[Chambre vintage] Les joies du Karma, tome III
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Jeu 20 Oct - 23:57
Suite de ça
Probablement la pièce la plus kitsch du manoir, s'il en est une. Les motifs de grand-mère répartis sur les murs, les tissus et les meubles, engloutissent la salle et rappellent aisément un film des siècles passés. Par-dessus se placent encore les cadres, la fleur de pissenlit géante empaillée contre le mur et des froufrous savamment disposés partout où il aurait été possible d'en rajouter. Pour en rajouter une couche, une petite odeur de lavande se répand, à moins que ce ne soit la moisissure des murs. La chambre est équipée d'un énorme lit en son centre, qui a lui seul parvient à avaler plus de la moitié de l'espace. Une commode massive et un petit guéridon se partagent l'autre partie, offrant tout juste la place de passer entre.
Mais si Iris a décidé de venir ici parmi plusieurs possibilités, ce n'est pas parce qu'elle veut noyer Play sous cette ambiance de week-end chez mamie, mais pour deux raisons principales. Parce que cette pièce est, curieusement, plus chauffée que les autres, et aussi parce qu'il est possible d'en rajouter une couche si l'on s'engouffre dans les moelleuses couvertures du lit.
Tenant Play dans sa main, elle l'invite à s'allonger par une énième formule mieilleuse du type "Tout ira bien". Iris est peut-être aussi étouffante que le motif de fleur qui se répète à l'infini sur la couverture.
« Tu as assez chaud ? Je dois t'apporter quelque chose en plus ? » s'inquiète-t-elle encore.
Probablement la pièce la plus kitsch du manoir, s'il en est une. Les motifs de grand-mère répartis sur les murs, les tissus et les meubles, engloutissent la salle et rappellent aisément un film des siècles passés. Par-dessus se placent encore les cadres, la fleur de pissenlit géante empaillée contre le mur et des froufrous savamment disposés partout où il aurait été possible d'en rajouter. Pour en rajouter une couche, une petite odeur de lavande se répand, à moins que ce ne soit la moisissure des murs. La chambre est équipée d'un énorme lit en son centre, qui a lui seul parvient à avaler plus de la moitié de l'espace. Une commode massive et un petit guéridon se partagent l'autre partie, offrant tout juste la place de passer entre.
Mais si Iris a décidé de venir ici parmi plusieurs possibilités, ce n'est pas parce qu'elle veut noyer Play sous cette ambiance de week-end chez mamie, mais pour deux raisons principales. Parce que cette pièce est, curieusement, plus chauffée que les autres, et aussi parce qu'il est possible d'en rajouter une couche si l'on s'engouffre dans les moelleuses couvertures du lit.
Tenant Play dans sa main, elle l'invite à s'allonger par une énième formule mieilleuse du type "Tout ira bien". Iris est peut-être aussi étouffante que le motif de fleur qui se répète à l'infini sur la couverture.
« Tu as assez chaud ? Je dois t'apporter quelque chose en plus ? » s'inquiète-t-elle encore.
- Spoiler:
- Résumé : Iris traîne Play dans une pièce digne d'une grand-mère clichée et l'invite à s'y reposer
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Lun 24 Oct - 19:35
Et merde.
Plus d’éternuements en stock. Ça arrive jamais quand il faut, ces saloperies. Toujours dans ces bras étouffants, Play retient un reniflement tandis que la douce petite main s’égare sur son front. Et retenir toute moquerie, sarcasme, ou pique insidieuse est sûrement le moment le plus difficile de toute son existence. Locale. Mais éloignons les sujets qui fâchent. Après un tripotage en règle – pardon un échange de mains des plus mielleux – la tendre Iris le guide à travers le Manoir. Manoir dont la décoration est véritablement à ch...
Oh.
Mon Dieu.
Qu’est-ce que c’est que... ÇA.
CETTE CHOSE PEUT-ELLE SEULEMENT DÉCEMMENT EXISTER ?
Il semblerait que oui.
Bordel. Les proprios de cet endroit étaient vraiment des cas.
Un peu effaré par tant de goût, Play se laisse conduire à travers la. Ch. Chambre. Voilà, c’est sorti. Plus compliqué qu’il n’y paraît. Purée, là-haut, quelqu’un l’aime vraiment pas. Pas de sarcasmes, puis « ça ». Dieu que son existence est difficile. Arrr. Respire Play, respire. Elle te fournira bien tôt ou tard l’occasion de...
— Tu as assez chaud ? Je dois t'apporter quelque chose en plus ?
Bloody Hell.
Iris, que ton nom et celui de ta descendance soient sanctifiés.
Tu es parfaite.
Encore au-dessus des draps, mais confortablement allongé, l’adorable gosse retint de justesse un rictus. Et fait mine d’ouvrir très légèrement ses bras.
— Nan.
Cette fois, le rictus éclot comme la plus hideuse des fleurs, mais le sourire tordu se noie dans l’étreinte soudaine de ses bras demandeurs. Sans laisser le temps au monde d’y penser, Play a attrapé son adorable camarade, l’enfermant aussi sûrement dans ses bras qu’un serpent. Ni une ni deux, la belle enfant bascule sur le lit et se retrouve piégé contre un mouflet qui a tout du boa constrictor. Encore plus lorsqu’il ceinture la demoiselle, seulement quelques secondes plus tard, en enroulant ses jambes autour de sa taille (sans oublier après de bien nouer les dites jambes dans son dos, histoire d'assurer sa prise). Et presque aussitôt, sans lui laisser le moindre répit, son petit nez se niche alors dans le cou délicat.
Play esquisse un nouveau et lent sourire tout contre la peau.
— J’ai tout ce qu’il me faut.
Alors, Iris, toujours l’impression que ce ne sont que des jeux d’enfant ?
Plus d’éternuements en stock. Ça arrive jamais quand il faut, ces saloperies. Toujours dans ces bras étouffants, Play retient un reniflement tandis que la douce petite main s’égare sur son front. Et retenir toute moquerie, sarcasme, ou pique insidieuse est sûrement le moment le plus difficile de toute son existence. Locale. Mais éloignons les sujets qui fâchent. Après un tripotage en règle – pardon un échange de mains des plus mielleux – la tendre Iris le guide à travers le Manoir. Manoir dont la décoration est véritablement à ch...
Oh.
Mon Dieu.
Qu’est-ce que c’est que... ÇA.
CETTE CHOSE PEUT-ELLE SEULEMENT DÉCEMMENT EXISTER ?
Il semblerait que oui.
Bordel. Les proprios de cet endroit étaient vraiment des cas.
Un peu effaré par tant de goût, Play se laisse conduire à travers la. Ch. Chambre. Voilà, c’est sorti. Plus compliqué qu’il n’y paraît. Purée, là-haut, quelqu’un l’aime vraiment pas. Pas de sarcasmes, puis « ça ». Dieu que son existence est difficile. Arrr. Respire Play, respire. Elle te fournira bien tôt ou tard l’occasion de...
— Tu as assez chaud ? Je dois t'apporter quelque chose en plus ?
Bloody Hell.
Iris, que ton nom et celui de ta descendance soient sanctifiés.
Tu es parfaite.
Encore au-dessus des draps, mais confortablement allongé, l’adorable gosse retint de justesse un rictus. Et fait mine d’ouvrir très légèrement ses bras.
— Nan.
Cette fois, le rictus éclot comme la plus hideuse des fleurs, mais le sourire tordu se noie dans l’étreinte soudaine de ses bras demandeurs. Sans laisser le temps au monde d’y penser, Play a attrapé son adorable camarade, l’enfermant aussi sûrement dans ses bras qu’un serpent. Ni une ni deux, la belle enfant bascule sur le lit et se retrouve piégé contre un mouflet qui a tout du boa constrictor. Encore plus lorsqu’il ceinture la demoiselle, seulement quelques secondes plus tard, en enroulant ses jambes autour de sa taille (sans oublier après de bien nouer les dites jambes dans son dos, histoire d'assurer sa prise). Et presque aussitôt, sans lui laisser le moindre répit, son petit nez se niche alors dans le cou délicat.
Play esquisse un nouveau et lent sourire tout contre la peau.
— J’ai tout ce qu’il me faut.
Alors, Iris, toujours l’impression que ce ne sont que des jeux d’enfant ?
- Spoiler:
- Difficilement, Play se laisse faire sans dire un mot, et s’allonge dans le lit après moult commentaires intérieurs sur les goûts du propriétaire. Puis, lorsqu’Iris demande s’il a assez chaud... répond « nan » et passe à l’action, l’attrapant sans prévenir et la faisant basculer sur le lit, tout contre lui. Il la ceinture d’ailleurs avec ses propres jambes, qu’il nouent dans son dos. Il colle ensuite son nez dans le cou d’Iris et affirme qu’il a tout ce qu’il lui faut.
...je me sens très vaguement traumatisé par mon propre personnage. Tout va bien.
(Al, ne reviens jamais.)
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Jeu 8 Déc - 15:47
(Sorry pour le retard)
(Avertissement pour les éventuels lecteurs : TOUT ÇA DEVIENT FORT MALSAIN.)(Je sais pas ce que mon personnage fait non plus /meurt)
J'ai déjà tout ce qu'il me faut.
J'ai déjà tes bras… Ta douceur enfantine… Tes vêtements froids… Ton corps rien qu'à moi… Nos yeux qui se fixent et nos regards qui se croisent…
Le serpent s'enroule autour de la fleur, et celle-ci tente de conserver ses pétales pour ne pas montrer qu'elle faiblit. Un moment, Iris essaie de suivre le doux enfant, de se prêter au jeu de l'affection exagérée et de l'étreinte adorable.
Réellement, elle essaie.
Mais son sang se glace à nouveau.
Ce gosse la remplit d'effroi en même temps qu'il l'attendrit.
Elle souhaite lui répondre tout en lui barrant la route.
L'arrêter dans une course si folle alors qu'elle n'a aucun mur lui à poser.
Aucune raison de fuir, et pourtant, oh…
Elle voudrait peut-être juste être ailleurs. Cela transparaît d'ailleurs un petit instant, dans la surprise, dans les yeux qui tourbillonnent un peu, les bras un peu plus rigides.
Mais elle ne peut pas perdre. Quelque chose lui souffle, tout dans le fond, qu'en brillant elle fera disparaître tous les doutes (y compris les siens), tous les pleurs du gamins. Tous les siens.
Elle. Ne peut. Pas. Perdre.
(Là se dévoile la vraie raison)
(Et peut-être qu'elle a peur de ne pas pouvoir fuir aussi)
Alors Iris change. Les pétales tremblantes s'épaississent brutalement. Elle répond, à sa manière, serrant presque aussi fort le gamin, pour l'étouffer de sa (tendre) chaleur. Si c'est qu'il demande, il finira par avoir son compte, n'est-ce pas ? Et si elle fait ce qu'il attend, voire plus encore, si elle est parfaite, tout ira pour le mieux. Le serpent s'endormira entre ses bras, adoucira sa prise et la fleur emprisonnée pourra de nouveau s'étendre sous la lumière du soleil.
Quitte à ce qu'il faille aider un peu le serpent en question. Le conduire vers la plénitude à laquelle il échappe encore ? Serrer un peu trop fort ses trop charmants bras autour de son cou. Puis inspirer, lentement, se concentrer. Subitement se jeter sur le côté pour changer le rapport de force, éventuellement profiter de la surprise pour ôter la prise des jambes. Ne plus réfléchir. À rien. Étreindre encore plus fort cette douce tête de môme.
« J'espère que la fièvre passera… »
Mais quel genre de fièvre ? Et celle de qui ?
(Avertissement pour les éventuels lecteurs : TOUT ÇA DEVIENT FORT MALSAIN.)(Je sais pas ce que mon personnage fait non plus /meurt)
J'ai déjà tout ce qu'il me faut.
J'ai déjà tes bras… Ta douceur enfantine… Tes vêtements froids… Ton corps rien qu'à moi… Nos yeux qui se fixent et nos regards qui se croisent…
Le serpent s'enroule autour de la fleur, et celle-ci tente de conserver ses pétales pour ne pas montrer qu'elle faiblit. Un moment, Iris essaie de suivre le doux enfant, de se prêter au jeu de l'affection exagérée et de l'étreinte adorable.
Réellement, elle essaie.
Mais son sang se glace à nouveau.
Ce gosse la remplit d'effroi en même temps qu'il l'attendrit.
Elle souhaite lui répondre tout en lui barrant la route.
L'arrêter dans une course si folle alors qu'elle n'a aucun mur lui à poser.
Aucune raison de fuir, et pourtant, oh…
Elle voudrait peut-être juste être ailleurs. Cela transparaît d'ailleurs un petit instant, dans la surprise, dans les yeux qui tourbillonnent un peu, les bras un peu plus rigides.
Mais elle ne peut pas perdre. Quelque chose lui souffle, tout dans le fond, qu'en brillant elle fera disparaître tous les doutes (y compris les siens), tous les pleurs du gamins. Tous les siens.
Elle. Ne peut. Pas. Perdre.
(Là se dévoile la vraie raison)
(Et peut-être qu'elle a peur de ne pas pouvoir fuir aussi)
Alors Iris change. Les pétales tremblantes s'épaississent brutalement. Elle répond, à sa manière, serrant presque aussi fort le gamin, pour l'étouffer de sa (tendre) chaleur. Si c'est qu'il demande, il finira par avoir son compte, n'est-ce pas ? Et si elle fait ce qu'il attend, voire plus encore, si elle est parfaite, tout ira pour le mieux. Le serpent s'endormira entre ses bras, adoucira sa prise et la fleur emprisonnée pourra de nouveau s'étendre sous la lumière du soleil.
Quitte à ce qu'il faille aider un peu le serpent en question. Le conduire vers la plénitude à laquelle il échappe encore ? Serrer un peu trop fort ses trop charmants bras autour de son cou. Puis inspirer, lentement, se concentrer. Subitement se jeter sur le côté pour changer le rapport de force, éventuellement profiter de la surprise pour ôter la prise des jambes. Ne plus réfléchir. À rien. Étreindre encore plus fort cette douce tête de môme.
« J'espère que la fièvre passera… »
Mais quel genre de fièvre ? Et celle de qui ?
- Spoiler:
Résumé : Iris panique, mais elle ne veut pas le montrer, pas faiblir, pas se laisser faire, alors elle serre play de toutes ses forces, roule sur le côté et continue à gentiment l'étrangler en espérant qu'il la lâche.
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Dim 11 Déc - 23:03
...l'intro peut laisser un doute mais ne craignez rien, c'est safe. (Si, si, je vous jure.)(Normalement.)(Urrr.)
Les doigts se resserrent.
Les respirations se mêlent.
Et tout bascule.
C’est avec une surprise non feinte qu’il laisse leurs deux corps rouler, les rapports changer, et la scène être encore un peu plus malsaine.
Pendant un instant, Play se fige. Observe. Observe son œuvre.
Iris s’est enroulée comme une liane. Chaque battement de cils la rapproche un peu plus de son but. Un objectif noir et flou. Mais qu’il a presque l’impression de pouvoir respirer.
Oh, Iris.
Ses iris impossibles s’illuminent et c’est comme un coup de tonnerre.
Play rit.
D’un rire aussi étrange que la quiétude. Un rire inconnu. Qui ne possède aucun des accents habituels, aucune malice douteuse. Un rire clair et haut, qui malgré la maladie, résonne entre les murs de l’affreuse chambre. Un rire qui, un instant, est comme de la pluie sur de l’acide. Tellement pur qu’il n’offre aucun doute, et qu’un moment, juste un moment, éclaire absolument tout.
Play rit et il est complètement sincère.
Et un instant, un tout petit instant, il lui semble tenir un fragment de son identité au creux de ses doigts. Puis il réalise. Se fige.
Et la lueur s’éteint comme une bougie mourante.
Durant un fragment d’éternité, Iris peut voir quelque chose à l'intérieur mourir. La pousse improbable d’un espoir que l’on n’attendait pas. Et que l’on a étouffé sous les cendres avant même qu’elle ne puisse pousser son premier cri.
La machine se relance, et le sourire se transforme, penche, avec le reste de la charmante petite tête.
— Oh, Iris. Je retire tout. Tu es géniale.
Play ne se cache plus. Le masque n’existe plus. Depuis un moment déjà. Mais cela ne l’affecte pas. Le masque n’a toujours été qu’un prélude. Une entrée en matière. Un simple avant-goût des jeux à venir.
Sans se soucier des doigts qui se resserrent toujours plus, Play se rapproche encore, et vient frotter son petit nez contre celui de sa charmante infirmière. Il ferme les yeux. Et c’est à son tour de resserrer l’étreinte. Quitte à ne plus pouvoir respirer.
La douce fleur est devenue toxique.
Il n’est pas prêt de s’en lasser.
Les doigts se resserrent.
Les respirations se mêlent.
Et tout bascule.
C’est avec une surprise non feinte qu’il laisse leurs deux corps rouler, les rapports changer, et la scène être encore un peu plus malsaine.
Pendant un instant, Play se fige. Observe. Observe son œuvre.
Iris s’est enroulée comme une liane. Chaque battement de cils la rapproche un peu plus de son but. Un objectif noir et flou. Mais qu’il a presque l’impression de pouvoir respirer.
Oh, Iris.
Ses iris impossibles s’illuminent et c’est comme un coup de tonnerre.
Play rit.
D’un rire aussi étrange que la quiétude. Un rire inconnu. Qui ne possède aucun des accents habituels, aucune malice douteuse. Un rire clair et haut, qui malgré la maladie, résonne entre les murs de l’affreuse chambre. Un rire qui, un instant, est comme de la pluie sur de l’acide. Tellement pur qu’il n’offre aucun doute, et qu’un moment, juste un moment, éclaire absolument tout.
Play rit et il est complètement sincère.
Et un instant, un tout petit instant, il lui semble tenir un fragment de son identité au creux de ses doigts. Puis il réalise. Se fige.
Et la lueur s’éteint comme une bougie mourante.
Durant un fragment d’éternité, Iris peut voir quelque chose à l'intérieur mourir. La pousse improbable d’un espoir que l’on n’attendait pas. Et que l’on a étouffé sous les cendres avant même qu’elle ne puisse pousser son premier cri.
La machine se relance, et le sourire se transforme, penche, avec le reste de la charmante petite tête.
— Oh, Iris. Je retire tout. Tu es géniale.
Play ne se cache plus. Le masque n’existe plus. Depuis un moment déjà. Mais cela ne l’affecte pas. Le masque n’a toujours été qu’un prélude. Une entrée en matière. Un simple avant-goût des jeux à venir.
Sans se soucier des doigts qui se resserrent toujours plus, Play se rapproche encore, et vient frotter son petit nez contre celui de sa charmante infirmière. Il ferme les yeux. Et c’est à son tour de resserrer l’étreinte. Quitte à ne plus pouvoir respirer.
La douce fleur est devenue toxique.
Il n’est pas prêt de s’en lasser.
- Spoiler:
- Lors du – littéralement – retournement de situation, Play ne cache pas sa surprise. Il observe ensuite très rapidement Iris. Puis éclate d’un rire parfaitement sincère (donc de personne « normale » qui s’amuse) avant de se figer quand il s'en rend compte, mais de chasser très vite la chose (terrain glissant, tout ça), et de reprendre « le jeu ». Il lui sourit, lui dit qu’elle est géniale et se rapproche un peu plus, frottant son nez contre celui d’Iris, avant de fermer les yeux et de resserrer un peu plus leur étreinte.
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Jeu 2 Fév - 19:14
Iris est parfaite. Iris est géniale. Iris fait ce qu'il faut. Iris n'agit que du bon côté. Iris est une fleur. Iris est tendre. Iris est adorable. Iris est..
En train de l'étrangler
En train d'être étranglée
Les doux mots qui résonnent et se mélangent beaucoup trop dans le fond de son oreilles font écho au rire, presque inhumain, qui émane de la bouche du gamin. C'est ça. Il s'amuse, il l'étrangle, il n'a peur de rien. Elle panique, elle l'étrangle, elle fait de la peur quelque chose de bien plus fort que le plaisir ou la tentation. C'est ce qu'elle se dit, martelant des mots qui ne veulent rien dire, psalmodiant des signes de réussite au teint creux. Tirant sur la corde d'une folie nouvelle et indécente dont le goût est celui d'une épice particulièrement brûlante. Alors que le gosse en face ne se cache plus, elle simule encore plus, masque et travestit tout ce qu'elle peut.
« C'est comme ça que tu es à l'intérieur, Play ? » souffle-t-elle doucement.
Tu es un démon qui montre patte blanche. Je suis un ange aux ailes noircies. Maintenant que je t'entends rire et que je sens ton étreinte, j'en suis sûre…
« Tu vas continuer.. ? »
Continuer à être mon amie ? Continuer à m'étouffer ? Continuer à m'entraîner sur une pente de déraison ? Continuer à rire, à t'exposer ? Play, maintenant que je sais qui tu es, et que tu sais qui je suis, qui sommes-nous et que faisons-nous ? Somme-nous deux gosses voués à nous étrangler, ou deux incendies voués à nous alimenter ?
Elle relâche un peu son emprise. Elle se sent serrée et mal à l'aise. Combien de temps pourrait-elle seulement tenir ?
« Ou est-ce qu'on s'arrêtera... là ? »
Sur un ton plus bas encore, sa question se noie dans le doute. S'agit-il d'un espoir, d'un drapeau blanc timidement hissé ? Ou s'agit-il d'une incitation à faire quelque chose de pire encore ?
- Spoiler:
Résumé : Iris interroge Play sur le sens de sa vie.
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Sam 1 Avr - 18:45
Lentement, tout se transforme en brume.
Une brume opaque. Sombre. Ensanglantée. L’espace et les mots se diluent avec la paresse de volutes de fumée. Mais, oh. Tout est si noir.
Si noir.
C’est une douceur empoisonnée qui se glisse tout à l’intérieur. Et que Play goutte du bout des lèvres.
Avec un immense sourire.
— C'est comme ça que tu es à l'intérieur, Play ?
Ce qui fut peut-être un jour un enfant se contente de sourire. Réellement, cette fois. Iris peut le voir. Ce n’est pas un énième égarement intérieur, cela se passe maintenant, dans ce lit, dans cette étreinte qui se resserre un peu plus à chaque instant. Play se contente de sourire, et c’est peut-être là le plus effrayant. Ce n’est pas un sourire humain. Il semble immense, et pourtant, il n’est qu’un rictus à peine esquissé. Presque doux. Mais c’est une douceur empoisonnée. C’est le sourire de quelque chose de monstrueux.
Et qui respire juste à côté de vous.
— Tu vas continuer.. ?
Jusqu’à la fin.
Encore une fois, Play ne parle pas. Mais sa réponse n’en est pas moins aisée à deviner.
Il regarde Iris à travers ses cils blancs et attends. Patiemment.
— Ou est-ce qu'on s'arrêtera... là ?
Lorsque la douce fleur relâche son étreinte, une éternité semble avoir passé.
Tout semble terriblement léger. Il n’y a plus de lumière, tout autour.
Play penche la tête et laisse presque échapper un soupir du creux des lèvres. Il l’a bien compris. Il ne pourra pas rester éveillé bien plus longtemps.
Quel dommage. Vraiment.
Il laisse à son tour l’autre petite poitrine respirer. Glisse une main le long du visage de sa compagne. Appuie légèrement sur sa joue du bout d’un doigt. Presque espiègle. Puis il s’approche, une ultime fois.
Et murmure dans son oreille.
— Tu devrais en profiter.
Ses doigts jouent quelques instants avec une mèche corbeau, avant de guider la main d’Iris sur sa propre gorge.
— Le meilleur moyen de se débarrasser de ses problèmes...
Play appuie les doigts d’Iris sur sa peau. Sans se départir de son léger sourire.
— C’est de les étouffer.
« L’enfant » maintient encore ce petit jeu juste un peu, puis laisse ses mains glisser. Tout comme son sourire et sa conscience. Sa maladie l’a enfin rattrapée. Mais, pendant un ultime instant, c’est comme s’il voulait voir. Jouer, une dernière fois.
Alors, Iris ?
Tentée ?
Mais bientôt ses yeux se ferment, et Play s’effondre plus qu’il ne s’endort sur son « amie ». Déposant un énième petit cadeau empoisonné sur la pauvre fleur.
De bien des manières.
Une brume opaque. Sombre. Ensanglantée. L’espace et les mots se diluent avec la paresse de volutes de fumée. Mais, oh. Tout est si noir.
Si noir.
C’est une douceur empoisonnée qui se glisse tout à l’intérieur. Et que Play goutte du bout des lèvres.
Avec un immense sourire.
— C'est comme ça que tu es à l'intérieur, Play ?
Ce qui fut peut-être un jour un enfant se contente de sourire. Réellement, cette fois. Iris peut le voir. Ce n’est pas un énième égarement intérieur, cela se passe maintenant, dans ce lit, dans cette étreinte qui se resserre un peu plus à chaque instant. Play se contente de sourire, et c’est peut-être là le plus effrayant. Ce n’est pas un sourire humain. Il semble immense, et pourtant, il n’est qu’un rictus à peine esquissé. Presque doux. Mais c’est une douceur empoisonnée. C’est le sourire de quelque chose de monstrueux.
Et qui respire juste à côté de vous.
— Tu vas continuer.. ?
Jusqu’à la fin.
Encore une fois, Play ne parle pas. Mais sa réponse n’en est pas moins aisée à deviner.
Il regarde Iris à travers ses cils blancs et attends. Patiemment.
— Ou est-ce qu'on s'arrêtera... là ?
Lorsque la douce fleur relâche son étreinte, une éternité semble avoir passé.
Tout semble terriblement léger. Il n’y a plus de lumière, tout autour.
Play penche la tête et laisse presque échapper un soupir du creux des lèvres. Il l’a bien compris. Il ne pourra pas rester éveillé bien plus longtemps.
Quel dommage. Vraiment.
Il laisse à son tour l’autre petite poitrine respirer. Glisse une main le long du visage de sa compagne. Appuie légèrement sur sa joue du bout d’un doigt. Presque espiègle. Puis il s’approche, une ultime fois.
Et murmure dans son oreille.
— Tu devrais en profiter.
Ses doigts jouent quelques instants avec une mèche corbeau, avant de guider la main d’Iris sur sa propre gorge.
— Le meilleur moyen de se débarrasser de ses problèmes...
Play appuie les doigts d’Iris sur sa peau. Sans se départir de son léger sourire.
— C’est de les étouffer.
« L’enfant » maintient encore ce petit jeu juste un peu, puis laisse ses mains glisser. Tout comme son sourire et sa conscience. Sa maladie l’a enfin rattrapée. Mais, pendant un ultime instant, c’est comme s’il voulait voir. Jouer, une dernière fois.
Alors, Iris ?
Tentée ?
Mais bientôt ses yeux se ferment, et Play s’effondre plus qu’il ne s’endort sur son « amie ». Déposant un énième petit cadeau empoisonné sur la pauvre fleur.
De bien des manières.
- Spoiler:
- Play se contente de regarder tranquillement Iris. Souriant à sa première question, ne répondant pas à haute voix à la deuxième (mais son expression parle probablement pour lui), puis en agissant enfin à la troisième, sentant l’épuisement venir. Il soupire puis relâche son étreinte avant de caresser la joue d’Iris et de lui souffler à l’oreille qu’elle ferait mieux de l’étouffer pendant son sommeil. Avant de, quelques instants plus tard, - finalement - s’endormir.
(...PARDON IRIS. PARDON. TU PEUX L’ÉTOUFFER. JE COMPRENDRAIS. OMG.)
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