Une vie qui prend le large (feat Alev)
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Mar 4 Oct - 22:02
Hadès, avant de rencontrer Iris, dort dans un bâtiment. Il fait un étrange rêve prenant place dans son ancienne vie...
Une journée de plus...
La routine s'installait. Elle était une ennemie, et, depuis le début, Hadès s’efforçait de la combattre. Pourtant, elle s'installait.
Ce bureau... Il n'aimait pas trop y rester. Il était pourtant confortable, avec son fauteuil bleu, épousant parfaitement la forme d'un corps humain, et ses divers accessoires. Par exemple, ce bureau regorgeait de petits appareils électroniques: les tiroirs en étaient pleins. Hadès aimait les démonter, les analyser, les réparer. Non, ce bureau n'avait rien de mauvais, au contraire. Cependant, bien qu'il s'y sente chez lui, Hadès préférait être dehors, sur le terrain ou près des siens. Et pourtant, il y passait de longs moments... En effet, au vu de ce qu'il était devenu, il se devait de se rendre disponible. Qui aurait cru qu'un jour il devienne si sollicité ?
Encore une fois, Hadès était perdu dans ses pensées. La solution, elle était là, pas loin, même très proche, à portée. Comme toujours, il la trouverait et la mettrait en œuvre. Oui, ce projet prendrait vie, et ceux qui leurs avaient fait confiance, à lui, à ses idées, à ses collaborateurs, seraient récompensés.
Les pensées filaient. Ce projet était déjà loin. Le passé, ce passé si compliqué, il semblait se profiler dans ce flot de pensées. Ils l'avaient tuée. Pour rien au monde elle n'aurait mérité cela, et pourtant, elle n'était plus là... Mais, la vengeance n'était pas envisageable. Non. Comme pour tout problème, Hadès avait décidé de le décortiquer, de le comprendre. Pourquoi avaient-ils agis ainsi ? Quelles forces les avaient animés ? Il le savait. Il connaissait de mieux en mieux la société dans laquelle il vivait. Oui, voilà le problème, c'est ici qu'il se situe. Hadès avait une piste pour le résoudre, pour tenter de guérir cette société malade. Cependant, ce ne serait pas une mince affaire. En effet, il faudrait déjà...
On avait tapé à la porte, sans doute plusieurs fois. Toutes ces idées... vite, il fallait les contenir, se concentrer, à présent...
<< Oui ? Entrez ! >>
Une journée de plus...
La routine s'installait. Elle était une ennemie, et, depuis le début, Hadès s’efforçait de la combattre. Pourtant, elle s'installait.
Ce bureau... Il n'aimait pas trop y rester. Il était pourtant confortable, avec son fauteuil bleu, épousant parfaitement la forme d'un corps humain, et ses divers accessoires. Par exemple, ce bureau regorgeait de petits appareils électroniques: les tiroirs en étaient pleins. Hadès aimait les démonter, les analyser, les réparer. Non, ce bureau n'avait rien de mauvais, au contraire. Cependant, bien qu'il s'y sente chez lui, Hadès préférait être dehors, sur le terrain ou près des siens. Et pourtant, il y passait de longs moments... En effet, au vu de ce qu'il était devenu, il se devait de se rendre disponible. Qui aurait cru qu'un jour il devienne si sollicité ?
Encore une fois, Hadès était perdu dans ses pensées. La solution, elle était là, pas loin, même très proche, à portée. Comme toujours, il la trouverait et la mettrait en œuvre. Oui, ce projet prendrait vie, et ceux qui leurs avaient fait confiance, à lui, à ses idées, à ses collaborateurs, seraient récompensés.
Les pensées filaient. Ce projet était déjà loin. Le passé, ce passé si compliqué, il semblait se profiler dans ce flot de pensées. Ils l'avaient tuée. Pour rien au monde elle n'aurait mérité cela, et pourtant, elle n'était plus là... Mais, la vengeance n'était pas envisageable. Non. Comme pour tout problème, Hadès avait décidé de le décortiquer, de le comprendre. Pourquoi avaient-ils agis ainsi ? Quelles forces les avaient animés ? Il le savait. Il connaissait de mieux en mieux la société dans laquelle il vivait. Oui, voilà le problème, c'est ici qu'il se situe. Hadès avait une piste pour le résoudre, pour tenter de guérir cette société malade. Cependant, ce ne serait pas une mince affaire. En effet, il faudrait déjà...
On avait tapé à la porte, sans doute plusieurs fois. Toutes ces idées... vite, il fallait les contenir, se concentrer, à présent...
<< Oui ? Entrez ! >>
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Mar 4 Oct - 22:50
Le conscient est comme une porte d'entrée menant vers le salon. Le salon, lui, est l'inconscient. Il est difficile de pouvoir passer cette porte. Mais une fois cela fait, on accède au plus profond de l'individu.
Pourquoi ces mots fusaient-ils en son esprit ? Elle ne le savait pas. Rien de ces lieux ne lui étaient familiers, pourtant elle se mouvait, comme si tout cela paraissait tout à fait ordinaire. Elle ne savait pas où la menaient ses pas, mais ce dont elle était certaine, c'était que son esprit, lui, le savait. Il suffisait parfois de se fier à cette intuition, ou alors à cet instinct. Elle monta les marches des escaliers, d'un pas lent et serein, mais décidé. Elle savait qu'elle devait faire quelque chose, elle connaissait le chemin vers cette porte sans même en avoir conscience.
La porte.
Elle était devant elle. Alev leva la main, une main qui aurait du être hésitante, à l'ordinaire. Pourtant, l'étudiante ne semblait plus vraiment être elle-même. Elle semblait être quelqu'un d'autre, dans un monde presque parallèle, dans une existence à laquelle elle n'était pas habituée, et pourtant là où elle se sentait parfaitement à sa place. Finalement, elle frappa. Une fois. Deux fois. Trois fois. Finalement, une voix s'éleva, lui répondant qu'elle pouvait entrer. Ouvrir la porte. La passer.
Entrer.
Elle était là, en face de cet homme, à son bureau. Il était assis, de la manière des plus confortables, installé, à l'attendre. Elle s'approcha un peu du bureau, mais garda une distance respectueuse vis à vis du professionnel.
-Bonjour, Monsieur. Je souhaite m'entretenir avec vous concernant certains problèmes.
Elle ne pouvait être plus claire.
Pourquoi ces mots fusaient-ils en son esprit ? Elle ne le savait pas. Rien de ces lieux ne lui étaient familiers, pourtant elle se mouvait, comme si tout cela paraissait tout à fait ordinaire. Elle ne savait pas où la menaient ses pas, mais ce dont elle était certaine, c'était que son esprit, lui, le savait. Il suffisait parfois de se fier à cette intuition, ou alors à cet instinct. Elle monta les marches des escaliers, d'un pas lent et serein, mais décidé. Elle savait qu'elle devait faire quelque chose, elle connaissait le chemin vers cette porte sans même en avoir conscience.
La porte.
Elle était devant elle. Alev leva la main, une main qui aurait du être hésitante, à l'ordinaire. Pourtant, l'étudiante ne semblait plus vraiment être elle-même. Elle semblait être quelqu'un d'autre, dans un monde presque parallèle, dans une existence à laquelle elle n'était pas habituée, et pourtant là où elle se sentait parfaitement à sa place. Finalement, elle frappa. Une fois. Deux fois. Trois fois. Finalement, une voix s'éleva, lui répondant qu'elle pouvait entrer. Ouvrir la porte. La passer.
Entrer.
Elle était là, en face de cet homme, à son bureau. Il était assis, de la manière des plus confortables, installé, à l'attendre. Elle s'approcha un peu du bureau, mais garda une distance respectueuse vis à vis du professionnel.
-Bonjour, Monsieur. Je souhaite m'entretenir avec vous concernant certains problèmes.
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Alev cherche vos complexes en #b590db.
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Mar 4 Oct - 23:06
Certains problèmes...
Problèmes...
Problèmes...
Ce mot résonnais dans la tête du jeune Homme. Mais de quoi voulait-elle bien parler ? Selon des sources, qui n'étaient pas sans être fiable, tout allait actuellement pour le mieux. Les nouveaux clients faisaient la queue, et les investisseurs se battaient presque pour donner leur argent. L'argent... L'économie... Ce système inhumain qui... Non, il ne fallait pas se disperser.
Mais, déjà, qui était son interlocutrice ? Comment était elle rentrée ? Avait ont recruté une nouvelle personne sans le prévenir ? Étrange... Mais elle n'était pas moins là, et, visiblement, elle en avait à dire.
Il fallait juste se rendre compte de ce que cette personne voulait, puis s'adapter afin d'y répondre au mieux, puis elle partirait et il pourrait à nouveau être en paix. La paix... Hadès tenait à cette zone de confort. Il avait lutté pour la construire, l'avait bâtie de ses propres mains, à la sueur de son front. Il s'y sentait bien, comme un oisillon au chaud dans un œuf. Seulement, cette zone de confort se trouvait violée, et, afin de la retrouver au plus vite, il devait gérer ce problème.
Problème, c'est bien le terme qu'elle avait employée, et au pluriel en plus ?
Encore une fois, il pensait trop, n'était pas assez réactif...
"Hum... Asseyez-vous, je vous en prie. De quel genre de problème parlez vous ? "
Problèmes...
Problèmes...
Ce mot résonnais dans la tête du jeune Homme. Mais de quoi voulait-elle bien parler ? Selon des sources, qui n'étaient pas sans être fiable, tout allait actuellement pour le mieux. Les nouveaux clients faisaient la queue, et les investisseurs se battaient presque pour donner leur argent. L'argent... L'économie... Ce système inhumain qui... Non, il ne fallait pas se disperser.
Mais, déjà, qui était son interlocutrice ? Comment était elle rentrée ? Avait ont recruté une nouvelle personne sans le prévenir ? Étrange... Mais elle n'était pas moins là, et, visiblement, elle en avait à dire.
Il fallait juste se rendre compte de ce que cette personne voulait, puis s'adapter afin d'y répondre au mieux, puis elle partirait et il pourrait à nouveau être en paix. La paix... Hadès tenait à cette zone de confort. Il avait lutté pour la construire, l'avait bâtie de ses propres mains, à la sueur de son front. Il s'y sentait bien, comme un oisillon au chaud dans un œuf. Seulement, cette zone de confort se trouvait violée, et, afin de la retrouver au plus vite, il devait gérer ce problème.
Problème, c'est bien le terme qu'elle avait employée, et au pluriel en plus ?
Encore une fois, il pensait trop, n'était pas assez réactif...
"Hum... Asseyez-vous, je vous en prie. De quel genre de problème parlez vous ? "
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Alev
Mer 5 Oct - 15:18
L'homme semblait être surpris de ses propos. Alev, elle, garda tout son calme, le visage observant l'expression de son interlocuteur. Il semblait bien, ainsi, dans ce fauteuil, et la venue soudaine de la jeune femme semblait l'avoir troublé. Elle comprenait bien là qu'elle était entré dans son salon, dans son territoire de prédilection, dans sa maison intérieure, ainsi matérialisée dans la réalité. Elle ne savait si c'était vraiment le moment opportun pour parler problèmes avec cet homme, pour parler de son mal être, au plus profond de lui-même. Peut-être n'était-il pas encore prêt. Mais, au fond, prêt ou pas prêt, on était toujours confronter à des problèmes, n'est-ce pas ? Ne serait-il pas temps pour cet homme de faire face à la réalité ? Cela ne ferait que renforcer son mental, plus tard. Cela mettra terme à certaines de ses tares, sûrement. Cela apaisera son esprit. Elle s'approcha du bureau, définitivement, puis s'assit sur l'une des deux chaises juste en face. Ils se faisaient maintenant face à face, leurs regards convergeaient mutuellement vers l'autre.
-Je ne parle pas de problèmes d'ordre financiers ou juridiques. Je parle bien de problèmes d'un ordre plus mental. Psychologique, si vous préférez.
Elle demeura silencieuse, un instant. Le temps de sortir doucement de son sac d'étudiante son petit carnet de notes, fidèle acolyte qui l'accompagnait partout, renfermant des notes toutes plus diverses que variées. Son stylo était accroché au carnet, par le capuchon, prêt à l'emploi, comme s'il n'attendait que ça, en tout temps, en toute heure. Elle ouvrit le carnet sur une page vierge, puis écrivit de façon distincte, sur le haut de la feuille, une seule lettre, qui symbolisait tant de choses, une seule lettre, qui avait bien plus d'importance à ce moment là que son appartenance à l'alphabet.
H
-Pour être plus précise, Monsieur, je parle de vos problèmes psychologiques. A mes yeux, votre mal être me semble palpable, mais je n'en connais pas la nature.
Puis, elle ajouta, avec un sourire, mais parlant toujours d'une voix calme, posée, mais sans hostilité aucune :
-N'ayez crainte, Monsieur, pour la confidentialité de vos dires. Cette conversation ne restera qu'entre nous, entre ces murs.
-Je ne parle pas de problèmes d'ordre financiers ou juridiques. Je parle bien de problèmes d'un ordre plus mental. Psychologique, si vous préférez.
Elle demeura silencieuse, un instant. Le temps de sortir doucement de son sac d'étudiante son petit carnet de notes, fidèle acolyte qui l'accompagnait partout, renfermant des notes toutes plus diverses que variées. Son stylo était accroché au carnet, par le capuchon, prêt à l'emploi, comme s'il n'attendait que ça, en tout temps, en toute heure. Elle ouvrit le carnet sur une page vierge, puis écrivit de façon distincte, sur le haut de la feuille, une seule lettre, qui symbolisait tant de choses, une seule lettre, qui avait bien plus d'importance à ce moment là que son appartenance à l'alphabet.
H
-Pour être plus précise, Monsieur, je parle de vos problèmes psychologiques. A mes yeux, votre mal être me semble palpable, mais je n'en connais pas la nature.
Puis, elle ajouta, avec un sourire, mais parlant toujours d'une voix calme, posée, mais sans hostilité aucune :
-N'ayez crainte, Monsieur, pour la confidentialité de vos dires. Cette conversation ne restera qu'entre nous, entre ces murs.
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Mer 5 Oct - 19:36
Hadès n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles....
Non seulement une jeune inconnue se présentait à lui, mais en plus, elle se permettait déjà, et sans le connaître le moins du monde, de porter un jugement sur son esprit.
Elle avait sorti un carnet. Elle comptait prendre des notes. Un esprit clair et schématique, donc. Très bien, Hadès n'utiliserait ni la force ni aucune autre force de pouvoir. Elle avait voulu jouer, et il était joueur. La partie était donc sur le point de commencer...
Pour gagner, il allait devoir comprendre son interlocutrices afin d'être en mesure de lui porter le coup qui la jetterait hors de sa zone de confort. En effet, elle semblait être tranquille, bien installée, et prête à jouer. Il s'agissait donc de sortir l'adversaire de sa zone de confort afin de pouvoir retrouver la sienne. Mais bien sûr, il faudrait se méfier des attaques du camp opposé...
En résumé, c'était juste un combat de plus...
Hadès s'était ressaisi. Il réfléchissait à différentes stratégies... Pot de miel ou attaque directe ?
Le temps passait. Il ne fallait pas qu'il ai l'air déstabilisé, ou son adversaire marquerait le premier point.
<<Mais, pourquoi êtes vous là ? Quelle est votre motivation ? Que voulez-vous au finale ?>>
Oui, il fallait recentrer la conversation, voilà qui n'était pas trop mal...
Cette jeune femme évoquait des problèmes, mais, le vrai problème, c'était elle.
Comme chaque problème, Hadès allait le décortiquer, l'analyser, le désassembler, le comprendre. Une fois cela fait, le détourner, ou même simplement s'en débarrasser serait un jeu d'enfant.
Mais, vite, il ne fallait pas oublier d'enfoncer un peu le clou.
<<Qui êtes vous pour prétendre pouvoir m'aider ? Et, finalement, que savez-vous de moi ?>>
Non seulement une jeune inconnue se présentait à lui, mais en plus, elle se permettait déjà, et sans le connaître le moins du monde, de porter un jugement sur son esprit.
Elle avait sorti un carnet. Elle comptait prendre des notes. Un esprit clair et schématique, donc. Très bien, Hadès n'utiliserait ni la force ni aucune autre force de pouvoir. Elle avait voulu jouer, et il était joueur. La partie était donc sur le point de commencer...
Pour gagner, il allait devoir comprendre son interlocutrices afin d'être en mesure de lui porter le coup qui la jetterait hors de sa zone de confort. En effet, elle semblait être tranquille, bien installée, et prête à jouer. Il s'agissait donc de sortir l'adversaire de sa zone de confort afin de pouvoir retrouver la sienne. Mais bien sûr, il faudrait se méfier des attaques du camp opposé...
En résumé, c'était juste un combat de plus...
Hadès s'était ressaisi. Il réfléchissait à différentes stratégies... Pot de miel ou attaque directe ?
Le temps passait. Il ne fallait pas qu'il ai l'air déstabilisé, ou son adversaire marquerait le premier point.
<<Mais, pourquoi êtes vous là ? Quelle est votre motivation ? Que voulez-vous au finale ?>>
Oui, il fallait recentrer la conversation, voilà qui n'était pas trop mal...
Cette jeune femme évoquait des problèmes, mais, le vrai problème, c'était elle.
Comme chaque problème, Hadès allait le décortiquer, l'analyser, le désassembler, le comprendre. Une fois cela fait, le détourner, ou même simplement s'en débarrasser serait un jeu d'enfant.
Mais, vite, il ne fallait pas oublier d'enfoncer un peu le clou.
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Alev
Jeu 6 Oct - 14:03
L'homme ne semblait pas capter ses intentions. Au contraire, il se sentit envahi dans son espace personnel, et même, il se braqua. Cela ne la surprenait pas. A vrai dire, elle s'y attendait. Elle observa son visage changé, passer d'une expression de surprise à celle de la défense. Beaucoup agissait de cette façon, elle en avait l'habitude. Et cela était tout à fait normal, c'était même humain. L'humanité était trop accoutumée à la trahison et aux coups bas pour oser s'ouvrir aux autres. Cela faisait bien des siècles que ça se passait ainsi, il suffisait d'ouvrir des livres d'histoire. Mais Alev n'avait pas ce but en tête. Loin de là. Elle ne connaissait pas cet homme, et n'avait aucune intention fourbe en venant ici. Elle voulait juste le comprendre, comme elle voulait comprendre tout le monde, en ce monde, pour pouvoir aider les individus à faire la paix avec soi-même.
La tâche ne sera pas aisée.
-Je suis venue pour vous aider, tout simplement. Il n'y a rien de mal à tendre la main à son prochain, n'est-ce pas ?
Mais l'homme était sceptique. Il lui demanda qui elle était pour prétendre ainsi pouvoir l'aider. Il était vrai qu'elle avait été un peu brusque, pour le coup. Elle avait toujours été un peu envahissante, cela ne datait pas d'hier, et à vrai dire souvent, ses proches lui faisaient ce commentaire. Et même avec le temps, elle n'avait pas vraiment changer sur ce point. Un instant, elle fit tourner son stylo entre ses mains, cherchant les bons mots pour mettre plus à l'aise l'homme en face d'elle.
-C'est vrai, je n'ai rien de particulier, et je ne peux prétendre vous connaître. Mais je suis assez à l'aise avec la psychologie, et je pense que le fait que je ne vous connais pas est un atout pour pouvoir vous écouter sans aucun jugement, ou arrière pensée.
Alev avait toujours été soucieuse du bien être des autres, et ce depuis qu'elle était toute petite. Elle avait toujours cherché à savoir ce qui n'allait pas quand elle sentait que quelqu'un avait besoin d'aide. C'était aussi le cas de cet homme, qui cherchait absolument à s'isoler, elle ne savait pour quelle raison.
-Vous savez, à force de refouler ces problèmes, ils finiront par prendre bien plus d'ampleur. Et à ce moment là, cela pourrait vous faire beaucoup de mal.
La tâche ne sera pas aisée.
-Je suis venue pour vous aider, tout simplement. Il n'y a rien de mal à tendre la main à son prochain, n'est-ce pas ?
Mais l'homme était sceptique. Il lui demanda qui elle était pour prétendre ainsi pouvoir l'aider. Il était vrai qu'elle avait été un peu brusque, pour le coup. Elle avait toujours été un peu envahissante, cela ne datait pas d'hier, et à vrai dire souvent, ses proches lui faisaient ce commentaire. Et même avec le temps, elle n'avait pas vraiment changer sur ce point. Un instant, elle fit tourner son stylo entre ses mains, cherchant les bons mots pour mettre plus à l'aise l'homme en face d'elle.
-C'est vrai, je n'ai rien de particulier, et je ne peux prétendre vous connaître. Mais je suis assez à l'aise avec la psychologie, et je pense que le fait que je ne vous connais pas est un atout pour pouvoir vous écouter sans aucun jugement, ou arrière pensée.
Alev avait toujours été soucieuse du bien être des autres, et ce depuis qu'elle était toute petite. Elle avait toujours cherché à savoir ce qui n'allait pas quand elle sentait que quelqu'un avait besoin d'aide. C'était aussi le cas de cet homme, qui cherchait absolument à s'isoler, elle ne savait pour quelle raison.
-Vous savez, à force de refouler ces problèmes, ils finiront par prendre bien plus d'ampleur. Et à ce moment là, cela pourrait vous faire beaucoup de mal.
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Jeu 6 Oct - 20:41
Une personne aux bonnes intentions, vraiment ? La probabilité était en fait assez faible... Mais la logique et les maths, bien que permettant de modéliser un grand nombre de phénomènes, ne s'appliquaient pas toujours à la vraie vie. C'est pour cela que Hadès devait laisser sa chance à cette jeune dame. Cette jeune dame qui avouait ne pas le connaître, elle avait pourtant eut quelques informations sur lui, sinon, elle ne serait pas là.
En effet, il était vrai que vouloir aider son prochain n'était pas un crime. Au contraire, en dehors des pressions exercées par la société, l'être humain était même naturellement programmé pour le faire.
Mais, Hadès ne voulait pas d'aide. Il était, certes, fâché avec son passé, ce passé difficile qui l'avait à la fois traumatisé et endurcit, mais, il aimait se battre en solo. Et, il avait finit par prendre l'habitude de gagner.
Tiraillé entre deux choix... Que faire ? Renvoyer cette fille d'où elle venait, peu importe où c'était, ou discuter avec elle ?
Et bien, puisqu'il n'avait actuellement rien de mieux à faire que de crocheter des serrures pour s'amuser, la deuxième option semblait envisageable.
Encore une fois, Hadès décida de se monter fort, même s'il devait jouer.
<< Très bien, mais, mon temps se mérite. Vous avez trente secondes pour me convaincre que vous le méritez. >>
En effet, il était vrai que vouloir aider son prochain n'était pas un crime. Au contraire, en dehors des pressions exercées par la société, l'être humain était même naturellement programmé pour le faire.
Mais, Hadès ne voulait pas d'aide. Il était, certes, fâché avec son passé, ce passé difficile qui l'avait à la fois traumatisé et endurcit, mais, il aimait se battre en solo. Et, il avait finit par prendre l'habitude de gagner.
Tiraillé entre deux choix... Que faire ? Renvoyer cette fille d'où elle venait, peu importe où c'était, ou discuter avec elle ?
Et bien, puisqu'il n'avait actuellement rien de mieux à faire que de crocheter des serrures pour s'amuser, la deuxième option semblait envisageable.
Encore une fois, Hadès décida de se monter fort, même s'il devait jouer.
<< Très bien, mais, mon temps se mérite. Vous avez trente secondes pour me convaincre que vous le méritez. >>
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Alev
Mar 11 Oct - 23:14
Elle vit les traits de son visage changer légèrement, les vit légèrement se détendre. Cela voulait dire qu'il y avait moyen à entretenir une conversation avec cet homme, et pouvoir l'aider. Cependant, il répondit par une nouvelle question, qui la surprit. Il lui accordait trente secondes pour lui prouver qu'elle méritait son temps. Cet homme aimait jouer, surtout quand il avait la maîtrise de la situation. Si Alev fut tout d'abord surprise et déroutée par la tournure de la situation, elle se reprit bien vite. Elle devait trouver les bons mots, et rapidement, car le temps s'écoulait fatalement.
-Et bien, vous avez l'air d'avoir un moment de libre, puisque vous m'avez permis d'entrer dans votre bureau. De plus, je suis venue à vous dans le seul but de vous accorder tout mon temps. Je pense que c'est du donnant donnant.
Elle s'arrêta un moment, réfléchissant le plus rapidement possible, sachant que le temps continuait toujours de tourner. Finalement, Alev reprit parole :
-Je pense que vous avez tout à gagner, même si notre conversation ne durera peut-être que quelques minutes. Parce que... Peut-être arriverons-nous ensemble à aboutir à une solution concernant vos problèmes. Et dans le cas où ça échouera - ce que je n'espère pas - et bien, tant pis, au moins auriez-vous passé quelques minutes dans une conversation agréable.
Elle espérait que les arguments tenaient la route, même si elle n'en était pas sûre. Elle avait parlé le plus rapidement possible, sans s'arrêter, pour pouvoir prendre les trente secondes que lui avaient accordé l'homme. A vrai dire, elle n'avait aucune idée de la réaction qu'aura l'homme, si elle sera positive ou si elle sera jeté à la porte.
-Cela fait trente secondes, non ?
-Et bien, vous avez l'air d'avoir un moment de libre, puisque vous m'avez permis d'entrer dans votre bureau. De plus, je suis venue à vous dans le seul but de vous accorder tout mon temps. Je pense que c'est du donnant donnant.
Elle s'arrêta un moment, réfléchissant le plus rapidement possible, sachant que le temps continuait toujours de tourner. Finalement, Alev reprit parole :
-Je pense que vous avez tout à gagner, même si notre conversation ne durera peut-être que quelques minutes. Parce que... Peut-être arriverons-nous ensemble à aboutir à une solution concernant vos problèmes. Et dans le cas où ça échouera - ce que je n'espère pas - et bien, tant pis, au moins auriez-vous passé quelques minutes dans une conversation agréable.
Elle espérait que les arguments tenaient la route, même si elle n'en était pas sûre. Elle avait parlé le plus rapidement possible, sans s'arrêter, pour pouvoir prendre les trente secondes que lui avaient accordé l'homme. A vrai dire, elle n'avait aucune idée de la réaction qu'aura l'homme, si elle sera positive ou si elle sera jeté à la porte.
-Cela fait trente secondes, non ?
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Mer 12 Oct - 22:00
Une psy, c'était à peu près sûr. Hadès avait donc une raison de ne pas aimer cette dame, et, pourtant, il ne l'expédia pas. Elle avait été plutôt vive lors de sa réponse, malgré la pression qu'il lui avait imposé. Elle disposait donc d'au moins quelques facultés d’adaptation. Voilà un point intéressant... De plus, elle s'affichait comme altruiste ? Était-ce une sorte bluff ? Hadès avait croisé de nombreux cas dans au cours de ses aventures, mais ce cas là semblait mériter d'être exploré... Et, de toute façon, comme l'individu l'avait si bien souligné, il n'avait pas grand chose à faire. Très bien, il allait commencer par réduire la pression:
<< Oh, oubliez les trente secondes, cela n'a pas d'importance >>
Hadès souriait, ou, du moins, s’efforçait de sourire. En effet, ses pensées se dirigeaient déjà vers quelque chose de moins amusant...
<<Par contre, je ne pense pas comprendre de quels problèmes vous voulez parler, vraiment. Je ne suis pas fâché avec la psychologie, mais, je ne vois juste pas en quoi elle pourrait m'être utile. En fait, je n'ai aucun regret.>>
Hadès ne mentait pas, ou, en tous cas, il me mentait pas quand il disait ne pas avoir de regret. Il avait toujours essayé d'agir au mieux en s'adaptant à la situation que se présentait. Ce pendant, il voulait laisser une chance à cette femme qui semblait la mériter.
<< Mais, je vous en prie, expliquez-moi plus précisément où vous voulez en venir. >>
<< Oh, oubliez les trente secondes, cela n'a pas d'importance >>
Hadès souriait, ou, du moins, s’efforçait de sourire. En effet, ses pensées se dirigeaient déjà vers quelque chose de moins amusant...
<<Par contre, je ne pense pas comprendre de quels problèmes vous voulez parler, vraiment. Je ne suis pas fâché avec la psychologie, mais, je ne vois juste pas en quoi elle pourrait m'être utile. En fait, je n'ai aucun regret.>>
Hadès ne mentait pas, ou, en tous cas, il me mentait pas quand il disait ne pas avoir de regret. Il avait toujours essayé d'agir au mieux en s'adaptant à la situation que se présentait. Ce pendant, il voulait laisser une chance à cette femme qui semblait la mériter.
<< Mais, je vous en prie, expliquez-moi plus précisément où vous voulez en venir. >>
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Alev
Jeu 13 Oct - 18:41
Alev soupira de soulagement, le sourire aux lèvres, s'attendant plus à être éjectée du bureau plutôt qu'à faire poursuivre cette conversation. Alors, elle s'était sous-estimée ? Tant mieux que ça ne se soit pas passer comme elle le pensait ! Mais cela n'était qu'une première étape dans son entreprise. Maintenant, l'homme avançait que la psychologie ne lui serait pas utile, puisqu'il n'avait aucun regret. Attitude de déni tout à fait classique. Parfois, dire de ne pas avoir de regret était une façon de se persuader que cela était réel. Un peu comme la méthode placebo, quand une personne se force à se figurer que tout va bien alors que cette affirmation est purement fausse. Elle devait lui répondre, lui expliquer en quoi la psychologie lui serait utile.
-Je comprends que l'on puisse avoir une mauvaise image de la psychologie, on a souvent l'image d'une personne envahissante et qui invente des problèmes à toute personne qu'elle croise... Mais, dans le concret, il arrive que des personnes aient vraiment des soucis.
Elle se tut un instant, réfléchissant aux mots qu'elle emploiera, puis reprit :
-Si certaines personnes se rendent compte de leurs problèmes, que les psychologues appellent aussi complexes, d'autres les refoulent. Ceux qui s'en rendent compte font des efforts pour se soigner, parfois seul, ou avec leur famille, ou même un psy quand ils en ont le courage...
Son regard changea ensuite, regardant plus intensément son interlocuteur, derrière son bureau.
-Mais, pour ceux qui préfèrent les ignorer, cela fait comme... Un effet boule de neige. C'est comme un fardeau qu'ils accumulent depuis que ces problèmes leur sont arrivés, et à force de l'ignorer, cela finit par les abattre intérieurement. Comme une avalanche.
Ses iris devinrent soudainement hésitants. Est-ce qu'il accepterait la vérité qu'elle allait lui dire ? Il avait l'air d'être parfaitement sûr de lui, et d'avoir entretenu une barrière depuis longtemps maintenant... Alors... Sortirait-il de sa forteresse mentale ?
-Je pense que vous faites partie de la seconde catégorie. Cela vous paraît idiot, peut-être... Mais je le ressens. Bien sûr, la psychologie n'est pas là juste pour pointer les faiblesses d'un individu, ou de lui en attribuer. C'est aussi un moyen de comprendre ces problèmes et de pouvoir les affronter, pour avoir une conscience tranquille.
Elle lui sourit, à nouveau, même si son visage et son regard exprimaient tout ce qu'il y avait de sérieux. Alors, Alev lui posa la question :
-Voulez-vous tenter, juste une fois ?
-Je comprends que l'on puisse avoir une mauvaise image de la psychologie, on a souvent l'image d'une personne envahissante et qui invente des problèmes à toute personne qu'elle croise... Mais, dans le concret, il arrive que des personnes aient vraiment des soucis.
Elle se tut un instant, réfléchissant aux mots qu'elle emploiera, puis reprit :
-Si certaines personnes se rendent compte de leurs problèmes, que les psychologues appellent aussi complexes, d'autres les refoulent. Ceux qui s'en rendent compte font des efforts pour se soigner, parfois seul, ou avec leur famille, ou même un psy quand ils en ont le courage...
Son regard changea ensuite, regardant plus intensément son interlocuteur, derrière son bureau.
-Mais, pour ceux qui préfèrent les ignorer, cela fait comme... Un effet boule de neige. C'est comme un fardeau qu'ils accumulent depuis que ces problèmes leur sont arrivés, et à force de l'ignorer, cela finit par les abattre intérieurement. Comme une avalanche.
Ses iris devinrent soudainement hésitants. Est-ce qu'il accepterait la vérité qu'elle allait lui dire ? Il avait l'air d'être parfaitement sûr de lui, et d'avoir entretenu une barrière depuis longtemps maintenant... Alors... Sortirait-il de sa forteresse mentale ?
-Je pense que vous faites partie de la seconde catégorie. Cela vous paraît idiot, peut-être... Mais je le ressens. Bien sûr, la psychologie n'est pas là juste pour pointer les faiblesses d'un individu, ou de lui en attribuer. C'est aussi un moyen de comprendre ces problèmes et de pouvoir les affronter, pour avoir une conscience tranquille.
Elle lui sourit, à nouveau, même si son visage et son regard exprimaient tout ce qu'il y avait de sérieux. Alors, Alev lui posa la question :
-Voulez-vous tenter, juste une fois ?
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Invité
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Dim 16 Oct - 16:14
Cette fille faisait partie des gens ayant attrapé le syndrome de Freud, c'est à dire qu'après avoir étudié la théorie du savant, elle s'était sentie tout puissante, et pensait pouvoir changer le monde avec des mots...
Mais on ne change pas le monde par la parole. Il faut agir.
Non, Hadès n'avait pas trop confiance en elle. Il se sentait presque agressé. Les mêmes paroles venues d'un être proche auraient pu être blessantes. Mais cette jeune femme n'était pas proche: H ne s'entourait pas de n'importe qui.
Elle avait cependant quelque chose... Quoi ? Allez savoir. Pourtant, ce quelque chose avait vu juste, puisqu'il avait su attiser la curiosité. Au delà de manque de confiance et de motivation, elle était là, la curiosité. Elle le tentait, tel une crème glacée au caramel beurre salé...
Son interlocutrice le testait. Elle était à l'aise avec les mots et elle le titillait. Elle allait sans doute creuser bien plus profond. C'était un jeu dangereux, mais, cela restait un jeu, et les jeux existent pour que l'on y joue. Hadès allait donc jouer.
<< Et bien, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais, mais, que voulez-vous savoir ? >>
Il se demanda alors si ce jeu était un des rare où tout le monde était gagnant, ou si, comme après la plupart des parties, il y aurait un perdant... Oui, il fallait rester méfiant.
En effet, cette jeune femme pouvait très bien avoir été envoyée dans le but de le manipuler afin de lui soutirer des informations confidentielles... mais... cela restait peu probable. Elle semblait innocente.
<< Je suis prêt à coopérer pour tenter l'expérience, à vous de jouer >>
Mais on ne change pas le monde par la parole. Il faut agir.
Non, Hadès n'avait pas trop confiance en elle. Il se sentait presque agressé. Les mêmes paroles venues d'un être proche auraient pu être blessantes. Mais cette jeune femme n'était pas proche: H ne s'entourait pas de n'importe qui.
Elle avait cependant quelque chose... Quoi ? Allez savoir. Pourtant, ce quelque chose avait vu juste, puisqu'il avait su attiser la curiosité. Au delà de manque de confiance et de motivation, elle était là, la curiosité. Elle le tentait, tel une crème glacée au caramel beurre salé...
Son interlocutrice le testait. Elle était à l'aise avec les mots et elle le titillait. Elle allait sans doute creuser bien plus profond. C'était un jeu dangereux, mais, cela restait un jeu, et les jeux existent pour que l'on y joue. Hadès allait donc jouer.
<< Et bien, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais, mais, que voulez-vous savoir ? >>
Il se demanda alors si ce jeu était un des rare où tout le monde était gagnant, ou si, comme après la plupart des parties, il y aurait un perdant... Oui, il fallait rester méfiant.
En effet, cette jeune femme pouvait très bien avoir été envoyée dans le but de le manipuler afin de lui soutirer des informations confidentielles... mais... cela restait peu probable. Elle semblait innocente.
<< Je suis prêt à coopérer pour tenter l'expérience, à vous de jouer >>
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 17 Oct - 13:56
Alev percevait encore cette tension même si l'homme s'était détendu, et cela la dérangeait un peu même si cela était parfaitement compréhensible. En effet, il devait y avoir une confiance mutuelle entre le psychologue et le patient... Et même si Alev avait parlé d'échange mutuel avec ce H, il y avait toujours une distance entre les deux individus. Mais la jeune femme n'était pas du genre à se laisser abattre si aisément. Il fallait juste un peu de temps pour établir une relation de confiance entre eux. Finalement, l'homme se laissa emporter par ses paroles, et décida de se prêter au jeu, du moins pour le début.
Il lui demandait ce qu'elle voulait savoir. Habituellement, un psychanalyste pensait que le mal être du patient résidait dans un souvenir, une anecdote de son passé, qu'elle paraisse importante ou anodine pour la personne. Il arrivait qu'une sensation, un sentiment tellement grand qui en résultait poussait la personne à ressentir un terrible mal aise et à en souffrir par la suite. Cela pouvait se manifester physiquement comme mentalement. Mais elle ne savait pas exactement par où commencer avec cet homme, qui semblait tenir à garder de la distance entre elle et lui. Alors, elle allait le faire pas à pas. Parce que si elle lui en demandait trop tout de suite, sûrement allait-il se braquer ensuite. Elle devait faire attention à ne pas le brusquer ou le blesser sans le savoir.
-Et bien, pour commencer, vous pouvez me parler de vous. Bien sûr, je sais que vous possédez cette entreprise, mais, plus personnellement, je ne sais pas grand chose de vous.
Elle lui sourit, puis commença par une question :
-Dites moi, comment vous définissez-vous ? Que pouvez-vous me dire concernant vos qualités ? Vos défauts ?
Ils pouvaient commencer par le début. Par des présentations.
Il lui demandait ce qu'elle voulait savoir. Habituellement, un psychanalyste pensait que le mal être du patient résidait dans un souvenir, une anecdote de son passé, qu'elle paraisse importante ou anodine pour la personne. Il arrivait qu'une sensation, un sentiment tellement grand qui en résultait poussait la personne à ressentir un terrible mal aise et à en souffrir par la suite. Cela pouvait se manifester physiquement comme mentalement. Mais elle ne savait pas exactement par où commencer avec cet homme, qui semblait tenir à garder de la distance entre elle et lui. Alors, elle allait le faire pas à pas. Parce que si elle lui en demandait trop tout de suite, sûrement allait-il se braquer ensuite. Elle devait faire attention à ne pas le brusquer ou le blesser sans le savoir.
-Et bien, pour commencer, vous pouvez me parler de vous. Bien sûr, je sais que vous possédez cette entreprise, mais, plus personnellement, je ne sais pas grand chose de vous.
Elle lui sourit, puis commença par une question :
-Dites moi, comment vous définissez-vous ? Que pouvez-vous me dire concernant vos qualités ? Vos défauts ?
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Invité
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Lun 17 Oct - 21:15
Plusieurs choix se présentaient alors.
Le premier était de dire la vérité, en abrégeant, pour ne pas prendre trop de temps.
Le deuxième était d’extrapoler sur un petit élément pour combler le manque de vérité.
Enfin, le troisième consistait à mentir de fond en large. Trop compliqué...
Au final, cette petite dame n'avait vraiment pas l'air bien méchante, alors, pourquoi ne pas tenter ?
Le jeu s'éloignait... Il faisait place à quelque chose de réel. Des flots de souvenirs arrivaient, tel une brume qui empêche de voir à quelques mètres... Et non, Hadès ne savait pas par où commencer.
Mais, comme il l'avait déjà fait souvent auparavant, il pensa à cette mélodie, cette musique qui l'aidait à se concentrer, le plongeait dans une sorte de nostalgie sombre tout en lui donnant du courage.
Alors, quelque chose se produisit: presque en rythme avec cette mélodie qu'il avait dans la tête, Hadès se mit à parler:
<<
Bon, et bien puisque vous le désirez, je vais tout vous raconter,
Par contre mon histoire est un peu compliquée, alors permettez-moi d'abréger.
Quand dans ce monde je suis arrivé, de ma naissance ma mère a été tuée.
Et quelque mois plus tard, c'est mon père qui nous a quitté...
Alors j'ai grandi dans un milieu pas facile
Il faut dire qu'il était même hostile
Pourtant je me suis accroché,
La vie m'avait enchaîné, mais pas tué.
Un jour, j'ai vu naître mon fils.
Avant que mes peine se doucissent.
Mais la vie n'avait pas finit,
C'est ensuite ma femme qu'ils m'ont prit.
Assassinée, sans aucune pitié,
Quand j'y repense, j'ai envie de tout faire exploser.
Alors, j'ai dû renoncer à élever mon fils.
Je suis partie en guerre contre les injustices.
Ce que je n'ai pas osé lui dire en face,
Je lui en ai fait une lettre, par manque d'audace.
Et aujourd'hui voilà où j'en suis.
Cette entreprise est le fondement d'un rêve que je poursuis...
>>
Le premier était de dire la vérité, en abrégeant, pour ne pas prendre trop de temps.
Le deuxième était d’extrapoler sur un petit élément pour combler le manque de vérité.
Enfin, le troisième consistait à mentir de fond en large. Trop compliqué...
Au final, cette petite dame n'avait vraiment pas l'air bien méchante, alors, pourquoi ne pas tenter ?
Le jeu s'éloignait... Il faisait place à quelque chose de réel. Des flots de souvenirs arrivaient, tel une brume qui empêche de voir à quelques mètres... Et non, Hadès ne savait pas par où commencer.
Mais, comme il l'avait déjà fait souvent auparavant, il pensa à cette mélodie, cette musique qui l'aidait à se concentrer, le plongeait dans une sorte de nostalgie sombre tout en lui donnant du courage.
- la mélodie:
Alors, quelque chose se produisit: presque en rythme avec cette mélodie qu'il avait dans la tête, Hadès se mit à parler:
<<
Bon, et bien puisque vous le désirez, je vais tout vous raconter,
Par contre mon histoire est un peu compliquée, alors permettez-moi d'abréger.
Quand dans ce monde je suis arrivé, de ma naissance ma mère a été tuée.
Et quelque mois plus tard, c'est mon père qui nous a quitté...
Alors j'ai grandi dans un milieu pas facile
Il faut dire qu'il était même hostile
Pourtant je me suis accroché,
La vie m'avait enchaîné, mais pas tué.
Un jour, j'ai vu naître mon fils.
Avant que mes peine se doucissent.
Mais la vie n'avait pas finit,
C'est ensuite ma femme qu'ils m'ont prit.
Assassinée, sans aucune pitié,
Quand j'y repense, j'ai envie de tout faire exploser.
Alors, j'ai dû renoncer à élever mon fils.
Je suis partie en guerre contre les injustices.
Ce que je n'ai pas osé lui dire en face,
Je lui en ai fait une lettre, par manque d'audace.
Et aujourd'hui voilà où j'en suis.
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Alev
Mer 19 Oct - 20:27
Elle ressentit d'abord l'hésitation dans le regard de l'homme. La question devait lui être gênante, ce que la jeune femme comprenait tout à fait. Il était difficile de se définir, il fallait l'avouer, et souvent cela était trop subjectif pour être entièrement vrai. Parfois, c'était même terriblement faussé. Mais elle ne s'attendit pas à la réponse du patron, si claire, si inattendue, lui qui se défilait et voulait en finir avec leur conversation depuis qu'elle était entrée. Son étonnement fut visible dans l'expression qu'elle affichait, et sa bouche qui s'était légèrement ouverte.
Ainsi, il lui confia toute sa vie, d'un trait, dans des paroles un peu mélodieuses, lui racontant que sa vie avait été dure, comme un combat, depuis sa naissance. Il avait perdu sa mère, sa femme, et laissé son fils derrière, pour lutter à sa façon. Alev demeura silencieuse quelques secondes, le temps de digérer ces informations.
-Je ne m'attendais pas à ça... Je pense que c'est une marque de confiance, ce que vous venez de faire, et je vous en remercie.
Les remerciements étaient bien sincères, elle qui ne s'attendait pas à une telle confession. Maintenant qu'il s'était confié, elle devait lui répondre de manière professionnelle, d'être le soutien psychologique dont il avait besoin.
-Vous sentez-vous coupable pour ce qui est arrivé à vos parents ? Si c'est le cas, je ne pense pas que vous devriez l'être. Même si cet événement a été terrible, sachez que le décès de votre mère n'est pas de votre faute.
Elle s'arrêta un instant, le temps de noter des mots sur la page de son carnet, les informations sur son patient. Elle poursuivit ensuite :
-Je sais que vous êtes entièrement dévoué à votre cause, mais, ne pensez-vous pas que vous devriez en parler à votre fils, en face à face ? Vous n'avez pas à vous sentir coupable là non plus... Je pense qu'il vous comprendra, parce que vous êtes son père, et qu'il vous aime. Le plus important pour lui serait sûrement que vous l'accompagnez et le soutenez dans sa vie, et qu'il fasse de même pour vous.
Des questions se succédaient dans son esprit, des détails de son existence qu'elle désirait connaître. Elle hésita, quelques instants, puis décida de les poser, car peut-être désormais il n'y avait plus de secret concernant cet homme.
-Veuillez m'excuser pour la question, si vous la trouvez un peu déplacée, mais... Connaissez-vous ceux qui ont assassiné votre femme ? ... Avez-vous, disons... Des intentions envers eux ?
Elle n'osait pas dire le mot "vengeance" ou les mots "intentions meurtrières", trop effrayée de s'entendre les prononcer tant l'idée était effroyable. Pourtant, l'idée lui était venue, parce que sûrement cet homme devait éprouvé une haine sans nom contre ceux qui lui avaient ôté sa moitié.
Ainsi, il lui confia toute sa vie, d'un trait, dans des paroles un peu mélodieuses, lui racontant que sa vie avait été dure, comme un combat, depuis sa naissance. Il avait perdu sa mère, sa femme, et laissé son fils derrière, pour lutter à sa façon. Alev demeura silencieuse quelques secondes, le temps de digérer ces informations.
-Je ne m'attendais pas à ça... Je pense que c'est une marque de confiance, ce que vous venez de faire, et je vous en remercie.
Les remerciements étaient bien sincères, elle qui ne s'attendait pas à une telle confession. Maintenant qu'il s'était confié, elle devait lui répondre de manière professionnelle, d'être le soutien psychologique dont il avait besoin.
-Vous sentez-vous coupable pour ce qui est arrivé à vos parents ? Si c'est le cas, je ne pense pas que vous devriez l'être. Même si cet événement a été terrible, sachez que le décès de votre mère n'est pas de votre faute.
Elle s'arrêta un instant, le temps de noter des mots sur la page de son carnet, les informations sur son patient. Elle poursuivit ensuite :
-Je sais que vous êtes entièrement dévoué à votre cause, mais, ne pensez-vous pas que vous devriez en parler à votre fils, en face à face ? Vous n'avez pas à vous sentir coupable là non plus... Je pense qu'il vous comprendra, parce que vous êtes son père, et qu'il vous aime. Le plus important pour lui serait sûrement que vous l'accompagnez et le soutenez dans sa vie, et qu'il fasse de même pour vous.
Des questions se succédaient dans son esprit, des détails de son existence qu'elle désirait connaître. Elle hésita, quelques instants, puis décida de les poser, car peut-être désormais il n'y avait plus de secret concernant cet homme.
-Veuillez m'excuser pour la question, si vous la trouvez un peu déplacée, mais... Connaissez-vous ceux qui ont assassiné votre femme ? ... Avez-vous, disons... Des intentions envers eux ?
Elle n'osait pas dire le mot "vengeance" ou les mots "intentions meurtrières", trop effrayée de s'entendre les prononcer tant l'idée était effroyable. Pourtant, l'idée lui était venue, parce que sûrement cet homme devait éprouvé une haine sans nom contre ceux qui lui avaient ôté sa moitié.
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Invité
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Dim 23 Oct - 0:51
Confiance ? Il aurait confiance en cette dame ? Effrayante idée, mais, passons.
Hadès savait que, bébé, ce n'était pas de sa faute, pour sa mère. Il savait que cela ne l'était pas non plus pour son père. Cependant, ces événements avaient fait de son enfance un moment difficile...
<< Je sais... >>
Elle continua de parler, abordant cette fois la question de son fils...
<< Vous savez, il est très jeune. Il n'a pas l'âge de comprendre le pourquoi du comment. Mais, je suis sûr qu'il est quand même conscient de plusieurs choses... et, un jour, il sera fier de moi. >>
Enfin, la "psy" lui demanda s'il pensait à se venger des assassins de sa femme...
C'était compliqué...
<<Je vois ce que je vous voulez dire... Sachez que je me suis déjà vengé... Oh, sans violence, bien sûr... En fait, c'est une longue histoire. >>
Hadès avait très peu parlé, au final, par rapport au nombre de questions qui lui avaient été posées. Mais, après sa précédente confidence, il avait besoin d'une bonne raison pour se s'exprimer à nouveau en quantité.
Repenser à son passé n'était pas très joyeux pour Hadès: il n'aimait pas cela. Non, le passé, c'était terminé, il préférait se focaliser sur l'avenir.
Il dévisagea son interlocutrice: que voulait-elle, au fond ?
Hadès savait que, bébé, ce n'était pas de sa faute, pour sa mère. Il savait que cela ne l'était pas non plus pour son père. Cependant, ces événements avaient fait de son enfance un moment difficile...
<< Je sais... >>
Elle continua de parler, abordant cette fois la question de son fils...
<< Vous savez, il est très jeune. Il n'a pas l'âge de comprendre le pourquoi du comment. Mais, je suis sûr qu'il est quand même conscient de plusieurs choses... et, un jour, il sera fier de moi. >>
Enfin, la "psy" lui demanda s'il pensait à se venger des assassins de sa femme...
C'était compliqué...
<<Je vois ce que je vous voulez dire... Sachez que je me suis déjà vengé... Oh, sans violence, bien sûr... En fait, c'est une longue histoire. >>
Hadès avait très peu parlé, au final, par rapport au nombre de questions qui lui avaient été posées. Mais, après sa précédente confidence, il avait besoin d'une bonne raison pour se s'exprimer à nouveau en quantité.
Repenser à son passé n'était pas très joyeux pour Hadès: il n'aimait pas cela. Non, le passé, c'était terminé, il préférait se focaliser sur l'avenir.
Il dévisagea son interlocutrice: que voulait-elle, au fond ?
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Alev
Mar 8 Nov - 0:26
Plus Alev écoutait les paroles de l'homme, et plus elle semblait comprendre sa manière de penser. Il s'était forgé son propre monde pour pouvoir lutter contre le reste de l'univers. Il avait lutté corps et âme tout au long de son existence pour prouver sa valeur et avoir son havre de paix. Et il avait continué de lutter, quitte à laisser son fils, pour accomplir ce qu'il pensait être le plus juste. Il semblait sûr de lui, et ne semblait pas accepter les remarques qu'on lui faisait, sur la défensive, dans la forteresse qu'il s'était crée de lui-même.
Cela était typique d'un complexe d'infériorité. C'était un complexe que beaucoup de personnes avaient, mais cela pouvait aussi être un complexe plus personnel selon son passé. Elle avait besoin d'en savoir plus, d'en apprendre plus sur lui, mais elle ne savait s'il allait suivre, ou mettre un terme à la conversation. Si elle lui diagnostiquait tout de suite un complexe d'infériorité, en seulement quelques minutes, ce n'était pas un travail assez approfondi à son goût.
-Vous avez parlé d'un rêve que vous poursuivez... Si ce n'est pas trop demandé, pourriez-vous m'en parler ?
Elle espérait en savoir plus sur lui en en apprenant un peu plus sur ses actes. Elle désirait avoir les informations nécessaires pour pouvoir élaborer le bon diagnostique, plutôt que de se lancer dans une analyse hasardeuse et faussée. Elle voulait le meilleur pour cet homme, l'aider comme elle le pouvait, et elle allait bien employer tous les moyens nécessaires pour arriver à ses fins.
Cela était typique d'un complexe d'infériorité. C'était un complexe que beaucoup de personnes avaient, mais cela pouvait aussi être un complexe plus personnel selon son passé. Elle avait besoin d'en savoir plus, d'en apprendre plus sur lui, mais elle ne savait s'il allait suivre, ou mettre un terme à la conversation. Si elle lui diagnostiquait tout de suite un complexe d'infériorité, en seulement quelques minutes, ce n'était pas un travail assez approfondi à son goût.
-Vous avez parlé d'un rêve que vous poursuivez... Si ce n'est pas trop demandé, pourriez-vous m'en parler ?
Elle espérait en savoir plus sur lui en en apprenant un peu plus sur ses actes. Elle désirait avoir les informations nécessaires pour pouvoir élaborer le bon diagnostique, plutôt que de se lancer dans une analyse hasardeuse et faussée. Elle voulait le meilleur pour cet homme, l'aider comme elle le pouvait, et elle allait bien employer tous les moyens nécessaires pour arriver à ses fins.
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Invité
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Dim 19 Fév - 1:04
Et la petite dame était là, avec son carnet. Qu'elle prenne des notes, était-ce gênant, au fond ? Probablement pas, elle n'en fera pas grand chose, n'est-ce pas ?
En tous cas, elle avait l'air de d'appliquer autant à écrire qu'à réfléchir. Cela avait-il un rapport avec cette science humaine en trois pièce qu'elle était justement en train d'appliquer ? Évidemment. Ils sont tous pareils: ils partent d'une analyse partielle et creusent un petit détail qui n'a souvent d'importance qu'à leurs yeux, dans le but de construire un raisonnement, très souvent erroné. Mais, pourquoi ? Que faisait-elle là ? Mais que voulait-elle vraiment, et, pourquoi s'intéresser à son passé de cette manière ?
Hadès se laissa encore guider quelques instants par son flot de pensées, arrivant à la conclusion que, de toute façon, il ne risquait absolument rien à discuter avec cette interlocutrice.
Elle voulait savoir ce qu'il poursuivait ?
Comme toute personne censée, il aspirait à un monde meilleur... et puis, ce qu'il avait connu par le passée l'avait endurci, et, aujourd'hui, il était prêt à mener de réelles actions, à entreprendre vraiment, à agir comme beaucoup rêvent de le faire. Mais comment expliquer cet idéal, qui, s'il sommeillait certainement en beaucoup de monde, s'exprimait avec tant de ardeur chez lui ?
<< Comment vous dire que, ce que vous voyez autour de vous, mais aussi toute la face cachée de l'iceberg qu'on peut parfois avoir du mal à imaginer mais qui est bien là, ces recherches, ces actions que nous menons ici et partout, nous l'avons bâti dans l'espoir d'un monde meilleur ? >>
Hadès marqua une pause, puis repris:
<< Le but finale de cette entreprise est de préserver l’héritage de nos ancètres, et de garantir celui que nous lègueront à nos enfants. Parce que l'humanité doit rester humaine. >>
En tous cas, elle avait l'air de d'appliquer autant à écrire qu'à réfléchir. Cela avait-il un rapport avec cette science humaine en trois pièce qu'elle était justement en train d'appliquer ? Évidemment. Ils sont tous pareils: ils partent d'une analyse partielle et creusent un petit détail qui n'a souvent d'importance qu'à leurs yeux, dans le but de construire un raisonnement, très souvent erroné. Mais, pourquoi ? Que faisait-elle là ? Mais que voulait-elle vraiment, et, pourquoi s'intéresser à son passé de cette manière ?
Hadès se laissa encore guider quelques instants par son flot de pensées, arrivant à la conclusion que, de toute façon, il ne risquait absolument rien à discuter avec cette interlocutrice.
Elle voulait savoir ce qu'il poursuivait ?
Comme toute personne censée, il aspirait à un monde meilleur... et puis, ce qu'il avait connu par le passée l'avait endurci, et, aujourd'hui, il était prêt à mener de réelles actions, à entreprendre vraiment, à agir comme beaucoup rêvent de le faire. Mais comment expliquer cet idéal, qui, s'il sommeillait certainement en beaucoup de monde, s'exprimait avec tant de ardeur chez lui ?
<< Comment vous dire que, ce que vous voyez autour de vous, mais aussi toute la face cachée de l'iceberg qu'on peut parfois avoir du mal à imaginer mais qui est bien là, ces recherches, ces actions que nous menons ici et partout, nous l'avons bâti dans l'espoir d'un monde meilleur ? >>
Hadès marqua une pause, puis repris:
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