiques avaient le moyen de renvoyer les dessinateurs dans leur monde, ne l'auraient ils pas déjà fait, ne serait-ce que pour pouvoir étudier tranquillement sans être emmerdés?
Et déjà le tour de table (parce que ça s'appelle un tour de table son truc) commence mal: son protégé déjà ne veut pas rentrer. Puis la blonde agressive quitte la salle avec le possible ex collègue et l'une des fillettes, celle qui dit des choses étranges. Sans répondre à la question d'ailleurs, pas plus que la petite au surnom bizarre, qui chuchote un truc à propos d'âge? Ah oui, c'est vrai que la rousse lui a demandé son âge mental.
J'ai feulé ce dernier mot.
- apparté Isolde et Crevette:
Oui, j'ai l'impression que la noire à tenté un truc... Et s'est loupée, principalement à cause de l'impondérable du blessé. Laissant la parole au suivant, je bondis sur la table, non loin de la fillette. Pas aussi classe que ça aurait pu mais je ne me casse pas la gueule c'est déjà ça. Et dans un ronronnement, précise à l'enfant.
"Il arrive que l'esprit n'aie pas tout à fait l'âge du corps, chatonne. Et tu semble bien mure pour ton corps."
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Lorsque fut abordée la question des buts de chacun, elle fut soudainement plus intéressée. Elle nota le nombre de cyantifique actuel et commença à faire une ébauche de tableau comparatif. Que les logiciels de statistiques lui manquaient en ces cas-là.
Lorsque les explications du cyantifique furent scrupuleusement notés et qu'un nouveau tour de table fut enclenché, Rosalina proposa un vote. Bernard acquiesça à la demande celle-ci. Elle continua de prendre en note les positions de chaque personne et fut surprise d'être absolument d'accord avec un enfant. Aux paroles du chat, la bureaucrate se leva.
— Nous effectuerons un compte-rendu commun, le vote sera à posteriori. Cela dit, j'aimerais revenir sur un point soulevé par le jeune Lucas. Il me paraît essentiel de ne pas constituer plusieurs groupes, mais d'en créer un uni, qui aurait pour but de répondre aux besoins de tous. De ce que j'ai pu observer ce monde et de cette communauté, c'est un manque cruel d'organisation. Manque qui peut être comblé par une gestion scrupuleuse de chaque donnée et éléments. Autrement dit, la mise en place de principes bureaucratique. Aussi, chercher une "sortie" à ce monde va impliquer d'en comprendre les rouages. La collaboration entre Dessinateurs et Cyantifiques est essentielle. Pour en revenir au sujet du vote, je suggère plutôt de référencer les buts et aspirations de chacun. Néanmoins, l'idée d'un vote est à conserver pour le reste des décision importantes, jusqu'à ce que nous décidions des leaders de notre groupe.
- Compte rendu des activités de Bernard Scrutin:
- Bernard note, note, puis suggère de former un groupe uni et vante les bienfaits de la bureaucratie
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- Réponse à Effie:
- Isolde haussa un sourcil à la réponse d'Effie. Elle ne plaisantait pas. Joie...
« Ma d-d-définition d-de v-vamp-pire est visib-b-blement d-différent-te d-de la t-tienne, aut-tre qu-que le b-b-besoin d-de sang... »
Oh, et tant pis, ce n'était pas comme si elle pouvait changer sa nature. Tant qu'elle n'était pas dangereuse pour les autres... Elle accepta les lunettes et hocha la tête pour signifier qu'elle avait compris où était la salle avant qu'Effie rejoigne Vesa et Mérovée hors de la pièce.
- Réponse à Crevette:
- Ça ne clarifiait rien du tout. Heureusement que le félin était là. Elle clarifia sa question.
« L'âge m-ment-tal p-peut d-différé d-du physiqu-que. T-tu as l'air d-d-d'une enf-fant, mais n'agit p-p-pas c-comme t-tel. »
Aucune de ses questions n'avait été répondue. Isolde aurait aimé dire qu'elle était surprise, mais ce n'était pas le cas. Elle retenait surtout que les têtes pensantes se considéraient à part d'eux et ne s'intéressaient pas vraiment à rentrer sur Terre puisqu'ils considéraient l'Esquisse comment étant leur monde originel. Or, c'était probablement la priorité de la majorité des gens d'ici. Conflit d'intérêts majeur. Comment faire comprendre à ce groupe pourquoi ils voulaient partir?
« C-c-comment v-vous senti-triez-vous si v-vous v-vous rév-veilleriez un m-mat-tin d-dans un end-droit qu-qui n'est p-p-pas l'Esqu-quisse? T-tout ce qu-que v-vous avez ét-tud-dié v-vous est inut-tile p-puisqu-que ce mond-de est d-différent d-du v-vot-tre et n'en resp-pec-ct-te auc-cune règ-gle. V-vous êt-tes seul sans sav-voir si vous p-parv-viend-drez un jour à ret-trouver ceux qu-que v-vous c-consid-dérez amis ou famille. V-vous ignorez t-tout d-des d-dangers qu-qui sont d-différents d-de ceux qu-que v-vous c-connaissez et qu-que v-vous ne p-pouv-vez p-p-pas p-prév-voir. Ne v-voud-driez p-pas essayer d-de rent-trer chez v-vous? »
La rousse se tut un moment, le temps de reprendre le fil de ses idées.
« C'est not-tre sit-tuation, à l'ex-xcep-ption qu-que ce "chez v-vous" n'est p-pas l'Esqu-quisse. Je veux c-comp-prend-dre c-comment l'Esqu-quisse fonc-ctionne, c-comment nous sommes arriv-vés ici ainsi qu-que p-pourqu-quoi. C-comp-prendre c-comment nous sommes arriv-vés d-dans ce mond-de mont-trera la sortie. M-mais avant, je veux êt-tre sûre d-d'êt-tre enc-core en v-vie p-pour faire t-tout cela. Nous ne c-connaissons p-pas assez ce monde p-pour s'assurer d-de ce d-dernier p-p-point sans soucis, d-donc nous d-dépend-dons de vous. »
Quoi qu'ils en disent, Isolde avait peine à croire qu'ils avaient étudié tant de choses sur l'Esquisse, mais qu'ils ne s'étaient jamais posé la question du "Oh, des gens apparaissent de nul part et disent presque tous venir du même endroit. Comment? Pourquoi?" S'ils en avaient marre qu'on les questionne encore et encore, ne valait-il pas mieux simplement s'enquérir des inquiétudes, donner des réponses et ensuite s'assurer que ses réponses puissent être divulguées sans action additionnelle de leur part?
- Résumé:
- Isolde blablate. En gros : bien sûr qu'on veut rentrer, idiots. Même qu'on veut survivre ET rentrer, génial, non?
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Date d'inscription : 08/06/2013
Tandis que tous avaient pris la parole, les trois cyantifiques s’étaient contentés de les écouter religieusement, tout au plus en paraissant réagir à certaines phrases qui les interpellaient plus que d’autres - ce qui se traduisait généralement par des coups de crayons plus soutenus de la part de Watt. Seul Dalton se permettait quelques chuchotements, notamment quand Vesa, Effie et Mérovée avaient quitté la pièce pour venir en aide à l’un des nouveaux arrivants ; à défaut de se joindre à eux, il avait manifesté sa compassion par un geste de main et souhaité un « bon courage » au petit groupe.
Lorsque vint son tour de parler, juste après celui d’Isolde, le blond au chapeau se leva étrangement, sa posture sérieuse affichée ressemblant probablement plus à une mauvaise imitation de ses collègues qu’à quoi que ce soit de sincère. Ou peut-être était-ce plus commode pour lui de toujours faire douter de lui, même quand il s’exprimait au premier degré.
«
Exagérément pensif, il fit planer un faux suspens en se frottant le menton, puis continua, en gardant une voix calme.
«
Dalton haussa les épaules, l’air de dire « au pire, ce n’est pas grave, vous savez ». Il reprit une expression plus nonchalante, et conclut rapidement son intervention impromptue :
«
Finalement revenu à son point de départ, il tourna la tête vers Hertz en lui adressant un clin d’oeil appuyé, qui voulait probablement signifier « T’inquiète, tout se passe comme prévu. » À en voir la réaction - légèrement hésitante - de l’intéressé, quelque chose était mal passé, ou il avait lui-même du mal à suivre le train de pensée de Dalton sur ses rails alambiqués. Dans tous les cas, il en profita pour prendre lui-même la parole, les yeux à moitié rivés sur les notes.
«
Répondre ne serait toujours pas aisé. Même en regroupant les idées à leur essentiel et en connectant les différents éléments évoqués par chaque interlocuteur, tout comprendre jusque dans ses sous-entendus était déjà difficile, y apporter une réponse exhaustive et appropriée encore plus.
Il fit le choix de commencer par la fin.
«
Cette fois, ce ne fut pas Dalton, mais Watt, qui tenta de lui adresser un signe, ajoutant à cela quelques mots à destination de l’assemblée - et à vrai dire surtout de la jeune rousse, puisque c’était à elle qu’il voulait s’adresser.
«
L’homme à lunettes fit tourner son stylo un coup, puis se remit à ses notes. Son collègue en avait profité pour modifier sa réflexion, ou du moins celle qui lui avait été suggérée de par cette intervention.
L’analyse de la situation et des différences possibilités résultantes des divergences entre les individus avait un sens, mais pas pour comprendre ce qui motivait son interlocuteur. Ni pour lui faire comprendre. Il tenta de réagir autrement :
«
En même temps qu’il le formulait, les choses commençaient légèrement à s’éclairer pour lui. À la fois dans cette conversation, et dans les propos d’Alev.
Devenir alliés. Coopération. D’égal à égal. Il avait nié chacun de ces mots et creusé un malentendu complexe, sur lequel il ne pourrait probablement réfléchir qu’à tête reposée, en pesant tout ce qu’il savait.
Ou en trouvant les bons mots et en s’y frayant maladroitement un chemin. Vers quoi ? Il n’était pas encore certain de le savoir.
«
Il voulut rajouter « De part sa nature plus urgente et plus réaliste », mais cela n’était sans doute pas nécessaire. D’autant que, même s’il ne pouvait se sentir concerné, il pouvait intellectuellement concevoir le fait que trouver une sortie pouvait être une urgence, quand bien même cela était probablement éloigné de la vérité (du moins, rien ne justifiait que sortir de l’Esquisse soit plus compliqué voire impossible en attendant).
Mais ce n’était pas non plus ce qui importait. Il devait trouver ce qui les réunissait, dans cet amas d’idées qui les séparaient.
«
Le choix de mots était-il dû à l’hésitation, ou témoignait-il d’une forme d’hypocrisie ?
«
Légèrement embrouillé par son hésitation palpable, qui témoignait possiblement d’une incertitude ineffable concernant l’état de l’Esquisse depuis la Tempête (cela ne faisait que 24 jours, après tout), Hertz hésita un instant, puis se reprit.
«
«
Les mains de Dalton se mirent à gigoter, comme celles d’un gamin qui venait enfin de voir le dessert arriver après avoir subi une assiette d’épinards. Son enthousiaste n’était clairement pas partagé par ses camarades, plus solennels encore que d'habitude.
«
«
Sa voix monta d’un ton, sa tête se releva, et ses sourcils se penchèrent. Si les personnes en face ne devaient retenir qu’une chose...
«
«
En d’autres termes "Si vous voulez parler d’alliance, il faudra également que cela aille dans notre sens". C’est avec le visage fermé - mais toujours tendu - que Hertz laissa enfin la parole.
Encore désolée pour le retard. C'est reparti pour un tour. En espérant que ça vous a plu.
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Date d'inscription : 07/01/2019
- Considérations diverses :
- Sa pensée sur les cyantifiques, leurs objectifs et leurs méthodes se précisait aussi peu à peu. Elle arrivait à dégager un ensemble cohérent de leurs déclarations… et les conclusions qu’elle en tirait n’étaient guère réjouissantes.
Tout d’abord, Dalton avait déclaré que leur espoir de sortir de l’Esquisse pouvait bien être un fol espoir, complètement insensé. Cet imbécile chapeauté savait-il que ce genre de déclaration pouvait pulvériser le moral d’une troupe plus aisément qu’un bombardement continu pendant plusieurs heures, qu’une pénurie de nourriture ou qu’une trahison ? Que pouvait bien signifier le fait d’anéantir les espoirs de ceux qu’ensuite on avait l’outrecuidance de vouloir appeler ses « alliés » ? La nonchalance de Dalton était insupportable à Rosalina, et balayer cette attaque allait devoir être sa priorité. Si elle pouvait la retourner contre lui, ce serait parfait… qu’il comprenne qu’on ne doit pas semer de la sorte les graines de la discorde, au risque de se faire taper sur les doigts par tata Rosa.
« Bien. Avant toute chose, Dalton, vous êtes un homme de science, si je ne m’abuse. J’ai du mal à voir dans vos propos autre chose que de la malhonnêteté pure et simple. Ça ou de la bêtise, ça reste à déterminer. Effectivement, nous pourrions bien être de purs produits de l’Esquisse ou je-ne-sais quoi, comme nous pourrions bien être, dans le monde réel, dans une simulation, dans Matrix, quelque chose du genre. Que vous formuliez une telle chose, basée sur aucun fait, est particulièrement indigne, et à part pour tenter de réduire à néant nos espoirs de sortir, je ne vois pas ce que vous escomptiez faire. »
Elle se tourna vers les Dessinateurs.
« Ces paroles de serpent pourraient jeter le trouble parmi vous. Qu’il n’en soit rien. Notre monde n’est peut-être pas le vrai monde, mais c’est le nôtre, et qu’il soit réel pour nous est tout ce qui importe. Préféreriez-vous vivre dans l’Esquisse, ou tout tente de vous tuer en permanence ? Quel monde est le plus réel, celui qui a du sens, et duquel nous sommes tous issus, y compris eux, elle désigna les cyantifiques, ou celui qui n’en aucun et dont personne n’a jamais entendu parler ? Les rêves sont issus du monde réel, pas l’inverse. »
- Considérations diverses² :
- Mais assez de métaphysique, il était temps de retourner à des choses plus pratiques. Pour ce qui était de « demander notre coopération », Hertz faisait là une erreur : il n’y avait pas de « nous », pas encore, et Rosalina allait justement s’y atteler. D’ailleurs, « On » n’avait rien demandé, parmi les Dessinateurs : Certains n’avaient fait que se demander ce qu’on pouvait leur demander… Mais les demandes effectives allaient venir bien assez tôt.
Dans l’ensemble, les cyantifiques semblaient d’accord pour laisser les Dessinateurs s’organiser par eux-même, probablement parce qu’ils n’avaient pas les moyens de les contraindre à la soumission par la force. Par ailleurs, effectivement, pour la survie au court terme, la coopération allait s’avérer nécessaire. Mais cela requérait d’éviter les saillies comme celle de Dalton, ou le manque cruel de la confiance la plus basique qui avait été de mise jusqu’ici. « La limite étant que notre propre groupe ne soit pas menacé - auquel cas nous vous tournerions le dos aussitôt pour privilégier notre propre sécurité. » Certes, mais cela devait être réciproque.
Puis venait cette histoire de tempêtes. Rosalina n’était pas sûre de saisir à quoi il faisait allusion, mais un regard rapide en direction de l’assemblée lui fit constater que certains de ses pairs voyaient ce que Hertz voulait dire. Quoi qu’il en était, la liaison qu’il faisait entre les tempêtes et leur sortie de l’Esquisse était pour le moins fumeuse, et elle n’allait pas se priver de lui signaler.
« Hertz, quant à vous. Vous partez du principe que les tempêtes seraient liées à une manière de sortir. Cela m’étonne, vous ne vous êtes, selon votre propre mythe d’autochtonie, jamais inquiété sérieusement de trouver une sortie, et on pourrait tout à fait supposer l’inverse : que ceux ayant trouvé le moyen de contrôler les propriétés de l’Esquisse seraient les plus à même d’inverser le phénomène qui nous a fait venir ici. En tout cas, plus que ceux qui ne veulent que préserver un statu quo ; l’Esquisse telle qu’elle est, telle donc qu’elle nous a fait venir ici. La confiance que nous pouvons vous accorder, est, j’ai bien peur, fort maigre, et vous vous ingéniez à réduire votre capital à chaque fois que vous ouvrez la bouche. »
Regard appuyé en direction de Dalton.
« Mais je pense savoir pourquoi. Vous vous considérez comme un groupe parlant à des individus éclatés. Il est inconcevable de vous demander de nous traiter comme des égaux, au même titre qu’il est inconcevable de demander à un État puissant de considérer une tribu isolée comme son égale. Afin de cimenter la confiance entre nous, il faut donc que nous nous hissions au rang d’interlocuteur avec qui vous pourrez engager des relations d’égal à égal. Ce que nous allons faire maintenant. »
Elle se tourna vers le reste des Dessinateurs et tapa dans ses mains.
« Bien ! Il est temps de jouer à un jeu ; le jeu de la démocratie. Je vais vous faire passer des petits papiers. Dessus, je voudrais que vous notiez ceci :
» Si vous êtes d’accord pour sortir de l’Esquisse, et donc de faire partie d’un groupe qui aura cela pour objectif, marquez OUI.
» Si vous préférez faire cavalier seul, ou rejoindre directement les cyantifiques, ou que sais-je, marquez NON.
» Si vous ne voulez pas spécialement sortir de l’Esquisse, mais voulez soutenir ceux qui projettent de le faire, notez OUI?.
» Et n’oubliez pas votre nom. Je fais ceci avec des petits papiers plutôt qu’en vous demandant un à un de répondre à voix haute, pour que vous ne soyez pas soumis à des pressions extérieures : vous devez faire ce choix en toute indépendance, en votre âme et conscience. Cela fait, je récupérerai les papiers, et annoncerai les résultats. Ceux qui auront noté OUI ou OUI? pourront alors se constituer en un groupe, discuter de leurs intérêts et objectifs, prendre des décisions ensemble et être un interlocuteur avec qui ces messieurs les cyantifiques pourront discuter. Nous accepterons de lier notre destin, de nous entraider, et de ne prendre aucune décision importante qui n’ait pas été décidée par la communauté auparavant. Nous sommes assez peu nombreux pour que cela fonctionne. »
Rosalina avait bien sûr déjà composé son bulletin. Elle remis un papier et un stylo de sa mallette à Bernard, et tendit le sien à Lucas.
- Aparté Lucas :
- À Lucas, elle chuchota au passage :
« Est-ce que tu pourrais aider Stirling à écrire son bulletin, s’il n’y arrive pas, s’il te plaît ? »
- Aparté Crevette :
- Cela fait, elle alla voir Crevette, et lui donna encore un stylo et quelques papiers.
« Est-ce que je peux te demander d’aller voir où sont passés ceux qui sont sortis, de leur expliquer la situation et de recueillir leurs réponses ? »
Rosalina l’avait choisi elle parce qu’elle avait constaté qu’elle était proche de la dénommée Effie.
- Résumé :
- Rosa répond à Dalton qu’il est en train d’essayer de saper le moral du groupe, et que ça ne va pas ce passer comme ça.
Elle explique ensuite à Hertz que le lien entre disparition des Tempêtes et des chances de sortie de l’Esquisse est fumeux, justement parce que c’est lui qui l’énonce, et que les Dessinateurs n’ont aucune bonne raison de croire qu’il dit la vérité.
Pour y remédier, et améliorer les chances de survie des Dessinateurs, elle met en place le vote pour la constitution d’un groupe, et demande à Crevette d’aller s’occuper de recueillir les votes de ceux qui sont partis.
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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- Aparté Rosa :
- Crevette avait bien vite décroché. Ces histoires alambiquées de tempêtes et de rêve ne l’intéressaient que minoritairement. Elle attendait le moment où on allait se soucier de la bouffe, de l’eau, des armes et des véhicules. Certes, la proposition de Rosalina avait un certain intérêt, mais c’était encore trop déconnecté de considérations pratiques à son goût. Aussi, quand elle lui proposa de quitter la salle, elle sauta sur l’occasion.
« Je fais ça. »
Et qu’allait-elle voter, au fait ? Bah, probablement la même chose qu’Effie. Peu importait où on allait, l’important était d’y aller avec les bonnes personnes.
- Résumé :
- Crevette accepte la mission de Rosa et sort, direction les couloirs.
- Carte de la salle :
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- Du côté de Rosa et Lucas:
- S’il avait pu paraître dissipé à regarder dans tous les coins pendant que les gens s’échangeaient leurs présentations et les railleries les accompagnant, Stirling se montre particulièrement attentif depuis que les grands débats ont commencé. Il écoute avec l’entrain d’un journaliste en proie de dénicher une information cruciale dissimulée dans ces échanges de laïus, et effectue des petits mouvements discrets et répétés à l’entente de certains mots de la conversation : citrouille, vampire, démocratie, par exemple, ainsi que tous les noms farfelus de l’univers d’Effie et les noms de toutes les personnes assises autour de cette table à l’exception des Cyantifiques et ceux de Bernard et de Rosalina. Pour cette dernière, qui connaît le fonctionnement de l’Objet mieux que ses compagnons, il peut apparaître qu’il cherche à enregistrer ces mots qu’il ne connaît pas, et éventuellement s’entraîner à les répéter silencieusement.
Quand Rosa lui remet à son bout de papier, en demandant à Lucas de l’aider à composer dessus, Stirling ne semble curieusement pas étonné qu’on lui demande de s’exprimer de la sorte. Bien que dépourvu d’un nombre conséquent d’informations sur la situation actuelle et les enjeux de ce qui s’y trame, il arrive tout plein de détermination vers son secrétaire de circonstance – bien que sa modestie naturelle le garde de le considérer comme tel – et lui déclame prestement ce qu’il doit écrire sur son bulletin :
« Marquer. NON. Pour. Cuvier. Signer. Stirling. Représentant. Cuvier. Avec. Liberté. »
- Le dessin de Stirling tant promis:
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Si au moins cela suivait un fil logique, Lucas aurait peut-être suivi, mais ce n'était pas le cas, donc il se mit à fixer le vide au bout d'un moment.
Rendu à son tour, il se gratta la tête. Honnêtement, cette idée ridicule qu'ils n'existaient pas... "Je pense, donc j'existe", non?
« Moi je viens des États-Unis et c'était 2012 quand je suis arrivé ici. Je crois... Le Président était Mr Obama. Je sais pas pour les autres, mais si on se souvient tous des mêmes choses, c'est dur que ce soit inventé, non? »
Il pointa Hertz et Rosalina un à un d'un doigt accusateur.
« Vous dîtes des trop grandes phrases avec des trop long mots, c'est pas gentil pour moi. »
Honnêtement, il n'était pas certains d'avoir compris qui était quoi dans leur histoire.
« Quand vous dites "ce groupe de cyantifiques", c'est vous ou les autres 100 quelque chose? Ils veulent détruire les Tempêtes et pas vous ou c'est le contraire? Comment les Tempêtes nous f'rait rentrer? »
N'ayant que peu suivi Rosalina, il haussa les épaules quand elle lui donna le papier. Il espérait fortement que les décisions ne seraient pas tous aussi longues à prendre, cela prendrait très longtemps.
Sur son bout de papier, il inscrivit "Lucas : OUI?".
Il inscrivit "Stirling pour Cuvier : NON" sur un autre bout de papier. Puis il se tourna vers la chose pour éclaircir ce qu'il voulait dire.
« C'est qui Cuvier? Ça sonne comme un Cyantifique. Tu réponds pour lui, mais toi, tu veux partir, rester, rester tout en aidant les autres à partir, quoi? »
Puis il se tourna vers l'animal qui n'avait pas de pouces et pouvait difficilement écrire.
« J'écris "Morgan : OUI" pour toi? »
- Résumé:
- Lucas n'aime pas quand ça parle trop. Il essaie d’éclaircir les blablas des Cyantifiques et remplit son bulletin.
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La description que donne la bègue est… Pénible à comprendre, et pourtant tellement proche de ce que je ressens. Aussi quand le blondinet qui se prend pour chapeau de paille commence à parler pour nous dire qu’on existe peut-être pas, je me hérisse. Et c’est dans un feulement que je réponds.
« Et c’est pas en restant assis là qu’on le saura! »
On a jamais rien accompli en restant à se lamenter sur son sort, et tout gain s’accompagne d’une perte. Deux choses que je sais bien. Mais je veux rentrer et retrouver mon compagnon. Ce qui n’arrivera pas par la grâce du St esprit. Visiblement y a pas que moi qui le recadre, son propre collègue fait preuve de plus d’empathie. Bon, par contre, leur explication me semble bien embrouillée. Et un peu alambiquée. Et surtout, elle fait un peu… Programmée. Hertz, si c’est bien le nom qu’il porte insiste sur l’utilité des tempêtes, n’offrant comme ‘preuve’ de ses propos que son intime conviction. Je ne sais pas ce que sont les tempêtes, mais je sais d’ores et déjà qu’elles effrayaient mes compagnons de route. Le cyanti qui était avec nous ? J’ai déjà pas réussi à savoir son NOM, alors son opinion…
J’écoute la politicienne parler a nouveau de clarifier les opinions de chacun. Je ne suis pas sure qu’on aie tous vraiment des opinions similaires, mais la bureaucrate, l’enfant et elle même semblent penser qu’on peut arriver a un consensus. Le garçon qui, après avoir dit être un peu paumé (et y a pas que lui) dit d’ailleurs se souvenir de venir des USA en 2012.
« 2012 aussi, France. »
Au cas où il y aurait un lien. Au passage, ce gamin semble être malin pour son âge, posant les bonnes questions. Il me fait presque penser à Détective Conan.
« Je suppose que les personnes qui répondront ‘Oui’ et ‘Oui ?’ coopéreront volontiers sur des taches parallèles pour comprendre à la fois les ‘règles du jeu’, comme tu l’as dit poussin, et s’en servir pour chercher une sortie, mais quid de ceux qui voteraient non ? Parce que pour l’instant on est de toutes manières tous coincés dans un laboratoire au milieu de nulle part. Et oui, tout-à fait, poussin, je te remercie. »
- Spoiler:
- Morgan feule sur Dalton, précise venir aussi de 2012, et demande l’objectif du vote exactement.
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- Du côté de Lucas:
- Sitôt interpellé par la question de Lucas, Stirling laisse émaner ses vapes bleues dans son petit cylindre et répond sans délai :
« Cuvier. Cyantifique. Domaine. Organologie. Équivalent. Révocabulé. Objétude. »
Les derniers mots n’ont manifestement aucun sens, mais Stirling les prononce naturellement et sans s’attarder dessus, comme s’il partait du principe que Lucas les comprendrait.
« Quatorze. Publications. Six. Dans. Laboratoire. Une. Dans. Eaubservatoire. Trois. Localisation. Inconnue. Quatre. Perdues. Dans. Sinistre. Deux-sept-cinq. »
Stirling marque une courte pause dans son exposé ; il s’incline légèrement, plus lentement que ce qu’il a pu montrer jusqu’ici lors de ses révérences à ses différents interlocuteurs. Pour la première fois depuis le début de sa tirade, il semble réfléchir à ses mots, ou du moins à quelque chose. Mais il se remet rapidement de ce bref instant de songe, et reprend la parole pour répondre à la dernière question de Lucas.
« Moi. Émissaire. Sauvegarde. Pour. Cuvier. Reste. Dans. Labo…ratoire. Attendant. Cu…vier. »
Son débit de paroles commence à ralentir et se saccader. Cela ne ressemble pas à une hésitation ou un trouble quelconque, mais plutôt à un défaut technique. Il effectue quelques rapides mouvements de roue en faisant tournoyer la fumée bleue dans son cylindre, puis termine rapidement :
« Pas. Sortir. Sans. Liberté. »
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Isolde laissa les autres s'exprimer et secoua la tête lorsque vint son tour. Tout en écrivant "OUI" sur son bout de papier, elle fit une simple remarque.
« Ce ser-ra long si on v-vot-te p-pour chaqu-que p-pet-tit choix. »
Elle continua à l'intention des Cyantifiques, principalement.
« Not-tre p-passé façonne not-tre ex-xist-tence. Qu-qu'il exist-te ou p-pas, y renoncer sous p-p-prét-texte qu'on ne p-peut p-pas sav-voir s'il est r-réel ou non rev-vient à ab-b-band-donner qu-qui nous sommes. Je ne suis p-pas p-prête à d-détruire qu-qui je suis p-pour une t-théorie non-p-p-prouvée. Je viens d-d-d'Irland-de, en 2012 aussi. »
La rousse se tut un moment, le temps de reprendre le fil de ses idées.
« Un choix ne p-peut p-pas êt-tre fait avec si p-peu d-d'informations. De ce que je c-comp-prend... l'Esqu-quisse est c-comme un c-croqu-quis, elle est inc-complète et ses fond-dations ne sont pas st-tab-b-bles. Elle change p-pet-tit à p-pet-tit nat-turellement. Les T-temp-pêt-tes... sont c-c-crées lorsq-que qu-quelqu-qu'un renfor-rce ce phénomène d-de chang-gement. Les T-temp-pêt-tes sont d-danger-reuses. Les autres ont p-peur d-de ces T-temp-pêt-tes et veulent d-dét-truire le moyen d-d'en c-créer. »
Isolde les comprenait. Les Tempêtes pouvaient être meurtrières. Et si elle avait bien compris, une Tempête avait fait passé de "neutre" à "hostile" le tempérament des Objets à l'égard des humains.
« Mais v-vous... V-vous v-voulez les utiliser p-pour améliorer l'Esqu-quisse. »
Ou pour la contrôler. Elle n'était pas sûre d'aimer l'idée. Dans un monde comme l'Esquisse, ne serait-ce pas la même chose qu'être un dieu? D'un autre côté... Ce qui arrivait à l'Esquisse une fois qu'ils en sortiraient ne la concernait pas.
« En t-théorie, app-prendre à cont-trôler une t-temp-pêt-te nous p-permet-trait de d-dét-truire les règ-gles de cet end-d-droit et p-possib-b-blement d-d'en sort-tir. Je c-c-rois? »
Si c'était bien là où ils voulaient en venir. Par contre, considérant comment ils semblaient être réticents à partager l'information... Accepteraient-ils vraiment de partager leur savoir sur comment influencer les Tempêtes?
- Résumé:
- Isolde essaye de comprendre un peu plus.
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À ses côtés, Hertz continuait au contraire de briser son image impassible. Ses traits se tordaient, se contorsionnaient, se transformaient même, pour laisser s'affirmer tantôt une forme de curiosité, tantôt un malaise, qui étaient ses deux réactions face à ce qu'il ne comprenait pas. Ainsi parut-il intéressé par le projet de "démocratie", puis aussitôt troublé à l'idée qu'une personne de plus décide la réunion en plein milieu, sachant qu'il avait déjà été bien compliqué de les réunir - et qu'il serait sans doute fastidieux de diffuser les issues de cette réunion.
Il tenta à nouveau de se concentrer pour percevoir une idée globale de ce qu'il lui faudrait répondre, mais Watt devança ses divagations internes en répondant directement à Isolde.
"
Le bout de son crayon tapota deux fois la surface de la table. Contrairement à ceux de Hertz, ses yeux verts fixaient nettement chaque individu, non pas pour explorer ou pour questionner, mais pour affirmer et pour transpercer. En ce sens, ils étaient plus animés - animés d'une humanité assassine.
"
La pointe tapota une fois de plus. Elle était plus forte. Plus affirmée aussi.
"
Ses phrases restaient construites, et même aussi alambiquées que celles d'Hertz, mais la frustration étaient plus manifeste.
Parti pour caser quelques mots de plus, il ne laissa pas à ses collègues la moindre opportunité pour une critique, fut-elle seulement du regard.
"
Il reposa son stylo et - dans une moindre mesure - ses nerfs.
Hertz, qui ne semblait pas trop savoir quoi ajouter, parvint au moins à arracher le contact oculaire que Watt s'obstinait à lui refuser, mais pas vraiment davantage.
Dalton semblait prêt à improviser une plaisanterie pour changer de sujet, mais encore faudrait-il qu'on lui en laisse l'opportunité...
"petit" post qui répond surtout à vos actions sans forcément apporter de nouvelles d'informations, mais ça me semblait plus naturel.
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Après avoir lentement et délicatement ouvert la porte, puis hésité quelques instants, puis médité sur le sens de la vie, puis pris son courage à une main (l'autre main étant toujours sur la poignée), Al entra dans la salle de réunion.
Remarquant très vite qu'il était le cheveu dans la soupe, puisque les discussions semblaient très intenses. Et qu'il n'avait pas la moindre idée de qui étaient tous ces adultes qui participaient à la discussion avec les cyantifiques, alors qu'il connaissait le gamin aux cheveux bleus. C'était comme s'il existait une confrérie de personnes saines d'esprit et matures qui discutait les affaires du groupe en secret pendant qu'Al se coltinait tous les enfants et bras cassés... ce qui était un peu vexant puisque ça signifiait qu'il était aussi considéré comme un bras cassé.
Quoi qu'il en soit, il tenta un jet de discrétion pour se glisser sur la gauche et s'asseoir dans un coin, pendant que Watt parlait. Avec un peu de chance, il arriverait à prendre le fil de la discussion après quelques échanges.
- Résumé:
- Al, qui était dans le couloir avant que ça soit le bordel, s'incruste aussi discrètement qu'il le peut, pendant le post précédent.
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En revanche, Watt sonna le second round. Voilà qu’il demandait des preuves… Comme si elle ou qui que ce soit avait quoi que ce soit à lui prouver ! Rosalina nota avec avidité la moindre de ses paroles, cherchant failles et biais à exploiter… Et le moins qu’on puisse dire, c’était qu’il tendait le bâton pour se faire battre. « Loin de moi l’idée de soutenir Dalton », mm ? Ils étaient donc bien plus désunis qu’il n’y paraissait, avec leurs inimitiés et rivalités internes… Quelque chose à encourager, à exploiter, à cultiver, à alimenter. En créant une différence de traitement. Après avoir envoyé chier Dalton comme un malpropre, il faudrait donc se montrer plus avenante et compréhensive envers Watt. Certainement pas parce qu’il lui était plus sympathique, mais parce que cela pourrait générer de la jalousie. Dalton, vu le niveau d’insouciance du bonhomme, s’en moquerait peut-être, mais il restait Hertz. Sa réaction serait à surveiller avec attention. S’il se montrait plus amical avec Dalton qu’avec Watt, il prendrait aussi pour son grade. Dans le cas contraire, il pourrait être traité avec plus de considération.
Et puis, Watt semblait clairement être le plus agressif. Ça le désarmerait, qu’on se montre agréable envers lui.
« Je comprends ce que vous dites, mais, si je puis me permettre, j’ai l’impression que vous tirez des conclusions un brin hâtives. Ceci dit, ce n’est peut-être que moi qui, par inexpérience de ce monde, tire de mauvaises conclusions, aussi j’aimerais que vous m’éclairiez. Voyez-vous, nous avons tous un récit commun, ici – d’ailleurs, Afrique du Sud, 2012, j’y étais en voyage… diplomatique. Un récit cohérent, qui plus est. Or, ce ne me semble pas être dans l’habitude de l’Esquisse de produire un récit cohérent. Je suis arrivée sans heurts, madame a été changé en félin, nous avons ici un piston à roulettes qui parle, Lucas… Lucas, aviez-vous les cheveux aussi bleus, aux États-Unis ? Quant à vous, Isolde, j’ai connu assez de bègues pour savoir que vous ne subissez cette condition que depuis récemment. » Une histoire assez amusante, d’ailleurs. Avez-vous déjà entendu un jihadiste promettre la mort et la damnation à l’Amérique, à Israël et à l’Europe en balbutiant chaque mot ? Ç’avait été un de ses contrats les plus difficiles, allez vendre des lance-missiles quand vous ne pouvez pas vous empêcher de pouffer à chaque syllabe prononcée par votre client. « J’ai croisé bien assez de Dessinateurs altérés par l’Esquisse dans leur chair et leur esprit pour savoir cela. Vous prétendriez donc que l’Esquisse, productrice naturelle d’irrégularités, aurait créé un récit régulier de toute pièce ? D’ailleurs, vous qui avez une expérience des Dessinateurs, dites-moi, très cher, depuis combien de temps entendez-vous des personnes vous dire qu’elles viennent de la Terre ? Et quelle est l’année la plus ancienne que vous ayez jamais entendue ? »
Rosalina essaya autant que possible de parler avec une voix douce et conciliante, mais elle n’avait que détestation pour ce cyantifique. Il trahissait ses intentions, ce qui confirmait sa pensée originelle. Ils avait admis avoir renié son passé terrien, lui et les siens : « ceux qui ont choisi de penser que la seule preuve d'eux-mêmes est dans le présent », c’était en fait eux. Dès lors, ses galimatias sur le fait que la Terre pourrait être une illusion dont prouver l’existence serait nécessaire pour y croire, ce n’était là que tromperie délibérée et manipulation éhontée. Ils savaient pertinemment que la Terre existait. Quel était leur but, alors ? Pour Rosalina, il était clair comme de l’eau de roche : briser la confiance des Dessinateurs dans le fait que leur foyer existât et qu’ils pourraient y retourner, pour qu’ils choisissent, en désespoir de cause, d’embrasser l’Esquisse comme leur seul foyer… et donc leurs rangs. Rangs bien faibles et qui ne faisaient que s’étioler, il semblerait, d’où l’urgence à le faire.
La vieille question géopolitique de la démographie. Les Dessinateurs apparaissent ça et là, leur nombre est théoriquement infini et se régénère automatiquement, alors qu’on ne naît pas cyantifique ; on le devient. Qui contrôle leur seule source de nouvelles recrues les contrôle eux.
Rosalina sourit.
« Mais… je pense que nous pourrions formuler un arrangement qui conviendra à tous. Voyez-vous, il n’est pas dans notre objectif de vous nuire, seulement de partir. Aidez nous, et alors, ceux ayant marqué NON pourront vous rejoindre, ceux ayant marqué OUI? vous rejoindront probablement à terme et ceux ayant marqué OUI, hé bien, étant ceux les plus attachés à leur monde et qui pourraient vous causer le plus de problèmes, vous en serez débarrassés. »
- Al :
- Entre temps, un jeune homme venait d’entrer. Rosalina lui indiqua d’approcher.
« Jeune homme, venez, prenez place, dites-nous votre nom, dites-nous où vous étiez avant d’arriver dans l’Esquisse et en quelle année. Madame Scrutin ici présente vous expliquera les modalités de la réunion et du vote en cours. »
- Résumé :
- Rosa, se montrant moins agressive envers Watt qu’envers Dalton, discute ses dires comme quoi la Terre pourrait n’être qu’une illusion. Elle lui indique ensuite qu’ils ont tout à gagner à coopérer en suggérant qu’ils pourront récupérer les Dessinateurs ne voulant pas partir dans leurs rangs. Elle renvoie enfin Al vers Bernard pour qu’elle lui explique ce qui se passe ici.
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- Messes basses avec Stirling:
- Lucas fixa l'objet pendant un moment avant de s'adresser à lui de manière plutôt directe.
« En gros, Cuvier, c'est un cyantifique et ton ami, mais il a disparu. Tu veux le retrouver, alors tu veux pas partir avant qu'il revienne. Ok. T'as passé trop de temps avec les Cyanti', c'est aussi dur de te comprendre qu'eux... S'il y a eu un sinistre, comment tu peux savoir qu'il est pas mort ? »
Ouais, le type était probablement mort.
Trop de blabla... En gros, personne ne croit personne et les Tempêtes pouvaient possiblement servir à sortir s'ils apprenaient à s'en servir. Mais plus Lucas y pensais et plus il se mettait à douter. Il avait écrit "Oui?" en ne voulant pas quitter l'Esquisse et en se disant qu'il voulait aider les autres, mais en réalité... Si les autres partaient, ne serait-il pas seul coincé avec les Cyantifiques? Il... n'était pas sûr de vraiment vouloir ce résultat. D'un autre côté, répondre "Non" créerait immédiatement un fossé entre lui et les autres qu'il ne souhaitait pas. Alors... Autant continuer comme cela pour le moment. Dans le pire des cas, il pourrait saboter quelques éléments discrètement...
Pendant le discours de Watt, quelqu'un d'autre entra dans la pièce. Sautant à l'occasion de bouger, Lucas se faufila jusqu'au nouveau et commença à babiller.
- Messes basses avec Al:
- « Alex ! Alphonse ? Alacadabra? C'est Al pourquoi déjà? Tu te souviens de moi, j'suis Lucas ! T'es en retard ! Alors, tu connais tout le monde ? Le chat, c'est Morgan, c'était une fille qui est un chat maintenant. Et celle avec les lunettes, c'est Bernard, elle est un peu comme les prof' super sévères. La rousse, c'est Isolde, elle parle en coups et elle est déprimée de crois. Et Mlle Ngwenya, c'est la noire qui parle beaucoup beaucoup. Elle veut qu'on vote. Genre, tu prends un papier et si tu veux trouver comment quitter l'Esquisse, tu écris "Al : Oui". Tu t'en fiches, t'écris "Non". Tu t'en fiches, mais tu veux aider les autres à quitter, t'écris "Oui?". C'est à peu près ça. »
Lucas s'impressionnait lui-même. Il avait tout déballé presque sans respirer. Il passa aussi un stylo et papier qu'il avait pris sur la table à l'adolescent.
Rosalina se tut et Lucas enchaîna avec une petite objection.
« Juste parce que quelqu'un veut rester ici ne veut pas dire qu'ils veulent être amis avec eux. »
Puis il lança une pique aux Cyantifiques.
« Vous êtes marrants. Vous préférez penser qu'on est zarbis et qu'on imagine des trucs sur notre chez-nous en demandant qu'on prouve d'où on vient, mais vous demandez qu'on vous croit sans demander de preuves? »
- Résumé:
- Lucas bavarde avec Cuvier et Al.
Date d'inscription : 24/06/2012
« Cuvier. Vivant. Après. Sinistre. Deux-sept-cinq. »
Il agite ses jambes de métal, laissant régulièrement entendre des petits claquements dans son mécanisme. Son interlocuteur est parti saluer Al et ne l’écoute probablement plus, mais Stirling continue de monologuer à qui voudra lui prêter l’oreille.
« Dernière. Manifestation. Deux-dix-A. Parti. Destination. Plaine. Point. Rendez-vous. »
Sur cette dernière affirmation, il marque encore un temps de pause. Son cylindre pivote et les claquements dans ses jambes reprennent pendant quelques instants ; le bruit demeure très léger, à peine perceptible dans le brouhaha de la salle de réunion. Juste un cliquetis sans grande prétention. De toute façon, on ne l’écoute sans doute déjà plus.
« Voyage. Bref. Sûr. Risque. Décès. Faible. Inférieur. Zéro cinq pour cent. Intervalle. Confiance. Probabilité. Un pour cent. Sauf. Asymptotique. Liberté. »
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Date d'inscription : 11/10/2019
Que ce soit la rousse, le drôle d'objet (je croyais que les Objets attaquaient à vue?) ou les cyantifiques, je peine à les comprendre, chacun pour différentes raisons. Le fait cependant que nous possédions un socle de connaissances communes tendrait à prouver l'inverse de ce que disent les cyantifiques, qui si j'ai bien compris, pensent que nous rêvons. Même si ça n’explique pas que, française et ayant l’impression de m’exprimer en français je comprenne parfaitement un américain une irlandaise et une je sais pas quoi. Au moins Wyatt je crois est d'accord pour dire que lui aussi voudrait bien qu'on trouve la sortie.
Au moins avons nous ce point en commun.
Euh voyage diplomatique. Mon intuition de journaliste me fait dire que c'est une jolie périphrase... Est-ce que ça importe ? La de suite, pas sûre. Ce qui est sur c’est que je suis présentement une future mariée, que je candidate le mois prochain pour une nouvelle émission et que c’est pas en restant coincée ici que je partirais ! Et ouais même en restant dans le présent comme le suggère le cyantifique je maintiens que je veux partir.
J’ai pas vu entrer l’adolescent, mais comme la politicienne lui parle, il est grille. Bon par contre je crois que la bureaucrate ne va rien faire du tout elle vient d’attraper son téléphone et de sortir en s’excusant. Heureusement le poussin prend l’initiative de résumer la situation. Bon à la façon d’un enfant donc de manière très, très synthétique. Je les approche donc pour rajouter mon grain de sel.
Bonjour Loupiot. A priori c’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur l’esquisse ou d’essayer de s’organiser une bonne fois pour toutes plutôt que de se tirer tous dans les pattes. Est-ce que tu sais si il y a d’autres personnes dans le bâtiment ? Ce serait mieux que tout le monde en profite.
Surtout que la paix et l’organisation risquent d’être particulièrement bancales même sans éléments ‘extérieurs’ au groupe qui ne sauraient pas ce qui s’est dit.
- Résumé:
- Morgan voit partir Bernard, et se rapproche de Lucas et Al pour apporter quelques précisions.
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Date d'inscription : 14/04/2019
Tient, un nouveau venu. Un certain "Al" selon les dires du petit Lucas. Isolde l'ajouta à sa liste. Elle écoutait, mais surtout, elle écrivait et dessinait. Tout en tentant de discerner ce que l'avenir leur réserverait, il ne fallait pas oublier le présent. Bientôt, elle ferait circuler sa carte avec la liste des pièces en demandant aux participants d'ajouter les pièces qu'ils connaissaient ainsi ce qu'ils y avaient trouvé. Connaître les ressources à leur disposition les aideraient dans l'immédiat. Elle aurait probablement terminé bientôt...
Ah, c'était à son tour. Bien, elle allait secouer un peu les Cyantifiques.
« Nous jeter dehors... Sommes-nous des envahisseurs ? Je ne suis pas certaine de comprendre. Selon vous, soit l'Esquisse a sa main dans notre existence, soit en nous créant de toute pièces, soit parce que nous existions et qu'elle a tordu nos pensées pour nous créer un passé inexistant, soit en nous enlevant de notre monde d'origine pour nous emmener ici. Dans toutes ces théories, nous sommes un produit de l'Esquisse. Vous étudiez les plantes, le ciel, la météo, même les Objets qui sont des organismes vivants... mais pas pourquoi ou comment les humains sont ce qu'ils sont ? Comment comprendre l'Esquisse dans son entièreté si vous en excluez des éléments à votre guise ? »
Et n'était-ce pas là pas une idée qui titillerait leur intégrité en tant que Cyantifique ?
« Ou peut-être sommes-nous vraiment extérieurs à l'Esquisse, que notre venue n'est pas sa volonté et que sa seule contribution est de nous altérer à notre arrivée. Nous serions alors définitivement des intrus. Toute expérience scientifique nécessite d'éliminer les intrus ou du moins de les exclure du processus afin d'éviter de contaminer les résultats. La manière la plus aisée serait de trouver comment les indésirables sont venus et de trouver le moyen de les en empêcher. Or, pourtant, il semble y avoir de nouveaux arrivants tous les jours. Vraiment... Je ne comprends pas. »
Accuser un scientifique de manquer de rigueur scientifique était un moyen sûr de toucher à leur ego et de les pousser à divulguer plus qu'ils ne le voulaient. À savoir si cela fonctionnerait aussi avec les Cyantifiques.
« Soit, mettons ce point de côté. Pour savoir si les Tempêtes sont vraiment une méthode viable, il faut un peu plus de détails. Partager l'information sur comment les créer ou comment les contrôler serait peut-être trop demander. Par contre... À quel point pouvez-vous contrôler les Tempêtes ? Savez-vous exactement le résultat de vos opérations ou vous contentez-vous d'être capable de les créer ? Est-ce que cela nécessite des préparations spécifiques ? Qu'en est-il des dangers que cela engendre ? Et finalement... Vous voulez empêcher les autres Cyantifiques de détruire le moyen de créer les Tempêtes. Vous comptez vous y prendre comment et quel serait notre rôle ? »
Note : Mettre des tirets partout dans ce trop grand discours me donne un mal de tête. Assumez que même si ce n'est pas là visuellement, Isolde continue de bégayer comme d'habitude, ok?
- Résumé:
- Isolde provoque les Cyantifiques et les questionne pour avoir plus de détails sur les Tempêtes et leurs projets.
Personnages : Triaire
Messages : 210
Date d'inscription : 28/05/2019
Vesa écarta la porte qui claqua contre le mur et fit un magnifique saut pour atterrir sur la table. Dans un enchaînement fluide elle finit en glissade, jusqu'aux cotés des Cyans (et du mignon Dalton)
-Aidez moi ! La petite folle veut me tuer ! Et un loup rôde dans les couloirs !
- Résumé:
- Vesa arrive tout en style et demande de l'aide (je considère qu'elle a pas le temps d'expliquer qu'elle a du recourir au canibaballe isme vu que c'est rapide)