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Songe de Noël #2 - La boule de neige

Folie d'Esquisse
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Dim 6 Déc - 19:29

La boule de neige


Notre histoire commence dans les abords d'une Ville recouverte par la neige - une neige peu habituelle d'ailleurs, mais pour une raison inconnue, cela fait plusieurs jours que les flocons ont recouvert les toits. Devant un tel état de fait, et après de nombreuses concertations, il a été décidé - autant par les habitants que par la mairie de la Ville - d'organiser une grande fête conviviale. Cette fête d'entraide, de neige et de cadeaux, où les habitants se retrouvent en famille, a pris le nom de Noël.

Alors que la nuit est tombée doucement, une grande maison située en bordure de la Ville prépare son réveillon silencieusement. Seuls les crépitements des flammes résonnent dans le salon, tandis que leurs couleurs chaudes éclairent en douceur les meubles. Face à la cheminée se trouve un épais canapé usé par l'âge, accompagné de ses deux fauteuils et de sa table basse. Toute une floppée de chaussettes pend au-dessus de l'âtre, elle-même surplombée par les portraits de famille, entre lesquels serpente une guirlande lumineuse.

Non loin, juste à droite de la cheminée, une pomme de pin géante a été décorée spécifiquement pour l'occasion. Les enfants ont ajouté leur touche personnelle, mais aussi les plus grands, à travers moult petits accessoires savamment dispersés entre les branches. Seuls les pieds restent dégagés, en l'attente d'une livraison très spéciale, qui interviendra au coeur de la nuit si tout le monde a été sage.

Au moment où débute notre histoire, l'odeur du repas commence tout juste à s'échapper de la cuisine. Dehors, quelques passants se pressent pour rejoindre leur réveillon…

Et c'est de cette foule que s'arrête une première silhouette, qui vient toquer à la porte de notre maison. Il est l'un des nombreux convives attendus ce soir, chez le maître de maison, désigné sobrement par un petit écriteau placé au-dessus de la porte :

"Bienvenue chez le Cube"

Pour fêter Noël, toute la famille a décidé de se réunir chez celui qui ne peut pas se déplacer - et qui possède a fortiori la plus grande demeure.. Mais ce dîner sera-t-il aussi convivial que prévu ?


Explications


Pour célébrer les fêtes comme il se doit (histoire de ne pas refaire comme l'an dernier), nous lançons un songe dans la même lignée que "La brosse à dents noire", où tout le monde pouvait s'incruster dans l'intrigue d'un polar palpitant (où au final on n'est pas bien sûr qu'il y ait eu un crime à l'origine). Voici quelques explications pour s'y retrouver :


  • Ce songe se déroule dans une sorte d'Esquisse alternative où tous les personnages se trouvent, Brises comme Sables, avec une personnalité et un rôle potentiellement bien différents. De fait, tout le monde peut participer, avec un ou plusieurs personnages, pour un post ou plusieurs.

  • Si "La brosse à dents noire" proposait de reprendre les codes du polar et d'inventer la résolution de l'enquête au fil de l'eau comme si nous étions les MJ, nous vous proposons ici de rentrer dans l'ambiance d'un conte de Noël, où la magie des fêtes rend possible ce qui ne l'est pas déjà dans l'Esquisse. Le songe se placera donc, pour une fois, dans une ambiance family-friendly (Crevette devra se contenter d'une épée en mousse et Effie boira de la grenadine), tartiné de morales plus ou moins niaises à inculquer la jeunesse. Enfin, évidemment, il n'y a pas conte sans épreuve, donc il peut y avoir un traditionnel méchant venu voler l'esprit de noël, ou tout simplement des visions très divergentes de ce qui est family friendly.

  • Le contexte initial étant celui d'un repas de noël, votre personnage est soit a) membre de la famille du Cube ou habitant avec lui, b) invité par le Cube lui-même ou sa famille, c) un extérieur ayant trouvé un moyen de se faire inviter quand même, d) quelqu'un qui s'incruste au dernier moment pour jouer les pique-assiettes. e) autre chose, du moment que ça reste un peu cohérent (ou que c'est drôle).

    Evidemment, c'est l'occasion de créer des liens de famille improvisés et plus ou moins improbables entre vos personnages. (ex: Une fratrie composée de Crevette, Effie et Kaoren, dont la mère est Agate, les cousins Lucas et Craboutcha), ou d'inventer des trucs mignons en lien avec Noël (par exemple Nil en bonhomme de neige ayant pris vie et qui fond quand on l'oublie)

  • Aucun MJ ne viendra faire avancer l'intrigue, ce sera à vous de l'imaginer au fur et à mesure (en ajoutant des plot twists et des révélations). Mais si le songe avance bien, il se pourrait qu'un "père noël" fasse une petite apparition pour livrer des cadeaux, à moins que vos personnages aient déjà attribué ce rôle…. ou trop foutu le boxon.


Et pour le reste, eh bien… amusez-vous ! Nous espérons que ce songe vous plaira et que vous serez quelques uns à participer en parallèle des festivités IRL et des autres activités sur le forum <3
Silivren
Maximum 100 caractères !
Messages : 16
Date d'inscription : 10/10/2019
Silivren
Dim 6 Déc - 21:01


Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts


Mirobolant virevoltait entre les flocons, ses pages bruissant d’agacement dès qu’un minuscule éclat glacé osait éclater sur sa reliure graissée avec soin. Millie riait à perdre d’haleine. Juchée sur le dos du Livre, elle se cramponnait d’une main au cuir luisant et de l’autre à son habituel sac de mini-cakes. Son bonnet moumouteux perdait des peluches mauves dans le vent et elle entendait leurs chants joyeux s’effacer dans les brises à mesure que le vol vif de Mirobolant les menait vers la maison du Cube où toute la famille se rassemblait.

Pour l’occasion, Millie avait revêtu ses plus beaux atours à la douceur lilas. Une chemise délicate se cachait en frissonnant sous son poncho épais et elle avait passé sur ses pattes des souliers chauffants pour éviter de bleuir des griffes. Même sa queue s’était enroulée autour de son corps pour ne pas finir en glaçon. Heureusement que son rire la réchauffait de l’intérieur ! Et la triple couche de son pelage blanc comme la neige qui recouvrait l’Esquisse n’était pas en reste du coup. Peignés avec soin, ses poils étaient si doux que plus d’un enfant – et des adultes – avaient voulu la câliner durant sa tournée.

Car, et oui ! – elle avait réitéré sa tradition de Noël en distribuant dans toutes les chaussettes accrochées aux maisons des Esquisséens des mini-cakes nommés Moelleux Moël, en reprenant les termes de ce cher Mirobolant. Si tu es sage, tu auras la Souris de Moël qui passera sur son Livre volant ! qu’on racontait dans les chaumières esquiséennes.

Voilà que la maison du Cube était en vue et, si elle croyait les tâches de couleurs floues qu’elle entrapercevait par la fenêtre, il n’avait pas chômé sur la décoration de chaussettes. Mirobolant se posa sur le rebord en fouettant des pages pressées de se blottir au coin de la cheminée, sans y être trop proche tout de même. Millie lui tapota la reliure de cuir avant d’envoyer son grapin attraper avec la dextérité de l’habitude le crochet de la fenêtre.

Ils se glissèrent dans le chaud intérieur et le Livre se précipita directement dans un coin du canapé, frissonnant de bien-être. Millie ricana en regardant faire son ami : il se faisait vieux, ce cher Mirobolant ! Des tâches jaunes commençaient même à apparaître sur ses pages.

S-O-S Société
Votre Noël sera parfait
Quelques soient nos problèmes
Nous les règlerons par les cakes



Chantonnant de bon cœur, la souris s’était agilement glissée sur la ficelle étroite qui attachait les chaussettes ensemble. Ballerine sur sa piste de danse, elle voltait et sautillait gracieusement d’une chaussette à une autre pour y déposer ses adorables et délicieux mini-cakes de Noël comme elle l’avait fait pour la Ville entière. Son sac fut bientôt vide et elle observa le fruit de ses efforts, ces chaussettes gonflées comme des bedaines bien remplies, un sourire victorieux aux lèvres.

« Tancrine Millie a encrocre fait du bien beau boulot, hein Microbolant ?! » Mais le Livre ronflait déjà sur le canapé, ses pages bruissant comme des éléphants. La souricelle se mit à rire si fort qu’elle faillit perdre l’équilibre. « Allons voir si les aucres sont acrivés. » se marmonna-t-elle à elle-même. Elle sauta sur le dossier du canapé qu’elle parcourut d’une rapide course de petite souris et se dirigea vers l’entrée saluer son hôte et déposer ses fourrures hivernales devenues bien trop chaudes en ces lieux chaleureux.


Une adorable souricelle:
Stilgar
Petit pimousse au rapport !
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Stilgar
Dim 6 Déc - 23:10
     L’arrivée de nos sept compères dont nous allons narrer les aventures ne se fit pas discrète. À chaque fois pour des raisons différentes, cependant.
     Tout d’abord, déboula et se gara après un créneau relevant de la performance artistique un minibus, qui semblait tout droit sorti de l’ère des hippies. Si toutefois on voulait bien omettre la batterie de missiles sol-air accrochée sur le toit, élément décoratif qui jurait quelque peu avec les imprimés de fleurs chamarrés sur la coque du véhicule. La porte s’ouvrit et la première chose qui se posa au sol fut une pioche, avec un grand bruit de métal cognant le béton. Suivi d’un :
     « Et merde.
     – C’est ça que d’avoir insisté à vouloir la prendre.
     – Je ne vais nulle part sans elle. »
     Si elle recevait une livre sterling à chaque fois qu’elle avait entendu cette phrase, l’autre personne ayant parlé, hé bien, ne serait riche que de quoi s’acheter un café. Mais ce n’est pas comme si cela allait faire une différence à ses finances, même si ladite phrase avait été passée en boucle sur un magnétophone pendant l’heure et demie de trajet.
     En effet, la deuxième chose qui foula le trottoir devant la maison du Cube fut le talon haut de Rosalina, qui refusait de passer une seconde de plus avec ces trois de débiles. Déjà n'avait-elle accepté de partager le trajet que parce que ses employés étaient eux aussi en vacances et qu'il avait bien fallu transporter les missiles, rendant le minibus indispensable. Il faisait froid, mais elle s’était vêtue d’un chaud manteau en fourrures, lui donnant un air extrêmement mondain et distingué, comme toujours.

     Et sur ce, une moto se fit entendre, pour s’arrêter non loin. À son bord, en plus de sa pilote, on pouvait remarquer deux jeunes enfants aux cheveux longs. La conductrice les aida à mettre le pied à terre puis se tourna vers ceux étant arrivés quelques instants avant, sans quitter la batterie de missiles des yeux.
     « Tu fais chier sans dec, y’avait marqué quoi sur le carton d’invitation, tu crois ça s'qualifie pas comme arme ce machin ? »
     Et comme pour appuyer ces dires, une des fillettes retira son casque, révélant une bouille énervée, et ne put s’empêcher de pester :
     « Elle a le droit d’amener ça et moi j’ai pas le droit de prendre juste un sabre ? C’est pas juste !
     – Si je puis me permettre, je n’aurais jamais accepté que quoi que ce soit de militarisé soit installé sur mon véhicule ; strictement réservé à la cyance. »
     Le troisième passager dudit minibus, à qui appartenait d’ailleurs la pioche, aurait bien répondu à Amundsen qu’il fallait y ajouter comme fonction la contrebande. Et que ses propres armes, dont sa pioche qu’il avait remise à l’intérieur et qui pourrait aisément entrer dans cette catégorie, étaient d'ordinaire stockées dans le coffre. En plus du jezaïl d’Amundsen, lui posé dans la travée du véhicule. Mais il préféra, comme à son habitude, rester économe de ses paroles. Et réajuster sa tenue de soirée, un costume aussi sobre que lui. Ses cheveux noirs tressés en deux nattes qui pendaient sur son torse était la seule fantaisie : il préférait d'ordinaire les rassembler en un chignon. Amundsen, pour sa part, était vêtu d'une blouse de cyantifique d'apparat, d'un vert éclatant, et portait un fez.
     « Toklo, pourriez-vous m’aider à transporter les paquets ?
     – Mm mm. »
     Ceux-ci avaient été mis sur les sièges arrières, à côté de Rosalina, d’ailleurs. Nul e besoin d’expliquer pourquoi.
     « Ouais, ben ça va servir à quoi, votre engin ?
     – Surprise. C’est mon cadeau pour tout le monde. »
     Agate haussa un sourcil, que personne ne remarqua vu qu’elle avait encore la visière baissée. Le visage de Rosalina, resté impassible et ayant à peine regardé le casque derrière lequel la tête d’Agate se cachait, prit une expression bien plus amicale quand elle aperçut les deux enfants. Elle leur fit un petit coucou.
     « Bonjour les filles ! Vous allez bien ?
     – Salut tata Rosa. »
     C’était là le summum de politesse dont Crevette pouvait faire preuve. Sans parler du fait que son attention était bien plus accaparé par sa sœur Effie – et par l’idée de lui coller une boule de neige en pleine poire pour continuer l’épique bataille commencée quelques heures plus tôt, ce qui expliquait sa posture recourbée, les mains à farfouiller la neige tombée au sol.

Qui dit quoi :


Songe de Noël #2 - La boule de neige 1zod
Songe de Noël #2 - La boule de neige ULT8Krs
Arathéa Sar'Flyel
Petite vampire, aime explorer et les calins
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Date d'inscription : 11/10/2019
Arathéa Sar'Flyel
Dim 6 Déc - 23:41

Noël! Premier dont Effie se souviendrait, autant dire qu'elle était quelque peu surexcitée. Ptet pour ça que sitôt descendue, elle avait bien failli jeter son casque (avant de se souvenir que ça plairait pas à Agate et que c'était pas le moment d'être punie et du coup de le poser doucement dans le coffre de la moto), avant de courir sur Rosalina et de l'enlacer avec énergie, avec un Coucou tata! avant de saluer l'inconnu Amdusen d'un coucou de la main, tandis que sur la première marche du van, un Morgan s'étire du voyage, avant de considérer la neige avec dubitativité, grattant le nœud rouge brillant accroché à son cou. Le même qu'à sa queue, avec un cœur en strass et 2 grelots parce que 'c'est noël merde'. Avant finalement de sauter sur les paquets que transporte le toklo, histoire de rejoindre le salon, ou elle reconnait la souris. Bonjour Millie, comment allez vous? Pas trop froid? Et le chat de se dire qu'elle est mieux à l'intérieur qu'à côté de l'adolescente surexcitée, montée sur ressort et probablement nourrie aux piles, qui parle à tout allure.

Une surprise, une surprise! Tu t'en sers pas pour la bataille de boule de neige hein, ce serait de la triche, et c'est à toi le camion, il est génial! Vous croyez qu'le père noël va vraiment venir et...

Si quelques heures plus tard, elle s'est fait avoir en pleine loghorrée par la boule de neige, cette fois elle s'y attend un peu et se baisse vivement, laissant la boule de neige frapper... Elle s'est pas mais pas elle. Et de se précipiter pour faire une munition à son tour, utilisant le camion comme rempart contre les tirs Crevettois.




Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3248
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Lun 7 Déc - 0:22
Intro:


Après une longue marche frigorifiante, Al arriva enfin devant la grande demeure où résidait le Cube. Les gosses - et les adultes qui les accompagnaient - étaient déjà là, toujours aussi bruyants.

C'est pourtant bien timidement, comme apeuré par la vie qui s'en dégageait, qu'il avança jusqu'à la porte, déposa ses chaussures et sa veste trempées dans l'entrée, puis alla s'installer sur un des canapés. L'étreinte de la chaleur était douce. La vision des chaussettes pleines à craquer aussi.

Cela ne lui ressemblait pas d'être ainsi enthousiaste, mais... c'était pas mal, pour une fois.

Alors juste pour ce soir, il pouvait sourire.
Un sourire qui n'avait rien d'arrogant. Rien d'ironique. Rien de nerveux. Rien de falsifié.

Un sourire niais et dégoulinant. Comme il les détestait.



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Kaoren
Non, non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
Personnages : Kaoren, Penrose
Messages : 645
Date d'inscription : 22/09/2015
Kaoren
Lun 7 Déc - 12:06
Dans la Ville, on entendit les cloches sonner sept fois. Bien sûr, cela ne signifiait pas qu’il était exactement sept heures, puisque les citoyens avaient totalement perdu la notion du temps. Mais c’était l’instant qu’un jeune couple avait choisi pour se présenter à la fête. C’était un couple que l’on ne voyait pas souvent ; l’un avait tendance à rester loin des gens, et l’autre, c’étaient les gens qui préféraient s’éloigner d’elle. On les appelait Kaoren et Penrose.

Les deux personnages étaient très mystérieux. Ils semblaient toujours voir le monde d’une façon que personne ne comprenait vraiment. Quand on leur montrait des flocons de neige, Kaoren disait y voir des "cendres d’ivoire", ou encore de la "poussière de cristal", tandis que Penrose leur donnait des noms insensés comme "pseudofractales à symétrie hexagonale" ou "résidus de surfusion aqueuse atmosphérique". C’est pourquoi il était très difficile de leur faire la conversation. La plupart du temps, il n’y avait que les enfants qui venaient les voir ; ils aimaient bien Kaoren, parce qu’il les laissait se moquer de lui quand il disait des choses étranges. De plus, c’était en vérité un adulte dans un corps d’enfant, et cela aussi faisait rire les plus jeunes. Ils aimaient le charrier, lui demander quel était son vrai âge, et lui dire que la neige ne pouvait pas être de la poussière de cristal, puisque les cristaux sont durs alors que la neige est friable. Mais alors, c’était Penrose qui intervenait : elle était cyantifique, et savait toujours trouver une réponse aux objections des enfants. Et quand ils ne la comprenaient pas, Kaoren essayait à son tour de leur expliquer avec une histoire pleine d’images pour les y aider. Il les faisait imaginer des personnages qui se promenaient sur la Lune, et qui découvraient toutes ces choses ensemble.

Kaoren et Penrose formaient un drôle de couple ; chacun racontait les histoires à sa façon, et les deux semblaient venir d’univers très différents, mais à la fin, ils se mettaient toujours d’accord. Quand on leur demandait comment ils s’étaient rencontrés, on ne comprenait jamais bien la réponse. Ils disaient qu’au moment de leur rencontre, ils avaient découvert que la somme de leurs âges respectifs – 31 et 27 ans – en arithmétique lunaire formait un nombre premier en arithmétique standard. Personne ne trouvait alors rien à leur redire, puisque personne ne savait ce que cela signifiait.

Mais avec le temps, ces difficultés de compréhension avaient amené le couple à s’éloigner peu à peu du reste de la famille, et cela faisait déjà un certain temps qu’on ne les avait pas vus venir à une fête. Mais en ce jour de Noël, la magie avait opéré. Les deux étaient venus, les bras chargés de mystérieux paquets, et d’un pot du meilleur cacao de la Ville. Ce soir-là, ils avaient décidé de renouer les liens avec leur famille lointaine.

Penrose marchait devant ; elle était impatiente d’aller à la rencontre des autres. Kaoren, lui, était comme toujours à la traîne. Avec ses bras d’enfants, il peinait à porter sa part des paquets, et il n’était pas aussi motivé que sa compagne.

« A-t-on pensé à prendre Stirling ?, lui demanda cette dernière.
C’est la douzième fois que tu le demandes, répondit-il.
Oh. Désolée, je pensais que c’était la onzième. A-t-on pensé à prendre Stirling ?
Oui, termina Kaoren, il est dans la calèche. »

Penrose était du genre tête-en-l’air. Elle avait régulièrement besoin qu’on lui rappelle les choses, et c’est pourquoi l’un de ses collègues cyantifiques lui avait offert Stirling. C’était un petit Objet doué d’une mémoire exceptionnelle. Chaque fois que ses maîtres oubliaient quelque chose, il était là pour la leur rappeler. Malheureusement, il avait le même défaut qu’eux : il était très difficile à comprendre. Il ne savait pas faire de phrases, et ne s’exprimait qu’avec des mots détachés les uns des autres. C’est pourquoi les gens n’avaient jamais vraiment réussi à lui faire expliquer les pensées de Kaoren ou de Penrose avec ses mots. Il était à leur image : curieux et mystérieux. Mais les enfants aimaient bien jouer à deviner ce qu’il voulait dire.

Arrivée à l’entrée du manoir, Penrose déposa ses paquets et courut chercher Stirling dans la calèche. Elle était si pressée qu’elle fit l’aller-retour avant même que Kaoren n’arrivât à la porte. Elle sonna, son Objet en main, puis entra sans qu’on ne lui réponde, comme c’était la coutume de le faire chez le Cube. En voyant tous les invités qui étaient déjà arrivés, elle brandit fièrement le petit Stirling, et s’exclama avec enthousiasme :

« Devinez qui est arrivé ! »


Distinctions:
Titan
UAH
Personnages : Adeline, Audebert et le Cube
Messages : 208
Date d'inscription : 11/03/2018
Titan
Lun 7 Déc - 14:28
PERSONNAGES:

CUBE — QUE FAITES-VOUS DANS MON PALAIS ?!
GRANSAC — Du calme, papy ! Allez-vous réchauffer près du feu, ça vous remettra les idées en place tiens.
CUBE — Non non, pas trop près ! Oh misère ! je sens plus mes orteils. J'ai pas d'orteils !! Trouduc !
GRANSAC — Non, moi c'est Gransac.
CUBE — Mon cher Trouduc, que font tous ces gens chez moi ?
GRANSAC — Allons bon, qu'est-ce qui lui arrive maintenant. C'est vous, qui les avez invités. Souvenez-vous :

...

GRANSAC — Il paraît que le Père Noël va passer en ville, votre altesse parallélépipédique.
CUBE— Est-il célibataire ?
GRANSAC — Il me semble, oui. Pourquoi cela ?
CUBE — Vous me connaissez. Je suis d'une patience exemplaire ! Mais disons que la portion féminine de ma progéniture féminine a une fâcheuse tendance à ne pas procréer.
GRANSAC — Mais Monsieur le Cube, que faites-vous de leurs sentiments ?
CUBE — Quels sentiments ? L'important est qu'un jeune homme rencontre une jeune fille dans des conditions favorables. Alors à nous de faire en sorte qu'elles le soient mon cher Trouduc.
GRANSAC — Dans ce cas, j'organise un bal pour...
CUBE — Ce soir !
GRANSAC — Ce soir ? Oh, messire...
CUBE — J'ai dit ce soir ! Et veillez bien à ce que toutes les filles à marier soient conviées. Est-ce clair ? Et on leur servira du clafoutis !
GRANSAC — Monsieur, du clafoutis ? Pas de la bûche ?
CUBE — Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis. T’as déjà rencontré quelqu’un à qui tu dis : « fais péter le clafoutis ! », et qui te dit, « j’aime pas le clafoutis » ? Il n’y a rien de plus clafoutant que le clafoutis ! ALORS CE SERA DU CLAFOUTIS !!

...

PLUMETTE — Cette horloge... quelle rabat-joie. Oui, je t'ai entendue : « Debout, lève-toi Plumette. Au travail ! » Même l'horloge me donne des ordres.
GRANSAC — Les filles ! Il va y avoir un bal, en l'honneur de son altesse Noël.
HARPIE — T'as dit quoi là ? Non parce que ton haleine est tellement chargée que ça m'a bouché les oreilles.
GROCEQUÈCE — Dis-donc toi, faudrait peut-être que t'investisse dans les cachous parce que t'as une halein de chiottes !
GRANSAC — Le Père Noël vient ce soir, pour minuit. Soyez présentables.
ADELINE — Oh, le Père !
GRANSAC — Et devront y assister toutes les jeunes filles à marier dignes d'être choisies.
PLUMETTE — Mais alors, je peux y aller aussi ?
HARPIE — Oh, vous la voyez danser avec Noël ?
GROCEQUÈCE — Très honorée votre altesse, vous voulez bien me tenir mon encrier ?
ADELINE — Pauvre Plumette. Dès qu'elle peut se reposer, les harpies se mettent à brailler !

...

PLUMETTE — Après tout, qu'est-ce que c'est qu'un bal dans la cour. Ça ne peut être que sans intérêt, triste, ennuyeux à mourir et complètement... complètement merveilleux...
GRANSAC — Ils vont t'adorer, j'en suis sûr. Et tu sais pourquoi ? Parce que t'es une gagnante.
PLUMETTE — Je suis une gagnante.
GRANSAC — Et tu es adorable.
PLUMETTE — Je suis adorable !
GRANSAC — Et tout le monde aime une adorable gagnante !


Couleurs des Persos:
Lhûn
『 』
Messages : 129
Date d'inscription : 21/09/2019
Lhûn
Lun 7 Déc - 20:19
Ephémère.

Une fractale.
Une étincelle.
Un cristal.

Je suis.

Un flocon dans le vent.
Virevoltant.
Insouciant.

Admiré.
Aussitôt oublié.

Une surface.

Transparente.
Froide.
Chaude.

Arrêté en plein vol.
Je fonds.

Pauvre petit flocon.
Je ne veux pas disparaître.

Je deviens givre.

Un miroir.
Un mystère.
Une étoile.

Je vois.
J'entends.
La chaleur.

J'aime.

Je vole.
Je fonds.
Je prends forme.

Qui suis-je ?
Que suis-je ?

Insouciant.
Insignifiant.
Inconstant.
Ignorant.

Impossible.
Inévitable.

Ma peau est blanche.
Mes yeux sont bleus.
Glacés.

J'ai froid.
J'ai chaud.

Je tends la main.
Une chaussette.
Un gâteau.

Je suis froid.
Je suis chaud.

Je souris.
Je fonds.

J'aime.
LicornePouèt
On fonce, on verra bien après!
Personnages : Médor/Lys
Messages : 247
Date d'inscription : 31/01/2018
LicornePouèt
Lun 7 Déc - 22:05
La neige, étrangement blanche, crissait sous leurs pas. Un léger vent frais faisait bruisser les bâtiments alentour. On entendait l'agitation de la ville au loin. Le temps était plutôt doux pour la période de l'année, quoique assez piquant pour quiconque s'y laisserait prendre.

Tu veux bien aller plus vite, j'ai froid moi !
- Oui oui...

Forcément, avec son épaisse fourrure...
Forcément, avec une tenue pareille...

Lys avait été désigné au sein de l'association pour être son accompagnant pour la semaine. Non que cela la dérangeait, n'ayant pas été invitée chez le Cube, bien qu'elle n'ait jamais manqué de le voir pour quelques dons pecuniers, et le brosser dans le sens du poli en tant que bon exemple qu'un assimilé-Objet pouvait être un bon citoyen bien intégré.

Malgré ses bougonnements du début, cela ne dérangeait pas Médor non plus, ayant été classifié comme "déficient en structure humaine", ce qui lui ouvrait le droit à des aides plus ou moins charitables dû à son handicap, bien qu'il en use peu, et soit tout a fait capable de faire presque tout en total autonomie en tant que bon propriétaire d'une mâchoire qui pouvait très bien faire office de pince.

De plus, le Loup était très familier de la belle demeure du polyèdre, en étant un voisin suffisamment proche pour aller s'y inviter de lui-même de temps à autre.
Il en franchit donc le seuil sans trop de chichis.

Lys, elle, se tortillait tant et plus, râlant en son for que ce fichu canin l'ait écouté. Ce Cube était pour sûr une personne a traiter avec tous les égards dus à sa qualité, et sa jupe courte en velours, son ignoble pull dit "de Noël" d'un vert criard, ses collants motif Sucre d'Orge beaucoup trop fins pour la température et ses bottines à talons qui prenaient l'eau ne l'aidaient pas à réfléchir au meilleur moyen de se présenter dans le logis en n'y ayant pas été invité.

Alors, le Cube, on invite ce soir ? Qu'est-ce que tu penses de ma tenue ?

Bon...soir, c'est Lys, nous nous sommes déjà vu, et j'accompagne M. Médor... Vous savez, parce que...
Je suis très honoré d'être ici ce soir !


Resumé:


Code:
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Songe de Noël #2 - La boule de neige 1BTcicf

Médor, wild furry friend:
Sonakhiin
Sans caractère
Personnages : Craboutcha
Messages : 52
Date d'inscription : 11/08/2019
Sonakhiin
Mar 8 Déc - 0:09
Intro (Merci Eelis):

Il avait enfilé un bonnet de Noël, dont le pompon blanc ballotait à côté de lui pendant qu’il marchait vers la demeure illuminée du Cube. Sur son visage, il avait aussi affiché un petit sourire, plutôt sincère et bienveillant, il en était d’autant qu’il permettait de cacher les quelques mots malheureux qui pourraient vouloir se bousculer derrière sa bouche pendant la soirée. Sur son épaule, une hotte, dans laquelle il avait glissé les cadeaux qu'il avait choisi pour ses proches.

Un instant, il avait hésité à passer par la cheminée, ne craignant pas spécialement d’être couvert de suie et persuadé que cela ferait une surprise amusante pour les plus petits. En revanche, il craignait le feu et c’était donc, comme tous les autres invités, par la porte qu’il était passé. Sur son torse, l’on pouvait lire en lettre capitale « JOYEUX NOËL » et puis d’autres vœux qui s’écrivaient en fonction de la personne qui se trouvait face à lui.

Une fois entré, il salua discrètement ceux qui étaient déjà arrivés, avant de déposer sa petite hotte près du sape-in, un arbre que l’on trouvait au Mont-Vêtu, habillé de façon colorée et que les enfants pouvaient s’amuser à décorer à leur guise. Près du foyer, il avait remarqué une silhouette bien familière avec une coiffure rousse mais un sourire qui n’était, lui, pas habituel. Craboutcha ne comptait pas le lui faire remarquer, ils n’étaient pas là pour cela après tout. Alors, il se dirigea vers lui, pour lui souhaiter ses meilleurs vœux. Avant même qu’il ne s’en rende compte, son corps trahit son sentiment le plus profond : le message non-verbal était passé d’un simple souhait insipide à « Je suis heureux de te revoir » mais il le cacha rapidement en mettant son bras devant, probablement un peu trop tard. Il voulait juste dire « Bonjour » : c’était une meilleure façon de débuter les festivités à ses yeux.
Eyerim
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Eyerim
Mar 8 Déc - 18:29
Mais quelle journée mes aïeux ! Il est rare d’en avoir de si chargées : j’aurais passé la matinée à la bibliothèque à préparer une expédition à la recherche de ka-fée, de petits êtres ailé que l’on essor pour obtenir une boisson énergisante amer et l’après-midi (bien élargie l’après-midi) à débattre avec des ciantifiques de l’apparition de cette neige. Je dois cependant avoue qu’il va me falloir plus de temps pour réfléchir à ces deux sujets, car s’il y a bien un parallèle à faire entre ces livre et ces moulins à paroles, c’est que plus on les écoutes, moins on comprend la question qu’on a posé.

Enfin, avec tout cela, me voilà bien embarrassé. A force de me tenir la patte, ces allumés m’on mit en retard pour le réveillon organisé chez Monsieur Le Cube. Déjà que les sept coups de l’horloge résonne et je ne suis même pas encore arrivé. Quelle mauvaise impression cela doit donner, un hôte qui arrive après les invités… Je ne suis certes qu’un locataire, mais cela ne se fait pas. J’en viens à remercier les déblayeurs qui ont dégagés la route et fait gagner de précieuses minutes.

Arrivé dans la cour, je remarque directement les traces de la bataille qui s’y tient et m’empresse de crier « Je me rends ! Si vous tirer maintenant, je ne serais qu’une pauvre victime collatérale. Laissez-moi passer sinon je ne saurais pas m’assurer qu’il y a bien du dessert. » C’est effectivement un coup assez bas de tenir des enfants par l’estomac, mais il faut que j’aille m’assurer que Monsieur Le Cube a bien  suivit mes recommandations vestimentaire et que les invités soient bien installé. Sans attendre la réponse des enfants, je me précipite vers la porte.

Enfin dans l’entrée, je commence à accrocher mon manteau et à enlever mon chapeau tout en commençant à parler « Joyeux Noël tout le monde. Je m’excuse du retard, vous savez comment les ciantifiques sont quand ils ont une théorie. A la fin, Je ne savais même plus comment je m’appelais. Je vous jure, une histoire folle. Je pourrais en parler toute la soirée, mais je ne sais pas si ce serait poli de vous faire endurer cel… ». Allégé de ma veste, je m’avance dans le salon pour me rendre compte que certaines personnes n’on pas vraiment prit la peine quand à elle de s’alourdir de grand-chose. Dans cette catégorie d’invité, nous retrouvons les animaux qui pensent que cela est une excuse toute trouvée pour manquer à la plus élémentaire des pudeurs ; les humains dont l’apparence légèrement chamboulée semble leur avoir fait perdre de vue les détails du quotidien (tel que la personne qui devra nettoyeur la trace de crayon sur le tapis du salon ou que le fait d’être blanc ne change rien au fait qu’il faut épargner les gens que l’on rencontre) ; et puis, la troisième catégorie, les gens qui comprennent très bien les règles et qui s’amuse à les contourner. J’appelle à la barre l’accompagnatrice du voisin et… Monsieur Le Cube qui a ENCORE oublié de mettre son nœud papillon. Dans un souci de diplomatie, je ne ferais remarquer que le strict minimum. « Je vois que vous avez oublié quelque chose Monsieur Le Cube. Attendez, je vais vous l’apporter. Et vous devez avoir froid vous deux, je reviens. »

C’est donc muni dudit nœud, d’un costume blanc pour l’individu près du feu, d’une paire de chaussure, de gants et d’habits de ville pour  l’homme crayon que je redescends les marches. J’aurais bien aussi proposé une couverture à cette demoiselle mais je ne peux faire plus d’entorse à l’étiquette. Cher convives, permettez-moi d’être votre maître d’hôtel pour cette nuit. Je m’assurerais tout se passe bien pour ce Noël dans l’Esquisse.
Stilgar
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Stilgar
Jeu 10 Déc - 21:19
     Rosalina réceptionna Effie d’un geste maîtrisé et lui caressa la tête.. À force, elle avait l’habitude de l’exubérance de sa « nièce » – elles n’étaient en rien reliées par le sang, mais Rosalina jouait pour ainsi dire ce rôle tant elle était présente auprès de la famille d’Agate. Au grand déplaisir de celle-ci d’ailleurs. Quant à Crevette, elle tira en direction de sa sœur un projectile de son cru, dans lequel elle avait versé tout son talent en artisanat de munition – mais aussi sa cruauté, sa malveillance et sa volonté de dominer toute vie. Effie avait déjà esquivé le projectile avant qu’il ne lui arrivât dessus. Voulant impressionner la galerie – et aussi parce qu’elle risquait de se le prendre en pleine poire –, Rosalina se fendit d’un coup de pied, héritage de sa pratique assidue des arts martiaux. Sa chaussure à talon frappant la boule fut un « poc » sonore et une gerbe blanche.
     Agate, qui avait posé son casque sur sa moto, se retourna. Ça ne fait pas « poc », une boule de neige. Traversée d’un éclair de compréhension, elle regarda sa fille, qui avait un sourire jusqu’aux oreilles qu’elle connaissait bien.
     « Je t’ai déjà dit de ne pas — »
     Son sermon fut interrompu par le bruit d’une vitre brisée. Celle de la fenêtre que Mirobolant et Millie avaient emprunté un peu auparavant.
     « … Rajouter de pierre dans tes boules de neiges. Viens ici ! »
     Elle la saisit par l’oreille et la traîna, avec force protestation de la part de Crevette, jusqu’à l’intérieur.
     « Tu vas t’excuser auprès du Cube, et si ta pierre a eu le malheur de toucher quelqu’un, tu te prendras une baffe dont tu te souviendras !
     – Maiiis c’est Rosa c’est elle qui a frappé dedans !
     – Parce que tu préférerais peut-être que je te punisse pour avoir lancé une pierre sur ta sœur ? »
     Ignorant tout de ces conflits, Amundsen prit les paquets restants dans le minibus et leur emboîta le pas. Quant à Toklo, après avoir déposé Morgan à bon port, ne sachant pas trop où se mettre dans cette salle pleine d’inconnus, il attendit dans un coin qu’Amundsen arrive. Il se chargerait probablement de l’introduire, à moins qu’on ne lui demandât qui il était avant.

     Il ne restait dehors plus que Rosalina et sa « nièce ».
     « J’ai bien peur que te voilà sans adversaire. À moins que… »
     Et elle se baissa, fit une boule à la va-vite et la lança dans sa direction.


Carte :


Songe de Noël #2 - La boule de neige 1zod
Songe de Noël #2 - La boule de neige ULT8Krs
Silivren
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Silivren
Mer 16 Déc - 14:58


L'un des avantages d'avoir une petite taille était que personne ne prenait vraiment garde à vous. Et quand vous voulez rester discret à observer une scène, c'est particulièrement utile ; moins quand il s'agit d'attirer l'attention sur soi, mais cela est une autre histoire. Millie pouvait donc assister au spectacle de l'arrivée de sa famille hétéroclite sans que rien ne vienne la distraire. Sauf ces boules de neige plus grosses qu'elle, et non moins blanche, avec lesquelles elle pourrait être confondue. Et comme il n'était pas dans ses joies quotidiennes, ni espérées, de jouer à la souris-volante, cousine de la chauve-souris, Millie fit prudemment demi-tour pour rester dans le confort chaud et sûr de la maison.

Mais rester inaperçue allait bien cinq minutes, pas une seconde de plus. Heureusement, il y avait des membres de la famille à sa taille, ou presque. Dont le museau se trouvait à peine quelques centimètres plus haut et non pas plus d'un mètre. L'esquissation avait cela de bien qu'un chat ne mangeait plus une souris.

« Boncroir, Morgan ! La nuit est crelle, il neicre juste ce qu’il faut et le feu est bien craud. Que me faut-il de plus ? » Ses moustaches frémirent de son rire et elle escalada agilement un meuble proche pour trottiner en hauteur, à museau du chat.te, continuant de babiller. « Mais je suis un peu faticrée, oui, bien faticrée. J’ai discribué des crateaux à toute la Ville. Mon paucre Microbolant s’est écroulé sur le cranapé. A côté du feu, croudiou ! Et tu as un crès joli nœud, Morgan. Crès seyant. »

Les autres membres de la famille arrivaient peu à peu au compte-goutte qui créa bientôt un raz-de-marée de nouvelles têtes et de phrases sans dessous-dessus. Voyant arriver certains sans aucun effort vestimentaire, Millie ricana derrière sa petite main griffue et s’assit pour assister à l’apoplexie qu’allait sans doute faire ce pauvre Alix. Quelle idée aussi d’habiller un cube !

Mais il se retrouvait lui-aussi doté d’un très joli nœud papillon.

Décidemment entourée de la gent féline, la souris sautilla jusqu’au chat humanoïde au pelage coincé sous un costume parfaitement repassé. « L’année crochaine, tu decrais decrander cromme dress-crode de venir en ces vieux pulls cricocrés avec la craine des arcres morts des Monts Vêtus. » taquina-t-elle d’un ton amusé. Elle lissa sa propre tenue de soirée d’un mauve clair et tortilla des moustaches malicieuses. « Il sufficra de cremander à tes amis cyancrifiques de créer une creige encrocre plus froide pour convaincre les aucres de les enfiler. »
Ses yeux s’écarquillèrent d’une subite idée. « Et nous poucrons faire encrocre plus de crateaux et de chocrolats chauds pour nous créchauffer ! Au fait, qu’y a-t-il au repas ? J’espère qu’il y a du fromage… »



Une adorable souricelle:
Arathéa Sar'Flyel
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Arathéa Sar'Flyel
Jeu 17 Déc - 20:16

La pierre dans la boule de neige, ça n'étonne même pas Effie. Presque, ça l'étonne que Agate s'en étonne. Et c'est avec un soupir qu'elle regarde passer les deux vers l'intérieur de la maison, avant de se tourner vers sa tante. Qui lui lance une boule de neige trop vite faite et pas assez tassée, qui forcément se délite presque immédiatement.

Dis tata, tu sais te servir de tes trucsmachinbiduleschouette que tu vends?

Oui, au grand désespoir de Crevette, Effie se fiche totalement du nom des armes que vend Rosa. Mais elle connait le nom de 150 patisseries esquisséennes, et sait en faire un bon pourcentage on peut pas tout faire. Bref, l'important c'est pas ça. L'important c'est...

Vends surtout pas de boules de neiges.

Et de se planquer derrière le camion pour faire une belle boule, 100% pure neige esquisséenne, qu'elle lance vers sa tante en courant vers la maison, rejoindre un peu tout ce monde. Plein de gens qu'elle connait pas, tant qu'elle sait pas vers qui aller en premier. Oh, si. Le chat à veston.

On aura assez de dessert? Tu veux de l'aide en cuisine? M'man est forte et moi les desserts j'suis balèze! Oh tante Millie! Tu voudrais pas m'apprendre à faire tes moelleux? C'est criminel d'en manger qu'une fois par an!

Pendant ce temps, Morgan ronronne doucement, avant de s'interrompre, gêné.

Merci. Tu aurais pu demander de l'aide, si c'était si lourd?

Un coup de l'oreille contre Millie pour lui montrer un peu de satisfaction, et le chat monte sur le dossier du canapé, tandis que la souricette rejoins un autre habitué de la maison. Il y a du monde qui arrive... Et une vitre qui se brise faisant sursauter le matou qui sursaute, s'emmêle les pinceaux et se casse la figure sur le petiot qui s'était entre temps assis là.



Spoiler:



Onyx
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Onyx
Dim 20 Déc - 23:21
Parfois enfant, parfois adulte, Lucas était une incohérence qui ne cessait de mettre son nez au mauvais endroit. Pour être honnête, personne ne se souvenait de s'il était le neveux, le cousin ou l'oncle d'untel, mais il n'était pas possible de renier son existence, en autant que certains le souhaitaient. Tel un esprit farceur, il apparaissait, foutait le bordel et repartait. Ses tours n'étaient pas toujours malicieux, mais cette fois-ci, il était plutôt contrarié qu'on ait oublié de lui envoyer une invitation. L'avait-on vraiment oublié ou était-ce un "oubli volontaire" ?

Quoi qu'il en soit, il apparût cette fois sous sa forme adulte et profita de l'opportunité d'une fenêtre cassée pour bombarder de boules de neige tous ceux à sa portée. Non mais, comment avaient-ils vraiment osés ne pas inviter ce cher Oncle Lucas !? Et pouf, le voilà qui disparaissait de nouveau en prenant ses jambes à son cou.


Lucas parle en skyblue et Isolde en #7dd1c8
Lhûn
『 』
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Lhûn
Lun 21 Déc - 19:13
Mes yeux.
Posés sur un costume blanc.
Je ne comprends pas.

Mais je comprends.
Le souffle.
Le choc.
Dehors.

Je regarde.

La neige vole.
Encore.
Et encore.

Un pied.
Dans la neige.
Contre la neige.
Eparpille les flocons.

Dénaturés.

Ils étaient paix.
Devenus guerre.
Une pierre.

Je souffle.
Il souffre.

Un éclat.
De neige.
De glace.
De pierre.
De verre.

La neige vole.
Le verre vole.

L'eau coule.
Invisible.
Transparente.
Translucide.
Blanche.

Comme la neige.

De mon œil.
De ma joue.

Je ne sais plus.
Si je pleure.
Si je saigne.

Je ne vois que la glace.
Je ne vois que la neige.
Devenue violence.

Je tombe.
Kaoren
Non, non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !
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Kaoren
Mar 22 Déc - 17:54
Avec les enfants – et certains parents – qui jouaient dehors à se lancer des boules de neige, Kaoren et Penrose préférèrent ne pas rester près de la fenêtre trop longtemps. Ils craignaient d’en recevoir une par accident, comme le pauvre bonhomme blanc. Penrose s’empressa de décharger ses bras et ceux de son compagnon, en prenant bien soin de répartir correctement les cadeaux sous les chaussettes de leurs destinataires.

Il y en avait beaucoup, comme toujours ; Penrose ne se contentait jamais d’offrir un seul cadeau par personne, parce qu’elle n’aimait pas beaucoup le nombre 1, car il n’était pas premier. Elle préférait le nombre 2, et le 3 encore plus.  Alors, le plus souvent, elle se débrouillait pour offrir au moins deux cadeaux à chaque invité, et en ajoutait pour certains un troisième, jusqu’à ce que le nombre total de cadeaux soit également un nombre premier. Bien sûr, Stirling faisait toujours bien attention à ce qu’elle ne gâte pas toujours les mêmes, et à ce qu’elle n’offre pas toujours les mêmes choses, car elle oubliait toujours quels étaient ses cadeaux de l’année précédente et à qui elle les avait distribués. Kaoren, quant à lui, était beaucoup plus régulier ; il offrait toujours des bouquins, et même les enfants ne jouaient plus à deviner quel était leur cadeau selon la forme de l’emballage. Il n’y avait que pour Millie qu’il s’efforçait de trouver une autre idée, car il craignait que Mirobolant puisse devenir jaloux de la voir plongée dans un autre livre que lui. Cette fois-ci, il s’agissait d’un tout petit paquet, à peine plus haut que large ; il l’avait déposé directement à côté de la cheminée.

Une fois le tout déposé, Penrose s’en alla rapidement en direction des cuisines, avec son pot de cacao dans les bras. Elle avait beaucoup d’obsessions curieuses, mais il y en avait une que presque tout le monde partageait : elle adorait le chocolat chaud, et cette année, elle avait décidé de préparer le meilleur qui fût. Elle avait même contacté un ami Cyantifique, qui était spécialiste en chimie et en alchimie, pour rassembler les meilleurs ingrédients et mettre au point le mélange le plus parfait.

Kaoren, lui, resta l’attendre dans le salon. Assis dans un fauteuil, il se mit à écouter les invités, qui parlaient de cuisine et – très justement – de chocolat chaud. Puis en voyant Stirling qui s’approchait d’eux pour venir leur répondre, il se rendit compte que Penrose avait oublié de le prendre avec elle. Étourdie qu’elle était, elle ne pouvait pas se rappeler sa recette toute seule. Kaoren se leva donc pour attraper le petit Objet et le descendre aux cuisines. De toute façon, pensait-il, il n’arriverait pas à suivre les conversations avec tout le vacarme que faisaient les autres dehors.


Distinctions:
Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Jeu 24 Déc - 19:12
Les invités se pressaient les uns après les autres. Il entendait Kaoren, et Penrose, Médor et son accompagnatrice, le Cube est son chat. Craboutcha, au milieu, était le gamin un peu timide qu’on bouscule parce qu’on ne le remarque pas, celui dont prendrait la chaise par erreur, en oubliant de la restituer.

Tout habitué des descriptions d’ambiance qu’il était, Al oublia rapidement le bruit ambiant pour renvoyer à Craboutcha sa salutation. Un « Bonjour. » trop calme et trop bref pour lui, avant de détourner les yeux. Le paradoxe d’avoir à la fois tout et rien à dire, de vouloir embrasser pleinement les festivités tout en craignant d’être moqué pour quitter le rôle de grincheux qui lui collait à la peau.

« J… Joli bonnet. Enfin… »

Mais il voulait lancer une conversation. N’importe laquelle. Sentir la chaleur des mots glisser contre sa joue.

« Tu vas bien ? A… Après tout, ça fait longtemps… »



(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Stilgar
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Stilgar
Jeu 7 Jan - 23:08
     Si Rosalina n’était pas une personne fort polie – et surtout, si elle n’était pas parfaitement au courant que ça ne servirait à rien –, elle n’aurait pas manqué de commenter la manière qu’avait Agate d’élever ses enfants. En lieu et place, elle préféra faire ce qu’elle faisait le mieux : alimenter un conflit et en tirer des bénéfices. En l’occurrence, de la complicité avec une de ses nièces au détriment de l’autre. Oh, Effie avait déjà eu droit à son tour d’aide matérielle de la part de sa tantine pour emmerder sa sœur et elle y aurait droit à nouveau.
     Elle retourna dans le minibus d’Amundsen et en sortit une thermos du cyantifique, vida les dernières gouttes de café à l’intérieur et la remplit de neige. Ce serait là une sorte de cadeau de noël anticipé pour Crevette.

     De son côté, Agate traîna sa fille qui pestait et se tenait son oreille rougie. Elles arrivèrent alors qu'un type tout blanc venait de se faire avoir par une boule de neige. La mère fusilla du regard la fille qui se défendit d’un : « Maaais c’est pas moi euuh ! » peu convainquant mais assez logique ; comment aurait-elle pu tirer cette boule alors qu’elle était tirée par le cartilage dans les escaliers.
     « Va dire pardon, je vais voir s’il va bien. Et fais ça comme il faut, crois-moi je t’entendrai si tu écourtes tes excuses. Allez ! »
     Et elle fila aussi vite qu’elle put vers le siège du Cube, pensant par sa vitesse esquiver une fessée distribuée au passage. Agate souffla un coup. Pénible, celle-là. Elle se dirigea ensuite vers celui au fond de la pièce. Au passage, elle interrompit Craboutcha et Al en leur faisant un : « Bonjour vous deux ! », puis caressa la tête de Morgan et lui dit bonjour à lui aussi. Elle se retrouva enfin devant celui qui s’était pris la boule. Les boules, même.
     « Hé ben mon gars, on t’as pas loupé. »
     Ceci dit, vu qu'il semblait composé de la même matière que les projectiles qui l'avaient atteint, il ne devait pas trop en souffrir. Quoique. Agate, aurait sûrement mal si on lui balançait un jambon à la figure, et pourtant, il serait composé de chair tout comme elle. Ah, et il y avait aussi un bout de verre, plus embêtant.
     « Tu veux que je t’aide ? »
     Et en attendant sa réponse, Agate jeta un coup d’œil derrière elle pour vérifier si sa fille suivait bien ses ordres.

     Il s’avérait que oui. Cependant, il y avait déjà un certain attroupement autour du Cube et elle ne voulait pas le déranger pendant que Médor et Lys discutaient avec lui. C’était déjà assez pénible comme ça de devoir s’excuser – sans rire, est-ce que Gengis Khan s’est excusé d’avoir envahi l’Asie ? Certainement que non ! –, hors de question en plus d’avoir à le faire en public.

     Amundsen arriva peu après. Il dit bonjour à tout le monde, alla disposer ses cadeaux au pied du sape-in et alla voir Toklo.
     « Tu veux que je te présente ?
     – Patron, vous faites quoi ici ? »
     Si son acolyte lui donnait ce titre, c’était que l’heure était grave.
     « Comment ça ?
     – Il ne me semblait pas que vous fêtiez Noël.
     – Ah, non, en effet. Mais personne ici ne le fête vraiment. À part Agate, qui doit être la seule chrétienne ici. C’est ma famille. Je suis ici pour eux, pas pour la naissance de ‘Isa. Allez, assez discuté théologie, viens. »
     Par qui commencer. Esprit cyantifique résolument pratique, Amundsen jeta son dévolu sur les plus proches, en l’occurrence, Al et Craboutcha.
     « Salam Aleykoum vous deux ! Alors, comment vous allez, les deux frangins ? Je vous présente Toklo Pikkorippoq, c’est un ami et collègue à moi, un fromineur très estimé et un grand aventurier. Il aurait sûrement bien des récits à vous raconter, si vous arrivez à le faire parler. »
     Celui-ci, bien moins loquace, se contenta de faire coucou de la main et de laisser apparaître un très léger sourire. Amundsen parlait toujours trop quand il était en compagnie de Toklo, comme s’il prenait pour lui le temps de parole de deux personnes – l’Inuit cédant bien volontiers le sien.
Carte :


Songe de Noël #2 - La boule de neige 1zod
Songe de Noël #2 - La boule de neige ULT8Krs
Sonakhiin
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Sonakhiin
Dim 24 Jan - 18:27

En peu de temps, la maison s’était beaucoup trop remplie aux yeux du dessin qui commençait à ne plus vraiment savoir où donner de la tête. Il y avait son frère, avec qui il voulait discuter, sans réellement savoir comment s’y prendre mais d’autres invités avaient pointé le bout de leur nez, qu’il s’agisse de cyantifiques ou d’enfants, … Il s’était assis dans le canapé, ou plutôt, il s’y était réfugié et enfoncé le plus profondément possible entre les coussins ! On lui avait donné des chaussons et des gants à enfiler pour éviter de tâcher ce qui l’entourait : s’il avait accepté de couvrir ses pieds, il n’aimait par contre pas le faire avec ses mains. C’était principalement grâce à elles qu’il pouvait s’exprimer et s’en priver était inacceptable à ses yeux : il se retrouverait plus muet qu’il ne l’est déjà…

Il avait sursauté lorsque les boules de neiges avaient brisé la fenêtre et s’était inquiété pour celui qui avait été touché mais d’autres personnes s’en occupaient déjà. D’autant qu’entretemps, un convive un peu particulier s’était installé sur ses genoux. S’il n’aimait pas particulièrement le contact en temps normal, il ne s’en plaignait pas et passait même sa main dans la fourrure de Morgan. Noir dans noir, ses doigts semblaient disparaître dans son pelage.

Quand Amundsen et son collègue arrivèrent, il les salua de la main, préférant amplement imiter la salutation timide du fromineur aux longues phrases du barbu. Il avait d’ailleurs pris le temps de décrire Toklo comme une personne avec de belles histoires à raconter mais qui parlait peu, un profil que Craboutcha connaissait bien. Il fit une place en se déplaçant sur le côté, en veillant à ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas déranger celle qui se reposait contre lui. De ce fait, il était encore un peu plus proche de son frère vers qui il avait reporté son attention.
Le compliment sur son bonnet avait étiré les traits de son visage d’une façon qui n’était pas arrivée depuis bien longtemps : une courbe dont les extrémités pointaient vers les oreilles, alors qu’autour de ses joues, le noir laissait place à une pointe de rose. Il lui écrit qu’il allait mieux puis barra ce dernier mot pour le remplacer par « bien » avant de lui retourner la question. AI avait bien raison sur un point : cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pris le temps de se retrouver l’un et l’autre et Craboutcha se demandait bien ce qu’avait pu faire son frère depuis tout ce temps. Était-il réellement plus heureux quand il prenait ses distances ?
Encre Noire
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Personnages : André DUBOIS (Sables et Câbles), Marie-Suzanne de Licornia (Brises), Dorante & Clindor (Brises)
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Encre Noire
Mar 23 Fév - 18:43

Il était une fois, dans une lointaine contrée vivait une libellule nommée André. En ce jour de Noël, il mit une écharpe à son cou et sa queue dans une chaussette. Puis il vola jusqu’à une maison, où il y avait beaucoup de monde. Comme le père Noël, il entra dans la maison par une cheminée et en sortit couvert de suie en faisant un looping dans les airs. Durant tout ce temps, il n’ouvrit guère la bouche. Pourtant, une voix lointaine chanta :
- Je suis l’esprit de Noël !
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