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Mission n°1 : Le piège de la routine

Stilgar
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
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Date d'inscription : 07/01/2019
Stilgar
Sam 26 Mar - 19:46

Mission n°1 : Le piège de la routine




Mission n°1 : Le piège de la routine R3lv

__–Il est cinq heures, la Ville s’éveille.

__–Les travailleurs sont dans les gares.
__–Les rues et cieux s’animent du vrombissement sourd des voitures.
__–Lumières et sons troublent la nuit esquisséenne.
__–La mécanique matinale des employés se met en marche sur la muraille immense.
__–Une mécanique au fonctionnement aussi centrale à la vie urbaine qu’elle est surveillée, pour le plus grand bonheur de ses usagers. Alors qu’ils arrivent sur le grand périphérique, ils activent le pilote automatique et pendant leur trajet, reprennent leur sommeil par trop écourté, qui sera à nouveau interrompu au moment de prendre leur sortie. Grâce à la gestion par intelligence artificielle, plus d’embouteillages et une rationalisation extrême de l’espace, permettant à une impressionnante densité de véhicules de rouler en une parfaite harmonie, tous à la même vitesse, dans un parfait respect des règles de la circulation.
__–Mais ce matin, cette parfaite infrastructure est perturbée. Certains loupent leur sortie. Échouent à reprendre le contrôle de leur véhicule. On croit d’abord à nue défaillance technique, mais le nombre d’appels de personnes appelant depuis leur voiture devenue leur prison le service client finit par dépasser ce que la compagnie peut traiter.
__–Les pouvoirs publics s’emparent de l’affaire. La mairie exige une réponse. Elle arrive, mais pas tout à fait sous la forme souhaitée. Sur la SX, un message que tous peuvent voir, un court texte qui fait le tour des réseaux sociaux, qui est sur tous les écrans, devant tous les yeux, dans tous les esprits : une demande de rançon. Au montant déraisonnable. Et un avertissement : les voitures accélèrent. Dans quelques heures, elles auront atteint une vitesse critique, à partir de laquelle le programme qui les contrôle ne pourra plus éviter les accidents.


André :


__–Si la COSHA avait la haute main sur cette opération, le premier mouvement de ses dirigeants fut un de sagesse : appeler à l’aide les autres grands groupes de la Ville et leurs expertises techniques.
__–La gestion du système de pilotage automatique du périphérique appartenait à une société que le Groupe Volta avait racheté, il était donc normal que celui-ci participât. En son sein, la question de qui envoyer avait fait l’objet d’un vif mais court débat interne. On pouvait faire confiance à la COSHA pour réunir des agents de cybersécurité et des troupes d’assaut. De son côté, le Groupe Volta décida d’envoyer des techniciens. Mettre fin au piratage, supprimer les terroristes, cela devait se coupler à des travaux sur le matériel : les voitures, les émetteurs qui envoyaient les instructions aux véhicules demanderaient probablement d’être reconfigurées dans le feu de l’action.
__–Robot de son état et ne ressentant donc pas le besoin de dormir, André était, comme toutes les nuits, en pleine divagation dans la SX quand il fut interrompu par l’avatar d’un important cadre de sa compagnie. Bien sûr, il savait déjà pourquoi on venait le voir. Être sur la SX, c’était ne pas pouvoir passer à côté de la situation. Enfermés dans leurs véhicules, nombreux étaient automobilistes piégés à s’être échappés en enfilant leurs astrettes. Partout dans la Ville parallèle, on pouvait voir des avatars enlacés ; des victimes et leurs proches, terrorisées par les événements, qui essayaient de se rassurer, de passer quelques derniers moments ensemble avant de peut-être disparaître. Si la panique était totale dans l’Esquisse, l’émoi que suscitait la catastrophe était infiniment plus intense dans son pendant virtuel.
__–Bien sûr, André accepta la mission. Une voiture du Groupe Volta l’attendait dehors. Il dit au revoir à Delphine et Camille et fut emmené jusqu’à une base de la COSHA, dans une salle de réunion, dont André pouvait apprécier le niveau élevé de sécurité.


Even :


__–Si Even ne partageait pas toujours l’enthousiasme de certains cadres de Crosslines pour le télétravail, il devait lui reconnaître un intérêt certain, ce jour là.
__–Et puis, pour se rendre aux locaux de la COSHA depuis son logement, il n’avait pas besoin de prendre le périphérique.
__–Visiblement très au point quand il s’agissait de flairer des opportunités, le mystérieux P-DG de Crosslines avait contacté un de ses employés les plus brillants en informatique pour lui assigner une mission, prioritaire sur toutes les autres : se rendre dans une base de la COSHA et rejoindre sur place la cellule de crise montée en urgence. La Ville subissait un piratage informatique : il fallait donc les meilleurs dans le domaine pour régler la situation.
__–Bien entendu, quelque réticence qu’Even aurait pu avoir furent enterrées sous la promesse d’une augmentation de salaire – après tout, on ne paye pas un héros ayant participé au sauvetage de milliards de ₱oèmes et de dizaines de milliers de personnes comme un vulgaire pisse-code. Ça et les incitations de Moore. Quoi de mieux pour monter les échelons et ainsi faire progresser la cause cyantifique ?
__–Arrivé à la base de ses employeurs, qui ressemblait à un commissariat – et c’en était d’ailleurs auparavant un, que la COSHA avait obtenu ainsi qu’un contrat de la municipalité s’occuper du respect de la loi dans ce quartier à la place de la police –, Even fut escorté jusqu’à une salle de réunion de crise. Murs épais, rendant impossible toute écoute depuis l’extérieur, probablement renforcés d’une cage de Faraday, gardes surarmés à l’entrée, personnes en costume à l’air sérieux à l’intérieur. Et un moniteur, qui permettait de voir un avatar de la SX qu’Even devait connaître.


Zeph :


__–Pour lui, ce matin ne fut pas troublé par la nouvelle d’un attentat terroriste d’une envergure jamais égalée, mais par un message dont la notification était prioritaire sur toutes les autres, assez pour servir de réveil et attirer l’attention.
__–Qui après tout pourrait refuser une proposition d’emploi. Surtout quand elle émanait de rien de moins que la COSHA. Qu’Épiphane fût assez connue pour attirer l’attention de la plus importante société de sécurité privée de la ville avait de quoi terrifier comme ravir. Mais étant donné que c’était un nombre de ₱oèmes considérable plutôt qu’une arrestation sans sommation que la COSHA voulait lui adresser, cela eut au moins le mérite de limiter les craintes de Zeph.
__–Et la COSHA avait bien fait les choses : si la elle demandait la présence d’Épiphane, celle de la personne derrière n’avait pas été jugée indispensable. N’importe qui la connaissant un peu aurait compris qu’elle n’était qu’un avatar visant à maintenir une identité secrète, donc que ne pas violer ce secret était indispensable pour acquérir son soutien.
__–Sur instruction du message, Épiphane se rendit donc dans la boutique virtuelle d’un vendeur de cosmétique pour avatar et déclara vouloir y commander des chaussons en forme de lapins roses, article ne figurant pourtant pas sur le catalogue. Le vendeur lui adressa un sourire complice, la mena jusqu’à une porte d’arrière-boutique et plutôt que de tourner sa poignée et la tirer, la poussa, du côté où était les gonds. La porte s’ouvrit ainsi à l’envers et dévoila un couloir apparemment infini, d’une couleur violette unie, comme un bogue de texture. Ce que c’était effectivement : Épiphane passa à travers et se retrouva dans un non-espace. Sans mur ni plafond, au sol de la même couleur que son ciel. Bien entendu, la voie d’accès derrière elle avait disparu.
__–En soi, rien de bien surprenant. Un système de sécurité classique, dans la SX : personne à part l’individu qui contrôlait cet espace ne pouvait le pénétrer. D’une direction où elle ne regardait pas, un écran apparut et attira son attention. Il donnait à voir une salle de réunion. Mais en fait, c’était elle qui était dans l’écran, pas l’inverse.


Vesa :


__–« Ah, vous voilà. En avance, j’apprécie. Prenez place, agent Hahya. »
__–Alors que Vesa entrait dans la salle de réunion sécurisée, un écran posé à un bout de la table s’alluma, révélant un visage cornu, un avatar de la SX qui commençait à avoir sa petite notoriété dans le monde de la cybercriminalité. Sa présence au sein d’un réseau sécurisé de la COSHA était peut-être surprenant, mais il l’aurait encore plus été que Vesa exprimât son étonnement à cet égard.
__–La personne qui l’avait réveillée aussi tôt était un jeune requin, un fils à papa ayant monté les échelons un peu trop vite que ce qui serait normalement tolérable si on suivait à la lettre les règles d’ancienneté et de promotions. Mais il s’était vite avéré avoir bien d’autres qualités que son origine sociale. Et être le supérieur de deux des plus chers cyborgs de la compagnie en était un signe. Comme celui d’avoir été nommé responsable de cette crise. Andovar Skalèb. La trentaine. Tout à fait baisable – et Vesa parlait d’expérience. Très sûr de lui, arrogant, dominateur, froid, désagréable et manipulateur. Tout à fait le genre de cadres que la COSHA aimait à produire et à promouvoir. Mais en dépit de tout, quelqu’un qui savait laisser une grande autonomie à ses agents de terrain. Une autre raison qui faisait que Vesa pouvait apprécier d’avoir été assignée à cette mission. Elle en fut presque surprise, ne se pensant pas comme étant dans la liste des éléments assez fiables de la compagnie pour se retrouver dans une opération aussi tendue.
__–Mais enfin, il n’était ni dans ses habitudes – ni dans son droit – de refuser un appel d’urgence de la COSHA. Celui qui l’avait mené jusqu’à cette pièce était particulièrement tôtif et donc fort peu agréable certes, mais Vesa avait eut tout le temps de comprendre la gravité de la situation alors qu’elle prenait le bus jusqu’au commissariat. Au vu de l’intérêt de la mission, cela avait justifié à ses yeux de décommander ses rendez-vous de l’après-midi. Si opérations médicales il devait y avoir, la possibilité qu’elles fussent pour elle étaient non négligeables… Et puis, peut-être prendrait-elle un pot avec Crevette pour fêter leur réussite.


Crevette :


__–« Pour m’appeler si tôt un jour de congé, y’a intérêt à ce que la raison soit excellente. Que le sort de la Ville soit en jeu, minimum.
__–Ne me fais pas croire que tu avais prévu de faire quelque chose de ta journée de toutes façons. »
__–Être le supérieur de Crevette, cela voulait dire devoir faire avec quelques occasionnelles sautes d’humeur, qui seules entachaient un dossier d’employée pourtant modèle.
__–« Je te veux en salle de réunion dans dix minutes et il faudra que tu aies lu le rapport sur la situation que je t’envoie. Tu penses pouvoir y arriver ? »
__–Pas assez réveillée pour lui lancer une réplique intelligente, et ne considérant pas que ce rond-de-cuir à la petite semaine méritait plus de son temps, Crevette lui raccrocha au nez, se leva, ouvrit sa messagerie électronique professionnelle et activa un logiciel de synthèse vocale qui lui dicta à voix haute le rapport de son supérieur. C’est que son temps était bien trop précieux pour le passer à lire.
__–Une compréhension minimale de la situation acquise et sa tenue de combat enfilée, Crevette se dirigea vers son balcon. Elle regarda, au loin, les lumières des voitures sur le périphérique. D’ici, tout paraissait pourtant si calme. Si habituel. Oh, certes, la Ville toute entière était choquée, frappée d’effroi devant la situation, l’effroyable attentat terroriste qui se déroulait en direct sous ses yeux. Mais ceci mis à part, c’était un jour normal. Il fallait tout de même aller travailler, du moins pour ceux qui le pouvaient encore.
__–Crevette sauta dans le vide. Déploya ses ailes. Arriva pile à l’heure. Salua ses collègues. Eut une brève pensée pour Effie, également. Était-elle en sécurité ? C’est qu’il lui arrivait de commencer le travail tôt et de prendre le périphérique. Crevette songea à lui envoyer un message, quand elle sortirait de la salle de réunion.


Effie :


__–Jusqu’ici, c’était effectivement une matinée normale. Se lever tôt pour assurer ses commandes, constater une demande de transfert d’un étrange paquet non-identifié d’une personne n’ayant pas voulu donner son identité à un lieu douteux hors de la muraille, prendre son humvee, se diriger vers le périphérique et s’y laisser couler comme sur un cours d’eau. Se demander peut-être s’il ne vaudrait presque pas mieux balancer son client aux flics et garder une partie de ce qu’il y a dans la mallette, mais chasser cette pensée au profit du souvenir qu’on a une éthique professionnelle. Et que le colis en question est probablement piégé, au cas où si quelqu’un l’ouvrirait autrement qu’en entrant le bon code.
__–Un bon point au fait d’être prise en otage, tout de même : le client en question était peut-être un peu louche, mais il était au moins réglo. Le trajet, payé en partie d’avance, ne fut pas demandé à être remboursé, ce qui est pourtant la norme quand il ne peut pas être assuré. Le message que sa course avait envoyé à Effie pour lui dire qu’il n’annulait pas sa transaction était presque touchant, mais perdre quelques ₱oèmes lui faisait une belle jambe alors qu’elle était emprisonnée dans une situation extrêmement périlleuse.
__–Restait à trouver un moyen de s’échapper de ce piège mortel qu’était devenue la route qu’Effie prenait tous les matins. L’accès à la SX fonctionnait toujours, donc la possibilité de communiquer avec l’extérieur. La prise d’assaut des réseaux sociaux par des voituriers terrifiés en témoignait bien. Si l’ensemble de la camiaison fonctionnait, il était en revanche impossible de repasser ses commandes en manuel. Sauf à démonter le pilotage automatique, mais est-ce que cela sortirait Effie d’affaire pour autant ? Un rapide regard par les fenêtres permettait de comprendre que même revenu en manuel, le humvee n’aurait pas pu se faufiler entre les rangs très serrés de voitures.
__–Par ailleurs, sa vitesse de pointe étant plus faible que la plupart des autres voitures autour d’elle, la camiaison avait une durée de vie dangereusement raccourcie. Le stade où elle se ferait emboutir par ses voisins arriverait avant tout le monde.
__–Effie devait trouver une solution, et vite.


Dernière édition par Stilgar le Sam 2 Nov - 23:12, édité 2 fois


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Ven 25 Aoû - 22:26


Le calme revint.

__–La terreur qui s’était emparée de la Ville cessa aussi vite qu’elle avait commencé. La COSHA, avec le soutien de nombreux collaborateurs et le plein soutien de la Mairie, disaient les communiqués officiels, avait résolu la crise en quelques heures et sans compter la moindre perte dans ses rangs. Le cours de son action prit trois points. (Celle de Navigsys en perdit quarante-sept.)
__–L’opération n’avait duré, en tout et pour tout, qu’une petite heure, du moment où l’équipe avait été constituée jusqu’à l’annonce de Carter. La panique avait gagné la population très vite, s’était manifestée par des crises, des fuites dans la SX pour dire un dernier au revoir à sa famille et ses amis, des proches restés chez eux transis d’effroi, collés aux fils d’information en direct, aux images qui avaient circulé. Le déploiement de force impressionnant des Hussards azur, la destruction de l’hélicoptère, l’assaut des camions par les cyborgs volants de la COSHA, la chute de la petite cyborg, étaient sur tous les écrans, dans tous les esprits. Sans oublier les quelques images qui avaient été prises du labyrinthe, le combat dantesque entre l’essaim de drones blancs et la marée de maliciels noirs, l’apparition du Serpent et son bombardement, l’effondrement de cet espace et sa déchirure…
__–Et puis, il avait fallu remettre les mains sur son volant. Se rendre au travail, malgré le retard. Pour ceux qui ne se levaient un peu plus tard, il y avait son petit-déjeuner à avaler ou à donner à ses enfants, sa douche à prendre, sa barbe à raser, ses habits à mettre, son cartable à enfiler, les derniers mèmes sortis à regarder… Hé, avec seulement deux victimes collatérales, on n’allait pas faire une journée de deuil national, quand-même ? Reprenez le cours de vos activités. La COSHA gère. La Mairie gère. Vous êtes en sécurité.

__–C’est dans cette ambiance très anticlimacique que nos agents passèrent leur journée. Crevette fut transférée à l’hôpital privé de la Compagnie. Effie regagna son véhicule, récupéra son colis abandonné et continua ses livraisons. « C’est fou quand-même, cet attentat. Mais vous qui bossez si tôt, vous n’avez pas été prise dedans, j’espère ? » Lui demanda une petite vieille à qui elle livrait un robot-aspirateur. Effie haussa les épaules, lui rassura que non et passa au contrat suivant. Elle partagerait un verre avec sa sœur à la fin de la journée. Vesa alla se payer un verre, faire de la paperasse et choper quelques beaux mecs en boîte de nuit, dont un avec un adorable chapeau de paille. André passa toute la matinée à se faire réparer, aux frais gracieux de la COSHA, puis reçut une autre mission dans l’après-midi : aller remplacer un compteur électrique défectueux. Even fut félicité par ses collègues de Crosslines, qui lancèrent un petit goûter avec du soda, des croix-sangs et macabrons achetés à la supérette du bas de la rue, puis il retourna produire de la valeur, comme disait son n+1. Quant à Zeph…
__–… Nous reviendrons sur Zeph.

__–Et puis, le lendemain, il fallait se lever et retourner à son travail, passer par ce même périphérique. Peut-être certains reconnaîtraient-ils là où ils avaient failli mourir.

Une journée de plus dans les Câbles.
La routine.










__–Eeeeeeet c’est officiellement la fin de la première mission ! Merci beaucoup à tous les participants.

Votre retour :


__–Étant donné que c’est la première mission, beaucoup de choses ont été gérées de façon un peu… expérimentales, j’ai découvert mon propre univers autant que vous. J’ai déjà quelques idées mineures d’éléments à corriger, mais j’aimerais beaucoup avoir vos retours, sur ce qui vous a plu, ce qui vous a moins plu, ce qui aurait pu manquer, les limites du format, toute remarque qui m’aidera à mieux MJter la prochaine fois.
__–Pour ce qui est de mes propres remarques, déjà je ferai les cartes à l’avance la prochaine fois.
__–Ensuite, cette mission a montré que le jeu dans les Câbles était en fait adapté à un nombre assez restreint de PJ : ceux ayant une bonne raison de se trouver impliqué dans une telle mission. Autant c’était évident pour Crevette, Vesa, Zeph Even, autant cela a demandé un peu plus d’huile de coude pour André et Effie. Au final, chacun a trouvé son rôle et a rempli une part de la mission. À titre personnel, je n’ai pas l’impression d’avoir mis quelqu’un sur le côté, ou de l’avoir empêché de jouer, ou de jouer quelque chose qui était totalement hors de son perso… (Alors certes, André s’est improvisé capitaine de navire de guerre, mais ça fait teeeechniquement partie de la partie SX de son jeu, donc ça compte.) N’hésitez pas à me le dire si vous pensez le contraire, il n’y a littéralement que en me faisant part des problèmes et dans tous les détails que vous voudrez qu’ils pourront être corrigés.
__–Cette limitation dans la variété de personnages jouables, au moment où la possibilité de faire un DC a été introduite par Eelis, pose deux questions. D’une part, la liberté de création est, nécessairement, relativement réduite. Est-ce que c’est un problème, je ne sais pas. Qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous jugez important de pouvoir jouer des personnages qui soient incompétents, ou des (vrais) enfants, des vieux, ou des personnes dont les compétences n’ont que très peu à voir avec celles listées dans le modèle de fiche ?

La fiche de PJ :


__–Deux-trois trucs seront corrigés dans les formulations, mais elle devrait rester globalement la même… à moins que. Je réfléchis à ajouter des compétences dans lesquels on pourrait mettre des points. Pour l’instant, celle qui me vient à l’esprit, ce sont les sciences, autant dures que humaines et sociales : mathématiques, physique, chimie, psychologie, géographie, histoire, etc. Pas des choses indispensables du tout pour des cyber-combattants, mais qui peuvent avoir un intérêt assez contextuel.
__–Ou dans Informatique, une compétence dédiée à la création d’IA, vu que c’est assez différent du codage pur. En conduite de véhicules, pour séparer les Objets servant de montures des véhicules motorisés. Quelques autres petits ajustements, nous verrons.

La fiche de PNJ :


__–Pour (au moins un peu) pallier à cela, je vous propose une fiche de PNJ, que vous pourrez remplir pour créer des personnages qui ont leur place dans l’univers, mais pas forcément en mission, ou pas dans toutes. La validation sera beaucoup moins exigeante, concrètement ce sera comme dans les Brises où vous faites la taille que vous voulez, à ceci près que je regarderai vite fait pour vérifier si c’est pas non plus totalement déconnant.
__–Ces PNJ, une fois que vous les créez et que je les valide, vous pouvez les jouer, ou me demander de le faire, ou un autre joueur peut les jouer. Ils offriront pour vous des possibilités alternatives, pour explorer de nouvelles pistes. Il peut s’agir de collègues (Vesa a par exemple mentionné une escouade de la COSHA qui lui était proche), de supérieurs (Andovar), de personnes avec qui vous avez un lien plus ou moins obscur (Tamara Viktova), d’ennemis, ou que sais-je encore.
__–Un journaliste, par exemple, n’ayant aucune compétence en combat ou dans la SX, n’a que peu sa place sur les champs de bataille que je vous proposerai. Il peut être en revanche très intéressant de le faire participer à une mission, de temps en temps.

La suite :


__–Développer une mission complète prend du temps, d’autant plus que j’aurai de nouveaux personnages à inclure au scénario… En attendant, je vous propose donc des sous-intrigues, personnalisées, qui se feront avec moi ou un autre PJ maximum. Moins ambitieuses que les grosses missions, elles serviront à préparer la suivante ou résoudre certains points soulevés lors de la précédente mais pas encore résolus… ou les deux à la fois.
__–Je les sortirai toutes dans le courant de la fin du mois.
__–Et, bien sûr, n’oubliez pas que vous êtes totalement libres de faire des RP entre vous, à la mode Brises.

__–Sur ce, merci d’avoir lu et encore plus d’avoir participé, j’attends vos retours avec impatience… Et à très bientôt pour la mission deux : Dans les entrailles d’acier.


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