Salle informatique

Messages : 1042 Date d'inscription : 24/06/2012

La pièce, plutôt grande, mais assez peu lumineuse, a tous les airs d'un garage appartenant à un informaticien des années 60 en plein lancement d'une minuscule entreprise d'ordinateurs, en image au mythe de celui qui est parti de rien pour construire un empire. Chaises et tables, toujours présentes, sont recouvertes de tours, claviers, souris, écrans et câbles en vrac, appartenant à différentes époques et à différents styles, dans un ensemble plutôt harmonieux quoi que bordélique. Plus discrets, quelques appareils qui ne vous diront rien, soit parce qu'ils sembleront clairement esquisséens, soit parce qu'ils sont moins connus du grand public ou de votre époque. En bref, le parfait laboratoire d'informatique. Attention toutefois à là où vous mettez les pieds, les câbles ont une fâcheuse tendance à traîner n'importe où, et surtout sur le sol, quand ce n'est pas un disque dur mal installé au sommet d'une pile qui menace de briser le crâne du prochain qui passera.

Reste à savoir s'il sera possible de trouver une utilité à cette pièce, autrement que pour y enfermer les geeks...

État de la fouille : entamée.
Objets trouvés : Harmonica, gameboy, sac de couchage, ordinateur de bureau, liste de commandes, photocopieuse artisanale, travaux de Lovelace.

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Vient des Couloirs du 1er étage bleu

Eureka ! Isolde sortie les documents qu'elle avait rédigé la veille et se dirigea vers la photocopieuse. Elle voulait faire une copie des cartes et des diverses listes qu'elle avait remplies pour pouvoir les distribuer aux autres.

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Salle informatique' : 1

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Après quelques essais infructueux, Dr Steecern arriva enfin à faire fonctionner la photocopieuse. Malgré le modèle ancien, elle avait fait tant de de photocopies pour ses classes qu'apprivoiser l'appareil relevait presque de l'instinct.

Isolde fit ensuite le tour de la pièce pour apporter ce qui pourrait être utile. Un harmonica? Elle pourrait toujours la refiler à Lucas ou Langouste pour les distraire. Elle roula le sac de couchage le prit sous un bras.

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Salle informatique' : 1

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Un dossier attira son attention. Lovelace? N'était-ce pas un des Cyantifiques? Ah, qu'elle voulait prendre le tempsbde le lire... Mais non, si Isolde voulait se rendre à la cafétéria avant que tous aient déjà décidé de partir individuellement faire n'importe quoi.

Elle prit le dossier et puisque cela semblait concerner l'informatique, elle le déposa près de l'ordinateur déjà allumé avec la liste des commandes. Celui ou celle qui sera en charge de venir chercher l'ordinateur pourrait analyser les documents en même temps.

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Salle informatique' : 2

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

La rousse croyait bien avoir fait le tour de la salle. Elle ramassa le pistolet à encre laissé par Bernard la veille et le mit dans son sac. Rien d'autre ne lui sautait aux yeux, donc elle ramassa le tout et se dirigea de nouveau vers les couloirs.

Vers les Couloirs du 1er étage bleu

Résumé:

Précédemment :

__–« Ah putain de sa mère, c’est quoi ce foutu bordel ici. Enculés de leurs race, ils peuvent pas ranger ? »
__–Bouche tes oreilles toi. Oui j’ai rien entendu ! Bon mais euh, c’est vrai que c’est pas très bien rangé hein ! Y’a plein de câbles partout…
__–Bon mais euh, ça a quand-même été un peu trié hein ! Papa il regarde un peu partout mais toutes les affaires sont déjà bien visibles. Y’a même un sac de couchage, ça c’est pratique ! Il faudra qu’on le prenne. Et j’voudrais bien aussi regarder l’ordinateur… Mais pas pour jouer hein ! Parce que c’est important des fois… Mais c’est pas grave, on le fera plus tard.

Résumé :

Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Salle informatique' : 1

Pressée de découvrir ce que renferme la salle informatique, tu pousses la porte et entres dans l’obscurité. Le manque de lumière te force à patienter un moment, laissant à tes yeux le temps de s’ajuster à l’environnement. Une fois l'obscurité dissipée, ce qui se dévoile devant toi est plus proche d’un vieux débarras que d’une salle informatique moderne.

La pièce est une sorte de labyrinthe technologique où se côtoient chaises usées, tables chargées de vieux équipements informatiques, et câbles éparpillés comme des serpents endormis. Les tours d’ordinateurs, les claviers, les souris, et les écrans sont entassés en un désordre fascinant. On pourrait croire que c’est le sanctuaire d’un collectionneur de matériel informatique des années passées, un endroit où l’ancien et le contemporain se mêlent dans un joyeux chaos.

Malgré ce bordel apparent, il y a bel et bien du matériel informatique, et c’est déjà un bon début. Le défi sera maintenant de comprendre comment faire fonctionner tout ce matériel et, surtout, d’en tirer quelque chose d'utile. Ce n’est pas exactement la salle informatique high-tech que tu avais imaginée, mais ça a son propre charme désordonné.

Tu te retournes vers Al, un sourire en coin, et lui lances avec un mélange d’amusement et de détermination :
"On a du boulot en perspective si on veut tirer quelque chose de ce capharnaüm ! On va devoir se retrousser les manches, fini la glande."

Résumé:

Suite directe de ce post, dans les couloirs bleus.

Awwwww !

Telle fut la première réflexion qui surgit lors du premier contact visuel entre Al et la pile d’ordinateurs et de périphériques, alors qu’il y entrait, suivi de Médor (s’il le suivait).

Si seulement il avait découvert cette pièce en arrivant ! Il aurait pu s’y enfermer pendant deux jours entiers, sans se préoccuper de quoi que ce soit !

… Sinon de toutes les choses qu’il passait son temps à ressasser.

Bon, il devait bien se l’admettre à lui-même, il n’en aurait pas profité. Même maintenant, il n’était pas sûr de réussir à apprécier cette vue pendant plus de cinq minutes, avant de penser à quelque chose de déprimant. Mieux valait ne pas rester seul.

« Fini, fini… ça impliquerait qu’elle ait commencé. » répondit-il en souriant à Pearl.

Cela dit, c’était vrai qu’ils avaient du boulot. Le groupe pouvait décider de quitter le laboratoire d’un moment à l’autre, et ce serait difficile de les convaincre de rester plusieurs jours ici, ou d’embarquer cette pile de PC dans un camion qui est déjà trop petit pour leur groupe. Soit ils trouvaient vite quelque chose d’intéressant, soit il passeraient les jours prochains à se demander ce qu’ils auraient pu découvrir, si seulement ils étaient restés un peu plus longtemps…

Mieux valait éviter d’accumuler les regrets. Aussi Al se mit-il très sérieusement à chercher. C’était peut-être la seule fois où sa vie avant l’Esquisse lui serait d’une quelconque utilité. Non pas qu’il ait été informaticien… mais c’était certainement un chemin qu’il aurait pu suivre, s’il avait pu passer quelques années de plus sur Terre, et que les maths avaient été trop difficiles pour lui.

Après quelques pas dans la pièces et tentatives infructueuses de trouver une tour qui était relié à quelque chose d’autre, il tomba sur un ordinateur qui semblait déjà être branché à un écran, un clavier et une souris.

« Celui-là a l’air presque entier. On tente notre chance ? » demanda-t-il à ses deux camarades.

Résumé : Al farfouille un peu et trouve l'ordinateur (qui avait été trouvé la veille), proposant de l'allumer mais ne le faisant pas.

Messages : 1042 Date d'inscription : 24/06/2012

Alors qu'Al avait réussi à magistralement éviter l'intrigue et à atteindre le dernier refuge que pouvait espérer un geek dans ce monde, elle se rappela à lui. Avec une acuité aussi contradictoire qu'ironique, Al perçut, Al perçut très nettement le tremblement de terre qui avait commencé à rugir sous ses pieds, avant de s'arrêter une dizaine de secondes plus tard.

Par méfiance, ou par une intuition que seul pouvait avoir quelqu'un qui avait passé 25 jours dans l'Esquisse, il savait que ce n'était pas une menace lointaine, ni un simple caprice de l'Esquisse. Et puis, malgré lui, il fit tous les liens qu'il pouvait faire dans cette situation. Rosalina qui lui avait mentionné d'une affaire, derrière le laboratoire… Averroès qui avait prévenu d'une destruction imminente… Il ne pouvait y avoir aucun doute ; c'était ça, qui grondait en ce moment. Et qui risquait de gronder encore plus fort la prochaine fois. Profiterait-il d'avoir gardé son calme pour y faire quelque chose ? Ou fermerait-il les yeux sur ce que ses sens s'évertuaient à lui présenter ?

De leur côté, Pearl et Médor ne perçurent absolument rien d'anormal.

Comme attendu, la pièce sentait le métal, le plastique et de longues journées sans voir l'extérieur. Le rouquin s'était empressé de farfouiller partout, comme un chineur dans un marché aux puces. Naturellement, il avait vite trouvé son bonheur.

Médor inspecta rapidement l'installation, comme s'il en comprenait quoi que ce soit.

C'est branché au courant au moins ?

Tiens, c'est vrai, ça ! Y avait-il "l’électricité pour tous" dans ce bâtiment ? Il ne se rappelait pas avoir vu de prises ou de quelconque gaine courant sur les murs ici. Peut-être une lampe avec interrupteur, mais avec ce qu'il avait vu, elle aurait tout aussi bien pu fonctionner au pet de Fée Clochette ou être un cadavre de ver de terre bioluminescent.

Vas-y Alphonse, le pire qu'il puisse arriver c'est que ça fasse exploser le bâtiment !

Répondit le Dessinateur avec un ton amusé. Il n'y croyait pas trop, mais tout était possible ici.

Ou alors la souris peut essayer de te bouffer la main...

Il aurait pu essayer de lui faire peur, mais en vérité, ça aussi c'était possible. Médor en aurait presque été blasé s'il avait pu être moins directement concerné par tout le délire.
Hein, parce que qui allait devoir se battre si l'écran prenait vie et que Machin se mettait à pisser le sang partout avec sa main en moins ?

Résumé:

Tu te faufiles entre les bureaux encombrés, fascinée par le bric-à-brac de vieilles machines entassées ici et là. Ce matériel, tu le sais, pourrait valoir une petite fortune sur Terre, mais ça ne te fait ni chaud ni froid. Ce qui t’attire vraiment, c’est l’idée de pouvoir fouiller, bidouiller, et peut-être même redonner vie à quelques-unes de ces reliques technologiques. Bon, tu sais bien que tu n’as pas toutes les compétences pour ça, et le temps non plus, mais l’envie est là, palpable.

Tes doigts glissent sur les surfaces poussiéreuses, ressuscitant des souvenirs de tes heures passées devant un écran. Ça ne fait que cinq jours que tu es ici, mais ça te semble une éternité depuis la dernière fois que tu as tapoté sur un clavier, plongée dans ton univers numérique.

Alors que tu te perds dans tes pensées, un faible éclat lumineux au fond de la pièce capte ton attention. Tu avances, intriguée, vers un écran qui semble émettre une lueur discrète. Mais à mesure que tu t’approches, la lumière s’éteint. Tu recules, elle réapparaît. Tu tentes de nouveau de t'en rapprocher, mais la lueur disparaît encore. C’est comme un jeu de cache-cache bizarrement frustrant, mais tu n’arrives pas à t’empêcher de recommencer, jusqu'à ce qu'Al t’interpelle, te sortant de ta fascination étrange. Il a déniché quelque chose et veut l’allumer. Médor, même si tu ne sais pas vraiment ce qu'il en pense, semble d’accord, ce qui te pousse à rejoindre Al.

L’idée de découvrir ce qu'un vieux PC peut encore faire ici t’excite un peu. Après tout, tu es bien tombée dans un monde où une guitare se transforme en épée, alors pourquoi pas un ordinateur avec des capacités inattendues ?

« Parfait ! Allumons-le ! Je peux ? »

Sans attendre l'approbation d’Al ou de Médor, tu appuies sur le bouton power de la tour, le cœur battant d’impatience, prête à voir ce que cette machine a encore dans le ventre.

Résumé:

À peine Médor eut-il ouvert la bouche pour prononcer sa seconde réplique que Al se rappela pourquoi il le détestait. Et regretta très fort de l’avoir laissé entrer dans la pièce plutôt que de se barricader à l’intérieur.

« Si tu vas par là… »
Il sentit monter jusqu’à ses lèvres quelque tirade sur le fait que la moindre chose dans ce Laboratoire pouvait les tuer à tout moment, et qu’en désespoir de cause il était plus rationnel de ne pas paniquer. Il lui fallut un effort monumental pour trouver quelque chose de plus léger.
« Tu devrais faire attention au câble derrière toi, il pourrait bouger et essayer de t’étrangler. »
Il savait que ce n’était pas le plus inspiré, et qu’il y avait en vérité une chance sur deux pour que Pearl trouve ça au moins aussi glauque que ce qu’il avait essayé de lui épargné.

Heureusement, sa nouvelle amie geek avait déjà jeté son attention sur l’ordinateur et avait décidé de l’allumer en dépit des sales remarques du loup.
« À toi l'honneur. » avait-il à peine eu le temps de caser.
Quand ils purent entendre le ronronnement diffus d’une machine qui s’allumait doucement, il lâcha un bref :
« Eh bien, on dirait que le bâtiment n’explose pas. »

Qui, par un concours de circonstance ironique, précéda de moins d’une seconde le moment fatidique où il sentit le sol trembler. Dès lors, il se mordit discrètement la lèvre et détourna brièvement le regard vers l’extérieur, sans plus vraiment se concentrer sur ce que ses acolytes disaient ou faisaient, sinon du coin de l’oeil.

Morgan avait dit qu’elle allait se renseigner, n’est-ce pas ?
Quoi qu’il soit en train de se passer… elle allait revenir leur raconter ce qu’il en état. Ce serait un caprice de l’Esquisse.

Il tenta très fort de se convaincre que rester ici sereinement était encore l’idée la plus rationnelle. Qu’en cas d’urgence, il valait mieux qu’ils aient gardé toutes leurs forces, et surtout vu ce qu’il y avait d’intéressant ici, quitte à porter un gros PC à bout de bras.

Pendant qu’il essayait de ne pas se laisser assommer par la responsabilité qu’il sentait peser sur ses épaules, Pearl et Médor, eux, virent l’ordinateur s’allumer…

Résumé : Al essaie de faire genre qu'il n'a pas mal pris les interventions de Médor et qu'il n'est pas lui-même glauque et déprimant. Quand il entend le tremblement de terre, il essaie de se convaincre que glander est la meilleure solution.

(Post MJ incoming pour l'ordi)

Messages : 1042 Date d'inscription : 24/06/2012

Quand Pearl alluma l’ordinateur, elle vit quelques loupiotes clignoter, puis entendit progressivement un ronronnement très caractéristique s’élever de la tour. C’était, la Dessinatrice pouvait l’identifier sans problème, celui d’une machine qui n’était clairement pas toute jeune, ni très bien montée à l’intérieur, mais en tout cas un bruit qui semblait bien familier, pour une machine qui était supposée évoquer l’Esquisse.

Sur l’écran associé, quelques textes qui rappelaient un invité de commande flashèrent rapidement. Après quelques instants encore, un écran s’afficha. C’était un écran de connexion.

Après être restée circonspecte un moment, Pearl (ou quelqu’un qui avait eu l’idée) appuya sur la touche Entrée. L’écran qui s’afficha rendit évidente l’idée qui s’était peu à peu imposée à elle.

Reconstitution graphique de ce qui est affiché:

En fait, cet ordinateur dans l’Esquisse était, au moins dans la plupart de ses aspects, parfaitement normal. Un peu daté, certes. Mais la jeune informaticienne était certaine d’avoir déjà vu une distribution Linux qui ressemblait très exactement à cela, ou avec laquelle les ressemblances étaient trop flagrantes pour être dues au hasard.

Passée la surprise de voir qu’il n’y en avait aucune, elle put constater — et ses camarades aussi — que l’ordinateur ne contenait pas grand chose. Du moins, en apparence, puisqu’il n’y avait trois dossiers (dont un, bin, contenait probablement des exécutables) et qu’il ne semblait y avoir aucun logiciel installé, sinon les paramètres de base et l’invité de commande. D’ailleurs, il n’y avait même pas de navigateur web, ou pas qui soit apparent.

Les Dessinateurs allaient-ils perdre tout intérêt pour leur découverte, explorer méthodiquement tout ce que cet ordinateur avait potentiellement à leur cacher, ou bien répondre au manque de programmes par la création de leur premier jeu vidéo ?

La jeune femme avait coupé court à toute hésitation et enclenché la machine. Et comme attendu, du moins dans le bien meilleur des cas, il ne se passa pas grand-chose, à part un bourdonnement caractéristique et un vague trait d'humour de la part du nerd. Ni explosion, ni matériel carnivore, ni même câble constricteur.

Bon, bah... On dirait que c'est un PC.

Quel magnifique trait d'esprit ! Même Médor en avait honte, mais il sentait frémir dans la pièce son inutilité. Il n'y connaissait rien, du moins pour quelqu'un de sa génération, c'est-à-dire quand même de quoi briller devant n'importe quelle personne en âge d'être son parent, et de quoi faire de la magie face à une personne âgée, mais de passer pour une quiche devant quiconque s'intéressait un peu au sujet. Ce qui était très clairement le cas pour au moins l'un de ses deux comparses.

On pourrait peut-être regarder l'un des dossiers là ?

Il aurait bien cliqué lui-même, mais il ne pouvait pas, de fait. Ha, sa superfluité se faisait de plus en plus palpable, tout comme la poussière dans le lieu qui lui chatouillait les naseaux.

Résumé:

Au grand soulagement de tes compagnons – qui, eux, semblent mieux connaître les bizarreries et les dangers de l’Esquisse – rien de dramatique ne se produit lorsque tu appuies sur le bouton power de l'ordinateur. En fait, rien d’anormal ne se passe du tout. La tour ronronne doucement et l’écran s’allume, révélant un bureau tout à fait banal, bien que visiblement d’une autre époque. L’interface est un peu vieillotte, mais étrangement rassurante dans ce monde où tout semble sens dessus dessous.

En explorant rapidement, tu remarques trois dossiers principaux sur le bureau. Deux d'entre eux retiennent particulièrement ton attention, avec des noms intrigants comme "Mesures" suivi de séries de chiffres obscurs. Tu sens ton intérêt piqué, espérant y trouver quelque chose qui pourrait, d'une part, nourrir ta curiosité et, d'autre part, occuper les deux énergumènes qui t'accompagnent. Depuis que Médor s’est joint à vous, une sorte de tension à demi dissimulée flotte entre lui et Al, faite de petites piques et de regards en coin. Tu fais de ton mieux pour l’ignorer, mais l'ambiance commence à peser.

« On regarde les dossiers dans l’ordre ? » demandes-tu, avec un air curieux en pointant l'écran. « De toute façon, le plus dur est fait, non ? Il n’y a plus rien qui risque d’exploser maintenant, si ? »

Tu jettes un coup d'œil à tes compagnons, cherchant une sorte d'approbation, qu’elle soit verbale ou même un simple hochement de tête. Puis, d'un sourire en coin, tu te tournes vers Al, désireuse de le pousser un peu à se concentrer sur autre chose que Médor.

« J'ai fait ma part en allumant la bête. Al, je te laisse la suite ! Si quelque chose de bizarre se passe, ce sera ta responsabilité, comme ça. »

Tu souris, espérant que ce petit trait d'humour suffira à détendre un peu l’atmosphère.

Résumé: