[Portail] Fermez ce portail. Pitié.
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Lun 18 Jan - 23:18
La fille sur ses talons, Turner prit une direction sans hésiter. Il connaissait le chemin par coeur, il ne s'inquiétait pas outre mesure. Et malgré ce qu'il avait dit à Drew, il y avait vraiment très peu de risques de croiser quoi que ce soit de dangereux par ici. Sinon, il ne s'y serait pas arrêté pour dessiner. Il n'était pas suicidaire.
Il savait la Base très proche. L'étrange et imposant bâtiment serait un lieu parfait pour y lâcher la gamine, qu'il ne voulait pas se coltiner pendant des heures non plus. Certes, elle faisait un sujet intéressant, mais pour le moment, elle le fatiguait avec ses questions. Il serait toujours temps de la rencontrer à nouveau, plus tard, lorsqu'elle serait mieux habituée à ce monde.
En une dizaine de minutes, ils arrivèrent devant la Base. Turner se stoppa et se tourna vers Drew.
« La Base. C'est ainsi qu'on l'appelle. Ici, vous serez en sécurité. Il y abeaucoup de gens, ils pourront répondre à vos questions et vous aider au mieux. Et vous pourrez, évidemment, y loger. »
Heureusement, le portail était entrouvert. Sans plus se soucier de Drew, il s'engouffra dans l'ouverture et se dirigea vers le bâtiment lui-même. Il en avait assez des maisons, finalement. Il voulait plutôt dessiner des gens, à présents. En cet instant, la courbe d'une bouche, l'ourlet d'un cil ou la forme d'une joue lui semblaient infiniment plus attrayants que toutes les bâtisses originales que l'on pouvait trouver en ville.
Comme répondant à son souhait informulé, une silhouette se profila devant la porte du bâtiment. A cet instant, Turner eut la vague impression de reproduire une scène immensément cliché, celle où le personnage principal rencontrait exactement la personne qu'il recherchait -musique en moins-, mais il suivit son instinct -en vérité, il se contenta de continuer à avancer dans la même direction- et se rapprocha de l'individu.
Les cheveux et les yeux, si clairs qu'ils en paraissaient presque transparents, était déroutants. Ce qui était parfait. D'un oeil expert, il détailla rapidement les traits du visage : fins, mais dégageant une impression de froideur. Turner avait l'impression de se trouver face-à-face avec l'incarnation d'un mur de glace. Mais il y avait cette lueur au fond de son regard ...
Sans la moindre gêne, Turner bloqua le passage au jeune homme et se pencha vers son visage, une main tenant son propre menton, tandis qu'il réfléchissait.
Oui, il pourrait bien faire l'affaire ...
Il savait la Base très proche. L'étrange et imposant bâtiment serait un lieu parfait pour y lâcher la gamine, qu'il ne voulait pas se coltiner pendant des heures non plus. Certes, elle faisait un sujet intéressant, mais pour le moment, elle le fatiguait avec ses questions. Il serait toujours temps de la rencontrer à nouveau, plus tard, lorsqu'elle serait mieux habituée à ce monde.
En une dizaine de minutes, ils arrivèrent devant la Base. Turner se stoppa et se tourna vers Drew.
« La Base. C'est ainsi qu'on l'appelle. Ici, vous serez en sécurité. Il y abeaucoup de gens, ils pourront répondre à vos questions et vous aider au mieux. Et vous pourrez, évidemment, y loger. »
Heureusement, le portail était entrouvert. Sans plus se soucier de Drew, il s'engouffra dans l'ouverture et se dirigea vers le bâtiment lui-même. Il en avait assez des maisons, finalement. Il voulait plutôt dessiner des gens, à présents. En cet instant, la courbe d'une bouche, l'ourlet d'un cil ou la forme d'une joue lui semblaient infiniment plus attrayants que toutes les bâtisses originales que l'on pouvait trouver en ville.
Comme répondant à son souhait informulé, une silhouette se profila devant la porte du bâtiment. A cet instant, Turner eut la vague impression de reproduire une scène immensément cliché, celle où le personnage principal rencontrait exactement la personne qu'il recherchait -musique en moins-, mais il suivit son instinct -en vérité, il se contenta de continuer à avancer dans la même direction- et se rapprocha de l'individu.
Les cheveux et les yeux, si clairs qu'ils en paraissaient presque transparents, était déroutants. Ce qui était parfait. D'un oeil expert, il détailla rapidement les traits du visage : fins, mais dégageant une impression de froideur. Turner avait l'impression de se trouver face-à-face avec l'incarnation d'un mur de glace. Mais il y avait cette lueur au fond de son regard ...
Sans la moindre gêne, Turner bloqua le passage au jeune homme et se pencha vers son visage, une main tenant son propre menton, tandis qu'il réfléchissait.
Oui, il pourrait bien faire l'affaire ...
- Résumé:
- Turner amène Drew à la base et la laisse devant le portail entrouvert. Lui-même entre dans l'enceinte avec l'intention de se trouver un modèle (encore). Il voit Canvas qui sort de la base et se rapproche, le regarde (de très près êê), intéressé.
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Mar 19 Jan - 0:26
Une arme. Une arme. Une arme.
Il devait trouver une arme.
Il avança lentement dans le couloir qui menait au jardin, s'éloignant de celui-ci. Il avait perdu un sacré temps avec la mioche et ce pauvre fou à l'épée de poisson. Il faisait perdre du temps à sa mission. Et sans arme, il ne pourrait pas purifier une bonne fois pour toute sa demeure. Tout en avançant, il leva une main et la porta vers son visage pour la regardait. Elle n'avait aucune goutte de sang. C'était navrant. Il devait faire quelque chose. Il devait faire plus. Sa mère ne devait sûrement pas être contente de le voir aussi immaculé. Il serra le poing et le rabattit le long de son corps brusquement, marchant d'un pas plus assuré, plus ferme, tel un soldat despotique avançant vers son prochain assaillant. Il fonça vers la lumière du jour, dehors. Bon sang ! Où est-ce que ces fichus dessinateurs cachaient leurs armes ? Il en avait vu quelques uns se balader avec des armes, c'était qu'il y avait un endroit où les armes étaient cachées ! Il n'en pouvait plus, de cet endroit ! C'était un labyrinthe sans fin, et il n'arrivait pas à recueillir les bonnes informations.
Il devait évacuer, respirer, avoir un peu d'air pur. Sinon, il allait vraiment s'énerver. Il pressa le pas en direction de la sortie. Il irait faire une promenade, puis retournera dans la Base. Simple comme bonjour. Il s'apprêtait à sortir, quand soudainement un de ces satanés dessinateurs apparut juste devant lui. Il eut un mouvement de recul, de dégoût, lorsque l'autre se pencha juste devant lui. Cet endroit allait finir par le rendre complètement dingue ! N'y avait-il pas de quoi se tuer l'autre n'a-qu'-un-oeil ? Il voulait peut-être recevoir son poing dans le faciès ? Sentant la colère monter, il lui dit sans même cacher son irritation :
-Mais bon sang, c'est quoi, le problème ?! Laisse moi passer, maintenant.
Il voulut le pousser, le renverser par terre. Cela aurait pu être si simple. Sauf que s'il montrait trop de violence envers les autres, il ne pourrait plus passer inaperçu. Il sera même perçu comme une menace, comme un nuisible, et il savait que le nombre trop grand de dessinateurs aurait vite raison de lui. Il devait faire ça dans la finesse. Toujours cette saleté de finesse. Mais dés qu'il aura une arme capable de tuer entre ses mains... Oui, ça serait fini de ces moments d'embarras, ces moments de colère qui ne servait à rien. Il tenta d'aller vers la gauche, puis vers la droite, se décalant d'un cran d'un côté ou de l'autre. Mais l'autre dessinateur borgne s'était trop approché de lui. Très bien, s'il ne pouvait pas s'écarter ou s'éloigner de lui... Fronçant les sourcils, il le regarda avec toute la haine qu'il avait contenu depuis son arrivée à la base, toutes ces envies de morts qu'il avait entretenu dans le fond de son âme. Et lui aussi, il avait envie de l'éliminer, mais il ne le pouvait pas.
Il devait trouver une arme.
Il avança lentement dans le couloir qui menait au jardin, s'éloignant de celui-ci. Il avait perdu un sacré temps avec la mioche et ce pauvre fou à l'épée de poisson. Il faisait perdre du temps à sa mission. Et sans arme, il ne pourrait pas purifier une bonne fois pour toute sa demeure. Tout en avançant, il leva une main et la porta vers son visage pour la regardait. Elle n'avait aucune goutte de sang. C'était navrant. Il devait faire quelque chose. Il devait faire plus. Sa mère ne devait sûrement pas être contente de le voir aussi immaculé. Il serra le poing et le rabattit le long de son corps brusquement, marchant d'un pas plus assuré, plus ferme, tel un soldat despotique avançant vers son prochain assaillant. Il fonça vers la lumière du jour, dehors. Bon sang ! Où est-ce que ces fichus dessinateurs cachaient leurs armes ? Il en avait vu quelques uns se balader avec des armes, c'était qu'il y avait un endroit où les armes étaient cachées ! Il n'en pouvait plus, de cet endroit ! C'était un labyrinthe sans fin, et il n'arrivait pas à recueillir les bonnes informations.
Il devait évacuer, respirer, avoir un peu d'air pur. Sinon, il allait vraiment s'énerver. Il pressa le pas en direction de la sortie. Il irait faire une promenade, puis retournera dans la Base. Simple comme bonjour. Il s'apprêtait à sortir, quand soudainement un de ces satanés dessinateurs apparut juste devant lui. Il eut un mouvement de recul, de dégoût, lorsque l'autre se pencha juste devant lui. Cet endroit allait finir par le rendre complètement dingue ! N'y avait-il pas de quoi se tuer l'autre n'a-qu'-un-oeil ? Il voulait peut-être recevoir son poing dans le faciès ? Sentant la colère monter, il lui dit sans même cacher son irritation :
-Mais bon sang, c'est quoi, le problème ?! Laisse moi passer, maintenant.
Il voulut le pousser, le renverser par terre. Cela aurait pu être si simple. Sauf que s'il montrait trop de violence envers les autres, il ne pourrait plus passer inaperçu. Il sera même perçu comme une menace, comme un nuisible, et il savait que le nombre trop grand de dessinateurs aurait vite raison de lui. Il devait faire ça dans la finesse. Toujours cette saleté de finesse. Mais dés qu'il aura une arme capable de tuer entre ses mains... Oui, ça serait fini de ces moments d'embarras, ces moments de colère qui ne servait à rien. Il tenta d'aller vers la gauche, puis vers la droite, se décalant d'un cran d'un côté ou de l'autre. Mais l'autre dessinateur borgne s'était trop approché de lui. Très bien, s'il ne pouvait pas s'écarter ou s'éloigner de lui... Fronçant les sourcils, il le regarda avec toute la haine qu'il avait contenu depuis son arrivée à la base, toutes ces envies de morts qu'il avait entretenu dans le fond de son âme. Et lui aussi, il avait envie de l'éliminer, mais il ne le pouvait pas.
- Spoiler:
Résumé : Canvas sort du jardin et prend la direction du portail. Il s'énerve ensuite quand Turner arrive, lui demande avec colère de partir, puis décide de lui jeter un regard haineux à défaut de pouvoir lui régler son compte.
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Mar 19 Jan - 18:03
Turner était véritablement fasciné par la couleur des yeux du jeune homme qui lui faisait face. Ni vert, ni bleu, ni jaune, mais plutôt une teinte pâle oscillant entre différentes couleurs.
Si l'on décolorait le ciel d'Esquisse, est-ce que cela donnerait cette couleur ?
Le peintre se rendit compte qu'il avait, une fois de plus, dû perdre plusieurs minutes à fixer l'autre lorsque celui-ci finit par le bousculer verbalement, passablement énervé.
Il ne se décala pas d'un pouce. Placidement, il sortit son bloc à dessin et son crayon.
« Vous êtes pressé ? Moi, j'ai tout mon temps. » déclara-t-il avec un calme olympien.
Debout, le bloc ouvert et calé sur son bras, il traça deux ou trois traits très vagues pour esquisser la forme du visage, puis commença directement par les yeux de son modèle-malgré-lui. Il y avait quelque chose dans ces yeux ...
Le peintre releva le regard de son dessin un instant.
Il y avait quelque chose dans ses yeux.
De la haine.
Turner sourit.
Il avait bien choisi son modèle. Les émotions, dans un dessin, étaient comme le fond sonore d'un film : elles l'encadraient, le vernissaient, rendaient le tout plus vivant. Et plus l'émotion était puissante, plus le dessin devenait exceptionnel. A condition de savoir bien rendre ladite émotion, bien sûr. Turner n'avait pas encore croisé beaucoup de haine, dans ce monde. Du désespoir, de la colère, de la solitude, il y en avait à foison. La haine était plus singulière, surtout à ce degré. Il en serait presque venu à vouloir connaître la cause de cette haine. Presque.
Sans cesser de sourire, il s'appliqua à capter ce froncement de sourcils, cette intensité du regard. Ce modèle était décidément à la hauteur de ses attentes.
Si l'on décolorait le ciel d'Esquisse, est-ce que cela donnerait cette couleur ?
Le peintre se rendit compte qu'il avait, une fois de plus, dû perdre plusieurs minutes à fixer l'autre lorsque celui-ci finit par le bousculer verbalement, passablement énervé.
Il ne se décala pas d'un pouce. Placidement, il sortit son bloc à dessin et son crayon.
« Vous êtes pressé ? Moi, j'ai tout mon temps. » déclara-t-il avec un calme olympien.
Debout, le bloc ouvert et calé sur son bras, il traça deux ou trois traits très vagues pour esquisser la forme du visage, puis commença directement par les yeux de son modèle-malgré-lui. Il y avait quelque chose dans ces yeux ...
Le peintre releva le regard de son dessin un instant.
Il y avait quelque chose dans ses yeux.
De la haine.
Turner sourit.
Il avait bien choisi son modèle. Les émotions, dans un dessin, étaient comme le fond sonore d'un film : elles l'encadraient, le vernissaient, rendaient le tout plus vivant. Et plus l'émotion était puissante, plus le dessin devenait exceptionnel. A condition de savoir bien rendre ladite émotion, bien sûr. Turner n'avait pas encore croisé beaucoup de haine, dans ce monde. Du désespoir, de la colère, de la solitude, il y en avait à foison. La haine était plus singulière, surtout à ce degré. Il en serait presque venu à vouloir connaître la cause de cette haine. Presque.
Sans cesser de sourire, il s'appliqua à capter ce froncement de sourcils, cette intensité du regard. Ce modèle était décidément à la hauteur de ses attentes.
- Résumé:
- Turner ne se décale pas. Il sort son bloc à dessin et commence à dessiner Canvas.
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Mar 19 Jan - 22:08
L'homme ne se décala pas. Bien au contraire, il le défia presque, d'une certaine manière. Calant tranquillement son calepin et son crayon, demeurant debout, commençant à gribouiller dans ses affaires. Mais quel était cet homme ? Que voulait-il, à la fin ? Entretenir sa colère ? Et comme si de rien était, il répondit qu'il avait tout son temps, et se mit à dessiner. Mais Canvas ne voyait rien, de là où il était. Mais que faisait-il, enfin ? Etait-ce une insulte envers sa mère et son monde, que d'ainsi dessiner, de reproduire l'un des chefs d'oeuvres de sa chère et tendre génitrice ? Ou bien était-ce autre chose ? Quelque chose de moins insultant, quelque chose que le jeune homme aux cheveux blancs n'avait encore jamais vu dans la Base, quelque chose qui pouvait être différent, inédit, de tout ce qu'il avait pu voir auparavant... Il y avait quelque chose de différent dans le regard de l'homme à un oeil, maintenant qu'il le regardait ainsi, dans sa concentration.
Mais que pouvait-il bien dessiner ? Ou... Esquisser ?
Bien que l'homme le mettait dans une colère noire, l'homme au teint transparent, comme celui d'une toile qui n'attendait que d'être tâchée de peinture, était de coeur à patienter. Il y avait quelque chose d'intrigant chez cet inconnu, par delà le fait qu'il était un véritable gêneur pour le paysage crée de la douce main de sa mère. C'était un dessinateur, dans tous les sens du terme, ça, c'était évident. Mais il y avait une différence chez lui, une lueur dans son oeil unique. Il n'avait pas l'air d'être un stupide niais comme les autres dessinateurs. Il y avait quelque chose de différent dans son sourire. Mais du fait qu'il était en train de faire comme si de rien était, qu'il restait ainsi en faisant comme si de rien était, l'énervait toujours.
-Qu'êtes-vous en train de faire ? Demanda-t-il, piqué de curiosité, bien qu'il était toujours en rogne.
- Spoiler:
Résumé : Canvas est énervé que Turner le prenne pour un idiot, mais il est curieux de savoir ce qu'il dessine, et puis il le trouve différent des autres dessinateurs. N'empêche, quand même, il est toujours en rogne.
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Mer 20 Jan - 21:28
Turner captait chaque détail, chaque particularité, et chacun d'entre eux lui procurait un intense satisfaction, ainsi qu'une joie presque enfantine. Il aimait regarder ce que personne ne regardait, admirer ce que personne ne remarquait. La peau incroyablement pâle du jeune homme laissait transparaître ses veines, bleu-vert sur les tempes, violacées juste au-dessous des sourcils. Turner connaissait par coeur leur chemin, il ne différait pas d'un être humain à l'autre. Il retranscrit, à traits doux, les fines lignes qu'elles formaient, affleurant à la surface de la peau là où elle était la plus fine.
« Qu'êtes-vous en train de faire ? »
« Du tricot. » répondit-il platement face à l'absurdité de la question.
Pour le moment, il se fichait de son interlocuteur. Seule son apparence comptait.
Turner décida que, dès qu'il en aurait le temps, il ferait de ce portrait rapide une peinture en taille réelle. Il y avait tant à retranscrire en couleur... Sous ses apparences d'être humain décoloré, son quasi-interlocuteur présentait, si l'on y regardait de près, autant de couleurs que tout le monde. Sa peau, loin d'être uniformément blanche, rosissait au niveau du nez, des oreilles, des lèvres, et prenait des teintes gris-bleu et parfois presque indigo sous l'ombre de son menton et ses cheveux. Ses mèches avaient, à la lumière, des reflets bleutés, et ses yeux avaient cette couleur unique qui-
Il n'y arrivait pas. Ses yeux, sa haine, il n'y arrivait pas. Il y avait trop longtemps qu'il n'avait croisé quelqu'un avec tant de haine à revendre. En fait, il ne se souvenait plus ce que cela faisait de haïr.
Les sourcils froncés de dépit, il referma son bloc d'un coup sec. Il n'y arrivait pas.
Il avait l'impression d'être revenu en arrière. A l'époque où il n'était pas encore un artiste, un vrai. Avant l'Esquisse. Avant. Il avait oublié ce que cela faisait d'être coincé. De sentir le dessin échapper à la mine de son crayon, et le crayon échapper à ses doigts.
Le bruit clair d'un morceau de bois taillé rebondissant au sol le ramena à la réalité. Il ramassa le crayon qui lui avait échappé.
Il n'y avait pas de quoi s'affoler. Il était juste temporairement bloqué. Rien d'insurmontable. Juste un défi de plus. Juste ça.
Il avait oublié la haine ? Il allait la retrouver. L'éprouver. La comprendre. Et ensuite, il se rappellerait. Et ensuite, il pourrait finir.
Il suffisait de comprendre pourquoi.
« Pourquoi me regardez-vous comme cela ? »
Pourquoi ? Comment ? D'où venait cette haine ?
« Qu'êtes-vous en train de faire ? »
« Du tricot. » répondit-il platement face à l'absurdité de la question.
Pour le moment, il se fichait de son interlocuteur. Seule son apparence comptait.
Turner décida que, dès qu'il en aurait le temps, il ferait de ce portrait rapide une peinture en taille réelle. Il y avait tant à retranscrire en couleur... Sous ses apparences d'être humain décoloré, son quasi-interlocuteur présentait, si l'on y regardait de près, autant de couleurs que tout le monde. Sa peau, loin d'être uniformément blanche, rosissait au niveau du nez, des oreilles, des lèvres, et prenait des teintes gris-bleu et parfois presque indigo sous l'ombre de son menton et ses cheveux. Ses mèches avaient, à la lumière, des reflets bleutés, et ses yeux avaient cette couleur unique qui-
Il n'y arrivait pas. Ses yeux, sa haine, il n'y arrivait pas. Il y avait trop longtemps qu'il n'avait croisé quelqu'un avec tant de haine à revendre. En fait, il ne se souvenait plus ce que cela faisait de haïr.
Les sourcils froncés de dépit, il referma son bloc d'un coup sec. Il n'y arrivait pas.
Il avait l'impression d'être revenu en arrière. A l'époque où il n'était pas encore un artiste, un vrai. Avant l'Esquisse. Avant. Il avait oublié ce que cela faisait d'être coincé. De sentir le dessin échapper à la mine de son crayon, et le crayon échapper à ses doigts.
Le bruit clair d'un morceau de bois taillé rebondissant au sol le ramena à la réalité. Il ramassa le crayon qui lui avait échappé.
Il n'y avait pas de quoi s'affoler. Il était juste temporairement bloqué. Rien d'insurmontable. Juste un défi de plus. Juste ça.
Il avait oublié la haine ? Il allait la retrouver. L'éprouver. La comprendre. Et ensuite, il se rappellerait. Et ensuite, il pourrait finir.
Il suffisait de comprendre pourquoi.
« Pourquoi me regardez-vous comme cela ? »
Pourquoi ? Comment ? D'où venait cette haine ?
- Résumé:
- Turner répond à Canvas, tout en continuant de dessiner. Au bout d'un moment, il se rend compte qu'il n'arrive pas à dessiner ses yeux, et en laisse tomber son crayon de papier. Il demande à Canvas pourquoi il le regarde avec autant de haine dans les yeux, parce qu'il veut comprendre, pour ensuite pouvoir dessiner cette haine.
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Jeu 21 Jan - 23:19
L'autre dessinateur continua de faire le malin, répondant à la question comme s'il discutaillait avec un imbécile. La colère de Canvas monta encore, tandis que le type continuait à dessiner comme si de rien était. Il voulait le tuer, lui tordre le cou, faire en sorte qu'il souffre pour cet affront, qu'il se torde de douleur, qu'il le supplie d'arrêter, pendant que son sang coulerait comme de l'encre rouge le long de son calepin et de son crayon. Canvas n'aimait que ça, il n'était fait que pour ça, que pour détruire ceux qui étaient en train de détruire son monde. Et c'était tout. Il se fichait du reste, ce qui importait serait de faire plaisir à sa mère en effectuant la tâche qui lui incombait. Sauf le manque d'arme ne pouvait pas combler ce vide. Et que cet homme lui bloquait toujours le passage. Soudain, le crayon glissa d'entre les doigts de l'homme, et il se baissa pour ramasser son outil de dessin. A ce moment là, il désira plus que tout lui mettre le meilleur de ses coups de pieds, pour qu'il roule au sol et qu'il disparaisse hors de sa vue. Toujours épris de colère, il regarda le dessinateur se relever, puis lui demander pourquoi le regardait-il ainsi.
Pourquoi ? N'était-ce pas évident ? N'avait-il donc rien compris ? Il était comme les autres dessinateurs, finalement. Un pauvre idiot qui pensait qu'il allait indéfiniment envahir ce monde pour son bon plaisir, sans voir les conséquences désastreuses de ce qu'ils faisaient. Canvas ouvrit la bouche, et lâcha avec colère à son interlocuteur :
-Parce que vous n'avez pas compris ? Vous tous détruisez ces contrées aux mille palettes débordantes des couleurs les plus ardentes. Vous êtes, tous autant que vous êtes, qu'une petite bande d'ingrats se pensant tout permis, ravageant le monde le plus merveilleux qui soit, crachant sur la plus belle oeuvre d'art de l'univers. En vérité, vous n'êtes nul autre que de la vermine. En clair, vous gâchez vraiment le paysage.
Il le toisa ensuite du regard. Il supposa que maintenant, il avait saisi le message, et qu'il s'ôterait de son chemin rapidement. Cet homme le tapait vraiment sur les nerfs, n'avait plus aucun intérêt à ses yeux. Il le fixa quelques secondes de plus, voulant imprimer dans sa mémoire le visage de cet homme, pour qu'il puisse être dans les premiers morts dés qu'il aura l'arme, son Saint Graal à lui.
-Quant à vous et à votre calepin... Vous n'êtes qu'un copieur.
- Spoiler:
Résumé : Canvas est finalement trop en colère contre Turner pour lui prêter un véritable intérêt. Il répond ensuite à sa question en disant que les dessinateurs gâchent le paysage esquisséen et dit à Turner qu'il est un "copieur".
HRP : La réponse est bof, désolée... :/
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Dim 31 Jan - 1:25
Turner regarda avec intérêt l'expression de colère de son interlocuteur se changer en un rictus de rage pure.
« Parce que vous n'avez pas compris ? Vous tous détruisez ces contrées aux mille palettes débordantes des couleurs les plus ardentes. Vous êtes, tous autant que vous êtes, qu'une petite bande d'ingrats se pensant tout permis, ravageant le monde le plus merveilleux qui soit, crachant sur la plus belle oeuvre d'art de l'univers. En vérité, vous n'êtes nul autre que de la vermine. En clair, vous gâchez vraiment le paysage. »
Turner était abasourdi de voir à quel point le jeune homme se trompait sur son compte.
« Quant à vous et à votre calepin... Vous n'êtes qu'un copieur. »
« C'est un bloc-notes. » fut la première chose qu'il pensa et, par extension, répondit.
« Mais je vois que vous êtes d'accord avec Platon. L'art n'est qu'une copie d'une copie d'une copie, c'est cela ? »
Le peintre regarda son interlocuteur droit dans les yeux, un sourire amusé et, surtout, sincère, plaqué sur le visage.
« Est-ce que vous essayez vraiment de me mettre dans le même panier que ... (à court de mots, ils désigna la Base du doigt) ça ? »
Puis il éclata de rire. Un rire sauvage, sincère, clair et purement cynique. Des "contrées aux milles palettes" ? Des "couleurs ardentes" ? Une "Oeuvre d'art" ? Mais qu'en savait-il, lui, qui n'était pas un artiste ? Que savait-il des couleurs, des formes, du plaisir de capter la beauté voilée d'un paysage ou d'un visage ? De quel droit se permettait-il de réduire son art à une simple copie, sans même y avoir goûté ? Il fallait vraiment être idiot.
« Parce que vous n'avez pas compris ? Vous tous détruisez ces contrées aux mille palettes débordantes des couleurs les plus ardentes. Vous êtes, tous autant que vous êtes, qu'une petite bande d'ingrats se pensant tout permis, ravageant le monde le plus merveilleux qui soit, crachant sur la plus belle oeuvre d'art de l'univers. En vérité, vous n'êtes nul autre que de la vermine. En clair, vous gâchez vraiment le paysage. »
Turner était abasourdi de voir à quel point le jeune homme se trompait sur son compte.
« Quant à vous et à votre calepin... Vous n'êtes qu'un copieur. »
« C'est un bloc-notes. » fut la première chose qu'il pensa et, par extension, répondit.
« Mais je vois que vous êtes d'accord avec Platon. L'art n'est qu'une copie d'une copie d'une copie, c'est cela ? »
Le peintre regarda son interlocuteur droit dans les yeux, un sourire amusé et, surtout, sincère, plaqué sur le visage.
« Est-ce que vous essayez vraiment de me mettre dans le même panier que ... (à court de mots, ils désigna la Base du doigt) ça ? »
Puis il éclata de rire. Un rire sauvage, sincère, clair et purement cynique. Des "contrées aux milles palettes" ? Des "couleurs ardentes" ? Une "Oeuvre d'art" ? Mais qu'en savait-il, lui, qui n'était pas un artiste ? Que savait-il des couleurs, des formes, du plaisir de capter la beauté voilée d'un paysage ou d'un visage ? De quel droit se permettait-il de réduire son art à une simple copie, sans même y avoir goûté ? Il fallait vraiment être idiot.
- Résumé:
- Turner est mort de rire à l'idée que Canvas le prenne pour un "vulgaire dessinateur".
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Lun 1 Fév - 16:48
Et maintenant ? Et maintenant qu'il lui avait tout dit en pleine face, comment allait-il réagir ? Canvas le regardait toujours avec toute sa colère, toute la haine qu'il lui avait passé au visage. L'homme attendait, attendait que le borgne lui réponde, qu'il réagisse. Et qu'il s'en aille aussi, tant qu'il y est. Cela lui ferait vraiment du bien, d'être un peu seul. A la place du souhait qu'il ne formula que mentalement, il vit le visage du borgne changer d'expression. Canvas plissa les yeux, toujours agacé. Non, cet homme allait encore lui parler, allait encore lui barrer la route. Il lui répondit qu'il rejoignait la pensée d'un certain Platon. Qui diable était cet inconnu ? Un dessinateur ? Un objet ? Une toute autre entité ? Dans tous les cas, l'homme aux cheveux blancs fut d'accord avec cette pensée. Peut-être que ce Platon était un ami de sa mère ?
-C'est à peu près ça. Répondit-il en haussant un sourcil, bien que le concept était simpliste, même s'il résumait les sentiments qu'il éprouvait envers ce monde et sa mère.
Pour une fois depuis leur rencontre, Canvas perçut un sourire qui lui parut vrai sur le visage de son interlocuteur sans nom. Puis n'A Qu'Un Oeil se mit à rire, exploser de rire devant sa face, sous-entendant qu'il n'était pas comme les autres, de l'autre côté de ce bâtiment. Mais celui qui se disait être le justicier de ce monde ne parut pas du tout convaincu par cette prestation. A ses yeux, ils étaient tous pareils. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Il ne leur accordait aucun respect, à ces dessinateurs. Et à ses yeux, ce borgne faisait toujours parti de ce ridicule groupuscule.
-Exact. Dit-il simplement d'une voix redevenue froide.
Etait-il si stupide ? Ne voyait-il donc que ce qu'il y avait autour de son nez, plutôt que de voir la vérité, la réalité en face ? Ou plutôt reniait-il cette vérit ?. Lui qui dessinait vraiment, il devrait comprendre que tout a été sali par ces stupides dessinateurs. Et que devait faire Canvas ? Le pédagogue pour sa future victime ? A quoi bon ? Dans tous les cas, il allait crever. Mais l'homme aux yeux dorés s'en donna tout de même la peine, reprenant avec sérieux :
-Tout ce que je vois, c'est que vous êtes aussi aveugle qu'eux. Vous ne voyez que le bout de votre nez, sans vous rendre compte que ce monde est en train de se déchirer en morceaux depuis que le premier d'entre vous a mis les pieds ici. Ce monde était bien plus éblouissant lorsqu'il était dans toute sa pureté.
Il le fusilla du regard, puis poursuivit par une question :
-Vous qui dessinez, qui êtes de l'art... N'avez-vous pas constater les dégâts engendrés, par le biais de vos reproductions ?
-C'est à peu près ça. Répondit-il en haussant un sourcil, bien que le concept était simpliste, même s'il résumait les sentiments qu'il éprouvait envers ce monde et sa mère.
Pour une fois depuis leur rencontre, Canvas perçut un sourire qui lui parut vrai sur le visage de son interlocuteur sans nom. Puis n'A Qu'Un Oeil se mit à rire, exploser de rire devant sa face, sous-entendant qu'il n'était pas comme les autres, de l'autre côté de ce bâtiment. Mais celui qui se disait être le justicier de ce monde ne parut pas du tout convaincu par cette prestation. A ses yeux, ils étaient tous pareils. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Il ne leur accordait aucun respect, à ces dessinateurs. Et à ses yeux, ce borgne faisait toujours parti de ce ridicule groupuscule.
-Exact. Dit-il simplement d'une voix redevenue froide.
Etait-il si stupide ? Ne voyait-il donc que ce qu'il y avait autour de son nez, plutôt que de voir la vérité, la réalité en face ? Ou plutôt reniait-il cette vérit ?. Lui qui dessinait vraiment, il devrait comprendre que tout a été sali par ces stupides dessinateurs. Et que devait faire Canvas ? Le pédagogue pour sa future victime ? A quoi bon ? Dans tous les cas, il allait crever. Mais l'homme aux yeux dorés s'en donna tout de même la peine, reprenant avec sérieux :
-Tout ce que je vois, c'est que vous êtes aussi aveugle qu'eux. Vous ne voyez que le bout de votre nez, sans vous rendre compte que ce monde est en train de se déchirer en morceaux depuis que le premier d'entre vous a mis les pieds ici. Ce monde était bien plus éblouissant lorsqu'il était dans toute sa pureté.
Il le fusilla du regard, puis poursuivit par une question :
-Vous qui dessinez, qui êtes de l'art... N'avez-vous pas constater les dégâts engendrés, par le biais de vos reproductions ?
- Spoiler:
Résumé : Canvas répond aux questions de Turner, puis lui pose une question. #DébatExistentiel #EsquisseEcologie
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Sam 6 Fév - 0:45
L'homme reprit la parole. Turner cessa de rire et dirigea toute son attention vers lui.
« Tout ce que je vois, c'est que vous êtes aussi aveugle (Turner plissa les yeux. Etait-ce supposé être de l'humour ?) qu'eux. Vous ne voyez que le bout de votre nez, sans vous rendre compte que ce monde est en train de se déchirer en morceaux depuis que le premier d'entre vous a mis les pieds ici. Ce monde était bien plus éblouissant lorsqu'il était dans toute sa pureté. »
... Peut-être ? Turner ne se sentait pas vraiment responsable, à vrai dire. Il n'avait pas choisi d'être ici, même s'il en était bien content. On ne pouvait pas non plus le tenir responsable de tout ...
« Vous qui dessinez, qui êtes de l'art... N'avez-vous pas constater les dégâts engendrés, par le biais de vos reproductions ? »
Le peintre prit le temps de réfléchir avant de répondre.
« Les dégâts, les défauts, les salissures ... font partie d'une oeuvre d'art. Elles sont son relief, ses focales. L'imperfection ne détruit pas le sujet d'un tableau, mais au contraire est la source de sa perfection et de sa splendeur. L'Esquisse est parfaite, quelle qu'elle soit. Et rien ne pourra la ternir, à mes yeux. Encore moins les tentatives désastreuses d'un groupe dessoudé. »
Il sourit à son interlocuteur, une fois de plus.
« Inutile aussi d'essayer de me faire porter le chapeau de ce que vous considérez comme une destruction. Je peins, c'est tout. Cela ne fait de mal à personne. »
Son sourire devint froid.
« Et je vous prierai de ne pas m'assimiler à ce groupe, cela me ... déplaît terriblement. »
« Tout ce que je vois, c'est que vous êtes aussi aveugle (Turner plissa les yeux. Etait-ce supposé être de l'humour ?) qu'eux. Vous ne voyez que le bout de votre nez, sans vous rendre compte que ce monde est en train de se déchirer en morceaux depuis que le premier d'entre vous a mis les pieds ici. Ce monde était bien plus éblouissant lorsqu'il était dans toute sa pureté. »
... Peut-être ? Turner ne se sentait pas vraiment responsable, à vrai dire. Il n'avait pas choisi d'être ici, même s'il en était bien content. On ne pouvait pas non plus le tenir responsable de tout ...
« Vous qui dessinez, qui êtes de l'art... N'avez-vous pas constater les dégâts engendrés, par le biais de vos reproductions ? »
Le peintre prit le temps de réfléchir avant de répondre.
« Les dégâts, les défauts, les salissures ... font partie d'une oeuvre d'art. Elles sont son relief, ses focales. L'imperfection ne détruit pas le sujet d'un tableau, mais au contraire est la source de sa perfection et de sa splendeur. L'Esquisse est parfaite, quelle qu'elle soit. Et rien ne pourra la ternir, à mes yeux. Encore moins les tentatives désastreuses d'un groupe dessoudé. »
Il sourit à son interlocuteur, une fois de plus.
« Inutile aussi d'essayer de me faire porter le chapeau de ce que vous considérez comme une destruction. Je peins, c'est tout. Cela ne fait de mal à personne. »
Son sourire devint froid.
« Et je vous prierai de ne pas m'assimiler à ce groupe, cela me ... déplaît terriblement. »
- Résumé:
- Turner répond.
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Lun 8 Fév - 23:05
L'homme avait maintenant dirigé toute son attention sur lui, pour l'écouter. Il semblait avoir perdu ce côté amusé qu'il avait arboré depuis le début. Le débat devenait sérieux, et cet homme avait l'air de s'intéresser à ce que disait Canvas. A vrai dire, il ne s'y était pas attendu, puisque bien que cet homme aimait dessiner, un peu comme sa mère, d'une certaine manière, il semblait bien buter dans ses idées de dessinateur. Mais maintenant qu'il le prenait au sérieux, Canvas en savoir plus sur cet inconnu aux cheveux blancs. Ce dernier lui répondit, d'une voix des plus sérieuses, lui délivrant son point de vue sur cet univers coloré. Après un moment de réflexion dans lequel Canvas regarda son interlocuteur sans mot dire, ce dernier répondit.
Il l'écouta parler de ce qu'il pensait des dégâts, comme d'un ajout qui rendait plus beau ce monde. Il n'y avait pas pensé ainsi. Lui qui avait toujours pensé que tous ces agissements n'apportaient que le mal, voilà qu'un homme arrivait de nul part et disait que rien ne changerait ce monde. Que les modifications ne le rendraient que plus parfait. Quels étaient ces mots ? Ils ne correspondaient nullement à son point de vue, et pourtant... Cela lui plaisait. Quelque chose lui plaisait dans les paroles de ce borgne sans nom, de cet inconnu qui avait pour passion ce qu'avait crée sa mère de toute pièce. Il lui sourit ensuite, se défendant en disant qu'il ne faisait rien d'autre que peindre. Ensuite, son visage changea encore d'expression, lorsqu'il lui dit que ce groupe ne lui plaisait pas.
Cet homme, finalement, n'était pas un ennemi. Il ne pouvait pas le qualifier d'allié, cet homme lui était encore hostile et méconnu.
-Soit, vous m'avez prouvé que ce n'était pas le cas.
Canvas le regarda avec un peu plus de curiosité. Finalement, ils avaient des points communs, après tout. Toujours dans cet élan de curiosité, il lui demanda, sans rien de malsain :
-Et comment parvenez-vous à dépeindre tout ça ?
Il voulait en savoir plus, sur les dessins de cet homme, sur ses copies de la copie de la copie...
Il l'écouta parler de ce qu'il pensait des dégâts, comme d'un ajout qui rendait plus beau ce monde. Il n'y avait pas pensé ainsi. Lui qui avait toujours pensé que tous ces agissements n'apportaient que le mal, voilà qu'un homme arrivait de nul part et disait que rien ne changerait ce monde. Que les modifications ne le rendraient que plus parfait. Quels étaient ces mots ? Ils ne correspondaient nullement à son point de vue, et pourtant... Cela lui plaisait. Quelque chose lui plaisait dans les paroles de ce borgne sans nom, de cet inconnu qui avait pour passion ce qu'avait crée sa mère de toute pièce. Il lui sourit ensuite, se défendant en disant qu'il ne faisait rien d'autre que peindre. Ensuite, son visage changea encore d'expression, lorsqu'il lui dit que ce groupe ne lui plaisait pas.
Cet homme, finalement, n'était pas un ennemi. Il ne pouvait pas le qualifier d'allié, cet homme lui était encore hostile et méconnu.
-Soit, vous m'avez prouvé que ce n'était pas le cas.
Canvas le regarda avec un peu plus de curiosité. Finalement, ils avaient des points communs, après tout. Toujours dans cet élan de curiosité, il lui demanda, sans rien de malsain :
-Et comment parvenez-vous à dépeindre tout ça ?
Il voulait en savoir plus, sur les dessins de cet homme, sur ses copies de la copie de la copie...
- Spoiler:
Résumé : Canvas répond à Turner, puis lui demande de parler de son art.
HRP : Désolée, la réponse est pourrie, pour le coup !
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Ven 12 Fév - 22:58
La colère de son interlocuteur semblait s'être en grande partie dissipée. Et celui-ci tendait enfin un oreille à ses propos. Bien, ils allaient peut-être pouvoir avoir une conversation entre gens civilisés.
Il en venait même à se montrer curieux. Un peintre normal aurait proposé de faire visiter son atelier, pour mieux expliquer. Mais Turner n'était pas un peintre normal, évidemment. Et il ne ferait jamais, pour rien au monde, visiter son atelier à qui que ce soit. Il ne montrerait jamais, pour rien au monde, à qui que ce soit, ses peintures, ni ses dessins. Jamais. Parce que Turner était un être profondément attaché à ses secrets. Parce que ses œuvres étaient des morceaux de son âme. Et que les montrer revenait à se mettre à nu. Et si un jour il acceptait de les montrer à quelqu'un ...
« Je ne comprends pas. Il n'y a rien à expliquer. Je peins, c'est tout. Comment pensez-vous ? Comment respirez-vous ? Vous le faites, c'est tout. »
Réponse frustrante, et pourtant c'était exactement ce que pensait Turner. La peinture n'était pas une action pour lui, c'était simplement une extension de son existence, quelque chose qu'il faisait naturellement, et qu'il devait faire pour ne pas mourir. C'était essentiel, vital même, mais naturel. Tellement naturel qu'il était douloureux pour lui de se souvenir qu'il n'en avait pas toujours été autant.
« La seule différence, c'est que je n'en suis pas capable depuis la naissance, de façon innée. La seule différence, c'est que j'ai dû apprendre. L'Esquisse m'a appris. Avant de la connaître, je me contentais d'exister. Elle m'a offert ce qui me manquait, elle m'a permis de vivre, enfin. »
Et dans son oeil valide, on pouvait lire qu'il était sincère, et même plus que cela.
Il en venait même à se montrer curieux. Un peintre normal aurait proposé de faire visiter son atelier, pour mieux expliquer. Mais Turner n'était pas un peintre normal, évidemment. Et il ne ferait jamais, pour rien au monde, visiter son atelier à qui que ce soit. Il ne montrerait jamais, pour rien au monde, à qui que ce soit, ses peintures, ni ses dessins. Jamais. Parce que Turner était un être profondément attaché à ses secrets. Parce que ses œuvres étaient des morceaux de son âme. Et que les montrer revenait à se mettre à nu. Et si un jour il acceptait de les montrer à quelqu'un ...
« Je ne comprends pas. Il n'y a rien à expliquer. Je peins, c'est tout. Comment pensez-vous ? Comment respirez-vous ? Vous le faites, c'est tout. »
Réponse frustrante, et pourtant c'était exactement ce que pensait Turner. La peinture n'était pas une action pour lui, c'était simplement une extension de son existence, quelque chose qu'il faisait naturellement, et qu'il devait faire pour ne pas mourir. C'était essentiel, vital même, mais naturel. Tellement naturel qu'il était douloureux pour lui de se souvenir qu'il n'en avait pas toujours été autant.
« La seule différence, c'est que je n'en suis pas capable depuis la naissance, de façon innée. La seule différence, c'est que j'ai dû apprendre. L'Esquisse m'a appris. Avant de la connaître, je me contentais d'exister. Elle m'a offert ce qui me manquait, elle m'a permis de vivre, enfin. »
Et dans son oeil valide, on pouvait lire qu'il était sincère, et même plus que cela.
- Résumé:
- Turner répond.
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Mar 16 Fév - 0:27
La réponse de l'inconnu surprit encore Canvas. L'homme avait changé d'expression, devenait tout autre à mesure qu'il parlait. Les suspicions qu'avait eu Canvas auparavant se dissipèrent entièrement. Maintenant, il était totalement convaincu que ce borgne était de ces borgnes parmi les aveugles. Il était totalement différent des autres, n'avait nullement la même perception de ce monde que le reste de ces intrus arrivés ici. Non, il appréciait toute la beauté de l'Esquisse, toute la beauté de ce qu'avait crée cette mère qu'il aimait tant, et qu'il chérissait. Il chérissait ce monde qui lui avait ouvert les yeux - dans tous les sens du terme - et en glorifiait la beauté en essayant de la reproduire. Et il voyait cette lumière dans son regard, cet éclat qui le changeait totalement du reste de ces personnes, de ces dessinateurs, qui ne dessinaient pas. Mais lui, comment pouvait-il traiter cette nouvelle donnée ? Sa tâche de base était bien de tuer tous les intrus de l'Esquisse, non ? Cet homme en faisait parti, bien qu'il n'était pas un dessinateur, et vouait une sorte de culte pour sa mère. Devra-t-il s'en débarrasser, plus tard ?
-Alors votre vie est vouée à l'Esquisse, dit-il simplement, plus comme une constatation que comme une raison d'allonger la conversation.
Sa perception de ces gens qui étaient entrés dans le monde de sa mère changeaient maintenant. Comment devait-il les traiter ? Devait-il les trier selon ceux qui voulaient lui faire du mal et ceux qui la vénéreraient à sa juste valeur ? Ou cet homme était-il la seule exception parmi tous ces intrus ? En tout cas, il se devait de garder un oeil sur le borgne. Il le regarda un moment, le jaugeant un instant du regard.
-Et comment pourriez-vous la remercier ? Elle vous a offert une raison de vivre, après tout.
Et dessiner ne sera sûrement pas le meilleur des cadeaux de remerciement.
-Alors votre vie est vouée à l'Esquisse, dit-il simplement, plus comme une constatation que comme une raison d'allonger la conversation.
Sa perception de ces gens qui étaient entrés dans le monde de sa mère changeaient maintenant. Comment devait-il les traiter ? Devait-il les trier selon ceux qui voulaient lui faire du mal et ceux qui la vénéreraient à sa juste valeur ? Ou cet homme était-il la seule exception parmi tous ces intrus ? En tout cas, il se devait de garder un oeil sur le borgne. Il le regarda un moment, le jaugeant un instant du regard.
-Et comment pourriez-vous la remercier ? Elle vous a offert une raison de vivre, après tout.
Et dessiner ne sera sûrement pas le meilleur des cadeaux de remerciement.
- Spoiler:
Résumé : Canvas répond.
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Mar 16 Fév - 0:45
Sa vie, vouée à l'Esquisse ? Turner ne l'aurait pas formulé comme ça. Il ne vouait pas sa vie à l'Esquisse, comme on vouait sa vie à un dieu ou une idole. Il vivait l'Esquisse. Ce n'était pas une relation de force, mais de complétion. Mais l'inconnu semblait satisfait, alors il n'insista pas. Inutile de compliquer les choses. Et ils n'avait pas envie de se lancer dans un débat sur ce genre de sujet personnel.
« Et comment pourriez-vous la remercier ? Elle vous a offert une raison de vivre, après tout. »
Turner pencha la tête sur le côté et plissa les yeux.
« Pourquoi, vous avez une idée en tête... ? »
Il y avait quelque chose, chez cet homme. Cette colère froide qui semblait le recouvrir comme du givre. Cette détermination terrifiante au fond du regard. Sa façon de se tenir droit, dans une posture de sempiternelle fierté, comme ceux qui se pensent au-dessus des autres. Turner était curieux. Curieux de savoir ce qu'il avait de plus, ou ce qu'il pensait avoir de plus, pour arborer cette confiance. Curieux de savoir ce qui lui donnait sa force. Cela ne saurait être insignifiant.
Il se réfréna, cependant, conscient que poser la question de but en blanc n'était certainement pas la meilleure chose à faire. Il se contenta de lui adresser un sourire en posant sa question. Le sourire du lapin qui fait semblant d'être une proie face au loup. Juste avant de sortir les crocs à son tour.
Allié ou ennemi ?
Allié ou ennemi ?
« Et comment pourriez-vous la remercier ? Elle vous a offert une raison de vivre, après tout. »
Turner pencha la tête sur le côté et plissa les yeux.
« Pourquoi, vous avez une idée en tête... ? »
Il y avait quelque chose, chez cet homme. Cette colère froide qui semblait le recouvrir comme du givre. Cette détermination terrifiante au fond du regard. Sa façon de se tenir droit, dans une posture de sempiternelle fierté, comme ceux qui se pensent au-dessus des autres. Turner était curieux. Curieux de savoir ce qu'il avait de plus, ou ce qu'il pensait avoir de plus, pour arborer cette confiance. Curieux de savoir ce qui lui donnait sa force. Cela ne saurait être insignifiant.
Il se réfréna, cependant, conscient que poser la question de but en blanc n'était certainement pas la meilleure chose à faire. Il se contenta de lui adresser un sourire en posant sa question. Le sourire du lapin qui fait semblant d'être une proie face au loup. Juste avant de sortir les crocs à son tour.
Allié ou ennemi ?
Allié ou ennemi ?
- Résumé:
- Turner répond par une question et sourit à Canvas.
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Jeu 18 Fév - 22:39
L'homme borgne pencha la tête, tout en plissant les yeux, perplexe. Il lui demanda ensuite ce qu'il pouvait bien avoir en tête. N'était-ce pas évident ? Toutes ces phrases qu'il lui avait dit, tous ces mots qu'il avait dit, n'étaient pas suffisants à montrer toute la haine qu'il éprouvait ? Et ils étaient tous là, dans cette Base, juste derrière eux, en train de se moquer de lui, en train de se moquer de sa mère, en train de se moquer de ce monde, de le détruire impunément. Tous ces intrus, il voulait s'en débarrasser, les éliminer. Il regarda un moment cet homme, puis lui répondit :
-Il y a des tas de choses à faire ici...
Il haussa les épaules, puis un instant tourna la tête vers cette immonde bâtisse, cette Base, comme ils aimaient tant l'appeler. Il reporta ensuite son attention vers cet homme sans nom, le borgne, comme il l'appelait pour lui-même, le regard emprunt de cette lueur haineuse qui ne le quittait jamais. Un sourire naquit sur son visage, un sourire étrange, puisqu'il jubilait déjà à l'idée de tous les voir disparaître de cet endroit.
-Comme redessiner le paysage.
Qu'ils meurent donc tous, ces hérétiques.
- Spoiler:
Résumé : Canvas répond à Turner.
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Sam 27 Fév - 23:41
« Il y a des tas de choses à faire ici... »
Turner se retenait pour sourire. Difficilement. Juste au moment où était venue l'envie de s'intéresser, à nouveau, artistiquement, à la race humaine... Il avait trouvé le parfait modèle. Il en était certain. Plus il le regardait, plus il sentait que c'était lui. Lui qu'il voulait dessiner. Et personne d'autre. Cela faisait, oh ! longtemps qu'il ne s'était pas réellement intéressé à quelqu'un. Si longtemps...
« Comme redessiner le paysage. »
Alors Turner était curieux. Curieux de savoir jusqu'où la colère latente de son interlocuteur pouvait aller. Cette colère qui le magnifiait mieux que n'importe quelle lumière ou auréole.
« Non merci. Je suis peintre, pas ravaleur de façade. »
Mais ce modèle pouvait aussi se révéler de bonne compagnie, qui savait ? Alors il réfréna ses ardeurs provocatrices et décida de recommencer à le brosser dans le sens du poil. A aucun moment il ne lui était venu à l'idée que mettre son modèle en colère pourrait avoir des conséquences néfastes sur lui. La seule chose qui le poussait à faire ami-ami était l'envie de mener une conversation agréable avec quelqu'un qui partageait ses goûts. En d'autres termes... Turner avait envie de discuter avec quelqu'un qu'il considérait comme, non pas un ami, mais un... camarade, disons.
« Honnêtement, je ne pense pas que l'Esquisse ait besoin de nous pour se débarrasser de cette bande de fauteurs de troubles, si elle le désire vraiment. »
Il afficha un sourire qui, de toute évidence, ne portait pas la moindre trace d'innocence.
« Cela dit, si vous avez envie de vous amuser, je ne vous retiens pas. Cela pourrait être un spectacle divertissant. »
Même lorsqu'il tentait d'être aimable, Turner ne pouvait malheureusement pas s'empêcher d'avoir l'air de lancer un défi.
Turner se retenait pour sourire. Difficilement. Juste au moment où était venue l'envie de s'intéresser, à nouveau, artistiquement, à la race humaine... Il avait trouvé le parfait modèle. Il en était certain. Plus il le regardait, plus il sentait que c'était lui. Lui qu'il voulait dessiner. Et personne d'autre. Cela faisait, oh ! longtemps qu'il ne s'était pas réellement intéressé à quelqu'un. Si longtemps...
« Comme redessiner le paysage. »
Alors Turner était curieux. Curieux de savoir jusqu'où la colère latente de son interlocuteur pouvait aller. Cette colère qui le magnifiait mieux que n'importe quelle lumière ou auréole.
« Non merci. Je suis peintre, pas ravaleur de façade. »
Mais ce modèle pouvait aussi se révéler de bonne compagnie, qui savait ? Alors il réfréna ses ardeurs provocatrices et décida de recommencer à le brosser dans le sens du poil. A aucun moment il ne lui était venu à l'idée que mettre son modèle en colère pourrait avoir des conséquences néfastes sur lui. La seule chose qui le poussait à faire ami-ami était l'envie de mener une conversation agréable avec quelqu'un qui partageait ses goûts. En d'autres termes... Turner avait envie de discuter avec quelqu'un qu'il considérait comme, non pas un ami, mais un... camarade, disons.
« Honnêtement, je ne pense pas que l'Esquisse ait besoin de nous pour se débarrasser de cette bande de fauteurs de troubles, si elle le désire vraiment. »
Il afficha un sourire qui, de toute évidence, ne portait pas la moindre trace d'innocence.
« Cela dit, si vous avez envie de vous amuser, je ne vous retiens pas. Cela pourrait être un spectacle divertissant. »
Même lorsqu'il tentait d'être aimable, Turner ne pouvait malheureusement pas s'empêcher d'avoir l'air de lancer un défi.
- Résumé:
- Turner répond
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Dim 13 Mar - 21:11
Le peintre n'avait pas l'air d'avoir les mêmes ambitions que lui. Il n'était pas vraiment motivé à vouloir se débarrasser de ces personnes. Canvas s'était trompé sur son interlocuteur. L'espace d'un moment il avait songé que cet étrange et mystérieux personnage pouvait s'avérer être un allié dans la mission que sa mère lui avait donné, c'est-à-dire de tuer tous ceux qui détruisaient ce monde. Mais pour cette fois, il n'éprouva pas de colère envers cet homme qui refusait sa proposition. A vrai dire, c'était la première fois qu'il avait eu dans les parages une conversation qui ressemblait bien à une véritable conversation, avec lui. Alors, pour cette fois, il ne le visera pas dans sa liste de victimes. Il devait d'abord trouver une arme, et ensuite s'occuper des autres. Ce peintre borgne n'était pas une priorité. Du moins, pas encore. En attendant, il estimait que la conversation était terminée, bien qu'intéressante et prenante. Mais l'homme sans nom lui bloquait toujours le chemin. Canvas songea qu'il devait faire demi tour et retourner dans la Base. Et qui sait, peut-être cet homme savait-il où il pourrait trouver de quoi s'armer.
L'homme partagea son avis, lui disant que ce monde n'avait pas besoin d'eux pour se débarrasser des habitants de la Base. Peut-être que oui, peut-être que non. Dans tous les cas, sa mère lui avait donné pour mission de les tuer, et c'était ce qu'il allait faire, quoi qu'en pense le reste de l'Esquisse. Nul humain ni objet ne se placera en travers de son chemin. Il allait tous les exterminer. Un sourire encore une fois différent se dessina sur le visage du borgne. La réplique qu'il lui lança ensuite l'amusa. Un sourire sur le visage, Canvas lui répondit :
-Je n'attends pas votre autorisation pour m'en occuper. Je dois juste régler un dernier détail.
Une arme. C'était toujours en première ligne de ses objectifs. Peut-être cet homme en savait-il plus. Peut-être savait-il où ces satanés dessinateurs cachaient leurs armes ? Ils avaient une réserve d'arme, il le savait, mais parler avec tous ces imbéciles aux sourires stupides le mettait hors de lui. Mais ce borgne, il était supportable. Il réfléchissait, contrairement aux autres.
-Savez-vous où trouver des armes, ici ?
L'homme partagea son avis, lui disant que ce monde n'avait pas besoin d'eux pour se débarrasser des habitants de la Base. Peut-être que oui, peut-être que non. Dans tous les cas, sa mère lui avait donné pour mission de les tuer, et c'était ce qu'il allait faire, quoi qu'en pense le reste de l'Esquisse. Nul humain ni objet ne se placera en travers de son chemin. Il allait tous les exterminer. Un sourire encore une fois différent se dessina sur le visage du borgne. La réplique qu'il lui lança ensuite l'amusa. Un sourire sur le visage, Canvas lui répondit :
-Je n'attends pas votre autorisation pour m'en occuper. Je dois juste régler un dernier détail.
Une arme. C'était toujours en première ligne de ses objectifs. Peut-être cet homme en savait-il plus. Peut-être savait-il où ces satanés dessinateurs cachaient leurs armes ? Ils avaient une réserve d'arme, il le savait, mais parler avec tous ces imbéciles aux sourires stupides le mettait hors de lui. Mais ce borgne, il était supportable. Il réfléchissait, contrairement aux autres.
-Savez-vous où trouver des armes, ici ?
- Spoiler:
Résumé : Canvas répond.
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Lun 4 Avr - 18:46
Un sourire, enfin. Turner avait failli penser qu'il n'arriverait pas à lui en tirer. Pourtant, un sourire était toujours intéressant, quelle que soit l'émotion derrière. Joie, colère, amertume ? Peu importe. Un sourire, c'était une fenêtre vers l'intériorité des gens. Comme les yeux. Ses yeux. Il avait toujours cette lueur dans les yeux, alors qu'il parlait. Turner aimait cette lueur.
« Je n'attends pas votre autorisation pour m'en occuper. Je dois juste régler un dernier détail. »
« J'espère bien. L'inverse eût démontré un certain manque d'autonomie. Ce qui m'aurait déçu. »
« Savez-vous où trouver des armes, ici ? »
Turner plissa les yeux et sourit. Bien sûr qu'il savait. Il ne passerait jamais à côté de ce genre d'informations. La question était : allait-il mener cet homme à ces armes ? Il était déjà presque sûr de sa réponse. Il voulait juste une dernière information.
« Je m'appelle Turner. Quel est votre nom ? »
« Je n'attends pas votre autorisation pour m'en occuper. Je dois juste régler un dernier détail. »
« J'espère bien. L'inverse eût démontré un certain manque d'autonomie. Ce qui m'aurait déçu. »
« Savez-vous où trouver des armes, ici ? »
Turner plissa les yeux et sourit. Bien sûr qu'il savait. Il ne passerait jamais à côté de ce genre d'informations. La question était : allait-il mener cet homme à ces armes ? Il était déjà presque sûr de sa réponse. Il voulait juste une dernière information.
« Je m'appelle Turner. Quel est votre nom ? »
- Résumé:
- Turner répond, se présente et demande son nom à Canvas.
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Jeu 7 Avr - 1:00
Le borgne avait toujours l'air d'approuver sa décision. Un peu étrange, de la part d'un humain envers ses congénères. Mais bon, il s'en fichait, ce n'était qu'un détail sans importance dans sa mission. Mais les armes, savait-il où se trouvaient les armes ? Cet homme avait l'air d'en savoir beaucoup sur cette base et son intérieur. Peut-être pourrait-il lui montrer des armes. Enfin, une arme. Ce qu'il recherchait depuis bien trop longtemps maintenant. Etait-il proche du but ? Et si ce n'était pas le cas, s'il ne savait rien, alors il ne saurait pourquoi étendre cette conversation. Cet homme qui n'avait qu'un seul oeil ne lui servirait à rien. Il sourit en entendant sa question, avec cet air malicieux dont il faisait preuve depuis le début de leur conversation. Canvas commençait à comprendre que cet homme en savait plus qu'il ne le laissait paraître. Mais, plutôt que de lui répondre, il sauta sur un nouveau sujet, se présentant à lui, et lui demandant son nom. Turner, alors comme ça, c'était son nom. Cela lui évitera au moins de continuer de l'appeler borgne, ça commençait à le fatiguer.
-Canvas.
Il ne voyait pas quelle était l'importance de donner son nom à une personne qu'il tuera ensuite. Mais bon, il n'était pas en tête de liste, alors peut-être que de lui donner son nom ne serait pas entièrement inutile. Peut-être répandra-t-il l'identité du justicier de ce monde dans toutes les terres de l'Esquisse, et qui sait, peut-être le reste de ces intrus trembleront de peur en entendant tout juste son prénom.
En attendant, il n'avait toujours pas la réponse à la question qu'il avait posé le premier.
-Canvas.
Il ne voyait pas quelle était l'importance de donner son nom à une personne qu'il tuera ensuite. Mais bon, il n'était pas en tête de liste, alors peut-être que de lui donner son nom ne serait pas entièrement inutile. Peut-être répandra-t-il l'identité du justicier de ce monde dans toutes les terres de l'Esquisse, et qui sait, peut-être le reste de ces intrus trembleront de peur en entendant tout juste son prénom.
En attendant, il n'avait toujours pas la réponse à la question qu'il avait posé le premier.
- résumé:
Canvas répond à Turner.
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Ven 15 Avr - 17:30
« Canvas. »
Turner sentit son sourire s'évanouir. Etait-ce un signe ? Il avait toujours détesté ces soi-disant coïcidences. Et si c'était effectivement un signe du destin, eh bien, il détestait qu'on lui force la main.
« ... Je vois. »
Canvas. Il était effectivement aussi blanc qu'une toile vierge. Mais qu'allait-on peindre sur cette toile vierge ? Et avec quelle peinture sinon du sang ? Malgré toutes ses réticences, Turner ne pouvait s'empêcher d'aimer cette idée. Tout collait tellement parfaitement, ce serait une insulte de ne pas aider à la complétion de ce tableau... D'un autre côté, il avait toujours adoré ne pas suivre les règles. Changer les lignes prédessinées. Innover.
Il hésitait sur la conduite à tenir, mais la décision finale pourrait attendre encore un peu. En attendant, l'idée d'amener Canvas -non, décidément, il ne se faisait pas à ce nom- à l'armurerie ne le dérangeait pas plus que cela.
Sans demander à son interlocuteur de le suivre, il le contourna et entra dans la Base.
Turner sentit son sourire s'évanouir. Etait-ce un signe ? Il avait toujours détesté ces soi-disant coïcidences. Et si c'était effectivement un signe du destin, eh bien, il détestait qu'on lui force la main.
« ... Je vois. »
Canvas. Il était effectivement aussi blanc qu'une toile vierge. Mais qu'allait-on peindre sur cette toile vierge ? Et avec quelle peinture sinon du sang ? Malgré toutes ses réticences, Turner ne pouvait s'empêcher d'aimer cette idée. Tout collait tellement parfaitement, ce serait une insulte de ne pas aider à la complétion de ce tableau... D'un autre côté, il avait toujours adoré ne pas suivre les règles. Changer les lignes prédessinées. Innover.
Il hésitait sur la conduite à tenir, mais la décision finale pourrait attendre encore un peu. En attendant, l'idée d'amener Canvas -non, décidément, il ne se faisait pas à ce nom- à l'armurerie ne le dérangeait pas plus que cela.
Sans demander à son interlocuteur de le suivre, il le contourna et entra dans la Base.
- Résumé:
- Turner entre dans la Base pour mener Canvas vers l'armurerie.
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