[Bâtiment Bleu - RDC] Couloirs

Eh bien, allons-y.

J'espère pouvoir me délester de tout ce bordel dans le camion, je ne compte pas vraiment me convertir en mule.

'Résumé':

(Suite du RP dehors entre Adeline, Médor et les lunettes)

Contre toutes attente, Adeline ne lui semblait pas autant qu'il l'avait imaginé intéressée par l'idée de flemmarder à l'étage.

Après, on peut toujours explorer si tu préfères
.

Mais elle ne lui semblait pas si prompte à l'aventure. Ce n'était sans doutes pas ça.

C'est juste qu'on commençait à s'endormir devant le Camion. Et déjà que tu casses leurs machins, alors si en plus on se met à roupiller sous leur nez ! Ils vont nous renvoyer en mission à coups de pieds au fesses.

Quoique, c'était pourtant assez évident. Le problème pourrait-il être ailleurs ? Plus... Profond ?

Mais ils arrivaient déjà devant la première marche de l'escalier. Médor se tourna une dernière fois vers Adeline

Mais rien ne t'oblige à suivre ceci dit. Je t'en voudrais pas si tu préfères continuer à dessiner dehors...

Et le Dessinateur posa la patte sur la première marche, qui en précédait bien d'autres.

Résumé :

Entendant bien qu'il se fourvoyait sur mes intentions, je le laissais parler, et parler, et continuais à le suivre.

J'espère bien, moi aussi, avoir un peu de calme, alors si personne vient nous taper sur la tête ou sur le système, ça m'arrange.

'Résumé':

Dans l'épisode précédent...

« Je vais aller voir comment s'en sortent les autres, et si je peux trouver une arme plus efficace qu'une chaussure, ou.. Ou quelque chose pour cette jambe. »

Il fallait espérer que Kaoren avait oublié ces paroles, ou n'en avait strictement rien espéré.

Al, après quelques longues minutes d'errance, n'avait ni trouvé d'arme plus efficace, ni dégoté quoi que soit pour arranger la jambe du gamin. Tout au plus, oui, il avait passé la tête dans l'entrebâillement de la pièce de stockage, et constaté furtivement qu'Alev et Striky étaient en vie, perdus au milieu des rangements et des babioles.

Mais qu'il s'agisse d'ouvrir une porte ou d'approcher les cyantifiques, il n'avait rien fait de concret. Il s'était perdu dans les idées noires, dans la rancœur teintée de jalousie qu'il éprouvait envers Kaoren, dans la peur de l'inconnu qui représentait une si grande partie du Laboratoire. Que n'aurait-il pourtant pas donné pour les jeter en l'air, ses pensées, comme il pourrait jeter son pied dans un mur ? Tout comme son pied ne fracasserait jamais les plaques d'ardoise qui assombrissaient leur refuge temporaire, jamais sa volonté ne serait assez grande pour casser les cloisons qui le plongeaient dans le noir.

Aussi con que si sa conversation avec Kaoren n'avait pas eu lieu (alors qu'elle avait au moins eu le mérite de lui délier un peu la langue), il avait donc eu un moment d'inertie au milieu des couloirs les plus éloignés de l'entrée, moment qui ne fut interrompu que lorsqu'Al entendit, puis vit après s'en être approché, un duo qui s'amusait à faire des allers-retours entre une pièce inconnue, l'entrée et la probable salle de réunion.

Le loup très agréable du camion et une tête inconnue, qui était probablement l'une des choses qu'Al redoutait le plus après les Objets : une nouvelle au féminin, qui débarquait dans l'Esquisse sans y comprendre quoi que ce soit. Plutôt que de se précipiter à leur rencontre, il les regarda faire exactement ce qu'il aurait dû faire : se bouger, explorer, faire avancer quelque chose.

Alors, faute de réussir à se convaincre qu'il avait une envie irrésistible, un courage à toute épreuve ou une philanthropie exacerbée, il fit ce qu'il savait faire de mieux depuis le début. Armé d'une certaine mauvaise foi, il suivit le groupe jusqu'au premier étage où il s'était engouffré.

Ils auraient forcément besoin de quelqu'un d’expérimenté et d'intelligent pour les aider dans leur tâche, puisqu'ils ne possédaient visiblement aucune de ces deux qualités.

Résumé:

Alors qu'il s'apprêtait à grimper, Médor crut ressentir un présence.

Bah, sûrement un explorateur en herbe qui s'était enfin décidé à remuer. D'ailleurs, il avait déjà senti cette odeur tout à l'heure dans le couloir.

Médor monta l'escalier.

(suite dans Bâtiment Bleu (1er étage) - Couloirs )

Est-ce qu'avoir pris un bol d'air frais - si elle pouvait appeler ceci comme ça - l'avait aidé à se sentir mieux ?
Elle ne savait pas, mais elle devait aller de l'avant. Alev avait laissé Striky dans le stockage et était sortie devant le laboratoire. Elle s'était sentie un peu à l'étroit, et l'obscurité des lieux ne l'avait pas aidé à se mettre à l'aise. C'était du moins ce qu'elle avait dit au jeune homme qui l'accompagnait. En vérité, la vision de ce crâne ne l'avait pas rassuré, et elle ne voulait pas dire à celui qui avait une triste mine devant elle, que cela lui avait grandement rappeler la fatalité. Elle ne désirait pas le brusquer, et savait qu'il était plus affecté qu'elle par les derniers événements. Au fond, c'était aussi une bonne excuse pour le laisser seul. Lui qui ne parlait pas beaucoup, elle se disait qu'il était inutile de lui forcer la main. Peut-être devait-il faire son deuil et retrouver ses idées avant toute chose.

Après s'être habituée de nouveau à l'obscurité ambiante, la jeune femme réfléchit quelques instants. Où pouvait-elle aller ? Alev ne savait pas si Striky se trouvait encore au stockage, et ne voulait pas le déranger. Elle demeura immobile devant le couloir et les différentes portes, alors que son regard balayait les lieux. Puis elle avisa les escaliers, un peu en coin. Comme une antre, les marches n'étaient pas très éclairées, et elle se doutait que l'endroit, au haut de ces marches, devait être aussi sombre qu'ici.
Tant pis. La jeune femme avait envie d'essayer cette direction. Elle s'avança vers les escaliers, puis monta prudemment les marches.

Résumé: