Arsenal SXéen de la DANGER

__–Dans la SX, Lisa donna à Épiphane une paire d’astrettes virtuelles.
__–« Ma très chère sœur désirerait que tu portes ce modeste présent. Par le biais de quelques instruction orale directement destinée à mes canaux auditifs – chose rare, nous nous voyons si peu –, elle m’a demandé de veiller sur toi tout le temps de notre opération. Ma foi, que pouvais-je, sinon accéder à sa demande de m’ennuyer aux côtés de ce que j’ai l’infinie témérité d’appeler, sinon une camarade, sinon une compagnonne, sinon une collègue, sinon une consœur, sinon une associée ; une amie. »
__–Épiphane les mit… pour se retrouver dans la peau de son ancien avatar. Celui-là exactement qu’elle pensait disparu.
__–« C’est un prêt. Réussis et ce sera un don. »
__–Épiphane dans Épiphane, qui était donc incarnée dans un canapé – on l’avait mise en attente de son maître dans une position confortable –, canapé lui-même situé dans une sous-espace d’un genre aisément identifiable : un arsenal. Elle n’était pas seule.

__–Pearl et Toile furent emmenées à une salle sécurisée, où elles trouvèrent des astrettes à enfiler – ou un câble auquel se brancher, dans le cas du second. Une fois mis, ils furent guidés depuis la SX à un sous-espace astucieusement dissimulé sous la commode d’une fausse maison de démonstration, dans un magasin de mobilier d’intérieur, pour se retrouver dans un arsenal. Le genre d’endroit typique, où l’on pouvait faire apparaître armes, armures, véhicules, tout ce qui était à son loisir.
__–Les trois allaient pouvoir s’équiper, avant de partir sur le terrain. L’Île des Muses était bien le seul endroit hors de la Ville, avec l’aéroport Anna, qui restait relié à la SX. Les systèmes de sécurité, les stockages de données, les intranets des manoirs et autres établissements de cette île devaient donc bien avoir une existence dans la SX… Restait à les trouver.