Garage

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Accessible depuis l'extérieur si la grande porte est soulevée (c'est le cas au début du J25 suite aux actions de Crevette et d'Effie) et depuis les couloirs du bâtiment vert (cf plan du labo pour trouver où exactement).

Garage

Le garage du Laboratoire est classique, au sens où il remplit à peu près toutes les fonctions attendues pour ce type de pièce. Enfin, c'est probablement prendre les choses à l'envers, puisqu'il n'aurait sans doute pas pu être identifié comme tel s'il ne cochait pas assez de cases pour s'imposer comme un garage aux yeux de quiconque ayant déjà le concept d'un tel lieu ancré en lui. Vous, donc, et peut-être plus étrangement les cyantifiques.

Pour une personne arrivant depuis l'intérieur, c'est-à-dire depuis la porte que Crevette a ouvert, le mure de droite était recouvert d'objets en vrac. Un râtelier maintient en place ce qui s'apparente à une grande pelle, tandis que des cartons regorgeant de papiers s'entassent jusqu'à l'angle du mur. Pas de grands changements en ce qui concerne la texture des murs. En revanche, les murs plus hauts vous indiquent que la pièce occupe plus d'un étage, et le sol semble plus proche du béton que du bois dont vous avez l'habitude.

Au centre, la première chose qui attire l'attention est un petit véhicule. À mi-chemin entre le rover scientifique et le quad, il permet manifestement à deux personnes minces (ou une personne à la carrure plus imposante) de s'asseoir et de partir en exploration. Il semble équipé de différents capteurs, le rendant tout indiqué pour les missions d'exploration et les études de terrain. Enfin, à condition d'avoir de l'essence pour rouler avec.

Non loin du rover, un élévateur - pour permettre de soulever quelque chose d'aussi gros qu'une voiture - est en place, non loin de la grande porte qui semble pourvoir être basculée pour y laisser passer quelque chose.

Enfin, à condition que ce "quelque chose" ne craigne pas l'eau qui a colonisé la pièce à coups de grands flaques. Soit il a plu dans l'Esquisse, soit

État de la fouille : Finie.
Objets découverts : Fond de teint changeant, Echelle, Boîte d'emport, Bidon d'encre
Quête lié : Retaper le rover

Précédemment :

__–Arrivée à l’intérieur, Langouste s’extasia devant le véhicule qui trônait là, quoique pas dans sa meilleure forme.
__–« Oooh mais je sais ce que c’est ça ! C’est une astromobile ! Mais on est pas sur la Lune… Ce serait bien de le faire fonctionner, t’en penses quoi ? »
__–Et vu les étoiles qu’elle avait dans les yeux, c’était moins la perspective de remettre en service un appareil lié à la conquête spatiale que toute autre considération qui l’animait. Certes, elle n’avait aucune idée de comment s’en occuper, mais nul doute qu’Effie saurait, n’est-ce pas ? C’était techniquement elle la grande personne, et Langouste n’en était pas encore à l’âge où l’on commence à douter que les adultes n’ont pas toujours réponse à tout.

Résumé :

Okay. Astro mobile. Astro, étoile ou planète, mobile, qui bouge. Une planète qui bouge, c'est un drôle de nom pour un truc vachement petit pour une planète. Ca ressemble plus à un charriot, même si je ne vois pas le principe d'avancer. Je crois que ton père pense la même chose, oui. Pas pour les mêmes raisons, cependant. Mais je t'avoue, je ne connais pas ce genre de technologies. Tu serais pas plus à l'aise en posant ton barda? Par acquis de conscience, je fouille autour de moi, à la recherche d'une notice, d'un truc explicatif sur cet engin, mais sans succès. Vu qu'une enfant de 10 ans à apparemment reconnu l'engin, j'en déduis que c'est une technologie connue des autres dessinateurs... Examinant l'engin, j'interpelle Langouste.

Au fait ton père t'as dit quoi faire si on rencontre un danger?

Au cas où.

Effie examine le garage et le rover à la recherche d'une notice de montage pour comprendre comment ça marche...

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

Le membre 'Arathéa Sar'Flyel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Garage' : 1

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient de .

Lucas interrompit la scéance d'admiration du rover par les deux filles.

- Averroès va reculer le camion dans le garage, alors il faut se tasser pour pas finir écrasé !!

Résumé:

__–Effie semblait aussi intéressée qu’elle par le véhicule. Saurait-elle le réparer ? Certainement pas. Il était déjà étrange qu’elle le reconnût et qu’il lui évoquât quelque chose. Il est vrai, y repensa Langouste, que c’était quelque chose qui manquait, sur ce monde : une Lune, pour éclairer la nuit, un visage familier que celui formé par les cratères.
__–Ces considérations astrales furent interrompues par quelque chose de bien plus terre-à-terre.
__–« Euh… Il m’a dit que tu saurais quoi faire et que je devais faire ce que tu dis. »
__–Crevette n’avait, en vérité, pas voulu donner à Langouste plus d’instructions que cela à sa fille. Elle savait qu’en cas de danger, elle aurait du mal à s’en rappeler. La panique anéantit tout comportement qui n’a pas été répété encore et encore et encore, au point de devenir un réflexe.
__–Et sur ces entrefaites apparut le gamin bleu rencontré tantôt.
__–« D’accord ! Mais sinon Effie, on peut s’en aller continuer à chercher des trucs, non ? »

Résumé :

Tiens, le retour du Gremlin. Acquiescant au commentaire, je recule contre le mur, en continuant la conversation avec Langouste. Le mieux ce serait que t'essaie de me garder entre toi et le danger. Si tu dois fuir, tu cours, et t'appelle ton père à toute voix. Pour le reste t'inquiète, j'te couvre, ok? Lucas, tu viens avec nous, ou tu préfère rester avec Averoes?

Je ne préfère pas partir de suite, entre autre parce que je me dit que le cyanti a plus de chances que nous de savoir faire marcher le mini charriot.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

(depuis l'avant du labo)

Comme annoncé par le gremlin aux cheveux bleus, le camion commença à reculer… exactement comme on s'attendrait à ce qu'un camion recule. Lentement et prudemment, avec une banalité presque étonnante pour dire que le sol était fait de sable et qu'un mauvais coup de pédale aurait pu provoquer un petit carnage dans le garage. Quelques secondes après cette scène d'action palpitante, le vaillant pilote sortit de son cockpit, un fusil à pompe à la main, et referma à clef la porte du camion avant de se rapprocher des trois Dessinateurs.

« C'est bon comme ça ? » demanda-t-il à Lucas.

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Lucas passa à deux droits de piquer une crise à se faire appeler un gremlin avant de prendre une grande inspiration. Est-ce qu'un jeune de huit ans était supposé connaître ce mot? Il n'était pas certain du vocabulaire de cette tranche d'âge, mais autant ne pas se vendre tout de suite en s'offusquant pour des broutilles. Ça, et puis il préférait ne pas se mettre la vampire à dos pour le moment. Le garçon préférait son sang dans ses veines plutôt qu'en dehors.

- J'ai trouvé des supers plans ! Pour faire une boîte qui flotte et aussi un frigo ! Et d'autres choses, mais c'est un peu trop compliqué... Alors je vais à l'atelier pour voir si la cyantifique mauve peut aider.

Lucas se colla sur le mur pour éviter de se faire écrapoutir par le cyantifique qui reculait le camion. Lorsque l'adulte sortit du camion, ses yeux se collèrent immédiatement à son arme. Il la pointa du doigt.

- J'en veux un aussi !

Résumé:

__–Langouste attendit patiemment qu’Effie ou Lucas prissent une décision. Cela lui allait, que le petit bleu les suivissent. Elle s’en fichait un peu, à vrai dire.

Bon. J'en déduis que le gremlin ne vient pas avec nous. C'est pas plus mal, il est plus chiant à gérer que langouste. Est-ce que ça nous va ce qu'a fait le cyanti ? Ben écoute euh... Comme il veut ?

Nickel. Et non, Lucas, c'est trop gros pour toi.

Bon la taille c'est un prétexte plus 'facile' à entendre que "non on va pas filer un truc mortel à un gamin surexcité qui se cache dans les placards."

bon, on va fouiller la salle à côté, on ramènera tout ici ensuite. M'sieur... veronez, c'est ça ? Il faut ramener des trucs particuliers pour réparer le mini machin ?

Je montre le rover, déjà a moitié dans le couloir.

Admirez notre magnificence ! ♥ Messages : 339 Date d'inscription : 08/06/2013

Au moment où il sentit l’envie du petit garçon lorgner dangereusement sur sa précieuse arme, le cyantifique resserra son emprise.

« Certainement pas, j’en ai besoin. »

La justification différait par rapport à celle qu’avait donné Effie, mais la conclusion, elle, ne changeait pas.

Face à la demande de la Dessinatrice, il regarda vaguement autour de lui.

« C’est Averroès. Pas mon domaine, mais j’imagine que Curie devrait pouvoir se débrouiller avec ce qu’il y a ici. »

Le ton de la voix et l’expression suggéraient qu’il était lui-même incertain. Comme quelqu’un dont.. eh bien, ce n’était réellement pas le domaine.

« Sur ce, on m’attend en haut. » ponctua-t-il, avant de s’engouffrer dans les couloirs du bâtiment vert.

(Suite dans les pour Averroès et Effie qui le suit)

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Lucas baissa les yeux vers le sol, irrationnellement déçu de ne pas pouvoir mettre la main sur l'arme d'Averroès. En même temps, c'est vrai que c'était peu discret. Peut-être aurait-il plus de changer de voler le taser de Watt.

Il haussa les épaules et se retourna vers les déménageuses.

- Je vais lui demander quand j'irai à l'atelier. Ciao !

Puis il se retourna d'un jogging léger.

Résumé:

Je rentre, je pose le chalumeau, les allumettes, et "cache" les balles sous le siège avant du Rover, de manière à ce que n'importe qui ne joue pas avec. Je pense plus à un gremlin surexcité qu'à quelqu'un de malveillant, entendons nous bien. Et je reviens dans les

Maximum 100 caractères ! Messages : 44 Date d'inscription : 22/01/2024

Pip observe la pièce. C'est encombré.

Encombré, un comblé.

Oui, il se sent bien ici.

Il passe ses mains sur la surface d'une immense machine, puis d'une autre plus petite.

Pip fait des moulinets avec ses mains. Oui, c'est ça. Des roues.

Les voitures comme les bateaux peuvent capter le vent.

Mais ici, il y a des vitres.

Pip se saisit d'un objet métallique et brise celles de la machine.

Les éclats pleuvent.

Pip claque des mains joyeusement puis bouge lentement.

Tout doux, tout doux comme le vent d'aujourd'hui.

Résumé : Pip brise les vitres du camion dans le garage.

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Quelques secondes après les coups retentissants de Pip contre les infortunées vitres du camion, la porte s’ouvrit d’un mouvement ferme. L’adolescent vit entrer un homme aux traits asiatiques qui contrastaient avec ses yeux d’un bleu clair. D’assez petite taille pour un adulte, il paraissait avoir la quarantaine, voire un peu plus au regard des cheveux gris qui dépassaient de son crâne. Si un certain empressement se dégageait de sa posture et de ses gestes, son visage semblait, lui, parfaitement inexpressif.

Hertz, puisque c’était son nom, regarda un instant les vitres — ou plutôt les ouvertures — puis le Dessinateur inconnu et trop heureux qui se trouvait à côté. De sa voix calme bien que plus… perplexe que d’ordinaire, il posa la question qui s’imposait à lui :

— … Qu’est-ce que vous faites ?
Comme s’il se sentait obligé de justifier l’importance qu’il fallait accorder au problème, ou qu’il faisait de son mieux pour faire preuve d’autorité, il ajouta :
— C’est dangereux. Si vous cassez le camion, nous ne pourrons pas repartir d’ici avec.

Il s’approcha ensuite des fenêtres pour en inspecter plus précisément les dégâts.

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L'homme qui s'adresse à lui a le ciel dans les yeux et les nuages dans les cheveux.

Temps clair dans les yeux, temps nuageux dans les cheveux.

Paradoxe.

C'est donc un homme bien.

Pip applaudit.

L'homme ne parait pas content pourtant.

Il trouve les trous dangereux.

Pip trouve ça difficile à comprendre. Un homme ciel qui n'aime pas l'air ? Peut-être craint-il la tempête ... Dans tous les cas, le souci du vent est réglé avec la présence de l'homme ciel alors Pip veut l'aider et dit donc :

"Si trop d'air tue l'air, Pip avale tous ses vices, et aide le ciel"

~~Résumé : Pip s'excuse et veut aider.~~

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À l’écoute de la « réponse » de Pip, Hertz hésita quelques instants, peut-être le temps de savoir s’il devait chercher un sens à ce qu’il venait d’entendre, poser de plus amples questions… ou abandonner tout espoir.

Quelle qu’ait été sa réponse à ce dilemme, il ne sembla pas insister, ni même dire quoi que ce soit de plus, si ce n’était un « D’accord. » qui ne paraissait ni sarcastique, ni empreint de pitié, ni même teinté de quelque manière.
En fait, plus que par le jeune Dessinateur, son attention parut plutôt absorbée par les morceaux de verre qui, pour une partie d’entre eux, gisaient au sol. Après les avoir fixés un peu, il se baissa avec précaution, puis commença à ramasser les grands morceaux et à pousser loin de la trajectoire des pneus les petits.

Pendant ce temps, de l’autre côté du garage, des bruits de pas commencèrent à résonner. Ce fut cette fois un homme à l’âge apparent similaire, mais à l’apparence totalement différente, qui entra dans la pièce par la même entrée que celle qu’avait utilisée Pip.
Grand et de carrure bien plus imposante que le premier cyantifique qu’il avait rencontré, Averroès avait des cheveux blancs qui contrastaient, plus nettement encore que son collègue, avec le reste de son corps qui décrivait une ethnie africaine, exception faite de ses yeux qui étaient ambrés, sinon d’un jaune proprement esquisséen.

Quand il constata l’état des vitres, ses sourcils se froncèrent.
— Qu’est-ce que vous faites ?
C’était les mêmes mots, mais ils sonnaient bien plus secs, quoi que pas aussi accusateurs qu’ils auraient dû être, probablement parce qu’il reconnaissait son collègue. Sans se détourner de son ouvrage, Hertz lui répondit :
— Quelqu’un s’est trompé et a cassé les vitres. Je vais essayer de les arranger avant qu’on parte.
— Quelqu’un, hein…

Son regard vint jauger celui de Pip.

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C'est un homme montagne. Il parait plus agressif que l'homme ciel. C'est difficile à dire toutefois car son sommet est plein de brumes.

Pourquoi est-il énervé ? Pour les vitres lui-aussi ? Mais en quoi une montagne craint-elle le vent ? Peut-être ne veut-il pas que le vent chasse la brume ? Ce ne serait donc pas simplement un homme montagne mais un homme mystère ... Ou alors c'est pour protéger sa peau rocheuse ou ses yeux d'ambre.

Pourtant Pip a la même peau et il sait qu'elle ne craint pas le vent, l'eau ou le sel. Ni un homme montagne, ni un homme mystère mais un homme fragile ?

"Es-tu la montagne ? Ou es-tu bien le mystère ? Ou l'homme fragile ?"

Dans tous les cas, aucune de ces identités ne dérange Pip, il commence donc à ramasser lui-aussi les morceaux de verre.

Résumé : Pip tente de cerner le nouvel arrivant et aide à ramasser le verre.

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Averroès ne resta qu’un instant circonspect, avant de lâcher d’un air vaguement amusé :

« À choisir, la montagne. »

Alors qu’il contournait doucement le camion pour en atteindre l’arrière sans écraser le verre ni perturber les efforts de ses deux interlocuteurs, il enchaîna :

« Avant la Tempête, il y avait cette superbe chaîne de montagnes avec du tissus partout. Tu t’en souviens, Hertz ? (Il opina du chef) J'y passais tellement de temps que je manquais les moissons. »

Pour couper court à son petit élan de nostalgie, Averroès sortit les clefs du camion de sa poche et commença à en ouvrir l’arrière, qui donnait sur un petit tas de cartons et de sacs en tout genre. Le cyantifique se mit à fouiller à l’intérieur.

« Tu as revu les Monts depuis la Tempête ?
— J’aurais aimé. Et vous ?
— Non. »

De son côté, Hertz avait adressé une brève expression de satisfaction à Pip quand il s'était baissé, puis, suite à la question d'Averroès, avait repris un air plus indécis, comme s'il cherchait à rassembler toute sa concentration pour lire la réponse que le Dessinateur s'apprêtait à donner.

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Son ton est plus apaisé, il sourit, enfin pas tout à fait, un éclat de sourire, une petite roche qui se décroche ... C'est bien une montagne. Pip rit doucement et lui donne un sourire, franc et complet cette fois.

Pour lui, c'est facile, il n'est pas la montagne. Il est une eau de nuit, souple, qui se tend, se détend, épouse toutes les formes, mais peine à se montrer vraiment.

Pip continue de ramasser consciencieusement les tessons. Il en remarque alors un étrangement niché sur le toit du véhicule. Amusé, il se hisse sur le toit, le ramasse et redescend. L'enchaînement n'a duré qu'un instant.

Il tourne sur lui-même. Il est de bonne humeur décidément. Un tour, c'est tout voir et choisir de revenir à son point de départ car on aime ce qu'on y trouve.

Le tour, c'est le tout. Le détour, c'est quitter son tout pour tenter d'en trouver un autre. Pour la première fois depuis longtemps, Pip se sent bien entre le ciel et la montagne.

Résumé : Pip répare sa bêtise.

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À la courte mais impressionnante pirouette de Pip, les deux cyantifiques se retournèrent vers lui.
— Eh bien, il est aussi agile que Steklov celui-là, s’amusa Averroès avant de redevenir plus sérieux : Vous pourrez aussi faire l’intérieur ? Dans cet état, ça va être compliqué si on doit partir, et j’arrive à peine à ouvrir mes cartons…
— Oui, lui répondit son collègue, en se relevant juste après avoir fini de déblayer le sol, les mains accaparées par les quelques morceaux de vitre qu’il avait mis de côté.

Par quelque jet de dé chanceux, Hertz semblait avoir réussi à épargner la peau de ses doigts malgré le manque de prudence évident dont il avait fait preuve en ne prenant pas la peine de chercher des gants — ou ne serait-ce que le bout de ses propres manches. Après avoir posé son fardeau dans un coin du garage où il était peu probable de les attraper par erreur, le cyantifique qui n’avait de céleste que l’image que Pip s’en faisait s’approcha de l’arrière du camion. Il y retrouva Averroès qui n’avait, sur un autre jet de dé bien moins chanceux, toujours pas trouvé ce qu’il cherchait. En effet : de par sa grande taille, l’étroitesse du véhicule, la relative obscurité et maintenant les bris de verre qui l’habitaient, c’était à peine si le montagneux parvenait à se déplacer.

Conscient qu’il était inefficace, il avança vers le fond puis mit à contribution les yeux et l’agilité — de ses interlocuteurs :
— Si vous voyez une sorte de caisse verte dans laquelle il y a une boule…
— C’est ton sismoscope ?
Averroès eut à peine le temps de hocher la tête qu’une silhouette familière entra dans le garage…

_
Pip : si tu veux essayer de trouver l’objet, tu pourras lancer un D20. Comme il n’y a aucune stat particulière impliquée, on va considérer que, très à la louche… Sur un D20 (dé “20faces” sur le forum, ou commande m.dice 1d20 sur le discord ; tu lances celui que tu veux), on va dire que : 1-2 Pip trouve l’objet mais se coupe en essayant de le chercher, 3-5 il se trompe d’objet, 6-8 il ne trouve rien, 9-11 il voit l’objet mais impossible de l’atteindre maintenant (il peut par contre le pointer du doigt ou essayer à son prochain tour), 12-17 il le trouve et peut l’atteindre, 18-20 il fait une pirouette épique et fulgurante. Si tu veux que je modifie le barème pour tenir compte d’une quelconque association d’idée tu me dis !
Oh et, si tu veux le caser juste avant l’entrée en scène imminente de Crevette, ou après, c’est comme tu veux.

__–D’abord, papa il met son oreille contre la porte, pour entendre ce qu’il y a à l’intérieur. Puis comme il reconnaît la voix de monsieur Hertz et de monsieur Averroès, ben il se dit qu’il doit pas – ou plus – y avoir tant de danger que ça, alors il garde son sabre au fourreau, puis il pousse la porte.
__–« Bon alors les cons, vous glandez quoi, c’était quoi ce bruit ? Et c’est qui lui ? C’est un de vos tarés ou un de nos débiles ? »

Maximum 100 caractères ! Messages : 44 Date d'inscription : 22/01/2024

La montagne recherche sa boule. Elle est dans une caisse verte. Pip est séduit car cela signifie vers vert verre.

Pip plonge entre les cartons et trouve l'objet.

"Vif vite vers vert, voilà vlan va vers vrai vert, vu ! voici vrai verre"

Il le tend à la montagne satisfait de rendre son cœur de verdure à la roche.

Une personne entre alors. Pip en entendant sa voix, à des échos des marins, d'un temps qu'il distingue parfois encore dans son oeil droit et son oreille gauche.

Pourtant, elle ne leur ressemble pas. C'est une elle et elle est trop petite. Alors qu'est-elle ?

L'idée lui vient un coup et il la pointe du doigt

"Marin de poche, et bouche de loup de mer, une marinette !"

Résumé : Pip trouve l'objet et découvre Crevette.

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À nouveau surpris par l’efficacité de Pip, Averroès accueillit sa découverte d’un franc « Ah, elle était là ! » et sa tirade d’un haussement de sourcil qu’il abandonna rapidement pour un plus doux « Merci. », alors qu’il rejoignait prudemment les portes arrière pour repartir avec son précieux.

Pendant ce temps, ce fut donc Hertz, qui fut implicitement chargé d’expliquer la situation à Crevette.

« Ce n’est pas un des vôtres ? » réagit-il d’abord.
Il s’écarta un peu du camion, puis pointa du doigt les vitres, ou plutôt ce qu’il en restait.
« C’était le bruit du verre cassé ? On était en train de les réparer.
— C’est votre collègue qui a fait ça avant qu’on débarque, embraya aussitôt un Averroès qui n’avait pas envie de tourner autour du pot. Vous avez de la chance qu’il nous ait pas niqué le pare-brise ou les pneus. Non seulement on aurait été coincés ici un moment, mais les choses se seraient franchement enflammées entre nos groupes. »

En dépit de son inexpressivité, Hertz semblait faire la tête de la personne qui était d’accord avec tout ce qui était dit mais se triturait les méninges sur la manière de formuler ses reproches sans risquer de déclencher une guerre, ou peut-être sur la manière de ne pas inutilement accabler un Dessinateur qui avait aussitôt commencé à réparer ses torts et que le groupe découvrait à peine. Finalement, il ajouta sobrement :

« Ce n’est probablement pas intentionnel de sa part… mais vous devriez le surveiller. »

Même dans la bouche d’un cyantifique qui semblait perpétuellement hésiter sur la façon dont il devait parler aux Dessinateurs, ce dernier verbe sonnait, sans aucun doute possible, comme un “devez”.