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[Aquarium/dressing] Pêcher une vieille botte sera synonyme de succès. [Libre !]

Anonymous
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Lun 3 Mar - 18:10
Description bâclée du lieu a écrit:
La pièce est relativement minuscule et peu éclairée. Il y a quelques chaises, cannes à pêche et autres babioles qui s'entassent dans un coin, mais ce qui prend toute la place est le gigantesque aquarium au centre. C'est lui qui éclaire la pièce d'une lueur rouge. Dedans nagent des vêtements (t-shirt, chemises, pantalons, chaussettes, etc... et même des accessoires) avec plus ou moins de mordant. Peut-être faudrait-il les nourrir ?



L'intérieur semblait - à priori - on ne peut plus normal. Les couloirs étaient jonchés de portes qui ressemblaient à des portes,  et -comble du bonheur suprême- aucune créature scientifiquement improbable n'arpentait le sol. On aurait presque pu être dans la réalité, oui, si des décorations douteuses n'étaient accrochées au mur ; Al avait ainsi passé plusieurs secondes à réhausser ses lunettes devant une sculpture de télécommande ailée en chocolat. Était-il condamné à rester ici, avec ça, avec ces gens ? Pourquoi ? Qu'avait-il fait pour mériter ça ?

Il avait beau retourner la question dans tous les sens, il en revenait toujours à des hypothèses trop farfelues pour être cohérentes. Il voulait s'écrouler au milieu du passage, se lamenter sur sa vie perdue, hurler sa haine au monde entier et fermer les yeux à jamais sur toutes ces absurdités sans nom. Ici, dans cet enfer aux milles couleurs, il n'avait plus de familles, plus d'amis, plus d'école, plus de repères. Tout ses efforts pour devenir le premier de la classe avaient été anéantis ; ses diplômes étaient des cendres dont rien ne renaîtrait. Toute sa vie, oui, il pouvait la jeter au feu. Mais pourquoi était-il le seul à s'en rendre compte ? Pourquoi ses larmes seraient-elles les seules à couler ? Trop imbus de lui-même pour s'avouer être le plus faible, Al continuait d'avancer.

Toutes ces portes étaient autant de directions qu'il pouvait donner à sa vie. Devant chacune, il s'arrêtait, tremblait légèrement, et reculait. Il s'était toujours vanté de ses qualités et de son irrémédiable sens de la logique, mais tout cela constituait désormais son plus grand défaut. Il détestait cet endroit dans tous ses centimètres cubes. Il haïssait ces escaliers, ces sculptures, ces couloirs, ce bâtiment. Ces gens complètement fous.

Mais il avait Roxie.
Il dépoussiéra soigneusement sa calculatrice, bien qu'elle soit dénuée de poussière, et la regarda quelques instants. Le cosinus, le logarithme et l'exponentielle étaient toujours là. Soulagement. Il balança son pied dans une porte sans regarder où il entrait ; il était seul avec cette petite merveille d'algorithmie. Il ne prêtait plus attention au décor et à sa morosité. Il prit deux chaises - ou ce qui y ressemblait le plus ; sur la première, il plaça sa muse.

« Reprenons là où nous en étions ! » s'exclama-t-il en montant debout sur la seconde. Il désigna d'une main le public, et de l'autre ses chers collaborateurs. Tout était semblable à son rêve, dans cette pièce à moitié bercée par l'obscurité. ll espérait qu'en recommençant tout, il comprendrait pourquoi il était passé du paradis à l'enfer et du rêve à la réalité.
« Je vais laisser Jessie, en charge du design angulaire, vous rapporter l'histoire de ce qui est vraisemblablement un chef d'oeuvre de la science moderne. »
Et à ce moment-là, tout aurait dû basculer.
Mais la salle restait désespérément inerte.

« C'est stupide, hein ? » demanda-t-il à Roxie, après s'être assis face à elle « Il faut remonter encore plus tôt. »
Il prit un instant pour réfléchir à l'instant qui avait précédé son rêve. Peu à peu, des images floues lui revinrent. Il avait bu un coup avec des copains après les cours, pour fêter une découverte mathématique d'envergure qu'il avait oublié. Et il était revenu, tard dans la pénombre, avant de s'affaler sur son oreiller. Avait-il pensé à fermer la porte ? Avait-il eu des ennuis avait quelqu'un ? Avait-il perdu la tête ?

Il était littéralement en train de s'arracher les cheveux. Pas la moindre piste ! Rien ! Nada ! Et cet aquarium gigantesque, là, hein, qu'avait-il à narguer ? Et d'abord, qu'est-ce qu'un foutu aquarium faisait là ? Pourquoi l'eau était-elle rouge, et pourquoi avait-on remplacé les poissons par des vêtements de tout acabit ? Qu'est-ce qu'il avait, ce jean poilu, à lui faire des signaux étranges à travers la vitre tout en nageant avec dédain ?

Excédé, Al replaça Roxie dans sa poche se résolut à mettre un peu d'ordre. Juste. Il ne pourrait pas se concentrer avec de pareilles idioties juste à côté ! Il attrapa une canne à pêche et grimpa sur un escabeau pour voir le haut de l'aquarium. Il était une bille de la pire espèce en pêche, mais il tiqua sur l'absence d'appât. Qu'est-ce que ça pouvait bien manger, hein, un t-shirt ? Sa propre question le dégoûta. Il ne voulait pas penser à ces conneries. Il retroussa ses manches et plongea un bras dans l'eau. Il allait les choper un par un, ces cancrelats, et leur faire passer l'envie de gigoter.  Et puis il les disséquerait pour trouver le secret du tissus qui bouge. Il y avait. Forcément. Un truc. Ce devait être une simple histoire d'atomes.

Sa main choppa quelque à force de tâter, mais la proie n'avait pas l'air de se laisser capturer. Ah, non, il n'allait pas se faire avoir par un bout de textile au QI zéro.
Une lutte qui fit jaillir bon nombre d'éclaboussures s'engagea.



Résumé:


Dernière édition par Al le Mar 11 Mar - 2:15, édité 1 fois
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Lun 3 Mar - 19:13
Azraël déambulait de nouveau dans la base, égaré bien qu'il ne l'avouerait jamais. Les évènements de l'opéra furent divertissant bien qu'il regrettait déjà l'incroyable buffet qu'il avait vu et à peine effleuré du bout des lèvres. Mais ainsi va la vie, les numéros de cirque finissent par s'achever et les corps finissent irrémédiablement par tomber du ciel. "It's raining men" alléluia.
Azraël finit dans un couloir étrangement sobre, tandis que le reste était bien plus au goût de la folie bien aimée.
Toutes les portes sont closes, l'ancien interné ne s'y intéresse pas. Si elle sont closes alors y a une raison et cette raison ne le concerne pas. Il continue son chemin à travers ce couloir ennuyeux. Où intéressant. Ce couloirs est intéressant car il est ennuyeux. Azraël n'est pas encore parvenu à s'ennuyer depuis son arrivée, c'est donc nouveau. Ce qui est nouveau n'est-il pas intéressant par définitions ?
Une porte est entrouverte, c'est nouveau. En appliquant la loi "Si c'est nouveau alors c'est intéressant." on peut en déduire que cette porte est intéressante. Azraël place sa tête dans l'ouverture et espionne la pièce. Il y a un jeune homme, il parle tout seul avec des mots complexes. Ah non, il parle à sa calculatrice. Ouf, Azraël pensait encore tomber sur un fou !
Il finit par ranger son ami dans sa poche et pêcher des vêtements dans un grand aquarium au centre de la pièce que Az' n'avait pas vu au premier abord.
Azraël entre dans la pièce en silence comme un ninja, il saisit une canne à pêche et plonge l’hameçon dans l'eau avec un petit "ploc" qui révéla ça présence. Il s'assit en face du jeune homme blond en le fixant de son regard mauve et un peu absent.

Résumé:
HRP: Ces évènement on lieux juste après ceux de l'opéra, pas très chronologique mais j'avais envie d'Rp *w*
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Lun 3 Mar - 22:39
Hooo, merci d'avoir répondu ♥♥ j'aime ton post *-*





Il ne l'avait pas remarqué tout de suite. Peut-être était-ce à cause de ses nobles préoccupations ou du bordel qu'il était en train de créer dans sa tête et dans cette drôle de pièce. Ou peut-être était-ce pour ne pas tilter sur cet individu hautement suspect. Toujours était-il qu'Al ne négligeait jamais aucun terme de l'énoncé et que, malheureusement, il avait bien dû poser les mirettes sur l'inconnu. Oh, tranquille le bonhomme, il pêchait dans l'aquarium...

Non.
Ce n'était pas tranquille.
On ne pouvait pas pêcher tranquillement des vêtements dans un aquarium ! Pas avec cet air dénué de surprise. Pas comme si c'était une chose tout à fait logique et censée.

Toujours occupé à se débattre avec un habit non identifié particulièrement coriace, Al en profita pour éclabousser en tout mépris le nouveau venu. Juste pour voir s'il aurait une réaction normale ou si notre homme était tombé sur un nouveau fou de la pire espèce. Cheveux blancs, yeux violets, tenue tout droit sortie d'un manga. Et puis surtout cette expression.
Il l'éclaboussa une seconde fois, sans descendre de son piédestal et sans cesser de se démener bêtement - il avait le t-shirt complètement trempé. Ses forces commençaient à faiblir, mais il y a deux choses qu'il ne ferait jamais : abandonner, c'est-à-dire accepter que cette chose avait gagné, et demander de l'aide. Il n'y avait rien de pire.


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Dernière édition par Al le Mar 11 Mar - 2:16, édité 1 fois
Anonymous
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Mar 4 Mar - 20:46
Azraël se trouva éclaboussé par l'ami aux calculettes, il laissa un moment  passer tout absorbé à la nage majestueuse d'un caleçon à pois dans dans l'eau. Il tentait de se souvenir. Qu'avait dit le docteur ? Qu'avait il dit déjà ? Quand quelqu'un entrait dans la pièce que devait il dire déjà ? ... Azraël se figea les lèvres serrés tentant de se concentrer, chassant toutes questions existentielles qui explosaient dans sa tête comme des feux de Bengale. Les calculettes étaient elles sympathiques ? ...Non non ce n'était pas la question. "Concentre toi." Oui il disait cela aussi lorsque qu'Azraël entrait dans son bureau mais tout juste avant ça ?
-Pa...Pillon ? t'enta il en penchant la tête comme un animal curieux.
Non ce n'était pas cela ...
Le caleçon mordit à l'hameçon et l'ancien interné le tira de l'eau d'un geste sec comme pour étendre le linge. Il le décrocha soigneusement avant de l'essorer,au Moyen-Âge les moines se rasaient le haut de la tête afin de mieux entendre la parole de Dieu. Peut être qu'en se concentrant grâce à cette nouvelle relique aquatiquo-vestimentaire ...  Azraël mit le caleçon sur ça tête et il sentit les anges lui souffler "Bonjour".
-Bonjour ! Dit il soudainement, très fière de lui il replongea sa ligne dans le bassin.

Résumé:

HRP: Contente que ça te plaise ! 8D
Anonymous
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Mar 11 Mar - 2:12
Pardon pour la qualité et l'originalité de la réponse, Al est totalement déconcerté par le caractère d'Azraël et se retient très fortement de lui arracher le caleçon de la tête ou de faire une véritable crise de nerfs.
(mais Azraël est.. xD)





Al avait envisagé bon nombre de réactions, de la déclaration parfaitement dramatique et sérieuse à l'ignorance candide d'un enfant. Quand il vit son interlocuteur pêcher un caleçon pour se le mettre sur la tête après avoir donné un nom d'insecte, il comprit qu'il avait affaire à un original et que cet endroit aimait beaucoup défier les probabilités ou les hypothèses. Ce genre de personnes n'existe pas, là d'où il vient, sur Terre, hein ? Lui, jusqu'à présent, il côtoyait des gens normaux, il arpentait des rues normales, il faisait des choses normales. (et scientifiquement utiles) Il était condamné à perdre la tête, s'il continuait à réfléchir ainsi.

Il arracha subitement sa proie de l'eau, dans un ultime effort. Tout ça pour une écharpe rose qui gigotait dans tous les sens et qui exhalait un fort horrible parfum. Al garda la chose dans ses bras (il n'avait pas oublié son projet de dissection, et il comptait bien faire payer à cette saleté sa résistance) et s'assit sur l'escabeau, face au type bizarre. Bizarre ou fou ? Humain ou martien ?

ll était temps de remplir ses listes.
« Bonjour.. monsieur. Qui êtes-vous ? » demanda tout simplement le jeune homme, toujours aussi original dans le choix de ses répliques, calculatrice à la main. « Vous… êtes... ici depuis longtemps ? »

Non, décidément, il ne pouvait pas détourner les yeux du caleçon. C'était. Trop. Illogique. Il afficha un rictus mauvais et essaya plutôt de se concentrer sur ce qu'il entendait, tout en écrasant du coude le malheureux vêtement un peu trop téméraire à son goût.


Résumé:
Anonymous
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Mer 12 Mar - 17:55
Azraël replongea l'hameçon dans l'eau, et attendit patiemment qu'un vêtement se prennent au piège. En soi l'ancien interné était un trésor de patience. Ces journée d'avant n'était faite que d'attente. Tic-tac tic-tac. L’infirmière entre pour les médicaments et le repas de la matinée. Tic-tac tic-tac. C'est l'heure du déjeuner. Tic-tac ti-tac. Il faut aller au bureau de messieurs Robert. Tic-tac tic-tac. C'est le dîner. Tic-tac tic-tac. C'est la fin de la journée.
Le garçon pêcha une écharpe rose. Elle était très jolie, l'espèce était rare et semblait résistante. Il semblait s'y connaître autant en pêche qu'en calculatrice. Le caleçon qu'il avait pêcher était encore trempé et dégoulinait sur ses cheveux, en plus il lui mâchonnait la tête.
Le garçon lui demanda qui il était, et si il était ici depuis longtemps. Qui était il ? Quel merveilleuse question que voilà ! Vraiment il fallait se la posez au cours d'une vie. Qui suis je ? Ou vais je ? Pourquoi un caleçon me mordille le crâne ?
Azraël se perdit dans ses pensées, qui était il ? Ou plutôt que n'était il pas ?  Il n'était pas une table c'était certain mais peut être que loin sur une autre planète une table désignait un homme physiquement semble à lui même. Alors à ce moment il était une table. Il n'était pas un rêve, mais si quelqu'un au loin avait déjà songer à lui. Alors il serait un songe. Un songe d'une belle nuit d'été. Et qu'était il donc à moitié ? A moitié fou ? Non définitivement impossible. Il en vain à cette conclusion peu concluante.
- Être ou ne pas être ? Ou tout autant n'être qu'à moitié ? énonça-t-il. L'exprimer à haute voix la faisait sonner juste. Bien.
Il avait déjà oublié les questions du garçon à la calculette.
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Jeu 13 Mar - 1:29

« Être ou ne pas être ? Ou tout autant n'être qu'à moitié ? »

Dialogue de sourd.

Cette fois, c'était pas la peine. Pas la peine du tout. Il ne pourrait vraiment rien tirer de ce type, qui avait un talent certain pour dire et faire ce à quoi l'on s'attendrait le moins. Al n'était pas à moitié furax. Il détestait ce qui n'avait pas de logique, et ce.. cet homme n'en avait vraiment pas. Mais était-il seulement humain ? L'hypothèse des martiens avait été plus ou moins balayée à l'entrée du bâtiment, parce qu'il y en avait un capable de calculer. Et parce que tous ces gens parlaient un anglais somme toute relativement courant, même ceux qui avaient semblé étrangers. Pourquoi cet inconnu, qui avait tout pour être un homme, n'agissait-il pas comme tel ?

« Et merde. Maintenant, je commence presque à croire qu'il a dit quelque chose de censé. » marmonna-t-il à l'adresse de Roxie. Pourtant, ce type soulevait une chose intéressante. Une nouvelle façon de voir l'équation à plusieurs milliards d'inconnues qui lui semblait irrésolvable.

« Je pense qu'il vaut mieux être tout entier, continua-t-il, cette fois bien plus fort. Ou ne pas être du tout, à la limite, parce que franchement, des gens ou des paysages sans règle et sans raison, c'est juste écœurant et répugnant. N'est-ce pas ? »

Au fond, cet endroit était juste le résultat d'une gigantesque soustraction. Al était rassuré. S'il n'était pas dans une galaxie lointaine avec des martiens, alors il avait une chance de s'en sortir. Sa famille, ses amis, son professeur de maths et ses amis accessoires de bureaux pouvaient très bien être quelque part.


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Jeu 13 Mar - 19:30
Azraël fronçât les sourcils, une voix lui était parvenue. Elle traversa la brume de ses pensées et s'infiltra dans ses réflexions. Avait elle été entraînée pour cela ? Un genre de Voix 007 ? Existait il des écoles d'espionnage pour le genre non humains ?
Ah, la voix lui revenait.
-E.. écœurant ? répéta-t-il.
L'ancien interné baissa la tête, c'était curieux que quelqu'un réagissait a ce qu'il disait. Une fois n'est pas coutume, Azraël ce pencha vers le jeune homme en face de lui.
-Ce monde est comme un paquet surprise, dit il en hochant gravement la tête. Vous êtes perdu parce que vous n'arrivé pas a admettre que ce monde est régis par ces propres règles et raisons.
Puis il ajouta du bout des lèvres.
-Connaissez vous le jeux dont on doit trouver les règles ?
Puis se tut. Azraël fredonna une chanson en ajustant sa canne a pêche, il semblait déjà loin, son éclair de lucidité annuelle oublié.
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Anonymous
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Ven 14 Mar - 19:08



« Ce monde est comme un paquet surprise. Vous êtes perdu parce que vous n'arrivez pas à admettre que ce monde est régi par ses propres règles et raisons. Connaissez-vous le jeu dont on doit trouver les règles ? »

Lorsque l'être aux cheveux blancs prononça ses paroles, Al se demanda si la personne en lui était vraiment la même et s'il avait eu raison de le prendre pour un fou… bien que les causes ne manquaient guère, hein, son interlocuteur avait quand même un caleçon gigotant sur la tête et une apparence très certainement louche.
Et pourtant, du haut de ses 19 ans, le jeune homme se trouvait pour la première fois face à une question que son cerveau n'avait jamais pu imaginer auparavant. Remettre en cause les lois qu'il avait toujours cru pour universelles et acquises, douter de la gravité et de tout ce qu'il avait appris à l'école, c'était comme transformer une maison de brique en habitation de paille. Cet endroit ne pouvait pas tout avoir effacé d'un coup, ni transcender ce qu'on avait mis des siècles et des siècles à découvrir, quand même.

« Le seul jeu auquel je joue, c'est celui des mathématiques, et les règles se démontrent toutes. Ici, rien n'est nouveau, il n'y a que les choses que nous connaissons et que nous avons créé. Il doit rester quelque chose puisque je suis toujours là, comme avant. Et vous aussi, il doit bien vous rester quelque chose, non ? Il faut juste trouver le théorème qui le prouve. »

Fier de clamer la suprématie des sciences et de la logique, Al grimpa tout en haut de l'escabeau et se mit debout. À cet instant précis, n'importe qui aurait pu mettre un seau en dessous pour ramasser les étoiles qui débordaient de ses yeux, tandis qu'il brandissait son écharpe rose de la main gauche, trophée de sa première victoire sur le monde.

« Et ce théorème, je vais le… »
Selon lui, du moins. Le vêtement, fortement vexé d'être traité comme une vulgaire banderole, vibra dans tous les sens, mu par une rage des plus féroces. Il précipita le jeune homme aux cheveux roux dans sa chute fatidique en plein vers l'aquarium. Un spectaculaire jet d'eau termina d'humidifier la pièce, et probablement l'inconnu au passage, s'il n'avait pas fui par réflexe. Ce qui aurait été dommage, car Al était un piètre nageur, et il était sûrement très comique de le voir ainsi battre des bras dans l'eau en braillant quelques obscénités qui ne faisaient que l'étouffer encore plus.

Il ne comptait bien entendu pas solliciter un coup de main en grattant bêtement la paroi, même s'il avait très ardemment envie d'être repêché avant que Roxie ne prenne l'eau.
En attendant, il essayait tout simplement d'oublier ce qui était plus ou moins la honte de sa vie.




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Anonymous
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Dim 16 Mar - 19:44
Alors qu'un spectacle de marionnettes animées se déroulait paisiblement dans la tête d'Azraël tandis qu'il chantonnait une comptine pour enfant, une vague le frappa de plein fouet. Lui collant au passage la pauvre écharpe qui, décidément, en avait vu de toute les couleurs aujourd'hui, sur la face. Il resta ainsi, un instant, écoutant les bruits d'éclaboussures du jeune homme qui avait décidé de piquer une tête dans l'aquarium. Azraël retira l'écharpe de ses yeux et la caressa doucement pour faire passer le traumatisme.
C'est attendrissant, quelqu'un qui se noie dans un gros bocal, il ondule des membres en grattant le verre avec des petits yeux suppliants. L'ancien interné soupire et enroule brutalement l'écharpe autour de son poignet, celle-ci produit un petit "spouic" excédée, se promettant de vite déménager, cet aquarium étai un quartier dangereux au final !
Az' ne tint pas compte des états d'âme du vêtement et lance l'autre extrémité au plongeur du dimanche, l'écharpe devenue dépressive s'enroule mollement autour du bras du malheureux. L'ancien interné tire sans ménagement son compatriote humain de l'eau en se demandant si les vêtement on des psy dans leur communauté.
-Vous ne devriez pas tenter de posez des brique sur un château de carte, soupira Azraël, de son habituel flegme et énigmatisme proche du n'importe quoi. Où inversement, son n'importe quoi proche de l'énigmatisme, question de point de vue.
Anonymous
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Mar 18 Mar - 22:11
Pardon pour le temps de réponse, j'ai dû m'y prendre en plusieurs fois donc j'espère que ça sera pas trop incohérent (et désolée aussi c'est long mais au final ça ne sert presque à rien)



Une honte qui ne dura, tout compte fait, pas si longtemps que ça. Après s'être un peu beaucoup débattu contre les chemises de plage qui voulaient l'étouffer - ou plutôt que les courants marins avaient amené jusqu'à lui, des chemises qui pensent par elle-même, c'est une idée stupide - et les chaussettes un peu trop envahissantes, Al sentit quelque chose lui lacérer le bras droit. Encore cette maudite écharpe.

Ce qu'il pensait être une agression se transforma finalement en sauvetage. Légèrement sonné, et surtout occupé à foutre des coups de pieds aux vêtements qui osaient approcher sa personne, il ne prit le temps de réfléchir qu'une fois remonté à la surface. Bien entendu, la première pensée qui effleura sa boîte crânienne fut pour Roxie, sa dévouée amie et calculatrice ; il sauta disgracieusement de l'aquarium et s'affala à nouveau sur l'escabeau avant de la saisir. Il frotta de tous les côtés, comme s'il cherchait à faire briller la lampe du génie. Méthodiquement. Sans rien laisser au hasard.

C'est ainsi que la dernière phrase prononcée par son interlocuteur fut reléguée en salle d'attente le temps de son petit travail ; lorsqu'enfin elle fut permise à entrer, elle ne manqua pas d'arracher un rictus consterné à Al. Personne ne prenait autant la peine de lui faire des devinettes à chaque réplique - nulle doute en effet qu'il s'agissait là d'une nouvelle énigme à méditer. Al n'était fan des magiciens que lorsqu'il parvenait à percer leurs petits tours. Des briques sur un château de cartes ? Cela ne lui évoquait absolument pas la moindre expression connue. Poser quelque chose de solide sur ce qui est frêle ? Tenter de construire sur des fondations bancales ? Mettre des certitudes sur une théorie farfelue ? Placer ce à quoi on croit dur comme fer au même endroit que de simples idées ? Ou alors, détruire un ordre pré-existant ?

Il ne voyait en tous les cas pas de rapport avec le fait de… de… tomber misérablement dans l'eau après supposé l'existence d'un théorème sur l'origine de cet endroit. Avait-il été trop prétentieux ? La science l'était toujours, aux yeux d'Al, et il fallait bien au moins cette portion d'arrogance pour oser s'opposer à la nature. Écraser les maigres connaissances récoltées par l'expérience avec des théories universelles et solides, des mécanismes bien compris et des chiffres (il faut toujours des chiffres quelque part, sinon ce n'est pas drôle). Bref, ce qu'Al aurait dû déduire dès le début, avant de chercher à comprendre les détails de la phrase, c'est que l'autre type n'était pas tout à fait d'accord avec lui. Sans doute parce que, tout comme les magiciens déprécient qu'on lève le voile sur leurs tours, cet endroit…
Ne devait pas particulièrement aimer qu'on tente de le comprendre. Le pays des merveilles fait tout de suite moins merveilleux, quand on peut le résumer avec une suite de nombres et d'égalités.

« Il faut savoir écraser du pied les illusions. On ne peut pas vivre dans un château de cartes, donc il est totalement utile et mérite bien d'être détruit. » répondit finalement Al, calmement, tout en continuant à soigner sa tendre amie. Cette eau avait-elle eu un impact sur ses circuits ? Deux et deux faisaient-ils toujours quatre ?

« Quant à vous, vous devriez cesser de feindre la folie. » rajouta-t-il sans trop de conviction. En temps normal, il ne se serait pas autorisé à dire les choses en face, mais aucun de ses amis imaginaires n'était là pour taper la conversation. Et puis, il était maintenant persuadé que l'autre inconnu était bien moins décalé qu'il n'en avait l'air. Il fallait juste faire un gros effort d'interprétation et. Ne pas attendre de réponse, ce type ne faisait que créer des questions - ou alors, peut-être était-ce bien Al qui aimait beaucoup se prendre la tête pour pas grand chose et trouver du sens dans ce qui n'en a pas. Ne se faisait-il pas les questions et les réponses depuis tout à l'heure ? Question de point de vue.



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Anonymous
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Jeu 20 Mar - 18:46
Le jeune homme se tira de l'eau avec la grâce d'un phoque sur la banquise et entama le nettoyage minutieux de son amie la calculatrice. Azraël resta pencher au dessus de son travail, sans bouger. Seule chose qui attestait qu'il était encore en vie était le soulèvement régulier de son torse. Il ne dit rien perdu dans quelque réflexion silencieuse. Le silence était reconnaissable n'est ce pas ? Si il parvenait a écouter le silence, celui ci devenait un son ? Azraël tenta de ne penser a rien mais rien que le fait de ne penser à rien le faisait penser que rien est déjà quelque chose.
Le plongeur du dimanche voulait détruire son château de carte. Pourquoi ? Il était beau son château, et c'est bête de couper l'herbe sous ses propres pieds. L'ancien interné allait répondre que les châteaux ne devaient pas tomber sinon la princesse se ferait mal mais le jeune homme l’interrompit dans sa lente formulation. Feindre ? La folie ? Les circuits neuronaux d'Azraël lui dire ne pas s'aventurer par là, il les cru. Il ne voulait pas savoir ce qu'il faisait.
Néanmoins il resta pencher au dessus du garçon un long moment les yeux dans le vide, l'air d'avoir bugué sur le mode veille.
-Tente de t'échapper et ça sera une prison, installe-toi et ça sera une forteresse, dit il enfin, sans tout à fait s'adresser au garçon. Apparemment le vide était un sujet de réflexion très complet.
Résumé:
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Ven 21 Mar - 12:52
Cydna est fan de Azraël ** (et moi aussi)
(pardon réponse pas très inspirée et sûrement truffée j'écris ça depuis le lycée et plus ou moins en cachette, mais voulais pas te faire attendre)



Al n'avait pas tout de suite tilté que le bonhomme était au-dessus de lui, comme un professeur de maths venu vérifier les exercices de son élève - ah, que cela aurait été merveilleux s'il en avait été ainsi, mais le bon vieux temps était révolu. Il faisait semblant d'être intéressé, ou bien ? La probabilité était de 30%, à peu près, les 70% restants étant pour "il se paie ma tête parce que ma douce Roxie est trop bas de gamme pour l'intellectuel qu'il est". Quoi qu'il en soit, sa présence devenait presque pesante, et une nouvelle réplique de la part de son interlocuteur arriva tout juste au bon moment.

« Tente de t'échapper et ça sera une prison, installe-toi et ça sera une forteresse. »
Tout génie qu'il soit, il n'avait pas intérêt à devenir animateur pour des visites de catacombes, celui-là. Cela valait aussi pour les prisons, les hôpitaux, les colonies de vacances et les maisons de retraite. Al n'était encore une fois pas d'accord avec lui, quoi qu'il trouvât la phrase assurément littéraire. Cependant, il demeurait ravi de discuter avec ce personnage à la fois intriguant et polémique ; il constituait sa première et seule piste notable pour percer à jour le secret de cet endroit. Il savait nécessairement quelque chose ; il fallait juste les lui faire avouer par quelque processus laborieux que ce soit (et c'est bien là qu'il coinçait).
Cette fois, il allait encore opter pour la méthode classique - assimiler le langage de son interlocuteur n'était pas une mince affaire ! - en espérant que les résultats soient plus probants.

« Toutes les forteresses finissent par tomber sur elles-mêmes. Des simples briques ne peuvent rien faire contre les ouragans, les séismes ou les tsunamis, c'est scientifiquement prouvé ! Pour survivre et évoluer, il faut comprendre les mécanismes de l'univers, et nous les approprier, c'est ce qu'on a toujours fait. »
Rien que l'idée d'attendre tranquillement dans ce bâtiment que quelque chose vienne tous les tuer faisait frémir de dégoût Al. Avait-t-on jamais été aussi impuissant ? Ne restait-il plus rien de la belle civilisation humaine, qui s'est hissée sur ses deux jambes et a maîtrisé le feu ?

Rendu bouillant, il alluma finalement sa calculatrice. Rester dans l'ignorance par peur d'une réalité défavorable, c'est de la lâcheté pure et simple. Roxie resta inerte les premiers instants, puis frémit, se noircit, redevint blême. L'espérance arrivait et repartir en loopings furieux.
Al entra un calcul - 25+8 - et appuya sur EXE.

33.
« Les nombres sont avec nous, alors rien n'est perdu !! s'écria Al en pressant contre son cœur sa divine muse algébrique. Elle est toujours en viiiiiie !!! En vie ! En viiie ! »

Il était passé du personnage mature en quête de vérité au gamin de 5 ans auquel offre son jouet préféré. Les aléas du métier.




Résumé:
Anonymous
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Dim 23 Mar - 21:55
(Han merci ça me fait trop plaisir ! *^*b
Pardon pour le temps de réponse j'ai eu un week-end chargé ! .w.)


Pourquoi des ouragans, des séismes ? Était-ce vraiment ce qui rendait ce monde dangereux ? Azraël n'avait pas craint pour sa vie, jamais. Ni ici, ni dans cette étrange dimension. L'ancien interné s'assit sur l'escabeau, laissant ses jambes se balancer dans le vide. Il réalisait doucement, où tout du moins il pensait parvenir à comprendre, pourquoi rien ne lui semblait différent. Là-bas entre ses quatre murs blancs, les Hommes se battaient contre la folie avec des gélules amer, ici ils tentaient de posez des frontières de fer et de pierre. Mais ...
-C'est ici qu'il faut ériger les châteaux de cartes et ouvrir grand le pont levis, souffla-t-il tout bas en se tapotant la tempe de l'index.
Le garçon, qui ne l'écoutait plus, se mit à crier de joie lorsqu'il parvint à tirer des griffes de la mort sa bien aimée. L'image de Orphée traversant un long tunnel emplit de vêtements sauvages et menaçants, guidant doucement une calculatrice par la main, s'imposa dans son esprit. La calculatrice était jolie avec son voile de mariage. L'ami des chiffres -et des théorèmes aqueux- était tellement euphorique qu'il perdit son masque de M. Sérieux, il ressemblait un peu moins à M. Robert comme ça.
Azraël sourit et applaudit en se balançant doucement de droite a gauche, cette joie le touchait sans réellement savoir pourquoi, chassant d'un grand coup de balais les révélations qui auraient pu mener à quelques réflexions bien plus dévastatrices. Azraël ne le savait pas bien encore, mais il aimait être en compagnie de ses congénères même si ceux-ci avaient préférés l'exiler loin de leur société.

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Mer 26 Mar - 10:40


174+85
65 * 122
ln(45)+4
cos(2) + cos(1)
1222222222 + 1
71 / 2

……
Furent une toute petite partie des nombreux calculs inutiles qui fusèrent, moins de trois secondes après les retrouvailles chaleureux, sur l'écran de Roxie. Oh, les mathématiques, quelle science fabuleuse ! Des chiffres, des nombres, des logarithmes, des tangentes et des intégrales, il y en avait pour tous les goûts et pour toutes les humeurs. Pour certaines opérations, Al n'avait aucune idée concernant leur justesse, tout comme il eut un rictus désapprobateur lorsqu'il constata que certaines appelations… avaient légèrement changé. Les sublimes étoiles de multiplications étaient devenues de vraies étoiles et les majestueux logarithmes décimaux avaient laissé leur place au terme "fromage". Ainsi 2 ♥ 2 faisait-il 4 et fromage(1) avait-il pour résultat 10. Enfin, tout cela n'était qu'un détail gênant ; tant qu'il pouvait calculer, il voulait bien que ce soit avec des fromages, des asperges, des couscous et même des olives. Ce monde pouvait tout à fait avoir des unités différentes des siennes, cela signifierait en tout cas qu'il en a, et qu'il peut être quantifié.

En pleine euphorie, Al notifia tout de même son interlocuteur - qui n'était plus tout à fait son interlocuteur depuis qu'il l'avait totalement oublié pour chanter les louanges de sa muse - partageait sa joie. Qui n'était pas ravi à l'idée de calculer sans relâche ? Heureux comme un enfant à la plage, le jeune homme laissa de côté son égoïsme. Les mathématiques, il faut en faire profiter tout le monde ! Il se leva légèrement et vint s'asseoir juste à côté de l'adulte aux cheveux blancs, avant de poser avec la plus extrême délicatesse le trésor de sa vie sur ses genoux.

« Je te présente Roxie, c'est la femme de ma vie ! Fais attention, la touche 8 est fragile, et pour les puissances de dix, il faut bien appuyer pour que ça fonctionne, avec ton doigt orthogonal au bouton. »

Il jubilait à l'idée de voir ce que ferait l'autre. Il connaissait peut-être des opérations inconnues jusqu'alors !


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[/quote]
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Dim 30 Mar - 0:15
Le jeune homme posa l'objet de tous ses rêves sur les genoux d'Azraël qui l'observa avec curiosité. Il trouvait cela beau cette amour simple et sans contrainte, après tout si ce sentiment n'est qu'une réaction chimique au sein du cerveau qu'importe ce qui la suscite. Mais peut être n'était ce pas simple après tout ? Peut être que cette calculatrice abritait l'âme d'une défunte petite amie, ou l'esprit d'une grande déesse ? Un réceptacle d'âmes perdues aux cœurs chagrinés ? Ou alors c'était une calculatrice.
-Bonjour, salua poliment Azraël en se courbant autant que le lui permettait sa position assise. Tout à fait fier de lui d'avoir réussi à retenir ce mot pas si "simple comme Bonjour".
Fasciné par la sobriété bordélique de l'objet l'ancien interné se laissa tenter par huit ♥ dix. Il hocha gravement la tête, et resta ainsi à savourer l'instant, il savait à présent. Son cœur semblait s'emplir enfin d'une raison nouvelle, d'un bien inestimable, un amour inconditionnel, éternel et familier. Bref Azraël aimait bien le léger "poc" des touches sous ses doigts.
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Lun 31 Mar - 7:50


« Bonjour » commença par prononcer et mimer son interlocuteur. Al savait bien qu'il avait affaire à un gentleman capable de se montrer respectueux envers les choses essentielles. Il appréciait particulièrement cette marque de politesse, signe qu'un rituel mathématique allait avoir lieu.

Les secondes étaient des heures et il sembla à Al qu'il avait passé vingt années de sa vie à suivre le doigt de l'homme aux cheveux blancs (cela l'énervait de ne pas pouvoir poser un nom sur ce visage) et à scruter l'écran de Roxie pour savoir ce qu'il allait calculer. ll s'était toujours dit qu'Einstein devait avoir une relatione toute particulière avec les calculatrices, et se félicitait de voir aujourd'hui un génie de chair et d'os face à sa meilleure amie. Quand enfin la touche EXE fut pressée…

8 fois 10.
Al ne put réprimer ce qui pouvait s'apparenter à un gros facepalm mental. Quelle déception ! Le pouvoir des algèbres ne devait pas servir à faire des calculs de bas étage, il n'y avait rien de lyrique dans "8♥10" ! Où étaient la magnifique poésie du cosinus et la prose tangentielle ? Et plus particulièrement dans cet endroit-là, une opération aussi simple que le ♥, sans pi ni exponentielle, paraissait irrationnelle.

« Les vraies mathématiques, ce n'est pas ça ! Je vais corriger » s'exclama-t-il d'une voix aussi solennelle que tout à l'heure, comme s'il plaçait la survie et les questions philosophiques au même niveau que le calcul.

D'un touche, il effaça ce que son interlocuteur avait écrit, puis tapa exactement la même choses.. à quelques petites retouches près :
0 + 2^(3) ♥ 10^(3) ♥ 10^(-2) ♥ ln(1) + exp(0) - cos(0)

« Vois-tu toute la poésie qui se dégage de ce calcul ? On se croirait en plein rêve, tellement c'est beau ! » reprit-il, les larmes aux yeux. Lorsqu'il appuya sur EXE, le résultat était identique, mais c'était comme un texte littéraire : le style était plus important que la clarté. Les cosinus représentaient ses figures de style, les opérations étaient sa ponctuation, quoi de plus romantique ?


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Mer 2 Avr - 14:37
Le jeune homme semblait quelque peu ... Déçu ? Il se saisit de la calculette et tapa une série de chiffres, qui de près ou de loin, ressemblait à du hasard. Mais à la complète stupéfaction d'Azraël il obtint le même résultat. Cette demoiselle à "ploc" et son ami devait avoir un lien très fort pour parvenir au même résultat après cet improbable hasard. Le matheux s'enthousiasmait, les larmes aux yeux, sur la beauté des mathématiques. Mais ne perdait il pas de précieux moment, face à face avec sa dame ? En y repensant à deux fois, le blond et sa calculette étaient les seuls à être parvenu dans ce monde à deux, tout les autres qui lui avait été donné de rencontrait semblait bien moi à l'aise, ce garçon avait de la chance d'être ici accompagné. Mais en avait il réellement, entraîner un être aimé n'est pas bien. Mais se trouver seul non plus. Azraël plissa lentement les yeux et se tourna vers le jeune homme.
-A-t-on de la chance ? lui demanda-t-il d'une voix lointaine, en plein dans son dilemme sur la Fortune.
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Jeu 3 Avr - 22:29


Al n'était pas parti en quête de compréhension de la part de l'autre individu ; en général, quand il commençait à remercier son professeur de mathématiques pour toutes les magnifiques formules apprises aujourd'hui, celui-ci se contentait de répondre par un rictus perplexe. Tandis qu'il affinait ses "vers" en se demandant si cela ne manquerait pas de logarithmes quelque part, ou s'il ne fallait pas rajouter une intégrale de 18 à 18 pour le lyrisme, l'ami des rapporteurs crut avoir trouvé un camarade. Même si c'était dans un monde totalement stupide et à moitié insensé, il existait peut-être quelqu'un pour apprécier sa prose. Chouette, alors, il avait des tas de programmes à montrer !

« A-t-on de la chance ? » demanda soudainement le dit camarade.

Cette phrase tombait un peu comme un cheveu sur la soupe. Ou plutôt une perruque dans la soupe. La divine mélodie des sinus fut temporairement interrompue - bien entendu, elle reprendrait, on n'arrête jamais une sinusoïdale - tandis qu'il reprenait Roxie dans ses bras. De. La. Chance. Statistiquement, ce mot n'existait même pas, puisque tout n'est qu'affaire de probabilité et pas d'une quelconque bonne fortune - mais le problème, ici, ce n'était pas vraiment la statistique.

« Bien sûr que non. Tout est un euphémisme pour qualifier ce qu'on a perdu. Tous ces siècles de science et de découverte, envolés ! On est de retour à la préhistoire… back to the trees. »

Al ne voulait même pas engager le débat. Son avis sur la question était déjà tout fait : perdre sa famille, ses amis, son toit, son rapporteur et son papier millimétré, ce ne pouvait être que du désespoir en déstrockage massif. Même si les mathématiques étaient toujours là, même s'il pouvait calculer jusqu'à recomposer les fleurs du mal, il regrettait cependant les crétins de son université et ce maudit caniche appartenant au voisin.

« Chaque seconde de ma vie, chaque atome du monde.. je le regrette amèrement. Pas vous ? Ne préférez-vous pas vivre libre dans une démocratie et protégé par toute une armée ? N'êtes-vous pas en colère ou triste ? »

Il adressa la fin de sa réplique à Roxie, qu'il approcha de son visage pour pouvoir lui parler plus bas.

« Moi, je n'ai jamais autant hésité entre les deux. »

Il s'immergea dans une brève contemplation de l'aquarium. Ces vêtements étaient encore en train de le narguer par rapport à sa chute de tout à l'heure. Il. N'allait. Pas pouvoir les supporter très longtemps.

Al soupira.


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Dim 6 Avr - 19:47
Morphée était dépité. Non. Désespéré. C'était le mot juste. Après 19 an de vie, il rencontrait enfin l'amour de sa vie. Et après 19 minutes de contact visuel, il l'avait perdu. Le Sort se jouait de lui ! Il lui semblait que ce malheureux événement rassemblait à lui-même plus de tristesse et de désespoir que toutes les mauvaises choses qui avaient pu lui arriver jusqu'à présent réunies.
A compter du moment où il avait perdu de vue son soleil, il avait cherché dans chaque recoins, derrière chaque porte, malgré l'obscurité que son absence avait amené. Chaque pas lui semblait un obstacle insurmontable, mais il était prêt à confronter son amour à tous les malheurs du monde si ça pouvait lui permettre de retrouver sa princesse.
Il poussa une autre porte. En voyant que l'être aimé n'était pas présent, une fois de plus, il aurait sans doute refermé la porte si quelque chose n'avait pas accroché son regard. Ce quelque chose se trouvait être l'une des personnes de devant le portail. Il se souvenait de lui, parce qu'il parlait à sa calculatrice. Ça l'avait marqué. On remarquera que Morphy trouve ça étrange de parler à sa calculette, mais que stalker un mec habillé en princesse ne le dérange absolument pas.
Il s'approcha donc de ce qui lui sembla être un aquarium, et des deux personnes qui se trouvaient devant. Il attrapa une chaise au passage, sur laquelle il s'assit sans un mot. A vrai dire, il espérait que le rouquin aurait une idée d'où aurait pu aller sa princesse, vu qu'il faisait partie des dernières personnes à l'avoir vu. Mais comme il ne savait pas comment aborder le sujet, il se contenta d'attendre que l'un des deux autres ne finisse par lui demander ce qu'il faisait là. Il s'avait d'expérience que c'était l'une des questions que l'on posait le plus aux personnes que l'on ne connaît pas et à qui on ne sait pas quoi dire. Et en attendant qu'on lui pose cette question, il observait le décor autour de lui. C'était bien la première fois qu'il voyait un aquarium rempli de ... vêtements. Et une preuve de plus que ce monde était complètement chtarbé, une !
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Mer 9 Avr - 14:34
Encore désolée du retard ! DD8
Et de la qualité.T^T

Le jeune homme l'étonnait, il avait toujours été si malheureux ? Il n'estimait pas qu'il avait de la chance se retrouver dans cette endroit avec son amie ? Azraël ne comprenais pas pourquoi tout le monde semblait si abattus (et pourtant ils parvenaient à faire de super pièce de théâtre ces braves gens !) .... A moins que ... Ce n'était pas une pièce de théâtre ? Un télé réalité éventuellement ?
Le garçon blond semblait malheureux et Azraël devait avouer qu'il peinait à comprendre pourquoi, lui ne voyait aucune différence entre ce monde et celui d'origine. Quelque particularité entre autre mais rien d'alarmant n'est ce pas ?
Les médecins avait passer tant de temps a lui demander comment ça allait, que sa propre réponse ne l’intéressait plus. Il était ici, et c'était ... Curieux, il aimait ce monde. Pas autant que les sucreries mais c'était la définition la plus proche du mot "aimer".
Une ombre se faufila a côté d'eux, lorsque l'ancien interné se retourna, il découvrit un autre jeune homme. Assit passivement sur sa chaise il les regardait tranquillement. Azraël trouvait qu'il ressemblait un peu à un petit animal tapit sur sa chaise qui d'ailleurs ne semblait absolument pas digne de confiance... Il regarda fixement le nouveaux venu, avec ce regard un peu absent si caractéristique de ses yeux mauve puis avança la main, doucement pour ne pas l'effrayer, et tapota sa tête.

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Dim 13 Avr - 19:53
[quote="Al"]

Il ne savait pas pourquoi il avait de si futiles préoccupations. En y repensant, sa question et sa dernière remarque étaient complètement indignes de sa personne ; il n'aurait jamais évoqué de tels sentiments devant ses camarades d'université. Et surtout pas une potentielle hésitation car douter, c'était rendre impossible un chiffrage concret.

Heureusement, l'autre ne semblait pas avoir remarqué ce qui était sans doute pour Al une profonde honte, il avait même été rejoindre quelqu'un qui…. Deux secondes. Depuis quand était-il là, lui ? Il ne fallait qu'un bref regard sur la liste de Roxie pour reconnaître ce jeune homme du portail, arrivé juste après lui devant le bâtiment. Notre matheux n'aurait pas su dire s'il était ravi ou outré de le revoir à ce moment-là. Il avait l'air de connaître -avec une probabilité de 52,3%- mister cheveux blancs, qui était allé jusqu'à lui tapoter la tête. Sans doute une.. preuve d'affection.

Qu'à cela ne tienne. Al n'avait pas oublié son objectif premier et la quête mathématique qu'il s'apprêtait à entamer tout à l'heure. Les chiffres n'avaient pas besoin de sa colère ou de ses doutes, pas plus qu'il n'étaient intéressés pas les discussions futiles sur la pluie et le beau temps. Tant de théorèmes inconnus se pavanaient autour de lui, au milieu d'une foule de propriétés et d'algèbres, il ne pouvait en aucune manière les ignorer.

Il pianota sur sa tendre amie et fouina la Liste. Pas la peine de demander des renseignements à ceux qui étaient en train de patienter devant le portail avec lui - ils n'avaient que 2.3% de chances de savoir quelque chose d'intéressant au sujet du bâtiment - et rien à tirer du fou lucide non plus. Restaient le barbu stupide lui ayant ouvert la porte et… la femme ou l'homme chat, il ne savait pas vraiment. Il avait vaguement cru remarquer d'autres individus, mais sans les avoir entendus.

Il approcha donc les deux autres personnes présentes dans la pièce.
« N'auriez-vous pas croisé un plongeur ou un.. une cosplayeuse ? Les deux typés occidentaux. Ils étaient à l'entrée. » demanda-t-il sans conviction. L'idée d'avoir une conversation avec ces individus le rebutait cent fois plus qu'un dîner en tête à tête avec le borgne blanc.. Dans la seconde perspective, au moins, il aurait droit à un entretien sérieux et censé !




Résumé:
À moins que vous décidiez de le retenir, je pense que Al va pas tarder à partir pour explorer un peu la Base et pêcher des informations (ça me permettra aussi de rejoindre le jour 2 car ça commence à être le bordel et il faut bien un coup d'algèbres sur les bestiols qui envahissent l'immeuble)
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Dim 11 Mai - 12:03
Morphée retint un grognement. On ne tapote pas la tête des gens, nondidju* ! Il jeta un vague regard énervé au type qui venait de commettre l'acte avant de se tourner vers le mec à la calculette.

« ... étaient à l'entrée. »

« De quoi ? »

Le jeune homme n'avait absolument pas prêté attention à ce qu'on lui disait. D'ailleurs, ça ne l'intéressait pas. Tout ce qui l'intéressait était de retrouver son soleil. Il n'avait répondu que par pure politesse. D'ailleurs, la réponse avait fusé toute seule. La force de l'habitude. Il brûlait de leur demander si, par hasard, ils n'avaient pas croisé l'amour de sa vie. Une telle rencontre, ça ne s'oubliait pas. Surtout que le rouquin l'avait déjà vu, lui aussi, donc il saurait de qui Morphée parlait.
Mais avant cela, il devait se montrer agréable, mettre toutes les chances de son côté, et aider les deux inconnus, pour que ceux-ci aient envie de l'aider à son tour.
C'était pas gagné.

* nondidju = nom de dieu (pour ceux qui n'auraient pas lu Gaston Lagaffe)

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Anonymous
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Lun 12 Mai - 18:41
Azraël ne suivait absolument pas la conversation -oh comme c'est étonnant!- et n'avait d'yeux que pour l'adorable créature qui c'était installée face à eux. Son air perdu et anxieux lui donnait un regard mouillé, la petite chose lui lança un regard courroucé qui lui accentua encore sa ressemblance avec un hamster ou un chaton, kyah !
L'ancien interné le regardait un avec un sourire attendrit. Il tira doucement sur la manche du garçon à la jolie calculette et lui lança un regard enthousiaste.

-On peut le garder ? demanda-t-il suppliant.

Il avait toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie !

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Anonymous
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Lun 19 Mai - 22:56


« De quoi ? »

C'en était désespérant. De. Quoi. "?". C'était plutôt à lui de demander pourquoi les questions les plus simples ne parvenaient à trouver leur réponse dans ce monde. Comme s'il n'y avait pas de solution à quoi que ce soit - chose bien entendu fausse, il suffit de connaître le premier membre d'une équation pour parvenir jusqu'au second. La première impression qu'avait eu Al à propos de ce jeune homme aux cheveux noirs était vivement confirmée, et elle n'était pas très élogieuse.

Ainsi ne peut-il contenir un haussement de sourcils lorsque son camarade le sage - il s'était plus ou moins résolu à considérer la folie comme une forme de sagesse - s'exprima avec enthousiasme.

« On peut le garder ? »

Pensait-il réellement pouvoir tenir une conversation scientifique et rationnelle avec cet être incapable de retenir plus loin que les trois derniers mots d'une phrase ? Si cela n'était pas le cas, car en effet nul doute qu'il faille être désespéré pour se réduire à cette éventualité, il pouvait avoir prévu de l'employer en tant que victime. L'inconnu du portail dégageait effectivement une autre étrange aura de normalité qui - rien que pour ce fait - méritait peut-être la dissection. Comment pouvait-il s'asseoir comme ça, dans cet aquarium, sans au moins une fois vouloir s'en prendre aux vêtements ?
Ou, alors, seconde éventualité, cet homme aux cheveux blancs souhaitait "garder" une personne supplémentaire afin d'expérimenter sa technique de craquage de nerfs - il n'avait pas eu de chance en tombant sur Al, qui avait lui réussi à comprendre le génie derrière ce faux numéro de folie.

« Mais bien sûr, il est entre de bonnes mains. » se résolut finalement à répondre Al, qui lançait un regard légèrement ironique à son interlocuteur à cheveux noirs.

Cependant, quelle que soit la suite des évènements, cela n'augurait rien de bien pour N-1 (qu'il avait décidé de nommer comme ça parce qu'il était normal et que c'était la première personne qu'il avait rencontré, il s'empressa de rajouter cette information à ses listes en félicitant son sens de l'organisation) et pour lui-même.
Cette dernière chose le préoccupait davantage que la première (il était plutôt curieux de voir un autre que soit être victime de l'Épreuve avec un grand E), et puisqu'il s'avançait déjà vers la sortie en mouvement rectiligne uniforme…

« Il ne faut jamais prendre les choses au premier degré. » conseilla-t-il à N-1 tout en disparaissant dans l'ouverture de la porte.

Il n'avait pas pris la peine de saluer ; les choses les plus simples s'avèrent impossibles, c'est la première loi de ce monde, et ainsi n'aurait-il sûrement pas eu de réponse. Tout en déambulant dans les couloirs à la recherche d'un visage, il ne put que se demander si la réciproque était vraie…

Sans savoir qu'il découvrirait bientôt la réponse, lorsque des évènements qu'il avait cru jusqu'alors comme loin de lui viendraient tout droit lui percuter la tête. Mais chaque chose en son temps, il avait quelques programmes à refaire et quelques sinus à faire danser !




Résumé:
(et need des retrouvailles entre Az et Al plus tard *-* ce RP était génial, héhé, je serais volontiers restée éternellement si je devais pas clore le jour et avancer ;; )(puis des retrouvailles avec morphée aussi, peut-être qu'un jour ils arriveront à se comprendre ?)
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