[Armurerie] Et maintenant, place au Graal
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Ven 15 Avr - 22:11
Enfin. Il avait enfin eu accès à l'armurerie, après une demie journée d'errance dans cette fichue base. Il avait du marcher sur le sol désormais plein d'eau de la base, suivant ce Turner qui avait des connaissances sur les lieux. Les dessinateurs, lâches comme ils étaient, avaient fui la Base à cause du signal d'alerte incendie. Ridicule. S'ils avaient peur de l'eau, alors il sera beaucoup plus simple de tous les éliminer... Bien qu'il devait le faire en toute discrétion... Et surtout, choisir la bonne arme. Il garda le silence tout en suivant l'homme borgne, concentré sur sa progression vers le tout premier objectif qui lui permettra de réaliser tous les objectifs suivants... Ah, si seulement il pouvait voir le visage de sa mère, là maintenant... Il était sûr qu'elle serait fière de lui, à l'heure qu'il est.
C'était le moment où jamais pour récupérer la bonne arme et commencer les opérations. Les dessinateurs étaient déjà naturellement dissipés. Mais ainsi, dans cette situation inattendue, la plupart d'entre eux auront peut-être perdus de leurs moyens. C'était peut-être la meilleure chance pour lui pour pouvoir éradiquer le plus grand nombre d'entre eux en toute discrétion. Et, qui sait, si l'occasion se présentait, il pourrait peut-être faire porter le chapeau aux autres dessinateurs, créer le doute et la panique pour pouvoir plus aisément en finir avec eux ? Voilà une idée qui le mettait déjà en joie.
Ils franchirent finalement la porte de l'armurerie et y entrèrent. Les objets n'étaient pas rangés dans un certain désordre, les lieux n'étaient pas vraiment entretenus. Et l'eau n'y aidait en rien.
-Nous y voilà enfin...
Un sourire satisfait, il avança vers l'un des placards et l'ouvrit. Maintenant, il n'y avait plus qu'à trouver le bon équipement. Celui qui tuerait d'un coup.
Et il avait l'embarras du choix.
C'était le moment où jamais pour récupérer la bonne arme et commencer les opérations. Les dessinateurs étaient déjà naturellement dissipés. Mais ainsi, dans cette situation inattendue, la plupart d'entre eux auront peut-être perdus de leurs moyens. C'était peut-être la meilleure chance pour lui pour pouvoir éradiquer le plus grand nombre d'entre eux en toute discrétion. Et, qui sait, si l'occasion se présentait, il pourrait peut-être faire porter le chapeau aux autres dessinateurs, créer le doute et la panique pour pouvoir plus aisément en finir avec eux ? Voilà une idée qui le mettait déjà en joie.
Ils franchirent finalement la porte de l'armurerie et y entrèrent. Les objets n'étaient pas rangés dans un certain désordre, les lieux n'étaient pas vraiment entretenus. Et l'eau n'y aidait en rien.
-Nous y voilà enfin...
Un sourire satisfait, il avança vers l'un des placards et l'ouvrit. Maintenant, il n'y avait plus qu'à trouver le bon équipement. Celui qui tuerait d'un coup.
Et il avait l'embarras du choix.
- Résumé:
Canvas suit Turner jusqu'à l'armurerie, puis commence à chercher la bonne arme.
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Dim 15 Mai - 1:13
Les larmes tombaient à pic. La Base vidée de tous ses occupants, la voie était libre.
Pendant quelques minutes, les deux alliés temporaires avaient observé la foule de dessinateurs sortir de la Base, mouillés, froissés, agacés. Puis, après avoir laissé sa sacoche, Turner était calmement entré dans la Base et, nullement importuné par la pluie artificielle qui imprégnait d'eau ses vêtements et ses cheveux, il avait traversé à contre-courant le flot humain qui se déversait hors du bâtiment.
L'Armurerie n'était même pas fermée. Comment pouvait-on être si inconscient ? Les dessinateurs avaient-ils à ce point confiance les uns dans les autres que l'éventualité d'un traître dans leurs rangs ne leur avait même pas traversé l'esprit ? Ou cela était-il le fait d'un individu négligent, ou distrait ? Quoi qu'il en soit, Turner et Canvas entrèrent sans le moindre problème dans la salle, en tandis que le second se dirigeait à grands pas vers les armes disposées dans le fond, le premier restait à l'entrée, près de la porte, et s'appuyait contre le mur.
Il observa Canvas ouvrir un placard, à la recherche de l'arme qui lui conviendrait le mieux, probablement.
« Par pure curiosité, lança-t-il finalement, avez-vous un plan, ou comptez-vous simplement tuer des gens au hasard, sans aucune finesse ? »
Pendant quelques minutes, les deux alliés temporaires avaient observé la foule de dessinateurs sortir de la Base, mouillés, froissés, agacés. Puis, après avoir laissé sa sacoche, Turner était calmement entré dans la Base et, nullement importuné par la pluie artificielle qui imprégnait d'eau ses vêtements et ses cheveux, il avait traversé à contre-courant le flot humain qui se déversait hors du bâtiment.
L'Armurerie n'était même pas fermée. Comment pouvait-on être si inconscient ? Les dessinateurs avaient-ils à ce point confiance les uns dans les autres que l'éventualité d'un traître dans leurs rangs ne leur avait même pas traversé l'esprit ? Ou cela était-il le fait d'un individu négligent, ou distrait ? Quoi qu'il en soit, Turner et Canvas entrèrent sans le moindre problème dans la salle, en tandis que le second se dirigeait à grands pas vers les armes disposées dans le fond, le premier restait à l'entrée, près de la porte, et s'appuyait contre le mur.
Il observa Canvas ouvrir un placard, à la recherche de l'arme qui lui conviendrait le mieux, probablement.
« Par pure curiosité, lança-t-il finalement, avez-vous un plan, ou comptez-vous simplement tuer des gens au hasard, sans aucune finesse ? »
- Résumé:
- Turner utilise Provoc.
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Lun 13 Juin - 15:56
Patience, mère. Juste un dernier détail.
Il poussa une arme, puis une autre, insatisfait de son aspect. Cela allait prendre un peu de temps, mais il finira par trouver la bonne arme. Mais il avait tout son temps, il n'y avait personne ici, pas âme qui vive, et le silence n'était rompu que par le cri aigu de la Base en pleurs. Comment diables avaient-ils faits pour la faire pleurer, d'ailleurs ? Etaient-ils gênants au point de déranger un objet d'une si grande envergure ?
Il n'y avait personne. Mais personne était un bien grand mot quand on entendait une voix s'élever. Canvas était tellement accaparé par sa recherche qu'il en avait oublié Turner. Ce borgne ne se taisait-il donc jamais ? Voilà qu'il lui posait une question à propos d'un plan. Pourquoi chercher un plan alors qu'il savait que cela allait marcher grâce à l'aide de sa mère, quelle que soit la stratégie choisie ? Il avait juste à lui demander de l'aide, et elle le fera. N'était-ce pas elle qui régissait ce monde ? N'était-il pas celui qu'elle avait envoyé ici pour y accomplir sa volonté ?
-Je n'ai pas besoin de plan. Ils sont si stupides qu'ils ne se rendront compte de rien.
Et puis, ils étaient aveugles et stupides. Ils ne verront rien du tout tant qu'ils seront préoccupés par d'autres problèmes. Comme cette inondation, par exemple. Aucune raison de chercher un plan.
Il poussa une arme, puis une autre, insatisfait de son aspect. Cela allait prendre un peu de temps, mais il finira par trouver la bonne arme. Mais il avait tout son temps, il n'y avait personne ici, pas âme qui vive, et le silence n'était rompu que par le cri aigu de la Base en pleurs. Comment diables avaient-ils faits pour la faire pleurer, d'ailleurs ? Etaient-ils gênants au point de déranger un objet d'une si grande envergure ?
Il n'y avait personne. Mais personne était un bien grand mot quand on entendait une voix s'élever. Canvas était tellement accaparé par sa recherche qu'il en avait oublié Turner. Ce borgne ne se taisait-il donc jamais ? Voilà qu'il lui posait une question à propos d'un plan. Pourquoi chercher un plan alors qu'il savait que cela allait marcher grâce à l'aide de sa mère, quelle que soit la stratégie choisie ? Il avait juste à lui demander de l'aide, et elle le fera. N'était-ce pas elle qui régissait ce monde ? N'était-il pas celui qu'elle avait envoyé ici pour y accomplir sa volonté ?
-Je n'ai pas besoin de plan. Ils sont si stupides qu'ils ne se rendront compte de rien.
Et puis, ils étaient aveugles et stupides. Ils ne verront rien du tout tant qu'ils seront préoccupés par d'autres problèmes. Comme cette inondation, par exemple. Aucune raison de chercher un plan.
- Résumé:
Canvas répond.
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Mer 15 Juin - 18:52
« Je n'ai pas besoin de plan. Ils sont si stupides qu'ils ne se rendront compte de rien. »
Turner sourit. Non seulement il était trop sûr de lui, mais en plus il était aveugle. Et c'était un borgne qui le disait... Mais ce n'était pas lui qui essaierait de le faire changer d'avis. Il n'avait pas que ça à faire, et si Canvas échouait, ça n'était pas le problème de Turner. Ce qui l'agaçait plus, c'était le manque d'esthétisme de toute cette affaire. Au risque de passer pour un maniaque des arts, Turner devait bien avouer que ce semblant de plan, grossier et inabouti, le faisait grincer des dents.
« C'est bien ce qu'il me semblait. Vous n'avez pas le moindre plan. C'est par flemme ou juste parce que vous êtes trop stupide pour y réfléchir sérieusement ? »
Turner sourit. Non seulement il était trop sûr de lui, mais en plus il était aveugle. Et c'était un borgne qui le disait... Mais ce n'était pas lui qui essaierait de le faire changer d'avis. Il n'avait pas que ça à faire, et si Canvas échouait, ça n'était pas le problème de Turner. Ce qui l'agaçait plus, c'était le manque d'esthétisme de toute cette affaire. Au risque de passer pour un maniaque des arts, Turner devait bien avouer que ce semblant de plan, grossier et inabouti, le faisait grincer des dents.
« C'est bien ce qu'il me semblait. Vous n'avez pas le moindre plan. C'est par flemme ou juste parce que vous êtes trop stupide pour y réfléchir sérieusement ? »
- Résumé:
- Turner répond à Canvas. Et oui, c'est totalement gratuit.
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Sam 25 Juin - 17:39
Quoi ?
Comment osait-il ainsi lui adresser la parole ?
Lui, flemmard ? Lui, stupide ? Il avait passé des jours à traverser les terres de ce monde pour enfin arriver à cette fichue Base. Il avait mis un temps fou pour enfin trouver le moyen d'arriver à l'armurerie. Alors que ce stupide dessinateur passait le plus clair de son existence à glander avec un crayon entre les mains. Quant à la sainte main de sa mère, qui le guidait depuis sa naissance jusqu'à ce jour, cet instant même, la qualifier de chose flemmarde ? De chose stupide ? Cette présence dont il ne soupçonnait pas même l'existence, misérable humain ? Cette présence qui l'aidait et le préservait de tout, lui le fils désigné ?
Comment pouvait-il se permettre ce manque de respect ?
A sa mère, qui plus est ?
C'en était trop. Il avait bien trop longtemps supporté la présence de ce borgne aux allures prétentieuses. Ses mains qui jusqu'à présent cherchaient avec précaution une arme devinrent plus violentes dans cette entreprise. Sans cesser de chercher, sans tourner la tête vers le borgne, il répondit :
-Je ne suis pas stupide. Perdre du temps à chercher un plan, par contre, ça l'est. Je sais que quels que soient mes choix, le destin jouera en ma faveur, qu'elle m'aidera et me guidera. Je n'ai nullement besoin d'un plan, ou des commentaires d'un borgne.
L'idée de faire taire une bonne fois pour toute cet homme devenait de plus en plus claire dans son esprit.
Comment osait-il ainsi lui adresser la parole ?
Lui, flemmard ? Lui, stupide ? Il avait passé des jours à traverser les terres de ce monde pour enfin arriver à cette fichue Base. Il avait mis un temps fou pour enfin trouver le moyen d'arriver à l'armurerie. Alors que ce stupide dessinateur passait le plus clair de son existence à glander avec un crayon entre les mains. Quant à la sainte main de sa mère, qui le guidait depuis sa naissance jusqu'à ce jour, cet instant même, la qualifier de chose flemmarde ? De chose stupide ? Cette présence dont il ne soupçonnait pas même l'existence, misérable humain ? Cette présence qui l'aidait et le préservait de tout, lui le fils désigné ?
Comment pouvait-il se permettre ce manque de respect ?
A sa mère, qui plus est ?
C'en était trop. Il avait bien trop longtemps supporté la présence de ce borgne aux allures prétentieuses. Ses mains qui jusqu'à présent cherchaient avec précaution une arme devinrent plus violentes dans cette entreprise. Sans cesser de chercher, sans tourner la tête vers le borgne, il répondit :
-Je ne suis pas stupide. Perdre du temps à chercher un plan, par contre, ça l'est. Je sais que quels que soient mes choix, le destin jouera en ma faveur, qu'elle m'aidera et me guidera. Je n'ai nullement besoin d'un plan, ou des commentaires d'un borgne.
L'idée de faire taire une bonne fois pour toute cet homme devenait de plus en plus claire dans son esprit.
- Résumé:
Canvas répond. Et puis il est pas très content.
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Dim 25 Sep - 0:03
« Je ne suis pas stupide. Perdre du temps à chercher un plan, par contre, ça l'est. Je sais que quels que soient mes choix, le destin jouera en ma faveur, qu'elle m'aidera et me guidera. Je n'ai nullement besoin d'un plan, ou des commentaires d'un borgne. »
Turner ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Dépourvu de toute finesse et illuminé. Joli mélange...
« Stupidité, donc. Je préférais encore la flemme. Dommage... »
Etait-il seulement possible de trouver ne serait-ce qu'une unique personne saine d'esprit ? Il semblait que non. L'Esquisse, comme son apparence le laissait présager, n'était donc bien qu'un repère de fous et de marginaux. Pardon, de fous marginaux.
« Je suis navré de briser vos jolies petites illusions mais je doute qu'il existe aucune destin pour vous guider, à moins que "destin" soit le nom que vous avez donné à votre folie. »
Le peintre sourit, à nouveau.
« Ceci dit, je suis toujours ouvert et prêt à changer d'avis. A condition que l'on me mette les preuves sous le nez car, voyez-vous, si vous êtes stupide, je suis un parfait flemmard – mais je l'assume, contrairement à vous. Oh, vous devriez regarder dans le placard à votre gauche, vous y trouverez peut-être votre bonheur. »
Turner ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Dépourvu de toute finesse et illuminé. Joli mélange...
« Stupidité, donc. Je préférais encore la flemme. Dommage... »
Etait-il seulement possible de trouver ne serait-ce qu'une unique personne saine d'esprit ? Il semblait que non. L'Esquisse, comme son apparence le laissait présager, n'était donc bien qu'un repère de fous et de marginaux. Pardon, de fous marginaux.
« Je suis navré de briser vos jolies petites illusions mais je doute qu'il existe aucune destin pour vous guider, à moins que "destin" soit le nom que vous avez donné à votre folie. »
Le peintre sourit, à nouveau.
« Ceci dit, je suis toujours ouvert et prêt à changer d'avis. A condition que l'on me mette les preuves sous le nez car, voyez-vous, si vous êtes stupide, je suis un parfait flemmard – mais je l'assume, contrairement à vous. Oh, vous devriez regarder dans le placard à votre gauche, vous y trouverez peut-être votre bonheur. »
- Résumé:
- Turner répond à Canvas, avant de lui dire de chercher son arme dans le placard à sa gauche.
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Mer 28 Sep - 0:41
Alors que Canvas continuait de chercher une arme potentiellement mortelle, l'autre rouvrit la bouche pour encore dire qu'il était stupide. Si cet homme ne lui avait pas été utile précédemment, il l'aurait depuis bien longtemps fait fermer son clapé. Mais son objectif était de trouver une arme avant toute chose. Ces bougres de dessinateurs ne savaient donc rien ranger ? Non seulement ils arrivaient à gâcher le paysage, mais en plus de cela, ils n'étaient pas ordonnés pour un sou. Heureusement, sa chère mère lui avait demandé de se débarrasser d'eux, ce qu'il fera avec joie.
Et l'autre repartit, lâchant que le destin n'existait pas. Misérable hérétique ! Il ne savait donc pas ce qu'il disait ? Ne savait-il pas que la trame du destin se déroulait juste sous ses yeux ? Il prétendait que tout cela était fruit de la folie. Non ! Ca ne l'était pas. En revanche, la folie qui l'habitait était celle de prétendre qu'il n'y avait rien derrière tout ce qui arrivait. C'était lui qui faisait preuve de stupidité ! Les armes qu'il avait jugé inutiles et qu'il avait mis de côté commençaient à pencher, et certaines finirent même par s'écrouler au sol, mais le fracas qu'ils auraient du produire en tombant au sol fut couvert par le léger niveau d'eau.
Il était prêt à changer d'avis. Ce qui voulait donc dire qu'il n'était pas sûr de ses dires. Qu'il était un esprit hésitant, instable, qui n'avait pas trouvé une voix sûre. Il était donc un homme perdu, à la recherche d'une lumière, d'un chemin à prendre. Il lui indiqua ensuite un placard à sa gauche. Il se pencha alors vers la fouille de ce dernier.
Le destin était bel et bien avec lui. Cet homme était bien trop aveugle pour le voir. Une épée était présente parmi les armes, et sa lame avait l'air d'être en parfait état. Il se saisit de la lame, et pour vérifier qu'elle était bien aiguisée, il laissa son doigt toucher la pointe de la lame. Là, un sourire naquit entre ses lèvres, lorsqu'il vit une perle de sang émaner de son doigt.
Parfait. Il avait trouvé ce qu'il cherchait. Depuis le temps.
Je l'ai enfin trouvée, mère.
-N'avez-vous pas eu assez de preuves ? Croyez-vous que ce n'est qu'un hasard, une coïncidence, si vous vous retrouvez dans ce monde ? Après tout, le hasard n'est qu'un déguisement que se revête le destin. Ce serait de la stupidité, de penser que rien ni personne n'agit derrière la scène.
Considérant son arme toute nouvellement acquise du regard, il la rangea ensuite dans son fourreau, qu'il prit soin d'attacher à sa ceinture.
-Sûrement votre flemme a-t-elle fini par vous cacher l'évidence.
Et l'autre repartit, lâchant que le destin n'existait pas. Misérable hérétique ! Il ne savait donc pas ce qu'il disait ? Ne savait-il pas que la trame du destin se déroulait juste sous ses yeux ? Il prétendait que tout cela était fruit de la folie. Non ! Ca ne l'était pas. En revanche, la folie qui l'habitait était celle de prétendre qu'il n'y avait rien derrière tout ce qui arrivait. C'était lui qui faisait preuve de stupidité ! Les armes qu'il avait jugé inutiles et qu'il avait mis de côté commençaient à pencher, et certaines finirent même par s'écrouler au sol, mais le fracas qu'ils auraient du produire en tombant au sol fut couvert par le léger niveau d'eau.
Il était prêt à changer d'avis. Ce qui voulait donc dire qu'il n'était pas sûr de ses dires. Qu'il était un esprit hésitant, instable, qui n'avait pas trouvé une voix sûre. Il était donc un homme perdu, à la recherche d'une lumière, d'un chemin à prendre. Il lui indiqua ensuite un placard à sa gauche. Il se pencha alors vers la fouille de ce dernier.
Le destin était bel et bien avec lui. Cet homme était bien trop aveugle pour le voir. Une épée était présente parmi les armes, et sa lame avait l'air d'être en parfait état. Il se saisit de la lame, et pour vérifier qu'elle était bien aiguisée, il laissa son doigt toucher la pointe de la lame. Là, un sourire naquit entre ses lèvres, lorsqu'il vit une perle de sang émaner de son doigt.
Parfait. Il avait trouvé ce qu'il cherchait. Depuis le temps.
Je l'ai enfin trouvée, mère.
-N'avez-vous pas eu assez de preuves ? Croyez-vous que ce n'est qu'un hasard, une coïncidence, si vous vous retrouvez dans ce monde ? Après tout, le hasard n'est qu'un déguisement que se revête le destin. Ce serait de la stupidité, de penser que rien ni personne n'agit derrière la scène.
Considérant son arme toute nouvellement acquise du regard, il la rangea ensuite dans son fourreau, qu'il prit soin d'attacher à sa ceinture.
-Sûrement votre flemme a-t-elle fini par vous cacher l'évidence.
- résumé:
Canvas trouve son arme, puis répond à Turner.
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Jeu 13 Oct - 22:18
« N'avez-vous pas eu assez de preuves ? Croyez-vous que ce n'est qu'un hasard, une coïncidence, si vous vous retrouvez dans ce monde ? Après tout, le hasard n'est qu'un déguisement que se revête le destin. Ce serait de la stupidité, de penser que rien ni personne n'agit derrière la scène. »
Turner fronça les sourcils. Il détestait lorsque les gens ne prenaient même pas la peine de donner ne serait-ce qu'un argument valable en présentant leur thèse de pensée. Non, il n'avait pas eu la moindre preuve. En quoi était-ce moi hasardeux de se retrouver dans l'Esquisse que dans le monde "normal" ? Quant au destin, il détestait purement et simplement qu'on l'évoque. Il n'y avait pas de destin, juste une suite logique d'événements, juste des causes et des conséquences, plus ou moins complexes, plus ou moins entremêlées, parfois tellement entremêlées et superposées qu'elles en devenaient indéchiffrables. Mais il n'y avait pas de "hasard", ni de "dieu" ou de mystérieuse et surpuissante entité pour agiter les fils de ces pantins d'humains.
Alors Turner détestait le fait que son interlocuteur se permette de le prendre de haut lorsque lui-même était tout simplement grotesque.
Mais Canvas semblait plus énervé que lui, ce qui le calma instantanément. Turner aimait bien observer les gens en colère. C'était incroyablement reposant. Plus ils s'énervaient, plus il se détendait. Les gens, lorsqu'il s'énervaient, devenaient prompts à faire des erreurs. Ce qui était amusant, et utile. La colère était une arme qui se retournait contre soi. Un peu comme un pistolet de mauvaise facture qui vous explosait dans les mains.
Il sourit à nouveau.
« Sûrement votre flemme a-t-elle fini par vous cacher l'évidence. »
« Vous avez raison, de toute évidence je perds mon temps avec vous. J'ai probablement de nombreuses choses bien plus importantes et passionnantes à faire. »
PS : Si Canvas ne dit rien de spécialement, euh, "intéressant" à ses yeux, Turner va probablement se barrer. A toi de voir ce que tu veux faire. N'hésite pas à m'envoyer un MP (ou à me choper sur la Taverne, mais j'y suis pas des masses en ce moment donc plutôt MP) si tu veux qu'on en discute.
Turner fronça les sourcils. Il détestait lorsque les gens ne prenaient même pas la peine de donner ne serait-ce qu'un argument valable en présentant leur thèse de pensée. Non, il n'avait pas eu la moindre preuve. En quoi était-ce moi hasardeux de se retrouver dans l'Esquisse que dans le monde "normal" ? Quant au destin, il détestait purement et simplement qu'on l'évoque. Il n'y avait pas de destin, juste une suite logique d'événements, juste des causes et des conséquences, plus ou moins complexes, plus ou moins entremêlées, parfois tellement entremêlées et superposées qu'elles en devenaient indéchiffrables. Mais il n'y avait pas de "hasard", ni de "dieu" ou de mystérieuse et surpuissante entité pour agiter les fils de ces pantins d'humains.
Alors Turner détestait le fait que son interlocuteur se permette de le prendre de haut lorsque lui-même était tout simplement grotesque.
Mais Canvas semblait plus énervé que lui, ce qui le calma instantanément. Turner aimait bien observer les gens en colère. C'était incroyablement reposant. Plus ils s'énervaient, plus il se détendait. Les gens, lorsqu'il s'énervaient, devenaient prompts à faire des erreurs. Ce qui était amusant, et utile. La colère était une arme qui se retournait contre soi. Un peu comme un pistolet de mauvaise facture qui vous explosait dans les mains.
Il sourit à nouveau.
« Sûrement votre flemme a-t-elle fini par vous cacher l'évidence. »
« Vous avez raison, de toute évidence je perds mon temps avec vous. J'ai probablement de nombreuses choses bien plus importantes et passionnantes à faire. »
- Résumé:
- Turner commence à s'agacer des paroles de Canvas, mais finalement se calme lorsqu'il réalise que Canvas est bien plus énervé. Il sourit et lui répond.
PS : Si Canvas ne dit rien de spécialement, euh, "intéressant" à ses yeux, Turner va probablement se barrer. A toi de voir ce que tu veux faire. N'hésite pas à m'envoyer un MP (ou à me choper sur la Taverne, mais j'y suis pas des masses en ce moment donc plutôt MP) si tu veux qu'on en discute.
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Mer 19 Oct - 21:37
Canvas avait désormais mit fin à cet objectif qui était celui de trouver une arme. Ainsi paré, l'armurerie ne lui paraissait plus être un endroit intéressant. Le reste des armes semblait désormais être totalement futile à ses yeux, tout comme cette conversation, qui en réalité n'avait pas lieu d'être. Non seulement au départ il n'était pas venu dans cette Base pour discuter, mais bel et bien pour réaliser la mission qui lui incombait. Mais en plus de ça, l'autre ne paraissait pas comprendre ne serait-ce qu'une syllabe des louanges qu'il offrait dans chacun des mots qu'il proférait vers l'être qui lui avait offert cette vie tant rêvée. Et bien, tant pis. De toute façon, comme il le disait lui-même, il avait bien d'autres choses à faire.
-Justement, c'est le cas pour moi.
Posant une main sur le pommeau de son arme, il ne prit même pas soin de remettre en ordre le désordre qu'il avait provoqué lorsqu'il cherchait son arme, laissant les divers objets et armes flotter et rouler à mesure que le niveau d'eau augmentait. Il avança d'un pas habituel, à la fois tranquille, assuré et décidé, quittant l'armurerie une bonne fois pour toute, sans accorder d'attention envers celui qui l'avait accompagné jusqu'alors.
Qu'il s'estime heureux qu'il ne l'ait pas encore tué.
-Justement, c'est le cas pour moi.
Posant une main sur le pommeau de son arme, il ne prit même pas soin de remettre en ordre le désordre qu'il avait provoqué lorsqu'il cherchait son arme, laissant les divers objets et armes flotter et rouler à mesure que le niveau d'eau augmentait. Il avança d'un pas habituel, à la fois tranquille, assuré et décidé, quittant l'armurerie une bonne fois pour toute, sans accorder d'attention envers celui qui l'avait accompagné jusqu'alors.
Qu'il s'estime heureux qu'il ne l'ait pas encore tué.
- résumé:
Canvas quitte l'armurerie.
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Mer 19 Oct - 22:17
Canvas avait cessé ses recherches. Il se détourna des étagères et des armes qu'elles proposaient, calmement. Déterminé.
« Justement, c'est le cas pour moi. »
Sans plus rien ajouter, il passa devant le peintre et sortit de l'armurerie.
A vrai dire, Turner était curieux de voir combien de dessinateurs Canvas pourrait tuer avant d'être arrêté par quelqu'un. C'était toujours intéressant de voir les limites de l'étrange communauté de la Base. Elle venait à peine d'être créée et était très imparfaite encore.
Turner tourna les talons et sortit à son tour. Il n'avait plus rien à faire ici.
« Justement, c'est le cas pour moi. »
Sans plus rien ajouter, il passa devant le peintre et sortit de l'armurerie.
A vrai dire, Turner était curieux de voir combien de dessinateurs Canvas pourrait tuer avant d'être arrêté par quelqu'un. C'était toujours intéressant de voir les limites de l'étrange communauté de la Base. Elle venait à peine d'être créée et était très imparfaite encore.
Turner tourna les talons et sortit à son tour. Il n'avait plus rien à faire ici.
- Résumé:
- Turner laisse sortir Canvas puis s'en va à son tour.
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