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Épreuve 4 - Tasty Tales et Epicarena [ ♥ ♣ ]

Folie d'Esquisse
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Ven 22 Mar - 23:44

Épreuve n°4 - Arme à blanc


Par un coup du sort, une arme tombe entre vos mains. Elle est en bon état, mais vous apprenez, par la pratique, par un tiers ou par un autre moyen, que ses effets n'ont rien à voir avec ceux d'une arme classique. Couper la parole, effacer un personnage de l'univers ou encore transformer vos cibles en lapins, tout est envisageable, alors que fera la vôtre ?

Et surtout... qu'en ferez-vous ?


Rappel du fonctionnement:

Les deux membres du binôme doivent poster leur texte à la suite, sans souci d'ordre. Vous pouvez choisir d'en avoir un qui poste le samedi et un autre le dimanche (en introduisant un certain ordre), de tout poster le samedi ou le dimanche, comme vous le souhaitez.
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.

Quelques petites consignes :

  • Vous n'avez pas besoin de rendre le lien que vous avez choisi entre vos deux textes explicite. Toutefois, si vous avez peur qu'il y ait ambiguïté, vous pouvez toujours l'ajouter en spoiler à la fin.
  • En début de post, nous vous invitons à présenter sommairement votre univers et votre personnage de manière à nous fournir assez d'éléments pour tout comprendre.
  • Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
  • Si vous voulez avoir votre avatar qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
    Code:
    <transformation invite perso="Nom de votre perso" avatar="Lien de l'image de votre avatar" forum="Nom de votre forum" lien="Lien de votre forum ou de votre fiche de perso" />


Anonymous
Penelope [TT]
Invité
Dim 24 Mar - 3:03


Présentation du forum et du personnage:



ARME À BLANC

texte en écho avec Picdam

Un pistolet. Sur ma commode. Voilà la première chose que je vis après m’être levée, ce matin-là. Je m’approchai, les sourcils froncés, confuse par la présence de cette arme dans ma chambre. Lorsque je fus suffisamment près, je remarquai un papier juste à côté, avec quelque chose d’écrit : « Je te le laisse pour 24 heures ». Voilà qui était chelou.

Mais qu’est-ce qui se passait ici ? Pourquoi me laisser un pistolet ? À quel moment avait-il était déposé dans ma chambre ? Et puis, de qui provenait-il ? Le mot qui m’avait été laissé ne me rendait qu’encore plus confuse. Ce devait être une blague, un prank. Je ne voyais pas d’autres explications et pourtant, ma curiosité me poussa à tenter de découvrir de quoi il en retournait. Je vérifiais s’il contenait des cartouches, mais il n’y en avait aucune. Cependant, un bout de papier en tomba. Je me penchai pour le ramasser et le lire. « Qui n’a jamais souhaité retourner en arrière ? », était-il écrit, avec un petit dessin d’horloge. Je plissai les yeux et me mis à réfléchir.

La seule idée qui me venait en tête était qu’il s’agissait d’une menace. Le fusil servait à me faire comprendre que son propriétaire en avait après moi et était armé. Par contre, je voyais mal quiconque m’en vouloir à ce point. Je n’étais plus en Angleterre, ce qui aurait été plus plausible qu’à Summerbridge, bien que certains humains menaçaient et étaient prêts à tuer pour des riens.

Toutefois, s’il s’agissait de ça, alors le premier mot que j’avais trouvé ne faisait aucun sens. Pourquoi me le laisser 24 heures ? Je songeai de nouveau à cette phrase et finis par en conclure que cela sonnait plutôt comme une sorte de cadeau ou… de test ? J’avais rarement était aussi perplexe de ma vie.

Je ne comptais pas abandonner pour autant. Je fis alors la première chose qui me vit en tête : tirer. Je ciblai mon oreiller. Étrangement, même si rien ne se produisit, je sentis une sorte d’énergie émaner de l’arme au moment où j’appuyai sur la gâchette. Un type d’énergie que je ne saurais expliquer, que je n’avais jamais ressenti auparavant. Cela ne m’apparaissait pas naturel, en tout cas.

J’en vins même à la conclusion qu’il s’agissait de magie. Étais-je en train de devenir folle ? Bien sûr, plusieurs personnes en ce monde possédaient des pouvoirs, mais cela restait de la science et non de la magie. « Qui n’a jamais souhaité retourner en arrière ? ». Je me répétais cette phrase en boucle. Et si..?

Je jetai une chaussette sur le sol et lui tirai dessus. Elle disparut ! J’ouvris alors mon tiroir et la découvris là où elle était avant que je ne la saisisse, parmi ses semblables. J’avais vu juste ?! C’était de la folie ! Il fallait que je fasse d’autres tests ! Je pris le miroir se trouvant au-dessus de ma commode et le fracassai sur le sol. Je lui tirai dessus et l’instant d’après, il était de nouveau sur le mur, en parfait état.

… Je me dis que ce deuxième test suffisait à me prouver la réalité du pouvoir de ce pistolet. À moins que je ne rêvais ? Non, aucun rêve n’était aussi réaliste. J’étais éveillée. Un rebrousse-temps en main. Me demandant ce que je pourrais bien en faire. J’avais 24 heures. Je songeai alors que cela pourrait me permettre de venir en aide à des gens, au besoin. Le seul problème est que si on me voyait me promener avec un revolver, je ne risquais pas de faire long feu. Conclusion : je ne devais l’utiliser qu’au besoin. Il fallait être raisonnable, quand même.

Je ne croyais pas vraiment à avoir à l’utiliser. D’autant plus, aussi tôt après être sortie de ma chambre. J’étais en bas de l’escalier qui menait à l’extérieur lorsque j’entendis un cri derrière moi. Je me retournai pour voir une jeune femme tomber et se fracasser la tête sur une marche. Horrifiée, mes yeux croisèrent les siens, et je sus qu’elle était gravement blessée. Sans hésiter une seconde plus, je sortis l’arme de mon sac et lui appuyai sur la gâchette. Je me précipitai ensuite en haut de l’escalier pour l’attraper lors de sa chute. Une fois qu’elle fut stabilisée sur ses deux jambes, je me redressai alors qu’elle me regardait, un peu secouée.

Wow, merci beaucoup ! Il s’en est fallu de peu. Je dois y aller, merci encore.

Elle partit. J’avais le coeur qui battait à tout rompre quand je remarquai que le fusil était toujours dans ma main. Heureusement, elle ne l’avait pas aperçu. Je le remis dans mon sac et sortis de l’établissement.

Je vivais une émotion surréelle. Cela n’était-il pas étrange que cette situation se produise juste au moment où j’avais un objet magique qui me permettait de la réparer ? Une coïncidence vraiment incroyable.

Sauf que lorsque le soir arriva, je ne pensais plus qu’il s’agissait d’une simple coïncidence. Car, au cours de la journée, je me vis contrainte d’utiliser le revolver deux autres fois. Une pour empêcher un gamin de se faire frapper par une voiture et l’autre pour éviter à un vieil homme d’attraper la rage (il avait été attaqué par un raton laveur et je n’en avais encore jamais vu dans la ville !). C’était comme si une force obscure parsemait ma journée d’obstacles dans le seul et unique but que j’utilise l’arme magique.

Bien entendu, je pensai à m’en débarrasser. Toutefois, je voulais voir la fin de l’histoire. Qu’allait-il se produire au bout de ces 24 heures ? J’avais bien trop envie de le savoir. Je le gardai donc sur moi et, dépassée par les événements, décidai d’aller prendre un coup au bar quand le soir vint.

Je bus quelques verres, dansa, puis décider de rentrer chez moi. Alors que je m’apprêtais à débarrer la porte de ma voiture, j’entendis une plainte lointaine. Une voix d’homme paraissant en détresse. Je suivis la source du bruit et me retrouvai dans une ruelle où un étranger tentait d’échapper à deux racailles. Ça allait avoir été ma tournée d’actes héroïques, cette journée-là…

Or, le pistolet ne m’était pas d’une grande utilité dans ces circonstances. Pas de problème : mon don était un atout des plus avantageux. J’envoyais les agresseurs au mur grâce à ma gravité, ce qui donna l’occasion à leur victime de filer. Étant fatiguée, je décidai de ne pas rester leur régler leur compte et de les libérer de ma gravité une fois assez éloignée. Seulement, je n’avais pas prévu que l’un d’entre eux soit assez fort pour lever le bras et me tirer dessus avec un revolver. Un avec des balles. Je grognai de douleur, envoyant le responsable et son ami valser à l’autre bout de la ruelle sur le coup.

Je précipitai ma main dans mon sac et me tirai dessus avec le pistolet magique. Je revins alors dans le temps, ce qui m’étourdit légèrement, mais je parvins à reprendre mes esprits à temps pour enlever l’arme de la main du voyou d’un coup de champ gravitationnel. Je me mis ensuite à courir, jusqu’à atteindre ma voiture, et partis en direction du campus.

Ce que je fus contente de retrouver mon lit. Je portai la main à mon épaule, l’endroit où j’avais été touchée. Il n’y avait aucune trace de blessure, ce qui me dépassait. Je soupirai et mis une alarme sur mon téléphone tôt le lendemain matin, afin de pouvoir être éveillée à la fin des 24 heures. Je fermai ensuite les yeux, espérant trouver le sommeil.

Je réussis à dormir une heure. Déjà que je ne dormais pas beaucoup habituellement à cause de mon insomnie, j’avais eu encore plus de mal à cause de tout ce que c’était produit. Je me levai tôt et regardai un film, le revolver à côté de moi, ma main posée sur ce dernier. À un moment, je commençai à sentir de moins en moins l’objet sous mes doigts. J’observai, stupéfaite, l’arme qui devenait de plus en plus translucide. Jusqu’à disparaître complètement.

What the heck.

artemis | www
Anonymous
Picdam (Epicarena)
Invité
Dim 24 Mar - 23:36
Il était 4 heures, peut-être 5 heures du matin. Elle venait de rentrer chez elle. Elle se sentait un peu étourdie, l’effet de l’alcool sûrement. C’était la 4ème fois de la semaine qu’elle était sortie en boîte avec eux. Elle n’en pouvait plus. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait y faire ? Si elle refusait, ils ne lui reparleraient plus jamais. Et elle ne pouvait pas supporter ce rejet. Depuis le début de l’année elle avait essayé de rejoindre cette clique. C’était l’équipe des gagnants. Elle voulait leur prestige, leur pouvoir.
Elle se jeta sur son lit. Elle était bien trop fatiguée pour se changer. Elle devait quand-même mettre à charger son téléphone. Elle roula vers le bord du lit, puis leva le bras pour prendre le chargeur.
Tiens. Elle a bien pris quelque chose, mais ça ne ressemble pas à un chargeur. C’est dur. C’est allongé. Elle n’arrive pas à deviner ce que c’est.
Finalement, elle se lève du lit et allume la lumière. Dans sa main, un pistolet. Elle croit qu’elle est en train de rêver. Elle jette un regard sur sa commode et voit un bout de papier. Elle s’approche et lit :
¨Et si tu pouvais remonter le temps ? Je te le laisse pour une journée.¨
Elle n’y comprend rien du tout. Mais l’alcool peut te faire faire bien de conneries. Elle sent le poids du pistolet dans sa main. C’était la première fois qu’elle en touchait un. C’était plus lourd de ce qu’elle pensait. Petite, elle aimait jouer avec un pistolet à eau avec ses amis en été. Elle était assez bonne, elle les battait toujours à plate couture.
Elle voulait tirer. Jamais elle n’aurait une chance pareille à nouveau. Elle visa un coussin sur le lit, puis elle tira. Rien. Pas même un bruit. Le pistolet n’avait plus de balles ? Mais elle ne savait pas comment le vérifier. Elle essaya de tirer encore, mais aucun changement. Après quelques minutes, elle s’étala sur le lit. Son regard se fixa sur les lampes du plafond. Une d’elles ne marchait pas, elle avait cramé il y avait quelques jours. Plus par ennui que par autre chose, elle visa la lampe et tira. Tout d’un coup, la lampa s’alluma. La tâche noire sur la lampe qui avait indiqué qu’elle s’était cramée avait, quand à elle, disparu.
¨Et si tu pouvais remonter le temps ?¨
Elle repensa au message. Et si le pistolet permettait remettre quelque chose à son état antérieur ? Voir même de remonter le temps ? Plus elle y pensait, plus elle sentait la fatigue prendre le contrôle. Finalement, sans qu’elle ne sache exactement à quel moment, elle sombra dans un profond sommeil.
Quand elle ouvra les yeux, il était déjà midi passé. Elle était en retard. Ce n’était pas la première fois, mais c’était la goute de trop. Elle avait eu beaucoup trop d’absences notées à cause de la gueule de bois qu’elle se tapait chaque fois qu’elle sortait avec la clique.
Et si ?
Elle chercha le pistolet entre ses draps et, quand elle le retrouva, elle visa son réveil et tira. Sous ses yeux, elle put voir l’heure remonter en arrière. Une heure. Deux heures. Trois heures. Il était maintenant 7 h du matin ?
Elle ne pouvait pas y croire. Mais elle n’avait pas non plus le temps d’y penser, elle devait vite se changer pour arriver à temps au cours.
Ce jour-là elle avait un examen et, bien entendu, elle n’avait rien étudié. Quand elle eu les feuilles d’examens devant elle, elle hésita entre se jeter para la fenêtre ou s’asphyxier en essayant de manger l’examen. Puis elle s’est souvenue de son pistolet. C’était le moment pour l’utiliser.
D’un coup, elle put voir comment la salle de classe se vidait, puis se remplissait à nouveau. Comment le prof avait changé. Elle était retournée à la première leçon.
Sans s’attarder, elle déchira un morceau de papier de son cahier et écrit ¨J’ai les questions de l’exam¨ et le passa derrière à une des filles de la clique.
La cloche sonna et d’un coup la clique l’entoura. Elle était enfin devenue le centre d’attention et elle avait le pouvoir de demander ce qu’elle voulait.
Mais ce n’était que temporaire. Elle n’allait plus avoir de pistolet demain. Elle avait besoin d’une solution à long terme. Si seulement elle avait accès à tous les examens. Était-ce possible ? Elle s’est alors souvenue que tous les tests étaient stockés sur une base de données. Pour y accéder elle aurait besoin d’un compte. L’informaticien de l’école pouvait peut-être lui en fournir un. Elle n’avait plus qu’à trouver une façon de le menacer.
Ce fut plus facile qu’elle ne le croyait.
L’après-midi, à la sortie des cours, elle était descendue au sous-sol, voir l’équipe d’informatique. N’y avait qu’un seul informaticien. Ça rendrait plus facile la tâche. Sans faire de bruit, elle se positionna derrière lui. Puis elle visa sa tête.
Il n’avait pas vraiment le choix : soit il lui fournissait ce qu’elle voulait, soit il risquait de mourir. Dans tous les cas, les caméras avaient déjà pris en vidéo la fille. Elle n’allait pas pouvoir s’échapper. Il fit ce qu’elle voulait et, au moment où il allait lui dire que la sécurité avait surement déjà était prévenue, elle tira.
Une fois qu’elle retourne chez elle, elle essaya de rentrer sur la base de données et réussit. Et personne ne savait qu’elle y avait accès. C’était trop beau pour être vrai. Elle sorti le pistolet de son sac et, avec beaucoup de réticence, le posa sur sa commode. C’était dommage, elle ne pourrait plus l’utiliser après cette journée, mais elle avait quand-même réussi à obtenir plus de ce qu’elle croyait possible. Demain allait être un nouveau jour pour elle.
Quelques semaines plus tard, elle se trouvait assise dans la cafétéria avec les gens de la clique. De sa clique. C’était elle qui les contrôlait maintenant. Tout d’un coup elle senti une présence derrière elle. Ils étaient plusieurs. Le doyen, l’informaticien et… un policier.
¨Alors, on s’est amusé à piquer des examens ?¨


Morale de l’histoire : Faites attention à votre adresse IP. Utilisez un VPN.
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