Constance C. Weiss [Elle est comme la fleur de l’oranger sauvage, pure et piquante]

Il faisait tellement froid, un silence de mort s'était installé dans cette grande étendue d'herbe d'une couleur très intrigante, était-elle bleu ou verte ? Non attendait elle est rose ?!
Seulement ce n'était pas le sujet le plus important, aujourd'hui une nouvelle venue avait fait son entrée dans Esquisse, une entrée plutôt inoubliable si je peux me permettre !
Etendue au milieu de cette herbe fluorescente, la gente dame se réveilla d'un sommeil tourmentait, son coeur battait à toute allure à la vu de ce monde qui semblait être un nouveau songe. A ce moment-là elle ne savait que reprendre son souffle comme si elle avait couru un cent mètres. Toussant entre deux respirations des petits postillons vinrent ce nicher dans cette robe blanche dont elle n'avait pas le souvenir de l'avoir enfilé. Se relevant en toute hâte son premier geste fut de regarder à gauche puis à droite et enfin elle ne pouvait que levait la tête pour apercevoir un ciel bien étrange selon elle, il était plein d'images et de scènes en tout genre, elle ne s'y attarda point, car sa seule préoccupation était son mal de tête.

- Ah~ ma pauvre tête ... s'écria-t-elle en plaçant sa main sur sa boite crânienne.

Elle décida de s'approcher du point d'eau se trouvant pas très loin pour se rafraichir le visage et essayer de trier ses idées. Elle se rendit compte à ce moment qu'elle était pied nus et que l'herbe avait un effet de coton sur ses petits orteils, le vent n'était pas désagréable et la lumière légèrement rosé mettait en valeur sa peau de porcelaine. Elle se mit accroupie et se pencha légèrement pour apercevoir un visage se dessinant dans la surface liquide, un visage plutôt agréable à regarder, des joues roses ayant la douceur des abricots, deux grands yeux couleur océan et une chevelure soyeuse de la couleur des ... Des Eglantine ?!
Elle se dit que se devait être à cause de la lumière mais en vérité si elle se rendait compte que ses cheveux étaient véritablement rose elle tomberait la tête la première dans ce lac qui était assez impressionnant de par sa couleur et sa largeur.

Son visage pris l'expression de la peur en voyant passer un couple de papillon scorpion électrique, bien sûr aucun son ne sortirent de sa bouche. Soudain une lumière apparut dans le brouillard de son ignorance, cette lumière était la question suivante : Où suis-je ?

Ca ne la paniqua pas tant que ça, elle se disait que ce n'était qu'un rêve. Elle inspecta le paysage, des bulles passaient par-ci par là, c'était vraiment beau, il n'y avait rien à dire.

Une fine chaine d'argent au bout du quel pendait un large médaillon en argent attira son attention, il pendait avec grâce autour de son cou, elle le prit au creux de ses mains pour pouvoir un peu mieux l'examiner, le pendentif était ancien au dos était inscrit "A notre mère, Constance C. Weiss" les battements de coeur reprirent de plus belle, maintenant une nouvelle question apparut : Qui suis-je ?!

Constance ne pouvait pas se rassurer cette fois-ci en se disant "Ce n'est qu'un rêve" car le besoin d'identité était trop fort, comme chaque être humain désirant savoir ce qu'il s'était passé. Elle ouvrit le médaillon pour laisser entrevoir deux photos, une d'elle était un portrait de la jeune fille elle-même arborant une robe blanche dentelé et un sourire doux. L'autre était une femme un peu plus âgée, dans la soixantaine surement, entourer de cinq personnes qui devaient être ses enfants.

C'était évident, Constance devait être amnésique, elle n'avait souvenir que de sa vie jusqu’à ses 17 ans, rien ne disait qui était cette femme mais, surtout l'inscription à l'arrière de la photo voulait dire qu'elle avait des enfants. Des larmes commencèrent à couler sur son visage, elles coulèrent jusqu'à atteindre le lac, un écho aiguë se fit entendre à la rencontre des deux substances et fit apparaitre une belle bulle aux couleurs de l'arc-en-ciel qui enveloppa la pauvre femme.

Constance le savait, elle n'avait d'autre choix que de se laisser porter, ce n'était pas si mal elle pouvait réfléchir.

-La mémoire viendra avec le temps ... Je ... Je vais avancer pour vous retrouver. Articula-t-elle en ce débâtant pour que les larmes ne puissent couler.

Mais c'était de trop les larmes recommencèrent et ses cheveux roses s'y mêlèrent pour se coller à ses deux petites joues.