Toit du Laboratoire

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Accessible uniquement depuis le 1er étage du bâtiment bleu, via l'escalier

Le toit

Les escaliers du 1er étage du bâtiment bleu vous conduisent tout droit vers le toit du Laboratoire. Sans grillage ni rembarde pour vous empêcher de contempler les horizons de l'Esquisse, il vous accueille d'une brise froide et de sa vision panoramique.

Si vous regardez non pas en direction de la plaine mais du toit du bâtiment vert qui vous est accessible directement, vous remarquerez la présence d'un grand dôme légèrement abîmé, posé sur un socle qui dispose d'une petite porte. La structure ne sera pas sans vous rappeler, si vous en avez connu, celle d'un observatoire doté d'une coupole rotative.

En regardant à votre droite par rapport au dôme, une autre structure particulière pourrait attirer votre attention. Il semble en effet s'y trouver un gigantesque toit ouvrant aux vitres salies et à l'équilibre chancelant. S'il est difficile de percevoir exactement ce qui se trouve en-dessous, un peu d'efforts pour faire coulisser le toit ou une observation plus fine à travers les carreaux pourrait permettre de compléter l'observation.

Quant à ce qui se trouve au-delà de la coupole, si le toit du bâtiment vert vous semble totalement vide, une autre structure vitrée pourrait attirer votre attention, mais il faudra s'approcher pour en savoir plus...

État de la fouille : Terminée.
Objets découverts : Guitare à essence, Corde libertine.

Plan temporaire + Explications:

     Arrivée en haut, et remarquant l’absence de protections, Rosalina serra un peu plus fort la main de Lucas. Elle ne voulait pas qu’il fasse une bêtise et ne tombe. Il faisait un peu froid, aussi, et ce petit risquait d’avoir froid, mais là, son attention pour les enfants avait ses limites. Déjà qu’elle avait du mal à se soucier de son appétit.
     Du toit, on pouvait voir ce qui semblait être un observatoire, ainsi qu’une serre. Ou du moins, on aurait pu décrire cette structure vitrée comme une serre. C’était ce à quoi cela faisait le plus penser. Il y avait aussi le toit ouvrant, à leur gauche.
     En y repensant, l’observatoire se trouvait à peu près au-dessus de la porte cadenassée. Il serait intéressant d’y faire un tour, mais avant, la curiosité de Rosalina allait plutôt à la serre.
     Mais avant tout, elle jeta un œil aux alentours. S’il y avait serre, il y avait outils, et donc, peut-être que quelque chose d’utile traînait sur le toit. Une arme contondante quelconque, espérait-elle. même en l’absence de menace, elle serait utile si on avait besoin de défoncer une ouverture. Il aurait été en effet idiot que les occupants de cette bâtisse bloquent l’entrée intérieure, mais pas l’extérieure, si tant est que les deux structures étaient reliées.

     Rosalina avait donc trouvé une guitare, munie d’un réservoir. Elle dévissa le capuchon. C’était vite, mais il y avait une odeur d’essence. Elle essaya de gratter une corde, sans que cela ne produise aucun son. Instrument artisanal, bricolage destiné à quelque usage mystérieux, œuvre d’art contemporain ? En tout cas, ça faisait une bonne arme contondante.

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Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Toit' : 1

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Les escaliers. Finis. Enfin. Lucas aurait bien aimé reprendre son souffle, mais la noire qui l'accompagnait semblait trop curieuse de regarder autour pour le laisser se reposer. Quelle cruelle grande personne. Mais au moins, ils étaient finalement sur le toit. C'était parfait ! Excellent point d'observation ! Il faisait légèrement frisquet, mais il avait connu pire (étrangement, personne ne s'attend à ce qu'on se gèle les miches dans le désert, mais les nuits étaient horribles).

Oh. Oh! OH!

- Une guitare !

Mlle Ngwenya avait visiblement déniché un trésor. Et s'il y avait d'autres choses d'intérêt sur ce toit? Lucas s'empressa de faire le tour des diverses bouches d'aération pour prouver lui aussi quelque chose d'amusant. Oh. Une corde. C'était nul. Il préférait nettement être une Rockstar. Au moins, c'était utile, surtout considérant qu'il avait une portée beaucoup plus petite qu'avant. Il tenta de se l'enrouler autour du bras pour mieux la transporter, mais ce bout de fil ne voulait pas se tenir tranquille. Sérieusement!?

Si elle voulait jouer ce jeu, cette corde allait perdre. Cet objet animé sous-estimait définitivement détermination. Maladroitement, mais sûrement, il continua d'enrouler la corde autour de son bras tout en faisant des nœuds pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Voilà le travail !

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Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Toit' : 2

     Hé bien, c’est qu’il n’était pas mauvais avec les nœuds, ce petit. Mais pourquoi s’escrimait-il avec ce bout de chanvre ? Rosalina comprit quand elle vit que le bout s’agitait de son propre chef. Elle abandonna aussitôt l’idée de se servir de cette corde pour pouvoir maintenir le petit. Pas l’accrocher à une rambarde, quoique, ce serait une bonne idée, mais au moins pouvoir le maintenir à portée d’elle sans avoir une main occupée. Mais visiblement, on ne pouvait se fier à cet objet.
     Curieuse, elle s’approcha pour lui parler, sans fixer le serpent inerte qui s’agitait à son bras.
     « Dis-donc, Lucas, tu as été chez les scouts, pour savoir si bien te débrouiller avec des cordages ? »

     Toujours était-il qu’elle n’avait désormais plus qu’envie de voir ce qui se trouvait dans cette serre, maintenant qu’ils étaient un peu mieux équipés. Peut-être Lucas pourrait-il dresser sa corde de compagnie et l’utiliser pour descendre un obstacle ? Ou s’en servir de grappin. En tout cas, elle ne lui tenait plus la main. Il semblait s’être calmé.
     « On va visiter cette serre ? Il y aura peut-être des fruits. »
     Y avait-il seulement des saisons, dans cet univers ? Au vu des arbres autour, même en l’absence troublante de soleil, des plantes pouvaient pousser. Et une serre, c’est un endroit où on cultive des plantes hors-saison, pour avoir des fruits toutes l’année. Enfin, après sans doute un certain temps d’abandon, ce qu’il y avait à l’intérieur ne devait plus être très bon. Une seule manière de le savoir.

Résumé:

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

En vous approchant de la partie vitrée du toit au-delà du dôme, vous confirmez votre première impression. Sous le toit transparent apparaît une pièce sur deux étages, cernée vers l'extérieur par des murs transparent dont vous ne distinguez même pas le verre. Outre sa hauteur, la serre semble avoir une surface intermédiaire, sinon petite, et être principalement remplie par des arbres similaires à ceux que vous pouvez trouver à l'extérieur, à l'exception d'un qui semble vert.

(Vous ne pouvez pas, à moins de casser la vitre et de risquer de vous briser le cou, descendre directement dans la pièce, mais vous devriez facilement pouvoir deviner où aller au RDC pour la trouver)

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Oops. Apparemment, l'inconvénient d'avoir une camarade d'exploration était la curiosité s'il faisait quoi que ce soit d'étrange. Au moins, la noire lui avait elle-même donné une excuse. Apprendre des nœuds chez les scouts était beaucoup moins compromettant que d'expliquer que cela faisait partie de son entraînement militaire. Lucas hocha vigoureusement la tête en répondant.

- Oui, même que j'ai déjà eu mon badge ! Maman l'a mis sur mon uniforme à la maison...

Petit silence. Sa mère n'avait jamais été très douée en couture et préférait en réalité racheter des vêtements plutôt que les réparer. Si le garçon continuait à sortir des mensonges comme cela, il allait devoir commencer à les notes pour ne plus les oublier. Embêtant. Il secoua la tête pour se sortir de ses pensées, suivant l'adulte vers le rectangle vitré un peu plus loin. Il ne dirait pas non à une pomme ou une orange.

L'ex-militaire s'approcha assez pour pouvoir voir ce qu'il y avait à l'intérieur de la nouvelle structure, appuyant son front sur la vitre. Lucas plissa les yeux, tentant de voir tout en bas. Mlle Ngwenya avait raison, c'était une serre. Le hic, c'était qu'il ne semblait pas d'avoir de porte. Ni quoi que ce soit à ce niveau en fait. La verdure semblait être très bas. Trop bas. Au rez-de-chaussée peut-être?

- Je ne crois pas que ma corde soit assez longue pour descendre en bas...

Ce qui voulait dire qu'ils allaient devoir redescendre les deux escaliers qu'ils venaient juste de monter. Ses jambes lui envoyaient des signaux de détresse juste à y penser. Donc, non. Ils allaient devoir descendre un jour ou l'autre, mais pas tant que Lucas n'ait pas épuisé tout ce qu'il pouvait trouver sur ce fichu toit.

Il regarda rapidement autour de lui et vit une petite porte dans le dôme au centre du toit.

- Il y a peut-être d'autres choses dans la demie-boule?

Lucas se dirigea vers le dôme et tourna la poignée, curieux de voir ce qu'il y avait.

Résumé:

     Pourquoi rien n’est-il simple, dans l’Esquisse.
     « Oh, si, elle devrait, mais je refuse de faire confiance à une corde qui gigote. Elle est capable de nous glisser entre les doigts. »
     Sans parler du fait que Rosalina n’avait aucune envie de descendre avec Lucas. Il faudrait attacher la corde à quelque chose qui ne risquait pas de céder, puis descendre, en talons et en portant sa mallette, et enfin assurer la descente du petit. C’était beaucoup d’efforts pour pas grand-chose.
     Et voilà qu’il se mettait à essayer d’ouvrir la porte du dôme. S’attendant à la trouver fermée, Rosalina regarda plutôt autour de la serre, toujours à la recherche d’un outil. Mais le toit était vide. Elle haussa les épaules. Il fallait s’y attendre. Elle aurait au moins aimé trouver quelque chose pour accrocher son instrument en bandoulière.
     « C’est ouvert ? Attend, j’arrive. »

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Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Toit' : 2

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

En ouvrant la porte du dôme, vous vous retrouvez dans l'Observatoire, où vous n'êtes vraisemblablement pas seuls...

Sujet ici

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

(Précédemment, dans l'Observatoire, Lucas fouille puis remarque un Objet potentiellement hostile et laisse tout tomber pour ressortir)

La porte était fermée, mais Lucas pouvait toujours entendre le bruit de quelque chose qui se déplaçait. Si la chose avait été activée par mouvement, cela aurait du s'éteindre une fois qu'il était. Si cela continuait à bouger, c'était que que le truc était probablement vivant. Il n'aimait pas cela du tout.

Le garçon se tourna vers Mlle Ngwenya et l'interpella.

- Je ne crois pas qu'il y a de la nourriture ici, mais il y a l'air d'avoir des outils.

Puis il rajouta, tout en baissant la tête, une phrase d'une voix légèrement tremblante.

- Mais l'aspirateur fait peur... Vous voulez pas lui dire de partir?

Certains auraient pu dire que c'était cruel de sa part de ne pas prévenir la noire de tous les détails du possible danger. De son côté, Lucas soutiendrait fermement que c'était le rôle des adultes de se taper les dangers et que de toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose dans ce corps trop petit pour lui. Et puis, il avait dit que cela lui faisait peur, c'était sûrement suffisant, non?

Si l'Américain ne se trompait pas, les autres du camion avaient mentionnés que certains trucs ou créatures étranges étaient hostiles et ils appelaient cela des "Objets". Avec un O majuscule. La majuscule était très importante.

L'Objet semblait être un aspirateur un peu étrange, mais cela quand même un aspirateur, ce n'était sûrement pas mortel, si? Ou peut-être que c'était un souffleur à feuilles puisque cela soufflait quelque chose? Un souffleur à feuilles sur pattes. Oui, à bien y penser, il y avait définitivement des pattes. Des petites, mais c'était quand même là.

Confus, Lucas se balança d'une jambe à l'autre. Puis, d'une main, il commença à dérouler un peu la corde autour de lui pour faire un nœud coulant au bout. Si cette traître de corde se laissait un peu faire, peut-être qu'il pourrait faire un lasso. Il n'était pas trop sûr que cela puisse être utile, mais il pourrait toujours la prêter à l'Africaine si besoin est.

Résumé:

     L’aspirateur ? Rosalina essaya de deviner ce que cela pouvait signifier. Un bruit d’aspiration, ou de frottement, donc une machinerie active, ou encore une créature étrange et absurde, voire un être humain passant réellement l’aspirateur, mais cela avait – curieusement – encore moins de sens que la précédente proposition, dans un bâtiment abandonné.
     Elle posa la guitare contre le mur de l’observatoire. Quoi qu’il en soit, cela ne pouvait pas être quelque chose de très amical. À quoi, huit, dix ans, on était quand-même capable de faire la différence entre quelque chose de dangereux et quelque chose d’inoffensif, non ? À bien y réfléchir, non, sûrement que non.
     « Oh, quelque chose t’a fait peur ? Attend, je regarde. »
     Elle ébouriffa les cheveux de Lucas et entrouvrit la porte, pour jeter un coup d’œil. On est jamais trop prudent.
     Et on avait bien raison. Une espèce de grosse saucisse à pattes, et dotée d’une bouche dégueulasse garnie de dents. Rosalina ferma la porte brusquement.
     « Ah, oui, je vois. La prochaine fois, préviens-moi honnêtement quand il y a un danger… »
     Maintenant que la menace était identifiée, il fallait s’en occuper. Rosalina jeta un œil aux différents moyens d’action en leur possession. Une guitare, qui effectivement, balancée sur le visage de quoi que ce soit, pourrait faire du dégât. Une corde, que Lucas avait déjà noué en un petit lasso, mais qui gigotait de partout. Non, ça n’irait pas. Il y avait aussi l’option de fuir, ou d’aller chercher de l’aide. Enfin, il restait ses propres pieds et poings. Rosalina n’était pas ceinture noire de taekwondo pour rien.
     Une créature aussi bouffie ne devait pas être très rapide. Il serait possible de jauger sa force, de tenter quelques coups, et si ça ne servait à rien ou que ça devenait trop risqué, de fuir, sans doute. Mais détaler dès la première menace ne semblait pas être une option très intéressante, surtout que la saloperie qui se dressait devant elle n’était pas vraiment ce qui semblait être la chose la plus menaçante qui soit. Ce serait un bon moyen de dérouiller ses compétences en combat.
     Rosalina retira ses talons. Ils allaient plus être une gêne qu’autre chose. Le sol, poussiéreux, allait tâcher ses bas. Il faudrait qu’elle en trouve d’autres. Elle hésita à laisser sa mallette. Il n’y avait aucune sécurité dessus, et des choses beaucoup trop précieuses pour les laisser dans les mains d’un enfant. Mais elle ne pouvait pas non plus la prendre en combat. Si Lucas l’ouvrait, il allait s’empresser de raconter partout qu’elle avait un pognon fou sur elle. Tant pis, elle décida de la garder.

Résumé:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Plus Lucas jouait avec sa corde, plus elle se fichait de sa gueule. Comment un objet inanimé pouvait-il être aussi frustrant? Puis une main dans ses cheveux le figea. Le garçon cligna des yeux alors que Mlle Ngwenya ébouriffa ses cheveux. C'était... agréable. Calmant. Réconfortant. Un sourire idiot se dessina sur ses lèvres. Voilà enfin la preuve que c'était génialissime d'être rajeuni. En plus, sa compagne allait se charger de dégommer le souffleur à feuilles pour lui !

La remarque de la noire après qu'elle ait regardé à l'intérieur de l'observatoire refroidit Lucas légèrement. Il l'avait prévenu ! Ce n'était pas sa faute si elle avait sous-estimé ce qui l'avait poussé à sortir si vite ! Sa responsabilité était d'un gros zéro ! La femme poussa la porte, délaissant la guitare et ses chaussures avant d'entrer dans l'antre de la bête. L'ex-militaire se mordit les lèvres. Et si l'Objet la mangeait? Après tout, il ne savait même pas si elle savait se battre ou quoi que ce soit d'utile. Elle avait l'air confiante, mais les civils avaient souvent cette impression d’invincibilité stupide. Si elle mourrait, elle ne pourrait plus ébouriffer ses cheveux...

Lucas mis sa tête entre ses mains et poussa un long soupir. Puis il entra de nouveau dans l'Observatoire en passant à deux doit de se retrouver face contre le sol après avoir trébucher sur sa corde. Fichue corde de me*de.

Résumé:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

(Précédemment, dans l'Observatoire, Rosa tabasse un Plastigrade et reviennent dehors pour éviter la fumée)

Ah, du bon air frais ! Fuyant l'observatoire tout comme il fuyait toujours ce qu'il n'aimait pas, Lucas lâcha son accompagnatrice pour se diriger vers le dernier attrait du toit près de l'escalier. Cela n'avait pas l'air très solide, mieux valait ne pas s'y appuyer trop fort. Il tenta de regarder ce qu'il y avait à travers les vitres, mais la saleté qui y était collée rendait l'entreprise difficile.

Le garçon fronça les sourcils et frotta sa manche contre la vitre, tachant le tissu blanc. Voilà, c'était mieux ! Bon, qu'est-ce qu'il y avait là-dessous?

Résumé:

[/quote]

     Enfin dehors. Rosalina inspira un grand coup. L’enfant qui traînait avec elle alla se pencher au bord d’un toit en verre qui paraissait bien peu solide. Bah. Il avait montré qu’il savait être débrouillard, pas besoin de lui tenir la main tout le temps.
     En attendant que le dôme redevienne praticable, pour s’occuper, Rosalina se mit à fouiller les alentours, espérant trouver quelque chose de plus utile que leur précédente trouvaille. Ça n’allait certes pas être dur.
     Hélas, rien. Dommage. Rosalina ramassa leur seule et unique trouvaille ; la guitare qui semblait nécessiter un carburant. En y repensant, ce que vomissait le plastigrade avait à peu près la consistance de l’huile. Ça n’aurait aucun sens, si on suivait la logique et les lois de la mécanique les plus élémentaires, d’essayer, mais ce n’était pas comme si elle avait quelque chose de mieux à faire. Au pire, elle se retrouverait avec un instrument plein de liquide, liquide qui pourrait être utile plus tard. Quand on ne dispose d’aucun récipient, on fait avec ce qu’on a.

Résumé :

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Toit' : 2

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

À travers les vitres sales et par endroits recouvertes d’une buée sombre, il est difficile pour Lucas de se faire une idée de ce qui se trouve au-dessous. Néanmoins, une observation méticuleuse permet de discerner une grande salle à deux étages, l’un d’entre eux étant en fait un large balcon faisant le tour de la salle à sa mi-hauteur. Lucas peut également constater qu’il se trouve lui-même sur un balcon similaire, situé quand à lui au sommet de la salle.

Au centre du rez-de-chaussée, dans la zone qui n’est pas surplombée des dits balcons, une grande aire circulaire semble avoir été aménagée et vidée de toute forme de mobilier pour y installer à la place des grands échafaudages qui montent jusqu’à l’étage.

Dans le reste de la salle se distinguent plusieurs tables et machines diverses dont il est difficile de discerner la nature à une telle distance, ainsi que des grandes caisses bâchées au rez-de-chaussée. Un esprit attentif pourra remarquer que le sol et les mobiliers n’ont pas la couleur turquoise à laquelle les lieux vous ont habitués, mais plutôt des alliages de brun, de rouge et de noir, laissant entendre l’utilisation d’un autre matériau que ce bois coloré carrelant les autres pièces.

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Une fois sa manche devenue noire (le concierge de cet immeuble devait avoir démissionné il y a longtemps), Lucas parvint à distinguer vaguement ce qu'il y avait de l'autre côté de la vitre. Par contre, il n'y avait rien d'intéressant. Ce n'était qu'une grande salle en construction sur deux étages (trois en comptant le toit) et avec quelques machines au rez-de-chaussée.

Le ventre du garçon grogna et le petit homme se souvint soudainement de son but premier : trouver de quoi se mettre sous la dent. Puisqu'il n'y avait rien d'autre à explorer sur le toit et rien à grignoter en vue, il était temps de prendre les voiles.

Reprenant son rôle de sangsue sans scrupules, Lucas retourna après de Mlle Ngwenya en se plaignant.

« C'est pas la cuisine. J'ai faaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiimmmmm ! »

Tout pour retarder le moment de braver de nouveau les escaliers.

Résumé:

     Il fut très, très difficile de le pas répondre « ça me fait une belle jambe ». Conservant sa dignité et son savoir-vivre, malgré le fait qu’elle était tachée d’huile, épuisée, en sueur et sans chaussures, Rosalina n’en fit rien. Et s’empressa de corriger le dernier point de cette liste.
     « On va tâcher de trouver ça. Mais d’abord… »
     Elle mit un mouchoir sur son visage, et alla récupérer ses escarpins dans le dôme. Celui-ci était encore impraticable pour un certain temps, la fumée ayant tendance à rester vers le bas plutôt que de monter vers les fenêtres.
     Une fois ressortie, Rosalina prit la main de Lucas. Celui-ci semblait assez réticent à descendre. Et il avait l’air fatigué. Les enfants se mettent à geindre pour un oui ou pour un non quand ils geignent ou sont fatigués, non ? Il lui semblait bien. Il était hors de question qu’elle endure cela.
     « Est-ce que tu veux que je te porte ? Je vais me baisser, tu t’accrocheras à mon dos. »
     Peut-être pas la meilleure idée du monde de descendre des escaliers dans le noir avec des talons hauts, une mallette et un gamin sur les bras, mais elle serait capable de se jeter tête la première dans les marches si elle entendait une autre plainte. Et ne manqua pas de lui faire savoir.
     « Par contre, c’est à la condition que tu arrêtes de couiner, c’est d’accord ? »

Résumé:

Personnages : Lucas et Isolde Messages : 281 Date d'inscription : 14/04/2019

Lucas observa Mlle Ngwenya revenir sous le ciel mauve, ses talons hauts dans les mains. Si cela avait été lui, il aurait abandonné ces instruments de torture. Ses tentatives passées d'apprivoiser ce type de souliers avaient résultés d'échecs monumentaux. Surtout, ne lui demandez pas pourquoi il avait tenté d'en porter.

Reprenant sa main, la noire lui fit une offre qu'il ne pouvait refuser, même si cela voulait dire qu'il devrait tenir sa langue immobile. Une promenade à dos de businesswoman, quoi de mieux ?

« Oh, ouiiii ! »

Sans attendre son reste, Lucas se rapprocha de la noire, mais s'éloigna précipitamment un instant plus tard. Il s'adressa à elle d'un ton accusateur.

« Tu pues ! »

Le liquide ayant éclaboussé les vêtements de la femme sentait un peu trop au goût du nez du garçon. On ne le sentait pas trop à moins d'être très près d'elle, mais il ne pourrait pas échapper l'infâme effluve s'il s’accrochait à elle.

Déçu, Lucas se rapprocha des escaliers. Oh... OH ! Pourquoi ne l'avait-il pas remarqué avant ? Sa bonne humeur de retour, le petit bonhomme grimpa sur la rampe de l'escalier en s'y mettant à plat ventre, puis il se laissa glisser.

« Youhouhouhou ! Direction le 1er étage ! »

Résumé:

C’était très humiliant, mais c’était bien mieux comme ça, en fin de compte. Après s’être assurée qu’il ne s’était pas vautré à l’atterrissage, Rosalina suivit Lucas dans les escaliers.

Résumé:

     Et on retrouve notre Langouste sur le toit du Laboratoire. Après avoir constaté non sans effroi qu’elle n’était pas dans son corps, elle avait remarqué qu’elle était bien proche du bord. On lui avait toujours dit de ne pas s’en approcher pour ne pas tomber, aussi, par réflexe, elle se leva et s’éloigna. Ce simple fait fut plus difficile qu’il n’y parut. Tout d’abord, Langouste essaya de se dresser sur ses pieds, mais son corps répondait bizarrement. Il était trop rapide, trop puissant. Puis quand elle parvint enfin à se mettre dans la bonne position, elle se leva. Mais voilà que son regard se trouvait près de six décimètres au-dessus de la hauteur où elle était accoutumée qu’il fût. Cette croissance du tiers de sa taille l’impressionna encore plus quand elle regarda ses pieds et eut presque le vertige.
     Comme elle était trop proche du bord à son goût et ne se sentait pas de marcher dans cette situation, Langouste se recroquevilla sur elle-même et serra son ours en peluche. Peut-être allait-elle plutôt avancer à quatre pattes pour le moment. C’était déjà plus raisonnable.
     La question de sa motricité partiellement résolue, il fallait se demander quoi faire. Pour Langouste, c’était évident : trouver des adultes. Les adultes ont en général toujours la solution.
     Mais si elle était un adulte, est-ce que tous lest adultes étaient devenus des enfants ? Et ce bâtiment bizarre ne lui inspirait nullement confiance. Elle regarda en bas de l’escalier : il y faisait sûrement très noir. Hors de question d’y aller. Il restait donc cette grande coupole. Langouste y avança donc puis, quand elle fut assez éloignée du bord et assez proche du mur, se redressa es s’appuya à ce dernier pour s’aider à avancer.

Résumé :

Je me suis envolé vers le toit, où il doit y avoir une entrée. J’appréhende un peu ce qui va suivre. J’ai compris que je dois m’attendre à tout. Ce qui me fait penser que j’ignore ce qu’on y étudie. Pour l’instant, je ne peux le demander qu’à Kaoren et je ne veux pas encore me noyer dans ses discours étranges. Est-il devenu fou à cause du laboratoire ? Non, je ne veux pas y songer.
Au fil du vol, je m’approche du mur de cette bâtisse. Ainsi, je peux observer le toit sans être vu. Je sors légèrement ma tête et y aperçois un trentenaire brun et musclé s’appuyant contre une grande coupole, comme s'il avait des difficultés à marcher. Puis je me baisse un peu et fais le tour du bâtiment jusqu’à arriver de l’autre côté du dôme, avant de me mettre au-dessus et d'observer cet inconnu.
Ce grand jeune homme porte un uniforme militaire. Si je m’imaginais un tel militaire arriver dans l’Esquisse, je le verrais observer son environnement, à l’affût du moindre danger. Pas totalement apeuré.
J’hésite à lui venir en aide. Il a l’air désemparé. J’ai été aidé par Kaoren, en quelque sorte, mais cet inconnu est seul et il n’oserait peut-être pas descendre seul dans le laboratoire… Ma bonté me perdra. Je prends encore quelques notes pour moi, j’écris « Bonjour, je suis André Dubois. Vous m'avez l'air perdu. Est-ce que je peux vous aider ? » puis je m’envole vers lui pour lui montrer le carnet.

Notes d'André:

Résumé:

Ce qui devait arriver arriva. La venue d’une énorme libellule dans le champ de vision de Langouste provoqua en elle une vive panique. Peu importait alors que ce noble arthropode fût d’une des rares espèces qu’elle aimait bien – tant qu’elles restaient à une distance respectable –, peu importait qu’elle eût deux gros yeux mignons, peut importait également qu’elle tendît un carnet.
Langouste répondit à cette tentative de communiquer par sa défense favorite : pousser le cri le plus aigu possible et s’enfuir. Hélas, elle ne parvint à sortir qu’un hurlement grave, ce qui la surprit elle-même. Effrayée autant par ce son mâle que par cet insecte monstrueux, elle oublia qu’elle avait du mal à faire fonctionner ses guibolles proprement et se précipita dans l’observatoire.

Résumé :