Le phare, spin-off et après-cyance (feat Cyantifiques)
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Tee
Sam 20 Aoû - 19:49
Il suffit de faire un pas en avant.
Einstein le fit, écrasant son nez contre l’un des murs de la pièce.
La série d’explosions avait mené à l’abolition de la cohésion, qu’il en fut de nous ou de nos invités impudents, nous savions sans doute aucun que la fumée n’épargnait pas le moindre œil ici présent.
Nous nous cognèrent, nous entrecognèrent, et les voix s’élevaient à l’unisson dans la panique. En un tel instant, nous n’étions rien de plus que des électrons libres, chahutant, tombant, et ce même alors que les détonations avaient cessées.
Soudain Copernic haussa la voix, rappelant à l’ordre l’unité.
« ASSEZ ! »
Puis le silence fut.
Rapidement, la fumée s’échappa par un mur démoli, et nous remarquâmes alors qu’une partie du sol s’était effondrée sous les pieds de certains de nos compères. Cinq d’entre nous jonchaient en bas, dont Socrate qui nous faisait signe que la cyance l’animait encore. Les autres ne semblaient pas avoir la même chance, ou tout du moins, ils ne semblaient plus posséder la capacité de nous le communiquer…
Mais cela n’avait que peu d’importance.
Les dizaines de paires d’yeux ne trouvaient pas la moindre trace des perturbateurs, et il semblait manquer plus que cinq des serviteurs de la cyance, ce même en comptant ceux dont les tripes étaient dispersés sur les blouses et gants de leurs collègues.
Face au silence écrasant des observations protocolaires, les voix puissantes -bien que toussotantes- de Wegener et Franklin se mêlèrent à celle de Copernic :
Einstein le fit, écrasant son nez contre l’un des murs de la pièce.
La série d’explosions avait mené à l’abolition de la cohésion, qu’il en fut de nous ou de nos invités impudents, nous savions sans doute aucun que la fumée n’épargnait pas le moindre œil ici présent.
Nous nous cognèrent, nous entrecognèrent, et les voix s’élevaient à l’unisson dans la panique. En un tel instant, nous n’étions rien de plus que des électrons libres, chahutant, tombant, et ce même alors que les détonations avaient cessées.
Soudain Copernic haussa la voix, rappelant à l’ordre l’unité.
« ASSEZ ! »
Puis le silence fut.
Rapidement, la fumée s’échappa par un mur démoli, et nous remarquâmes alors qu’une partie du sol s’était effondrée sous les pieds de certains de nos compères. Cinq d’entre nous jonchaient en bas, dont Socrate qui nous faisait signe que la cyance l’animait encore. Les autres ne semblaient pas avoir la même chance, ou tout du moins, ils ne semblaient plus posséder la capacité de nous le communiquer…
Mais cela n’avait que peu d’importance.
Les dizaines de paires d’yeux ne trouvaient pas la moindre trace des perturbateurs, et il semblait manquer plus que cinq des serviteurs de la cyance, ce même en comptant ceux dont les tripes étaient dispersés sur les blouses et gants de leurs collègues.
Face au silence écrasant des observations protocolaires, les voix puissantes -bien que toussotantes- de Wegener et Franklin se mêlèrent à celle de Copernic :
- Explications:
Ceci est un petit songe avec Eelis, mettant en scène les potentielles actions des cyantifiques après les évènements du phare~!
En #F9429E, la cyance vaincra !
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Lun 22 Aoû - 16:52
Comme mentionné dans les explications, je joue les cyantifique sans les jouer, puisqu'il ne s'agit que d'un songe~ (j'espère que le style est pas trop bancal xD)
« Nous allons temporairement... interrompre l'expérience en cours.
- Quel dommage ! Que d'efforts gâchés... anéantis même.. par toutes ces réactions imprévues !
- S'il était naturellement prévisible...
- Inévitable ?
- ...Que notre parole soit incomprise...
- Le départ de certains des notres fut une surprise !
- Allons, il y a bien quelque raison... Lesquels s'en sont allés ?
- Et surtout, qu'ont-ils fait de leurs échantillons ? »
Nous pensions bien évidemment qu'une telle scène aurait pu attendre la fin de l'expérience en cours - une chose à la fois et la Cyance n'en serait que d'autant plus efficace. Voilà désormais qu'il nous faudrait tout recalculer, avec des bras en moins, et que bon nombre d'entre nous avaient perdu leur temps.
Rien n'était cependant perdu puisque...
Non, non...
Einstein manifesta son grand désarroi en gémissant face à l'endroit où elle aurait dû se trouver. Blasphème ! Quel coup de couteau ne nous étions pas nous-mêmes plantés dans la poitrine, à côté de là où gît le coeur censé assurer nos existence ?
« Pourquoi donc...
- La porte a-t-elle disparu ?
- Auraient-ils donc voulu...
- Faire leur propre expérience sans nous le mentionner ? »
Tandis que Socrate continuait de lancer quelques signes désespérés en pointant vraisemblablement sa jambe cassée, nous - humbles serviteurs de la cyance - étions entièrement dévoués à une réflexion des plus pénibles. Qu'avions-Nous fait ?
« Non... reprit Copernic en se raclant la gorge. Nous avons plus vraisemblablement...
- Été trahis ! Par nous-mêmes !
- Mais un Nous qui nous trahit est-il toujours un nous ? »
Nous nous regardâmes, nous Copernic, Franklin, Einstein, avec un air de perplexité. C'était quelque chose que la cyance pouvait difficilement expliquer.
Une contradiction des plus évidentes !
« Nous allons temporairement... interrompre l'expérience en cours.
- Quel dommage ! Que d'efforts gâchés... anéantis même.. par toutes ces réactions imprévues !
- S'il était naturellement prévisible...
- Inévitable ?
- ...Que notre parole soit incomprise...
- Le départ de certains des notres fut une surprise !
- Allons, il y a bien quelque raison... Lesquels s'en sont allés ?
- Et surtout, qu'ont-ils fait de leurs échantillons ? »
Nous pensions bien évidemment qu'une telle scène aurait pu attendre la fin de l'expérience en cours - une chose à la fois et la Cyance n'en serait que d'autant plus efficace. Voilà désormais qu'il nous faudrait tout recalculer, avec des bras en moins, et que bon nombre d'entre nous avaient perdu leur temps.
Rien n'était cependant perdu puisque...
Non, non...
Einstein manifesta son grand désarroi en gémissant face à l'endroit où elle aurait dû se trouver. Blasphème ! Quel coup de couteau ne nous étions pas nous-mêmes plantés dans la poitrine, à côté de là où gît le coeur censé assurer nos existence ?
« Pourquoi donc...
- La porte a-t-elle disparu ?
- Auraient-ils donc voulu...
- Faire leur propre expérience sans nous le mentionner ? »
Tandis que Socrate continuait de lancer quelques signes désespérés en pointant vraisemblablement sa jambe cassée, nous - humbles serviteurs de la cyance - étions entièrement dévoués à une réflexion des plus pénibles. Qu'avions-Nous fait ?
« Non... reprit Copernic en se raclant la gorge. Nous avons plus vraisemblablement...
- Été trahis ! Par nous-mêmes !
- Mais un Nous qui nous trahit est-il toujours un nous ? »
Nous nous regardâmes, nous Copernic, Franklin, Einstein, avec un air de perplexité. C'était quelque chose que la cyance pouvait difficilement expliquer.
Une contradiction des plus évidentes !
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Tee
Lun 22 Aoû - 19:21
« Nous pourrions penser…
- Bien que cela soit fort peu probable…
- Qu’ils soient le Surnous du Nous ?
- C’est là une pensée saugrenue, cependant…
- Cela expliquerait notre trahison…
- La cause pouvant évidemment être toute autre !»
Freud avait entreprit de sortir de son coin pour réaliser une supposition digne de ses infinies psychanalyses, accompagné de Sartre qui lui envoyait quelques piques (comme à son habitude, vous vous doutez bien). Malheureusement, nous avions autre chose à faire que de nous écouter tergiverser en un moment si critique -et par chance nos deux compères retournèrent vite se chamailler dans leur coin.
Nous continuâmes alors à réfléchir au problème, tentant d’éliminer la contradiction par une cyance plus efficace que celle de notre cher Sigmund. Copernic se tenait droit dans l’attente et la recherche d’une réponse, Einstein, Wegener et Franklin faisaient les cents pas, et assis contre un mur, Lavoisier essuyait calmement sa blouse de ce qui semblait être les restes d’Heisenberg -à en juger par la couleur violacée du sang. Nombreux étaient ceux d’entre nous qui réalisaient leurs réflexions, et qui le pouvaient encore.
Soudain, nous, Wegener et Einstein, nous exprimâmes. L’expérience avait beau être close, il nous fallait continuer les observations !
« Qui donc nous manque-t-il ?
- Savoir qui du Nous n’en est plus…
- Nous aidera certainement à comprendre ! »
Nos yeux se perdaient entre eux, traquant activement le moindre reflet de nous-même manquant. Rapidement nous nous tournâmes de cœur vers l’une de nos voix.
« Marie... »
La voix n’était autre que celle de Doppler qui s'appuyait contre la bordure du mur ayant cédé et tentait d’en extirper quelque objet -ou quelque collègue-, non sans difficulté.
Nous comprîmes bien vite de quoi il en retournait.
« Les explosions… » Râla Copernic.
Notre cœur se brisa, si nous en eûmes possédé un.
Nous en étions maintenant assurés...
Nous avons bel et bien été trahis. Par nous-même.
- Bien que cela soit fort peu probable…
- Qu’ils soient le Surnous du Nous ?
- C’est là une pensée saugrenue, cependant…
- Cela expliquerait notre trahison…
- La cause pouvant évidemment être toute autre !»
Freud avait entreprit de sortir de son coin pour réaliser une supposition digne de ses infinies psychanalyses, accompagné de Sartre qui lui envoyait quelques piques (comme à son habitude, vous vous doutez bien). Malheureusement, nous avions autre chose à faire que de nous écouter tergiverser en un moment si critique -et par chance nos deux compères retournèrent vite se chamailler dans leur coin.
Nous continuâmes alors à réfléchir au problème, tentant d’éliminer la contradiction par une cyance plus efficace que celle de notre cher Sigmund. Copernic se tenait droit dans l’attente et la recherche d’une réponse, Einstein, Wegener et Franklin faisaient les cents pas, et assis contre un mur, Lavoisier essuyait calmement sa blouse de ce qui semblait être les restes d’Heisenberg -à en juger par la couleur violacée du sang. Nombreux étaient ceux d’entre nous qui réalisaient leurs réflexions, et qui le pouvaient encore.
Soudain, nous, Wegener et Einstein, nous exprimâmes. L’expérience avait beau être close, il nous fallait continuer les observations !
« Qui donc nous manque-t-il ?
- Savoir qui du Nous n’en est plus…
- Nous aidera certainement à comprendre ! »
Nos yeux se perdaient entre eux, traquant activement le moindre reflet de nous-même manquant. Rapidement nous nous tournâmes de cœur vers l’une de nos voix.
« Marie... »
La voix n’était autre que celle de Doppler qui s'appuyait contre la bordure du mur ayant cédé et tentait d’en extirper quelque objet -ou quelque collègue-, non sans difficulté.
Nous comprîmes bien vite de quoi il en retournait.
« Les explosions… » Râla Copernic.
Notre cœur se brisa, si nous en eûmes possédé un.
Nous en étions maintenant assurés...
Nous avons bel et bien été trahis. Par nous-même.
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Eelis
Lun 22 Aoû - 21:27
Cela voulait-il dire que nous pouvions nous trahir à tout moment ? Cela signifiait-il une faille dans la cyance, un grumeau dans ce bain de perfection bleue qui n'était ni plus ni moins que notre air ?
Quand bien même cela était regrettable, nous ne comprenions pas ce qui aurait pu pousser certains d'entre nous à nous poignarder ainsi.
Ceux qui se portaient bien commencèrent à répertorier les corps qui gisaient, emportés par l'explosion ou la chute du sol, afin d'en déduire par soustraction le nombre de rebelles. Nous choisîmes ainsi de les empiler là où aurait dû se trouver la Porte, afin qu'ils soient plus facile d'accès pour tous ceux d'entre nous qui louchaient avec envie sur tous les échantillons intéressants. Par soucis d'organisation, ceux-ci formèrent une sorte de queue tranquille ; tout au plus vîmes-nous certains chimistes débattre avec ferveur de la répartition des substances, puisque tous désiraient garnir leurs fioles de provisions nouvelles.
Nous regardâmes en tous coins si la Porte ne s'y trouvait réellement pas, exactitude oblige. La triste sentence arriva en même temps qu'une liste approximative des rebelles, l'occasion pour nous de réfléchir à nouveau.
« Marie, Hertz, Wilkins, Watt...
- Watt ? N'était-ce pas celui de nous qui se trouvait le plus en rogne ? »
Nous vîmes alors un comparse jusque là plutôt discret, Bézier, se joindre à la discussion.
« Se pourrait-il que nous... qu'ils aient déclenché l'explosion pour se débarasser des perturbateurs ?
- Cela justifierait la participation de Watt, avoua Copernic.
- Néanmoins, une telle erreur de calcul est surprenante !
- Et surtout...
- Pourquoi n'aurions-nous pas partagé ce plan avec nous-mêmes ? »
L'incompréhension nous sciait les neurones, après qu'elle eut fini de ravager les dernières possibilités.
Nous penchant sur le trou, nous demandâmes son avis à Socrate, qui répondit qu'il était persuadé de n'en rien savoir.
Les biologistes proposèrent de Nous disséquer afin de comprendre la notre de Notre rebellion, ce à quoi les mathématiciens rétorquèrent qu'il nous était impossible de disséquer ce qui n'était pas là, et les physiciens que nous n'aurions qu'à aller chercher nos collègues éloignés sur le terrain. La cacophonie s'était installée.
La contribution de Copernic était encore une fois nécessaire pour remettre de l'ordre.
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Tee
Mer 24 Aoû - 13:49
Lavoisier (maintenant sur ses jambes depuis quelques temps) et Copernic hochèrent la tête d’un commun accord, nous proposant la conclusion qui leur était venue dans le brouhaha.
« Nous n’avons pas de temps à perdre en de telles discussions, commença Lavoisier.
- Si nous nous sommes ainsi, contre nous même révoltés…
- Si nous avons refusé de partager entre nous notre propre idée…
- Il va non sans dire que notre cyance en fut perturbée. »
Lavoisier, de nous tous, tendit alors son bras vers l’emplacement maintenant délaissé de la porte disparue. Nous étions bien plus admiratifs envers l’intéressant fluide rouge qui recouvrait ses manches que le mur pointé, cela étant.
« Mais rien ne se perd, rien ne se crée ! Si nous semons les germes du doute qu’ils ont prodigué…
- Nous récolterons les frais de nouvelles détonations, compléta Copernic. »
Entre temps, Doppler notait les noms de ceux déjà nommés, ajoutant à la liste celui d’Averroès ainsi que d’autres d’entre nous portés disparus. Nous étions si nombreux, et si éparpillés… A bien y penser, comment pouvions-nous être certain que ceux qui se trouvaient en dehors de cette expérience n’étaient pas devenus ce nouveau… Nous ? Nous, de notre Nous à nous, ne comprenions plus vraiment de quoi il en retournait.
Bézier prit à nouveau la parole, accompagné de quelques-uns d’entre nous, encore quelque peu perdus face à cette anomalie de la cyance (nous osions le dire !)
« Devrions-nous alors…
- Continuer de considérer notre expérience en marche ?
- Comme si de rien n'était ?
- Cependant…
- Comment les considérer ?
- L’inconnue qu’ils représentent est trop imposante…
- Ils…
- Nos résultats pourraient s'en retrouver faussés... »
Une mise en commun plus calme s’entretint, et nos mathématiciens commèrent à gribouiller quelques équations sous l’aide appuyée des réflexions de tous nos philosophes, outre celle de Socrate qui se démenait encore seul en bas.
« Nous n’avons pas de temps à perdre en de telles discussions, commença Lavoisier.
- Si nous nous sommes ainsi, contre nous même révoltés…
- Si nous avons refusé de partager entre nous notre propre idée…
- Il va non sans dire que notre cyance en fut perturbée. »
Lavoisier, de nous tous, tendit alors son bras vers l’emplacement maintenant délaissé de la porte disparue. Nous étions bien plus admiratifs envers l’intéressant fluide rouge qui recouvrait ses manches que le mur pointé, cela étant.
« Mais rien ne se perd, rien ne se crée ! Si nous semons les germes du doute qu’ils ont prodigué…
- Nous récolterons les frais de nouvelles détonations, compléta Copernic. »
Entre temps, Doppler notait les noms de ceux déjà nommés, ajoutant à la liste celui d’Averroès ainsi que d’autres d’entre nous portés disparus. Nous étions si nombreux, et si éparpillés… A bien y penser, comment pouvions-nous être certain que ceux qui se trouvaient en dehors de cette expérience n’étaient pas devenus ce nouveau… Nous ? Nous, de notre Nous à nous, ne comprenions plus vraiment de quoi il en retournait.
Bézier prit à nouveau la parole, accompagné de quelques-uns d’entre nous, encore quelque peu perdus face à cette anomalie de la cyance (nous osions le dire !)
« Devrions-nous alors…
- Continuer de considérer notre expérience en marche ?
- Comme si de rien n'était ?
- Cependant…
- Comment les considérer ?
- L’inconnue qu’ils représentent est trop imposante…
- Ils…
- Nos résultats pourraient s'en retrouver faussés... »
Une mise en commun plus calme s’entretint, et nos mathématiciens commèrent à gribouiller quelques équations sous l’aide appuyée des réflexions de tous nos philosophes, outre celle de Socrate qui se démenait encore seul en bas.
En #F9429E, la cyance vaincra !
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Eelis
Lun 29 Aoû - 0:43
Calculer. Analyser. Réfléchir. La cyance, quelle que fut sa filière, quels que furent ses théorèmes ou ses principes, nous reliait tous dans un exercice commun. Nous étions les feuilles agitées, cramponnées à nos branches, cherchant à rejoindre le tronc qui nous avait fait naître et nous alimentait - telle fut la déclaration de l'un des notres, aux accents quelques peu poètes. Métaphore d'autant plus inspirante qu'il nous était plus simple d'imaginer des feuilles se disloquant que la trahison elle-même.
Nos camarades enfuis étaient-ils "tombés" de la cyance par mégarde ? Avaient-ils été malgré eux arrachés ?
Devions-nous dans ce cas les sauver ? Ou bien y renoncer ?
Nous finîmes de constater les dégats, du moins pour ce qui était du sommet. L'évènement incongru - les explosions et ce qu'elles impliquaient, de fait - avait provoqué la disparition de sept des nôtres, de la porte et d'une partie du sol. C'était sans compter le matériel et les collègues endommagés, parfois jusqu'à la mort.
Les nouvelles ne firent que s'empirer lorsque nous descendîmes - du moins, une partie du Nous constituée notamment de Franklin et Bézier - à l'entrée. Ampère fut formel : le bus qui avait heurté le Phare provenait de la Base. Bézier se courba pour ramasser un bras qui avait inopinément glissé, ce afin de retrouver son propriétaire ou de l'exploiter pour la cyance, tandis que certains s'étaient précipités sur les pièces du véhicule. Malgré nos doutes, notre entrain pour la découverte n'avait pas disparu.
Nous vîmes par la suite Socrate reparaître. Celui-ci avait bu quelque poison ayant fait de lui une gelée ; grand bien l'en fasse, il n'avait plus mal à la jambe. Après nous avoir montré la délicatesse de sa plastique, il relança le débat d'une simple phrase.
« Qu'est-ce qu'un Nous, exactement ? »
Nous, restés au Sommet, fîmes demi-tour pour le dévisager. Dès lors, les réponses fusèrent, toutes issues de collègues aux idées confuses.
« Nous sommes la Cyance !
- Ou plutôt, nous sommes ceux qui cherchons la cyance.
- Alors, ceux qui sont partis sont des cyantifiques également.
- Les cyantifiques sont nous, ils sont des cyantifiques.
- Ils sont donc nous !
- Sommes-nous Ils ?
- Reconsidérons la question autrement.
- Certains cyantifique peuvent-ils ne pas être nous ?
- Ou ne sont-ils plus ni des cyantifiques, ni de nous ? »
De nouveau, Copernic et Lavoisier calmèrent le débat. Einstein fit une proposition intéressante, qui consistait à recouvrer de l'énergie par la nourriture. Un accord tacite nous mena au silence temporaire.
C'était sans compter sur Socrate, qui semblait particulièrement motivé - ou remonté pour une raison inconnue.
« Qu'est-ce que la cyance ? »
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