A kind of magic

❝ a kind of magic ❞

vous l'avez en vous !

14 Aout 1914.
Cher petit journal chéri que j'aime beaucoup beaucoup.

Une autre journée s'est écoulée bien tranquillement dans mon grand château. Un peu trop tranquillement à mon goût, je dois bien avouer. C'est que je me sens bien trop seul depuis qu'Amanda n'est plus là ! Mais je la comprends. Elle a grandit la fourbe, et rester avec son cher papounet adoré ne l'intéresse plus. Grr. J'essaie bien de descendre au village, quelques fois, mais les habitants ont toujours aussi peur de moi. Chose que je ne comprends absolument pas. Ils me regardent comme si j'étais... j'étais... Une sorcière maléfique ! Enfin, sorcier, plutôt, je suis toujours un mâââle, à ce que je sache. Uhuhuh. S'ils savaient à quel point ils sont proche de la réalité... J'ai des secrets, cela, ils l'ont bien comprit au village, et cela les effraie. Ca et le fait que bien qu'étant plus jeune qu'eux, je suis sur ces terres depuis beaucoup plus longtemps qu'eux, surtout. Ce qui est comique, c'est qu'il me reprochaient souvent le fait que je ne sorte jamais de mon immense domaine – c'est sûr, lorsqu'Amanda était encore là, j'avais de la compagnie, alors de rester cloîtré au château ça m'allait. Mais aujourd'hui, alors que je sors enfin parmi les autres humains, voilà qu'ils ne sont toujours pas contents ! Ah, vraiment. Le commun des mortel est un genre vraiment étrange. J'aimerais être le seul à ne pas en faire partie ici.

8 Octobre 1951.
Très cher journalounet tout mignon.

Figure-toi qu’aujourd’hui, quelque chose de vraiment surprenant s'est produit au village, et pour une fois je jure solennellement que je n'y suis pour rien ! Et pour cause, ce n'est pas vraiment de mon ressort : La petite usine nucléaire à l'entrée du village écossais de Walkerburn, soit à l'autre bout de ce même village par rapport à mon château reculé, à fait boum ! Oui, boum , dans un joli do dièse. A moins que c'était un fa mineur... Qui sait. Certainement pas moi, je n'ai jamais fais de solfège. Quoi qu'il en soit, heureusement pour mes petits villageois adorés, aucune perte ne fut à déplorer. C’était un tout petit boum, après tout, moi-même n'avait pas sursauté en l'entendant. Ainsi, il y eut seulement quelques blessés, mais rien de bien méchant, très certainement.

Par contre, il y a une chose que les villageois n'ont pas remarqué... Un très joli nuage s'est à présent formé autour de nous... Oh, c'est normal qu'ils n'ont rien vu, car il paraît aussi normal que n'importe quel nuage, à bien y regarder. Mais moi, hihi, rien n'échappe à mon flair légendaire, tu le sais bien ! Et pour tout t'avouer... Ouuuh, je suis sûr que ce joli nuage va enfin égailler ma vie monotone !

26 Juin 1962.
Mon cher petit journal en sucre et au miel.

Mes recherches ont enfin portées leur fruit, je sais enfin ce que cachait ce merveilleux et ô combien mystérieux nuage... J'ai pu m'en apercevoir en espionnant – à ma manière les jeunots d'aujourd'hui, qui n'étaient encore que des enfants, voire même des fœtus ou même même pas encore nés à l'époque du boum-badaboum. Quelque chose de très intéressant s'est produit chez ces enfants, et continuera encore d'années en années avec les générations futures pour une raison que j'ignore : Des modifications génétiques. Ou ce que je considère comme tel, tout du moins. Oui, ces enfants, ces fœtus, et autres choses du genres se sont vues se découvrir à cause de ces mutations... Des pouvoirs. Et oui mon petit carnet d'amour, tu m'as bien entendu : Ces enfants ont des pouvoirs, et sont ce que j’appellerais des mutants !

Et tu sais quoi, mon petit journal de mon petit cœur ? Ces enfants, j'ai décidé de les prendre sous mon aile. Oui, tout ceux ayant découvert leur pouvoir, et même les suivants, sans oublier ceux qui ne sont pas encore nés, ceux qui ne seront conçut que dans cinq, dix, vingt, voir même cinquante ans, je leur ouvrirai les portes de mon merveilleux château. Tu me connais petit carnet, tu sais que mon domaine est tout autant rempli de mystère que moi, et même dans trois siècles, nous seront encore frais et pimpants pour eux ! Je suis d'ores et déjà certain que ces enfants vont adorer y vivre, y découvrir les milles et une merveilles qu'il regorge en secret. Je leur donnerai le gîte et le couvert, je ferai aussi appel à des amis pour qu'ils aient un enseignement digne de ce nom, aussi bien général que spécifique à leurs pouvoirs, qu'ils apprennent à les contrôler. De plus, leur village natal étant juste à côté, il ne seront pas bien éloignés de leur famille. Ça ne va pas être tâche facile de convaincre les parents de me laisser leur bout de chou, d'ailleurs. Mais je vais quand même faire le nécessaire, tout ça sera fait pour leur bien, de toute façon, car il vaut mieux qu'ils soient à l’abri avec moi plutôt que découvert par des scientifiques sans scrupules qui n'auraient d'ambitions que de les disséquer ! Et moi, moi, cher journal, enfin je ne serais plus seul au château... Et je sens que je vais m'amuser comme un petit fou à les taquiner, hihihi ♥

12 Février 2012
Petit journalou à la crème de mon cœur.

Encore une merveilleuse journée au château avec mes élèves adorés ! Cela fait maintenant près de cinquante ans que mon château s'est transformé en académie pour ces petits mutants poussant étrangement comme des champignons au village depuis le baboum de 51. Près de cinquante ans qu'ils y trouvent refuge, amis, enseignement et bien sûûûr amusement ! Et moi, moi, comme je m'amuse, avec eux ! Je les aime tous, oui, tous ! Et même si à présent mes touts premiers élèves sont certainement plus vieux que moi, ils resteront mes chers petits bouts adorés ! Eh oui, comme je te l'avais dis, même après un demi-siècle nous sommes encore debout et en grande forme, sans avoir changé d'un ongle, moi et le domaine, pour ces petits mutants d'amour ! Et je sais que nous sommes encore debout pour fort fort longtemps...

Après tout, tu sais bien que moi comme le château, sommes pleins de mystères !

Edward A. Pontius, directeur de l'Académie Wonderall.

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