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Dans un labyrinthe, le but c'est de ce perdre non ? | PV : Shirley

Anonymous
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Ven 8 Fév - 21:39
Je suis venue pour me perdre.

Avec SHIRLEY ▬ 1


Tu ne crois que au fait que deux plus deux font quatre, pas au fait que les objets soient fous, ni rien d'autre. Les objets fous tu les détestes, tu détestes tous se qui existe en ce monde même les personnes qui y vivent parce qu'elles ne font qu'accepter leur sort sans réagir. Tu veux leur crier de se réveiller de luter, mais à chaque fois que tu rencontres quelqu'un toute l'ambition dont tu faisais preuve la minute d'avant s'évanouit. Et laisse place à une colère profonde, froide qui te ronger le reste du temps et tu regrettais amèrement de ne pas avoir laisser ta colère s'échapper. Pourtant tu te contrôles en aucun cas tu ne montres cette partie de ta pensée à personne, non personne ne devait savoir que tu luttais contre ce monde abominable.

Ou alors, en envoyant une lettre à la mer décrivant ton sentiment de désespoirs que ce monde t'as fait découvrir malgré ton ambition. Tu pourrais le nommer inconnu ou inconnue, et lui raconter ta vie avec ces objets qui te rendent folle. Tu n'es peut-être pas encore assez folle pour aller à l’hôpital mais tôt ou tard tu deviendras incontrôlable, et on devra t'enfermer comme certaines personnes devenue trop dangereuses pour le commun des mortels. Tu aurais l'occasion de lui décrire le paysage sans espoir qu'il ne te réponde un jour, même si l'espoir fait vivre. Non, cette personne n'existerait jamais, tu ne deviendras jamais folle. Les paroles que tu aurais eu il y a quelques temps pour te raisonner te reviennent en mémoire. Dans tes grands moments de solitude tu t'étais même imaginé un ami imaginaire, qui était toujours là pour toi. Certains se demandait certainement comment tu faisais pour rester des heures seule fasse à une chaise vide mais non, tu étais avec Lui. Tu ne lui avais jamais donné de prénom, tu trouvais ça trop prétentieux d'avoir cet honneur de le baptiser, alors tu n'avais jamais eu le courage de chercher peut-être.

Soudain, tu entends un bruit de, tu ne sais pas quoi, ça ressemble étrangement au bruit d'un réveil mais le bruit vient de ton poignet. Tu tires ta manche pour regarder et tu remarques que c'est ta montre-réveil aux couleurs de l'arc-en-ciel, c'est l'heure. Tu te prépares rapidement, et sors, tu te mets à courir malgré le vent qui souffle dans ta direction est ralentie ta course.

- Oh ! Et puis zut, s'il est pas content c'est pareil !

Tu étais essoufflée, et tu n'arrivais plus à courir. Tout ton corps semblait contre ta propre volonté, alors tu continuas en marchant et arrêta ta montre. A présent le temps n'avait plus aucune importance, du moment que tu ne restais pas dehors toute la nuit cela n'avait aucune espèce d'importance. Tu vis à l'entrée du labyrinthe une jolie fleur bleue, et tu la cueillie, après tout ça pourrait faire un jolie cadeau. Enfin, du moment que l'on pouvait appeler ça cadeau, ça lui plairait forcément. Tu entras dans le labyrinthe t'enfonçant de plus en plus à l'intérieur et ayant de moins en moins de chance de sortir. Puis comme tu commençais à en avoir marre de marcher, tu grimpas le long d'une haie. Même si tu avais les mains toutes griffées par les branches tu continuas ton ascension et une fois en haut de ton perchoir, tu t'assis. Et tu admirais le paysage qui s'offrait à toi. Soudain tu vis une haie tressaillir, tu l'observas plus attentivement mais elle recommença.

- Hey ! Là-bas, il y a quelqu'un ?

Tu savais très bien qu'il y avait quelqu'un de toute manière un animal n'aurait pas fait bouger les arbustes de cette manière.



Dernière édition par Ariane le Jeu 2 Mai - 21:02, édité 1 fois
Anonymous
Invité
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Lun 18 Mar - 16:54
Le but c'est de se perdre non?... erf...


» C'est pas vrai...

Merde... Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ta situation... Merde… Bon d’accord, il serait facile pour toi de trouver un mot plus expressif, mais pour les yeux des gens plus sensible, on se contentera de « merde ». Cela devait faire des heures peut-être bien un jour -qui sait avec ce foutu temps qui n'agit que comme il l'entend...- que tu arpentais ces foutues chemins, prisonnières de ces foutues de haies qui devaient faire au moins dix fois ta taille. Tu avais tout fait, vraiment tout pour essayer de fuir cet endroit. Avancer tout droit avec quelques déviations (c'est quand même un labyrinthe hein..), traverser les haies, suivre la direction du sol... oh non c'est vrai, il n'y avait pas de soleil ici... ensuite après avoir réduit un buisson en miette, tu lui gueulas après pour qu'il t'indique le chemin à suivre (et non l'inverse), puis après t'être rendue compte que tu parlais à un buisson, tu te frappas le front, désespérée (quoi que sait-on jamais, il aurait très bien pu te répondre hein...)...

Maintenant, la question qui brule aux lèvres de tous. Pourquoi notre vagabonde aux cheveux verts et à la queue de dinosaure préférée se retrouve coincée dans l'enceinte du labyrinthe? (comment ça on en a juste une?!)

En fait, c'est plutôt banale... ou pas (il n'y a jamais rien de banale sur Esquisse...)… En vérité, c’est plutôt loufoque... n’arrivant pas à faire confiance aux bâtiments de cette ville qui à tes yeux semblaient être sortit de l’imaginaire d’un peintre un peu trop tordu (genre Salvador Dali tient…) tu trouvais plus sage de dormir à l’extérieur, en plein air… là où tu t’étais toujours sentit le plus en sécurité… peut-être parce que c’était devenu une habitude de dormir dans des lits improvisés des ruelles… peut-être parce que tu t’étais toujours sentit étouffée lorsque tu dormais dans l’appart de ton père beaucoup plus jeune.. peu importe, tu avais trouvé préférable de dormir à l’extérieur (là où tout plein de bestioles louche pouvaient se balader librement..). Tu t’étais servit d’une espèce de gelée bleue trouvée dans un tat de détritus comme on en trouvait un peu partout dans la ville… il t’avait semblé inanimé et t’avais fait penser aux espèces de « sac magiques » qu’on utilisait lorsqu’on avait des courbatures… alors tu t’étais dit que tu pouvais l’utiliser en tant qu’oreiller, cependant ce traitre avait juste fait le mort pour profiter de ton sommeil pour t’expédier à l’autre bout du monde, sérieusement, tu t’étais finalement assoupi que le truc t’avais réellement expédier dans les airs. Tu avais sentit la forme de la boule se déformer, au début tu croyais que c’était simplement du au poids de ton crâne, mais ensuite il s’était étendue sous tout ton corps et s’étais gonflé, faisant une trampoline de lui même et la seconde où tu t’étais rendu compte qu’un truc clochait lorsqu’il t’avait envoyer valser dans le ciel. Et c’est là que tu atterris dans l’un de ces buissons qui formait le labyrinthe dans lequel tu te trouvais prisonnière… ce monde se moquait clairement de toi… il n'y avait aucun doute.

Tu rageais, foutant un coup de poing sur tout ce qu'on pouvait soupçonner respirer. Toi, perdre patience? Jamais voyons!

- Hey ! Là-bas, il y a quelqu'un ?

Tu t'arrêtas d'un coup dans ton mouvement alors que tu réduisais en miette un autre haie. Ton regard se leva vers le haut d'un buisson. Tient... finalement les buissons pouvait peut-être bien parler ici... Tu allais te mettre à menacer cet arbre aussi quand tu remarquas la silouhette perchée tout en haut. Tu échappas un soupire qui ressemblait plus à un grognement.

- Mouais...

C'est fou comment tu pouvais te montrer bavarde parfois. Après plusieurs heures à te perdre dans ce foutu labyrinthe, tu tombais enfin sur un être humaine. Tu la regardas un peu plus attentivement te demandant ce qu'elle pouvait voir là-haut... une lueur d'espoir illumina ton regard.

- Dis... est-ce que tu sais où se trouve la sortie?
» J't'en supplie, dis-moi que tu connais la sortie...«
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