[Réserve d'armes top secrète] SOS, précieux battus.
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Mer 13 Jan - 21:46
« Si tu parles de Cydna, je n'ai pas l'intention de lui parler pour le moment… »
Vous souriez. Pas votre corps, bien entendu, mais vous, vous souriez. Cela promet des discussions intéressantes, vous dites vous, pour peu que vous aillez assez de tact pour qu'il ne se défile pas. Ça, ou le fait d'alterner entre discussion sérieuse et taquineries. Vous savez qu'il est difficile de vous prendre au sérieux, vous n'êtes pas dupe, votre apparence et votre voix ne montrent pas votre âge ou tout ce qui faisait qu'à une époque, on vous respectait. Alors subir les taquineries d'un tel corps, même vous, vous ne supporteriez pas.
Cependant… Al ne marche pas, il court. Et ce, même devant une enfant. Et cela vous rend bien plus vivant que n'importe quelle autre interaction. Vous vous excusez intérieurement auprès de lui parce que vous savez que ce ne sera pas le seul piège que vous tendrez au roux. Puisque votre corps refuse de sourire, vous le fixez droit dans les yeux. Rien ne transparaît, et pourtant, vous voulez lui montrer clairement que vous êtes fier de vous.
« Bref. Nous disions donc, la salle d'armes ?
- C'est bien cela. »
Contentez-vous de dire avant d’emboîter le pas du jeune homme. Dans ces moments, vous regrettez amèrement de n'avoir qu'un ton de voix, ne pas pouvoir montré une taquinerie. En même temps, au vu de votre situation, ce n'est pas plus mal, où Al serait partis bien loin déjà.
Vous arrivez devant un mur. Plus exactement, il s'agit approximativement de la porte qui mène à la salle d'armes. A quelques décimètres près. Il fallait juste tâtonner un peu avant de trouver le bon endroit pour l'ouvrir. Quant enfin sésame obéit. Vous passez une tête avant d'entrer prudemment, regardant ce qu'il y a sous vos pieds. Vous n'êtes jamais réellement venu en personne mais Cydna vous avait déjà décrit rapidement la salle lorsque vous aviez discuté de sa trompette.
Il était difficile de juger de l'état du sol, la moquette présente dessus doit cacher la plupart des fissures. Reste que celle-ci est restée plus ou moins propres sans trop de déchirures. Structurellement, cette salle semble avoir été moins touchée par le déplacement. Les meubles étaient sans dessus-dessous, certaines étagères c'était tout simplement brisées les unes sur les autres…. Cependant, les vitrines n'ont pas pris beaucoup de dégâts, en comparaison. Lorsque l'emplacement était vide, on pouvait voir quelques fissures assez importantes, mais lorsqu'il était occupé, ces fissures étaient bien plus grosses, et menaçaient d'exploser au moindre choc supplémentaire. Le fait même qu'elles soient encore entière malgré le parcours effectué par la base était un exploit. Mais on parle ici d'un verre esquisséen, après tout…
« Avec l'état des vitrines, il est difficile de voir si les armes à l'intérieure sont intactes ou pas… Il va falloir les ouvrir, et faire très attention aux éclats. »
Prudemment, vous avancez vers les dites vitrines, parcourant des yeux les plaques que l'on pouvait plus ou moins encore lire.
« Oh. »
Vous vous êtes arrêté devant la vitrine vide où il est inscrit « SOUFFLEUR ARDENT ». Vous supposez qu'il s'agit de la trompette de la blonde. Vous regardez alors Al en coin, avant de confirmer votre propre théorie. Les armes présentes ici sont plus stables mais surtout bien plus efficaces que toutes les autres, si vous prenez la trompette comme exemple. Il semblerait qu'il reste encore deux armes de disponibles… A ne pas mettre entre toutes les mains.
« Qui ont les différentes armes absentes ici ? »
Vous souriez. Pas votre corps, bien entendu, mais vous, vous souriez. Cela promet des discussions intéressantes, vous dites vous, pour peu que vous aillez assez de tact pour qu'il ne se défile pas. Ça, ou le fait d'alterner entre discussion sérieuse et taquineries. Vous savez qu'il est difficile de vous prendre au sérieux, vous n'êtes pas dupe, votre apparence et votre voix ne montrent pas votre âge ou tout ce qui faisait qu'à une époque, on vous respectait. Alors subir les taquineries d'un tel corps, même vous, vous ne supporteriez pas.
Cependant… Al ne marche pas, il court. Et ce, même devant une enfant. Et cela vous rend bien plus vivant que n'importe quelle autre interaction. Vous vous excusez intérieurement auprès de lui parce que vous savez que ce ne sera pas le seul piège que vous tendrez au roux. Puisque votre corps refuse de sourire, vous le fixez droit dans les yeux. Rien ne transparaît, et pourtant, vous voulez lui montrer clairement que vous êtes fier de vous.
« Bref. Nous disions donc, la salle d'armes ?
- C'est bien cela. »
Contentez-vous de dire avant d’emboîter le pas du jeune homme. Dans ces moments, vous regrettez amèrement de n'avoir qu'un ton de voix, ne pas pouvoir montré une taquinerie. En même temps, au vu de votre situation, ce n'est pas plus mal, où Al serait partis bien loin déjà.
Vous arrivez devant un mur. Plus exactement, il s'agit approximativement de la porte qui mène à la salle d'armes. A quelques décimètres près. Il fallait juste tâtonner un peu avant de trouver le bon endroit pour l'ouvrir. Quant enfin sésame obéit. Vous passez une tête avant d'entrer prudemment, regardant ce qu'il y a sous vos pieds. Vous n'êtes jamais réellement venu en personne mais Cydna vous avait déjà décrit rapidement la salle lorsque vous aviez discuté de sa trompette.
Il était difficile de juger de l'état du sol, la moquette présente dessus doit cacher la plupart des fissures. Reste que celle-ci est restée plus ou moins propres sans trop de déchirures. Structurellement, cette salle semble avoir été moins touchée par le déplacement. Les meubles étaient sans dessus-dessous, certaines étagères c'était tout simplement brisées les unes sur les autres…. Cependant, les vitrines n'ont pas pris beaucoup de dégâts, en comparaison. Lorsque l'emplacement était vide, on pouvait voir quelques fissures assez importantes, mais lorsqu'il était occupé, ces fissures étaient bien plus grosses, et menaçaient d'exploser au moindre choc supplémentaire. Le fait même qu'elles soient encore entière malgré le parcours effectué par la base était un exploit. Mais on parle ici d'un verre esquisséen, après tout…
« Avec l'état des vitrines, il est difficile de voir si les armes à l'intérieure sont intactes ou pas… Il va falloir les ouvrir, et faire très attention aux éclats. »
Prudemment, vous avancez vers les dites vitrines, parcourant des yeux les plaques que l'on pouvait plus ou moins encore lire.
« Oh. »
Vous vous êtes arrêté devant la vitrine vide où il est inscrit « SOUFFLEUR ARDENT ». Vous supposez qu'il s'agit de la trompette de la blonde. Vous regardez alors Al en coin, avant de confirmer votre propre théorie. Les armes présentes ici sont plus stables mais surtout bien plus efficaces que toutes les autres, si vous prenez la trompette comme exemple. Il semblerait qu'il reste encore deux armes de disponibles… A ne pas mettre entre toutes les mains.
« Qui ont les différentes armes absentes ici ? »
- Résumé :
- Fier de lui mais incapable de le montrer, Imo suit Al jusqu'à la salle d'arme. Il y fait alors un constat mental avant de s'arrêter devant la vitrine vide de la trompette. Il demande alors à Al qui sont les heureux propriétaires de ces armes.
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Jeu 14 Jan - 22:33
Ce qui était fascinant avec Imogen, c'était qu'il était parfois bien difficile de savoir si sa prochaine réplique allait être sérieuse ou pas. Fascinant, autant le dire, dans le sens péjoratif du terme, puisqu'il était bien difficile pour Al de savoir si sa fuite avait fonctionné ou simplement reporté la discussion à plus tard. La première possibilité était aussi crédible qu'une victoire contre les cyantifiques. Enfin. Au moins, ils s'étaient rendus à cette fameuse salle des précieux.
Et très franchement, pour une pièce dont le plafond - qui n'était autre que le toit en personne - avait été violemment arraché au jour 2, l'état était moins catastrophique que prévu. On n'irait pas crier au miracle, mais au moins il restait quatre murs. Sans doute parce qu'aucune des deux armes restantes n'était capable de déclencher un déluge sans intervention humaine, contrairement aux trois autres ; à coté de cela, il suffisait de faire rentrer un peu d'air dans la trompette ou que le bocal de cornichons s'ouvre inopinément.
« En revanche, il vaudrait mieux les laisser ici en repartant. » suggéra-t-il après avoir approuvé l'idée d'Imogen qui consistait à retirer les vitrines. Mettre deux armes surpuissantes dans une salle à la porte invisible paraissait a priori être censé, ne serait-ce que pour "oublier" d'évoquer l'existence de cet endroit à tout un tas de personnes. En particulier les gamins et les touristes - était-il d'ailleurs le seul à désapprouver le fait que des inconnus rentrent et viennent se servir un peu partout comme s'ils étaient en train de cueillir des champignons dans la forêt ? Enfin. S'ils étaient les seuls à faire ça, la situation ne serait peut-être pas aussi désespérée.
« Qui ont les différentes armes absentes ici ?
- Cydna a donc la trompette, Annabelle a pris le condensateur et j'ai moi-même emprunté le bocal. » répondit-il brièvement, considérant que c'était le mauvais instant pour râler.
Il restait donc, d'après les inscriptions sur les plaques et les souvenirs qu'il en avait, le fameux glueur et l'éventeur à soda. Autant il crevait de les essayer, autant il avait encore quelques doutes sur ce qui aurait pu pousser quelqu'un à reconnaître la puissance de ces objets…
« Si seulement ils avaient pu mettre des missiles sur le toit ou dans la court.. Certaines choses auraient pu être réglées rapidement, se plaignit-il (il ne pouvait pas s'en empêcher au final) alors qu'il s'approchait plus ou moins délicatement de l'une des deux dernières vitrines. Enfin, je suppose que notre sort aurait été réglé encore plus vite, n'est-ce pas ? J'imagine parfaitement quelqu'un vouloir se faire un pique-nique et appuyer sur le bouton rouge avec son jambon-beurre… »
Il riait si jaune qu'Imogen allait lui trouver des caries. Remarque : ce n'était pas impossible.
« À moins que quelqu'un ne vienne carrément appuyer dessus avec son pied… Hnnn… Dis. »
Tandis que son doigt caressait la surface écaillée qui protégeait encore le Glueur, il s'était arrêté le temps d'ajouter un point final à son monologue. Avant que la réunion ne vienne fracasser sa grande foi en l'humanité, il avait mille autres raisons d'être énervé. Des raisons qui se succédaient depuis la veille.
« En parlant de missile, tu es certainement au courant pour ce qui s'est passé hier. »
Naturellement, il ne parlait pas du peu qui avait été dit dans le discours des cyantifiques, ni de l'hier fracassant où la Base avait failli finir sans défense avant d'être sauvée par son déplacement et tout ce bordel impliquant les fameux "cyantifiques rebelles". Mais plutôt de ce qui était arrivé juste avant.
En attendant patiemment la réponse d'Imogen, il examinait minutieusement chaque recoin de la vitrine, presque comme s'il cherchait à compter les fissures ou à déterminer mathématiquement le meilleur point pour tenter une ouverture. Si seulement ils avaient le temps de faire compter.
Et très franchement, pour une pièce dont le plafond - qui n'était autre que le toit en personne - avait été violemment arraché au jour 2, l'état était moins catastrophique que prévu. On n'irait pas crier au miracle, mais au moins il restait quatre murs. Sans doute parce qu'aucune des deux armes restantes n'était capable de déclencher un déluge sans intervention humaine, contrairement aux trois autres ; à coté de cela, il suffisait de faire rentrer un peu d'air dans la trompette ou que le bocal de cornichons s'ouvre inopinément.
« En revanche, il vaudrait mieux les laisser ici en repartant. » suggéra-t-il après avoir approuvé l'idée d'Imogen qui consistait à retirer les vitrines. Mettre deux armes surpuissantes dans une salle à la porte invisible paraissait a priori être censé, ne serait-ce que pour "oublier" d'évoquer l'existence de cet endroit à tout un tas de personnes. En particulier les gamins et les touristes - était-il d'ailleurs le seul à désapprouver le fait que des inconnus rentrent et viennent se servir un peu partout comme s'ils étaient en train de cueillir des champignons dans la forêt ? Enfin. S'ils étaient les seuls à faire ça, la situation ne serait peut-être pas aussi désespérée.
« Qui ont les différentes armes absentes ici ?
- Cydna a donc la trompette, Annabelle a pris le condensateur et j'ai moi-même emprunté le bocal. » répondit-il brièvement, considérant que c'était le mauvais instant pour râler.
Il restait donc, d'après les inscriptions sur les plaques et les souvenirs qu'il en avait, le fameux glueur et l'éventeur à soda. Autant il crevait de les essayer, autant il avait encore quelques doutes sur ce qui aurait pu pousser quelqu'un à reconnaître la puissance de ces objets…
« Si seulement ils avaient pu mettre des missiles sur le toit ou dans la court.. Certaines choses auraient pu être réglées rapidement, se plaignit-il (il ne pouvait pas s'en empêcher au final) alors qu'il s'approchait plus ou moins délicatement de l'une des deux dernières vitrines. Enfin, je suppose que notre sort aurait été réglé encore plus vite, n'est-ce pas ? J'imagine parfaitement quelqu'un vouloir se faire un pique-nique et appuyer sur le bouton rouge avec son jambon-beurre… »
Il riait si jaune qu'Imogen allait lui trouver des caries. Remarque : ce n'était pas impossible.
« À moins que quelqu'un ne vienne carrément appuyer dessus avec son pied… Hnnn… Dis. »
Tandis que son doigt caressait la surface écaillée qui protégeait encore le Glueur, il s'était arrêté le temps d'ajouter un point final à son monologue. Avant que la réunion ne vienne fracasser sa grande foi en l'humanité, il avait mille autres raisons d'être énervé. Des raisons qui se succédaient depuis la veille.
« En parlant de missile, tu es certainement au courant pour ce qui s'est passé hier. »
Naturellement, il ne parlait pas du peu qui avait été dit dans le discours des cyantifiques, ni de l'hier fracassant où la Base avait failli finir sans défense avant d'être sauvée par son déplacement et tout ce bordel impliquant les fameux "cyantifiques rebelles". Mais plutôt de ce qui était arrivé juste avant.
En attendant patiemment la réponse d'Imogen, il examinait minutieusement chaque recoin de la vitrine, presque comme s'il cherchait à compter les fissures ou à déterminer mathématiquement le meilleur point pour tenter une ouverture. Si seulement ils avaient le temps de faire compter.
- Spoiler:
Résumé : Al est méchant, répond et essaie de ne pas râler mais finalement il le fait, puis il demande à Imo s'il est au courant pour ce qui s'est passé "hier"
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Jeu 14 Jan - 23:07
« Cydna a donc la trompette, Annabelle a pris le condensateur et j'ai moi-même emprunté le bocal. »
Vous regardez Al, de haut en bas. Ce n'était pas réellement pour vérifier s'il avait le bocal sur lui, mais plus pour sonder s'il devrait réellement les garder. Ce n'est pas une question de confiance confiance, même s'il est impulsif, il reste réfléchis et même s'il déteste le club des étoiles de mer, il ne s'en servirait jamais contre eux. Non, la réelle question est : est-ce qu'il aura assez de courage pour s'en servir ? Cydna et Anna feraient tout pour protéger ce qui leur est cher, quel qu'en soit le prix. Serait-il réellement prêt à avoir du sang sur les mains ?
Le voilà repartis à râler vous souriez intérieurement, définitivement, il reste Al. Le rouquin grincheux qui passe une bonne partie de son temps à se plaindre de ses camarades. Comme un enfant. Même si ses craintes sont légitimes… Exagérées mais légitimes. Vous vous contentez alors de regarder à votre tour une vitrine, presque trop haute pour vous. Vous savez que vous ne pouvez pas y toucher, votre peau bien trop fragile s'effeuillerait au contact des fissures.
« Hnnn… Dis. »
Vous tournez à nouveau votre tête vers le jeune homme.
« En parlant de missile, tu es certainement au courant pour ce qui s'est passé hier. »
Vous levez les yeux vers les siens, sérieux, concentrés sur la vitrine, comme s'il demandait à la vitrine où est-ce qu'elle pourrait s'ouvrir. Mais vous le savez, n'est-ce pas ? Ce regard signifie tout autre chose. Il signifie juste qu'il patiente, il vous attend. Il attend que quelqu'un l'écoute.
« Tu parles de ton escapade avec une certaine jolie blonde ? »
Mais vous restez taquin, quand bien même vous vous êtes retenu. Vous vous êtes retenu d'y ajouter « en amoureux » dans la phrase car vous savez, oh oui, vous savez. Ce voyage n'avait rien de romantique. Et avant même qu'il se braque, ou qu'il ait eu le temps de prononcer le moindre râle, vous reprenez un ton sérieux. Du moins, dans votre tête.
« La voix, n'est-ce pas ? Tout le monde l'a entendu. »
Vous vous approchez du jeune homme.
« Tu y es allé, non ? Là où la voix nous disait d'aller. Ce voyage n'a pas dû être de tous repos. Et les révélations bien moins réjouissantes qu'elles ne promettaient. »
Ils n'étaient que des cadavres lorsqu'ils sont revenus. Vous ne vous êtes pas parlés, mais vous avez vu, Cydna, plus que fatiguée, elle n'était même plus elle-même. Et lui, Al, vous avez vu. Et même ce matin, vous l'avez vu. Quelque chose s'est brisé. Vous n'êtes pas dupe, ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire la grimace. Vous êtes ici depuis bien plus longtemps que lui, et ce monde vous a déjà brisé un nombre incalculable de fois. Ce pourquoi vous n'y êtes pas allé. Ce pourquoi vous avez convaincu les filles de ne pas y aller. Tout ça, ce n'était qu'une vaste mascarade, encore une fourberie de ce monde qui veut juste nous engloutir.
Vous regardez Al, de haut en bas. Ce n'était pas réellement pour vérifier s'il avait le bocal sur lui, mais plus pour sonder s'il devrait réellement les garder. Ce n'est pas une question de confiance confiance, même s'il est impulsif, il reste réfléchis et même s'il déteste le club des étoiles de mer, il ne s'en servirait jamais contre eux. Non, la réelle question est : est-ce qu'il aura assez de courage pour s'en servir ? Cydna et Anna feraient tout pour protéger ce qui leur est cher, quel qu'en soit le prix. Serait-il réellement prêt à avoir du sang sur les mains ?
Le voilà repartis à râler vous souriez intérieurement, définitivement, il reste Al. Le rouquin grincheux qui passe une bonne partie de son temps à se plaindre de ses camarades. Comme un enfant. Même si ses craintes sont légitimes… Exagérées mais légitimes. Vous vous contentez alors de regarder à votre tour une vitrine, presque trop haute pour vous. Vous savez que vous ne pouvez pas y toucher, votre peau bien trop fragile s'effeuillerait au contact des fissures.
« Hnnn… Dis. »
Vous tournez à nouveau votre tête vers le jeune homme.
« En parlant de missile, tu es certainement au courant pour ce qui s'est passé hier. »
Vous levez les yeux vers les siens, sérieux, concentrés sur la vitrine, comme s'il demandait à la vitrine où est-ce qu'elle pourrait s'ouvrir. Mais vous le savez, n'est-ce pas ? Ce regard signifie tout autre chose. Il signifie juste qu'il patiente, il vous attend. Il attend que quelqu'un l'écoute.
« Tu parles de ton escapade avec une certaine jolie blonde ? »
Mais vous restez taquin, quand bien même vous vous êtes retenu. Vous vous êtes retenu d'y ajouter « en amoureux » dans la phrase car vous savez, oh oui, vous savez. Ce voyage n'avait rien de romantique. Et avant même qu'il se braque, ou qu'il ait eu le temps de prononcer le moindre râle, vous reprenez un ton sérieux. Du moins, dans votre tête.
« La voix, n'est-ce pas ? Tout le monde l'a entendu. »
Vous vous approchez du jeune homme.
« Tu y es allé, non ? Là où la voix nous disait d'aller. Ce voyage n'a pas dû être de tous repos. Et les révélations bien moins réjouissantes qu'elles ne promettaient. »
Ils n'étaient que des cadavres lorsqu'ils sont revenus. Vous ne vous êtes pas parlés, mais vous avez vu, Cydna, plus que fatiguée, elle n'était même plus elle-même. Et lui, Al, vous avez vu. Et même ce matin, vous l'avez vu. Quelque chose s'est brisé. Vous n'êtes pas dupe, ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire la grimace. Vous êtes ici depuis bien plus longtemps que lui, et ce monde vous a déjà brisé un nombre incalculable de fois. Ce pourquoi vous n'y êtes pas allé. Ce pourquoi vous avez convaincu les filles de ne pas y aller. Tout ça, ce n'était qu'une vaste mascarade, encore une fourberie de ce monde qui veut juste nous engloutir.
- Résumé :
- Imogen, à l'entente du mot 'hier', taquine très légèrement Al avant de lui parler de la fameuse voix.
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Ven 15 Jan - 0:14
« C'est ça… »
Piqué dans le vif, comme qui dirait. Al allait commencer à croire que tout le monde était au courant et ne retiendrait que cela de toutes les emmerdes survenues la veille. Enfin, même si Imogen ne l'avait pas interrompu, il n'aurait pas précisé que l'escapade s'était plutôt déroulée comme un film d'horreur pour lui - et surtout qu'il avait flippé comme un chaton balancé dans la jungle pendant que Cydna jouait le tigre. Question d'amour propre.
Enfin, l' « homme » avait plus ou moins résumé les évènements, ce qui excluait d'approfondir ce point et certains autres.
« Quelles révélations ? rétorqua-t-il immédiatement de façon cinglante, alors qu'il détournait son regard de la vitrine pour affronter celui de Blaire. À part l'ironie de ce monde, comme tu le dis si bien... il n'y avait pas grand chose. On a failli tous crever, tout ça pour apprendre au pied lever que la prochaine fois sera peut-être la bonne. N'est-ce pas formidable ? »
Là n'était pas le problème en réalité. Il ralentit l'élan que sa voix avait pris, conscient que tout ce qu'il disait n'était rien de nouveau pour qui que ce soit non plus. Imogen le savait déjà et n'aurait rien de réconfortant à lui dire à ce sujet ; ils étaient dans le même bateau.
« À cause de ces histoires, j'ai commencé à imaginer comment ce serait, si l'on quittait ce monde et qu'on reprenait une vie… normale, en quelque sorte. »
Si tant était qu'une vie de jeune adulte abonné à la pizzeria du coin et vivant une vie de reclus derrière son ordinateur et ses cahiers de maths soit une vie parfaitement normale et saine. S'il pouvait revenir un mois avant que l'Esquisse ne l' « aspire », il ne changerait rien à ce quotidien. S'il pouvait.
Il se remit à examiner le verre, proche cette fois de l'ôter : c'était une façon de croire que ce qu'il allait dire n'était pas si important que cela. Il fit rapidement signe à Imogen de s'éloigner au cas où.
« Mais aujourd'hui, quelle est la probabilité que les choses puissent s'arrêter comme ça et que quoi que ce soit puisse reprendre ? Ou plutôt… qui croit encore en cette probabilité ? »
Cydna n'y croyait sans doute pas.
Ziza n'y croyait plus.
Les cyantifiques se focalisaient sur la survie.
Beaucoup s'évadaient dans toutes les conneries qu'ils pouvaient imaginer.
À deux mains, il fit glisser vers le haut la vitrine. C'était lourd.. Celle-ci perdit quelques bouts de verre qui s'écrasèrent aussitôt contre le sol en ricochets aigus.
Et lui ? Tout se barre en morceaux, dans les deux sens du terme.
Tout du moins jusqu'à ce qu'une plus grosse écaille ne vienne éclater juste devant son pied, l'incitant fortement à pousser quelque juron avant de poser ce foutu couvercle par terre.
Piqué dans le vif, comme qui dirait. Al allait commencer à croire que tout le monde était au courant et ne retiendrait que cela de toutes les emmerdes survenues la veille. Enfin, même si Imogen ne l'avait pas interrompu, il n'aurait pas précisé que l'escapade s'était plutôt déroulée comme un film d'horreur pour lui - et surtout qu'il avait flippé comme un chaton balancé dans la jungle pendant que Cydna jouait le tigre. Question d'amour propre.
Enfin, l' « homme » avait plus ou moins résumé les évènements, ce qui excluait d'approfondir ce point et certains autres.
« Quelles révélations ? rétorqua-t-il immédiatement de façon cinglante, alors qu'il détournait son regard de la vitrine pour affronter celui de Blaire. À part l'ironie de ce monde, comme tu le dis si bien... il n'y avait pas grand chose. On a failli tous crever, tout ça pour apprendre au pied lever que la prochaine fois sera peut-être la bonne. N'est-ce pas formidable ? »
Là n'était pas le problème en réalité. Il ralentit l'élan que sa voix avait pris, conscient que tout ce qu'il disait n'était rien de nouveau pour qui que ce soit non plus. Imogen le savait déjà et n'aurait rien de réconfortant à lui dire à ce sujet ; ils étaient dans le même bateau.
« À cause de ces histoires, j'ai commencé à imaginer comment ce serait, si l'on quittait ce monde et qu'on reprenait une vie… normale, en quelque sorte. »
Si tant était qu'une vie de jeune adulte abonné à la pizzeria du coin et vivant une vie de reclus derrière son ordinateur et ses cahiers de maths soit une vie parfaitement normale et saine. S'il pouvait revenir un mois avant que l'Esquisse ne l' « aspire », il ne changerait rien à ce quotidien. S'il pouvait.
Il se remit à examiner le verre, proche cette fois de l'ôter : c'était une façon de croire que ce qu'il allait dire n'était pas si important que cela. Il fit rapidement signe à Imogen de s'éloigner au cas où.
« Mais aujourd'hui, quelle est la probabilité que les choses puissent s'arrêter comme ça et que quoi que ce soit puisse reprendre ? Ou plutôt… qui croit encore en cette probabilité ? »
Cydna n'y croyait sans doute pas.
Ziza n'y croyait plus.
Les cyantifiques se focalisaient sur la survie.
Beaucoup s'évadaient dans toutes les conneries qu'ils pouvaient imaginer.
À deux mains, il fit glisser vers le haut la vitrine. C'était lourd.. Celle-ci perdit quelques bouts de verre qui s'écrasèrent aussitôt contre le sol en ricochets aigus.
Et lui ? Tout se barre en morceaux, dans les deux sens du terme.
Tout du moins jusqu'à ce qu'une plus grosse écaille ne vienne éclater juste devant son pied, l'incitant fortement à pousser quelque juron avant de poser ce foutu couvercle par terre.
- Spoiler:
Résumé : Al rétorque à Imogen qu'ils n'ont rien appris au Phare, mais revient sur ce qui le chagrine en réalité le plus - le fait que plus personne ne croit sortir et à l'impossibilité d'envisager reprendre une vie normale.
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Ven 15 Jan - 0:58
« Si je n'y croyais pas un minimum, alors je serais mort depuis bien longtemps. »
C'était votre propre conclusion à ce que vous a confié Al. Toutes les questions qu'il se pose… Vous connaissez. Vous savez. Vous les avez eues dès le début, contrairement à vos camarades de l'époque. Parce que ce corps n'est pas le vôtre, parce que cette personnalité n'est plus la vôtre. Vous avez été vidé, précipité dans l'oubli dès votre arrivée. Vous marchiez, vous parliez, mais rien de ce que vous pensiez réellement ne ressortait. Alors petit à petit, vous vous êtes laissé coulé. A quoi bon, après tout ? Tout ça vous a changé, même votre vous profond. Vous n'êtes plus aussi énergique, à fatiguer votre fille tous les jours…
Votre fille et votre femme. Elles vous disaient tout le temps que vous les fatiguiez à proposer toujours plus d'activité. Mais dès que vous ne le faisiez pas, elles s'inquiétaient. Une vie heureuse et insouciante, entre-coupée de moments un peu plus pressant lorsque vous deviez rendre votre manuscrit. Si vous n'aviez plus l'espoir de retrouver un semblant de cette vie, alors vous vous seriez laissé mourir seul, ou engloutir mais le vide que représente « Imogen ».
Vous vous décalez à la demande d'Al, doucement. Après tout, vous ne pouvez même pas faire de mouvements brusques avec ce corps.
« L'Esquisse m'a tout prit. Mais il ne me prendra jamais mon envie de connaître les personnes, de faire des activités avec eux, d'être auprès d'eux. Tant que cela subsistera au sein de ce corps, alors oui. Je crois en cette idée qu'un jour, nous sortirons de là. »
Vous ne pouvez plus rire, vous ne pouvez plus pleurer, vous ne pouvez plus rougir, vous ne pouvez plus vous mettre en colère. Mais vous pouvez encore parler, dire ce que vous avez à dire. Quand bien même cela ne correspond plus entièrement au caractère que vous aviez autrefois, vous vous en fichez. Tant que vous pourrez échanger, vous pourrez vivre. Tant que vous vivrez, vous espérerez que vous sortirez de là. Il le faut. Vous ne pouvez faire que cela, dorénavant. Mais quel en sera le prix ? Car plus rien ne sera pareil. Sans doute que pour vous, le prix à payer sera aussi fort que si vous restez ici…
« Quand bien même cela est difficile à croire, tant ce monde s'amuse à nous donner des moments agréables pour ensuite nous les enlever avec force. »
Même si au vu du contexte de son arrivée, Al n'a pas du avoir beaucoup de « bons moments ».
C'était votre propre conclusion à ce que vous a confié Al. Toutes les questions qu'il se pose… Vous connaissez. Vous savez. Vous les avez eues dès le début, contrairement à vos camarades de l'époque. Parce que ce corps n'est pas le vôtre, parce que cette personnalité n'est plus la vôtre. Vous avez été vidé, précipité dans l'oubli dès votre arrivée. Vous marchiez, vous parliez, mais rien de ce que vous pensiez réellement ne ressortait. Alors petit à petit, vous vous êtes laissé coulé. A quoi bon, après tout ? Tout ça vous a changé, même votre vous profond. Vous n'êtes plus aussi énergique, à fatiguer votre fille tous les jours…
Votre fille et votre femme. Elles vous disaient tout le temps que vous les fatiguiez à proposer toujours plus d'activité. Mais dès que vous ne le faisiez pas, elles s'inquiétaient. Une vie heureuse et insouciante, entre-coupée de moments un peu plus pressant lorsque vous deviez rendre votre manuscrit. Si vous n'aviez plus l'espoir de retrouver un semblant de cette vie, alors vous vous seriez laissé mourir seul, ou engloutir mais le vide que représente « Imogen ».
Vous vous décalez à la demande d'Al, doucement. Après tout, vous ne pouvez même pas faire de mouvements brusques avec ce corps.
« L'Esquisse m'a tout prit. Mais il ne me prendra jamais mon envie de connaître les personnes, de faire des activités avec eux, d'être auprès d'eux. Tant que cela subsistera au sein de ce corps, alors oui. Je crois en cette idée qu'un jour, nous sortirons de là. »
Vous ne pouvez plus rire, vous ne pouvez plus pleurer, vous ne pouvez plus rougir, vous ne pouvez plus vous mettre en colère. Mais vous pouvez encore parler, dire ce que vous avez à dire. Quand bien même cela ne correspond plus entièrement au caractère que vous aviez autrefois, vous vous en fichez. Tant que vous pourrez échanger, vous pourrez vivre. Tant que vous vivrez, vous espérerez que vous sortirez de là. Il le faut. Vous ne pouvez faire que cela, dorénavant. Mais quel en sera le prix ? Car plus rien ne sera pareil. Sans doute que pour vous, le prix à payer sera aussi fort que si vous restez ici…
« Quand bien même cela est difficile à croire, tant ce monde s'amuse à nous donner des moments agréables pour ensuite nous les enlever avec force. »
Même si au vu du contexte de son arrivée, Al n'a pas du avoir beaucoup de « bons moments ».
- Résumé :
- Imogen répond à Al en prenant son exemple. Lui croit encore à la possibilité de sortir.
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Sam 16 Jan - 17:48
Finalement, il n'avait pas pu échapper à une ligne rouge courant le long de son index. Enfin, c'était toujours mieux que de s'ouvrir la main, ce qui l'aurait rendu encore moins habile que d'habitude auprès d'Imogen. L'arme que les deux logisticiens devaient examiner se trouvait désormais à l'air libre, prête à montrer l'étendue de sa foudroyante puissance. Ou à se casser en deux sur un simple toucher.
L'opinion d'Imogen avait quelque chose de particulièrement amer. Peut-être parce qu'elle parlait de l'espoir comme une condition indispensable à la vie. Peut-être parce qu'elle ne parlait pas de gagner ou de conserver quoi que ce soit, mais seulement de perdre une totalité et de compenser avec des petits morceaux - comme si dévorer des miettes était une compensation en attendant de retrouver ce qui n'aurait certainement que l'odeur du pain. Peut-être aussi parce que cette pensée devait être... la seule façon de continuer à vivre dans ce monde en dépit du temps qui passait. Sûrement, même, était-ce un message incroyablement positif, dénué de l'aspect macabre qui s'immisçait l'intérieur de beaucoup d'autres.
« Je vois. C'est en effet logique. »
Oui, c'était une opinion raisonnable. Peu importe la façon dont y pensait, et quand bien même elle avait cet arrière goût de "Malgré tout". Quand bien même elle criait que rien ne serait comme avant et que le retour pourrait avoir lieu dans un an, elle était si raisonnable ! C'était la pensée d'un vétéran, là depuis bien plus longtemps que lui ; une pensée capable de résister à l'afflux du temps presque sans rayure.
Une pensée qui ne lui posait qu'une seule question...
Pourrais-tu vivre à jamais dans l'Esquisse en te répétant qu' « un jour » sans te donner la moindre preuve que ce jour viendra ?
Et qui le cassait en deux rien qu'au toucher.
« Je n'arriverais certainement pas à m'y faire.. » ajouta-t-il, la voix légèrement faiblissante.
Al regardait le Glueur sans prendre d'initiative. Oh, peut-être n'était-il pas habitué à ces situations où l'on n'a guère le choix ?
Mais pourquoi marcher à reculons, s'il n'y a derrière qu'un mur infranchissable ?
Pourquoi dire non à une vérité générale ?
« Nous sommes coincés ici sans savoir pourquoi… Ni comment… Sans même savoir si l'on va nous chercher ou nous oublier, ou si l'on va revenir… Ou même… le temps qui s'écoule… Alors je ne pourrais tout simplement pas me contenter de m'amuser ou d'avoir des discussions… Tout. Simplement pas… »
Il avait largement tourné le dos à Imogen et fait quelques pas vers l'avant, de manière à éviter tout contact visuel. Conserver un brin de fierté ? Ne pas montrer que l'on se mord les lèvres et qu'on fait une sale tête ?
« Pour autant, je suis entièrement convaincu que tu as raison.. et que j'ai tort. »
Il était en échec et face au mur. C'était la première fois qu'il se disait avec effroi qu'il était figé dans cette position.
Que même avec la solution sous les yeux, il était impossible de résoudre le problème..
Pas si facilement..
L'opinion d'Imogen avait quelque chose de particulièrement amer. Peut-être parce qu'elle parlait de l'espoir comme une condition indispensable à la vie. Peut-être parce qu'elle ne parlait pas de gagner ou de conserver quoi que ce soit, mais seulement de perdre une totalité et de compenser avec des petits morceaux - comme si dévorer des miettes était une compensation en attendant de retrouver ce qui n'aurait certainement que l'odeur du pain. Peut-être aussi parce que cette pensée devait être... la seule façon de continuer à vivre dans ce monde en dépit du temps qui passait. Sûrement, même, était-ce un message incroyablement positif, dénué de l'aspect macabre qui s'immisçait l'intérieur de beaucoup d'autres.
« Je vois. C'est en effet logique. »
Oui, c'était une opinion raisonnable. Peu importe la façon dont y pensait, et quand bien même elle avait cet arrière goût de "Malgré tout". Quand bien même elle criait que rien ne serait comme avant et que le retour pourrait avoir lieu dans un an, elle était si raisonnable ! C'était la pensée d'un vétéran, là depuis bien plus longtemps que lui ; une pensée capable de résister à l'afflux du temps presque sans rayure.
Une pensée qui ne lui posait qu'une seule question...
Pourrais-tu vivre à jamais dans l'Esquisse en te répétant qu' « un jour » sans te donner la moindre preuve que ce jour viendra ?
Et qui le cassait en deux rien qu'au toucher.
« Je n'arriverais certainement pas à m'y faire.. » ajouta-t-il, la voix légèrement faiblissante.
Al regardait le Glueur sans prendre d'initiative. Oh, peut-être n'était-il pas habitué à ces situations où l'on n'a guère le choix ?
Mais pourquoi marcher à reculons, s'il n'y a derrière qu'un mur infranchissable ?
Pourquoi dire non à une vérité générale ?
« Nous sommes coincés ici sans savoir pourquoi… Ni comment… Sans même savoir si l'on va nous chercher ou nous oublier, ou si l'on va revenir… Ou même… le temps qui s'écoule… Alors je ne pourrais tout simplement pas me contenter de m'amuser ou d'avoir des discussions… Tout. Simplement pas… »
Il avait largement tourné le dos à Imogen et fait quelques pas vers l'avant, de manière à éviter tout contact visuel. Conserver un brin de fierté ? Ne pas montrer que l'on se mord les lèvres et qu'on fait une sale tête ?
« Pour autant, je suis entièrement convaincu que tu as raison.. et que j'ai tort. »
Il était en échec et face au mur. C'était la première fois qu'il se disait avec effroi qu'il était figé dans cette position.
Que même avec la solution sous les yeux, il était impossible de résoudre le problème..
Pas si facilement..
- Spoiler:
Résumé : Al trouve que la façon de penser d'Imogen est logique, raisonnable, vraiment bonne, mais il réalise qu'il est incapable de l'appliquer même en sachant cela, alors il tremblote un peu en s'éloignant un peu d'Imogen, avant de lui exprimer ce fait.
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Sam 16 Jan - 18:28
Tout en écoutant le jeune homme avec toute l'attention qui vous caractérise, vous vous approchez de l'arme mise à nue. Du coin de l’œil vous regardez Al trembler, lutter. Il est encore si jeune... Vous aussi, vous avez tremblé. Vous aussi, vous avez lutté. Mais vous avez battu en retraite depuis bien longtemps.
« Renoncer à ce que nous avions n'est pas simple. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire en claquant des doigts ou en se disant simplement ''c'est ce qu'il faut faire pour s'en sortir'' »
Vous tendez alors votre main bien trop petite afin de toucher le dos du rouquin. Votre corps n'est pas assez grand pour couvrir de votre large main ses cheveux. Votre corps n'est pas assez fort pour montrer votre présence et engloutir celle d'Al afin de lui faire comprendre qu'ici, il peut tout lâcher, personne ne le verra. Personne d'autre que vous. Mais vous n'êtes qu'une petite fille frêle dont le corps serait écrasé s'il venait à s'appuyer sur vous.
« Ma réponse te semble logique, mais elle n'est pas la tienne. Ce n'est qu'une piste. »
Vous frottez doucement le dos du rouquin.
« Je n'ai pas d'autres options. Je n'ai pas d'autres choix. Une toute autre réponse m'amènerait au suicide. Ou au vide qui m'aspire inlassablement chaque jour. Toi, tu peux en avoir une autre. »
« Renoncer à ce que nous avions n'est pas simple. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire en claquant des doigts ou en se disant simplement ''c'est ce qu'il faut faire pour s'en sortir'' »
Vous tendez alors votre main bien trop petite afin de toucher le dos du rouquin. Votre corps n'est pas assez grand pour couvrir de votre large main ses cheveux. Votre corps n'est pas assez fort pour montrer votre présence et engloutir celle d'Al afin de lui faire comprendre qu'ici, il peut tout lâcher, personne ne le verra. Personne d'autre que vous. Mais vous n'êtes qu'une petite fille frêle dont le corps serait écrasé s'il venait à s'appuyer sur vous.
« Ma réponse te semble logique, mais elle n'est pas la tienne. Ce n'est qu'une piste. »
Vous frottez doucement le dos du rouquin.
« Je n'ai pas d'autres options. Je n'ai pas d'autres choix. Une toute autre réponse m'amènerait au suicide. Ou au vide qui m'aspire inlassablement chaque jour. Toi, tu peux en avoir une autre. »
- Résumé :
- Imogen tente d'expliquer à Al que s'il ne se satisfait pas de sa réponse, ce n'est pas grave. C'est à lui de trouver la sienne.
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Lun 18 Jan - 0:17
Quelle image ridicule il avait ! Betty sponsorise
Il avait fini son jour 13 dans la nuit noire qui enveloppait la Base, à critiquer le pessimisme et l'absence de détermination d'une gamine, presque à creuser sa tombe et à la recouvrir de terre avec des phrases dont il connaissait l'absence de réalité. Des phrases qu'il avait lui-même dites.. et qu'il se retrouvait à contester devant une autre petite fille qui cette fois se trouvait derrière lui, à lui caresser le dos d'une façon qui, dans un autre contexte, aurait paru parfaitement ridicule. Il n'était même pas assez de bonne humeur pour râler, ni pour courir après le minimum syndical d'amour propre dont il était censé disposer.
« Merci.. Enfin, je ne peux pas prétendre que ça ne me fait pas du bien. »
Imogen lui proposait même de prendre un autre chemin pour contourner ce triste constat. Il se souvenait avoir dit quelque chose du genre à Ziza, la veille… Il se souvenait avoir voulu lui montrer qu'entre ce monde qu'elle ne regrette pas et ce monde qu'elle déteste, il était stupide de se laisser choir sans se relever.
« Des options ? Je croyais en avoir aussi.. » ajouta-t-il alors en réponse.
C'était pourtant bien exactement la même chose qu'il faisait.
Car au fond... il ne voyait cette impasse qu'en ce jour. Qu'après treize longues nuits au sommeil dérangé, qu'après une succession d'espoirs et d'échecs à l'intérieur d'un bâtiment isolé. Il pouvait facilement avouer - et cela le rassurait en quelque sorte - à quel point il était difficile d'admettre que le château de cartes s'effondrait… mais cela n'était-il pas d'autant plus douloureux, d'essayer de recoller les morceaux entre eux sans ne jamais parvenir à quoi que ce soit ?
« Je croyais qu'en allant à ce foutu phare à mes risques et périls, même si je priais à chaque seconde pour fuir en courant... je finirais bien par trouver quelque chose. »
Al ne bougeait pas d'un pouce mais sa voix s'était fluidifiée. Elle restait simplement lasse, abîmée sur le coin des virgules, prête à s'affaisser de nouveau.
« Je croyais aussi qu'en prenant les devants, cet endroit deviendrait autre chose qu'un foutoir anarchique… J'ai cru tout aussi sérieusement que la réunion de ce matin changerait quelque chose.. »
Pire qu'un gamin naïf ouvrant ses cadeaux et découvrant qu'il a reçu des jeux vidéos éducatifs à la place du FPS qu'il avait commandé. Là où tous n'avaient vu qu'une ridicule mascarade, Al était tombé d'une grande falaise.
« Mais à l'heure où je te parle, combien sont encore en train de s'amuser ou de tirer au flan quelque part ? Remarque, déplora-t-il, je crois que je finis par voir… Ils ont peut-être tous compris avant moi qu'on ne peut rien faire et qu'il vaut mieux se caler dans un coin avec des pop corns. Ahahah... »
Voilà qu'il se disait : Imogen, tes pistes, je les ai déjà cherchées. Voilà qu'il mentait en imaginant le bout du chemin, alors même qu'il prétendait que la recherche était sans fin ! Un liquide acide - pire que l'amer - coulait le long de ses phrases et se déferlait dans ses veines plus vite qu'un poison. Cette tentation irrésistible de tout foutre en l'air le démangeait plus qu'un mauvais pull en laine.
« Enfin, je suppose que je ne supporterais pas de glander en pleine apocalypse non plus. On va reprendre cet état des lieux, laisse-moi juste… 37 secondes. Pardon. » se reprit-il, afin de ne pas méprendre Imogen sur ses intentions.
Enfin, c'était difficile d'estimer précisément le temps qu'il lui faudrait pour faire comme si de rien n'était, n'est-ce pas ?
Il avait fini son jour 13 dans la nuit noire qui enveloppait la Base, à critiquer le pessimisme et l'absence de détermination d'une gamine, presque à creuser sa tombe et à la recouvrir de terre avec des phrases dont il connaissait l'absence de réalité. Des phrases qu'il avait lui-même dites.. et qu'il se retrouvait à contester devant une autre petite fille qui cette fois se trouvait derrière lui, à lui caresser le dos d'une façon qui, dans un autre contexte, aurait paru parfaitement ridicule. Il n'était même pas assez de bonne humeur pour râler, ni pour courir après le minimum syndical d'amour propre dont il était censé disposer.
« Merci.. Enfin, je ne peux pas prétendre que ça ne me fait pas du bien. »
Imogen lui proposait même de prendre un autre chemin pour contourner ce triste constat. Il se souvenait avoir dit quelque chose du genre à Ziza, la veille… Il se souvenait avoir voulu lui montrer qu'entre ce monde qu'elle ne regrette pas et ce monde qu'elle déteste, il était stupide de se laisser choir sans se relever.
« Des options ? Je croyais en avoir aussi.. » ajouta-t-il alors en réponse.
C'était pourtant bien exactement la même chose qu'il faisait.
Car au fond... il ne voyait cette impasse qu'en ce jour. Qu'après treize longues nuits au sommeil dérangé, qu'après une succession d'espoirs et d'échecs à l'intérieur d'un bâtiment isolé. Il pouvait facilement avouer - et cela le rassurait en quelque sorte - à quel point il était difficile d'admettre que le château de cartes s'effondrait… mais cela n'était-il pas d'autant plus douloureux, d'essayer de recoller les morceaux entre eux sans ne jamais parvenir à quoi que ce soit ?
« Je croyais qu'en allant à ce foutu phare à mes risques et périls, même si je priais à chaque seconde pour fuir en courant... je finirais bien par trouver quelque chose. »
Al ne bougeait pas d'un pouce mais sa voix s'était fluidifiée. Elle restait simplement lasse, abîmée sur le coin des virgules, prête à s'affaisser de nouveau.
« Je croyais aussi qu'en prenant les devants, cet endroit deviendrait autre chose qu'un foutoir anarchique… J'ai cru tout aussi sérieusement que la réunion de ce matin changerait quelque chose.. »
Pire qu'un gamin naïf ouvrant ses cadeaux et découvrant qu'il a reçu des jeux vidéos éducatifs à la place du FPS qu'il avait commandé. Là où tous n'avaient vu qu'une ridicule mascarade, Al était tombé d'une grande falaise.
« Mais à l'heure où je te parle, combien sont encore en train de s'amuser ou de tirer au flan quelque part ? Remarque, déplora-t-il, je crois que je finis par voir… Ils ont peut-être tous compris avant moi qu'on ne peut rien faire et qu'il vaut mieux se caler dans un coin avec des pop corns. Ahahah... »
Voilà qu'il se disait : Imogen, tes pistes, je les ai déjà cherchées. Voilà qu'il mentait en imaginant le bout du chemin, alors même qu'il prétendait que la recherche était sans fin ! Un liquide acide - pire que l'amer - coulait le long de ses phrases et se déferlait dans ses veines plus vite qu'un poison. Cette tentation irrésistible de tout foutre en l'air le démangeait plus qu'un mauvais pull en laine.
« Enfin, je suppose que je ne supporterais pas de glander en pleine apocalypse non plus. On va reprendre cet état des lieux, laisse-moi juste… 37 secondes. Pardon. » se reprit-il, afin de ne pas méprendre Imogen sur ses intentions.
Enfin, c'était difficile d'estimer précisément le temps qu'il lui faudrait pour faire comme si de rien n'était, n'est-ce pas ?
- Spoiler:
- Résumé : Al pleurniche tout seul après avoir remercié Imo, philosophe tout seul aussi puis pense à tout laisser tomber... Avant de préciser quand même qu'en fait, il pourrait pas, et qu'ils vont se remettre au travail dans 37 secondes.
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Lun 18 Jan - 11:36
Vous le trouvez adorable. Tellement, que vous auriez aimé sourire lorsqu’il prononça sa première phrase. Mais vous vous contentez de l’écouter. Vous ne pouvez pas faire autre chose, de toute manière. Alors vous le laisser s’exprimer. Vous le laissez dire ce qu’il a sur le cœur, vous le laissez vider son sac. Vous ne tiquez pas, vous continuez simplement à caresser le dos du jeune homme pendant tout le long de son monologue. Vous comprenez bien, vous savez ce qui l’amène à penser cela.
Vous savez aussi que vous n’y pouvez pas grand-chose.
Qu’est-ce qu’une petite fille haute comme 3 pommes peut bien faire ? Qu’est-ce qu’elle peut faire transmettre à ce garçon pour qu’il se rassure ? Rien. Car vous savez. Vous savez que ce chemin doit se faire seul, ou avec les personnes de son entourage, qui joue un rôle important dans son cheminement. Vous, vous n’êtes qu’une oreille attentive qui ne cessera d’écouter toutes les complaintes qu’il peut avoir. Vous êtes une béquille et comme toutes les béquilles, vous n’êtes que provisoire. Vous avez commencé à voir les relations que vous tissez au fur et à mesure. Parce que vous avez survécu. Parce qu’ils ont disparus. Et qu’à chaque disparition, vous vous enfoncez inlassablement dans le vide.
Est-ce réellement une bonne solution de penser de cette façon afin de survivre ? Est-ce réellement « avoir raison » que de ne plus d’avoir d’attache, de ne profiter que quelques instants de la présence d’une personne ? Vous auriez aimé resté attaché à une personne et tout faire pour que celle-ci soit toujours présente avec vous. Mais on ne vous a pas laissé la possibilité. Parce qu’Imogen vous a même enlevé ce manque. En grande partie.
« Alors reste auprès de ceux qui ne glanderont pas. Il y en a. Echange le plus possible avec eux. Ne te préoccupe pas de ceux qui ne se soucient de rien, je le fais déjà assez. Comme Inge ou Cydna. Et je suis certain qu’il y a des nouveaux prêts à bouger pour survivre à l’apocalypse. Pour protéger ce lieu qu’importe leur manière de faire. »
Vous tapotez légèrement le dos d’Al.
« De toute façon, je te vois difficilement être inactif. »
Vous laissez votre main là, attendant qu’il se calme un peu. De toute façon, ce n’est pas comme si vous aviez assez de force pour porter l’arme et vérifier son intégrité.
« Peut-être qu’en échangeant avec les autres. Sans forcément te livrer de la sorte mais. Tu verras peut-être d’autres options s’ouvrir à toi. »
Car vous êtes loin d’être un exemple.
Vous savez aussi que vous n’y pouvez pas grand-chose.
Qu’est-ce qu’une petite fille haute comme 3 pommes peut bien faire ? Qu’est-ce qu’elle peut faire transmettre à ce garçon pour qu’il se rassure ? Rien. Car vous savez. Vous savez que ce chemin doit se faire seul, ou avec les personnes de son entourage, qui joue un rôle important dans son cheminement. Vous, vous n’êtes qu’une oreille attentive qui ne cessera d’écouter toutes les complaintes qu’il peut avoir. Vous êtes une béquille et comme toutes les béquilles, vous n’êtes que provisoire. Vous avez commencé à voir les relations que vous tissez au fur et à mesure. Parce que vous avez survécu. Parce qu’ils ont disparus. Et qu’à chaque disparition, vous vous enfoncez inlassablement dans le vide.
Est-ce réellement une bonne solution de penser de cette façon afin de survivre ? Est-ce réellement « avoir raison » que de ne plus d’avoir d’attache, de ne profiter que quelques instants de la présence d’une personne ? Vous auriez aimé resté attaché à une personne et tout faire pour que celle-ci soit toujours présente avec vous. Mais on ne vous a pas laissé la possibilité. Parce qu’Imogen vous a même enlevé ce manque. En grande partie.
« Alors reste auprès de ceux qui ne glanderont pas. Il y en a. Echange le plus possible avec eux. Ne te préoccupe pas de ceux qui ne se soucient de rien, je le fais déjà assez. Comme Inge ou Cydna. Et je suis certain qu’il y a des nouveaux prêts à bouger pour survivre à l’apocalypse. Pour protéger ce lieu qu’importe leur manière de faire. »
Vous tapotez légèrement le dos d’Al.
« De toute façon, je te vois difficilement être inactif. »
Vous laissez votre main là, attendant qu’il se calme un peu. De toute façon, ce n’est pas comme si vous aviez assez de force pour porter l’arme et vérifier son intégrité.
« Peut-être qu’en échangeant avec les autres. Sans forcément te livrer de la sorte mais. Tu verras peut-être d’autres options s’ouvrir à toi. »
Car vous êtes loin d’être un exemple.
- Résumé :
- Imogen lui dit qu’il n’a qu’à se préoccuper que de ceux qui ne glandent pas. Puis lui propose d’échanger sur la question avec d’autres par la suite.
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Lun 18 Jan - 21:05
Imogen avait eu une réponse simple. Si simple qu'elle pouvait presque se résumer en une seule phrase et être applicable immédiatement.
« Sociabiliser pour régner, en quelque sorte.. » plaisanta-t-il, afin de lui montrer qu'il se sentait à peu près mieux. Après quelques inspirations, il avait cessé de larmoyer.
Pourtant..
Il fallait admettre, quelque part, qu'il avait bien du mal à trouver l'optimisme que tentait de lui transmettre Imogen. Ou simplement de lui faire trouver, n'est-ce pas ? Si Al se retournait, il était persuadé d'apercevoir un visage parfaitement plat, les traits indifférents d'une jeune fille aux yeux rouges et vides. Derrière ce qui lui paraissait être une main chaleureuse, il y avait une réalité bien plus dure que celle qu'il était en train d'affronter.
Il n'était prêt à échanger que dans un seul des deux sens du terme. Définitivement. Qu'aurait-il.. Non, dans quel état se trouverait-t-il, si jamais il venait à changer de corps ? Ou même perdre un bras, voire son visage se transformer dans le miroir, se découvrir ne serait-ce qu'un attribut esquisséen dans un carré de peau..
Devait-il simplement courir, peu importait la direction, tant qu'il le pouvait encore ? Tant qu'il n'aurait pas à se résoudre aux mêmes concessions qu'Imogen ?
C'était en tout cas la seule chose dont il devenait certain, quand bien même ni l'optimisme ni "l'échange" ne lui allaient fort au teint. Car au final, c'était bien ce qui lui réussissait. Il ne cessait de rencontrer des gens qui avaient tous un sens différent qu'il ne pouvait emprunter.. Mais au moins serait-il capable de dire pourquoi, n'est-ce pas ? Sinon il ne pourrait plus se considérer comme un râleur.
« Je suppose que je vais voir ce que je peux faire. Hnn. Douleur et joie énorme en perspective. »
Afin de clore définitivement cet instant dramatique, il se retourna sans pour autant regarder directement Imogen. Même si elle avait le regard d'une poupée, cela restait terriblement gênant. Et il préférait éviter d'y lire.. Quoi que ce soit. Surtout pas de la pitié. Il tenta malgré tout un rapide coup d'oeil suppliant vers celui qu'il n'osait même pas surnommer "gamine".
« Enfin.. Je suppose que.., hésita-t-il. Pas un mot à qui que ce soit ? Y compris à Cydna. »
Puis son attention s'était plutôt reportée sur le fameux Glueur,.
« Il faut bien s'y coller un jour, comme on dit. » notifia-t-il rapidement avant de prendre presque délicatement entre ses mains l'arme.
« Sociabiliser pour régner, en quelque sorte.. » plaisanta-t-il, afin de lui montrer qu'il se sentait à peu près mieux. Après quelques inspirations, il avait cessé de larmoyer.
Pourtant..
Il fallait admettre, quelque part, qu'il avait bien du mal à trouver l'optimisme que tentait de lui transmettre Imogen. Ou simplement de lui faire trouver, n'est-ce pas ? Si Al se retournait, il était persuadé d'apercevoir un visage parfaitement plat, les traits indifférents d'une jeune fille aux yeux rouges et vides. Derrière ce qui lui paraissait être une main chaleureuse, il y avait une réalité bien plus dure que celle qu'il était en train d'affronter.
Il n'était prêt à échanger que dans un seul des deux sens du terme. Définitivement. Qu'aurait-il.. Non, dans quel état se trouverait-t-il, si jamais il venait à changer de corps ? Ou même perdre un bras, voire son visage se transformer dans le miroir, se découvrir ne serait-ce qu'un attribut esquisséen dans un carré de peau..
Devait-il simplement courir, peu importait la direction, tant qu'il le pouvait encore ? Tant qu'il n'aurait pas à se résoudre aux mêmes concessions qu'Imogen ?
C'était en tout cas la seule chose dont il devenait certain, quand bien même ni l'optimisme ni "l'échange" ne lui allaient fort au teint. Car au final, c'était bien ce qui lui réussissait. Il ne cessait de rencontrer des gens qui avaient tous un sens différent qu'il ne pouvait emprunter.. Mais au moins serait-il capable de dire pourquoi, n'est-ce pas ? Sinon il ne pourrait plus se considérer comme un râleur.
« Je suppose que je vais voir ce que je peux faire. Hnn. Douleur et joie énorme en perspective. »
Afin de clore définitivement cet instant dramatique, il se retourna sans pour autant regarder directement Imogen. Même si elle avait le regard d'une poupée, cela restait terriblement gênant. Et il préférait éviter d'y lire.. Quoi que ce soit. Surtout pas de la pitié. Il tenta malgré tout un rapide coup d'oeil suppliant vers celui qu'il n'osait même pas surnommer "gamine".
« Enfin.. Je suppose que.., hésita-t-il. Pas un mot à qui que ce soit ? Y compris à Cydna. »
Puis son attention s'était plutôt reportée sur le fameux Glueur,.
« Il faut bien s'y coller un jour, comme on dit. » notifia-t-il rapidement avant de prendre presque délicatement entre ses mains l'arme.
- Spoiler:
Résumé : Al est sceptique sur la notion de sociabiliser, mais malgré tout il parvient en quelque sorte à se calmer. Il se plaint un peu, demande à Imo de ne rien dire ce qu'il vient de se passer après s'être retourné, puis prend le glueur en faisant un jeu de mots stupide.
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Lun 18 Jan - 21:53
« Sociabiliser pour régner, en quelque sorte.. »
Vous riez. Du moins, toujours pareil, votre corps de rit pas, c'est à peine si un nanosourire pointe le bout de son nez. Est-ce que lorsque vous éclaterez de rire, vous sourirez enfin ? Encore faut-il trouver quelqu'un capable d'un tel exploit. Si vous étiez bon vivant à une époque, vous l'êtes beaucoup moins aujourd'hui. Constatant qu'il reprenait du poil de la bête, vous retirez lentement votre main du dos du rouquin puis faites quelques pas en arrière.
« Enfin.. Je suppose que.., hésita-t-il. Pas un mot à qui que ce soit ? Y compris à Cydna. »
Définitivement adorable. Avec cet œil suppliant. Comme si vous aviez l'intention de dire à tout le monde qu'il était dépressif… Non seulement ce n'est pas votre genre, mais en plus même sous la torture, vous ne direz rien – même si l'idée d'être torturé afin d'avoir ce genre d'information du Al vous paraît ridicule au plus haut point. Vous êtes un confident, vous en entendez des plaintes et des déprimes plus ou moins passagères. Vous les avez toujours gardés avec vous. Même ceux de vos anciens compagnons, jamais, ô grand jamais vous ne dévoilerez les réflexions qu'ils vous partageaient.
Cela peut sembler ridicule, mais c'est comme cela que vous avez toujours fonctionné, et heureusement, cela ne semble pas encore avoir été affecté. Sans doute parce que cela consiste à « ne rien dire » ?
Une question néanmoins vous taraude. Vous comprenez ses réflexions, vous comprenez son comportement… Mais vous ne savez toujours pas ce qu'il s'est passé entre lui et Cydna. Non pas que vous soyez aveugle, vous avez bien remarqué un rapprochement significatif entre ces deux êtres, mais vous ne savez pas dans quelles réelles circonstances. Y avait-il réellement la place d'un tel rapprochement au Phare ? D'un sens, face à une situation dangereuse, il est tout à fait possible que cela se produise…
« En parlant de Cydna… Elle a l'air d'être une fille bien, sur qui on peut compter. »
Sans doute entendra-t-il que l'on peut lui parler. Ce n'est pas exactement ce que vous voulez dire, cependant, si vous voulez en savoir plus, vous allez devoir user de patience. Cela tombe bien, vous en avez bien plus, depuis que vous êtes dans ce corps.
« Je n'ai pas pu échanger beaucoup avec elle, malheureusement. »
Qu'il vous en dise plus sur elle !
Vous riez. Du moins, toujours pareil, votre corps de rit pas, c'est à peine si un nanosourire pointe le bout de son nez. Est-ce que lorsque vous éclaterez de rire, vous sourirez enfin ? Encore faut-il trouver quelqu'un capable d'un tel exploit. Si vous étiez bon vivant à une époque, vous l'êtes beaucoup moins aujourd'hui. Constatant qu'il reprenait du poil de la bête, vous retirez lentement votre main du dos du rouquin puis faites quelques pas en arrière.
« Enfin.. Je suppose que.., hésita-t-il. Pas un mot à qui que ce soit ? Y compris à Cydna. »
Définitivement adorable. Avec cet œil suppliant. Comme si vous aviez l'intention de dire à tout le monde qu'il était dépressif… Non seulement ce n'est pas votre genre, mais en plus même sous la torture, vous ne direz rien – même si l'idée d'être torturé afin d'avoir ce genre d'information du Al vous paraît ridicule au plus haut point. Vous êtes un confident, vous en entendez des plaintes et des déprimes plus ou moins passagères. Vous les avez toujours gardés avec vous. Même ceux de vos anciens compagnons, jamais, ô grand jamais vous ne dévoilerez les réflexions qu'ils vous partageaient.
Cela peut sembler ridicule, mais c'est comme cela que vous avez toujours fonctionné, et heureusement, cela ne semble pas encore avoir été affecté. Sans doute parce que cela consiste à « ne rien dire » ?
Une question néanmoins vous taraude. Vous comprenez ses réflexions, vous comprenez son comportement… Mais vous ne savez toujours pas ce qu'il s'est passé entre lui et Cydna. Non pas que vous soyez aveugle, vous avez bien remarqué un rapprochement significatif entre ces deux êtres, mais vous ne savez pas dans quelles réelles circonstances. Y avait-il réellement la place d'un tel rapprochement au Phare ? D'un sens, face à une situation dangereuse, il est tout à fait possible que cela se produise…
« En parlant de Cydna… Elle a l'air d'être une fille bien, sur qui on peut compter. »
Sans doute entendra-t-il que l'on peut lui parler. Ce n'est pas exactement ce que vous voulez dire, cependant, si vous voulez en savoir plus, vous allez devoir user de patience. Cela tombe bien, vous en avez bien plus, depuis que vous êtes dans ce corps.
« Je n'ai pas pu échanger beaucoup avec elle, malheureusement. »
Qu'il vous en dise plus sur elle !
- Résumé :
- Imogen s'écarte d'Al, voyant qu'il va un peu mieux. Puis, il embraye sur le sujet de Cydna.
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Mar 19 Jan - 0:05
Contrairement à l'avis général, Al avait plus ou moins conscience d'avoir la finesse d'un cachalot. Qu'il s'agisse de se servir d'un objet qui pouvait potentiellement être fragile (ou être à deux doigts d'exploser à cause des dommages reçus précédemment), de consoler une gamine ou encore de répondre à une question sans rien dévoiler sur ce qu'il désirait cacher.
La dernière possibilité venait de se produire. Ou plutôt, vu la façon dont Imogen abordait le sujet de façon particulièrement naturelle et spontanée, le rouquin soupçonnait qu'il y ait anguille sous roche. Tout regardant le Glueur sous plusieurs angles afin de voir s'il n'y avait pas quelque chose comme une foutue notice ou un bouton d'activation, il se prêta malgré tout à la discussion. Si c'était maintenant qu'il refusait de parler…
« Naturellement, après tout elle m'a sauvé la vie plus d'une fois. »
…
...
Il mit quelques secondes à réaliser que malgré un rythme de parole et des pensées parfaitement retrouvés, il restait quelques points défectueux. Il tenta aussitôt de rattraper le côté potentiellement pseudo-romantique de cette évocation par une seconde tirade, débitée juste après la première :
« Enfin, disons que l'épopée du phare n'a pas été de repos. De ce côté-là, elle possède un... certain sang-froid dont je suis dénué en situation de crise. »
À son "humble" avis, cela rattrapait légèrement le hors-contexte précédent, mais il était bien le premier à ne pas pouvoir s'empêcher de mélanger ce qui était arrivé de ce dont il avait rêvé. Quand bien même il tentait de déplacer toute son attention sur le Glueur, maintenant qu'Imogen avait somptueusement posé son doigt sur une autre corde sensible, celle-ci commençait à s'affoler, portée par la vague de la discussion, passant à travers le voile de raillerie qui s'était érodé en si peu de temps. Ah. Le terrain était parfaitement fertile et...
En clair, Imogen le prenait en traître. Les statistiques étaient formelles : impossible qu'il n'en tire pas profit, n'est-ce pas ?
La dernière possibilité venait de se produire. Ou plutôt, vu la façon dont Imogen abordait le sujet de façon particulièrement naturelle et spontanée, le rouquin soupçonnait qu'il y ait anguille sous roche. Tout regardant le Glueur sous plusieurs angles afin de voir s'il n'y avait pas quelque chose comme une foutue notice ou un bouton d'activation, il se prêta malgré tout à la discussion. Si c'était maintenant qu'il refusait de parler…
« Naturellement, après tout elle m'a sauvé la vie plus d'une fois. »
…
...
Il mit quelques secondes à réaliser que malgré un rythme de parole et des pensées parfaitement retrouvés, il restait quelques points défectueux. Il tenta aussitôt de rattraper le côté potentiellement pseudo-romantique de cette évocation par une seconde tirade, débitée juste après la première :
« Enfin, disons que l'épopée du phare n'a pas été de repos. De ce côté-là, elle possède un... certain sang-froid dont je suis dénué en situation de crise. »
À son "humble" avis, cela rattrapait légèrement le hors-contexte précédent, mais il était bien le premier à ne pas pouvoir s'empêcher de mélanger ce qui était arrivé de ce dont il avait rêvé. Quand bien même il tentait de déplacer toute son attention sur le Glueur, maintenant qu'Imogen avait somptueusement posé son doigt sur une autre corde sensible, celle-ci commençait à s'affoler, portée par la vague de la discussion, passant à travers le voile de raillerie qui s'était érodé en si peu de temps. Ah. Le terrain était parfaitement fertile et...
En clair, Imogen le prenait en traître. Les statistiques étaient formelles : impossible qu'il n'en tire pas profit, n'est-ce pas ?
- Résumé et HRP:
Résumé : Al se fait avoir et essaie mentalement de relativiser. Ou plutôt, craint le pire pour la suite.
Que quelqu'un filme pour Cydna.
Invité
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Dim 24 Jan - 21:54
« Naturellement, après tout elle m'a sauvé la vie plus d'une fois. »
Bingo. Le jeune homme est dans une période sociale, et même s'il a récupérer son sang froid, il plonge toujours autant la tête la première dans les petits pièges que vous lui concoctez. C'en est adorable. Dès que vous avez entendu cette phrase, vous avez lancé un chronomètre dans votre tête, calculant combien de temps il met pour rattraper cette phrase. Il ne vous a pas fallu longtemps pour arrêter de compter, vous étiez à peine arrivé à 2.
« Enfin, disons que l'épopée du phare n'a pas été de repos. De ce côté-là, elle possède un... certain sang-froid dont je suis dénué en situation de crise. »
Vous réfléchissez un peu, vous remémorant mentalement la jeune femme en question, ses réactions, son caractère… Est-ce réellement du sang-froid ? Ou est-ce plus quelque chose par défaut parce que personne d'autre ne s'en occupe… ? Vous êtes bien incapable de répondre, vous ne la connaissez que très peu. Mais visiblement, elle aurait combattu vaillamment dans la plaine, leur permettant à tous les deux de survivre au voyage. Vous vous souvenez encore du visage bien trop fatigué qu'elle possédait la veille.
« Hmm. Elle avait l'air exténué hier… Elle a peut-être du sang-froid, mais il faut la ménager en dehors des situations de crise. La chouchouter en quelque sorte, être attentionné envers elle. Elle est forte, mais elle reste une fille. »
Elle n'est pas toute puissante. Elle se brisera un jour, de la même façon que certain de vos ex-compagnons se sont brisés. Oh cela arrivait moins vite à l'époque, le danger n'était pas aussi omniprésent. Mais le risque persistait toujours.
Bingo. Le jeune homme est dans une période sociale, et même s'il a récupérer son sang froid, il plonge toujours autant la tête la première dans les petits pièges que vous lui concoctez. C'en est adorable. Dès que vous avez entendu cette phrase, vous avez lancé un chronomètre dans votre tête, calculant combien de temps il met pour rattraper cette phrase. Il ne vous a pas fallu longtemps pour arrêter de compter, vous étiez à peine arrivé à 2.
« Enfin, disons que l'épopée du phare n'a pas été de repos. De ce côté-là, elle possède un... certain sang-froid dont je suis dénué en situation de crise. »
Vous réfléchissez un peu, vous remémorant mentalement la jeune femme en question, ses réactions, son caractère… Est-ce réellement du sang-froid ? Ou est-ce plus quelque chose par défaut parce que personne d'autre ne s'en occupe… ? Vous êtes bien incapable de répondre, vous ne la connaissez que très peu. Mais visiblement, elle aurait combattu vaillamment dans la plaine, leur permettant à tous les deux de survivre au voyage. Vous vous souvenez encore du visage bien trop fatigué qu'elle possédait la veille.
« Hmm. Elle avait l'air exténué hier… Elle a peut-être du sang-froid, mais il faut la ménager en dehors des situations de crise. La chouchouter en quelque sorte, être attentionné envers elle. Elle est forte, mais elle reste une fille. »
Elle n'est pas toute puissante. Elle se brisera un jour, de la même façon que certain de vos ex-compagnons se sont brisés. Oh cela arrivait moins vite à l'époque, le danger n'était pas aussi omniprésent. Mais le risque persistait toujours.
- Résumé et HRP:
- Imogen lui répond qu'il faut être attentionné envers Cydna, histoire de lui faire cracher plus d'infos.
HRP : Cydna approuve cette idée /meurt
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Dim 24 Jan - 23:24
Si les phrases d'Imogen étaient des pistolets capables de tirer des balles de plus ou moins grande taille, alors ce dernier tir avait de quoi arracher à Al de lourds cris d'agonie. Ce n'était en soit pas quelque chose… qu'il ignorait totalement, m- mais….
Être attentionné avec elle.
Ils étaient allés dans un restaurant...
Je t'aime, Cydna.
Et il l'avait...
Sa prise sur le Glueur (qu'il n'allait décidément jamais essayer) se raidit brutalement, comme si l'unité centrale avait décidé de freezer. Un mélange dégueulasse de niaiserie refoulée - mais totalement apparente - et de culpabilité suite à l'attitude qu'il avait adopté la veille circulait dans ses vaisseaux sanguins, sans épargner le moindre capillaire. Même un crevard pouvait se dire qu'il était envahi par la honte. Parce qu'il arrivait à négliger totalement la fatigue de Cydna mais se mettait à rêver qu'ils finissaient ensemble et qu'ils s'aimaient.
« Très certainement.. J'ai été un peu égoïste. »
Il ne regardait pas Imogen, faisant mine d'être toujours concentré sur le précieux, mais il esquissa un coup d'oeil en sa direction.
« Beaucoup. » rectifia-t-il, comme s'il avait peur que Blair le dise à sa place, ou même que son regard le suggère.
Au fond c'était ça. Et ici, alors qu'il n'y avait ni son frère, ni Amy, ni ses parents, ni son meilleur ami pour se foutre de lui et le pousser en avant pour qu'il règle les choses, il attendait le coup de poing dans le dos qui l'amènerait devant Cydna.
M- mais, actuellement…
C'était à peu près ce que criait son expression d'être torturé. Et ça avait 19 ans, et ça organisait des réunions en pensant à survivre dans l'Esquisse ?
Être attentionné avec elle.
Ils étaient allés dans un restaurant...
Je t'aime, Cydna.
Et il l'avait...
Sa prise sur le Glueur (qu'il n'allait décidément jamais essayer) se raidit brutalement, comme si l'unité centrale avait décidé de freezer. Un mélange dégueulasse de niaiserie refoulée - mais totalement apparente - et de culpabilité suite à l'attitude qu'il avait adopté la veille circulait dans ses vaisseaux sanguins, sans épargner le moindre capillaire. Même un crevard pouvait se dire qu'il était envahi par la honte. Parce qu'il arrivait à négliger totalement la fatigue de Cydna mais se mettait à rêver qu'ils finissaient ensemble et qu'ils s'aimaient.
« Très certainement.. J'ai été un peu égoïste. »
Il ne regardait pas Imogen, faisant mine d'être toujours concentré sur le précieux, mais il esquissa un coup d'oeil en sa direction.
« Beaucoup. » rectifia-t-il, comme s'il avait peur que Blair le dise à sa place, ou même que son regard le suggère.
Au fond c'était ça. Et ici, alors qu'il n'y avait ni son frère, ni Amy, ni ses parents, ni son meilleur ami pour se foutre de lui et le pousser en avant pour qu'il règle les choses, il attendait le coup de poing dans le dos qui l'amènerait devant Cydna.
M- mais, actuellement…
C'était à peu près ce que criait son expression d'être torturé. Et ça avait 19 ans, et ça organisait des réunions en pensant à survivre dans l'Esquisse ?
- Spoiler:
- Résumé : Al est gêné comme un collégien, mais a réellement honte de son attitude envers Cydna, alors il avoue avoir été égoïste
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Dim 24 Jan - 23:37
Emprisonné dans ce corps, votre esprit sourit en coin en voyant l'expression du jeune homme changer et ses mains agripper plus fort la précieuse arme.
« Peut-être. Mais elle t'a tout de même suivis. Et je pense que tu es la seule personne avec qui elle a autant discuté. »
Aussi loin que vous vous en souvenez, vous n'avez pas vu Cydna échanger beaucoup avec les autres membres de la base. Il vous est arrivé de discuter avec elle, ou de la voir discuter avec Artémis ou autre, mais finalement, elle allait toujours dans la salle de réunion, écouter les théories qui vous fatigueraient bien rapidement.
« Peut-être. Mais elle t'a tout de même suivis. Et je pense que tu es la seule personne avec qui elle a autant discuté. »
Aussi loin que vous vous en souvenez, vous n'avez pas vu Cydna échanger beaucoup avec les autres membres de la base. Il vous est arrivé de discuter avec elle, ou de la voir discuter avec Artémis ou autre, mais finalement, elle allait toujours dans la salle de réunion, écouter les théories qui vous fatigueraient bien rapidement.
- Résumé :
- Imogen répond à Al...
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Dim 24 Jan - 23:54
« Mais je suppose qu'elle méritait mieux. » ironisa-t-il en coin, tout en sachant bien que s'il y avait vraiment eu d'autres "choix", Cydna et lui ne se seraient probablement pas parlés.
D'autant qu'Imogen semblait omettre un léger détail qui précisait que c'était surtout lui qui parlait, et elle derrière qui écoutait. Ce qui avait rendu leurs conversations à sens unique et n'en avait fait que des alliés par nécessité, jusqu'à ce qu'il la force presque à venir.
« Enfin, le pire est peut-être qu'elle n'a pas nié qu'elle me suivrait la prochaine fois.. » se souvint-il, songeur, avant de chasser à coup de balai cette idée et tout ce qu'elle pouvait signifier.
Résumé : Al répond à Imo. #Martagore
D'autant qu'Imogen semblait omettre un léger détail qui précisait que c'était surtout lui qui parlait, et elle derrière qui écoutait. Ce qui avait rendu leurs conversations à sens unique et n'en avait fait que des alliés par nécessité, jusqu'à ce qu'il la force presque à venir.
« Enfin, le pire est peut-être qu'elle n'a pas nié qu'elle me suivrait la prochaine fois.. » se souvint-il, songeur, avant de chasser à coup de balai cette idée et tout ce qu'elle pouvait signifier.
Résumé : Al répond à Imo. #Martagore
Invité
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Lun 25 Jan - 0:07
Méritait-elle mieux ? Peut-être. Mais peut-être qu'elle restait avec lui parce que justement, il parlait ? Allez savoir. Vous n'êtes pas dans la tête de cette jeune femme. Mais il doit bien y avoir une raison pour qu'elle continue ainsi à le suivre. Et une autre pour qu'elle l'esquive aujourd'hui, le rose aux lèvres. Ou peut-être est-ce la même ?
« Ce doit être parce qu'elle trouve son compte à être auprès de toi, non ? Elle est une jeune femme intelligente, après tout. »
Quant à savoir quoi, seule elle en détient la réponse.
Résumé : Imo répond à Al #Martagore
« Ce doit être parce qu'elle trouve son compte à être auprès de toi, non ? Elle est une jeune femme intelligente, après tout. »
Quant à savoir quoi, seule elle en détient la réponse.
Résumé : Imo répond à Al #Martagore
Invité
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Lun 25 Jan - 1:05
« Je suppose. »
Mais il n'avait pas le droit de risquer sa vie à elle, c'était un fait. Surtout si elle lui faisait en quelque sorte confiance ou l'appréciait. C'était un poids qu'il ne pouvait pas enlever et qui lui interdisait en partie de s'avouer ce qui crevait les yeux. Tout au plus pouvait-il satisfaire Imogen de cela :
« J'imagine aussi que c'est réciproque, dans ce cas-là..., mais il ne peut pas s'agir d'une excuse. N'est-ce pas ? »
Ce qui devenait risible, c'était à quel point il persistait à s'accuser alors qu'Imogen s'évertuait à le rassurer. La situation s'était totalement inversée sans que l'homme y soit pour grand chose au final.
« Au final, comme tu l'as dit, je lui ai laissé faire tout le sale boulot en paniquant à l'arrière du bus. Même si je crois comprendre là où tu veux en venir, c'est bien plus compliqué qu'une question de savoir… Ce que je pense à son sujet, ou l'inverse. »
Il soupira un grand coup. Ou comment savoir qu'il avait lui-même pris le pistolet pour se tirer l'ultime balle dans la tempe.
« Si je pars sur ce chemin, je vais.. Non, j'ai déjà commencé à imaginer comment les choses pourraient être, si l'on quittait par grand miracle ce monde sans la moindre égratignure, alors que cela n'a foutrement aucune chance de se produire. »
Si quelqu'un crève, on ne l'oublie pas, de même que les pensées idiotes à son sujet. De même que les mirages ou les "J'aimerais". Une des rares certitudes qu'Al avait dans ce monde, c'était bien qu'il ne se remettrait pas de se retrouver du jour au lendemain avec des impossibilités. Impossible de trouver la sortie, impossible de rester avec quelqu'un..
Et impossible de se taire, actuellement... ?
Mais il n'avait pas le droit de risquer sa vie à elle, c'était un fait. Surtout si elle lui faisait en quelque sorte confiance ou l'appréciait. C'était un poids qu'il ne pouvait pas enlever et qui lui interdisait en partie de s'avouer ce qui crevait les yeux. Tout au plus pouvait-il satisfaire Imogen de cela :
« J'imagine aussi que c'est réciproque, dans ce cas-là..., mais il ne peut pas s'agir d'une excuse. N'est-ce pas ? »
Ce qui devenait risible, c'était à quel point il persistait à s'accuser alors qu'Imogen s'évertuait à le rassurer. La situation s'était totalement inversée sans que l'homme y soit pour grand chose au final.
« Au final, comme tu l'as dit, je lui ai laissé faire tout le sale boulot en paniquant à l'arrière du bus. Même si je crois comprendre là où tu veux en venir, c'est bien plus compliqué qu'une question de savoir… Ce que je pense à son sujet, ou l'inverse. »
Il soupira un grand coup. Ou comment savoir qu'il avait lui-même pris le pistolet pour se tirer l'ultime balle dans la tempe.
« Si je pars sur ce chemin, je vais.. Non, j'ai déjà commencé à imaginer comment les choses pourraient être, si l'on quittait par grand miracle ce monde sans la moindre égratignure, alors que cela n'a foutrement aucune chance de se produire. »
Si quelqu'un crève, on ne l'oublie pas, de même que les pensées idiotes à son sujet. De même que les mirages ou les "J'aimerais". Une des rares certitudes qu'Al avait dans ce monde, c'était bien qu'il ne se remettrait pas de se retrouver du jour au lendemain avec des impossibilités. Impossible de trouver la sortie, impossible de rester avec quelqu'un..
Et impossible de se taire, actuellement... ?
- Spoiler:
- Résumé : En fait, Al re-déprime parce que ship ou pas, ce qui l'inquiète le plus est surtout de perdre Cydna.
Invité
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Lun 25 Jan - 1:32
Alors c'est cela, au final. Espérer. Ce n'est bien pas que le phare en lui-même, c'est sa relation avec Cydna. Le jeu des relations est réellement bien plus intéressant, et pose des questions existentielles qui peuvent anéantir une personne. Vous ne connaissez plus cela. Ce n'est plus qu'un lointain souvenir. Vos émotions ne sont plus assez en jeu pour vous attacher à ce point à une personne.
« Une situation où vous seriez sortis de l'Esquisse et où vous vous seriez retrouvés dans le monde réel… Et que vous seriez ensemble... Vous marquez une très courte pause, En couple ? »
Vous enfoncez le clou. Les rougeurs de ce matin, vous commencez à comprendre. Plus qu'une situation qui s'est déroulée, il s'agit ici d'un rêve. Et ce genre de rêve, vous aimeriez en avoir un jour. Cela prouverait que Blaire O'Donnel n'est pas encore complètement absorbé par Imogen. Mais vous vous faites peu d'illusion. Car même ces rêves si agréables, vous n'en avez plus le droit.
« Une situation où vous seriez sortis de l'Esquisse et où vous vous seriez retrouvés dans le monde réel… Et que vous seriez ensemble... Vous marquez une très courte pause, En couple ? »
Vous enfoncez le clou. Les rougeurs de ce matin, vous commencez à comprendre. Plus qu'une situation qui s'est déroulée, il s'agit ici d'un rêve. Et ce genre de rêve, vous aimeriez en avoir un jour. Cela prouverait que Blaire O'Donnel n'est pas encore complètement absorbé par Imogen. Mais vous vous faites peu d'illusion. Car même ces rêves si agréables, vous n'en avez plus le droit.
- Résumé :
- Imogen enfonce le clou en tentant de deviner ce qu'Al veut désespéramment cacher.
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Lun 25 Jan - 13:06
« … Ahahah, qu'est-ce qui te fait dire ça ? » rétorqua-t-il comme s'il essayait de masquer le couteau qu'Imogen venait de planter en plein dans son cadavre.
Ou plutôt, quelle partie de mon visage t'a donné la réponse ? eut-il envie de préciser, puisqu'il n'était plus vraiment dupe au sujet de sa capacité à dissimuler des information ou à faire semblant. Reste qu'il avait d'autant plus violemment tourné la tête pour masquer l'affreuse expression d'embarras qui lui enflammait jusqu'aux lobes d'oreille.
Il aurait pourtant été le premier à se cracher dessus et à rétorquer qu'il y avait plus important que des rêves débiles à la douce limite du fantasme. Ce qui était parfaitement raisonnable et censé, d'autant qu'on allait se demander ce qu'il foutait si l'état des lieux s'étalait sur des heures. Il tenta ainsi de rattraper la situation :
« Enfin, peu importe, les rêves n'ont aucune utilité après tout. Et surtout aucune réalité, donc cette histoire est réglée. »
Pitié, fais comme si tu n'avais rien entendu et rends-moi ma crédibilité.
Ou plutôt, quelle partie de mon visage t'a donné la réponse ? eut-il envie de préciser, puisqu'il n'était plus vraiment dupe au sujet de sa capacité à dissimuler des information ou à faire semblant. Reste qu'il avait d'autant plus violemment tourné la tête pour masquer l'affreuse expression d'embarras qui lui enflammait jusqu'aux lobes d'oreille.
Il aurait pourtant été le premier à se cracher dessus et à rétorquer qu'il y avait plus important que des rêves débiles à la douce limite du fantasme. Ce qui était parfaitement raisonnable et censé, d'autant qu'on allait se demander ce qu'il foutait si l'état des lieux s'étalait sur des heures. Il tenta ainsi de rattraper la situation :
« Enfin, peu importe, les rêves n'ont aucune utilité après tout. Et surtout aucune réalité, donc cette histoire est réglée. »
Pitié, fais comme si tu n'avais rien entendu et rends-moi ma crédibilité.
- Spoiler:
- Résumé : Al tente de se rattraper mais c'est comme essayer de remonter du fond d'un puits, c'est vain.
Invité
Invité
Lun 25 Jan - 13:58
« Enfin, peu importe, les rêves n'ont aucune utilité après tout. Et surtout aucune réalité, donc cette histoire est réglée. »
Ceci explique pourquoi ils étaient pivoines ce matin… Attendez. Non. Si ce n'était que par rapport à un rêve, les deux n'auraient pas dû rougir… ? A moins que ce soit par mimétisme… On parle de l'Esquisse après, qui nous dit que nos rêves sont personnels… ? Ce monde ne vous laissera donc jamais en paix ? Jusqu'à quand s'amusera-t-il à vous montrer le paradis pour vous précipiter en enfer quelques secondes plus tard ?
« Attends, attends. Si cette situation était l'un de tes rêves à toi, pourquoi Cydna est devenue pivoine aussi, ce matin ? Je doute que fortement que tu lui en ai parlé… Ce monde n'irait tout de même pas nous poursuivre jusque dans nos rêves ?! »
Si votre voix aurait pu se briser, elle l'aurait fait à ce moment.
Vous n'avez plus rêver depuis que vous êtes ici. Ce ne serait donc pas seulement parce que Imogen vous rogne de l'intérieur ?
« Non, non, non. Ce doit être une coïncidence. Un mimétisme. »
Sauf qu'Esquisse ne connaît pas les coïncidences. Vous vous répétez alors que ce n'est que par mimétisme, que vous allez trop loin. Les rêves appartiennent à la vie cérébrale. Mais. Ce monde n'a-t-il pas une emprise aussi, là dessus ? Combien de fois avez-vous vu des personnes devenir complètement folles une fois ici ?
Non. Non. Pas encore.
Ceci explique pourquoi ils étaient pivoines ce matin… Attendez. Non. Si ce n'était que par rapport à un rêve, les deux n'auraient pas dû rougir… ? A moins que ce soit par mimétisme… On parle de l'Esquisse après, qui nous dit que nos rêves sont personnels… ? Ce monde ne vous laissera donc jamais en paix ? Jusqu'à quand s'amusera-t-il à vous montrer le paradis pour vous précipiter en enfer quelques secondes plus tard ?
« Attends, attends. Si cette situation était l'un de tes rêves à toi, pourquoi Cydna est devenue pivoine aussi, ce matin ? Je doute que fortement que tu lui en ai parlé… Ce monde n'irait tout de même pas nous poursuivre jusque dans nos rêves ?! »
Si votre voix aurait pu se briser, elle l'aurait fait à ce moment.
Vous n'avez plus rêver depuis que vous êtes ici. Ce ne serait donc pas seulement parce que Imogen vous rogne de l'intérieur ?
« Non, non, non. Ce doit être une coïncidence. Un mimétisme. »
Sauf qu'Esquisse ne connaît pas les coïncidences. Vous vous répétez alors que ce n'est que par mimétisme, que vous allez trop loin. Les rêves appartiennent à la vie cérébrale. Mais. Ce monde n'a-t-il pas une emprise aussi, là dessus ? Combien de fois avez-vous vu des personnes devenir complètement folles une fois ici ?
Non. Non. Pas encore.
- Résumé :
- Imogen n'insista pas sur le contenu du rêve voyant qu'Al n'était plus enclin à parler, de toute façon. Mais il s'affole alors sur la réaction de Cydna qui avait été symétrique à celle d'Al, le matin même.
Invité
Invité
Lun 25 Jan - 14:43
Yes, un autre sujet de discussion !
Enfin, à vrai dire, Al était surtout surpris de voir à quel point Blaire semblait en quelque sorte - et malgré son ton totalement détaché - interloqué par la situation. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas lui-même remarqué l'attitude de Cydna, mais ça pouvait tout à fait être parce qu'elle avait froid ou qu'elle l'avait surpris en train de parler dans son sommeil en venant lui passer le bonjour…
Hm, dit ainsi, ce n'était plus aussi crédible qu'à l'instant où il y avait pensé, alors qu'il cherchait surtout une excuse pour faire comme si de rien n'était. Pour autant, il était totalement stupide de s'emporter pour des rêves n'est-ce pas ? et l'homme avait manifestement quelque chose derrière la tête.
« Quelque ne chose ne va pas ? interrogea-t-il, cette fois-ci en dévisageant légèrement son interlocuteur. Ce n'est pas comme si il s'était passé quelque chose d'horrible, pour une fois. »
En fait, dans son cas c'était même plutôt agréa----
Enfin, à vrai dire, Al était surtout surpris de voir à quel point Blaire semblait en quelque sorte - et malgré son ton totalement détaché - interloqué par la situation. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas lui-même remarqué l'attitude de Cydna, mais ça pouvait tout à fait être parce qu'elle avait froid ou qu'elle l'avait surpris en train de parler dans son sommeil en venant lui passer le bonjour…
Hm, dit ainsi, ce n'était plus aussi crédible qu'à l'instant où il y avait pensé, alors qu'il cherchait surtout une excuse pour faire comme si de rien n'était. Pour autant, il était totalement stupide de s'emporter pour des rêves n'est-ce pas ? et l'homme avait manifestement quelque chose derrière la tête.
« Quelque ne chose ne va pas ? interrogea-t-il, cette fois-ci en dévisageant légèrement son interlocuteur. Ce n'est pas comme si il s'était passé quelque chose d'horrible, pour une fois. »
En fait, dans son cas c'était même plutôt agréa----
- Spoiler:
Résumé : Al a du mal à comprendre pourquoi Imogen s'étonne, puis après avoir posé la question il tabasse sa narration à mort.
Invité
Invité
Lun 25 Jan - 15:56
Non. Non. Non.
Ne pas penser à ce genre de chose.
Cela vous ferez sombrer une fois de plus.
Vous ne penserez plus à cette possibilité.
« Quelque ne chose ne va pas ? Ce n'est pas comme si il s'était passé quelque chose d'horrible, pour une fois. »
…
De quoi parliez-vous déjà ?
Qu'est-ce qui vous faisait tant angoisser… ?
Oh. Oui, le rêve qu'Al a fait de Cydna…
« Ce n'est rien. Juste une pensée parasite. »
Qu'elle a sitôt fait d'enlever bien loin derrière vous.
« Eh bien… Si tu ne veux pas qu'elle risque autant sa vie pour toi, il ne tient qu'à toi d'élaborer des stratégies de défenses et d'attaque pour qu'elle ait le moins de probabilité d'être blessée. Cela implique de ramasser masse d'informations et de t'allier avec les cyantifiques mais, cela n'en vaut-il pas la peine… ? »
Vous fixiez dans le vide.
« Désolé, ce sujet de conversation était déjà passé. Ah. Mais, de toute façon je voulais le dire à un moment où un autre. »
Vous êtes confus, Imogen est passée par là. Vos idées ne sont pas exactement à leur place, vous ne savez plus ce que vous avez dit, ce que vous vouliez dire… Cela reviendra, comme cela revient toujours au bout d'un moment. Mais pour le moment, vous nager.
Et dans un coin de votre tête, vous vous dites que ce vide s'approche si près de vous, si facilement, à peine une angoisse et pouf. Vous vous enfoncez toujours un peu plus.
Ne pas penser à ce genre de chose.
Cela vous ferez sombrer une fois de plus.
Vous ne penserez plus à cette possibilité.
« Quelque ne chose ne va pas ? Ce n'est pas comme si il s'était passé quelque chose d'horrible, pour une fois. »
…
De quoi parliez-vous déjà ?
Qu'est-ce qui vous faisait tant angoisser… ?
Oh. Oui, le rêve qu'Al a fait de Cydna…
« Ce n'est rien. Juste une pensée parasite. »
Qu'elle a sitôt fait d'enlever bien loin derrière vous.
« Eh bien… Si tu ne veux pas qu'elle risque autant sa vie pour toi, il ne tient qu'à toi d'élaborer des stratégies de défenses et d'attaque pour qu'elle ait le moins de probabilité d'être blessée. Cela implique de ramasser masse d'informations et de t'allier avec les cyantifiques mais, cela n'en vaut-il pas la peine… ? »
Vous fixiez dans le vide.
« Désolé, ce sujet de conversation était déjà passé. Ah. Mais, de toute façon je voulais le dire à un moment où un autre. »
Vous êtes confus, Imogen est passée par là. Vos idées ne sont pas exactement à leur place, vous ne savez plus ce que vous avez dit, ce que vous vouliez dire… Cela reviendra, comme cela revient toujours au bout d'un moment. Mais pour le moment, vous nager.
Et dans un coin de votre tête, vous vous dites que ce vide s'approche si près de vous, si facilement, à peine une angoisse et pouf. Vous vous enfoncez toujours un peu plus.
- Résumé :
- Suite aux tergiversions sur les rêves, Imogen perd le fil de ses idées, reprenant la conversation sur un sujet déjà passé, avant de s'excuser.
Invité
Invité
Mer 27 Jan - 19:00
Son expression s'était adoucie un instant, puis empreinte de perplexité. Il venait peut-être de se passer quelque chose qui avait totalement échappé au rouquin (alors qu'Imogen n'aurait pas loupé la moindre perche), mais celui-ci éluda d'autant plus la question que son interlocuteur était lui aussi passé à la suite. De toute façon, Al avait autant de crédibilité dans le rôle de l'épaule de laquelle pleurer que dans celui de guerrier, c'est pourquoi il était lui-même secrètement rassuré de ne pas se retrouver avec un problème de plus sur le dos.
En revanche, le sujet que Blaire avait choisi pour ramener la conversation n'était pas forcément celui qu'il aurait souhaité recevoir dans la figure.
« Alors comme ça… remarqua-t-il sur un ton à moitié ironique. Je passe déjà tellement pour un faiblard que tu es obligé de me rappeler les évidences, Blaire ? »
C'est qu'il était sans doute bien moins vigoureux au combat que Cydna, l'expérience l'avait prouvé. Et qu'il venait à peu près de lui faire le beau numéro. Pas beaucoup d'arguments en sa faveur.
« En toute logique, je ne déprimerais pas si je ne voulais pas tout faire dans ce but. »
Ou plutôt, si je n'avais pas ce but exact et s'il ne me semblait pas aussi dur de l'atteindre, n'est-ce pas ?
Un vague sourire fendit son visage. C'était pour ainsi dire rarissime qu'il se prête à l'auto-dérision, mais il s'agissait d'une belle façon de déprimer dans la joie. Aussitôt, Al présenta à Imogen le fameux glueur qu'il avait regardé sous tous les angles sans jamais l'activer.
« En attendant, il semble que le suspens ait assez duré. »
Puis la fameuse arme démarrait ainsi qu'un sèche-cheveux (oui, Al savait allumer un sèche-cheveux), il pressa l'interrupteur d'un coup sec..
En revanche, le sujet que Blaire avait choisi pour ramener la conversation n'était pas forcément celui qu'il aurait souhaité recevoir dans la figure.
« Alors comme ça… remarqua-t-il sur un ton à moitié ironique. Je passe déjà tellement pour un faiblard que tu es obligé de me rappeler les évidences, Blaire ? »
C'est qu'il était sans doute bien moins vigoureux au combat que Cydna, l'expérience l'avait prouvé. Et qu'il venait à peu près de lui faire le beau numéro. Pas beaucoup d'arguments en sa faveur.
« En toute logique, je ne déprimerais pas si je ne voulais pas tout faire dans ce but. »
Ou plutôt, si je n'avais pas ce but exact et s'il ne me semblait pas aussi dur de l'atteindre, n'est-ce pas ?
Un vague sourire fendit son visage. C'était pour ainsi dire rarissime qu'il se prête à l'auto-dérision, mais il s'agissait d'une belle façon de déprimer dans la joie. Aussitôt, Al présenta à Imogen le fameux glueur qu'il avait regardé sous tous les angles sans jamais l'activer.
« En attendant, il semble que le suspens ait assez duré. »
Puis la fameuse arme démarrait ainsi qu'un sèche-cheveux (oui, Al savait allumer un sèche-cheveux), il pressa l'interrupteur d'un coup sec..
- Spoiler:
Résumé : Al répond que quand même, Imo ne lui apprend rien, avant de proposer de tester ENFIN ce foutu glueur qui lui colle à la main.. en laissant le soin à son partenaire de RP de décider ce qui se passe /meurt
Invité
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Jeu 18 Fév - 12:59
« Dans ce cas, parles-en avec elle, lorsque tu le pourras. Vous êtes dans le même bateau après tout. Et élaborer les choses avec elle la rassurera peut-être, et tu sauras ainsi ce qu'elle en pense… »
Aviez-vous réussis à faire comprendre votre pensée ? Vous n'êtes vous-même pas certain. Après tout, vos propres réflexions vous sont floues et instables. Vous en êtes conscient, mais vous vous êtes habitué à cet état. Vous savez juste que vous avez encore perdu un bout de vous-même. Mais qu'importe, au point où vous en êtes ?
« En attendant, il semble que le suspens ait assez duré. »
Vous regardez la chose que le jeune homme vous présentait l'expression neutre, comme si vous veniez de vous rendre compte qu'effectivement, ça fait un moment que ce truc là vous attend et que oui, vous n'avez toujours pas fait ce que vous veniez faire là et que surtout, cela ne vous étonnait affreusement pas. Étrangement, cette expression colle parfaitement bien avec vos pensées, juste que vous, vous avez un demi-sourire amusé. Comme une habitude de ne jamais faire ce que vous aviez l'intention de faire au départ.
Vous vous éloignez un peu du rouquin, par pure mesure de sécurité. Si cette chose s'emballait, si elle explosait, vous ne donniez pas cher de votre peau de papier.
L'arme sembla tousser dans un premier temps, le ronron du sèche-cheveux avait énormément de mal à se stabiliser. Vous ne l'avez jamais vue en marche, mais vous vous doutez que ce n'est pas le meilleur des indices quant à son bon fonctionnement. La chaîne qui ressemblait plus à une substance gluante se mit à difficilement tourner, jusqu'à ce qu'une petite étincelle – sortie d'où vous ne savez où – décolla du support pour atterrir sur votre main.
Vous ne vous préoccupez alors plus de l'arme, mais de ce petit éclat qui allait vite vous transformer en torche humaine. Vous la dégagez d'un coup bien plus vif que ce qu'on vous connaît, frottant votre main pour calmer un quelconque début de flamme.
Rassuré, vous regardez à nouveau vers l'arme qui fit maintenant un bruit plus rythmé et homogène. Même si ce bruit de gluant manipulé est promptement dégoûtant, cette arme semblait fonctionner correctement.
« He bien… Démarrage très difficile… Mais ça a l'air de marché, qu'est-ce que tu en penses ? »
Aviez-vous réussis à faire comprendre votre pensée ? Vous n'êtes vous-même pas certain. Après tout, vos propres réflexions vous sont floues et instables. Vous en êtes conscient, mais vous vous êtes habitué à cet état. Vous savez juste que vous avez encore perdu un bout de vous-même. Mais qu'importe, au point où vous en êtes ?
« En attendant, il semble que le suspens ait assez duré. »
Vous regardez la chose que le jeune homme vous présentait l'expression neutre, comme si vous veniez de vous rendre compte qu'effectivement, ça fait un moment que ce truc là vous attend et que oui, vous n'avez toujours pas fait ce que vous veniez faire là et que surtout, cela ne vous étonnait affreusement pas. Étrangement, cette expression colle parfaitement bien avec vos pensées, juste que vous, vous avez un demi-sourire amusé. Comme une habitude de ne jamais faire ce que vous aviez l'intention de faire au départ.
Vous vous éloignez un peu du rouquin, par pure mesure de sécurité. Si cette chose s'emballait, si elle explosait, vous ne donniez pas cher de votre peau de papier.
L'arme sembla tousser dans un premier temps, le ronron du sèche-cheveux avait énormément de mal à se stabiliser. Vous ne l'avez jamais vue en marche, mais vous vous doutez que ce n'est pas le meilleur des indices quant à son bon fonctionnement. La chaîne qui ressemblait plus à une substance gluante se mit à difficilement tourner, jusqu'à ce qu'une petite étincelle – sortie d'où vous ne savez où – décolla du support pour atterrir sur votre main.
Vous ne vous préoccupez alors plus de l'arme, mais de ce petit éclat qui allait vite vous transformer en torche humaine. Vous la dégagez d'un coup bien plus vif que ce qu'on vous connaît, frottant votre main pour calmer un quelconque début de flamme.
Rassuré, vous regardez à nouveau vers l'arme qui fit maintenant un bruit plus rythmé et homogène. Même si ce bruit de gluant manipulé est promptement dégoûtant, cette arme semblait fonctionner correctement.
« He bien… Démarrage très difficile… Mais ça a l'air de marché, qu'est-ce que tu en penses ? »
- Résumé :
- Imogen lui dit alors d'en parler avec Cydna quand il le pourra, puis acquiesce sur le test de l'arme. Après un démarrage difficile et une Imogen manquant de se transformer en torche humaine, son fonctionnement semble être correct.
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