[Opéra] Entre naïveté et stupidité.
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Ven 11 Déc - 2:05
Si Archimède avait des cheveux, ils se seraient hérissés sur son crâne à la vision d'un endroit aussi ridicule. Tout en considérant l'opéra pendant quelques longs instants qui lui parurent une éternité, une impression qui n'était qu'en partie due à sa lenteur cérébrale, il se questionna sur le bilan mental dont avait pu hériter la divinité créatrice de ce monde lors d'un examen psychiatrique. C'était une question stupide étant donné qu'elle était aussi responsable de la création des bilans psychiatrique, de fait, la réponse n'aurait pas grand intérêt - et cet élan de philosophie fut un tel appel à ses capacités de réflexion que son crâne chauve n'était qu'à deux doigts de se mettre à fumer.
Avec un grognement blasé, et devant cette chaleur insoutenable qu'avait engendré sa réflexion, il passa sa main sur son front pour en écarter ses cheveux - oubliant une fois de plus leur inexistence.
Décidément, chez lui, l'intérieur du crâne était aussi inexistant que son dessus.
Archimède possédait cette effrayante capacité à enchaîner les déductions lorsqu'elles concernaient sa propre stupidité, mais le plus impressionnant dans tout ça, c'était la facilité avec laquelle il s'en remettait. Il balayait la pensée selon laquelle, sur une échelle de grandeur, son cerveau tenait du schtroumpf par rapport à la taille humaine qu'était la moyenne intellectuelle, et de la même façon, toutes les pensées parasites qui en seraient venues à faire déprimer n'importe qui (l'avantage d'avoir subi durant son enfance, c'est qu'on finit par se foutre de tout ce qui peut sembler vexant). Pour le dire autrement, ce n'est pas qu'il s'en moquait, mais dès lors qu'il était arrivé dans un monde aussi barré et mal ficelé, il s'était dit qu'il avait des priorités plus importantes que le fait de palier à son déficit capillaire (et intellectuel, mais c'est un autre sujet).
D'ailleurs, pour rester sur la lignée de l'inutilité, il aurait voulu se débarrasser de cette tenue improvisée de super héros mais depuis qu'il avait rêvé qu'un objet vivant / caleçon carnivore lui faisait regretter son choix vestimentaire, il s'était dit qu'il ne quitterait plus jamais sa tenue actuelle.
En définitif, son subconscient l'avait bien aidé depuis qu'il avait posé ses fesses ici. L'avantage de son mode de vie, c'est qu'il s'était très rapidement adapté à cet endroit - si tant est que cette expression y soit de mise. Le soucis, c'est qu'il n'était pas près d'en sortir puisque passer son temps à glander dans la base militaire le rendait totalement improductif. Enfin, il ne fallait pas espérer qu'il fasse quelque chose. Dans le vrai monde, il n'aurait pas bougé son derrière pour défendre les intérêts de sa classe alors défendre les intérêts de l'humanité dans un monde aussi dingue, ça tenait du suicide.
Et même avec une tenue de héros, Archimède n'était pas courageux.
D'ailleurs, c'est ce qui le poussa à rester droit debout devant les innombrables sièges de l'opéra dont il n'osait pas s'approcher.
Il espérait pouvoir bientôt éprouver le soulagement de reposer son derrière contre un fauteuil, et pour éviter de se faire dévorer par l'un d'eux devenu fou furieux, il préféra commencer par les présentations - si les objets étaient vivants, il pouvait comprendre la langue, non ? Ok, non. Mais un homme à la tête de patate est incapable de juger convenablement de ce genre de choses.
« Salut. Moi c'est Archimède et j'ai 19 ans. Je peux m'asseoir sur l'un de vous ? Mes bottes sont super niveau imperméabilité mais ça fait mal aux pieds à la longue. »
Avec un grognement blasé, et devant cette chaleur insoutenable qu'avait engendré sa réflexion, il passa sa main sur son front pour en écarter ses cheveux - oubliant une fois de plus leur inexistence.
Décidément, chez lui, l'intérieur du crâne était aussi inexistant que son dessus.
Archimède possédait cette effrayante capacité à enchaîner les déductions lorsqu'elles concernaient sa propre stupidité, mais le plus impressionnant dans tout ça, c'était la facilité avec laquelle il s'en remettait. Il balayait la pensée selon laquelle, sur une échelle de grandeur, son cerveau tenait du schtroumpf par rapport à la taille humaine qu'était la moyenne intellectuelle, et de la même façon, toutes les pensées parasites qui en seraient venues à faire déprimer n'importe qui (l'avantage d'avoir subi durant son enfance, c'est qu'on finit par se foutre de tout ce qui peut sembler vexant). Pour le dire autrement, ce n'est pas qu'il s'en moquait, mais dès lors qu'il était arrivé dans un monde aussi barré et mal ficelé, il s'était dit qu'il avait des priorités plus importantes que le fait de palier à son déficit capillaire (et intellectuel, mais c'est un autre sujet).
D'ailleurs, pour rester sur la lignée de l'inutilité, il aurait voulu se débarrasser de cette tenue improvisée de super héros mais depuis qu'il avait rêvé qu'un objet vivant / caleçon carnivore lui faisait regretter son choix vestimentaire, il s'était dit qu'il ne quitterait plus jamais sa tenue actuelle.
En définitif, son subconscient l'avait bien aidé depuis qu'il avait posé ses fesses ici. L'avantage de son mode de vie, c'est qu'il s'était très rapidement adapté à cet endroit - si tant est que cette expression y soit de mise. Le soucis, c'est qu'il n'était pas près d'en sortir puisque passer son temps à glander dans la base militaire le rendait totalement improductif. Enfin, il ne fallait pas espérer qu'il fasse quelque chose. Dans le vrai monde, il n'aurait pas bougé son derrière pour défendre les intérêts de sa classe alors défendre les intérêts de l'humanité dans un monde aussi dingue, ça tenait du suicide.
Et même avec une tenue de héros, Archimède n'était pas courageux.
D'ailleurs, c'est ce qui le poussa à rester droit debout devant les innombrables sièges de l'opéra dont il n'osait pas s'approcher.
Il espérait pouvoir bientôt éprouver le soulagement de reposer son derrière contre un fauteuil, et pour éviter de se faire dévorer par l'un d'eux devenu fou furieux, il préféra commencer par les présentations - si les objets étaient vivants, il pouvait comprendre la langue, non ? Ok, non. Mais un homme à la tête de patate est incapable de juger convenablement de ce genre de choses.
« Salut. Moi c'est Archimède et j'ai 19 ans. Je peux m'asseoir sur l'un de vous ? Mes bottes sont super niveau imperméabilité mais ça fait mal aux pieds à la longue. »
- Résumé:
- Archimède arrive dans l'opéra et, totalement flippé des objets vivants, demande la permission aux sièges de s'asseoir sur l'un d'eux.
J'espère que je me suis pas gouré en ouvrant un sujet ;w; si quelqu'un veut s'incruster, qu'il vienne, c'est le but !
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Ven 11 Déc - 23:30
Albin trébucha et s'étala de tout son long au milieu de la rangée de fauteuils. Dans un râle d'agonie, il tenta de se relever mais la flemme prenant le dessus, il se contenta de rouler sur le dos. Quelle idée aussi d'avoir des lacets. Qui avait inventé ça ? Qu'on le pende.
Il voulait juste explorer un peu la Base, par pure curiosité. Il avait réussi à se rendre plus ou moins utile en aidant un cyantifique -Wilkins, oui, c'était son nom- à créer on ne savait quel médicament, alors il avait jugé qu'il avait bien le droit d'aller se relaxer un peu, en satisfaisant sa curiosité par exemple. Après tout, Albin était un esprit scientifique, la curiosité, c'était son domaine.
Evidemment, lorsqu'il était entré dans cet opéra lugubre à souhait, il n'avait pas pris en compte le fait qu'i lavait eu la flemme de faire ses lacets un peu plus tôt.
Il soupira, s'apprêtant à se relever, lorsque des pas retentirent. Un silence, puis une voix.
« Salut. Moi c'est Archimède et j'ai 19 ans. Je peux m'asseoir sur l'un de vous ? Mes bottes sont super niveau imperméabilité mais ça fait mal aux pieds à la longue. »
Affalé entre ses deux rangées de sièges, Albin ne voyait pas le nouveau venu, pas plus que celui-ci ne devait le voir. Il leva un bras de façon à faire apparaître sa main et lui adressa un petit coucou.
« Bonjour Archimède, je ne suis pas un siège donc je ne peux pas t'autoriser à t'asseoir sur moi, mais je suis ravi de faire ta connaissance. Pour les bottes, tu peux au moins te réjouir de ne pas avoir de lacets. Les lacets sont dangereux. »
HRP : je m'incruste joyeusement, si ça ne t'embête pas êê
Il voulait juste explorer un peu la Base, par pure curiosité. Il avait réussi à se rendre plus ou moins utile en aidant un cyantifique -Wilkins, oui, c'était son nom- à créer on ne savait quel médicament, alors il avait jugé qu'il avait bien le droit d'aller se relaxer un peu, en satisfaisant sa curiosité par exemple. Après tout, Albin était un esprit scientifique, la curiosité, c'était son domaine.
Evidemment, lorsqu'il était entré dans cet opéra lugubre à souhait, il n'avait pas pris en compte le fait qu'i lavait eu la flemme de faire ses lacets un peu plus tôt.
Il soupira, s'apprêtant à se relever, lorsque des pas retentirent. Un silence, puis une voix.
« Salut. Moi c'est Archimède et j'ai 19 ans. Je peux m'asseoir sur l'un de vous ? Mes bottes sont super niveau imperméabilité mais ça fait mal aux pieds à la longue. »
Affalé entre ses deux rangées de sièges, Albin ne voyait pas le nouveau venu, pas plus que celui-ci ne devait le voir. Il leva un bras de façon à faire apparaître sa main et lui adressa un petit coucou.
« Bonjour Archimède, je ne suis pas un siège donc je ne peux pas t'autoriser à t'asseoir sur moi, mais je suis ravi de faire ta connaissance. Pour les bottes, tu peux au moins te réjouir de ne pas avoir de lacets. Les lacets sont dangereux. »
- Résumé:
- Albin est rentré dans la pièce avant Archimède, mais a trébuché sur ses lacets et se retrouve étalé par terre entre deux rangées de sièges, raison pour laquelle Archimède ne le voit pas. Il répond à Archimède.
HRP : je m'incruste joyeusement, si ça ne t'embête pas êê
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Dim 20 Déc - 22:36
Très bien. Mais à défaut d'avoir les cheveux, il aurait bien aimé comprendre.
On ne va pas se mentir : Archimède avait toujours été idiot. Lent à la détente, incapable de faire autre chose que de bidouiller des costumes de super héros. Les études, ça n'était pas vraiment ça. La sociabilité, ça passait tout seul. Mais quand il s'agissait des énigmes, il ne fallait jamais compter sur lui, et ce monde était une énigme à lui seul. Toute chose était différente, compliquée, originale, et Archimède soupçonnait que même les gens le soient. Pour lui, depuis qu'il avait vu des objets bouger à l'extérieur, il lui avait semblé logique que les objets étaient vivants - mais quand il y repensait, s'adresser à des chaises était stupide.
S'il passait pour un dingue en essayant ça, tant pis. Ça lui convenait. Mais ça n'avait rien à voir avec le fait en lui-même. Il préférait simplement être retenu pour être dingue plutôt que pour son absence capillaire.
Ce sujet l'omnibulait depuis qu'il avait perdu ses cheveux - il faut dire que ce n'est pas la meilleure expérience qu'il ait vécu de sa vie. Et puis, en pensant à tout ce qu'il avait dégueulé la veille, il s'était dit que ça n'en valait vraiment pas la peine.
Heureusement, quelqu'un vint.
Quelqu'un de sympa.
C'est la déduction qu'il en fit après trois secondes de rencontre.
« Oh, salut. Merci pour le conseil. »
Avant de s'en rendre compte, il souriait, la main prête à serrer la sienne.
Attends, attends, attends.
Deux secondes. Archimède attends. T'as vu sa face ?
Il avait les cheveux blancs, une allure de docteur / chimiste, ce qui, au fond, ne changeait rien - Archimède n'avait pas plus envie de se faire disséquer que de finir dans une fiole. Avec le recul (au sens propre, le chauve fit quelques larges pas en arrière) ce mec ne semblait pas si accueillant qu'il en avait l'air.
« Et, c'est quoi ton nom docteur ? C'est pas que je me méfie mais tu te balades en blouse avec des cheveux blancs. Tu me diras, au moins toi t'en as. »
On ne va pas se mentir : Archimède avait toujours été idiot. Lent à la détente, incapable de faire autre chose que de bidouiller des costumes de super héros. Les études, ça n'était pas vraiment ça. La sociabilité, ça passait tout seul. Mais quand il s'agissait des énigmes, il ne fallait jamais compter sur lui, et ce monde était une énigme à lui seul. Toute chose était différente, compliquée, originale, et Archimède soupçonnait que même les gens le soient. Pour lui, depuis qu'il avait vu des objets bouger à l'extérieur, il lui avait semblé logique que les objets étaient vivants - mais quand il y repensait, s'adresser à des chaises était stupide.
S'il passait pour un dingue en essayant ça, tant pis. Ça lui convenait. Mais ça n'avait rien à voir avec le fait en lui-même. Il préférait simplement être retenu pour être dingue plutôt que pour son absence capillaire.
Ce sujet l'omnibulait depuis qu'il avait perdu ses cheveux - il faut dire que ce n'est pas la meilleure expérience qu'il ait vécu de sa vie. Et puis, en pensant à tout ce qu'il avait dégueulé la veille, il s'était dit que ça n'en valait vraiment pas la peine.
Heureusement, quelqu'un vint.
Quelqu'un de sympa.
C'est la déduction qu'il en fit après trois secondes de rencontre.
« Oh, salut. Merci pour le conseil. »
Avant de s'en rendre compte, il souriait, la main prête à serrer la sienne.
Attends, attends, attends.
Deux secondes. Archimède attends. T'as vu sa face ?
Il avait les cheveux blancs, une allure de docteur / chimiste, ce qui, au fond, ne changeait rien - Archimède n'avait pas plus envie de se faire disséquer que de finir dans une fiole. Avec le recul (au sens propre, le chauve fit quelques larges pas en arrière) ce mec ne semblait pas si accueillant qu'il en avait l'air.
« Et, c'est quoi ton nom docteur ? C'est pas que je me méfie mais tu te balades en blouse avec des cheveux blancs. Tu me diras, au moins toi t'en as. »
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Lun 21 Déc - 21:49
« Oh, salut. Merci pour le conseil. »
La personne qui avait parlé s'approcha en souriant, comme pour le saluer ... avant de reculer à nouveau, l'air méfiant.
« Et, c'est quoi ton nom docteur ? C'est pas que je me méfie mais tu te balades en blouse avec des cheveux blancs. Tu me diras, au moins toi t'en as. »
Albin se redressa en souriant, l'air presque perplexe.
« Docteur ? Non, non, je suis prof. Prof de SVT. D'où la blouse. Le seul risque que tu cours avec moi, c'est de te faire assommer de paroles. Et ne ris pas, je m'appelle Albin. »
Il n'avait jamais fait peur à personne d'autre qu'à ses élèves. Dans un sens, c'était presque mignon de voir un petit gars de cet âge réagir comme ses Secondes. Du coup, maintenant qu'il pouvait le voir, le prof en profita pour le détailler un peu plus. Oui, il avait décidément l'âge d'être un étudiant, pas un Seconde. Il avait l'air un peu simplet, mais pas méchant. Mais surtout, il était chauve. Chauve ? Chauve.
« Alors du coup, dis-moi, les cheveux, ou plutôt le manque de cheveux, c'est pas voulu ? demanda Albin en se releva et en époussetant sa blouse. Au début, j'ai cru que t'étais un skinhead, mais t'as pas une tête de racaille. Ou alors, t'es un skinhead vraiment paumé. »
Ah oui et puis il y avait ce costume, aussi, mais ça à la rigueur, c'était courant. Y'en avait un autre qui se baladait en vêtements de super-héros, quelque part dans la base. Mais lui il avait des cheveux. Au moins on ne les confondrait pas.
« Et toi, c'est quoi ton petit nom ? » demanda l'albinos en souriant.
Des fois, il oubliait qu'il ne parlait pas à des élèves.
La personne qui avait parlé s'approcha en souriant, comme pour le saluer ... avant de reculer à nouveau, l'air méfiant.
« Et, c'est quoi ton nom docteur ? C'est pas que je me méfie mais tu te balades en blouse avec des cheveux blancs. Tu me diras, au moins toi t'en as. »
Albin se redressa en souriant, l'air presque perplexe.
« Docteur ? Non, non, je suis prof. Prof de SVT. D'où la blouse. Le seul risque que tu cours avec moi, c'est de te faire assommer de paroles. Et ne ris pas, je m'appelle Albin. »
Il n'avait jamais fait peur à personne d'autre qu'à ses élèves. Dans un sens, c'était presque mignon de voir un petit gars de cet âge réagir comme ses Secondes. Du coup, maintenant qu'il pouvait le voir, le prof en profita pour le détailler un peu plus. Oui, il avait décidément l'âge d'être un étudiant, pas un Seconde. Il avait l'air un peu simplet, mais pas méchant. Mais surtout, il était chauve. Chauve ? Chauve.
« Alors du coup, dis-moi, les cheveux, ou plutôt le manque de cheveux, c'est pas voulu ? demanda Albin en se releva et en époussetant sa blouse. Au début, j'ai cru que t'étais un skinhead, mais t'as pas une tête de racaille. Ou alors, t'es un skinhead vraiment paumé. »
Ah oui et puis il y avait ce costume, aussi, mais ça à la rigueur, c'était courant. Y'en avait un autre qui se baladait en vêtements de super-héros, quelque part dans la base. Mais lui il avait des cheveux. Au moins on ne les confondrait pas.
« Et toi, c'est quoi ton petit nom ? » demanda l'albinos en souriant.
Des fois, il oubliait qu'il ne parlait pas à des élèves.
- Résumé:
- Albin se relève tout en répondant à Archimède.
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Jeu 24 Déc - 16:03
Prof de SVT. La nouvelle fut comme la sensation d'une crotte sous la chaussure, d'une plaie sur le palais, d'un bouton sur le coude, d'une coupure à l'articulation du doigt, d'un bout de pain tombé dans son bol de lait, d'une... oh et puis nique, c'était désagréable c'est tout.
Archimède n'avait jamais été bon en science alors forcément, les profs de science, c'était l'horreur. Aussitôt qu'il apprit la nouvelle, il ressentit ce malaise illogique et instinctifs que ressentent les élèves en présence des professeurs comme s'il y avait une limite à ne pas franchir dans une discussion. Certes, c'était le cas... mais de là à la ressentir dans ce monde bizarre, c'était étrange.
Et puis, quel genre de prof se présentait avec ce métier de looser et se baladait en loose ? Pouvait-il vraiment commenter avec sa tenue actuelle de super-héros ? Bernard était-il financièrement au Tapie pour de bon ? Les chaises allaient-elles enfin daigner lui répondre ? Tant de questions pour si peu de cheveux, et en plus de ça, il avait des choses qu'il avait toujours voulu demander à ses professeurs.
Et celui-là avait l'air cool, il se présentait avec une autodérision qui rassura le chauve - mais il fallut qu'il aborde ce sujet-là justement.
Et dire que les choses commençaient bien ! Archimède voulut se passer une main dans les cheveux, ce qu'il faisait toujours quand il était gêné, mais fuck, pas de cheveux, alors il joua avec ses gants tout en se disant que le "petit" dans la dernière question du professeur lui donnait un air de pédo.
« Archimède. On m'a rasé la tête en soirée. »
C'était clair et concis. Il baissa les yeux vers sa propre tenue qui, quant à elle, était plus humiliant à expliquer. Mais au point où il en était...
« Et le costume c'est pour faire marrer ma petite soeur. Le crâne chauve lui a fait peur, il fallait que je la rassure. »
C'était expliqué avec un visage si sérieux qu'on aurait cru qu'il avait construit une machine qui sauverait le monde, mais ce n'était jamais qu'un t-shirt, une cape et un ensemble de bottes et de gants rouges dégueulasses. Décidé à ne pas rester bloqué sur un sujet pareil, il demanda :
« Vous savez comment sortir de là ? Il n'y a a aucun phénomène bio-radio-technolo-charbon qui fait qu'on a pop ici ? Non parce que, c'est quand même un peu flippant. »
Archimède n'avait jamais été bon en science alors forcément, les profs de science, c'était l'horreur. Aussitôt qu'il apprit la nouvelle, il ressentit ce malaise illogique et instinctifs que ressentent les élèves en présence des professeurs comme s'il y avait une limite à ne pas franchir dans une discussion. Certes, c'était le cas... mais de là à la ressentir dans ce monde bizarre, c'était étrange.
Et puis, quel genre de prof se présentait avec ce métier de looser et se baladait en loose ? Pouvait-il vraiment commenter avec sa tenue actuelle de super-héros ? Bernard était-il financièrement au Tapie pour de bon ? Les chaises allaient-elles enfin daigner lui répondre ? Tant de questions pour si peu de cheveux, et en plus de ça, il avait des choses qu'il avait toujours voulu demander à ses professeurs.
Et celui-là avait l'air cool, il se présentait avec une autodérision qui rassura le chauve - mais il fallut qu'il aborde ce sujet-là justement.
Et dire que les choses commençaient bien ! Archimède voulut se passer une main dans les cheveux, ce qu'il faisait toujours quand il était gêné, mais fuck, pas de cheveux, alors il joua avec ses gants tout en se disant que le "petit" dans la dernière question du professeur lui donnait un air de pédo.
« Archimède. On m'a rasé la tête en soirée. »
C'était clair et concis. Il baissa les yeux vers sa propre tenue qui, quant à elle, était plus humiliant à expliquer. Mais au point où il en était...
« Et le costume c'est pour faire marrer ma petite soeur. Le crâne chauve lui a fait peur, il fallait que je la rassure. »
C'était expliqué avec un visage si sérieux qu'on aurait cru qu'il avait construit une machine qui sauverait le monde, mais ce n'était jamais qu'un t-shirt, une cape et un ensemble de bottes et de gants rouges dégueulasses. Décidé à ne pas rester bloqué sur un sujet pareil, il demanda :
« Vous savez comment sortir de là ? Il n'y a a aucun phénomène bio-radio-technolo-charbon qui fait qu'on a pop ici ? Non parce que, c'est quand même un peu flippant. »
- Résumé:
- Archimède se présente à Albin et répond à ses questions, après quoi il décide de le questionner sur Esquisse.
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Sam 16 Jan - 18:34
Archimède. Les lèvres d'Albin frémirent à l'annonce de ce nom -qui, après réflexion, était probablement plutôt un surnom- qui pourrait facilement lui valoir une place dans le petit groupe des Cyantifiques rebelles. Cette simple idée lui arracha un gloussement, qu'il camoufla en toussotement.
Le reste n'aida pas le prof à recouvrer son sérieux. Se faire raser la tête en soirée, ça arrivait, mais ce n'était tout de même pas commun. Quant à se déguiser en super-héros pour sa soeur, c'était carrément adorable. Certes, le résultat était assez peu impressionnant, mais l'intention y était.
« Vous savez comment sortir de là ? Il n'y a a aucun phénomène bio-radio-technolo-charbon qui fait qu'on a pop ici ? Non parce que, c'est quand même un peu flippant. »
Albin haussa les sourcils. Ce pauvre jeune homme devait être clairement fâché avec les sciences. Il retira ses lunettes et les essuya, plus par réflexe que par besoin.
«Hum, flippant, oui. Je n'aurais pas mieux dit. Mais au risque de te décevoir, je n'ai pas la moindre idée du phénomène à l'origine de notre présence ici. Mais t'inquiète, va, au pire on va juste tous caner d'ici quelques semaines, rien de grave ... »
Il remit ses lunettes avec un air navré.
« ... C'était une blague. Désolé. »
Il faudrait peut-être qu'il s'abstienne de pratiquer ce genre d'humour, à l'avenir. Dans le contexte d'une salle de classe, ça passait, mais pas ici.
Le reste n'aida pas le prof à recouvrer son sérieux. Se faire raser la tête en soirée, ça arrivait, mais ce n'était tout de même pas commun. Quant à se déguiser en super-héros pour sa soeur, c'était carrément adorable. Certes, le résultat était assez peu impressionnant, mais l'intention y était.
« Vous savez comment sortir de là ? Il n'y a a aucun phénomène bio-radio-technolo-charbon qui fait qu'on a pop ici ? Non parce que, c'est quand même un peu flippant. »
Albin haussa les sourcils. Ce pauvre jeune homme devait être clairement fâché avec les sciences. Il retira ses lunettes et les essuya, plus par réflexe que par besoin.
«Hum, flippant, oui. Je n'aurais pas mieux dit. Mais au risque de te décevoir, je n'ai pas la moindre idée du phénomène à l'origine de notre présence ici. Mais t'inquiète, va, au pire on va juste tous caner d'ici quelques semaines, rien de grave ... »
Il remit ses lunettes avec un air navré.
« ... C'était une blague. Désolé. »
Il faudrait peut-être qu'il s'abstienne de pratiquer ce genre d'humour, à l'avenir. Dans le contexte d'une salle de classe, ça passait, mais pas ici.
- Résumé:
- Albin sourit à l'annonce du nom d'Archimède et de ses explications, puis lui répond en tentant une blague glauque, et s'en excuse.
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