[Rue Pomet et alentours, jour 15 partie 4] Un trait, dix directions, vingt perditions (Libre) [Violent !]
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Date d'inscription : 18/08/2016
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Tee
Sam 20 Aoû - 1:02
Nous voyions.
Nous voyions l’encre couler sur la trente-septième page de notre second carnet de note, nous voyions les droites, les trapèzes, les triangles, et sur la splendide trente-huitième page suivaient les calculs. Nous voyions là toute l’adresse du tout, et pouffions tout en marchant.
N’étions-nous pas des plus ingénieux ?
Voyez, il en était en réalité là du trajet que nous avions parcouru, et que nous comptions suivre ! Un chemin tracé par la cyance même, le chemin le plus optimisé, les hypoténuses prévues par la règle de notre cher Pythagore -que vous connaissez bien-, les parallèles déduites des rectangles et calculés par l’angle induit des trapèzes, un travail tel que nous avons pu rendre hommage à quelques de nos pairs !
Ainsi, les vingt-six pas de la rue Granitos qui croisait perpendiculairement la rue Piaf-chouette de trente-deux pas donnaient à la rue Clotaire une longueur de quarante et un virgule deux-mille-trois-cent-dix pieds. Seize virgule sept-cent-soixante-neuf pas de gagnés, la cyance ne vous impressionne-t-elle pas ?
Ah, vous vous demandez certainement comment, d'entre nous, Mendeleïev eut connaissance des longueurs des deux premières rues ? La chose était bien simple : il les avaient parcourues de ses propres pieds, avant de prendre deux fois la rue Clotaire ! N’était-ce pas, là encore, ingénieux ? Cela nous permettait non seulement d’inspecter deux fois la rue à la recherche de tout élément pouvant attirer notre intérêt, ce tout en profitant deux fois du gain de ces seize et quelques pieds.
L’opération fut répétée nombre de fois en d'autres rues, de bien d’autres manières, et nombre d’autres calculs furent réalisés par nos soins à nous, cyantifiques réputés, pour ainsi marquer l’itinéraire parfait entre les bâtisses qui s’effritaient à la manière du sel commun.
…
Bien.
En réalité, vous vous en doutez, Mendeleïev était quelque peu perdu.
Mais comment, nous, l’illustre Dmitri Mendeleïev, aurions-nous pu dire cela ?
Les formes étaient parfaites, l’encre tombait dans une calligraphie digne de notre commune cyance. Après tout, il fallait bien s’en sortir sans le plan de Doppler que nous avions laissée filer...
Et alors notre pied passait devant l’autre, avant que le suivant ne prenne sa place, élégant dans la splendeur et la détermination de notre cyance, pour ainsi se faire doubler à nouveau par la force du premier, ce tandis que de notre plume, nous écrivions nos pensées et calculs dans des courbes, si ce n’étaient des traits.
« One, deux, drei, tettares, cinco, seis, septem... »
Le compteur était lancé, et nous -c'est à dire notre bien connu Mendeleïev- levions d'un geste bref notre précieuse caboche emplie des sages paroles aussitôt oubliées de l'un de nos compères, les iris couleur permanganate de potassium suivant le pavé.
Enfin, en parlant de pavé, nous ne pûmes vraiment négliger ce qui se tenait dessus -outre nous, qui nous y savions.
Qu'était-ce là ?
Notre rictus enveloppé dans l'aura rosée qui définissait notre singularité reprenait de plus belle.
Ainsi donc, vous étiez là !
De nous tous et dans un éclair d'initiative, Mendeleïev -qui était, faisons le remarquer, le seul d'entre nous sur les lieux- décida alors d'avancer le premier en direction du cobaye. Votre direction, entre autres.
La cyance le démangeait, la cyance nous démangeait.
Et si nous osâmes nous mêler de littérature, nous nous permettrions bien de vous faire comprendre qu'en ces mots la "cyance" désignait le "scalpel" qui frottait contre notre poignet, dissimulé dans le pli de notre manche.
Mais pas inquiétudes, loin de nous se trouvait l'idée de nous en servir de suite...
Dans son élégance absolue, notre cyance aimait avant tout prôner sa magnificence !
Nous voyions l’encre couler sur la trente-septième page de notre second carnet de note, nous voyions les droites, les trapèzes, les triangles, et sur la splendide trente-huitième page suivaient les calculs. Nous voyions là toute l’adresse du tout, et pouffions tout en marchant.
N’étions-nous pas des plus ingénieux ?
Voyez, il en était en réalité là du trajet que nous avions parcouru, et que nous comptions suivre ! Un chemin tracé par la cyance même, le chemin le plus optimisé, les hypoténuses prévues par la règle de notre cher Pythagore -que vous connaissez bien-, les parallèles déduites des rectangles et calculés par l’angle induit des trapèzes, un travail tel que nous avons pu rendre hommage à quelques de nos pairs !
Ainsi, les vingt-six pas de la rue Granitos qui croisait perpendiculairement la rue Piaf-chouette de trente-deux pas donnaient à la rue Clotaire une longueur de quarante et un virgule deux-mille-trois-cent-dix pieds. Seize virgule sept-cent-soixante-neuf pas de gagnés, la cyance ne vous impressionne-t-elle pas ?
Ah, vous vous demandez certainement comment, d'entre nous, Mendeleïev eut connaissance des longueurs des deux premières rues ? La chose était bien simple : il les avaient parcourues de ses propres pieds, avant de prendre deux fois la rue Clotaire ! N’était-ce pas, là encore, ingénieux ? Cela nous permettait non seulement d’inspecter deux fois la rue à la recherche de tout élément pouvant attirer notre intérêt, ce tout en profitant deux fois du gain de ces seize et quelques pieds.
L’opération fut répétée nombre de fois en d'autres rues, de bien d’autres manières, et nombre d’autres calculs furent réalisés par nos soins à nous, cyantifiques réputés, pour ainsi marquer l’itinéraire parfait entre les bâtisses qui s’effritaient à la manière du sel commun.
…
Bien.
En réalité, vous vous en doutez, Mendeleïev était quelque peu perdu.
Mais comment, nous, l’illustre Dmitri Mendeleïev, aurions-nous pu dire cela ?
Les formes étaient parfaites, l’encre tombait dans une calligraphie digne de notre commune cyance. Après tout, il fallait bien s’en sortir sans le plan de Doppler que nous avions laissée filer...
Et alors notre pied passait devant l’autre, avant que le suivant ne prenne sa place, élégant dans la splendeur et la détermination de notre cyance, pour ainsi se faire doubler à nouveau par la force du premier, ce tandis que de notre plume, nous écrivions nos pensées et calculs dans des courbes, si ce n’étaient des traits.
« One, deux, drei, tettares, cinco, seis, septem... »
Le compteur était lancé, et nous -c'est à dire notre bien connu Mendeleïev- levions d'un geste bref notre précieuse caboche emplie des sages paroles aussitôt oubliées de l'un de nos compères, les iris couleur permanganate de potassium suivant le pavé.
Enfin, en parlant de pavé, nous ne pûmes vraiment négliger ce qui se tenait dessus -outre nous, qui nous y savions.
Qu'était-ce là ?
Notre rictus enveloppé dans l'aura rosée qui définissait notre singularité reprenait de plus belle.
Ainsi donc, vous étiez là !
De nous tous et dans un éclair d'initiative, Mendeleïev -qui était, faisons le remarquer, le seul d'entre nous sur les lieux- décida alors d'avancer le premier en direction du cobaye. Votre direction, entre autres.
La cyance le démangeait, la cyance nous démangeait.
Et si nous osâmes nous mêler de littérature, nous nous permettrions bien de vous faire comprendre qu'en ces mots la "cyance" désignait le "scalpel" qui frottait contre notre poignet, dissimulé dans le pli de notre manche.
Mais pas inquiétudes, loin de nous se trouvait l'idée de nous en servir de suite...
Dans son élégance absolue, notre cyance aimait avant tout prôner sa magnificence !
- Résumé:
- Mendeleïev, quelque peu perdu dans la ville mais ne voulant pas se l’avouer (honneur de cyantifique !), réalise des calculs en tous genres pour tracer une cartographie on ne peut moins cyantifique de son trajet. S’engouffrant alors dans la rue Pomet pour commencer à en étudier la longueur, il aperçoit soudainement une silhouette vers laquelle il se dirige...
En #F9429E, la cyance vaincra !
Invité
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Dim 21 Aoû - 22:18
« E-E-Excusez-moi ... Mais je doute que tout ceci soit très ... légal. » souffla le cadavre.
Titus était légèrement ... embarrassé. Il se baladait dans la ville pour se changer les idées (et en même temps, pour chercher ce fameux Watson dont toute la base lui parlait alors même qu'il ne l'avait jamais vu)(vraiment, cela commençait sérieusement à l'agacer : cet homme lui serait apparemment très utile pour son mal, mais il serait toujours perdu on-ne-sais-où ?), et voilà qu'un homme en blouse blanche (certainement un cyantifique ...) venait vers lui en souriant !!
Ce sourire lui semblait extrêmement étrange. On lui avait déjà parlé de ces accès étranges dont faisaient part certains cyantifiques. On les disait aussi prêt à tout pour la cyance. Et même s'il savait que son corps ferait un formidable atout pour cette fameuse, grande, que dis-je, extraordinaire cyance (!!), car ce dont il souffre doit sans doute être un cas clinique encore jamais vu auparavant, Titus ne se voyait pas, là, tout de suite, maintenant, être examiné de fond en comble par un scalpel, et plus particulièrement celui qu'il imaginait dans la blouse de cet homme (car tout bon cyantifique se devait bien de posséder un de ces fameux outils sur lui en permanence, n'est-ce pas ?).
Le jeune homme, qui n'avait pas prévu du tout d'être un cobaye en ce fameux soir, essayait tant bien que mal de faire comprendre au cyantifique qu'il n'était pas de ce bord-là. Il reculait assez lentement et commençait à avoir peur. Il avait vu bien assez de films d'horreur pour savoir que les inconnus qui vous sourient ne sont pas immédiatement dignes de confiance.
« Je suis légèrement incommodé par votre sourire, ha ha ... » riait-il, visiblement très gêné.
Titus était légèrement ... embarrassé. Il se baladait dans la ville pour se changer les idées (et en même temps, pour chercher ce fameux Watson dont toute la base lui parlait alors même qu'il ne l'avait jamais vu)(vraiment, cela commençait sérieusement à l'agacer : cet homme lui serait apparemment très utile pour son mal, mais il serait toujours perdu on-ne-sais-où ?), et voilà qu'un homme en blouse blanche (certainement un cyantifique ...) venait vers lui en souriant !!
Ce sourire lui semblait extrêmement étrange. On lui avait déjà parlé de ces accès étranges dont faisaient part certains cyantifiques. On les disait aussi prêt à tout pour la cyance. Et même s'il savait que son corps ferait un formidable atout pour cette fameuse, grande, que dis-je, extraordinaire cyance (!!), car ce dont il souffre doit sans doute être un cas clinique encore jamais vu auparavant, Titus ne se voyait pas, là, tout de suite, maintenant, être examiné de fond en comble par un scalpel, et plus particulièrement celui qu'il imaginait dans la blouse de cet homme (car tout bon cyantifique se devait bien de posséder un de ces fameux outils sur lui en permanence, n'est-ce pas ?).
Le jeune homme, qui n'avait pas prévu du tout d'être un cobaye en ce fameux soir, essayait tant bien que mal de faire comprendre au cyantifique qu'il n'était pas de ce bord-là. Il reculait assez lentement et commençait à avoir peur. Il avait vu bien assez de films d'horreur pour savoir que les inconnus qui vous sourient ne sont pas immédiatement dignes de confiance.
« Je suis légèrement incommodé par votre sourire, ha ha ... » riait-il, visiblement très gêné.
- Résumé:
- Titus se retrouve à essayer de gérer un Mendeleïev qui a l'air très désireux de faire le cyance, et le petit est donc assez gêné.
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Tee
Lun 22 Aoû - 11:09
Qu’avions-nous trouvé là…
Un spécimen bégayant ? Une passoire automatisée ? Légal ?
L’ensemble des yeux de Mendeleïev (qui n’étaient ni plus ni moins de deux) balayaient l’individu. Nous avions rangé nos carnets et stylos dans les poches intérieures de notre unique blouse présente, ce tout en pressant le pas de la cyance dans la direction de l’inconnu, le visage souriant.
Perle, bijou, singularité, merveilleux organisme que nous avions devant nous ! Nos esprits aguerris ne purent former suffisamment de mots pour décrire ce qui semblait être notre création même, un chef-d’œuvre de la cyance ! Qu’aurions-nous pu penser d’autre face à ce corps qui se tenait encore debout, ce malgré la décomposition inter-dimensionnelle qu’il arborait avec fierté ?
Ainsi nous nous approchâmes, jusqu’à ce que notre pas ralentisse pour enfin se taire, laissant alors ce cher Mendeleïev à quelques pieds à peine de ce résidu (de cyance, nous pensions).
« Je suis légèrement incommodé par votre sourire, ha ha ... »
Encore, le cobaye parlait. Plutôt que d’attendre l’observation d’une quelconque suite incohérente de réactions, nous décidâmes de nous exprimer à notre tour dans l’entrain de la cyance :
« Parfait ! Nous ne souhaiterions pas vous commoder (si vous nous passez l’expression), faire d’un tel spécimen un meuble primitif nous serait fort désagréable. »
D’un accord commun avec nous-même, Mendeleïev exerça un nouveau pas vers l’avant, suivant à cela quelques gestes de bras dans ses paroles, désignant d’abord nous-même, puis notre trouvaille.
« Mais laissez-nous plutôt nous présenter : nous sommes Dmitri Mendeleïev, illustre chimiste et représentant de la cyance qui est notre, et plus précisément, vous êtes en présence du réputé groupe πr² (dont vous n’avez pas à connaitre les objectifs, cobaye docile que vous êtes). Vous, vous êtes le sujet Z-96, enchanté de faire votre connaissance ! »
Tout en écrasant le nouveau cobaye de nos présentations et une tartine qui trainait là de notre pied droit, nous trifouillâmes l’une de nos poches en faisant tinter les fioles et tubes à essais entre eux dans le doux son du verre. Sans trop faire attendre, les doigts habiles de Mendeleïev s’emparèrent de l’une d’entre elle qui fut extirpée de cette même poche (et non pas de l’autre pour notre plus grand étonnement). Le fluide qui gigotait en son sein (dont vous n’aviez pas à connaitre la teneur) dévoilait un magnifique rouge carmin qui ne pouvait que raviver notre ardeur !
« Nous souhaiterions d'ailleurs faire plus ample connaissance avec votre corps (ou plutôt, ces absences de corps), ainsi, si vous vouliez bien ne pas avoir à perdre un autre de vos membre, la cyance vous en sera fort reconnaissante. Nous sommes-nous fait comprendre ? »
Tenant d’une de nos mains gantées de rose le bas de la fiole que nous faisions tourner, nous tirions de l’autre sur les deux respectables mètres de ruban couleur cyan qui en entouraient l’embouchure pour maintenir le bouchon en place, l’enroulant au fur et à mesure autour de la seconde main.
Il était moins aisé d’agir et parler à effectif unique alors que nous avions toute une escouade à représenter… En temps normal, Kirchhoff se serait occupé des présentations tandis que Mendeleïev et Gibbs auraient tournés autour du sujet Z-96 fioles en main, et enfin Doppler aurait noté les multiples observations en traçant des cercles concentriques pour guise de cryptage. Mais un prestigieux serviteur de notre cyance ne pourrait pas se dire tel s’il ne vouait entièrement son être à l’œuvre !
Amusée, la cyance maintenait alors son sourire, et Mendeleïev faisait de même dans le calme et le silence révoltant de sa manipulation.
Un spécimen bégayant ? Une passoire automatisée ? Légal ?
L’ensemble des yeux de Mendeleïev (qui n’étaient ni plus ni moins de deux) balayaient l’individu. Nous avions rangé nos carnets et stylos dans les poches intérieures de notre unique blouse présente, ce tout en pressant le pas de la cyance dans la direction de l’inconnu, le visage souriant.
Perle, bijou, singularité, merveilleux organisme que nous avions devant nous ! Nos esprits aguerris ne purent former suffisamment de mots pour décrire ce qui semblait être notre création même, un chef-d’œuvre de la cyance ! Qu’aurions-nous pu penser d’autre face à ce corps qui se tenait encore debout, ce malgré la décomposition inter-dimensionnelle qu’il arborait avec fierté ?
Ainsi nous nous approchâmes, jusqu’à ce que notre pas ralentisse pour enfin se taire, laissant alors ce cher Mendeleïev à quelques pieds à peine de ce résidu (de cyance, nous pensions).
« Je suis légèrement incommodé par votre sourire, ha ha ... »
Encore, le cobaye parlait. Plutôt que d’attendre l’observation d’une quelconque suite incohérente de réactions, nous décidâmes de nous exprimer à notre tour dans l’entrain de la cyance :
« Parfait ! Nous ne souhaiterions pas vous commoder (si vous nous passez l’expression), faire d’un tel spécimen un meuble primitif nous serait fort désagréable. »
D’un accord commun avec nous-même, Mendeleïev exerça un nouveau pas vers l’avant, suivant à cela quelques gestes de bras dans ses paroles, désignant d’abord nous-même, puis notre trouvaille.
« Mais laissez-nous plutôt nous présenter : nous sommes Dmitri Mendeleïev, illustre chimiste et représentant de la cyance qui est notre, et plus précisément, vous êtes en présence du réputé groupe πr² (dont vous n’avez pas à connaitre les objectifs, cobaye docile que vous êtes). Vous, vous êtes le sujet Z-96, enchanté de faire votre connaissance ! »
Tout en écrasant le nouveau cobaye de nos présentations et une tartine qui trainait là de notre pied droit, nous trifouillâmes l’une de nos poches en faisant tinter les fioles et tubes à essais entre eux dans le doux son du verre. Sans trop faire attendre, les doigts habiles de Mendeleïev s’emparèrent de l’une d’entre elle qui fut extirpée de cette même poche (et non pas de l’autre pour notre plus grand étonnement). Le fluide qui gigotait en son sein (dont vous n’aviez pas à connaitre la teneur) dévoilait un magnifique rouge carmin qui ne pouvait que raviver notre ardeur !
« Nous souhaiterions d'ailleurs faire plus ample connaissance avec votre corps (ou plutôt, ces absences de corps), ainsi, si vous vouliez bien ne pas avoir à perdre un autre de vos membre, la cyance vous en sera fort reconnaissante. Nous sommes-nous fait comprendre ? »
Tenant d’une de nos mains gantées de rose le bas de la fiole que nous faisions tourner, nous tirions de l’autre sur les deux respectables mètres de ruban couleur cyan qui en entouraient l’embouchure pour maintenir le bouchon en place, l’enroulant au fur et à mesure autour de la seconde main.
Il était moins aisé d’agir et parler à effectif unique alors que nous avions toute une escouade à représenter… En temps normal, Kirchhoff se serait occupé des présentations tandis que Mendeleïev et Gibbs auraient tournés autour du sujet Z-96 fioles en main, et enfin Doppler aurait noté les multiples observations en traçant des cercles concentriques pour guise de cryptage. Mais un prestigieux serviteur de notre cyance ne pourrait pas se dire tel s’il ne vouait entièrement son être à l’œuvre !
Amusée, la cyance maintenait alors son sourire, et Mendeleïev faisait de même dans le calme et le silence révoltant de sa manipulation.
- Résumé:
- S’arrêtant à quelques pas à peine -si ce n’était moins-, Mendeleïev renomme Titus « Z-96 » en se présentant. Cela fait, il sort une fiole au contenu rose carmin, commençant à retirer un long ruban sans rien faire paraître de plus. Entre temps, il le menace dans le but de lui faire refuser la fuite.
En #F9429E, la cyance vaincra !
Invité
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Lun 22 Aoû - 20:18
Les paroles l'embrouillaient. Lui était Dmitri Mendeleïev, et soi-même il était devenu Z-96, cobaye pour la seule, l'unique, la si grande Cyance. C'est tout ce qu'il avait compris. Il y avait quelque chose ... d'attirant, dans ces paroles. Déjà il se sentait plonger, il ne se sentait plus maître de lui-même ...
(N'était-ce pas génial ? Il serait enfin libéré de sa malédiction ! de ce mal qui le ronge petit à petit, chaque jour ! Il pourrait retrouver ce bras qui lui fait défaut, éviter de perdre encore une chose qui peut l'aider à rester lui-même, à pouvoir continuer à vivre normalement. Enfin, vivre normalement ... L'existence même de Titus n'était pas normale. Pourquoi exister ...
encore ...
Imaginons une scène. Une scène ordinaire.
Titus courant dans des champs colorés, emmenant Trenca voir le paysage. Des sourires, des éclats de rire, le soleil inondant leur visage illuminé de bonheur.
Il n'y aurait plus de vils objets, de personnages étranges aux intentions bonnes ou mauvaises (mais surtout mauvaises), de monde fou, que des personnes normales dans une vie normale, dans un monde où certes rien d'extraordinaire ne se passe mais où tous peuvent accomplir des choses extraordinaires.
J'invente : le jeune couple serait heureux, Titus ne serait pas en train de mourir, Trenca aurait une identité propre. Ils s'appelleraient par leur prénom, vivraient ensemble, éloignés du monde, en train de rêver.
Ce rêve était si doux.
Titus ne demandait qu'à rêver. Rêver du bonheur. Rêver d'une vie meilleure.
Ce rêve le prenait, l'attachait, comme une drogue dont le garçon ne pouvait plus se défaire.
Mais la réalité le reprenait. Les rêves n'étaient que des ...
illusions ...)
En tombant, Titus vit les mains de Dmitri Mendeleïev en train de s'agiter, avec des fioles et des rubans. Que préparait-il ? Titus sentit que ses yeux se mouillaient : il voulait retourner dans ce rêve ! au plus vite ! Titus implorait les dieux, n'importe qui, tant qu'on l'y ferait revenir ... Mais Titus était condamné à rester dans ce monde.
« Si ... Si j'accepte de devenir votre ... cobaye, que ferez-vous ? Que ferez-vous à mon corps ? » murmura-t-il en se relevant et en essuyant la poussière sur lui. « Je n'ai plus envie de rester dans cette condition, mais je ne veut pas me ... perdre moi-même ... »
Quitte à devoir vivre éternellement dans ce monde, autant se battre, non ?
(N'était-ce pas génial ? Il serait enfin libéré de sa malédiction ! de ce mal qui le ronge petit à petit, chaque jour ! Il pourrait retrouver ce bras qui lui fait défaut, éviter de perdre encore une chose qui peut l'aider à rester lui-même, à pouvoir continuer à vivre normalement. Enfin, vivre normalement ... L'existence même de Titus n'était pas normale. Pourquoi exister ...
encore ...
Imaginons une scène. Une scène ordinaire.
Titus courant dans des champs colorés, emmenant Trenca voir le paysage. Des sourires, des éclats de rire, le soleil inondant leur visage illuminé de bonheur.
Il n'y aurait plus de vils objets, de personnages étranges aux intentions bonnes ou mauvaises (mais surtout mauvaises), de monde fou, que des personnes normales dans une vie normale, dans un monde où certes rien d'extraordinaire ne se passe mais où tous peuvent accomplir des choses extraordinaires.
J'invente : le jeune couple serait heureux, Titus ne serait pas en train de mourir, Trenca aurait une identité propre. Ils s'appelleraient par leur prénom, vivraient ensemble, éloignés du monde, en train de rêver.
Ce rêve était si doux.
Titus ne demandait qu'à rêver. Rêver du bonheur. Rêver d'une vie meilleure.
Ce rêve le prenait, l'attachait, comme une drogue dont le garçon ne pouvait plus se défaire.
Mais la réalité le reprenait. Les rêves n'étaient que des ...
illusions ...)
En tombant, Titus vit les mains de Dmitri Mendeleïev en train de s'agiter, avec des fioles et des rubans. Que préparait-il ? Titus sentit que ses yeux se mouillaient : il voulait retourner dans ce rêve ! au plus vite ! Titus implorait les dieux, n'importe qui, tant qu'on l'y ferait revenir ... Mais Titus était condamné à rester dans ce monde.
« Si ... Si j'accepte de devenir votre ... cobaye, que ferez-vous ? Que ferez-vous à mon corps ? » murmura-t-il en se relevant et en essuyant la poussière sur lui. « Je n'ai plus envie de rester dans cette condition, mais je ne veut pas me ... perdre moi-même ... »
Quitte à devoir vivre éternellement dans ce monde, autant se battre, non ?
- Résumé:
- Titus se perds dans un rêve, plongeant sans s'arrêter, avant de se faire rattraper par la réalité. Demande à Mendeleïev ce qu'il veut lui faire, en espérant ne pas se perdre dans la cyance.
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Tee
Lun 22 Aoû - 23:22
Que ferons-nous de ce soit disant corps ? Corps qui d’ailleurs ne tenait pas si bien debout… Avions-nous surestimé le potentiel de ce cobaye déstructuré ? Nous ne réagîmes en aucun prétexte face à ce corps s’écrasant contre le bitume d’ardoise, continuant de dérouler le ruban de notre geste précis et élégant.
Nous pensâmes soudainement que Gibbs aurait fortement apprécié la vue d’un tel spécimen, un système aussi complexe que celui-ci n’aurait pu que raviver l’ardeur de sa cyance maintenant à plat (sous un bateau, pour tout vous dire) ! Sous cette pensée (et non pas le bateau cette fois-ci), Mendeleïev pouffa.
« Je n'ai plus envie de rester dans cette condition, mais je ne veut pas me ... perdre moi-même ... »
Puis Mendeleïev soupira, toujours armé de notre inspirant sourire.
Si J’accepte, Je n’ai plus envie, Je ne veux pas… Des mots que nous avions bien trop souvent entendus, et qui ne résonnaient maintenant en nos oreilles que comme les faibles plaintes du néophyte. Au moins pouvions-nous nous ravir d’avoir ici un spécimen aussi rare et docile !
Mendeleïev décida dans un mouvement synchronisé avec le sien de s’approcher du sujet Z-96, se trouvant alors à une mesure de coude de celui-ci (entendez par cela une unité de longue vue de Copernic).
Amusés par la vue que nous offrait Z-96, nous nous adressâmes à lui au travers des lèvres de Mendeleïev dont le regard se baladait sur la petite merveille qui lui faisait face.
La pulsion battait son plein. Nous jubilions.
« Vôtre intérêt n’intéresse pas la cyance, il en va seulement de la condition de cette magnifique singularité qui est la vôtre ! Cela étant, l’intérêt de la cyance pourrait bien vous intéresser, Z-96, ma-- »
Subitement nous lâchâmes notre fiole.
Nous étions assez proches.
Nous l’avions assez observé.
Nous plongeâmes sur lui, joignant le bout de chacun des doigts de notre main droite et l’enfonçant sans retenue dans l’une des cavités de son abdomen, passant notre autre bras sous le sien pour l’attraper par le dos, le tirer vers nous et contrecarrer notre poussée, empêcher toute fuite.
Nous sentions la chair presser contre notre gant, mais sans vergogne aucune, dans l’absolue détermination de la cyance, nous continuions de pousser, d’écarter la chair décomposée. Les cris ? S’il y eut de tel délice, nos oreilles ne purent que s’en réjouir !
Au même instant, la fiole se brisait, répandant sur le sol son contenu rouge carmin. Du jus de framboise sans sucre, très bon pour la santé.
« Malheureusement, vous avez préféré la fuir… Et nous, cyantifiques, ne vous avons pas oublié. »
Non sans ressentir une légère pression (la circonférence n’étant visiblement pas des plus adaptées à notre bras), nous arrivâmes assez vite à atteindre la sortie débouchant sur le dos de notre tendre cobaye. Observation : il en fut comme d'un coup de poing donné à une gelée !
Et maintenant, notre main ayant réalisé la traversée et s'étant agrippée au dos de notre cher perturbateur, il n’y avait plus pour lui la moindre échappatoire.
La cyance le tenait en ses mains, et Mendeleïev contre lui, le crâne posé sur son épaule, le serrant de toutes ses forces pour le maintenir droit, si ce n’était pour contrer quelque résistance.
Et nous pouvions même voir notre main le transpercer, recouverte d'un étrange fluide… Quelle merveille !
Nous avions là un sourire bien calme, un sourire digne de nous, un sourire amusé, un sourire sérieux.
Nous vous avions retrouvés.
Et nous, dignes serviteurs de la cyance, n’allions pas laisser passer vos actes impunis…
Nous pensâmes soudainement que Gibbs aurait fortement apprécié la vue d’un tel spécimen, un système aussi complexe que celui-ci n’aurait pu que raviver l’ardeur de sa cyance maintenant à plat (sous un bateau, pour tout vous dire) ! Sous cette pensée (et non pas le bateau cette fois-ci), Mendeleïev pouffa.
« Je n'ai plus envie de rester dans cette condition, mais je ne veut pas me ... perdre moi-même ... »
Puis Mendeleïev soupira, toujours armé de notre inspirant sourire.
Si J’accepte, Je n’ai plus envie, Je ne veux pas… Des mots que nous avions bien trop souvent entendus, et qui ne résonnaient maintenant en nos oreilles que comme les faibles plaintes du néophyte. Au moins pouvions-nous nous ravir d’avoir ici un spécimen aussi rare et docile !
Mendeleïev décida dans un mouvement synchronisé avec le sien de s’approcher du sujet Z-96, se trouvant alors à une mesure de coude de celui-ci (entendez par cela une unité de longue vue de Copernic).
Amusés par la vue que nous offrait Z-96, nous nous adressâmes à lui au travers des lèvres de Mendeleïev dont le regard se baladait sur la petite merveille qui lui faisait face.
La pulsion battait son plein. Nous jubilions.
« Vôtre intérêt n’intéresse pas la cyance, il en va seulement de la condition de cette magnifique singularité qui est la vôtre ! Cela étant, l’intérêt de la cyance pourrait bien vous intéresser, Z-96, ma-- »
Subitement nous lâchâmes notre fiole.
Nous étions assez proches.
Nous l’avions assez observé.
Nous plongeâmes sur lui, joignant le bout de chacun des doigts de notre main droite et l’enfonçant sans retenue dans l’une des cavités de son abdomen, passant notre autre bras sous le sien pour l’attraper par le dos, le tirer vers nous et contrecarrer notre poussée, empêcher toute fuite.
Nous sentions la chair presser contre notre gant, mais sans vergogne aucune, dans l’absolue détermination de la cyance, nous continuions de pousser, d’écarter la chair décomposée. Les cris ? S’il y eut de tel délice, nos oreilles ne purent que s’en réjouir !
Au même instant, la fiole se brisait, répandant sur le sol son contenu rouge carmin. Du jus de framboise sans sucre, très bon pour la santé.
« Malheureusement, vous avez préféré la fuir… Et nous, cyantifiques, ne vous avons pas oublié. »
Non sans ressentir une légère pression (la circonférence n’étant visiblement pas des plus adaptées à notre bras), nous arrivâmes assez vite à atteindre la sortie débouchant sur le dos de notre tendre cobaye. Observation : il en fut comme d'un coup de poing donné à une gelée !
Et maintenant, notre main ayant réalisé la traversée et s'étant agrippée au dos de notre cher perturbateur, il n’y avait plus pour lui la moindre échappatoire.
La cyance le tenait en ses mains, et Mendeleïev contre lui, le crâne posé sur son épaule, le serrant de toutes ses forces pour le maintenir droit, si ce n’était pour contrer quelque résistance.
Et nous pouvions même voir notre main le transpercer, recouverte d'un étrange fluide… Quelle merveille !
Nous avions là un sourire bien calme, un sourire digne de nous, un sourire amusé, un sourire sérieux.
Nous vous avions retrouvés.
Et nous, dignes serviteurs de la cyance, n’allions pas laisser passer vos actes impunis…
- Résumé:
- Mendeleïev s’adresse tout d’abord tranquillement à Titus après s’être un peu plus approché. Cependant, il change subitement d’attitude. Il coupe sa phrase, lâche sa fiole et plonge sur Titus pour planter son bras droit dans l’une des cavités de son abdomen jusqu’à le faire ressortir de l’autre côté, le tenant en même temps de son autre bras.
N’ayant jusque-là fait mine de rien, Mendeleïev n’avait en réalité pas oublié que Titus était présent au phare…
En #F9429E, la cyance vaincra !
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Mar 23 Aoû - 0:38
les fissures se disloquèrent les unes après les autres tout se passait en un instant et titus n'avait rien remarqué avant qu'il ne soit trop tard et que le bras de cet inconnu se trouve enfoncé dans son corps et qu'il ne ressorte de l'autre côté à cause de toutes les fissures et les trous qui avaient été créées dans son corps titus hurlait de douleur et essayait de se débattre dans les bras du cyantifique mais déjà qu'il n'avait plus qu'un bras comment pouvait-il lui résister titus voulait se battre se battre se battre se battre il ne pouvait pas accepter que tout se termine ainsi non non non il devenait redevenir quelqu'un de fort et revoir trenca il était censé trouver un remède à sa malédiction mais il n'imaginait pas qu'un fou lui enfoncerait son bras comme ça d'un coup dans le corps quelle personne normale pouvait faire ça c'était inimaginable et titus avait mal avait mal très mal très très très mal et il hurlait de douleur mais malheureusement personne ne vint à son secours comme la dernière fois alors bientôt il s'arrêta de bouger en faisant croire qu'il était mort mais il savait très bien que ça ne marcherait pas c'était fini fini fini et il se demandait bien ce qu'allait lui faire le fameux dmitri mendeleïev qui avait actuellement son bras enfoncé à l'intérieur de son corps il ne pouvait pas imaginer tous les supplices qu'il allait lui faire non c'était au-delà du pensable et jamais personne de sain ne pouvait le faire c'était ce que titus se disait mais il sentait que ses forces l'abandonnaient il avait peur peur peur alors il essaya de pousser le cyantifique hors de lui avec son bras puis avec ses jambes il se débattait il faisait tout avec une hargne extraordinaire pour tenter de se soustraire à l'influence du cyantifique mais il avait énormément de mal puisque cet homme avait son bras enfoncé dans son corps son bras c'était encore incroyable et il ne pouvait y croire mais il avait des fissures donc ça paraissait tout de suite plus normal qu'on puisse transpercer son corps aussi simplement quoique c'était toujours aussi étrange et il se rappelait alors avoir une épée à sa taille alors il essaya de la prendre pour assommer mendeleïev et lui porta un coup dans le ventre et il voyait du sang du sang du sang titus sentait déjà qu'il se perdait qu'il plongeait que tout allait se passer comme la dernière fois et qu'il allait le tuer le tuer le tuer non il ne voulait pas ça alors il tira de toutes ses forces même des forces qu'il n'avait jamais déployé auparavant pour sortir ce bras et il recula très rapidement pointant son épée vers le cyantifique qui l'avait agressé il aurait préféré faire ça pacifiquement sans la moindre goutte de sang mais le dmitri mendeleïev que titus avait en face de lui ne se serait certainement pas contenté de ça venant de z-96 le cobaye parfait pour tout fan de cyance comme lui n'est-ce pas ?
- Résumé:
- Titus panique très fortement, se débat très vigoureusement de Mendeleïev et réussit à s'extirper de son emprise après avoir utilisé son épée contre lui.
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Tee
Mar 23 Aoû - 2:29
Aaaah…
La hargne du cobaye piégé, l’ardeur de sa vie, la pulsation de son sang… De quoi pouvions-nous nous repaître, si ce n’était de la pensée des expériences à venir ?
Notre douleur.
Notre douleur ?
Nous avions négligé un élément. Alors nous poussâmes un cri commun, un cri aussi vif que l’était la douleur. Nous fûmes forcés de reculer, forcés d’abandonner notre cobaye, l’emprise que nous avions sur lui.
Une lame. Nous avions négligé le Z-26. Nous avions été imprudent, le protocole bâclé. Maintenant, notre sang se mêlait au jus de framboise qui jonchait à nos pieds, coulant goutte à goutte dans un mince filet qui s’échappait du tissu transpercé.
Notre bras maculé du liquide qui émanait du cobaye appuya contre notre blessure, serrant le tissu.
Et maintenant, il nous menaçait de sa lame.
Il Nous menaçait.
Il menaçait la cyance, à nouveau.
Nous froncions le sourcil, pas moins souriant.
Puis Mendeleïev, qui de nous tous avait subi le coup, aussi droit et fier qu’il le pouvait sous la douleur et l’hémorragie, s’exprima. Exerçant quelques pas en arrière avant de s’arrêter (outre si Z-96 s'avançait), il représenta notre cyance, et ce même dans un tel moment.
« Voilà donc l’ardeur qui vous a permis de nous filer entre les doigts, de faire faux pas à la cyance dont nous vous ouvrions pourtant la voie avec joie… »
Mendeleïev racla sa gorge à plusieurs reprises, appuyant de plus en plus sur sa blessure, usant de la même force dont il faisait office plus tôt. L’expérience ne pouvait être sans bavure, après tout…
En cet instant fort désavantageux, nous réfléchissions du mieux que nous le pouvions, notre esprit envahi par l’adrénaline, envahi par la cyance qui, par le biais de l’élément Z-26, avait plus tôt pénétré notre chair.
Nous commençâmes alors à chercher dans l’une de nos poches à l’aide de notre main libre, reprenant un visage plus calme sous les traits de notre éminent chimiste.
« Comme nous le disions, Z-96, nous ne vous avons pas oublié… Vous l’avez suppliée, Elle, de vous soigner, de vous prodiguer une cure ! »
Les détails de l’expérience, nous ne pouvions les oublier. Nous appuyions, encore... Et l’autre main fouillait. Notre regard ne pouvait cependant quitter notre cobaye qui avait maintenant toute notre prestigieuse attention.
« Elle qui a cherché à ridiculiser notre cyance sous vos yeux crédules en vous offrant l’appât du gain… Et vous vous êtes laissé faire, aveuglés. »
Finalement, nous arrivâmes à extirper de notre poche un tube à essai couronné d’un bouchon en liège jaune. Légèrement, nos mains tremblaient, et nous continuions d’appuyer. Avions-nous en main le bon liquide ? Nos yeux nous disaient que oui.
« Maintenant, Elle n’est pas présente, et nous sommes, comme nous pourrions le dire dans un langage cru : Quittes. »
Que ne dirait pas la cyance, en certaines expériences ?
Nous débouchâmes le tube à essai de l’index et du pouce de la même main qui le tenait, le bras tendu à une distance respectable du cobaye (comptez dix unités de longues vue de Copernic). Le fluide argenté s’échappa de lui-même du verre, s’envolant lentement et commençant à flotter dans l’air, comme refusant d’écouter toute gravité. Il en était là de l’une des concoctions bien connues de Mendeleïev.
« Admirez ce que la cyance peut modeler et manipuler selon sa volonté ! Ne vous en remettez pas à Elle qui ne fera qu’user de vous, ne vous en remettez pas à eux qui ne feront rien pour votre état, remettez-vous en plutôt à Nous, et vos intérêts deviendront ceux de la cyance. »
A nouveau, sans hésitation aucune, nous tendions notre main libre, ayant laissé le tube en verre tomber contre l’ardoise sans se briser, le fluide argenté flottant non loin de nous, non loin de lui.
« Nous décidons de vous offrir une seconde chance et de rejoindre nos rangs, une chance de quitter votre condition tout en restant vous-même, et ce sera bien là la dernière… Remettrez-vous cela en cause pour quelque différent ? »
Notre sang...
Notre sang coulait, de nouveau...
- Résumé:
- S'étant lui-même dévoilé, et mis en mauvaise position par Titus (soit, blessé), Mendeleïev tente une autre approche : convaincre Titus de rejoindre leur rang en utilisant les observations qu'il tient du phare, jouant sur son envie de guérison, ce même juste après ce qu'il vient de faire. Entre temps, il a mis en suspension dans l'air un liquide argenté, comme démonstration supplémentaire de ce que pouvait faire la cyance.
...
(Il est naïf.)
(mais qui sait ?)
En #F9429E, la cyance vaincra !
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Mer 24 Aoû - 0:32
titus tentait tant bien que mal de reprendre son souffle
dmitri mendeleïev lui parlait parlait parlait de ce qu'il s'était passé au phare
titus se souvenait de tout et eu bien honte d'avoir été aussi détruit à ce moment-là d'avoir imploré cette créature de le soigner
titus voulait reprendre le contrôle de lui-même et se battre se battre pour échapper à son destin à sa malédiction
dmitri mendeleïev fit voler un liquide de cyance devant lui pour lui prouver ce qu'elle pouvait faire et ça titus l'avait bien compris
on essayait de le manipuler pour qu'il rejoigne les cyantifiques
dmitri mendeleïev fit même explicitement cette proposition
titus lâcha son épée et la posa au sol enlevant ses cheveux blancs de devant ses yeux apeurés mais en même temps intrigués
même s'il était un homme de lettres titus devait avouer que devenir cyantifique était
intéressant
intriguant
attirant
il pourrait peut-être trouver une réponse à ce qui le tracasse
pourquoi l'esquisse agit de cette façon avec lui
pourquoi son corps se disloquait-il
pourquoi allait-il mourir
pourquoi
et puis ce serait peut-être amusant de bousculer la trame prévue au départ pour lui
il pourrait tenter d'en savoir plus sur ce monde et contrôler des choses
oui oui oui ça sonnait bien
même s'il tombait quelque peu dans le panneau en acceptant la proposition de dmitri mendeleïev qui lui avait quand même rappelons-le enfoncé un bras dans le ventre
mais titus voulait utiliser tous les moyens nécessaires pour se battre et devenir cyantifique ou au moins se faire passer pour un cyantifique serait peut-être une bonne façon de le faire
titus fouilla dans ses affaires cachées dans sa robe pour en sortir un petit carnet rose fluo
j'ai trouvé ce carnet en fouillant le phare et il appartiendrais vraisemblablement à un cyantifique alors peut-être pourrions-nous faire un marché
je vous laisse mon corps sans que vous ne le modifiez ou que vous ne me fassiez des choses étranges et ce afin que vous me trouviez une solution pour la dislocation de mon corps et en contrepartie je vous prête ce carnet et je rejoins les cyantifiques
titus avait longuement examiné ce carnet mais n'y avait en vérité rien trouvé d'intéressant il semblait simplement que ce soit un journal mais il devait y avoir des informations ou un langage codé, il en était sûr et certain
de toute façon il en avait fait une copie pour pouvoir avoir une trace de ce qui y était écrit
est-ce que ça vous va on fait comme ça ?
titus avait peur de faire une grosse erreur alors il rapprocha sa main de son épée pour pouvoir s'en servir au cas où dmitri Mendeleïev voulait encore profiter de son corps et ça ça oh non il ne le laisserais pas faire
dmitri mendeleïev lui parlait parlait parlait de ce qu'il s'était passé au phare
titus se souvenait de tout et eu bien honte d'avoir été aussi détruit à ce moment-là d'avoir imploré cette créature de le soigner
titus voulait reprendre le contrôle de lui-même et se battre se battre pour échapper à son destin à sa malédiction
dmitri mendeleïev fit voler un liquide de cyance devant lui pour lui prouver ce qu'elle pouvait faire et ça titus l'avait bien compris
on essayait de le manipuler pour qu'il rejoigne les cyantifiques
dmitri mendeleïev fit même explicitement cette proposition
titus lâcha son épée et la posa au sol enlevant ses cheveux blancs de devant ses yeux apeurés mais en même temps intrigués
même s'il était un homme de lettres titus devait avouer que devenir cyantifique était
intéressant
intriguant
attirant
il pourrait peut-être trouver une réponse à ce qui le tracasse
pourquoi l'esquisse agit de cette façon avec lui
pourquoi son corps se disloquait-il
pourquoi allait-il mourir
pourquoi
et puis ce serait peut-être amusant de bousculer la trame prévue au départ pour lui
il pourrait tenter d'en savoir plus sur ce monde et contrôler des choses
oui oui oui ça sonnait bien
même s'il tombait quelque peu dans le panneau en acceptant la proposition de dmitri mendeleïev qui lui avait quand même rappelons-le enfoncé un bras dans le ventre
mais titus voulait utiliser tous les moyens nécessaires pour se battre et devenir cyantifique ou au moins se faire passer pour un cyantifique serait peut-être une bonne façon de le faire
titus fouilla dans ses affaires cachées dans sa robe pour en sortir un petit carnet rose fluo
j'ai trouvé ce carnet en fouillant le phare et il appartiendrais vraisemblablement à un cyantifique alors peut-être pourrions-nous faire un marché
je vous laisse mon corps sans que vous ne le modifiez ou que vous ne me fassiez des choses étranges et ce afin que vous me trouviez une solution pour la dislocation de mon corps et en contrepartie je vous prête ce carnet et je rejoins les cyantifiques
titus avait longuement examiné ce carnet mais n'y avait en vérité rien trouvé d'intéressant il semblait simplement que ce soit un journal mais il devait y avoir des informations ou un langage codé, il en était sûr et certain
de toute façon il en avait fait une copie pour pouvoir avoir une trace de ce qui y était écrit
est-ce que ça vous va on fait comme ça ?
titus avait peur de faire une grosse erreur alors il rapprocha sa main de son épée pour pouvoir s'en servir au cas où dmitri Mendeleïev voulait encore profiter de son corps et ça ça oh non il ne le laisserais pas faire
- Résumé:
- Titus propose un marché à Mendeleïev.
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Tee
Mer 24 Aoû - 15:44
Z-26 heurtait le sol, et à la suite de ce geste qui raviva notre attention, Z-96 (là étant la dernière fois que nous le nommerons ainsi) nous proposa un compromis.
Nous l’écoutions.
Puis nous sourions.
Puis nous rîmes, doucement.
La cyance n’accepte aucun compromis.
Aucun compromis autre que venant d’un collègue.
Continuant de pouffer, nous, Mendeleïev, ramenions notre main à nous, fouillant à nouveau dans les poches de notre blouse sans quitter des yeux notre nouveau collègue, sans cesser d’appuyer sur notre blessure.
Notre sourire serein dévoilait toute la joie qui nous envahissait ! Il était bien rare de trouver un nouveau pair en de telles circonstances, surtout un tel pair… Et il était bien rare de nous trouver nous-même ainsi, avec en prime, l'un de nos propres carnets ! Avec tout l’élan et la joie de la cyance qui venait d’agrandir ses rangs, nous continuions de farfouiller (avec quelque mal) notre poche en nous exprimant :
«Nous nous voyons des plus ravis de compter un nouveau serviteur ardent de la cyance parmi nous, cher nous ! Nous voici donc cinq au sein du groupe πr², bien que certains d'entre nous ne soient plus que d’une activité… limitée ? Ah, ne nous en soucions point ! »
Nous sortîmes finalement de notre poche un petit flacon, un échec de l’un de nous-même qui avait dévoilé une utilité toute autre que celle qui lui fut prévue. Un génie de notre temps, s’il en était, capable de trouver la réussite de notre cyance absolue à même dans l’échec du protocole ! Il avait simplement renversé vingt ou trente fois la quantité de l’élément prévu dans sa concoction… Une bête erreur de calcul, qui de nous aurait pu s’en douter ?
Mais oublions, nous avions là un évènement bien plus important à fêter : un nouveau nous !
La cyance jubilait, nous pouvions la sentir bouillir en notre ventre dont notre main ressentait toute la chaleur écarlate…
« Inquiétons-nous plutôt du plus important : c-- »
Notre parole fut coupée par un cri, un cri qui provenait de notre propre gorge, à nous, un cri qui appartenait, une fois de plus, à ce cher Mendeleïev.
Tout en parlant et pour nous surprendre nous-mêmes (ingénieux que nous étions !), nous avions soulevé le tissu qui recouvrait notre peau et commencé à verser le contenu du flacon sur notre ventre.
Nul besoin de mentir : ça picotait.
Nos jambes faillirent nous jouer un mauvais tour, et le cri continua encore quelques temps entre nos dents comme un puissant râle, notre main gauche crispée sous la blessure récoltant un mélange de notre précieux sang et de cette petite concoction à la puissante odeur d’hydroxyle.
Le corps de Mendeleïev manqua bien de nous quitter pour un sommeil forcé…
Mais nous arrivâmes cependant à nous maintenir éveillés, récitant en notre crâne une série de termes que nous connaissions bien.
…
[...]Ruthérium… Rhodium… Palladium…[…]
…
Nous reprenions nos esprits, rangeant alors le flacon préalablement rebouché (précisons-le) dans notre poche. Nous entreprîmes ensuite d’enrouler le ruban cyan autour de notre taille pour recouvrir la plaie désaffectée comme nous le pouvions, toujours crispés par la seconde douleur qui fut bien plus vive que celle provoquée par le Z-26.
Les sourcils de Mendeleïev conservaient une marque légèrement froncée, et ses lèvres ne dévoilaient plus de sourire, laissant place à un visage sérieux, peut-être maintenant en proie à ce que certains pouvaient nommer "mauvaise humeur ". Ou peut-être tentions de rester stoïque face à cet incessant et pénible picotement ardent ?
« Nous disions donc… Quel est le nom du nouveau serviteur de notre cyance ? »
- Résumé:
- Ravi de la réaction de Titus, Mendeleïev l’accueille parmi nous, l’informant qu’il est maintenant le cinquième membre du groupe πr². Se coupant dans sa propre parole, il s’administre ce qui semble être un puissant désinfectant de confection cyantifique, manquant bien de faillir sous la douleur (Quoi ? Faire dans la dentelle ?). Cela fait, il range le flacon et commence à enrouler le ruban cyan pour office de bandage. Enfin, un air sérieux au visage, il demande le nom du nouveau serviteur de la cyance.
- Des nôtres ! (anti-ambiance /!\):
- Casser l'ambiance, vous dîtes ? Bah, qu'importe... CRAM, VIENS PAR ICI, QU'ON FÊTE CA !
En #F9429E, la cyance vaincra !
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Mer 24 Aoû - 22:02
Titus était décidément ravi de faire parti du groupe πr² !!! Tellement qu'il souriait à peine et regardait avec une teinte de mépris Dmitri Mendeleïev. Le cyantifique n'avait pas l'air de se douter qu'il n'avait pas vraiment d'attrait pour la cyance. Il espérait juste réussir à trouver un moyen de se sauver lui-même. Mais mine de rien, tout ça pouvait être amusant, pensait-il en se relevant.
C'est alors que Dmitri Mendeleïev prit un flacon rempli et le versa sur la plaie qu'avait créé Titus. Celui-ci fut surpris et recula un peu. Il ramassa son épée et l'essuya du sang avec sa cape - qui, étant rouge, permettait de ne pas vraiment voir le sang - avant de la ranger à l'intérieur de celle-ci. Il se recoiffa tranquillement, ignorant le cri de son compère, et essuya la poussière sur ses vêtements, avant de constater que Mendeleïev était en train de lui parler.
« Moi ? Je m'appelle Titus (ce qui est quand même plus beau que Z-96, non ?). Ravi de vous rencontrer, cher camarade ! Hâte de découvrir la cyance. » dit-il en souriant à son nouveau camarade. « Bien ! Que me proposez-vous de faire, cher Mendel-- oh, je sais ! Pouvez-vous me prêter un peu de votre médicament ? J'aimerais bien aussi soigner la blessure que vous m'avez faite tout à l'heure. »
En disant cela, Titus ouvrit sa cape rouge et souleva son t-shirt pour dévoiler non pas son corps d'athlète merveilleusement bien entretenu mais un trou béant juste en dessous de sa poitrine, entouré non pas de sang comme il s'y attendait mais d'une matière grise qui s'envola dans l'air. Le nouveau cyantifique écarquilla les yeux. Son corps était fait de sable ? Impossible.
C'est alors que Dmitri Mendeleïev prit un flacon rempli et le versa sur la plaie qu'avait créé Titus. Celui-ci fut surpris et recula un peu. Il ramassa son épée et l'essuya du sang avec sa cape - qui, étant rouge, permettait de ne pas vraiment voir le sang - avant de la ranger à l'intérieur de celle-ci. Il se recoiffa tranquillement, ignorant le cri de son compère, et essuya la poussière sur ses vêtements, avant de constater que Mendeleïev était en train de lui parler.
« Moi ? Je m'appelle Titus (ce qui est quand même plus beau que Z-96, non ?). Ravi de vous rencontrer, cher camarade ! Hâte de découvrir la cyance. » dit-il en souriant à son nouveau camarade. « Bien ! Que me proposez-vous de faire, cher Mendel-- oh, je sais ! Pouvez-vous me prêter un peu de votre médicament ? J'aimerais bien aussi soigner la blessure que vous m'avez faite tout à l'heure. »
En disant cela, Titus ouvrit sa cape rouge et souleva son t-shirt pour dévoiler non pas son corps d'athlète merveilleusement bien entretenu mais un trou béant juste en dessous de sa poitrine, entouré non pas de sang comme il s'y attendait mais d'une matière grise qui s'envola dans l'air. Le nouveau cyantifique écarquilla les yeux. Son corps était fait de sable ? Impossible.
- Résumé:
- Titus fait ami-ami avec son nouveau copain et voit qu'il n'a pas perdu de sang comme il s'y attendait car son corps est fait de sable.
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Tee
Ven 26 Aoû - 20:01
«Titus… ? »
Le nouveau nous-même venait de se nommer ainsi, suivant de sa présentation nouvelle une demande au découlement évident tout en dévoilant à nos yeux intrigués la composition de ce que nous avions plus tôt transpercé dans notre grande délicatesse.
De la même manière que Titus restait introuvable dans notre connaissance des innombrables noms de la cyance, le corps qui nous faisait face ne possédait pas une chair des plus répandues…
Non sans tenir notre ventre maintenant bandé, nous nous tournâmes sur le côté, nous, Dmitri Mendeleïev, dans le but d’atteindre les débris qui se trouvaient contre un mur, non loin. Sans trop faire traîner l’avancement de la cyance, nous nous penchâmes pour appuyer à plusieurs reprises notre gant encore propre sur l’un des plus gros morceaux délabrés qui jonchaient là, prenant alors la parole.
«Nous doutons fort que ce "médicament" ne soit d’une quelconque utilité pour votre chair... »
Après tout, il n’en était là que d’une concentrationmal parfaitement bien dosée que nous utilisions comme puissant désinfectant… Quel intérêt ici ?
Mendeleïev s’assit sur le monticule après avoir effectué quelque rotation, reposant enfin sa blessure qu’il prit la peine d’instiguer un court instant tout en continuant ses explications.
«Comprenez que vous vous tenez encore droit alors que nous venons de vous perforer l’abdomen sans le moindre ménagement, cher Titus ! Le sujet 176 ne fit pas preuve d’une telle endurance… Ou était-ce le sujet 189… ? »
Nous fîmes preuve d’une mine interrogatrice accompagnée d’un regard sur le côté, tentant brièvement de nous remémorer le numéro du sujet en question. Bien que cela ait pu nous chiffonner quelque peu (sans plus nous déranger, vous vous doutez bien), nous oubliâmes bien vite la question.
Notre attention se reporta alors sur notre nouveau collègue. Le visage de Mendeleïev était animé d’un léger sourire, comme contenté du souvenir d’une expérience lointaine.
Le picotement ne cessait cependant pas d’horriblement le démanger…
Le doux souvenir n’était pas la seule pensée qui animait les lèvres que notre bon vieux Mendeleïev…
«Mais là n’est pas la peine de nous inquiéter… Bien au contraire, même ! Cela nous prouve que l’un des nôtres est l’heureux détenteur d’un cas ambigu de la bien rare Trougédie ! »
L’expérience continuait…
La Trougédie ?
Il était là un nom magnifique pour une propriété magnifique !
Ce fut ainsi que nous nommâmes cette tare (ou adorable singularité ?) qui rongeait l’un des nôtres, faisant dans le même temps mine d’en connaître la teneur. Ainsi était la cyance, ainsi étions-nous, et ainsi savions-nous ! Nous savions, nous savions dans le but de mener l’expérience à bien.
Entre temps, nous fîmes en sorte d’effriter la substance qui recouvrait nos doigts gantés pour en faire tomber quelques grains dans notre poche de poitrine.
«Malheureusement, la plus apte des nôtres à pouvoir vous venir en aide n’est pas en notre présence… Mais vous pouvez toujours vous rabattre sur notre concoction ! Après tout, l’on ne peut se plaindre que l'un de nos breuvage ne soit mauvais avant de l’avoir goûté. »
Et nous ne l’avions pas goûté… Cependant, ses effets une fois ingurgité nous seraient des plus intéressants à noter !
Pour être certain que notre collègue n’inverse pas ce dont nous parlions avec notre sang qui tâchait le sol à un pas de lui, nous pointâmes du regard la sphère argentée et difforme qui flottait encore non loin de notre position précédente.
Le nouveau nous-même venait de se nommer ainsi, suivant de sa présentation nouvelle une demande au découlement évident tout en dévoilant à nos yeux intrigués la composition de ce que nous avions plus tôt transpercé dans notre grande délicatesse.
De la même manière que Titus restait introuvable dans notre connaissance des innombrables noms de la cyance, le corps qui nous faisait face ne possédait pas une chair des plus répandues…
Non sans tenir notre ventre maintenant bandé, nous nous tournâmes sur le côté, nous, Dmitri Mendeleïev, dans le but d’atteindre les débris qui se trouvaient contre un mur, non loin. Sans trop faire traîner l’avancement de la cyance, nous nous penchâmes pour appuyer à plusieurs reprises notre gant encore propre sur l’un des plus gros morceaux délabrés qui jonchaient là, prenant alors la parole.
«Nous doutons fort que ce "médicament" ne soit d’une quelconque utilité pour votre chair... »
Après tout, il n’en était là que d’une concentration
Mendeleïev s’assit sur le monticule après avoir effectué quelque rotation, reposant enfin sa blessure qu’il prit la peine d’instiguer un court instant tout en continuant ses explications.
«Comprenez que vous vous tenez encore droit alors que nous venons de vous perforer l’abdomen sans le moindre ménagement, cher Titus ! Le sujet 176 ne fit pas preuve d’une telle endurance… Ou était-ce le sujet 189… ? »
Nous fîmes preuve d’une mine interrogatrice accompagnée d’un regard sur le côté, tentant brièvement de nous remémorer le numéro du sujet en question. Bien que cela ait pu nous chiffonner quelque peu (sans plus nous déranger, vous vous doutez bien), nous oubliâmes bien vite la question.
Notre attention se reporta alors sur notre nouveau collègue. Le visage de Mendeleïev était animé d’un léger sourire, comme contenté du souvenir d’une expérience lointaine.
Le picotement ne cessait cependant pas d’horriblement le démanger…
Le doux souvenir n’était pas la seule pensée qui animait les lèvres que notre bon vieux Mendeleïev…
«Mais là n’est pas la peine de nous inquiéter… Bien au contraire, même ! Cela nous prouve que l’un des nôtres est l’heureux détenteur d’un cas ambigu de la bien rare Trougédie ! »
L’expérience continuait…
La Trougédie ?
Il était là un nom magnifique pour une propriété magnifique !
Ce fut ainsi que nous nommâmes cette tare (ou adorable singularité ?) qui rongeait l’un des nôtres, faisant dans le même temps mine d’en connaître la teneur. Ainsi était la cyance, ainsi étions-nous, et ainsi savions-nous ! Nous savions, nous savions dans le but de mener l’expérience à bien.
Entre temps, nous fîmes en sorte d’effriter la substance qui recouvrait nos doigts gantés pour en faire tomber quelques grains dans notre poche de poitrine.
«Malheureusement, la plus apte des nôtres à pouvoir vous venir en aide n’est pas en notre présence… Mais vous pouvez toujours vous rabattre sur notre concoction ! Après tout, l’on ne peut se plaindre que l'un de nos breuvage ne soit mauvais avant de l’avoir goûté. »
Et nous ne l’avions pas goûté… Cependant, ses effets une fois ingurgité nous seraient des plus intéressants à noter !
Pour être certain que notre collègue n’inverse pas ce dont nous parlions avec notre sang qui tâchait le sol à un pas de lui, nous pointâmes du regard la sphère argentée et difforme qui flottait encore non loin de notre position précédente.
- Résumé:
- Mendeleïev va s’asseoir sur des débris non loin, ayant répondu à Titus que ce qu’il nomme médicament ne lui sera d’aucune utilité. Cependant, il pose un mot sur la maladie de Titus : la « Trougédie » ! Bien qu’il n’en sache rien (et qu’il vienne d’en inventer le nom), il fait mine de la connaître comme un cas de maladie rare. Aussi propose-t-il à Titus de boire le fluide argenté qui flotte toujours, comme s’il en était d’un petit bonbon dans la salle d’attente…
En #F9429E, la cyance vaincra !
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Sam 19 Nov - 19:52
... La ... Trougédie ? "Quoi ?" Décidément, son nouvel ami était un drôle de farceur. Mais ... Il n'avait pas tort. Titus avait toujours rêvé de vivre une tragédie. Pour être plus important ? Pour avoir le beau rôle, pour être sous les feux des projecteurs ? Ou peut-être ... pour mourir dignement, selon ce qu'il mérite ? Néanmoins, Titus sentait qu'il avait pu devenir différent depuis son arrivée ici. Il avait appris à croire aux autres, à les aider, à les laisser être, à vivre avec les autres, mais aussi vivre avec soi-même. Il avait su s'effacer et il espérait être devenu une bonne personne. Du moins, il le pensait. Sincèrement.
Toutefois, ce qui le tourmentait, c'était de savoir si oui ou non il avait fait le bon choix. Et là, Dmitri Mendeleïev lui proposait de boire un breuvage étrange ... Que devait-il faire ? Il se décida finalement à parler, laissant s'échapper toute tentative de réflexion, tout comme les flocons qui partaient de son propre corps. Il s'égrenait.
« Hmm ... Ne savez-vous vraiment pas de quoi est faite cette chose, mon très cher camarade ? Je ne voudrais pas trop me mettre en danger, voyez-vous ... »
Petit regard sur le côté, la main caressant le bout de bras qui lui restait ... Titus, enfin, pourquoi te prends-tu encore pour le héros d'un livre, pour l'acteur principal d'un théâtre, d'un film ? Tu n'es rien d'autre que toi. Ses pensées lui martelaient des idioties infinies, des insultes, non, plutôt des paroles qui le faisaient se dénigrer lui-même.
Il s'approcha lentement.
Et du bout des doigts, il prit un peu de cette étrange potion.
Il la fit venir vers ses lèvres, voulant tenter de l'examiner.
Et en avala sans faire exprès.
Pourquoi cela ? Nul ne le sait.
Mais il avait déjà mal.
Toutefois, ce qui le tourmentait, c'était de savoir si oui ou non il avait fait le bon choix. Et là, Dmitri Mendeleïev lui proposait de boire un breuvage étrange ... Que devait-il faire ? Il se décida finalement à parler, laissant s'échapper toute tentative de réflexion, tout comme les flocons qui partaient de son propre corps. Il s'égrenait.
« Hmm ... Ne savez-vous vraiment pas de quoi est faite cette chose, mon très cher camarade ? Je ne voudrais pas trop me mettre en danger, voyez-vous ... »
Petit regard sur le côté, la main caressant le bout de bras qui lui restait ... Titus, enfin, pourquoi te prends-tu encore pour le héros d'un livre, pour l'acteur principal d'un théâtre, d'un film ? Tu n'es rien d'autre que toi. Ses pensées lui martelaient des idioties infinies, des insultes, non, plutôt des paroles qui le faisaient se dénigrer lui-même.
Il s'approcha lentement.
Et du bout des doigts, il prit un peu de cette étrange potion.
Il la fit venir vers ses lèvres, voulant tenter de l'examiner.
Et en avala sans faire exprès.
Pourquoi cela ? Nul ne le sait.
Mais il avait déjà mal.
- Résumé:
- Titus se prends pour jesaispasqui et boit de la potion sans faire exprès.
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Date d'inscription : 18/08/2016
Date d'inscription : 18/08/2016
Tee
Ven 2 Déc - 23:50
Une mâchoire laissa échapper un rire serein, et éclairé par ce magnifique pouffement couplé à un rictus d’un sérieux amusé, le monde pu alors s’emplir d’une joie débordante sous l’admiration de l’infini plaisir, la satisfaction véhémente prodiguée par l’effet de la cyance.
Notre mâchoire, notre sourire, qui n’étaient autres que ceux de notre incarnation teinté de rose… Nous ne pouvions contenir l’éclat de la cyance en ceux-ci d’une manière moins évidente. Mais était-il seulement une raison pouvant nous pousser à ne pas prononcer notre émerveillement face à notre propre art ? Nous en doutions fort… N’y avait-il point de raison autre que la cyance, dans notre cyance ?
Alors nous sourions, nous pouffions à la vue d’un nouveau nous impétueux, si dévoué à nous-même ! Il vint depuis peu à devenir nous, et déjà ses lèvres venaient-elles d’embrasser la surface chaleureuse de notre cause… Pouvions-nous seulement nous décrire autrement que par des termes synonymes de « merveilleux » ?
Tout en nous délectant d’un tel spectacle, nous ne manquions pas d’apprécier la réaction qui se déroulait sous nos yeux avides de connaissance… Face aux hypothèses posées, l’expérience maintenant lancée, il ne restait plus qu’à laisser la cinétique à l’œuvre ; ce jusqu’à ce que les résultats soient… Jusqu’à ce que la douleur cesse, et si le corps de notre nouveau collègue devait s’en trouver plus usé qu’il ne l’était déjà, que la cyance en fasse ainsi !
Le second chalcogène potentiellement présent au sein de ce nous à la configuration hétérogène sera-t-il le précurseur de la formation d’un acide sulfurique le réduisant à néant ? Aurons-nous le plaisir unique de percevoir une réticulation parfaite menant à la reconstitution de cet amas de viande trouée ? Il en serait là d’une nouvelle chair polymérisée, si inerte, et pourtant si malléable, si appropriée ! Une chair qu’il nous faudrait porter à des températures fort peu appréciables pour ne serait-ce que permettre sa formation, certes, mais au sein de telles conditions, si inconnues, pouvions-nous espérer que cette condition ne soit pas à respecter ?
…
Après tout, pourquoi s’en priver ?
Si la réaction venait à avoir besoin d’un petit coup de pouce, nous pourrions bien mener ce cher Titus à quelques centaines de degrés Celsius ; se servir à nous-même ne pourra que combler un compère si entreprenant !
Nos mains disposées contre notre imperfection encore fraîche, toujours assis, nous nous penchâmes alors vers ce nous plié dans une douleur nouvelle, et nous-même, Mendeleïev, nous exprimâmes dans notre sourire serein :
« Nous saluons votre soif de connaissance, mais ne vous inquiétez donc pas de la composition d’une telle solution… faîtes-nous plutôt profiter de l’exploitation de votre ingurgitation… Tout résultat nous permettra de faire un pas en avant dans la compréhension de votre condition ! »
Un pas en avant.
Un pas pour la cyance.
Notre mâchoire, notre sourire, qui n’étaient autres que ceux de notre incarnation teinté de rose… Nous ne pouvions contenir l’éclat de la cyance en ceux-ci d’une manière moins évidente. Mais était-il seulement une raison pouvant nous pousser à ne pas prononcer notre émerveillement face à notre propre art ? Nous en doutions fort… N’y avait-il point de raison autre que la cyance, dans notre cyance ?
Alors nous sourions, nous pouffions à la vue d’un nouveau nous impétueux, si dévoué à nous-même ! Il vint depuis peu à devenir nous, et déjà ses lèvres venaient-elles d’embrasser la surface chaleureuse de notre cause… Pouvions-nous seulement nous décrire autrement que par des termes synonymes de « merveilleux » ?
Tout en nous délectant d’un tel spectacle, nous ne manquions pas d’apprécier la réaction qui se déroulait sous nos yeux avides de connaissance… Face aux hypothèses posées, l’expérience maintenant lancée, il ne restait plus qu’à laisser la cinétique à l’œuvre ; ce jusqu’à ce que les résultats soient… Jusqu’à ce que la douleur cesse, et si le corps de notre nouveau collègue devait s’en trouver plus usé qu’il ne l’était déjà, que la cyance en fasse ainsi !
Le second chalcogène potentiellement présent au sein de ce nous à la configuration hétérogène sera-t-il le précurseur de la formation d’un acide sulfurique le réduisant à néant ? Aurons-nous le plaisir unique de percevoir une réticulation parfaite menant à la reconstitution de cet amas de viande trouée ? Il en serait là d’une nouvelle chair polymérisée, si inerte, et pourtant si malléable, si appropriée ! Une chair qu’il nous faudrait porter à des températures fort peu appréciables pour ne serait-ce que permettre sa formation, certes, mais au sein de telles conditions, si inconnues, pouvions-nous espérer que cette condition ne soit pas à respecter ?
…
Après tout, pourquoi s’en priver ?
Si la réaction venait à avoir besoin d’un petit coup de pouce, nous pourrions bien mener ce cher Titus à quelques centaines de degrés Celsius ; se servir à nous-même ne pourra que combler un compère si entreprenant !
Nos mains disposées contre notre imperfection encore fraîche, toujours assis, nous nous penchâmes alors vers ce nous plié dans une douleur nouvelle, et nous-même, Mendeleïev, nous exprimâmes dans notre sourire serein :
« Nous saluons votre soif de connaissance, mais ne vous inquiétez donc pas de la composition d’une telle solution… faîtes-nous plutôt profiter de l’exploitation de votre ingurgitation… Tout résultat nous permettra de faire un pas en avant dans la compréhension de votre condition ! »
Un pas en avant.
Un pas pour la cyance.
- Résumé:
- Mendeleïev se contente de sourire face à la réaction de Titus, envisageant quelques réactions possibles. Cela fait, il lui demande de résumer les premiers effets de la concoction, bien plus intéressé par les résultats que par l’état même de son nouveau collègue.
En #F9429E, la cyance vaincra !
Invité
Invité
Sam 7 Jan - 22:16
Son sourire le rendit mal à l'aise. Il avala les quelques gouttes de potion qui étaient restées dans sa bouche, et eut aussitôt si mal au ventre qu'il s'agenouilla devant Dmitri Mendeleïev, peinant à se relever, à bouger, à faire quoi que ce soit d'autre de se tenir le ventre parce qu'il avait mal mal mal, tellement mal ... Il gratta sa chemise et fermait les yeux, se retenant d'hurler de douleur. Il sentit alors quelques chose de bizarre dans ses mains et les regarda : il avait arraché sa chemise en se tordant de douleur ! Sa force avait été décuplée ... Un léger sourire traversa son visage. Il se donna alors un coup de poing dans le ventre, essayant de faire partir la douleur, et cracha
un
peu
de
sang
.
« Cette potion donne de la force. Beaucoup de force. Mais aussi des immenses maux de ventre. Il faudrait améliorer ça. »
Intérieurement, il jubilait. "Trop bien, j'ai la force d'un super-héros, ou d'un homme très viril ! Je vais pouvoir impressionner les gens, leur montrer que je ne suis pas qu'un squelette sur pâtes !" ou quelque chose dans ce style : Titus est quelqu'un d'illisible.
Après quelques secondes, il se releva, ayant toujours mal mais sentant la douleur passer. Passer, c'est ce que faisait aussi la poussière de son corps, sous ses yeux. La douleur devait très certainement accélérer momentanément sa désintégration ... Génial. La journée n'était pas finie. Mais c'était surtout Dmitri Mendeleïev qui l'inquiétait.
un
peu
de
sang
.
« Cette potion donne de la force. Beaucoup de force. Mais aussi des immenses maux de ventre. Il faudrait améliorer ça. »
Intérieurement, il jubilait. "Trop bien, j'ai la force d'un super-héros, ou d'un homme très viril ! Je vais pouvoir impressionner les gens, leur montrer que je ne suis pas qu'un squelette sur pâtes !" ou quelque chose dans ce style : Titus est quelqu'un d'illisible.
Après quelques secondes, il se releva, ayant toujours mal mais sentant la douleur passer. Passer, c'est ce que faisait aussi la poussière de son corps, sous ses yeux. La douleur devait très certainement accélérer momentanément sa désintégration ... Génial. La journée n'était pas finie. Mais c'était surtout Dmitri Mendeleïev qui l'inquiétait.
- Résumé:
- Titus souffre en silence mais a une force digne d'un super-héros, et ça, c'est génial.
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