[Salle des machines] Le Saint Graal
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Jeu 27 Oct - 13:47
Description de la salle a écrit: D'immenses tuyaux se croisent dans cette pièce grande mais encombrée, salie sur ses murs par l'huile et d'autres liquides dont il est préférable de ne pas connaître la composition exacte, puis s'emboîtent dans d'étranges machineries qui tiennent d'un savant mélange entre le steampunk, l'absurde, la science-fiction et le moyen-âge. On dirait qu'il y a un moteur, rien qu'au ronronnement significatif qui sert de son d'ambiance, ou peut-être une sorte d'ordinateur, de chaudière, de générateur... qui sait ? Qui peut savoir, à part celui qui lit les indications dispersées et mal écrites, indiquant ici et là plusieurs leviers qu'il semble préférable de ne pas toucher sans précaution ?
Au milieu de tout cela, une sorte de compteur bleu vif à la trentaine de LED clignotantes.
Alors qu'Al ouvre la porte sans se soucier de sa camarade, vous remarquez que quelques tuyaux sont connectés à la salle précédentes, mais que d'autres semblent mener tout autre part… Saurez-vous trouver la combinaison de LED pour faire arrêter les eaux ? Mais faites attention tout de même à l'eau, qu'elle ne submerge pas les composants les plus importants...
Pour déterminer si vous réussissez ou non d'éteindre l'alarme et de calmer les eaux, vous devrez lancer le dé 10faces dès que vous touchez les boutons ! [Si vous ne faites que tourner autour, ne lancez pas ce dé, non mais oh.] Si vous faites 6 ou moins, vous réussissez (on connait la chance légendaire des dessinateurs et j'ai pas envie de faire exploser la base). Si vous faire 7 et plus, vous échouez. Mais un échec peut faire autre chose qu'une catastrophe, il s'agit juste ici d'un échec sur la mission d'éteindre l'alarme et calmer les eaux. Je viendrais vous dire les conséquences à chaque dé lancé.
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Jeu 3 Nov - 0:23
Du steampunk !
Les tuyaux étaient toujours là. Mais pour une fois, il n'était pas particulièrement question de les escalader ou de tester sa souplesse afin de se frayer un chemin, d'où l'intérêt de réfréner son envie de donner un bon coup de pied dans quelque conduit pour se venger en toute impunité. D'autant que la bestiole, une sorte de gigantesque moteur du début du 19ème siècle (pour être gentil) avait l'air d'être sur le point d'exploser d'une minute à l'autre, effet renforcé par l'eau qui noyait allègrement leurs pieds. Le décor était parfait pour une scène du type "Le bateau va couler et les commandes ne répondent plus ! Évacuez les lieux au plus vite !" par ailleurs, toutefois le matheux préférait ne pas y penser… pour la simple et bonne raison qu'une nouvelle partie de fun s'annonçait. Et qu'il n'était toujours pas question de se barrer pour aller prendre l'air dehors.
Lorsque sa camarade d'infortune débarqua, il tenta de lui faire signe à propos de se répartir la recherche, faire attention, prévenir si on avait trouvé quelque chose d'intéressant, blablabla, la routine. Bon, nul doute qu'Al n'était pas prêt d'obtenir un diplôme en langue des signes avec les compétences qu'il démontrait, mais il était un habitué des compétences manquantes ou inutiles par rapport à la situation. Le message entendu, il s'approcha du compteur aux mille LED dans l'espoir de déchiffrer les indications éparses qui se trouvaient autour.
Nouveau choix tactique : fallait-il appuyer comme un demeuré sur les boutons ou ne rien faire sans certitude ? Eh bien, à vrai dire, il avait certainement accompli tout ce chemin dans l'unique but de mener à la première possibilité. Ou du moins, la seconde était-elle un bien trop grand coup à l'égo, si l'on considérait tout le chemin accompli.
Et puis, est-ce que ça peut vraiment devenir pire que le bordel actuel ?
Mais pour une fois, et que cela fasse acte dans l'histoire, il prit la peine de prévenir Latrodectus… Enfin, il valait mieux être deux pour partager la responsabilité en cas de connerie, n'est-ce pas ? Ce serait d'autant plus parfait si c'était elle qui décidait d'appuyer sur les boutons.
Les tuyaux étaient toujours là. Mais pour une fois, il n'était pas particulièrement question de les escalader ou de tester sa souplesse afin de se frayer un chemin, d'où l'intérêt de réfréner son envie de donner un bon coup de pied dans quelque conduit pour se venger en toute impunité. D'autant que la bestiole, une sorte de gigantesque moteur du début du 19ème siècle (pour être gentil) avait l'air d'être sur le point d'exploser d'une minute à l'autre, effet renforcé par l'eau qui noyait allègrement leurs pieds. Le décor était parfait pour une scène du type "Le bateau va couler et les commandes ne répondent plus ! Évacuez les lieux au plus vite !" par ailleurs, toutefois le matheux préférait ne pas y penser… pour la simple et bonne raison qu'une nouvelle partie de fun s'annonçait. Et qu'il n'était toujours pas question de se barrer pour aller prendre l'air dehors.
Lorsque sa camarade d'infortune débarqua, il tenta de lui faire signe à propos de se répartir la recherche, faire attention, prévenir si on avait trouvé quelque chose d'intéressant, blablabla, la routine. Bon, nul doute qu'Al n'était pas prêt d'obtenir un diplôme en langue des signes avec les compétences qu'il démontrait, mais il était un habitué des compétences manquantes ou inutiles par rapport à la situation. Le message entendu, il s'approcha du compteur aux mille LED dans l'espoir de déchiffrer les indications éparses qui se trouvaient autour.
Nouveau choix tactique : fallait-il appuyer comme un demeuré sur les boutons ou ne rien faire sans certitude ? Eh bien, à vrai dire, il avait certainement accompli tout ce chemin dans l'unique but de mener à la première possibilité. Ou du moins, la seconde était-elle un bien trop grand coup à l'égo, si l'on considérait tout le chemin accompli.
Et puis, est-ce que ça peut vraiment devenir pire que le bordel actuel ?
Mais pour une fois, et que cela fasse acte dans l'histoire, il prit la peine de prévenir Latrodectus… Enfin, il valait mieux être deux pour partager la responsabilité en cas de connerie, n'est-ce pas ? Ce serait d'autant plus parfait si c'était elle qui décidait d'appuyer sur les boutons.
- Spoiler:
Résumé : Al est joie. Al regarde le compteur qui brille. Al aimerait appuyer dessus mais se dit que ce serait bien que Latro le fasse à sa place.
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Jeu 3 Nov - 14:54
Elle ne savait pas qui était l'architecte de cette Base, mais elle pouvait dire qu'il avait tout de même une certaine créativité. Il était vrai que tous ses tuyaux mélangés et le mélange des genres de machines, c'était quand même joli à voir. Cependant, Latrodectus ne pouvait pas dire qu'il connaissait le sens du mot "sécurité". La machinerie n'était visiblement pas avancée, comme le laisser faire savoir le style moyen age... Elle était même prête à exploser, au fait, à cause du niveau d'eau... L'adolescente s'en demandait presque qu'est-ce qu'avait fichue l'équipe des techniciens et qu'est-ce qu'avaient bien pu faire les cyantifiques dans la journée. Non mais parce qu'à part glander et demander aux dessinateurs de travailler à leur place... Alors que la légende disait qu'ils venaient donner un coup de main aux habitants de la Base... Il fallait croire que c'était peut-être tout le contraire, tout compte fait...
Al s'improvisa encore chef du bataillon d'exploration de la Base, faisant des signes divers et variés pour expliquer des choses à Latro. La jeune fille hocha la tête, faisant mine de comprendre alors qu'elle ne comprenait strictement rien. Ahlalah, ce rouquin... Elle espérait vraiment qu'il finirait par se cogner la tête à l'un des tuyaux... En tout cas, ils avaient quelque chose en commun, pour une fois, c'était que le grand compteur brillant au milieu de la pièce les attirait tous les deux. Elle s'en approcha, tout en regardant du coin de l'oeil l'autre, qui continuait de s'improviser "intello" du duo, observant la machine comme si cela relevait d'un domaine qu'elle ne comprenait pas.
Latro haussa les épaules. Elle s'en fichait un peu, elle avait compris depuis des lustres qu'il n'y avait aucune logique nulle part, entre les cyantifiques d'un côté et les dessinateurs de l'autre, en passant par les objets, rien ne tournait rond. Rien de rien. Alors bon, essayer de comprendre une machine toute illuminée, ça en devenait encore plus compliqué. Et, au train où ils en étaient, la Base était remplie d'eau et bientôt elle ne sera même plus habitable, alors bon, une erreur ou deux de calcul avec les boutons, ça n'y changera pas grand chose. Voyant que le matheux officiel de l'Esquisse ne fichait toujours rien, elle approcha ses mains de la machine, et fit quelques instants tourner ses doigts dans le vide, hésitant entre quelques boutons.
Plouf plouf ! Ali Baba a dit "casses toi" au bout de... Oh et puis zut, elle avait la flemme de le terminer, même mentalement. Alors elle mit un terme en appuyant sur quelques boutons au hasard.
- résumé:
Latro arrive devant le grand compteur avec Al, se fout de lui intérieurement, puis décide d'appuyer sur les boutons au hasard.
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Folie d'Esquisse
Jeu 3 Nov - 17:24
Alors que Latrodectus appuie sur les différents boutons, un petit craquement se fait entendre, suivie d'un lâché de gaz hors et sous l'eau. Vous ne savez pas tellement ce que c'est, si ce gaz peut-être dangereux ou pas, mais vos yeux commencent un peu à piquer, tandis que l'alarme hurle toujours et que l'eau monte.
Toujours est-il que par la même occasion, certains boutons s'éteignent tandis que d'autres changent de couleur. Piège à c… Piège à dessinateur ou indice ?
Toujours est-il que par la même occasion, certains boutons s'éteignent tandis que d'autres changent de couleur. Piège à c… Piège à dessinateur ou indice ?
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Mar 8 Nov - 23:02
On ne peut jamais faire confiance aux filles !
Enfin, si, il lui avait fait confiance pour appuyer à sa place, et c'est ce qu'elle avait fait. Pour ce qui était du résultat… Son caractère était particulièrement prompt à la mauvaise foi, bien qu'il se retint de sortir une réplique du type "Voilà ce qui arrive quand on fait n'importe quoi", car il avait de quoi se contredire lui-même. Il se contenta donc, pour le grand plaisir de Latrodectus, de simplement faire un geste de panique en entendant le craquement. Et de plaquer la main sur sa bouche lorsque le gaz commença à picoter les yeux, simple réflexe tandis qu'il se posait la question fatidique "Comment font-ils dans les films, déjà ?"
Bon, tant qu'à faire. Et parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de jouer tranquillement au démineur avec le manuel d'utilisation des cyantifiques sous la main. Et parce qu'Al en avait ras le bol. Et parce que merde, hein.
Pour la forme, il tenta vaguement de se souvenir où la gamine avait appuyé. Les clignotants.
Non. Il ne pouvait pas analyser. Pas maintenant. Pas avec si peu d'informations.
Alors sans plus hésiter, il appuya sur un nouveau bouton inconnu, priant pour qu'il ne s'agisse pas de l'interrupteur entre la vie et la mort…
- Spoiler:
Résumé : Al panique vaguement et appuie lui aussi sur un truc au pif
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Folie d'Esquisse
Mer 9 Nov - 0:33
Mauvais bouton, encore une fois. Alors que vos yeux piquent à un point où des larmes peuvent y perler, vous entendez un bruit sourd. Mais l'alarme, elle, ne s'est toujours pas éteinte. Pas de changement de couleur pour cette fois-ci, veillez à bien choisir votre prochain bouton…
Conséquence ici
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Mer 9 Nov - 21:38
Oups. Mauvaise combinaison !
Comme pour les punir, la machine crachota, et leur envoya ensuite du gaz. Latrodectus toussa, posant une main sur sa bouche et son nez pour se protéger. A côté d'elle, elle voyait le rouquin commencer à paniquer. Youpi trop génial, elle se retrouvait avec du gaz douteux et un type incapable de garder son sang froid. Et il était quoi, déjà ? Ah oui, logisticien. Ca doit pas garder son sang froid au départ, ces trucs là ? En tout cas, elle aurait bien ri aux éclats s'il n'y avait pas ce fichu niveau d'eau couplé avec le gaz et la machine qui se mettait à clignoter.
Il fallait garder son sang froid. Elle avait déjà été dans plusieurs tempêtes, donc elle trouvait la situation moins alarmante que ce qui se passait hors de la Base. Mais le matheux n'était pas habitué à ça, visiblement. Il appuya à son tour sur quelques boutons. Il ne se passa rien du tout, excepté un bruit sourd. Plutôt étrange. Elle se demandait ce qu'avait bien pu provoquer Al. En revanche, le gaz continuait de troubler sa vue, et l'alarme continuait de chanter à tue tête sa même chanson. Elle en fera des cauchemars cette nuit, si ça continuait comme ça.
C'était presque comme être dans un casino, cette affaire... Et visiblement, l'intelligence innée de son ami le serpent à lunettes était totalement inutile, dans cette situation. Tss, il fallait vraiment faire tout toute seule, ici. Gardant toujours une main pour couvrir son nez et sa bouche, elle observa un instant les boutons, essayant de se rappeler où elle avait appuyé et où Al avait fait mumuse, mais elle n'arrivait pas à voir à cause des larmes qu'elle avait aux yeux, et puis avec tous ces boutons qui clignotaient, ça rendait la tâche plus compliquée. Alors, sans réfléchir, elle appuya sur une nouvelle combinaison de boutons, de son autre main.
Comme pour les punir, la machine crachota, et leur envoya ensuite du gaz. Latrodectus toussa, posant une main sur sa bouche et son nez pour se protéger. A côté d'elle, elle voyait le rouquin commencer à paniquer. Youpi trop génial, elle se retrouvait avec du gaz douteux et un type incapable de garder son sang froid. Et il était quoi, déjà ? Ah oui, logisticien. Ca doit pas garder son sang froid au départ, ces trucs là ? En tout cas, elle aurait bien ri aux éclats s'il n'y avait pas ce fichu niveau d'eau couplé avec le gaz et la machine qui se mettait à clignoter.
Il fallait garder son sang froid. Elle avait déjà été dans plusieurs tempêtes, donc elle trouvait la situation moins alarmante que ce qui se passait hors de la Base. Mais le matheux n'était pas habitué à ça, visiblement. Il appuya à son tour sur quelques boutons. Il ne se passa rien du tout, excepté un bruit sourd. Plutôt étrange. Elle se demandait ce qu'avait bien pu provoquer Al. En revanche, le gaz continuait de troubler sa vue, et l'alarme continuait de chanter à tue tête sa même chanson. Elle en fera des cauchemars cette nuit, si ça continuait comme ça.
C'était presque comme être dans un casino, cette affaire... Et visiblement, l'intelligence innée de son ami le serpent à lunettes était totalement inutile, dans cette situation. Tss, il fallait vraiment faire tout toute seule, ici. Gardant toujours une main pour couvrir son nez et sa bouche, elle observa un instant les boutons, essayant de se rappeler où elle avait appuyé et où Al avait fait mumuse, mais elle n'arrivait pas à voir à cause des larmes qu'elle avait aux yeux, et puis avec tous ces boutons qui clignotaient, ça rendait la tâche plus compliquée. Alors, sans réfléchir, elle appuya sur une nouvelle combinaison de boutons, de son autre main.
- résumé:
Latro se demande quel bordel a pu foutre Al, puis appuie sur les boutons.
Admirez notre magnificence ! ♥
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Cyantifiques
Mer 9 Nov - 23:10
« Qu'est-ce que vous fai--- »
Les boutons sont appuyés et alors que le nouveau venu, drapé d'un mouchoir sur le nez, continuait à hurler… L'alarme s'arrêta.
« –TES ICI ! »
Watt, fraîchement débarqué par la même porte que vous, se racla la gorge pour reprendre un niveau sonore normal, avant de se précipiter sur la console de commande, demander à Al et Latro de se pousser du milieu afin d'appuyer sur plusieurs boutons. Le gaz qui s'échappait des tuyaux de la machine s'estompa mais l'air n'en restait pas moins désagréable, agressant gorge et yeux.
« Vous avez appuyé n'importe où. N'espérez pas que l'état de vos yeux s'améliore avant deux ou trois heures. Si ce n'est plus. »
On pouvait presque entendre un « cela vous apprendra à faire n'importe quoi. » derrière ses paroles. Mais il ne s'attarda pas sur les engueulades, les faits étaient là : ils ont été présents plus rapidement que lui. Même s'il est certain que le temps gagné sur l'inondation n'a été que de quelques secondes. Toujours est-il que le cyantifique continuait d'appuyer sur différentes diodes colorées, faisant entendre le même son que plus tôt et un autre, ressemblant bien plus à une chasse d'eau, alors que le niveau de l'eau du sous-sol commençait tout doucement à redescendre.
« Voilà. Bien joué, si on oublie le garage ouvert et le gaz irritant diffusé dans le sous-sol. »
Ces félicitations ressemblaient d'avantage à du sarcasme cela étant dit.
« Vous pouvez y aller et constater les dégâts, je m'occupe de régler les derniers détails ici. »
A savoir l'évacuation d'eau, qui va prendre plus de temps qu'elle ne devrait à cause du déménagement de la Base ayant fragilisé certaines installations. Puis, sans plus de considération, il s'attela à pianoter sur les diodes.
Les boutons sont appuyés et alors que le nouveau venu, drapé d'un mouchoir sur le nez, continuait à hurler… L'alarme s'arrêta.
« –TES ICI ! »
Watt, fraîchement débarqué par la même porte que vous, se racla la gorge pour reprendre un niveau sonore normal, avant de se précipiter sur la console de commande, demander à Al et Latro de se pousser du milieu afin d'appuyer sur plusieurs boutons. Le gaz qui s'échappait des tuyaux de la machine s'estompa mais l'air n'en restait pas moins désagréable, agressant gorge et yeux.
« Vous avez appuyé n'importe où. N'espérez pas que l'état de vos yeux s'améliore avant deux ou trois heures. Si ce n'est plus. »
On pouvait presque entendre un « cela vous apprendra à faire n'importe quoi. » derrière ses paroles. Mais il ne s'attarda pas sur les engueulades, les faits étaient là : ils ont été présents plus rapidement que lui. Même s'il est certain que le temps gagné sur l'inondation n'a été que de quelques secondes. Toujours est-il que le cyantifique continuait d'appuyer sur différentes diodes colorées, faisant entendre le même son que plus tôt et un autre, ressemblant bien plus à une chasse d'eau, alors que le niveau de l'eau du sous-sol commençait tout doucement à redescendre.
« Voilà. Bien joué, si on oublie le garage ouvert et le gaz irritant diffusé dans le sous-sol. »
Ces félicitations ressemblaient d'avantage à du sarcasme cela étant dit.
« Vous pouvez y aller et constater les dégâts, je m'occupe de régler les derniers détails ici. »
A savoir l'évacuation d'eau, qui va prendre plus de temps qu'elle ne devrait à cause du déménagement de la Base ayant fragilisé certaines installations. Puis, sans plus de considération, il s'attela à pianoter sur les diodes.
Voilà, félicitations, vous avez arrêté l'alarme incendie ! Pour éviter la casse, Watt s'occupe de l'eau, hein, on va arrêter le masochisme là. La décrue est donc amorcée mais sera lente, c'est pas non plus la chasse d'eau.
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Jeu 10 Nov - 16:58
Bruit sourd.
Oups.
Yeux qui piquent encore plus.
Aie.
Pas de changement dans l'alarme.
Merde.
Latrodectus qui se jette sur un autre bouton.
Si on meurt, je la tue.
Le cyantifique qui se ramène comme une fleur.
Ah.
L'alarme qui s'éteint.
Oh.
Parce que cette succession d'évènements était survenue brutalement, Al n'avait guère eu le temps de produire d'analyse fines à leur sujet. Enfin, de toute façon, le corps trempé des cheveux jusqu'aux orteils, il n'en avait plus rien à foutre. Ni du fait que c'était Latrodectus qui avait résolu l'épineux problème de l'alarme incendie, ni des remontrances de Watt qui suivirent. En fait, s'il y avait eu un canapé sec à portée, il se serait probablement étalé tout du long dessus, sans bouger jusqu'à la fin de la journée.
Mais. Quelque chose le titillait légèrement. Peut-être parce qu'ils se faisaient virer de la pièce comme des gamins dont on en avait eu assez des conneries. Comme si Harry Potter, arrivé à la fin de sa première aventure, se faisait copieusement rabroué par un Dumbledor sorti d'un placard au moment où il terrassait l'ennemi final, alors que le vieux directeur n'avait rien fait depuis le début de l'histoire.
C'était un peu cette sensation d'être jetés en plein moment de gloire qui le rendait un peu, disons-le, amer. Mais parce qu'en soi, il ne ressemblait pas simplement à Watt par le physique, et qu'il aurait certainement fait la même chose à sa place, il haussa les épaules et ne fit pas de commentaire. Trop crevé, aussi, pour dire quoi que ce soit. Trop crevé pour féliciter Latrodectus (même s'il ne l'aurait jamais fait de toute façon). Trop crevé pour se débarrasser des larmichettes qui perlaient sur ses joues et lui donnaient l'air d'avoir pleuré à cause du cyantifique rebelle.
Sur un long soupir, comme un fantôme, il quitta donc la pièce. L'épreuve des tuyaux à la con. L'escalier de la mort. Les couloirs de parc aquatique. Il fallait tout faire à l'envers, ramper jusqu'à l'extérieur de la Base le temps de reprendre des couleurs. Réfléchir à comment faire descendre Imogen de ce satané toit. Puis. Oooh. Oui. Tout nettoyer.
À cette instant, il aurait plus que jamais payé pour pouvoir rentrer dans sa chambre. La vraie, pas un dortoir de l'Esquisse qui devait maintenant être complètement défoncé et inutilisable pour au moins une nuit, sinon bien d'autres.
Parler d'euphorie, ce serait mélanger l'euphémisme et l'ironie. Parce qu'il était bien plus morose que ça.
Oups.
Yeux qui piquent encore plus.
Aie.
Pas de changement dans l'alarme.
Merde.
Latrodectus qui se jette sur un autre bouton.
Si on meurt, je la tue.
Le cyantifique qui se ramène comme une fleur.
Ah.
L'alarme qui s'éteint.
Oh.
Parce que cette succession d'évènements était survenue brutalement, Al n'avait guère eu le temps de produire d'analyse fines à leur sujet. Enfin, de toute façon, le corps trempé des cheveux jusqu'aux orteils, il n'en avait plus rien à foutre. Ni du fait que c'était Latrodectus qui avait résolu l'épineux problème de l'alarme incendie, ni des remontrances de Watt qui suivirent. En fait, s'il y avait eu un canapé sec à portée, il se serait probablement étalé tout du long dessus, sans bouger jusqu'à la fin de la journée.
Mais. Quelque chose le titillait légèrement. Peut-être parce qu'ils se faisaient virer de la pièce comme des gamins dont on en avait eu assez des conneries. Comme si Harry Potter, arrivé à la fin de sa première aventure, se faisait copieusement rabroué par un Dumbledor sorti d'un placard au moment où il terrassait l'ennemi final, alors que le vieux directeur n'avait rien fait depuis le début de l'histoire.
C'était un peu cette sensation d'être jetés en plein moment de gloire qui le rendait un peu, disons-le, amer. Mais parce qu'en soi, il ne ressemblait pas simplement à Watt par le physique, et qu'il aurait certainement fait la même chose à sa place, il haussa les épaules et ne fit pas de commentaire. Trop crevé, aussi, pour dire quoi que ce soit. Trop crevé pour féliciter Latrodectus (même s'il ne l'aurait jamais fait de toute façon). Trop crevé pour se débarrasser des larmichettes qui perlaient sur ses joues et lui donnaient l'air d'avoir pleuré à cause du cyantifique rebelle.
Sur un long soupir, comme un fantôme, il quitta donc la pièce. L'épreuve des tuyaux à la con. L'escalier de la mort. Les couloirs de parc aquatique. Il fallait tout faire à l'envers, ramper jusqu'à l'extérieur de la Base le temps de reprendre des couleurs. Réfléchir à comment faire descendre Imogen de ce satané toit. Puis. Oooh. Oui. Tout nettoyer.
À cette instant, il aurait plus que jamais payé pour pouvoir rentrer dans sa chambre. La vraie, pas un dortoir de l'Esquisse qui devait maintenant être complètement défoncé et inutilisable pour au moins une nuit, sinon bien d'autres.
Parler d'euphorie, ce serait mélanger l'euphémisme et l'ironie. Parce qu'il était bien plus morose que ça.
- Spoiler:
Résumé : Al est ravi et décide donc de se barrer sans plus de formalités pour aller être encore plus joyeux sur le chemin du retour
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