[Bâtiment Bleu - 1er] Bureau sombre

Messages : 1042 Date d'inscription : 24/06/2012

Bureau sombre

Cette porte donne sur un autre petit bureau, plus meublé que celui qui se trouve à deux ouvertures d'ici. Et surtout plus bordélique, au regard des babioles, des sachets vides et des feuilles en vrac qui en masqueraient presque le beige de la table qui se trouve en-dessous, ce malgré la présence de petites armoires contre le mur, derrière le bureau. Les pauvres semblent déborder de feuilles, de classeurs et d'objets qui n'ont sans doute rien à faire dans un tel endroit, si tant est que cette pièce ait une fonction précise (ce qui est probablement le cas, mais reste à trouver).

Ah et, pour ne pas arranger les choses, il semblerait que la lumière ne se soit pas décidée à illuminer l'endroit. S'il se trouvait parmi vous - à tout hasard - un loup, celui-ci n'aurait aucun mal à inspecter la pièce, mais cela ne sera pas aussi simple pour un être humain. Saurez-vous malgré tout trouver à quoi sert cette pièce... et les informations qu'elle peut vous offrir ?

Le fait que la pièce soit noire génère une contrainte supplémentaire à toute personne sauf Médor (ou autre personnage ayant une vision nocturne importante) sur les fouilles : il faudra lancer un D6 dans votre sujet de dé perso' avant de faire une fouille. Si vous faites 4 ou moins, vous pouvez lancer le dé de fouille (dans ce sujet), sinon vous considérez que vous ne trouvez rien car le noir vous gêne.

PS : le nom du sujet changera si vous trouvez à quoi sert la pièce pendant votre RP. (facile si vous fouillez !)

Médor passa la tête dans l'entrée de la nouvelle salle choisie par son acolyte. Elle était très peu éclairée, mais suffisamment pour que Médor puisse s'y diriger proprement. D'ailleurs, au vu du bazar qui se dessinait ici et là un peu partout, il en avait bien besoin. De ce qu'il pouvait voir de la surface du bureau, et des différentes portes de meubles, le lieu fourmillait de feuilles et de bidules hétéroclites.

C'est les archives ici ou juste le foutoir d'un des Cyantifiques tu penses ?

s'adressa-t-il à Adeline.

Je parierais sur celui de Monsieur Chapeau, enfin William.

Quoique, c'était pas ça son nom. Trop commun.

Ou Averell.... Ou peut-être Joe.

Ha zut, pas moyen de se rappeler comment s'appelait ce Cyantifique. Mais en même temps, en se présentant rapidement, aux milieu des jérémiades et avec la fatigue accumulée...

Le Cyantifique au chapeau de paille. C'est bien son genre, non ?

Et machinalement, tout en rentrant dans la pièce, il se mit à fureter pour trouver quelque chose. Il tomba bientôt sur un cahier au titre assez classique en se sachant être dans une antre de la Science/Cyance.

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Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Bureau sombre' : 1

Entrant avec précipitation dans la pièce, emportée par mon élan, j'ai du mal à comprendre ma subite cécité et manque de me viander lamentablement.

Ok, y a pas de lumière dans cette pièce...

Je remercie la poignée de porte d'avoir su supporter mon poids, et ma poigne de même.

Je cherche à tâtons un interrupteur le long du mur, près de la porte, tout en écoutant Rex ruminer pendant sa fouille. Arf, évidemment, il peut voir, lui.

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Adeline ne lui répondit pas. Surpris, il se retourna vers elle. Elle tâtonnait le mur à la va-vite. Mur clairement nu et sans grand intérêt, vu que l'autre côté menait sur le couloir.

Tu cherches quoi exactement ?

Médor s'apprêtait à ajouter quelque chose, mais il lui vint l'évidence.

Elle ne voyait rien. Du tout.

Il n'y a pas d'interrupteur, tu sais.

Regardant vite fait au cas où autour de lui, il ajouta:

Et vu la tronche des lampes ici, même pas sûr qu'ils l'aient inventé.

La tête de la Dessinatrice à cette nouvelle l'amusait pas mal.

J'espère au moins que t'es pas flipette de te retrouver dans le noir complet avec un loup !

Et sur ce, Médor retourna zieuter une des armoires, dont la porte fermait mal à cause de son encombrement. Et pour cause, une armée de feuillets se jeta presque immédiatement sur le Dessinateur trop zélé. Il jeta un coup d'œil, qui lui permit de voir que ces papiers parlaient apparemment de tempêtes et de mouvements météorologiques, et surtout que cette traître matière dont ils étaient faits était de la basique espèce de l'immobile non vivant. Une bonne chose.

Poussé par un esprit depuis longtemps oublié, il décida de ramener ces trouvailles à l'humaine du groupe. Cela prenait une bonne partie de sa gueule, et sa longue langue ne demandait qu'à détremper le fragile colis, alors il se contenta de lui donner un léger coup de tête dans la cuisse.

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Le sort en est jeté ! Messages : 567 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Bureau sombre' : 1

Mais il est où ce putain d'interrupteur ?

Je cherche, je cherche, je me frustre et mon manque de vision ne fait qu'empirer l'état dans lequel il m'a mis.

Qu'est-ce qu'il dit ?

Pas d'interrupteur ?

...Très bien j'avais oublié que les norvégiens sont nyctalopes.

Mais l'autre me pique, à nouveau ! Nan mais, faudrait qu'il arrête de me prendre pour une flipette de première ! Mon premier pote norvégien est un loup ! Réagissant à son attaque, je claque la porte brusquement. Histoire d'être bien dans le noir. Ha ! Il va voir si j'ai peur.

Bon.

J'ai pas peur mais je vois vraiment que d'alle du coup.

Je tends doucement les bras devant moi, cherchant à faire un pas sans me croûter.

Cependant, l'obstacle n'est évidemment pas à ma hauteur. Je sens un truc qui pousse ma cuisse ! Qu'est-ce que c'est que ça ?

Je bondis en arrière, cherchant à me défendre contre un de ces Objets dont ils me parlent depuis tout ce temps... et me cogne le dos du crâne contre le mur.

Eh bien, me voilà recroquevillée, mains sur la tête comme si elles étaient dotées d'un quelconque pouvoir de guérison, serrant les dents pour étouffer le gémissement de douleur qui souffre de s'échapper de ma bouche.

Et bien sûr, l'autre doit tout voir... c'est pas demain que je cesserai de passer pour une andouille.

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Ha oui, ne rien voir... Un concept dur à saisir pour le Dessinateur, qui lui était à peine touché. Voyant Adeline toute prête à lui foncer dessus, il fit un écart. Puis un autre, étant à nouveau sur le chemin de sa pérégrination. Et finalement il entendit un bruit sourd, et vit son acolyte tenir l'arrière de son crâne.

Mais quelle équipe de bras cassés qu'ils faisaient ! Ha si Môssieur "ici c'est dangereux" avait été spectateur de ce petit tour, adieu toute crédibilité !

Si elle avait pas fermé la porte aussi...

La porte est à gauche, si tu veux la rouvrir.

Sinon.... Bah tant pis pour elle.

Médor se remit à fureter, mais étant assez proche du sol, beaucoup de choses nécessiteraient plus que la vision pour dévoiler leurs secrets.

Mais en l'état, pas sûr de pouvoir compter sur Adeline.

Médor se mit quelques instants à regretter le zélé fouineur. Et de là, il lui vint la surprenante pensée de ce que ce prénommé Al irait en penser de les trouver là, seuls dans une pièce entièrement noire et porte close.

Cela chiffonnait Medor, mais sans qu'il puisse d'abord mettre la patte dessus. Il n'y avait rien de si incongru pour deux attitrés flemmards d'être enfermé dans l'obscurité. Mais peu à peu des bribes d'émotions firent surface dans sa mémoire.

Médor avait déjà vécu une situation de ce genre. Dans sa vie d'avant. Cette peur stupide du sens que prendrait la scène aux yeux d'un spectateur tierce faisant irruption.

Mais là s'arrêtait le souvenir, et le Dessinateur le balaya d'un revers mental de la patte. Maintenant importait bien plus.

Tu veux bouger finalement, où on reste là ? C'est pas des plus pratiques pour toi cette pièce.

Il jeta un coup d'oeil aux alentours, et prit un ton malicieux, se rappelant de son but premier

Enfin, il est très pratique pour faire la sieste ce bureau.

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Je suis assez saoulée, là...

Je veux m'approcher de Rex et me rouler en boule à côté de lui, mais je ne peux pas le trouver, et je préfèrerais éviter de m'aventurer à tâtons à nouveau.

Bon ben, go faire la sieste dans mon coin.

J'ai besoin de calme, et d'un peu de repos. La journée n'était pas spécialement éreintante, mais trop d'informations bizarres, inhabituelles, illogiques m'assaillent depuis mon réveil, et j'arrive à saturation.

Il est temps de dormir.

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À ces mots, Adeline se blottit contre le sol après une légère hésitation.

Sieste donc, à l'unanimité.

Médor émit un bâillement sonore, et s'étala de tout son long, non sans tenter de repousser le principal meuble de la pièce de la patte, loin de lui.

Et il ferma les yeux, la tête entre ses moelleuses pattes avant.

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