[Par la fissure et ???] La salle des machines

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

(depuis ce RP pour l'intervention)

Dans une salle jusque là terrée dans le silence et l'obscurité, un bruit assourdissant vient briser le mur.
Le rideau se lève ici aussi.
Seul acteur sur scène, Titus arrive depuis d'autres ténèbres : ceux d'une longue galerie qu'il a arpenté à l'intérieur d'un wagon désormais bloqué dans son élan dans son élan, ceux d'un passage vers la Ville qu'il a découvert.

Et maintenant, où est-il ? D'immenses tuyaux se croisent dans cette pièce grande mais encombrée, salie sur ses murs par l'huile et d'autres liquides dont il est préférable de ne pas connaître la composition exacte, puis s'emboîtent dans d'étranges machineries qui tiennent d'un savant mélange entre le steampunk, l'absurde, la science-fiction et le moyen-âge. On dirait qu'il y a un moteur, rien qu'au ronronnement significatif qui sert de son d'ambiance, ou peut-être une sorte d'ordinateur, de chaudière, de générateur... qui sait ? Qui peut savoir, à part celui qui lit les indications dispersées et mal écrites, indiquant ici et là plusieurs leviers qu'il semble préférable de ne pas toucher sans précaution ?
Au milieu de tout cela, il y avait encore une porte relativement discrète, atteignable moyennant de chevaucher quelques câbles et tuyaux, ainsi qu'une sorte de compteur bleu vif à la trentaine de LED clignottantes.

Un certain dessinateur n'aura pas fini de s'interroger entre le risque et la sécurité...

Voilà, tu es arrivé (même si t'es pas censé le savoir) dans une zone du sous-sol de la Base, à voir si tu fais marche arrière, si tu avances pour croiser ou non Ziza et Ervin, ou pour remonter, ou si tu t'amuses à toucher à quelque chose pour faire exploser la Base.... ♥

« Kof .. kof ... » Titus toussait sous toute cette poussière. De toute évidence, cette mystérieuse pièce n'avait pas été visitée par quelque âme humaine depuis bien longtemps. Des rouages, des engrenages, des machines, des tuyaux. Le ronronnement doux et rythmé d'une machine se faisait entendre tranquillement. Titus ne s'était jamais vraiment passionné par la mécanique, et ne comprenais pas toutes ces choses. Il faisait quelques pas, regardaient un peu autour, effleurait de sa main tremblante la machinerie, soupirait devant ce spectacle, pensait à mille et zéro choses. Aussi, il s'avança et vit un joli compteur, avec plein de jolis boutons bleus qui clignotaient. Il fut derechef pris d'un violent mal de tête à la vue de ces lumières, et se tenait la tête. Il toussa violemment et ses maux de têtes reprirent de plus belle. Il essaya de s'accrocher au compteur mais il rata de peu sa cible — il avait du mal à voir et n'évalua pas assez bien la distance. Ses doigts appuyèrent sur deux ou trois boutons et des lumières s'allumaient dans sa tête. Il grognait, gémissait silencieusement, tout ce bazar lui faisait extrêmement mal. Au bout de quelques minutes à se tenir si fort le crâne, il aperçut une petite porte, et enjamba difficilement les câbles pour l'atteindre. En poussant la poignée, il tomba.

Résumé: