Salle informatique
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Reste à savoir s'il sera possible de trouver une utilité à cette pièce, autrement que pour y enfermer les geeks...
État de la fouille : entamée.
Objets trouvés : Harmonica, gameboy, sac de couchage, ordinateur de bureau, liste de commandes, photocopieuse artisanale.
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Bon, après la chambre noire, le temple du bordel. La chambre de Nailiou, la cuisine de Snöz et le laboratoire de mon frère réuni au même endroit, je suis sure que c'est moins le bazar. Et j'ai absolument aucune idée d'à quoi servent ces trucs... Tout doucement, je m'engage dans la salle, roulant avec précautions et repérant les fils et obstacles dans un premier temps. De quoi prendre mes repères, simplement. Et puis une fois revenue vers l'entrée de la salle, et après un coup d'oeil dans le couloir, je commence à fouiller plus en détail ce souk.
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Un harmonica. Combien de fois est-ce que mes neveux et nièces nous ont cassé les oreilles avec ça. Est-ce qu'ici c'est plus mélodieux? Je le porte à ma bouche, souffle doucement... Et grimace. NON. Décidément pas plus mélodieux. Par contre, je suis sure qu'on peut imaginer une arme de dissuasion sonore. Allez, ça rejoint la porte de la salle, et je reprends mes fouilles...
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Qu'est-ce que c'est que ce machin, encore... Plus exactement, pourquoi dans ce bazard, c'est cet objet qui a attiré mon attention, alors qu'il ne me semble pas tellement différent du bidule à côté? Je le tourne le retourne, appuie sur les boutons... Avant de me dire que je ne vois pas à quoi sert ce truc. Enfin, si. Je crois qu'en fait je pourrais le faire marcher en utilisant le glissoir on off, mais... Pas de suite. D'abord, je voudrais continuer de fouiller. Et comme ça si je trouve encore d'autres trucs aussi compliqués, je me ficherait un gros mal de tête en une seule fois!
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Un sac de couchage. Autant je me dit que ce sera utile plus tard, autant pour le moment ça ne sert pas vu qu'on a des lits à porté. Au passage, est-ce qu'il y a des gens dans ce labo qui préfèrent dormi par terre que de faire... Une vingtaine de pas?! Je ne sais pas si je dois être effrayée ou atterrée. Certes, j'ai l'expérience de Kaizer qui s'endormait à son bureau parce qu'il "était dans une phase cruciale de son expérimentation" et qu'il avait pas pensé simplement à se lever et à rejoindre son lit de camps. Mais c'est pas pour autant que je comprends tout ça... Une longue inspiration, un soupir et le sac de couchage rejoint l'entrée de la salle, avant que je ne recommence à fouiller.
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Cette information combla Bernard, qui se redressa, réajusta ses lunettes sur son nez et entra.
- Re-bonjour ma grande, tu n’es plus avec ton amie ?
Bernard avait parlé avec une voix douce, mais qui témoignait d’une certaine sévérité. Il lui apparaissait que se séparer n’était pas une bonne idée. Néanmoins, l’attention de la bureaucrate se reporta rapidement sur la trouvaille d’Effie.
- C’est un beau ordinateur portable que tu as là. Fonctionne-t-il ?
Si ce dernier fonctionnait, ce serait une aubaine. Dans le cas échéant, Bernard pensait pouvoir trouver une utilité au sac de couchage et à cette salle.
- Compte rendu des activités de Bernard Scrutin:
- Bernard rejoint la salle informatique où elle trouve Effie et des ordinateur. Elle la questionne sur l'ordinateur portable entre ses mains, tout en préparant l'avènement de son empire bureaucratique.
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Encore un truc étrange, que je conçois pourtant plus aisément. Bon, trop lourd pour être déplacé. Je tourne un peu autour histoire d'essayer de le dégager et de m'y retrouver dans le fatras de fils et de machins autour (est-ce que c'st un protocole, coincé sous l'appareil? , quand j'entends un cliquetement de talons. Je me redresse et croise le regard de la nana qui voulait du maquillage. Bernard, je crois. Qui m'appelle "ma grande", ce qui me fait tchiper, et me demande où est Crevette comme je demanderai à Reia (7 ans) où est son petit frère qu'on lui a dit de rester avec... Tout en semblant plus intéressée par ma trouvaille que par la réponse, enfin, j'en ai l'impression.
"On couvre plus de terrain comme ça, et elle est assez armée et compétente pour pas que je m'inquiète pour elle. Aucune idée, je te laisse tester si tu veux. Tu as toujours le pistolet à encre?"
J'ai presque compté sur mes doigts les trois points que j'énonce d'une voix posée. Crevette a dit que c'était de l'encre après l'avoir sentie. Si je peux m'en servir pour identifier le contenu du très gros bidon, ça ne peut qu'être utile. Plus que de m'enquiquiner avec ce fatras. Avec douceur et précautions (pas le moment de choir sur un fil/bidule qui dépasse) je roule vers la femme déposant la feuille trouvée plus tôt avec les autres objets déjà dénichés.
"Et s'il te plait, moi c'est Effie. J'ai passé l'âge des "ma grande", je crois."
Bon, en fait j'en suis sure, mais les adultes sont facilement suceptibles, et un sourire est un moyen généralement effcace d'obtenir ce que je veux à moindre cout.
[Demandeà Bernard pour le pistlet à encre]
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- Oui, je l'ai toujours.
Elle le sortit de son attaché-case en l'agitant devant elle avant de le poser sur la table. Effie se déplaça jusqu'à le bureaucrate avec ses patins avant de lui demander de l'appeler par son prénom. Bernard retint un sourire. Il était vrai que les enfants n'aimaient pas être considérés comme tel. Ainsi, la femme acquiesça. La jeune fille semblait sûre d'elle et assez mature pour qu'elle consente à sa demande, pour le moment.
La femme en s'avançant vers le bureau où était l'ordinateur passa une main sur la feuille qu'avait trouvée Effie. Il y avait une série de commandes inscrite dessus. Bernard tira lentement et avec mesure une chaise avant de s'y asseoir et d'allumer l'ordinateur. Elle se tourna vers Effie.
- Ma gra... Effie, tu as un peu de temps ? Pour maximiser mon efficacité, j'aimerais que tu me dictes ce qu'il y a d'écrit sur la feuille que tu as trouvé, quand j'en aurai besoin. Ça ne t'embête pas ?
- Compte rendu des activités de Bernard Scrutin:
- Bernard donne le pistolet à Effie, allume l'ordinateur et demande à Effie de lui lire la liste de commande.
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Quelques lumières sur la tour, puis sur l'écran, se succèdent pendant quelques secondes, avant de laisser place à un bureau (heureusement pour vous, le propriétaire de cette machine n'a pas cru bon de mettre un mot de passe). Graphiquement, cela ne ressemble pas vraiment à ce à quoi Bernard Scrutin est habituée, et pas grand chose ne vient la guider dans sa recherche du sacro-saint traitement de texte. Tout au plus, la bureaucrate peut se rassurer : il n'y a pas beaucoup de possibilités, alors elle devrait rapidement être fixée.
- Reconstitution sur Paint de ce que Bernard voit:
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Un sourire et je prends le pistolet avec précautions pour sentir le truc un peu chelou et m'imprégner de cette odeur. Et j'éternue parce que c'est quand même un peu bizarre comme odeur. Sans façon, je m'essuie le nez sur ma manche, avant de reinspirer l'odeur et de reposer le pistolet. Bon, maintenant je n'ai plus qu'à aller voir ce grand bidon... Ou pas. Je hausse un sourcil quand Bernard commence à m'appeler à nouveau "ma grande", mais elle se reprend aussitôt et je hoche la tête. Elle bidouille la machine, qui ronronne comme un chat puis fait des lumières. Je prends la feuille pour pouvoir la lire quand elle me dira, parce que j'ai aucune idée de ce qu'elle fait, et je me concentre plutôt sur mes recherches de trucs utiles. Difficile, quand je pige pas la moitié de ce qui m'entoure... Ce câble bizarre et entortillé, c'est important? ou cette boite éventrée dont jaillissent plein de petites pièces métalliques? Ouais, bon, on va se contenter de lire sa feuille...
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Sur le fichier, Effie parvient à lire la chose suivante :
- Code:
Commandes de base
$ mkdir <name>
creer le dossier <name>
$ touch <name>
creer fichier <name>
$ cat <file>
afficher <file>
$ more <file>
mieux que cat
$ lpoptions
test imprimante
$ lp
imprimer
$ lpq
queue de l'imprimante
$ wc -l file
nombre de lignes
D'autres notes, plus complexes encore pour qui n'est pas familier de l'informatique, semblent être écrites à la suite et au dos de la feuille, mais il faudrait sans doute quelqu'un de plus à l'aise avec ces concepts pour les déchiffrer et en tirer sens.
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Quand Bernard aperçu les deux dossiers intitulés « mesure », elle fit glisser la souris à une vitesse stratosphérique et en deux clics, les dossiers s’ouvrirent. Face à leur contenu, la bureaucrate arqua un sourcil ; il y avait dans les dossiers plusieurs noms d’étoile, mais rien ne se passait en cliquant dessus. Autre chose intrigua Bernard, mais elle était présente dans ce monde depuis trop peu de temps pour donner du poids à son hypothèse.
- écran:
- Effie, tu es ici depuis quelque temps non ? J’ai deux questions pour toi. Comment vois-tu le ciel d’ici ? Et ces noms, ils te disent quelques choses ?
Pour illustrer ses propos, elle leva un doigt vers l’écran. La femme tenta également de se remémorer le nom du cyantifique que lui avait donné Averroès. Lovelace. Elle nota dans un coin de son esprit ce nom pour plus tard.
Après que la jeune fille ait donné sa réponse à Bernard, celle-ci lui demanda de lire les commandes. Bernard ne trouvait pas d’espace pour intégrer une commande, ainsi, elle essaya de cliquer sur le nom de Bételgeuse et de taper sur le clavier « $ cat ». Si ça ne marchait pas, elle tenterait de faire un clic droit sur l’un des dossiers, et si, à nouveau ça ne portait pas ses fruits, elle irait cliquer sur l’icône noire en haut à gauche de l’écran.
- Compte rendu des activités de Bernard Scrutin:
- Bernard questionne Effi et utilise la commande cat en cliquant sur le fichier "beltegueuse"
Image fournie par Eelis!
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La première action de Bernard ne mène à pas grand chose, sinon l'ordinateur qui ne semble pas comprendre ce qu'elle veut faire en faisant clignoter quelques icônes. Quant au clic droit sur le dossier, il ne donnait rien.
Elle eut heureusement plus de succès avec l'icône noire, qui afficha une sorte de petite console dans laquelle elle put écrire "cat"... Ce qui afficha une erreur.
- reconstitution Paint:
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Mais quel bazars... Pendant que l'adulte cherche sur la drôle de machine qui écrit des trucs, et que je comprends rien à ce qu'elle fait... Je continue mes recherches... C'est quoi ce machin énorme? Je tripote, je tourne autour... Mouais...
L'interpellation de Bernard me fait relever la tête de mon amas de trucs bizarres parmi lesquels je cherche si je trouve pas des munitions potables pour ma fronde. Je la rejoins doucement pour voir ce qu'elle me montre. Est-ce que ces noms me disent quelque chose? Ben oui, quand même, on les a appris en astronomie. Je les pointe du doigt un à un.
Je suis pas sure que ça lui parle tellement. Ben oui, on doit pas venir du même monde, après tout. Bon, elle fait des trucs et ça modifie les textes à l'écran. Je lui dicte une ligne, et elle semble déçue du résultat.
- Spoiler:
- trouve une photocopieuse et essaie de comprendre ce que fait Bernard
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Alors que Bernard Scrutin et Effilys étaient en pleine tentative de compréhension de l'ordinateur de la salle informatique, un bruit se fit entendre dans le manteau d'Effie. Assez distinct, il permettait, pour peu d'y prêter un minimum attention, d'entendre une conversation entre plusieurs interlocuteurs qu'aucune des deux ne reconnaissait.
« Dalton.
▬ C'est moi ! Vous avez eu des invités surprise, finalement ?
▬ Oui.
▬ Et il va falloir éclaircir quelques petites choses, j'imagine.
▬ C'est cela. Est-ce que tu pourrais venir dans la salle de réunion ?
▬ Ça dépend, j'ai le droit d'inviter des amis à la fête ?
▬ C'est ce que je comptais te demander.
▬ Ça marche, je vous rejoins.
▬ Bien.
▬ Est-ce que l'aimable Curie nous gratifiera de sa présence ?
▬ N'y compte pas. Je suis occupée.
▬ Dommage. »
Finalement, la cannette n'était peut-être pas aussi inutile qu'Effie aurait pu le penser.
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Bernard chassa ces souvenirs de son esprit pour se concentrer sur la situation. Effie semblait distinguer son monde fictif de celui-ci. La bureaucrate n'arrivait pas à bien cerner l'enfant, mais ça aussi elle le mit de côté.
Elle émit un très léger grognement d'énervement quand elle constata l'écran qui affichait une erreur. Effie se mit à parler, Bernard se tourna vers elle, ayant déjà chassé l'agacement de son visage.
— Non, je voulais ouvrir un des dossiers correspondant aux noms d'étoiles, c'était ce qu'il fallait taper à la place de "file". Et quelle est cette machine... Oh.
Un petit haussement de sourcil traduisit la surprise sur le visage de Bernard. Elle se leva pour mieux observer la machine. Il s'agissait bien d'une photocopieuse. Bernard posa sa main sur l'épaule d'Effie.
— C'est une merveilleuse trouvaille.
À peu près en même temps, une voix émana de la veste d'Effie. Bernard arqua un sourcil, car c'était incongrue, puis en arqua un deuxième en réaction à la nature de la discussion.
— Uhm. Effie, tu sais où est cette salle de réunion ? J'aimerais beaucoup y assister. Et je trouverais peut-être quelqu'un pour m'aider avec tout ça.
Elle montra la salle informatique du bout des doigts.
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Bon, au moins, Bernard sait à quoi sert tout ça. Enfin à peu près. Pas le temps de creuser plus loin, j'entends une voix qui sort de la canette. Par signe, j'intime le silence à Bernard, avant de sortir la canette de ma poche pour mieux entendre. Une conversation entre un nommé Dalton, et un inconnu, qui parle d'une réunion et d'éclaircir des choses. Oh, ça ça va intéresser du monde. Et une troisième voix pour dire qu'elle y va pas. Okay. Bernard a l'air de percevoir autant que moi le potentiel de tout ça. Par contre...
Et pourtant ce serait bien... Bon, le mieux...
L'avantage des patins, c'est que je suis un poil plus rapide sur sol lisse... Et je suis plus proche de la porte, donc la première à arriver dans le couloir.
[Effie sort dans le couloir après avoir transmis à Bernard l'information quand à l'utilité de la salle noire.]
va par là
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"Scrutin ! On a une réunion surprise avec l'équipe cyantifique, tout le monde y va" Bon si Vesa avait deviné juste Scrutin avait un coté ultra méthodique depuis son arrivée ici, réaction normale vu le trauma. En employant un ton urgent mais non autoritaire elle espérait la rassurer et éviter de perdre du temps.
- Résumé:
- Vesa dit à Scrutin qu'il y a une réunion