Histoire de l'Ancienne Esquisse
Jeu 31 Oct - 7:23
Ce sujet est destiné à tous les petits nouveaux (et les moins nouveaux aussi) qui souhaitent s'informer sur l'intrigue d'Esquisse, que ce soit par curiosité ou pour un prédéfini. Il n'est pas nécessaire d'aller lire les events en eux-mêmes, qui contiennent à vrai dire beaucoup de messages invités puisque peu ont survécu jusqu'à présent, mais si toutefois vous seriez intéressé c'est tout par ici !
Si vous cherchez à vous renseigner sur l'Esquisse après la grande Tempête (ou plus longue nuit, ou event 3), le lien qui a été donné juste avant marche aussi. Les jours 1 et 2 vous sont rapidement résumés du côté de la Vie dans l'Esquisse, le détail des RPs jusqu'à maintenant étant dans le Résumé de l'Intrigue. Bonne lecture et n'hésitez pas à nous apostropher dans les Connexions (partie invités).
Tu n'as ni début ni fin, telle une créature à l'origine incertaine. D'où viens-tu ? Qui t'a désirée ? Qui a placé ici tes objets, tes bâtiments, tes mers et tes forêts ? Certains dessinateurs se targuent d'être là depuis plus longtemps que les autres, alors que personne n'a vu ton lever de rideaux. Mais il y a un souvenir, un moment que tous ont vécu, et qui semble voué à se répéter.
Vous avez ouvert les yeux.
À l'origine, ce monde était essentiellement constitué de six lieux dans lesquels se balader n’était pas forcément recommandé. La Forêt Casse-tête était l’un d’entre eux. Elle fut responsable de la première disparition d’Esquisse. Minami sortit de la forêt, tout comme le vieil homme qu’elle avait rencontré. Malheureusement, l’autre personne qu’ils avaient croisée, une adolescente, elle, ne quitta pas la forêt... La jeune fille aux cheveux d’ébène sortit de ce labyrinthe de verdure libre, mais qu’y avait-elle perdu… ?
Des histoires qui commençaient et dont on ne connaissait pas la fin, c'était ça l'Esquisse...
Tristesse et joie, douleur et force, la vie allait et venait, suivant son cours au rythme des étrangetés de ce monde.
Mais lâcher prise et accepter était presque impossible. Surtout dans un tel univers. Le changement et le désespoir poussèrent de nombreuses personnes à s’accrocher au passé tout en niant le présent. Un rêve, ou plutôt un cauchemar, voilà ce dont ils parlaient. Et bon nombre d’entre eux ne voulurent pas prendre part à cette aventure, refusant de jouer un rôle sur cette terrifiante scène...
Il est difficile de dire comment le cortège a commencé ce jour-là. Les rires et la musique retentissaient partout, semblant converger vers un même point: tous se rendaient à la Grand-place de la Ville. A bien y regarder, ce qui semblait être un carnaval haut en couleur se faisait sur un ton grondant, les rires taisant l’angoisse qui montait: pourquoi marchaient-ils tous ainsi?
De ceux qui s’en souviennent, ils avaient raison d’avoir peur. Personne ne comprit vraiment, mais l’Esquisse semblait décidé à se venger envoyant sur eux un monstre aussi désopilant qu’horrifiant aux longues tentacules fluorescentes. La couleur aussi surprenante qu’aveuglante empêchait de discerner réellement les contours du poulpe géant qui avait grand faim !
Et alors qu’il faisait des ravages, cette même sensation qui les avait guidés jusqu’ici les poussait à présent à fuir, mais il était trop tard. Comme si un seul fléau n’était pas suffisant, un vent violent se déchaîna sur les lieux, n’ayant qu’un seul but: déchaîner la fureur trop longtemps contenue. Était-ce le produit de la folie des hommes? Nul ne pouvait le savoir. La première Tempête venait de faire de nombreux ravages: des morts, des blessés et d’innombrables dégâts matériels: la faille qui divisait à présent la place était la même que celle fraîchement béante dans le coeur des survivants.
La faille formait un tunnel. Étrange et effrayant, mais ô combien attirant. Ils furent peu nombreux à refuser d’y pénétrer. Les autres descendirent dans le sous terrain et y avancèrent. Leurs déplacements étaient étranges vu que la gravité n’était pas présente en ce lieu.
Ils comprirent en errant dans les tunnels que l’Esquisse était bien plus vaste qu’ils ne l’avaient pensé. Des lieux aussi surprenant que sinistres, des couleurs et des matières étranges, ils avaient assez des tunnels découverts pour comprendre à quel point ils s’étaient trompé en pensant tout savoir de cet endroit. Ils trouvèrent des couleurs, des miroirs, des matières étranges et des plantes jamais vues auparavant. Et l’adversité ne servit à pas à rapprocher les gens, ils allaient et venaient mais très peu marchaient côte à côte, trop abasourdis par tant de changements.
L’obscurité était malheureusement mère de beaucoup de choses: d’elle naquirent de nombreux monstres et la paranoïa envahit les coeurs. Les fêlures et les blessures ne semblaient pas encore prêtes à s’estomper. Et si un jour, ils avaient ressenti une once de bonheur, elle était à présent loin derrière eux, engloutie par la pénombre qui dissimulait tellement d’autres choses…
Le passé ne semblait pas avoir marqué les dessinateurs qui voguaient sur la mer du soupçon. Lorsqu’ils aperçurent le phare, ils accostèrent non loin. Placé là pour attirer les navires, sa lumière servait à les guider jusqu’à la côte. C’est ainsi qu’ils le découvrirent: L’Oeuf. Ce qu’ils y trouvèrent les poussa dans les retranchements de leurs envies: trois étages promettant monts et merveilles. Tous les dessinateurs présents, vieux ou jeunes, s’y installèrent sans aucune gêne.
Et la tentation fut la plus forte. Lorsque l'ascenseur apparut, tout droit sorti d’une brume gélifiante, personne n’eut le tact de penser qu’il ne fallait pas entrer dedans. En quelques secondes une poignée de dessinateurs se retrouva au sommet de l’oeuf. Le Grenier, étrangement figé, se terminait sur une porte en bois.
La porte était trop normale. Conscients qu’un tel excès de normalité n’était pas normal, personne n’osait l’ouvrir cependant. Ce fut l’enfant, innocente et curieuse, qui le fit. Le grincement du bois retentit, une lumière douce émanant de l’ouverture, aussi douce que dangereuse.
Tout se passa très vite, aussi vite que tous les souffles s’étaient figés aux grincements. Une autre tempête s’abattit sur l’Esquisse mais resta dans les environs de l’Oeuf, punissant les dessinateurs d’avoir été trop orgueilleux.
L’Oeuf fut métamorphosé. Ceux qui avaient survécu, miraculeusement indemnes ou blessés, furent confrontés à trois défis: un par étage. Le silence, l’obscurité, et la brume. Chaque niveau était devenu hostile aux dessinateurs.
Quant à l’évasion, elle était à présent impensable: les vestiges de l’Oeuf avaient été transformés par la tempête en un navire ailé: le Volesphëra. Était-il voué à tomber? Aucun d’eux ne le savait.
Même si elle était restée localisé, la scène ne passa pas inaperçue, et les dessinateurs restés hors de l’Oeuf répandirent la rumeur d’une porte cherchant à protéger le trésor qu’elle abritait. Quel trésor? En valait-il la peine?
Certains y voyaient une porte de sortie, d’autres une mort assurée, mais la curiosité fut la plus forte. Un projet fut alors monté par les Cyantifiques, inconnus et égocentriques. Ils attirèrent de nombreux dessinateurs grâce à un prospectus gravé dans la gelée. Leur but était simple: s’élever à leur tour. Ainsi fut construite une immense montgolfière, faite de nombreux matériaux - allant des poils de loup à l'indien - apportés par les laborantins. Tous les moyens étaient bons pour les obtenir. Mais ils réussirent. Le groupe de voyageurs, cyantifiques et quelques dessinateurs, s’envola atteignant son but.
Pris dans les vents, ils percutèrent le premier niveau. Cela leur permit de sauver les quelques rescapés du brasier qui y régnait qui ne tarda pas à l’engloutir dans l’ombre.
Les voyageurs atteignirent le second niveau. Ils réussirent à déjouer l’énigme du tyran Dark Vador grâce à un aventurier à l’esprit léger comme une plume. L’épreuve la plus dure s’étendit bientôt devant eux. Déjouer la brume était peine perdue, un seul parvint à s’en extirper, atteignant ainsi le grenier. Et le rideau tomba.
(Texte entièrement réécrit par Frost, merci à elle ♥)
Si vous cherchez à vous renseigner sur l'Esquisse après la grande Tempête (ou plus longue nuit, ou event 3), le lien qui a été donné juste avant marche aussi. Les jours 1 et 2 vous sont rapidement résumés du côté de la Vie dans l'Esquisse, le détail des RPs jusqu'à maintenant étant dans le Résumé de l'Intrigue. Bonne lecture et n'hésitez pas à nous apostropher dans les Connexions (partie invités).
Esquisse.
Tu n'as ni début ni fin, telle une créature à l'origine incertaine. D'où viens-tu ? Qui t'a désirée ? Qui a placé ici tes objets, tes bâtiments, tes mers et tes forêts ? Certains dessinateurs se targuent d'être là depuis plus longtemps que les autres, alors que personne n'a vu ton lever de rideaux. Mais il y a un souvenir, un moment que tous ont vécu, et qui semble voué à se répéter.
Vous avez ouvert les yeux.
À l'origine, ce monde était essentiellement constitué de six lieux dans lesquels se balader n’était pas forcément recommandé. La Forêt Casse-tête était l’un d’entre eux. Elle fut responsable de la première disparition d’Esquisse. Minami sortit de la forêt, tout comme le vieil homme qu’elle avait rencontré. Malheureusement, l’autre personne qu’ils avaient croisée, une adolescente, elle, ne quitta pas la forêt... La jeune fille aux cheveux d’ébène sortit de ce labyrinthe de verdure libre, mais qu’y avait-elle perdu… ?
Des histoires qui commençaient et dont on ne connaissait pas la fin, c'était ça l'Esquisse...
Tristesse et joie, douleur et force, la vie allait et venait, suivant son cours au rythme des étrangetés de ce monde.
Mais lâcher prise et accepter était presque impossible. Surtout dans un tel univers. Le changement et le désespoir poussèrent de nombreuses personnes à s’accrocher au passé tout en niant le présent. Un rêve, ou plutôt un cauchemar, voilà ce dont ils parlaient. Et bon nombre d’entre eux ne voulurent pas prendre part à cette aventure, refusant de jouer un rôle sur cette terrifiante scène...
Event 1
Il est difficile de dire comment le cortège a commencé ce jour-là. Les rires et la musique retentissaient partout, semblant converger vers un même point: tous se rendaient à la Grand-place de la Ville. A bien y regarder, ce qui semblait être un carnaval haut en couleur se faisait sur un ton grondant, les rires taisant l’angoisse qui montait: pourquoi marchaient-ils tous ainsi?
De ceux qui s’en souviennent, ils avaient raison d’avoir peur. Personne ne comprit vraiment, mais l’Esquisse semblait décidé à se venger envoyant sur eux un monstre aussi désopilant qu’horrifiant aux longues tentacules fluorescentes. La couleur aussi surprenante qu’aveuglante empêchait de discerner réellement les contours du poulpe géant qui avait grand faim !
Et alors qu’il faisait des ravages, cette même sensation qui les avait guidés jusqu’ici les poussait à présent à fuir, mais il était trop tard. Comme si un seul fléau n’était pas suffisant, un vent violent se déchaîna sur les lieux, n’ayant qu’un seul but: déchaîner la fureur trop longtemps contenue. Était-ce le produit de la folie des hommes? Nul ne pouvait le savoir. La première Tempête venait de faire de nombreux ravages: des morts, des blessés et d’innombrables dégâts matériels: la faille qui divisait à présent la place était la même que celle fraîchement béante dans le coeur des survivants.
La faille formait un tunnel. Étrange et effrayant, mais ô combien attirant. Ils furent peu nombreux à refuser d’y pénétrer. Les autres descendirent dans le sous terrain et y avancèrent. Leurs déplacements étaient étranges vu que la gravité n’était pas présente en ce lieu.
Ils comprirent en errant dans les tunnels que l’Esquisse était bien plus vaste qu’ils ne l’avaient pensé. Des lieux aussi surprenant que sinistres, des couleurs et des matières étranges, ils avaient assez des tunnels découverts pour comprendre à quel point ils s’étaient trompé en pensant tout savoir de cet endroit. Ils trouvèrent des couleurs, des miroirs, des matières étranges et des plantes jamais vues auparavant. Et l’adversité ne servit à pas à rapprocher les gens, ils allaient et venaient mais très peu marchaient côte à côte, trop abasourdis par tant de changements.
L’obscurité était malheureusement mère de beaucoup de choses: d’elle naquirent de nombreux monstres et la paranoïa envahit les coeurs. Les fêlures et les blessures ne semblaient pas encore prêtes à s’estomper. Et si un jour, ils avaient ressenti une once de bonheur, elle était à présent loin derrière eux, engloutie par la pénombre qui dissimulait tellement d’autres choses…
Event 2 ▬ La coquille se brisa..
Le passé ne semblait pas avoir marqué les dessinateurs qui voguaient sur la mer du soupçon. Lorsqu’ils aperçurent le phare, ils accostèrent non loin. Placé là pour attirer les navires, sa lumière servait à les guider jusqu’à la côte. C’est ainsi qu’ils le découvrirent: L’Oeuf. Ce qu’ils y trouvèrent les poussa dans les retranchements de leurs envies: trois étages promettant monts et merveilles. Tous les dessinateurs présents, vieux ou jeunes, s’y installèrent sans aucune gêne.
Et la tentation fut la plus forte. Lorsque l'ascenseur apparut, tout droit sorti d’une brume gélifiante, personne n’eut le tact de penser qu’il ne fallait pas entrer dedans. En quelques secondes une poignée de dessinateurs se retrouva au sommet de l’oeuf. Le Grenier, étrangement figé, se terminait sur une porte en bois.
La porte était trop normale. Conscients qu’un tel excès de normalité n’était pas normal, personne n’osait l’ouvrir cependant. Ce fut l’enfant, innocente et curieuse, qui le fit. Le grincement du bois retentit, une lumière douce émanant de l’ouverture, aussi douce que dangereuse.
Tout se passa très vite, aussi vite que tous les souffles s’étaient figés aux grincements. Une autre tempête s’abattit sur l’Esquisse mais resta dans les environs de l’Oeuf, punissant les dessinateurs d’avoir été trop orgueilleux.
L’Oeuf fut métamorphosé. Ceux qui avaient survécu, miraculeusement indemnes ou blessés, furent confrontés à trois défis: un par étage. Le silence, l’obscurité, et la brume. Chaque niveau était devenu hostile aux dessinateurs.
Quant à l’évasion, elle était à présent impensable: les vestiges de l’Oeuf avaient été transformés par la tempête en un navire ailé: le Volesphëra. Était-il voué à tomber? Aucun d’eux ne le savait.
Même si elle était restée localisé, la scène ne passa pas inaperçue, et les dessinateurs restés hors de l’Oeuf répandirent la rumeur d’une porte cherchant à protéger le trésor qu’elle abritait. Quel trésor? En valait-il la peine?
Certains y voyaient une porte de sortie, d’autres une mort assurée, mais la curiosité fut la plus forte. Un projet fut alors monté par les Cyantifiques, inconnus et égocentriques. Ils attirèrent de nombreux dessinateurs grâce à un prospectus gravé dans la gelée. Leur but était simple: s’élever à leur tour. Ainsi fut construite une immense montgolfière, faite de nombreux matériaux - allant des poils de loup à l'indien - apportés par les laborantins. Tous les moyens étaient bons pour les obtenir. Mais ils réussirent. Le groupe de voyageurs, cyantifiques et quelques dessinateurs, s’envola atteignant son but.
Pris dans les vents, ils percutèrent le premier niveau. Cela leur permit de sauver les quelques rescapés du brasier qui y régnait qui ne tarda pas à l’engloutir dans l’ombre.
Les voyageurs atteignirent le second niveau. Ils réussirent à déjouer l’énigme du tyran Dark Vador grâce à un aventurier à l’esprit léger comme une plume. L’épreuve la plus dure s’étendit bientôt devant eux. Déjouer la brume était peine perdue, un seul parvint à s’en extirper, atteignant ainsi le grenier. Et le rideau tomba.
La suite ne tient qu’à vous. Tout reste encore à faire en ce monde. Mais saurez-vous tirer profit du passé pour ne pas reproduire les erreurs des vos prédécesseurs? Vous laisserez vous emporter par l’Esquisse ou réussirez vous à y survire? C’est à vous d’en décider et d’écrire …
...Votre histoire.
...Votre histoire.
(Texte entièrement réécrit par Frost, merci à elle ♥)
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