[Toit] Connais-toi Toit-même - Socrate
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Dim 13 Mar - 21:21
« La vue est tout de suite plus… »
Son regard en pleine balade à 360° depuis le toit de la Base, Al cherchait les mots pour décrire ce qu'il voyait ; un tas de bâtiments écrasés sur les autres. Parfois loufoques, parfois presque normaux, toujours cassés ou tremblants. Une étendue digne d'un décor de film, s'il n'avait pas eu l'immonde ciel rose pour rappeler qu'il s'agissait bel et bien de l'Esquisse. Pour leur dire, aussi, qu'il y avait là autant de potentielles Bases, mais aussi autant de potentiels nids d'objets.
« Saisissante. »
Est-ce que ces types qui se font appeler les cyantifiques pensent sérieusement qu'on peut organiser tout ça ?
Tout en évitant de glisser, il fit quelques pas sur le toit en loque, caramel et couscous. Surtout en loque. D'un côté, c'était la Ville, de l'autre le vide macabre de la plaine, et c'était bien facile de réaliser à quel point la Base n'était qu'un point au milieu de tout ce bordel.
Mais ce point, dieu qu'il était central et important. Al se força à faire un petit effort de réflexion.
« Voyons voir. Nous sommes présentement dans un jeu de stratégie. Cet endroit est le QG qu'il nous faut à tout prix protéger car il contient bon nombre d'armes ainsi que du mobilier utile - à un cirque et un salon aqueux près. Sans la Base, c'est le game over. »
Il se tourna en direction de la masse de bâtiments.
« De ce côté, la Ville est ce qui nous permettra d'accroître à la fois la force, la qualité de vie, les ressources et potentiellement nos connaissances. En clair, il faut défendre la partie de la Ville qui est la plus proche de la Base, et prévoir d'agrandir cette zone lentement mais sûrement. Sans cela, impossible de gagner la partie. Jusque là, c'est simple à imaginer... et je ne t'apprends certainement rien. »
La grande différence, qui n'avait même pas besoin d'être citée, était bien entendu la différence flagrante entre jeu et réalité. Si cliquer sur un bouton pouvait transformer des gens en soldats ou en techniciens…
Mais c'était là que l'effort de réflexion commençait réellement. Là qu'il devait se motiver à escalader le mur plutôt que de geindre.
En d'autres termes… Il leur fallait des solutions, pas des problèmes.
« Tant que les temps sont encore calmes, il vaudrait mieux profiter de l'aide des cyantifiques afin d'apprendre ce qui est le plus essentiel. Pour cela, plutôt que d'en laisser quatre.. ou cinq.. essayer de défendre une Ville entière, ne vaudrait-il pas mieux jouer les guerriers à tour de rôle ?
Hmm… Ce que je veux dire, c'est que s'il parait évident de répartir les rôles, d'après le nombre de personnes présentes ce matin, les effectifs sont trop peu élevés par rapport à l'ampleur du travail pour se permettre de "spécialiser" tout de suite. Si nous sachions tous au moins nous défendre un minimum de façon efficace, nous serions plus flexibles. De façon générale, nous devrions chacun pouvoir survivre seul. »
Derrière la sobriété et l'aspect relativement froid de sa longue prise de parole, ce n'était qu'une autre façon de faire écho aux évènements de la veille. Dans l'équipe, quand il y a des guerriers et des soutiens, c'est toujours les soutiens qui crèvent en premier alors même qu'ils étaient en arrière. Alors, ce qu'Al voulait simplement dire...
« Car si guerre il y a, c'est évident, les guerriers ne seront pas les seuls à se faire attaquer… et à devoir se battre. Or à mon sens… »
Il ne faut perdre personne.
Son regard en pleine balade à 360° depuis le toit de la Base, Al cherchait les mots pour décrire ce qu'il voyait ; un tas de bâtiments écrasés sur les autres. Parfois loufoques, parfois presque normaux, toujours cassés ou tremblants. Une étendue digne d'un décor de film, s'il n'avait pas eu l'immonde ciel rose pour rappeler qu'il s'agissait bel et bien de l'Esquisse. Pour leur dire, aussi, qu'il y avait là autant de potentielles Bases, mais aussi autant de potentiels nids d'objets.
« Saisissante. »
Est-ce que ces types qui se font appeler les cyantifiques pensent sérieusement qu'on peut organiser tout ça ?
Tout en évitant de glisser, il fit quelques pas sur le toit en loque, caramel et couscous. Surtout en loque. D'un côté, c'était la Ville, de l'autre le vide macabre de la plaine, et c'était bien facile de réaliser à quel point la Base n'était qu'un point au milieu de tout ce bordel.
Mais ce point, dieu qu'il était central et important. Al se força à faire un petit effort de réflexion.
« Voyons voir. Nous sommes présentement dans un jeu de stratégie. Cet endroit est le QG qu'il nous faut à tout prix protéger car il contient bon nombre d'armes ainsi que du mobilier utile - à un cirque et un salon aqueux près. Sans la Base, c'est le game over. »
Il se tourna en direction de la masse de bâtiments.
« De ce côté, la Ville est ce qui nous permettra d'accroître à la fois la force, la qualité de vie, les ressources et potentiellement nos connaissances. En clair, il faut défendre la partie de la Ville qui est la plus proche de la Base, et prévoir d'agrandir cette zone lentement mais sûrement. Sans cela, impossible de gagner la partie. Jusque là, c'est simple à imaginer... et je ne t'apprends certainement rien. »
La grande différence, qui n'avait même pas besoin d'être citée, était bien entendu la différence flagrante entre jeu et réalité. Si cliquer sur un bouton pouvait transformer des gens en soldats ou en techniciens…
Mais c'était là que l'effort de réflexion commençait réellement. Là qu'il devait se motiver à escalader le mur plutôt que de geindre.
En d'autres termes… Il leur fallait des solutions, pas des problèmes.
« Tant que les temps sont encore calmes, il vaudrait mieux profiter de l'aide des cyantifiques afin d'apprendre ce qui est le plus essentiel. Pour cela, plutôt que d'en laisser quatre.. ou cinq.. essayer de défendre une Ville entière, ne vaudrait-il pas mieux jouer les guerriers à tour de rôle ?
Hmm… Ce que je veux dire, c'est que s'il parait évident de répartir les rôles, d'après le nombre de personnes présentes ce matin, les effectifs sont trop peu élevés par rapport à l'ampleur du travail pour se permettre de "spécialiser" tout de suite. Si nous sachions tous au moins nous défendre un minimum de façon efficace, nous serions plus flexibles. De façon générale, nous devrions chacun pouvoir survivre seul. »
Derrière la sobriété et l'aspect relativement froid de sa longue prise de parole, ce n'était qu'une autre façon de faire écho aux évènements de la veille. Dans l'équipe, quand il y a des guerriers et des soutiens, c'est toujours les soutiens qui crèvent en premier alors même qu'ils étaient en arrière. Alors, ce qu'Al voulait simplement dire...
« Car si guerre il y a, c'est évident, les guerriers ne seront pas les seuls à se faire attaquer… et à devoir se battre. Or à mon sens… »
Il ne faut perdre personne.
- Spoiler:
Al regarde un petit moment la vue, puis essaie encore de résumer la situation, se dit qu'il faut réfléchir sérieusement et suggère de faire différemment des rôles en faisant en sorte que tout le monde sache se battre plutôt que de tout coller aux guerriers, car en temps de guerre tout le monde participera
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Mer 16 Mar - 23:31
SUITE DE CECI
Elle avança d'un pas tranquille dans les couloirs de la Base, suivie de Drew et de la petite Emi. Elle avait parfaitement où elle allait. Il y avait l'endroit parfait pour parler en s'amusant. Avec le sol en caramel et couscous, il valait mieux avoir des chaussures anti dérapantes. Et les carnets devaient être bien maintenus entre les mains des nouvelles... La jeune fille monta les escaliers d'un pas sûr, mais en gardant une allure tranquille pour éviter que Drew ne s'angoisse en se pressant. Parce qu'il fallait prendre soin de son jouet, ne pas trop le précipiter, ni lui faire trop de mal... Pour le moment. Lentement mais sûrement, comme l'araignée tissant sa toile. Finalement, elles arrivèrent en haut, et Latrodectus s'adressa à l'adolescente tout en mettant les pieds sur le couscous et le caramel qui collait déjà ses semelles :
-D'ici, on peut voir la Ville et la Plaine, ce sont les deux lieux principaux de l'Esquisse, en plus de la Base. La vue est jolie, enfin, d'une certaine manière...
Elle ria légèrement, faisant mine d'être gênée de ne pas avoir utiliser les bons mots. En vérité, elle s'en fichait éperdument. Elle pouvait tomber du toit et s'écraser par terre qu'elle se marrerait aussi. Elle voulait juste jouer, oublier un instant ses grands soucis, et puis voilà. Et accessoirement avoir de la compagnie. Et tant qu'elle sera nouvelle, elle sera entièrement indépendante d'elle... Elle en rirait à gorge déployée, si elle était toute seule. Ce fut en s'aventurant vraiment sur le toit qu'elle vit au loin une touffe couleur carotte et une fille de papier. Latro n'eut pas de mal à reconnaître les deux personnes, le grand matheux et le mec dans le corps d'une gamine. Elle ne les connaissait pas personnellement, mais comme elle était dans l'Esquisse depuis un temps qui ressemblait à des lustres, elle finissait par se souvenir de ceux qui restaient dans la Base... Ils avaient tous deux l'air d'être plongés dans une affaire importante. Génial ! Latro allait pouvoir s'amuser un peu !
-Bonjour, dit-elle d'une voix calme et polie en les voyant.
Elle espérait dans son fort intérieur qu'Emi allait faire un truc stupide, comme câliner l'homme fille papier avec sa peluche, ou poser une question très enfantine à l'autre rouquin. Elle en croiserait presque les doigts pour que ça se réalise. Justement, elle tendit une main vers Emi, l'aidant à se stabiliser sur le sol. Mais elle gardait aussi discrètement un oeil sur Drew, espérant qu'elle allait se ramasser, ou un truc comme ça...
- Spoiler:
Résumé : Latrodectus conduit Emi et Drew sur le toit. En voyant Imo et Al, elle les salue brièvement, puis espère intérieurement qu'Emi ou Drew fasse une bourde, pour qu'elle puisse s'amuser un peu.
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Jeu 17 Mar - 22:04
De une, va falloir qu'on m'explique qui a eu la bonne idée de construire un toit en semoule. Même en utilisant du caramel en guise de ciment, j'ai dû mal à croire que ça soit le matériau le plus adapté… Et de deux… C'est à ça qu'elle pense quand on parle d'un endroit tranquille pour discuter ? Personnellement, je m'attendais plutôt à un salon normal… Enfin, remarque, ils en ont peut-être pas dans le coin…
Elle avance avec précaution sur le tapis jaune qui recouvre le toit… Pas question de tomber. Encore moins de lâcher son précieux carnet dans cette espèce de colle sucrée.
« D'ici, on peut voir la Ville et la Plaine, ce sont les deux lieux principaux de l'Esquisse, en plus de la Base. La vue est jolie, enfin, d'une certaine manière… »
La ville, la plaine et la base… Elle s'arrête un instant et se risque à jeter un coup d'œil aux lieux en question.
Bon, je retire tout ce que j'ai dit… Rien que pour la vue, ça valait le coup de venir. C'est… Je crois pas avoir les mots pour le décrire. Un mélange de couleurs et de cendres, de fantaisie et d'amertume… Je sais que c'est pas le moment mais je donnerais n'importe quoi pour pouvoir prendre des photos.
Elle marche, observant tour à tour le sol et le paysage…
Hum… Il y a déjà du monde ici ? Je croyais que c'était supposé être un endroit tranquille… J'espère qu'on ne les dérange pas… Ils voulaient peut-être avoir une conversation en privée…
Mais alors qu'elle s'approche et que Latrodectus salue les deux inconnus, elle fronce les sourcils. Outre la présence d'une énième fille de son âge dans la base militaire, cette autre silhouette lui est bien trop familière…
Cette tignasse rousse… De dos, on jurerait que c'est Al. Ils font à peu près la même taille, en plus… Manquerait plus qu'il ait des lun-……… Oh.
BORDEL, MAIS C'EST AL !
Elle se fige, écarquille les yeux. Si elle l'avait pu, elle aurait sûrement laissé échapper un cri de surprise par la même occasion.
Si c'est un rêve, alors il est franchement de mauvais goût… Je n'ai pas échappé à une réunion de famille en France pour en subir une deuxième dans un autre monde… Et puis. Al. C'est vraiment Al ? On dirait mais… Qu'est-ce qu'il fout là ?
Elle contourne Latrodectus et se presse de rejoindre le rouquin, dégainant son crayon pour griffonner quelques lettres sur une feuille de papier.
« AL ?? »
Si c'est pas lui, j'aurais l'air ridicule…Et si c'est lui, j'aurais aussi l'air ridicule…
Elle avance avec précaution sur le tapis jaune qui recouvre le toit… Pas question de tomber. Encore moins de lâcher son précieux carnet dans cette espèce de colle sucrée.
« D'ici, on peut voir la Ville et la Plaine, ce sont les deux lieux principaux de l'Esquisse, en plus de la Base. La vue est jolie, enfin, d'une certaine manière… »
La ville, la plaine et la base… Elle s'arrête un instant et se risque à jeter un coup d'œil aux lieux en question.
Bon, je retire tout ce que j'ai dit… Rien que pour la vue, ça valait le coup de venir. C'est… Je crois pas avoir les mots pour le décrire. Un mélange de couleurs et de cendres, de fantaisie et d'amertume… Je sais que c'est pas le moment mais je donnerais n'importe quoi pour pouvoir prendre des photos.
Elle marche, observant tour à tour le sol et le paysage…
Hum… Il y a déjà du monde ici ? Je croyais que c'était supposé être un endroit tranquille… J'espère qu'on ne les dérange pas… Ils voulaient peut-être avoir une conversation en privée…
Mais alors qu'elle s'approche et que Latrodectus salue les deux inconnus, elle fronce les sourcils. Outre la présence d'une énième fille de son âge dans la base militaire, cette autre silhouette lui est bien trop familière…
Cette tignasse rousse… De dos, on jurerait que c'est Al. Ils font à peu près la même taille, en plus… Manquerait plus qu'il ait des lun-……… Oh.
BORDEL, MAIS C'EST AL !
Elle se fige, écarquille les yeux. Si elle l'avait pu, elle aurait sûrement laissé échapper un cri de surprise par la même occasion.
Si c'est un rêve, alors il est franchement de mauvais goût… Je n'ai pas échappé à une réunion de famille en France pour en subir une deuxième dans un autre monde… Et puis. Al. C'est vraiment Al ? On dirait mais… Qu'est-ce qu'il fout là ?
Elle contourne Latrodectus et se presse de rejoindre le rouquin, dégainant son crayon pour griffonner quelques lettres sur une feuille de papier.
« AL ?? »
Si c'est pas lui, j'aurais l'air ridicule…Et si c'est lui, j'aurais aussi l'air ridicule…
- Résumé:
- Drew monte sur le toit avec Latrodectus et Emi. Elle admire la vue tout en faisant attention à ne pas glisser… Puis freeze en apercevant Al. Elle finit par s'approcher, se demandant si elle ne
cauchemarderêve pas.
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Mer 23 Mar - 10:23
Emi suivit ses deux nouvelles amies, contente de partir faire un tour pour se changer les idées et ne pas penser à, euh, certaines choses ... ? Elle tenait fermement sa petite poupée étoile de mer. C'était la première fois qu'elle allait sur le toit, et elle était saisie de stupeur quand elle vit tout ce monde qui s'étendait loin des barrières en barbe-à-papa. Elle se rappelait avoir couru à travers cette plaine, même si elle ne se souvenait plus vraiment pourquoi. Comme si cela faisait une éternité qu'elle était là, alors que ça ne faisait que onze jours. C'était des souvenirs lointains. Latrodectus l'aida à se relever et elle continuait, muette, d'admirer les alentours. Finalement, elle se retourna et vit Drew se diriger vers Al. Grrr. Ce matheux ne lui avait jamais inspiré quelque chose de bon, parce qu'il n'arrêtait pas d'embêter Ziza et le reste du club des étoiles de mer - mais surtout Ziza. Elle se retint de courir après Drew pour l'avertir du danger, puis elle vit Imogen. Elle s'empressa de le rejoindre - on lui avait vaguement expliqué qu'Imogen était un garçon, mais sous tous les angles, c'était une fille, alors elle avait encore du mal à comprendre.
« Coucou Imogen ! Qu'est-ce que tu fais avec ... »
Elle recula de quelques pas, comme pour se protéger de l'aura maléfique que dégageait le rouquin. Elle se souvenait qu'ils avaient exploré un peu les souterrains avec Ziza, et elle aimerait bien y retourner pour continuer.
« A-A-Al ? »
« Coucou Imogen ! Qu'est-ce que tu fais avec ... »
Elle recula de quelques pas, comme pour se protéger de l'aura maléfique que dégageait le rouquin. Elle se souvenait qu'ils avaient exploré un peu les souterrains avec Ziza, et elle aimerait bien y retourner pour continuer.
« A-A-Al ? »
- Résumé:
- Emi a peur d'Al et essaie de l'éviter.
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Jeu 24 Mar - 22:16
Vous écoutez calmement Al débiter son monologue tandis que vous contempler cette ville autrefois merveilleuse. Elle était comme un trésor, un trésor de bizarrerie qui vous plaisait néanmoins. Vous aimiez vous balader dans ces rues qui n'étaient pas encore si dangereuses. Vous aimiez vous diriger vers la fontaine pour y contempler le liquide qui en coulait. Vous n'étiez alors pas aussi inutile. Ou plutôt, vous n'étiez pas une bouche en plus à nourrir et à protéger.
« Nous devrions chacun pouvoir survivre seul. » Dans ce cas, vous passez votre tour. Qu'ils vous laissent mourir face aux objets, qu'ils ne cherchent pas à vous sauver. Ce n'est pas tellement que vous ne savez pas vous battre, vous étiez un bon bagarreur dans votre jeunesse, un casse-cou qui s'est assagit en rencontrant une femme. Mais dans ce corps capable de s'envoler au moindre coup de vent trop fort, vous ne pouvez rien. Avec cette peau qui se déchire au moindre geste brusque, vous ne pouvez rien. Vous-même vous ne pouvez plus faire de grands mouvement. Le temps est passé depuis que vous avez ce corps. Et ce temps le dégrade de plus en plus.
Alors quoi répondre à ça ? Oui, tous devraient savoir un minimum se battre, avoir des personnes désignées pour défendre les plus faibles comme les petites, mais pas vous. Vous n'avez pas besoin de protection. Ce monde vous bouffe déjà assez pour que le remord vous achève.
Le remord… Le remord ? L'avez-vous déjà ressentis ? Normalement. Il vous semble. Quelque part. Quand des amis se sont sacrifiés pour vous. Oui, c'est ça. Des remords d'être aussi faible. Ah. Vous aviez presque oublié.
« Certes. Mais il ne faut pas oublier que certaines personnes ne peuvent pas se battre. Ces personnes là sont à protéger quoi qu'il en soit. Mais si les autres qui, pour le moment, ne peuvent pas se défendre par manque d’entraînement apprenaient quelques réflexes de défense, cela faciliterait la tâche des guerrier, sans aucun doute. »
Et puis, une voix attire votre attention. Une voix de jeune fille, vous vous détournez de la vue pour regarder les personnes arrivant sur le toit. Latrodectus, Emi et une petite nouvelle. Vous répondez aux salutations qui ont été faites et observez la dernière mentionnée qui semblait être complètement choquée par Al. Vous ne comprenez pas. Elle s'approche, rapidement, et sort un crayon. Ecrire. Elle ne parle pas donc. Vous regardez le crayon quelques instants, vous remémorant rapidement lorsque vous écriviez vos manuscrits avant de porter votre attention sur Al, le destinataire de l'écrit. Vous penchez alors la tête pour lire ce qu'il y a de marqué.
« AL?? »
Oh. C'est pas de chance ça. Ils ont l'air de se connaître. De se connaître en dehors de ce monde au vu de l'expression de la jeune fille. Vous baissez les yeux, comme si vous vous excusiez, comme si vous leur donniez vos condoléances. Ce ne sont pas les seules personnes à se connaître en dehors d'Esquisse, Gunnel et Inge sont frère et sœur mais ce n'est jamais facile en ce monde.
« Coucou Imogen ! Qu'est-ce que tu fais avec … A-A-Al ? »
Vous vous tournez alors vers Emi, la petite et mignonne Emi. Elle était sans doute la plus fragile ici. Instinctivement, vous posez votre main sur son crâne et frottez avec douceur ses cheveux, comme pour la rassurer. Vous faisiez souvent ça avec votre fille.
« Bonjour. Je ne faisais que discuter avec lui, ne t'inquiète pas. »
Dommage que votre ton soit monocorde et ne montre pas du tout la bienveillance que vous avez envers elle.
« Fais attention de ne pas tomber. »
Vous le lui dites à elle, mais cela vaut aussi pour les autres. Ce pourquoi vous avez balayer du regard les autres personnes en présence. Lorsqu'il y a deux personnes, ça va, là, vous êtes 5 dont des jeunes, il faut faire attention.
« Nous devrions chacun pouvoir survivre seul. » Dans ce cas, vous passez votre tour. Qu'ils vous laissent mourir face aux objets, qu'ils ne cherchent pas à vous sauver. Ce n'est pas tellement que vous ne savez pas vous battre, vous étiez un bon bagarreur dans votre jeunesse, un casse-cou qui s'est assagit en rencontrant une femme. Mais dans ce corps capable de s'envoler au moindre coup de vent trop fort, vous ne pouvez rien. Avec cette peau qui se déchire au moindre geste brusque, vous ne pouvez rien. Vous-même vous ne pouvez plus faire de grands mouvement. Le temps est passé depuis que vous avez ce corps. Et ce temps le dégrade de plus en plus.
Alors quoi répondre à ça ? Oui, tous devraient savoir un minimum se battre, avoir des personnes désignées pour défendre les plus faibles comme les petites, mais pas vous. Vous n'avez pas besoin de protection. Ce monde vous bouffe déjà assez pour que le remord vous achève.
Le remord… Le remord ? L'avez-vous déjà ressentis ? Normalement. Il vous semble. Quelque part. Quand des amis se sont sacrifiés pour vous. Oui, c'est ça. Des remords d'être aussi faible. Ah. Vous aviez presque oublié.
« Certes. Mais il ne faut pas oublier que certaines personnes ne peuvent pas se battre. Ces personnes là sont à protéger quoi qu'il en soit. Mais si les autres qui, pour le moment, ne peuvent pas se défendre par manque d’entraînement apprenaient quelques réflexes de défense, cela faciliterait la tâche des guerrier, sans aucun doute. »
Et puis, une voix attire votre attention. Une voix de jeune fille, vous vous détournez de la vue pour regarder les personnes arrivant sur le toit. Latrodectus, Emi et une petite nouvelle. Vous répondez aux salutations qui ont été faites et observez la dernière mentionnée qui semblait être complètement choquée par Al. Vous ne comprenez pas. Elle s'approche, rapidement, et sort un crayon. Ecrire. Elle ne parle pas donc. Vous regardez le crayon quelques instants, vous remémorant rapidement lorsque vous écriviez vos manuscrits avant de porter votre attention sur Al, le destinataire de l'écrit. Vous penchez alors la tête pour lire ce qu'il y a de marqué.
« AL?? »
Oh. C'est pas de chance ça. Ils ont l'air de se connaître. De se connaître en dehors de ce monde au vu de l'expression de la jeune fille. Vous baissez les yeux, comme si vous vous excusiez, comme si vous leur donniez vos condoléances. Ce ne sont pas les seules personnes à se connaître en dehors d'Esquisse, Gunnel et Inge sont frère et sœur mais ce n'est jamais facile en ce monde.
« Coucou Imogen ! Qu'est-ce que tu fais avec … A-A-Al ? »
Vous vous tournez alors vers Emi, la petite et mignonne Emi. Elle était sans doute la plus fragile ici. Instinctivement, vous posez votre main sur son crâne et frottez avec douceur ses cheveux, comme pour la rassurer. Vous faisiez souvent ça avec votre fille.
« Bonjour. Je ne faisais que discuter avec lui, ne t'inquiète pas. »
Dommage que votre ton soit monocorde et ne montre pas du tout la bienveillance que vous avez envers elle.
« Fais attention de ne pas tomber. »
Vous le lui dites à elle, mais cela vaut aussi pour les autres. Ce pourquoi vous avez balayer du regard les autres personnes en présence. Lorsqu'il y a deux personnes, ça va, là, vous êtes 5 dont des jeunes, il faut faire attention.
- Résumé :
- Imogen répond à Al qu'il est d'accord avec lui mais qu'il y a tout de même des plus faibles qu'il faudra de toute façon défendre. Puis elle salue Lattro, regarde Drew et Al « d'un air » désolé puis tente de rassurer Emi avant de lui (leur) dire de faire attention à ne pas tomber
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Lun 28 Mar - 0:30
Alors. HRP.
Je m'excuse de la dose de mélodramatique inutile qui saupou... étouffe ce RP, et ne calcule quasiment que Drew en fait. Mais promis, je reviens dans le droit chemin au prochain post, c'est juste une transition.
« Dans ce cas, il faut apprendre à ceux qui ne peuvent pas se battre à ne pas jouer les suicidaires. » se contenta-t-il de répondre à Imogen, qui avait émis une objection raisonnée sur ses idées.
Et non, je n'ai absolument pas d'exemple sous la main. Dois-je dire à Imogen qu'une certaine gamine a tenté de se faire la malle hier à la tombée de la nuit ?
Honnêtement, la réponse à cette question était très proche du "oui" vicelard. Très proche, parce que d'une, son interlocuteur avait les capacités de soudoyer les informations facilement et de creuser jusqu'à savoir qu'il avait fait pleurer la "certaine gamine", et de deux.
Quand on parle du loup, sa meute arrive. Lorsqu'il vit Latrodectus débarquer sur une réplique de visite guidée, un doux sourire étira son visage. Emi était là aussi. Joie intense. Bonheur. Séance de rires sur le toit. Il eut à peine le temps de remarquer que la plus jeune avait peur de lui, ce qui n'était pas une mauvaise chose (bien qu'il n'ait pas forcément envie de passer tout le temps pour le méchant, soit…), avant que la troisième personne qui était montée sur le toit ne se précipite vers lui avec un carnet…
Par réflexe, Al eut son habituel réflexe de matheux sceptique. Une demande d'autographe peut-être ?
Mais sur le carnet, il y avait maintenant inscrit son propre nom.
Et lorsqu'il relevait les yeux pour voir le carnet…
Ce n'était plus un réflexe de matheux sceptique, mais un pas en arrière brusque et maladroit.
Dis, là…
« Mais…. »
Je crois que j'ai le vertige.
« Qu'est-ce que tu fiches… »
Ou peut-être que je vais simplement tomber…
« Ici… »
D'après mes estimations mathématiques, si je glisse de là…
« Bordel de…. »
Je vais avoir du mal à remonter.
Et pourtant, il avait peine à y croire.
« Nous no.. On se connait, hein ? Je veux dire… »
Il se serait volontiers frappé la mâchoire ou cogné contre un mur pour se réveiller là où ses douces espérances le faisaient vivre un peu plus tôt. Ou alors juste pour ne pas avoir l'air totalement ridicule, à sembler choqué et abattu devant une adolescente.
Il reprit son souffle et s'approcha brutalement de…
« Drew, c'est ça ? »
Impossible de mettre une date et de rapprocher plus que quelques bribes d'informations sur ce nom et ce visage, mais c'était la première fois qu'il reconnaissait quelqu'un.
Et cela faisait affreusement... peur.
Car il avait dit...
« Mais tu… ne parles pas ? »
Car il avait dit qu'il ne fallait rien perdre.
Même pas…
La voix.
Je m'excuse de la dose de mélodramatique inutile qui saupou... étouffe ce RP, et ne calcule quasiment que Drew en fait. Mais promis, je reviens dans le droit chemin au prochain post, c'est juste une transition.
« Dans ce cas, il faut apprendre à ceux qui ne peuvent pas se battre à ne pas jouer les suicidaires. » se contenta-t-il de répondre à Imogen, qui avait émis une objection raisonnée sur ses idées.
Et non, je n'ai absolument pas d'exemple sous la main. Dois-je dire à Imogen qu'une certaine gamine a tenté de se faire la malle hier à la tombée de la nuit ?
Honnêtement, la réponse à cette question était très proche du "oui" vicelard. Très proche, parce que d'une, son interlocuteur avait les capacités de soudoyer les informations facilement et de creuser jusqu'à savoir qu'il avait fait pleurer la "certaine gamine", et de deux.
Quand on parle du loup, sa meute arrive. Lorsqu'il vit Latrodectus débarquer sur une réplique de visite guidée, un doux sourire étira son visage. Emi était là aussi. Joie intense. Bonheur. Séance de rires sur le toit. Il eut à peine le temps de remarquer que la plus jeune avait peur de lui, ce qui n'était pas une mauvaise chose (bien qu'il n'ait pas forcément envie de passer tout le temps pour le méchant, soit…), avant que la troisième personne qui était montée sur le toit ne se précipite vers lui avec un carnet…
Par réflexe, Al eut son habituel réflexe de matheux sceptique. Une demande d'autographe peut-être ?
Mais sur le carnet, il y avait maintenant inscrit son propre nom.
Et lorsqu'il relevait les yeux pour voir le carnet…
Ce n'était plus un réflexe de matheux sceptique, mais un pas en arrière brusque et maladroit.
Dis, là…
« Mais…. »
Je crois que j'ai le vertige.
« Qu'est-ce que tu fiches… »
Ou peut-être que je vais simplement tomber…
« Ici… »
D'après mes estimations mathématiques, si je glisse de là…
« Bordel de…. »
Je vais avoir du mal à remonter.
Et pourtant, il avait peine à y croire.
« Nous no.. On se connait, hein ? Je veux dire… »
Il se serait volontiers frappé la mâchoire ou cogné contre un mur pour se réveiller là où ses douces espérances le faisaient vivre un peu plus tôt. Ou alors juste pour ne pas avoir l'air totalement ridicule, à sembler choqué et abattu devant une adolescente.
Il reprit son souffle et s'approcha brutalement de…
« Drew, c'est ça ? »
Impossible de mettre une date et de rapprocher plus que quelques bribes d'informations sur ce nom et ce visage, mais c'était la première fois qu'il reconnaissait quelqu'un.
Et cela faisait affreusement... peur.
Car il avait dit...
« Mais tu… ne parles pas ? »
Car il avait dit qu'il ne fallait rien perdre.
Même pas…
La voix.
- Spoiler:
Résumé : Al répond vite à fait à Imo et est très heureux de voir les filles débarquer, au point d'en sourire.. Puis quand Drew se jette sur lui, il bug, puis il recule en manquant de glisser, a un léger haut-le-coeur et demande à Drew ce qu'elle fout ici, si elle s'appelle bien Drew et pourquoi elle ne parle pas.
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Lun 28 Mar - 12:07
Elle fixe calmement le rouquin, le balayant du regard comme pour tenter de l'analyser. Elle n'a pas vu son cousin depuis plus d'un an… Est-ce vraiment Al ? Que viendrait-il faire ici ? En tout cas, physiquement, il lui ressemble beaucoup trop. Si ce n'est pas lui, c'est un sosie, un clone, ou un jumeau dont on lui aurait caché l'existence.
Je ne comprends plus rien… Je ne comprends rien à cette journée, à ce monde, à ce qui se passe autour de moi… Rationnellement, on pourrait dire que n'est pas un rêve, ni une illusion. C'est trop… réaliste. Oui, malgré la présence de ciel complètement barré, je pense qu'on peut dire que c'est un univers trop réaliste. Un monde cohérent dans son désordre… Et jusque là, c'était plutôt facile de prendre du recul. Je veux dire, quand on perd tous ses points de repères en l'espace de trois minutes, on a pas trop le choix non plus… Alors, oui, un nouvel univers ? Parfait. Pourquoi pas. Ça remet totalement en cause tout ce que j'ai appris mais tant pis, il faut bien faire avec. Au fond, j'ai juste besoin de m'adapter ou trouver des informations. Après, que personne n'ait jamais réussi à en sortir, ça devient légèrement plus inquiétant. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'issue possible malgré tout. Jusqu'à ce point, c'était plutôt logique, d'un certain point de vue. Scénario classique. Des gens piégés dans un monde parallèle loufoque, survivant tant bien que mal dans une espèce de base militaire malgré un nombre anormal de gamins dans les couloirs.
Mais… Al ? Pourquoi y a-t-il quelqu'un que je connais ici ?
Son regard croise celui du matheux. Elle ne l'a jamais vu dans un tel état de stupeur. Il recule, sursaute presque, vacillant. Ses phrases se font hésitantes, ses pensées confuses. Elle serre son crayon entre ses mains et essaye de garder son calme. La panique de son cousin la met mal à l'aise. C'est à cause de sa présence qu'il semble si abattu ?
Ce que je fiche ici ? Je te retourne la question…
Un pas en avant.
« Drew, c'est ça ? »
Elle acquiesce d'un signe de tête.
Oui, c'est définitivement Al.
« Mais tu… ne parles pas ? »
Elle laisse échapper un soupir. Un mélange d'agacement, d'ennui, de fatigue en une respiration. Jamais deux sans trois, hein ? Mais elle ne peut pas vraiment le lui reprocher. Il l'a connue avant… Avant ça. C'est ici la personne le plus en droit de s'en étonner.
« Pas depuis que je suis ici. Mais au moins je suis pas sourde. :) »
Et pour répondre à sa première question…
« Et ce que je fiche ici… Aucune idée. J'étais à un repas de famille en France et tout d'un coup je me suis retrouvée là. »
À propos de France… J'ai eu l'impression que tout le monde parlait français dans le coin… Sauf lui ? Et il se débrouille quand même pour survivre ? Ça m'étonne de lui… Enfin bref. C'est pas le sujet. Il y a plus urgent à demander.
« Tu sais ce qui se passe ? »
Question ouverte. Vous avez trois heures.
Je ne comprends plus rien… Je ne comprends rien à cette journée, à ce monde, à ce qui se passe autour de moi… Rationnellement, on pourrait dire que n'est pas un rêve, ni une illusion. C'est trop… réaliste. Oui, malgré la présence de ciel complètement barré, je pense qu'on peut dire que c'est un univers trop réaliste. Un monde cohérent dans son désordre… Et jusque là, c'était plutôt facile de prendre du recul. Je veux dire, quand on perd tous ses points de repères en l'espace de trois minutes, on a pas trop le choix non plus… Alors, oui, un nouvel univers ? Parfait. Pourquoi pas. Ça remet totalement en cause tout ce que j'ai appris mais tant pis, il faut bien faire avec. Au fond, j'ai juste besoin de m'adapter ou trouver des informations. Après, que personne n'ait jamais réussi à en sortir, ça devient légèrement plus inquiétant. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'issue possible malgré tout. Jusqu'à ce point, c'était plutôt logique, d'un certain point de vue. Scénario classique. Des gens piégés dans un monde parallèle loufoque, survivant tant bien que mal dans une espèce de base militaire malgré un nombre anormal de gamins dans les couloirs.
Mais… Al ? Pourquoi y a-t-il quelqu'un que je connais ici ?
Son regard croise celui du matheux. Elle ne l'a jamais vu dans un tel état de stupeur. Il recule, sursaute presque, vacillant. Ses phrases se font hésitantes, ses pensées confuses. Elle serre son crayon entre ses mains et essaye de garder son calme. La panique de son cousin la met mal à l'aise. C'est à cause de sa présence qu'il semble si abattu ?
Ce que je fiche ici ? Je te retourne la question…
Un pas en avant.
« Drew, c'est ça ? »
Elle acquiesce d'un signe de tête.
Oui, c'est définitivement Al.
« Mais tu… ne parles pas ? »
Elle laisse échapper un soupir. Un mélange d'agacement, d'ennui, de fatigue en une respiration. Jamais deux sans trois, hein ? Mais elle ne peut pas vraiment le lui reprocher. Il l'a connue avant… Avant ça. C'est ici la personne le plus en droit de s'en étonner.
« Pas depuis que je suis ici. Mais au moins je suis pas sourde. :) »
Et pour répondre à sa première question…
« Et ce que je fiche ici… Aucune idée. J'étais à un repas de famille en France et tout d'un coup je me suis retrouvée là. »
À propos de France… J'ai eu l'impression que tout le monde parlait français dans le coin… Sauf lui ? Et il se débrouille quand même pour survivre ? Ça m'étonne de lui… Enfin bref. C'est pas le sujet. Il y a plus urgent à demander.
« Tu sais ce qui se passe ? »
Question ouverte. Vous avez trois heures.
- Résumé:
- Drew est un peu paumée mais quand même moins qu'Al. Elle répond à ses questions (osef des autres dessinateurs après tout) et lui demande s'il sait ce qui se passe.
Invité
Invité
Jeu 31 Mar - 22:16
Elle ne savait pas que tout cela allait tourner si vite en un espèce de grand drama. Ou plutôt, comme ces espèces de Télénovelas qui passaient dans la vieille télé qu'ils avaient, dans l'orphelinat, dans lesquels des Pablo, Violetta, Rodriguez et elle ne savait encore quels noms totalement stéréotypés se rendaient compte que Fernandez ou Valentina avaient un lien profond et terrible à la fois. Latrodectus fit mine d'aider Emi à ne pas tomber - alors qu'en vérité elle ne souhaitait que ça, pour éviter qu'elle ne hurle encore dans ses oreilles le nom du rouquin - tout en souriant à Imogen qui se voulait rassurant envers l'enfant, mais qui était aussi inexpressif qu'une feuille de papier. Elle aimerait bien faire en sorte qu'il se rapproche d'une flamme un jour, d'ailleurs, ce serait peut-être amusant à voir. Ou alors avoir de quoi le déchirer ? Ou demander à Drew de lui écrire dessus ? Ah ça non, elle n'avait pas le syndrome de la page blanche, elle n'était vraiment pas à court d'idée.
-Il a raison, dit-elle gentiment à Emi, mine de la rassurer. Il ne te fera rien de mal. Et si cela arrive, on est là.
Et il y aura de la purée de dessinateurs en bas du bâtiment, de toute manière, si jamais ils bougeaient trop. Mais de toute façon, à part aboyer, l'autre rouquin faisait pas grand chose.
Tout en parlant ainsi, elle n'avait pas quitter la discussion entre Al et Drew. Oui, ça sonnait vraiment comme un horrible épisode de télénovéla. Pitié, qu'on les tue. Elle en avait assez vu au Portugal. Les deux avaient l'air de se connaître depuis longtemps - avant l'arrivée dans l'Esquisse. Elle se demandait comment elle pouvait user de cette information. Elle était sûre qu'elle pourrait bien s'amuser avec ça, un de ces quatre. Au lieu de rire à gorge déployée comme elle le désirait du plus profond de son esprit, elle prit une expression à la fois triste et confuse, comme si elle ne saisissait pas complètement la situation :
-V-vous vous connaissez ?
-Il a raison, dit-elle gentiment à Emi, mine de la rassurer. Il ne te fera rien de mal. Et si cela arrive, on est là.
Et il y aura de la purée de dessinateurs en bas du bâtiment, de toute manière, si jamais ils bougeaient trop. Mais de toute façon, à part aboyer, l'autre rouquin faisait pas grand chose.
Tout en parlant ainsi, elle n'avait pas quitter la discussion entre Al et Drew. Oui, ça sonnait vraiment comme un horrible épisode de télénovéla. Pitié, qu'on les tue. Elle en avait assez vu au Portugal. Les deux avaient l'air de se connaître depuis longtemps - avant l'arrivée dans l'Esquisse. Elle se demandait comment elle pouvait user de cette information. Elle était sûre qu'elle pourrait bien s'amuser avec ça, un de ces quatre. Au lieu de rire à gorge déployée comme elle le désirait du plus profond de son esprit, elle prit une expression à la fois triste et confuse, comme si elle ne saisissait pas complètement la situation :
-V-vous vous connaissez ?
- Résumé:
Latrodectus fait mine d'aider Emi à ne pas perdre équilibre tout en écoutant ce qui se passe entre Al et Drew. Puis comme elle a envie de s'amuser à les embêter, elle leur pose une question en faisant comme si elle ne comprenait pas la situation.
Invité
Invité
Mar 19 Avr - 19:45
C'était amer. Maintenant qu'on lui avait fait avaler la nouvelle comme un mauvais plat d'épinards, il la sentait remuer dans son estomac et en mordre les parois. L'Esquisse avait transformé Imogen en papier, alors elle avait aussi pris la voix de cette gamine sans aucune raison. Loto, à qui le tour ? Avancez-vous, candidats !
L'enchaînement de répliques ne lui avait pas laissé le temps de s'apitoyer sur la question, mais il sentait encore ces haut-le-coeur prêts à lui dévorer les entrailles et à lui retourner un cerveau qui était déjà passé plusieurs fois à la machine à laver. Merci Imogen, ahem.
Heureusement, cela n'allait pas l'empêcher de formuler une réponse à la "question" (aussi intelligente que "2+2, ça fait bien 4 ?") de la demoiselle aux cheveux violets.
« Il semblerait, en effet. »
Allait-il être aussi bref pour répondre à la question de Drew ? Demandait-elle au matheux en herbe d'utiliser Pythagore ou de lui démontrer le théorème de Moivre-Laplace ?
N'en déplaise à ce brave Pythagore, il était plutôt parti pour la seconde option. C'est-à-dire, un nouveau monologue à déguster avec des popcorns et un coca-cola.
« Bienvenue dans l'Esquisse, un monde merveilleux qui regroupe les genres de la fantasy, du post-apocalyptique, du drame et une formidable simulation de la loi de Murphy à grande échelle.. le tout en vue à la première personne, avec immersion physiquement réaliste et des enquêtes dignes de Sherlock Holmes pour découvrir les 205 mystères qui nous tombent dessus chaque matin. Personne ne sait ce qu'on fiche ici, à part survivre face aux meubles qui veulent notre mort dehors, et je crains de ne pas avoir d'explication mathématique à te fournir. »
« Hm.. Pour le reste, tu veux l'explication moins de 16 ans ou l'autre ? » demanda-t-il enfin, alors qu'il se dirigeait vers la sortie du toit. Il avait définitivement repris une allure normale, même si cela n'était bien qu'apparence.
« Enfin, au cas où tu tomberais de ta chaise, faisons en sorte qu'il y en ait à disposition, n'est-ce pas ? Ce n'est pas le meilleur endroit pour en discuter. »
Ainsi Al se dirigea-t-il dans les escaliers, d'une initiative faussement sereine et bienveillante, sachant plutôt qu'il voulait espérer s'épargner une éventuelle migraine à tout expliquer…
Mais pourquoi donc en revint-il la tête trempée, avec un visage oscillant entre la panique bleue et la colère rouge, le tout dans un vacarme assourdissant ?
Réponse dans la partie 2 !
L'enchaînement de répliques ne lui avait pas laissé le temps de s'apitoyer sur la question, mais il sentait encore ces haut-le-coeur prêts à lui dévorer les entrailles et à lui retourner un cerveau qui était déjà passé plusieurs fois à la machine à laver. Merci Imogen, ahem.
Heureusement, cela n'allait pas l'empêcher de formuler une réponse à la "question" (aussi intelligente que "2+2, ça fait bien 4 ?") de la demoiselle aux cheveux violets.
« Il semblerait, en effet. »
Allait-il être aussi bref pour répondre à la question de Drew ? Demandait-elle au matheux en herbe d'utiliser Pythagore ou de lui démontrer le théorème de Moivre-Laplace ?
N'en déplaise à ce brave Pythagore, il était plutôt parti pour la seconde option. C'est-à-dire, un nouveau monologue à déguster avec des popcorns et un coca-cola.
« Bienvenue dans l'Esquisse, un monde merveilleux qui regroupe les genres de la fantasy, du post-apocalyptique, du drame et une formidable simulation de la loi de Murphy à grande échelle.. le tout en vue à la première personne, avec immersion physiquement réaliste et des enquêtes dignes de Sherlock Holmes pour découvrir les 205 mystères qui nous tombent dessus chaque matin. Personne ne sait ce qu'on fiche ici, à part survivre face aux meubles qui veulent notre mort dehors, et je crains de ne pas avoir d'explication mathématique à te fournir. »
« Hm.. Pour le reste, tu veux l'explication moins de 16 ans ou l'autre ? » demanda-t-il enfin, alors qu'il se dirigeait vers la sortie du toit. Il avait définitivement repris une allure normale, même si cela n'était bien qu'apparence.
« Enfin, au cas où tu tomberais de ta chaise, faisons en sorte qu'il y en ait à disposition, n'est-ce pas ? Ce n'est pas le meilleur endroit pour en discuter. »
Ainsi Al se dirigea-t-il dans les escaliers, d'une initiative faussement sereine et bienveillante, sachant plutôt qu'il voulait espérer s'épargner une éventuelle migraine à tout expliquer…
Mais pourquoi donc en revint-il la tête trempée, avec un visage oscillant entre la panique bleue et la colère rouge, le tout dans un vacarme assourdissant ?
Réponse dans la partie 2 !
- Spoiler:
Résumé: Avec une narration qui avait envie de casser le drama, Al répond vite fait à Latro et explique vite fait l'Esquisse à Drew, puis propose d'aller discuter dans la Base.. Suite partie 2 ! (j'écris ça au plus vite)
Invité
Invité
Mar 26 Avr - 19:41
Elle écoute la tirade passionnée d'Al, arquant un sourcil.
Eh bien… Il devait avoir des choses sur le cœur, le rouquin. Ça change de la dernière fois… En fin de comptes, si c'est pour râler, il est plutôt bavard. J'aurais pas cru ça de lui. Maintenant, va falloir qu'on m'explique cette histoire de meuble qui veulent notre peau… C'est de ça dont parlait l'autre borgne ? Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus poétique, je suis déçue.
Elle griffonne une note à elle-même dans un coin de son carnet ; L'Esquisse, ou la Tyrannie d'Ikea.
Pour l'explication mathématique, je m'en passerai sans problème… En revanche, je veux bien celle moins de seize ans. Elle m'a l'air sympathique, même en l'absence de chaise… Ah… Non ? Il veut aller trouver un meilleur endroit pour discuter ? Mais je l'aime bien, moi, ce toit… Enfin, tant que ce n'est pas le salon piscine, tout me va !
Elle referme son carnet et s'apprête à suivre son cousin, déjà engouffré dans les escaliers…
Argh. Mes tympans. Pitié, je suis déjà muette, c'est pas la peine que je devienne sourde non plus… Non mais sérieusement, qu'est-ce qu'il se passe, encore ? Le bâtiment prend feu ? Une inondation ? La saison des pluies ? Les festivités en l'honneur du jour des armoires qui commencent ? … En tout cas, monsieur le mathématicien n'a pas l'air enchanté. Peut-être qu'il n'a pas été invité ?
Quoiqu'il en soit, hors de question que je mette un pied dans le couloir.
Eh bien… Il devait avoir des choses sur le cœur, le rouquin. Ça change de la dernière fois… En fin de comptes, si c'est pour râler, il est plutôt bavard. J'aurais pas cru ça de lui. Maintenant, va falloir qu'on m'explique cette histoire de meuble qui veulent notre peau… C'est de ça dont parlait l'autre borgne ? Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus poétique, je suis déçue.
Elle griffonne une note à elle-même dans un coin de son carnet ; L'Esquisse, ou la Tyrannie d'Ikea.
Pour l'explication mathématique, je m'en passerai sans problème… En revanche, je veux bien celle moins de seize ans. Elle m'a l'air sympathique, même en l'absence de chaise… Ah… Non ? Il veut aller trouver un meilleur endroit pour discuter ? Mais je l'aime bien, moi, ce toit… Enfin, tant que ce n'est pas le salon piscine, tout me va !
Elle referme son carnet et s'apprête à suivre son cousin, déjà engouffré dans les escaliers…
Argh. Mes tympans. Pitié, je suis déjà muette, c'est pas la peine que je devienne sourde non plus… Non mais sérieusement, qu'est-ce qu'il se passe, encore ? Le bâtiment prend feu ? Une inondation ? La saison des pluies ? Les festivités en l'honneur du jour des armoires qui commencent ? … En tout cas, monsieur le mathématicien n'a pas l'air enchanté. Peut-être qu'il n'a pas été invité ?
Quoiqu'il en soit, hors de question que je mette un pied dans le couloir.
- Résumé:
- Drew voit Al revenir trempé et râle mentalement, comme à son habitude.
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