Mar 15 Déc - 22:40
Remonter à la source…
On n’a jamais vu le ciel d’Esquisse aussi perturbé depuis les événements du Phare. Les images s’agitent, s’entrechoquent en un point. Elles forment un mille-feuilles anarchique et désolé, d’où semblent sortir des éclairs. Les protestations du ciel se font entendre jusqu’à la Base. Comble de l’étrange : quelques nuages semblent obscurcir les scènes agitées et entre-dévorées.
La zone dérangée du ciel se trouve juste au-dessus des bas-fonds, comme un sinistre point de repère. Y aurait-il quelque chose d’intéressant, là-bas ?
Certains décident de partir, de s’approcher de la source de ces tourments. Et quelle source ! C’est une fontaine tout en marbre, avec en son centre la statue d’une femme drapée, défigurée par des fissures, amputée par endroits. Son visage vide d’expression est rivé vers le sol. À ses pieds, ne subsiste qu’une eau stagnante et verdâtre.
Pourtant, le plus étonnant…
Ce sont ces étranges mouvements, tout autour de vous.
Explications
Et voici donc la première opportunité de la V10 ! (il était temps d'en avoir une) Cette fois-ci, un mystère semble naître en parallèle des activités des dessinateurs… et pour le percer, il vous faudra poster à la suite !
Premiers arrivés, premiers servis, c'est pourquoi le premier "groupe" qui se rendra ici aura le privilège de faire découvrir la vérité aux autres en plus d'un petit bonus qui est laissé à votre entière imagination.
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Dim 20 Déc - 20:27
J'avais entendu des éclairs alors que je rangeais la cave du manoir avec Ervin du Mal, et je me suis rapidement libéré de ce travail pour partir voir ce qu'il se passait. Une fois dehors, je me suis machinalement mis en marche vers les bas-fonds de la ville où il y avait beaucoup de bruits. Je tenais le marteau qu'on avait trouvé dans le premier carton de la main gauche. À vous.
Il y avait cette fontaine bizarre, de mauvais goût, certes, mais ... effrayante. Il y avait beaucoup, beaucoup de bruit. Vraiment. Je pose un pieds dans l'eau verte qui tremble tout à coup. Je le retire rapidement. Je crois que je suis seul. Misère. Et là, j'entends ces mystérieux mouvements tout autour de moi, comme des frottements, des bruits de pas, des clic, des clac, des paf, pouf ...
J'ai peur.
Résumé : Robyn, en entendant les bruits étranges, décide de partir du Manoir pour aller voir ce qu'il se passe, et, en arrivant, a peur des bruits qu'il entends tout autour de lui.
J'invite donc n'importe qui qui le souhaite à me rejoindre, ce serait génial ! ♥
Il y avait cette fontaine bizarre, de mauvais goût, certes, mais ... effrayante. Il y avait beaucoup, beaucoup de bruit. Vraiment. Je pose un pieds dans l'eau verte qui tremble tout à coup. Je le retire rapidement. Je crois que je suis seul. Misère. Et là, j'entends ces mystérieux mouvements tout autour de moi, comme des frottements, des bruits de pas, des clic, des clac, des paf, pouf ...
J'ai peur.
Résumé : Robyn, en entendant les bruits étranges, décide de partir du Manoir pour aller voir ce qu'il se passe, et, en arrivant, a peur des bruits qu'il entends tout autour de lui.
J'invite donc n'importe qui qui le souhaite à me rejoindre, ce serait génial ! ♥
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Sam 16 Jan - 16:22
Kitty cascade le long des rochers – des débris, géants, immenses, pans de murs penchés et échoués, restes calcinés et rongés d’une civilisation passée. L’humain rebondit entre ces perchoirs précaires, sa longue chevelure sombre tourbillonnant dans son sillage. Alors que ses ongles s’éraflent un peu plus sur un morceau de béton, les gravats crissent autour de sa chute contrôlée et Kit’ continue de s’enfoncer dans les bas-fonds de la Ville. Cet endroit est... mauvais. Il ne devrait pas y aller. Personne ne devrait y aller. Mais quelqu’un s’est éloigné. Quelqu’un est venu ici. On l’a vu, de loin. On a un peu froncé les sourcils. Et Kitty l’a senti. Les relents de l’inquiétude. De l’extinction.
Danger.
Il ne doit pas être ici.
Un membre de la Meute s’est éloigné, et Kit’ va le ramener.
Kitty bondit, et, littéralement, déboule – roule – sur la petite place. Il se redresse, partiellement, pour se figer presque aussitôt. Ses doigts ont un spasme incontrôlé, et il lui faut toute son humanité – sa volonté – pour ne pas juste tourner les talons et s’éloigner le plus possible de... ça. Cette fontaine. Ce lieu. Cet endroit tout entier. Tout son instinct animal hurle et se tord pour y échapper. Ce ciel. L’air même. Kitty serre les dents et retient un hoquet, la bile qui glisse le long de sa gorge.
Esquisse n’est pas... bonne.
Mais cet endroit est... sent... palpite...
Mort.
Partout. Jusque dans leurs gorges.
Kitty pose ses yeux sur la silhouette et son pied si proche de l’eau et bondit sans même respirer. Ses bras s’enroulent autour du torse inconnu et il recule de plusieurs pas précipités, entrainant avec toute sa force celui qu’il est venu chercher. Puis il s’arrête, sans regarder celui qu’il tient toujours, le regard toujours fixé sur la fontaine.
La Fontaine est le cœur palpitant, suintant et malade, de cet endroit.
Il ne doit pas le quitter des yeux.
Sa prise se resserre un peu, et il serre plus fort le jeune homme contre son torse. La forme entre ses bras est presque aussi grande que lui mais il la dépasse un peu, peut poser son menton dans les cheveux sombres, et ne pas quitter l’eau verte du regard – c’est le plus important.
Le cœur de Kitty cogne durement dans sa poitrine, et l’autre doit probablement le sentir. Il se force à respirer. Difficilement. Il ne veut pas inhaler... cet air. Mais il doit. Sinon il ne pourrait jamais le ramener. Mais pour le moment... il ne peut juste pas bouger. Son instinct hurle à l’intérieur.
Hurle si fort que cela recouvre tout.
Il ne doit pas quitter des yeux cette Fontaine.
Danger.
Il ne doit pas être ici.
Un membre de la Meute s’est éloigné, et Kit’ va le ramener.
Kitty bondit, et, littéralement, déboule – roule – sur la petite place. Il se redresse, partiellement, pour se figer presque aussitôt. Ses doigts ont un spasme incontrôlé, et il lui faut toute son humanité – sa volonté – pour ne pas juste tourner les talons et s’éloigner le plus possible de... ça. Cette fontaine. Ce lieu. Cet endroit tout entier. Tout son instinct animal hurle et se tord pour y échapper. Ce ciel. L’air même. Kitty serre les dents et retient un hoquet, la bile qui glisse le long de sa gorge.
Esquisse n’est pas... bonne.
Mais cet endroit est... sent... palpite...
Mort.
Partout. Jusque dans leurs gorges.
Kitty pose ses yeux sur la silhouette et son pied si proche de l’eau et bondit sans même respirer. Ses bras s’enroulent autour du torse inconnu et il recule de plusieurs pas précipités, entrainant avec toute sa force celui qu’il est venu chercher. Puis il s’arrête, sans regarder celui qu’il tient toujours, le regard toujours fixé sur la fontaine.
La Fontaine est le cœur palpitant, suintant et malade, de cet endroit.
Il ne doit pas le quitter des yeux.
Sa prise se resserre un peu, et il serre plus fort le jeune homme contre son torse. La forme entre ses bras est presque aussi grande que lui mais il la dépasse un peu, peut poser son menton dans les cheveux sombres, et ne pas quitter l’eau verte du regard – c’est le plus important.
Le cœur de Kitty cogne durement dans sa poitrine, et l’autre doit probablement le sentir. Il se force à respirer. Difficilement. Il ne veut pas inhaler... cet air. Mais il doit. Sinon il ne pourrait jamais le ramener. Mais pour le moment... il ne peut juste pas bouger. Son instinct hurle à l’intérieur.
Hurle si fort que cela recouvre tout.
Il ne doit pas quitter des yeux cette Fontaine.
- Spoiler:
- Des gens ont vu Robyn se diriger vers les bas-fonds (très vaguement, hein, juste une silhouette tout ça –mais vu l’bestiau me fallait un déclencheur parce ENDROIT MAUVAIS NEIN IRA PAS)(bref pardon si ça dérange hésite pas), Kitty a perçu la chose et a décidé de ramener Robyn. Il déboule donc à la fontaine, réalise que l’endroit est encore plus mauvais que prévu, et se jette donc sur Robyn qui est bien trop près du bidule. Il l’attrape et le tire en arrière, reculant avec lui dans l’urgence, mais sans quitter des yeux la fontaine parce que DANGER. Il s’arrête, fixe encore et toujours la fontaine, et ne lâche pas Robyn.
(Meilleure. Première. Impression. Du. Monde.)
PS. Quelqu’un a eu l’amabilité d’enfiler un sous-vêtement à Kitty, il est donc entièrement nu à l’exception d’un boxer noir (collector local) qui lui donne tout juste un minimum de décence (mais vu la longueur de ses cheveux, on le voit presque pas, alors ça semble toujours aussi douteux).
PS². Contrairement à ses courbes, son visage, un peu tout, biologiquement, Kit’ est bel et bien un garçon. (Même si on dirait pas sauf... où-vous-savez).
PS²². Pardon j’écris bizarrement aujourd’hui je crois. ;;; (surtout au besoin, n'hésite pas)(pour quoi que ce soit).
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Dim 24 Jan - 22:26
« Juliette tes yeux lancent des éclairs. »
Bon. Elle faisait souvent la gueule la philosophe, mais de là à dire que son regard était foudroyant… En plus ce n'était pas la première fois depuis le phare qu'on lui disait qu'elle avait une drôle d'expression ces derniers temps Ce n'est qu'en croisant son reflet dans un miroir qu'elle comprit que ce n'était pas une métaphore.
« Il y a des putains d'éclairs dans mes yeux. » lança t-elle à haute voix. Elle se retourna vers les quelques passants du couloirs qui filaient vers le rez de chaussée « Putain vous pouviez pas me le dire bordel ? »
Bon, avec deux putains dans la même phrase, ils ont vite décamper. Deux c'est moins que trois, c'est un progrès. La brune soupira, habituellement ses yeux refletaient un mauve rosée. Le Ciel habituel de l'Esquisse. Mais là, c'était un foutoir anarchique de nuages et aléatoires. Elle mis un pied dehors et leva le nez, rien. Ce n'est qu'en dirigeant ses yeux vers la Ville qu'elle vu l'amas de nuages identiques à ses yeux. L'Esquisse, toujours prompt à lui faire une blague. Elle n'avait pas foutu les pieds dans la ville depuis la Première Grande Tempête et s'était toujours refusé d'y retourner. Mais là c'était presque un appel. Juliette eu un rire amer. Elle pris son énorme aggrafeuse, un sac avec quelques vivre, deux trois bandages et partie en direction de la Ville. Un truc qu'elle avait appris avec l'Esquisse c'est de toujours partir préparée. J'ai pas encore écrit mon testament pensa t-elle.
Ses pas légers, devinrent de plus en lourd tandis qu'elle approchait de la source. Son coeur pulsait avec violence contre sa poitrine. Elle foulait ces pavés et revoyait les corps tomber un à un. Elle se revoyait marcher sur les mourants. Juliette secoua la tête pour chasser ces pensées. Pense concret, pratique et surtout présent. Que peut bien être l'origine de ce phénomène climatque ? Il ne peut pas être aléatoire et semble indiquer un point précis, c'est une chasse au trésor. L'Esquisse veut mener les plus curieux quelque part. Cela veut dire qu'elle accepte de se dévoiler. Pour qu'elle accepte cela c'est que c'est dans son intérêt et donc pas du nôtre. Néanmoins, l'Esquisse n'est pas infaillible et elle peut laisser échapper des choses malgré elle. Cette théorie marche si on admet que l'Esquisse est une conscience, ou un amas de conscience, proche de celle de l'humain. Si on admet qu'elle est proche d'un autre être, tel que dieu, Il devient plus compliqué d'admettre une faille dans le plan de l'Esquisse. Je peux en tout cas rayer la possibilité du phénomène aléatoire. Ou alors le Ciel d'Esquisse et l'Esquisse sont deux entités différentes travaillant chacune de son côté et l'une soihaiterait nous aider ? C'est peu probable mais une hypothè…-
Elle ne pensat pas arriver si vite à la source. Elle avait finalement traversé la Ville et se retrouvait dans les Bas Fonds. Près d'une fontaine. Elle regarda la statue de la femme. Ce regard rivés vers le sol, cette eau vêrdatre…. Comme si elle contemplait un amas de corps. Si la statue relevait la tête Juliette aurait presque pu sentir son jugement. Juste une putain de statue. Tu lui confères des sentiments, elle n'est faites que de pierre. Elle ne représente rien et ne ressent rien. Chacun voit en elle ce qu'il veut qu'elle symbolise.
Elle s'ouvrit un peu plus à son environnement et sentie le mouvement autour d'elle.
Des gens. On dirait des gens. On dirait des putains de fantôme.
Rationalise Juliette. C'est le vent. Les morts ici sont morts. Les réminiscences c'est impossible. Enfin c'est une hypothèse peu rationnelle, ca pourrait aussi être le vent, un mouvement venant de la terre ou autre chose.
Elle s'aperçut qu'l y avait d'autres dessinateurs dans le coin et tenta de briser l'oppression qui émanait en lançant un sonore
« Vous aussi vous êtes venu pour la fête ? »
Bon, ils avaient tous l'air grave chelou comme aurait dit une de ses anciennes élèves.
Bon. Elle faisait souvent la gueule la philosophe, mais de là à dire que son regard était foudroyant… En plus ce n'était pas la première fois depuis le phare qu'on lui disait qu'elle avait une drôle d'expression ces derniers temps Ce n'est qu'en croisant son reflet dans un miroir qu'elle comprit que ce n'était pas une métaphore.
« Il y a des putains d'éclairs dans mes yeux. » lança t-elle à haute voix. Elle se retourna vers les quelques passants du couloirs qui filaient vers le rez de chaussée « Putain vous pouviez pas me le dire bordel ? »
Bon, avec deux putains dans la même phrase, ils ont vite décamper. Deux c'est moins que trois, c'est un progrès. La brune soupira, habituellement ses yeux refletaient un mauve rosée. Le Ciel habituel de l'Esquisse. Mais là, c'était un foutoir anarchique de nuages et aléatoires. Elle mis un pied dehors et leva le nez, rien. Ce n'est qu'en dirigeant ses yeux vers la Ville qu'elle vu l'amas de nuages identiques à ses yeux. L'Esquisse, toujours prompt à lui faire une blague. Elle n'avait pas foutu les pieds dans la ville depuis la Première Grande Tempête et s'était toujours refusé d'y retourner. Mais là c'était presque un appel. Juliette eu un rire amer. Elle pris son énorme aggrafeuse, un sac avec quelques vivre, deux trois bandages et partie en direction de la Ville. Un truc qu'elle avait appris avec l'Esquisse c'est de toujours partir préparée. J'ai pas encore écrit mon testament pensa t-elle.
Ses pas légers, devinrent de plus en lourd tandis qu'elle approchait de la source. Son coeur pulsait avec violence contre sa poitrine. Elle foulait ces pavés et revoyait les corps tomber un à un. Elle se revoyait marcher sur les mourants. Juliette secoua la tête pour chasser ces pensées. Pense concret, pratique et surtout présent. Que peut bien être l'origine de ce phénomène climatque ? Il ne peut pas être aléatoire et semble indiquer un point précis, c'est une chasse au trésor. L'Esquisse veut mener les plus curieux quelque part. Cela veut dire qu'elle accepte de se dévoiler. Pour qu'elle accepte cela c'est que c'est dans son intérêt et donc pas du nôtre. Néanmoins, l'Esquisse n'est pas infaillible et elle peut laisser échapper des choses malgré elle. Cette théorie marche si on admet que l'Esquisse est une conscience, ou un amas de conscience, proche de celle de l'humain. Si on admet qu'elle est proche d'un autre être, tel que dieu, Il devient plus compliqué d'admettre une faille dans le plan de l'Esquisse. Je peux en tout cas rayer la possibilité du phénomène aléatoire. Ou alors le Ciel d'Esquisse et l'Esquisse sont deux entités différentes travaillant chacune de son côté et l'une soihaiterait nous aider ? C'est peu probable mais une hypothè…-
Elle ne pensat pas arriver si vite à la source. Elle avait finalement traversé la Ville et se retrouvait dans les Bas Fonds. Près d'une fontaine. Elle regarda la statue de la femme. Ce regard rivés vers le sol, cette eau vêrdatre…. Comme si elle contemplait un amas de corps. Si la statue relevait la tête Juliette aurait presque pu sentir son jugement. Juste une putain de statue. Tu lui confères des sentiments, elle n'est faites que de pierre. Elle ne représente rien et ne ressent rien. Chacun voit en elle ce qu'il veut qu'elle symbolise.
Elle s'ouvrit un peu plus à son environnement et sentie le mouvement autour d'elle.
Des gens. On dirait des gens. On dirait des putains de fantôme.
Rationalise Juliette. C'est le vent. Les morts ici sont morts. Les réminiscences c'est impossible. Enfin c'est une hypothèse peu rationnelle, ca pourrait aussi être le vent, un mouvement venant de la terre ou autre chose.
Elle s'aperçut qu'l y avait d'autres dessinateurs dans le coin et tenta de briser l'oppression qui émanait en lançant un sonore
« Vous aussi vous êtes venu pour la fête ? »
Bon, ils avaient tous l'air grave chelou comme aurait dit une de ses anciennes élèves.
- Résumé:
- Juliette part de la Base jusqu'au Bas fond en traversant la Ville. C'est la première fois qu'elle y retourne depuis la première grande tempête et elle se sent pas très bien à l'idée de revoir la Vlle. Elle fait des hypothèses sur l'origine du changement climatque pour se changer les idées et arrive à la fontaine tente de détendre l'atmosphère chelou et établir un contact avec les autres dessinateurs.
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Dim 24 Jan - 22:32
Juste comme il se l'était promis, l'homme avait sécurisé une habitation de la ville afin de s'y installer avec Diablo. Le jeune homme était toujours sous sa protection, et ce, jusqu'à ce qu'il soit certain que les types présents sous la base ne leur poseront plus aucun problème. Alors il allait devoir renouer avec la vie en colocation quelques temps, jusqu'à ce que tout se calme. L'homme n'avait pas l'intention de s'éterniser avec ce jeune garçon, et restait persuadé qu'il n'était pas forcément plus en sécurité avec lui. Car si les potentiels poursuivants peuvent être dangereux, lui, c'est un fait. Il est un danger. Un danger bien plus important que les objets. Alors l'homme ne devra pas, ne pourra pas s'éterniser avec Diablo lorsque la situation se calmera.
Ce matin, l'homme l'avait vu partir de la maison, mais il ne le suivit pas. Il avait prétexté une recherche de matériaux afin de retaper la radio qu'ils transportaient depuis leur fuite. La seule chose que l'homme lui demanda, c'est de ne pas s'éloigner trop. Si la zone était plus ou moins sécurisée par ses soins, il n'était pas dit que des objets reviennent. Pourtant, c'est lui qui s'éloigna de la maison.
Le ciel.
Le ciel était menaçant et ne présageait rien de bon. Il était bien plus sombre, les images s'entre-choquaient tous au même endroit. L'instinct de l'homme lui disait de se méfier fortement, voire de fuir. Mais il savait qu'ils n'avaient nul part d'autre où aller, Diablo et lui. L'homme le savait, parce qu'ils ont voyagé pendant 10 jours et que cet endroit restait le plus sur. Autant qu'il puisse l'être en ce monde. Alors il se dirigea vers le point de ralliement des images, sans même dire un mot à son compagnon.
Devant lui, une fontaine et deux autres personnes. Méfiant, l'homme ralentis son pas alors qu'il arrivait par leur gauche. Les sens en alerte, prêt à se dégager à la moindre attaque, l'homme resta là, à observer tour à tour la fontaine et les deux énergumènes présents, avant de décider de concentrer son attention sur le monument, comme le faisait la jeune femme dénudée. Cet endroit représentait un énorme danger. La preuve en est, tout se concentrait autour de lui, comme lorsqu'un groupe d'assassin se concentraient autour d'un intrus.
Ce matin, l'homme l'avait vu partir de la maison, mais il ne le suivit pas. Il avait prétexté une recherche de matériaux afin de retaper la radio qu'ils transportaient depuis leur fuite. La seule chose que l'homme lui demanda, c'est de ne pas s'éloigner trop. Si la zone était plus ou moins sécurisée par ses soins, il n'était pas dit que des objets reviennent. Pourtant, c'est lui qui s'éloigna de la maison.
Le ciel.
Le ciel était menaçant et ne présageait rien de bon. Il était bien plus sombre, les images s'entre-choquaient tous au même endroit. L'instinct de l'homme lui disait de se méfier fortement, voire de fuir. Mais il savait qu'ils n'avaient nul part d'autre où aller, Diablo et lui. L'homme le savait, parce qu'ils ont voyagé pendant 10 jours et que cet endroit restait le plus sur. Autant qu'il puisse l'être en ce monde. Alors il se dirigea vers le point de ralliement des images, sans même dire un mot à son compagnon.
Devant lui, une fontaine et deux autres personnes. Méfiant, l'homme ralentis son pas alors qu'il arrivait par leur gauche. Les sens en alerte, prêt à se dégager à la moindre attaque, l'homme resta là, à observer tour à tour la fontaine et les deux énergumènes présents, avant de décider de concentrer son attention sur le monument, comme le faisait la jeune femme dénudée. Cet endroit représentait un énorme danger. La preuve en est, tout se concentrait autour de lui, comme lorsqu'un groupe d'assassin se concentraient autour d'un intrus.
- Résumé :
- Kah s'approche de la fontaine en voyant l'état du ciel. Arrivé là, il regarde Kitty er Robyn, puis la fontaine, dont il tente de comprendre pourquoi tout est relié à elle.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
Personnages : Alev
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Alev
Dim 24 Jan - 23:33
La jeune femme courrait aussi vite qu'elle le pouvait, tout en serrant forme l'arme qu'elle avait ramassé dans la maison, avant de fuir les objets et d'être séparée de Titus et de Trenca. Les larmes coulaient le long de ses joues, son coeur battait vite, trop vite. Elle avait peur. Elle avait peur pour ses deux amis. Titus ne parlait plus, elle en était certaine. Elle avait vu ses lèvres s'ouvrir alors qu'aucun son n'était sorti de sa bouche, lorsque les objets avaient déboulés. Et les objets avaient été trop nombreux. La peur avait poussé Alev à attaquer les objets au hasard à l'aide de son cimeterre, avant de partir en courant, dans n'importe quelle direction. Elle était fatiguée, elle ne savait plus quoi faire. Et encore une fois, elle avait preuve de lâcheté. Ne pouvait-elle donc pas être plus forte ? Elle aurait du tenter de prendre Trenca et Titus chacun par la main, et fuir loin avec eux. Au moins, ils seraient tous ensemble, en sécurité. A la place de ça, elle courrait toute seule, stupidement, tout en pleurant, toute angoissée à l'idée que ses deux amis pouvaient être...
C'était la réalité. La réalité de ce monde aux couleurs trop édulcorées. Elle finit par arrêter de courir, pour s'immobiliser là, au milieu de la ville. D'un revers de manche, elle essuya ses larmes, respirant bruyamment, essayant de reprendre son souffle. Elle ne pouvait pas pleurer. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle serra son carnet contre sa poitrine, fermant les yeux, tentant de se rappeler de son passé, de son chez elle, tout tranquille, quand elle était encore en Egypte. Quand tout fut plus clair dans son esprit, elle leva la tête, s'attendant à ce même ciel énigmatique. Ses yeux s'écarquillèrent quand elle vit que le ciel n'était plus comme avant, agité de toute part. Et même si la peur lui déchirait l'estomac, elle pressa le pas, un peu titubante, s'avançant vers les lieux les plus reculés de la ville. Elle ne s'attendait pas à voir ça. Une fontaine verdâtre. Une femme de statut, au corps en lambeaux, fixant l'eau verdâtre, comme si dans cette eau elle voyait une chose qui était invisible à leurs yeux, comme un fleuve du Styx, en miniature.
Leurs yeux. Il y avait d'autres personnes. Un homme dénudé, un autre homme, une femme qui fixait la fontaine. Et encore un homme, qui restait en retrait. Tremblante comme une feuille, elle s'approcha de cet inconnu, parce qu'il était celui qui était le plus près d'elle, et elle voulait vraiment parler à quelqu'un. Elle tenta une approche, presque stupidement. Ce n'était vraiment pas le moment pour parler, tout était effrayant ici... Mais elle en avait beaucoup trop besoin.
-Salut ! Il se passe tout le temps des choses bizarres, ici, hein ? On va finir par croire que ce qui est anormal est tout à fait ordinaire, pas vrai ?! Fit-elle en riant, d'un rire nerveux et tremblant.
Tentative pathétique de commencer un dialogue. Cet homme n'avait pas l'air ouvert au bavardage. Mais Alev continua.
-Au faite, vous n'auriez pas vu un homme haut comme ça, et une femme à peu près comme ça ? Enfin, on était ensemble dans une maison, puis ensuite il y a eu pleins de petits objets, enfin, la routine, quoi ! Mais, quand même, je me demandais... Aaaaaah !
Elle poussa un cri en faisant un petit saut en arrière. Il y avait comme des choses, elle ne savait quoi, qui tournaient autour de l'endroit. Ils venaient de la fontaine, ou quoi ? Et que faisait cette statue, au juste ? Les objets étaient vivants, ici, non ? Elle trembla encore. Il fallait dire qu'elle croyait aux mauvais esprits, et tous ces petits trucs là auxquels certaines personnes pouvaient être sceptiques. Elle inspira, puis expira, pour garder ses esprits. Puis elle fixa la fontaine, encore, tout en se demandant ce qui allait bien arriver ensuite. Elle tourna ensuite de nouveau la tête vers l'homme, pour parler une dernière fois.
-Oooh, j'ai totalement oubliée de me présenter. C'est bête d'oublier le plus important ! Je m'appelle Alev. Pour être honnête, si j'ai oubliée de le dire, c'est parce que cet endroit me fait peur. Vous vous appelez comment ?
Une fontaine ultra morbide au dessous d'un ciel orageux aux images troublantes, avec au milieu de tout ça une statue qui avait l'air en plein milieu d'une contemplation du monde des morts. L'endroit par-fait pour faire des rencontres ! Voilà qui est super chouette ! Elle faillit plaquer une main sur son visage, se gifler, ou autre chose, tellement elle se sentait bête. Cependant, maintenant qu'elle avait parlée, elle se sentait mieux. Son regard se porta ensuite sur la fontaine, de loin, restant à côté du grand homme.
C'était la réalité. La réalité de ce monde aux couleurs trop édulcorées. Elle finit par arrêter de courir, pour s'immobiliser là, au milieu de la ville. D'un revers de manche, elle essuya ses larmes, respirant bruyamment, essayant de reprendre son souffle. Elle ne pouvait pas pleurer. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle serra son carnet contre sa poitrine, fermant les yeux, tentant de se rappeler de son passé, de son chez elle, tout tranquille, quand elle était encore en Egypte. Quand tout fut plus clair dans son esprit, elle leva la tête, s'attendant à ce même ciel énigmatique. Ses yeux s'écarquillèrent quand elle vit que le ciel n'était plus comme avant, agité de toute part. Et même si la peur lui déchirait l'estomac, elle pressa le pas, un peu titubante, s'avançant vers les lieux les plus reculés de la ville. Elle ne s'attendait pas à voir ça. Une fontaine verdâtre. Une femme de statut, au corps en lambeaux, fixant l'eau verdâtre, comme si dans cette eau elle voyait une chose qui était invisible à leurs yeux, comme un fleuve du Styx, en miniature.
Leurs yeux. Il y avait d'autres personnes. Un homme dénudé, un autre homme, une femme qui fixait la fontaine. Et encore un homme, qui restait en retrait. Tremblante comme une feuille, elle s'approcha de cet inconnu, parce qu'il était celui qui était le plus près d'elle, et elle voulait vraiment parler à quelqu'un. Elle tenta une approche, presque stupidement. Ce n'était vraiment pas le moment pour parler, tout était effrayant ici... Mais elle en avait beaucoup trop besoin.
-Salut ! Il se passe tout le temps des choses bizarres, ici, hein ? On va finir par croire que ce qui est anormal est tout à fait ordinaire, pas vrai ?! Fit-elle en riant, d'un rire nerveux et tremblant.
Tentative pathétique de commencer un dialogue. Cet homme n'avait pas l'air ouvert au bavardage. Mais Alev continua.
-Au faite, vous n'auriez pas vu un homme haut comme ça, et une femme à peu près comme ça ? Enfin, on était ensemble dans une maison, puis ensuite il y a eu pleins de petits objets, enfin, la routine, quoi ! Mais, quand même, je me demandais... Aaaaaah !
Elle poussa un cri en faisant un petit saut en arrière. Il y avait comme des choses, elle ne savait quoi, qui tournaient autour de l'endroit. Ils venaient de la fontaine, ou quoi ? Et que faisait cette statue, au juste ? Les objets étaient vivants, ici, non ? Elle trembla encore. Il fallait dire qu'elle croyait aux mauvais esprits, et tous ces petits trucs là auxquels certaines personnes pouvaient être sceptiques. Elle inspira, puis expira, pour garder ses esprits. Puis elle fixa la fontaine, encore, tout en se demandant ce qui allait bien arriver ensuite. Elle tourna ensuite de nouveau la tête vers l'homme, pour parler une dernière fois.
-Oooh, j'ai totalement oubliée de me présenter. C'est bête d'oublier le plus important ! Je m'appelle Alev. Pour être honnête, si j'ai oubliée de le dire, c'est parce que cet endroit me fait peur. Vous vous appelez comment ?
Une fontaine ultra morbide au dessous d'un ciel orageux aux images troublantes, avec au milieu de tout ça une statue qui avait l'air en plein milieu d'une contemplation du monde des morts. L'endroit par-fait pour faire des rencontres ! Voilà qui est super chouette ! Elle faillit plaquer une main sur son visage, se gifler, ou autre chose, tellement elle se sentait bête. Cependant, maintenant qu'elle avait parlée, elle se sentait mieux. Son regard se porta ensuite sur la fontaine, de loin, restant à côté du grand homme.
- Spoiler:
Résumé : Alev a fui la maison dans laquelle elle était avec Titus et Trenca. Elle court en pleurant, puis se reprend et se dirige à la fontaine. Là, elle voit que Kahaüz est la personne la plus proche d'elle, et décide d'entamer une conversation avec lui. Ensuite, elle regarde la fontaine, elle en a très peur.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
- Code:
<transformation perso="Alev" />
- Code:
<transformation perso="Canvas" />
- Code:
<transformation perso ="Latrodectus">
Invité
Invité
Lun 25 Jan - 0:09
- HRP :
- Ceci est une réponse sauvage, comme Kah et Alev sont légèrement décalés du reste du groupe, j'me permet.
« Salut ! Il se passe tout le temps des choses bizarres, ici, hein ? On va finir par croire que ce qui est anormal est tout à fait ordinaire, pas vrai ?! »
L'homme se retourna d'un seul coup sur la nouvelle venue, l'expression toujours calme et neutre. Pourtant, l'homme avait sursauté, il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'aborde de la sorte en ce monde. La mort n'était pas passée loin de cette jeune inconsciente, alors que l'homme avait freiné avec force un réflexe d'attaque. Elle était petite, jeune. Du moins, jeune en ce monde, l'homme en était persuadé, si elle s'étonnait encore de l'anormalité de cet endroit.
Pendant tout le long de sa tirade, l'homme avait retourné son attention vers la fontaine, écoutant toujours la jeune femme. L'homme avait l'habitude d'écouter quelqu'un parler, mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas entendu la voix d'une femme. Jusqu'à ce qu'à nouveau, l'homme « sursauta » vers elle, pour regarder les raisons de son cri soudain. Les vagues autour d'eux, le mouvement perpétuel autour de la fontaine. Elle ne s'en rendait compte que maintenant ? Calmement, l'homme plaça une main devant elle pour la faire reculer légèrement, comme pour faire comprendre « éloignez-vous un peu, si vous avez peur, moi je reste là. » Ou « Je vous protège » pour les plus romantiques. Pourtant, la raison de ce geste reste la première citée.
« Oooh, j'ai totalement oubliée de me présenter. C'est bête d'oublier le plus important ! Je m'appelle Alev. Pour être honnête, si j'ai oubliée de le dire, c'est parce que cet endroit me fait peur. Vous vous appelez comment ? »
Entre les lourds silences qui parsemaient son existence depuis la mort de sa petite amie, et la voix faible et hésitante de Diablo, l'homme avait presque oublié l'énergie que pouvaient posséder certaines personnes.
« Kahaüz. »
L'homme se tourna vers la jeune femme, l'attention toujours dirigée vers la fontaine.
« Pourquoi être venue si vous avez peur ? »
Une voix monotone qui pouvait sembler presque accusatrice. Comme s'il lui faisait comprendre qu'elle serait une gène si elle restait ainsi.
- Résumé :
- Submergé par les paroles d'Alev, Kahaüz se présente simplement et lui demande ce qu'elle fait là si elle a peur.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 25 Jan - 22:18
L'homme avait sursauté en la voyant débarquée ici, bien que son visage était d'un inexpressif qui était assez troublant. Elle avait eu pour habitude de rester auprès de personnes plutôt sociables depuis son arrivée dans l'Esquisse, et cet inconnu était l'exception qui confirmait la règle. Et bien qu'il avait eu l'air de l'avoir écoutée, elle s'attendait à ce qu'il ignore ses paroles et continue d'observer la fontaine comme si de rien était. Ce que Alev pourrait comprendre. Après tout, les gens ici avaient pour habitude de rester renfermé dans leurs coquilles. Tous dans ce monde voulaient éviter les sujets les plus délicats, ce qui touchait au plus intime et au plus déstabilisant. Comme sur terre, d'ailleurs. Voilà un point commun entre ces deux mondes parallèles. Ce fut donc à son tour de sursauter quand l'inconnu répondit à sa question. Au moins, elle avait un nom, maintenant. Donc, Kahaüz se tourna vers elle, cet air toujours neutre.
Il lui demanda ensuite pourquoi elle était venue ici, si elle avait peur. La question sembla bien tomber, vraiment bien tomber. Elle fut un peu surprise par une telle question. La première chose qui l'étonnait était qu'il l'avait vraiment écouté. Et la question elle-même l'avait aussi surprise. Elle lui sourit :
-Bonne question !
Réponse qui ne répondait nullement à sa question. Mais elle ne le fit pas attendre une seconde de plus, puisqu'elle avait déjà la réponse à cette question. Elle se l'était posée, lorsqu'elle s'était précipitée vers le Phare, qu'elle avait rencontré les autres dessinateurs, et vécu toutes ces petites mésaventures. Et face à l'adversité, elle avait trouvé cette réponse. Alors, sans plus attendre, elle lui répondit :
-Je suis venue parce que - bien que j'ai peur, ce qui est humain dans une situation pareille - je veux comprendre ce monde. Enfin... Je dois comprendre ce monde, pour pouvoir partir d'ici. Pour que l'on rentre tous chez nous, quel que soit d'où l'on vient. Je dois donc faire abstraction de ma peur et aller de l'avant.
Elle songea ensuite à son fidèle compagnon, celui qui était venu tout droit d'Egypte, comme elle. Son sourire s'étira tandis qu'elle se saisissait fermement de son carnet de note. Elle fit tourner les pages, puis se mit à écrire dedans ce qu'elle voyait. La fontaine, la statue, l'eau verdâtre, les choses étranges et invisibles qui tournaient autour de la fontaine. Maintenant, elle devait continuer. Vaincre sa peur. Ce ne sera pas en restant éloignée de cette fontaine qu'elle gagnera une information. Elle devrait s'en rapprocher. Peut-être y avait-il un détail qui lui échappait, de là où elle était ?
Maintenant, elle se sentait mieux, et c'était un peu grâce à cet homme. C'était complètement idiot, il n'avait dit que deux phrases, dont une qui n'était composée que de son prénom. Mais une oreille attentive avait suffi à se sentir mieux. Elle espérait que Titus et Trenca étaient sains et saufs. Et il n'y avait pas de raison pour que ça ne soit pas le cas, ils étaient dans l'Esquisse depuis longtemps, non ? Ils connaissaient cet endroit mieux qu'elle. Et si elle s'en était sortie, il n'y avait pas de raison pour que ça ne soit pas le cas pour eux. Elle fit un pas en avant, voulant se rapprocher de la fontaine. Elle en fit ensuite un second, puis un troisième.
Puis finalement, elle se retourna pour regarder Kahaüz, qui demeurait en retrait. Elle regarda ensuite tour à tour la fontaine et l'homme, puis dit à ce dernier :
-Vous venez ?
Elle n'irait pas loin si elle ne se rapprochait pas de la fontaine, mais elle voulait de préférence ne pas s'en approcher seule. Peut-être devrait-elle trouver quelqu'un pour la psychanalyser, un jour....
Il lui demanda ensuite pourquoi elle était venue ici, si elle avait peur. La question sembla bien tomber, vraiment bien tomber. Elle fut un peu surprise par une telle question. La première chose qui l'étonnait était qu'il l'avait vraiment écouté. Et la question elle-même l'avait aussi surprise. Elle lui sourit :
-Bonne question !
Réponse qui ne répondait nullement à sa question. Mais elle ne le fit pas attendre une seconde de plus, puisqu'elle avait déjà la réponse à cette question. Elle se l'était posée, lorsqu'elle s'était précipitée vers le Phare, qu'elle avait rencontré les autres dessinateurs, et vécu toutes ces petites mésaventures. Et face à l'adversité, elle avait trouvé cette réponse. Alors, sans plus attendre, elle lui répondit :
-Je suis venue parce que - bien que j'ai peur, ce qui est humain dans une situation pareille - je veux comprendre ce monde. Enfin... Je dois comprendre ce monde, pour pouvoir partir d'ici. Pour que l'on rentre tous chez nous, quel que soit d'où l'on vient. Je dois donc faire abstraction de ma peur et aller de l'avant.
Elle songea ensuite à son fidèle compagnon, celui qui était venu tout droit d'Egypte, comme elle. Son sourire s'étira tandis qu'elle se saisissait fermement de son carnet de note. Elle fit tourner les pages, puis se mit à écrire dedans ce qu'elle voyait. La fontaine, la statue, l'eau verdâtre, les choses étranges et invisibles qui tournaient autour de la fontaine. Maintenant, elle devait continuer. Vaincre sa peur. Ce ne sera pas en restant éloignée de cette fontaine qu'elle gagnera une information. Elle devrait s'en rapprocher. Peut-être y avait-il un détail qui lui échappait, de là où elle était ?
Maintenant, elle se sentait mieux, et c'était un peu grâce à cet homme. C'était complètement idiot, il n'avait dit que deux phrases, dont une qui n'était composée que de son prénom. Mais une oreille attentive avait suffi à se sentir mieux. Elle espérait que Titus et Trenca étaient sains et saufs. Et il n'y avait pas de raison pour que ça ne soit pas le cas, ils étaient dans l'Esquisse depuis longtemps, non ? Ils connaissaient cet endroit mieux qu'elle. Et si elle s'en était sortie, il n'y avait pas de raison pour que ça ne soit pas le cas pour eux. Elle fit un pas en avant, voulant se rapprocher de la fontaine. Elle en fit ensuite un second, puis un troisième.
Puis finalement, elle se retourna pour regarder Kahaüz, qui demeurait en retrait. Elle regarda ensuite tour à tour la fontaine et l'homme, puis dit à ce dernier :
-Vous venez ?
Elle n'irait pas loin si elle ne se rapprochait pas de la fontaine, mais elle voulait de préférence ne pas s'en approcher seule. Peut-être devrait-elle trouver quelqu'un pour la psychanalyser, un jour....
- Spoiler:
Résumé : Alev répond à Kahaüz en disant qu'elle doit vaincre sa peur. Puis elle écrit ce qu'elle voit dans son carnet, et fais trois pas en direction de la fontaine. Elle se retourne ensuite et demande à Kahaüz s'il reste là ou s'il veut s'en approcher avec elle, parce qu'elle n'a pas très envie d'y aller seule.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
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Mar 26 Jan - 8:06
Arthur s'était précipité dans les Bas-Fonds, subjugué par ces mystérieux nuages, laissant son nouveau compagnon de côté. Du reste, c'était lui-même qui avait proposé de rejoindre ce lieu inquiétant au loin.
En lieu et place d'un quelconque oeil de tempête ou autre chose du genre tenait une fontaine, sans doute oubliée depuis des Jours. Etait-ce là la raison de son courroux ? Le Chevalier la scruta. Depuis plusieurs successions de jour et de nuit, et tout le monde ici savait que ça pouvait en faire du temps, il avait perdu la réelle notion d'effroi face à l'innexplicable. Cette folie météorologique ne l'affolait qu'à peine, il laissait la peur panique tapie dans un placard vermoulu de son esprit. Au demeurant, il ne semblait pas seul dans ce cas, et cette proximité même l'entretenait dans cette conviction illusoire qu'il n'y aurait rien de fâcheux. Après tout, les autres ne se regroupaient jamais là ou nichent les gros Objets.
Là-bas semblait se tenir un couple, ou du moins un individu mâle et un individu femelle. Ils avaient l'air de discuter. Auprès de la sculpture de marbre fissurée se tenaient un jeune homme et une créature à mi chemin entre Gollum et Sadako, bien que Arthur ne se rapelle ni de l'un ni de l'autre. Et détail subtile, l'individu était complètement NU. Ce qui mit quand même un léger doute sur la santé mentale de ses confrères à notre vaillant Dessinateur exempt de toute peur. Mais comme à son habitude assez désastreuse, le jeune homme fit fi de tout soupçon de grave danger. Après tout, il venait de rencontrer une créature mi homme mi canidé mutant, et avait survécu à la rencontre d'une bouteille de soda. Donc ceci serait une belle journée, ciel tempétueux ou pas.
Et puis le jeune homme aperçut une seconde jeune femme. Son jour de chance. Les femmes étaient assez faciles à cerner, du moins celles qu'il avait rencontrées; quelques mots doux et elles regressaient à l'état de petite chose fragile à protéger. Et Arthur, protéger les gens, c'était sa mission. Son leitmotiv. Le vaillant promeneur de la Plaine - ouais Arthur s'est trouvé plein de chouettes périphrases creuses - alla donc à la rencontre de la demoiselle. Ou plutôt dame, car elle avait l'air un peu âgée pour être traitée de 'demoiselle'. Enfin bon, Arthur n'allait pas faire le délicat pour une question d'année de naissance, surtout que lui-même faisait désormais plus vieux qu'avant.
Ohé mademoiselle ! Auriez-vous besoin d'aide ? Il ne fait pas bon traîner ici, l'endroit n'est pas sûr.
Déclama-t-il de sa belle voix enjôleuse, en s'avançant vers la personne en question.
D'autant qu'il n'avait peut-être pas si tort, les alentours bruissaient comme une forêt vierge.
En lieu et place d'un quelconque oeil de tempête ou autre chose du genre tenait une fontaine, sans doute oubliée depuis des Jours. Etait-ce là la raison de son courroux ? Le Chevalier la scruta. Depuis plusieurs successions de jour et de nuit, et tout le monde ici savait que ça pouvait en faire du temps, il avait perdu la réelle notion d'effroi face à l'innexplicable. Cette folie météorologique ne l'affolait qu'à peine, il laissait la peur panique tapie dans un placard vermoulu de son esprit. Au demeurant, il ne semblait pas seul dans ce cas, et cette proximité même l'entretenait dans cette conviction illusoire qu'il n'y aurait rien de fâcheux. Après tout, les autres ne se regroupaient jamais là ou nichent les gros Objets.
Là-bas semblait se tenir un couple, ou du moins un individu mâle et un individu femelle. Ils avaient l'air de discuter. Auprès de la sculpture de marbre fissurée se tenaient un jeune homme et une créature à mi chemin entre Gollum et Sadako, bien que Arthur ne se rapelle ni de l'un ni de l'autre. Et détail subtile, l'individu était complètement NU. Ce qui mit quand même un léger doute sur la santé mentale de ses confrères à notre vaillant Dessinateur exempt de toute peur. Mais comme à son habitude assez désastreuse, le jeune homme fit fi de tout soupçon de grave danger. Après tout, il venait de rencontrer une créature mi homme mi canidé mutant, et avait survécu à la rencontre d'une bouteille de soda. Donc ceci serait une belle journée, ciel tempétueux ou pas.
Et puis le jeune homme aperçut une seconde jeune femme. Son jour de chance. Les femmes étaient assez faciles à cerner, du moins celles qu'il avait rencontrées; quelques mots doux et elles regressaient à l'état de petite chose fragile à protéger. Et Arthur, protéger les gens, c'était sa mission. Son leitmotiv. Le vaillant promeneur de la Plaine - ouais Arthur s'est trouvé plein de chouettes périphrases creuses - alla donc à la rencontre de la demoiselle. Ou plutôt dame, car elle avait l'air un peu âgée pour être traitée de 'demoiselle'. Enfin bon, Arthur n'allait pas faire le délicat pour une question d'année de naissance, surtout que lui-même faisait désormais plus vieux qu'avant.
Ohé mademoiselle ! Auriez-vous besoin d'aide ? Il ne fait pas bon traîner ici, l'endroit n'est pas sûr.
Déclama-t-il de sa belle voix enjôleuse, en s'avançant vers la personne en question.
D'autant qu'il n'avait peut-être pas si tort, les alentours bruissaient comme une forêt vierge.
- HRP:
- Arthur s'adresse à Juliette, mais si une autre représentante de la gent féminine arrive et veut se faire apostropher hein, c'est gratuit !
- Résumé:
- Arthur arrive depuis les abords de la Base, hypnotisé par la mini-tempête. Il scrute les alentours et décide d'aller emmerder Juliette Orion.
Admirez notre magnificence ! ♥
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Cyantifiques
Mer 27 Jan - 0:29
Bien campés sur ses deux jambes, un cyantifique rebelles fixe la fontaine. Stoïque, il ne cille ni ne s’agite. Le calme s’est accaparé cette silhouettes en habits cyan. Pourtant, le décor autour de vous semble se distordre, s’étirer et s’affaisser de toutes parts. Rien, cependant, ne vous atteint.
« N’approchez pas de la fontaine. »
Il a rompu le silence sur un ton ferme ; voici que les deux yeux jaunes d'Averroès se braquent un instant sur vous. Quelques instants passent, où il se contente tout comme vous d'être spectateur immobile. Ne serait-ce pas qu'il existe au-delà de cette statue brisée un danger assez grand pour qu'un homme aux airs invincibles s'en tienne loin ?
Soudainement, un grésillement se fait entendre dans la canette d’Averroès. Le cyantifique l’empoigne, la porte à son oreille. Il hoche la tête plusieurs fois, émet quelques “Oui” évasifs. À l’autre bout du fil, la voix d’Hertz se fait entendre. Une ride apparaît sur le désert de son front. “Il y a des gens dans le coin, es-tu sûr qu’on peut continuer ?” D’autres bruits de voix lui répondent, imperceptibles par l’assemblée. Averroès range sa canette. Sous sa blouse, vous pouvez alors distinguer une armure impressionnante.
D’un geste, il se retourne, vous laissant un dernier message :
« Ne me suivez pas. Il darde son regard sur Juliette, la philosophe. Vous connaissez déjà la nature de cette chose. Vous savez que ce n’est pas ouvert à n’importe qui. »
Quelques pas, et sa silhouette disparaît auprès de la statue délabrée.
Explications
Voici enfin la suite de cette opportunité ! Après vous avoir rejoint en toute banalité, Averroès s'est donc éclipsé pour répondre à une affaire plus urgente, vous laissant seul avec le choix de vous aventurer dans ce qui se révèle bel et bien être une Tempête... ou de reculer. Parmi votre petit groupe, vous pouvez aussi décider de suivre Averroès pour essayer de comprendre ce qui se passe.. à vos risques et périls.
Ceci dit, alors que les autres ont toujours été ponctuelles et apparaissaient à des endroits au hasard, cette Tempête-ci est apparue dans la fontaine, ne bouge pas et ne semble pas vouloir s’arrêter de sitôt.
Pour les arrivés comme les arrivants, il vous est possible d’y jeter votre personnage (Folie approuve) afin de le tuer cruellement, de tenter une transformation risquée ou de changer son apparence !
Invité
Invité
Mer 27 Jan - 19:49
D'un côté nous avions un homme à moitié nue en agrippant un autre. Merci de faire ça ailleurs, ca pue les hormones en ébullitions d'ici. Tiens d'ailleurs depuis combien de temps n'avez t-elle pas assouvie ses pulsions charnelles…. Depuis au moins le monde réel. Juliette se demanda l'espace d'un instant si son hymen après tout ce temps n'avait pas repoussé. La chiotte, déjà que ça fait mal une première fois, alors deux fois. Elle évacua ses pensées primaires pour tendre une oreille vers la conversation à sa gauche. Une fille qui semblait cherché du réconfort auprès d'un espèce de type aux réponses syllabaires. Mec, aligne plus de trois mots et tu as une touche. Plus important, la fontaine. Elle avait cette étrange impression d'avoir déjà vécu cet instant. Cette atmosphère lui rappellait celle de la Première Grande Tempête. Devrait elle avoir peur ?
Ohé mademoiselle ! Auriez-vous besoin d'aide ? Il ne fait pas bon traîner ici, l'endroit n'est pas sûr.
Elle était sauvé, un morveux avec une épée en chocolat venait à sa rescousse. Elle pivota légèrement, arquant un soucil et lui jetant un regard dédaigneux, ravie que ses yeux lancent des éclairs.
Retourne dans ton bac à sable tu veux bien ? Les grands vont trouver une solution.
Elle lui fit un geste de la main lui disant de rebrousser chemin. Il s'attendait à quoi ? Elle n'avait pas la gueule de la fille à secourir. Du drame Shakespearien la brune n'en avait que le nom.
« N’approchez pas de la fontaine. »
Tiens, elle connaît ce timbre de voix et son sang ne fait qu'un tour. Rambo est parmi nous. C'était donc lui notre Sauveur. Alléluia ! Priez le seigneur. Elle jauge alors le Cyantifique de haut en bas, s'il est là c'est pour une bonne raison. Il a surement des information sur ce qui est probablement une Tempête. Peut être va t-il tenter de l'empêcher ? Mais la philosophe doutait que son altruisme aille aussi loin. Il passa à côté d'elle et se dirigea vers la fontaine, on pouvait entendre le tintement de l'acier de son armure. Elle esquissa un sourire ironique alors qu'il planta ses yeux dans les siens.
« Ne me suivez pas. Vous connaissez déjà la nature de cette chose. Vous savez que ce n’est pas ouvert à n’importe qui. »
Tenterait il de déstabiliser notre philosophe bien aimée ? Il ne prit même pas la peine d'attendre sa réponse. Peut être s'en fichait il ou savait il déjà qu'elle l’emboîterait dans ce joyeux suicide. Après tout, il avait déjà vu quelques fois la femme en action. D'ailleurs, sa phrase pouvait presque sous entendre qu'il savait pour la première tempête. C'était de la folie, mais elle voulait des réponses et cette fontaine semblait en regorger. Elle se retourna vers les autres dessinateurs et pris une voix forte :
« Je ne vous connais pas vraiment, peut être s'est on déjà croisé à la Base. Je suis Juliette pour ceux qui ne me connaisse pas. Et même si je porte un profond mépris aux Cyantifiques, Rambo n'a pas tord. Si vous entrez, vous pénétrez dans une Tempête. Ou du moins, un début de Tempête. J'ai déjà eu l'occasion de faire ce choix et sachez qu'on n'en ressort jamais indemne. Il est complètement débile de pénétrer dans cet antre de l'enfer si on ne cherche pas quelque chose. De mon côté, j'y vais, parce que je cherche des réponses mais aussi parce que je doute de l'altruisme de notre Terminator de fortune si jamais il y a moyen d'éviter qu'elle se propage. Le choix est à vous mais si vous êtes assez tarés pour entrer, faudra voir une fois à l'intérieur pour établir une stratégie. Çà peut être utile vous voyez. »
L'ancien professeur se posta à l'entrée. Cette fois-ci elle éviterait de marcher sur ses compagnons même si c'est pour garder la vie. Parait que c'est pas très polie.
Ohé mademoiselle ! Auriez-vous besoin d'aide ? Il ne fait pas bon traîner ici, l'endroit n'est pas sûr.
Elle était sauvé, un morveux avec une épée en chocolat venait à sa rescousse. Elle pivota légèrement, arquant un soucil et lui jetant un regard dédaigneux, ravie que ses yeux lancent des éclairs.
Retourne dans ton bac à sable tu veux bien ? Les grands vont trouver une solution.
Elle lui fit un geste de la main lui disant de rebrousser chemin. Il s'attendait à quoi ? Elle n'avait pas la gueule de la fille à secourir. Du drame Shakespearien la brune n'en avait que le nom.
« N’approchez pas de la fontaine. »
Tiens, elle connaît ce timbre de voix et son sang ne fait qu'un tour. Rambo est parmi nous. C'était donc lui notre Sauveur. Alléluia ! Priez le seigneur. Elle jauge alors le Cyantifique de haut en bas, s'il est là c'est pour une bonne raison. Il a surement des information sur ce qui est probablement une Tempête. Peut être va t-il tenter de l'empêcher ? Mais la philosophe doutait que son altruisme aille aussi loin. Il passa à côté d'elle et se dirigea vers la fontaine, on pouvait entendre le tintement de l'acier de son armure. Elle esquissa un sourire ironique alors qu'il planta ses yeux dans les siens.
« Ne me suivez pas. Vous connaissez déjà la nature de cette chose. Vous savez que ce n’est pas ouvert à n’importe qui. »
Tenterait il de déstabiliser notre philosophe bien aimée ? Il ne prit même pas la peine d'attendre sa réponse. Peut être s'en fichait il ou savait il déjà qu'elle l’emboîterait dans ce joyeux suicide. Après tout, il avait déjà vu quelques fois la femme en action. D'ailleurs, sa phrase pouvait presque sous entendre qu'il savait pour la première tempête. C'était de la folie, mais elle voulait des réponses et cette fontaine semblait en regorger. Elle se retourna vers les autres dessinateurs et pris une voix forte :
« Je ne vous connais pas vraiment, peut être s'est on déjà croisé à la Base. Je suis Juliette pour ceux qui ne me connaisse pas. Et même si je porte un profond mépris aux Cyantifiques, Rambo n'a pas tord. Si vous entrez, vous pénétrez dans une Tempête. Ou du moins, un début de Tempête. J'ai déjà eu l'occasion de faire ce choix et sachez qu'on n'en ressort jamais indemne. Il est complètement débile de pénétrer dans cet antre de l'enfer si on ne cherche pas quelque chose. De mon côté, j'y vais, parce que je cherche des réponses mais aussi parce que je doute de l'altruisme de notre Terminator de fortune si jamais il y a moyen d'éviter qu'elle se propage. Le choix est à vous mais si vous êtes assez tarés pour entrer, faudra voir une fois à l'intérieur pour établir une stratégie. Çà peut être utile vous voyez. »
L'ancien professeur se posta à l'entrée. Cette fois-ci elle éviterait de marcher sur ses compagnons même si c'est pour garder la vie. Parait que c'est pas très polie.
- Résumé:
- Juliette se pose des questions sur la dernière fois qu'elle s'est envoyé en l'air, puis envoi bouler le Chevalier et fait un grand discours en disant qu'entrer dans une Tempête c'est pas malin, pour ceux qui aurait pas remarqué que c'était une Tempête, puis propose que ceux qui veulent quand même entrer avec elle élabore un plan avant tout. Histoire de pas crever dans 10 minutes.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Mer 27 Jan - 22:46
Ce fut dans cet instant d'hésitation qu'apparut un cyantifique. Elle tourna la tête dans sa direction, sur ses gardes. Sur le moment, elle crut que c'était l'un de ces hommes dangereux qui leur voulaient du mal. Mais elle se détendit lorsqu'elle reconnut cet homme. Il avait été à la Réunion, à la Base. Et d'ailleurs, il avait aussi été là, dans le Phare, lorsqu'ils étaient venus leur porter secours, aux dessinateurs qui avaient été présents et elle. Aussi énigmatique que ceux de ses anciens confrères qui ne prétendaient pas être rebelles, il avança en direction de la fontaine. Il leur demanda ensuite de ne pas s'en approcher, puis, aussi mystérieusement qu'il était apparut, disparut près de la fontaine. Alev plissa les yeux. Puis comprit. Derpina lui avait décrit ce phénomène, cette chose qui apparaissait régulièrement dans l'Esquisse. Elle ne connaissait les tempêtes que de manière théoriques, d'après une anecdote, jamais elle n'en avait vu en face d'elle. Elle admira un moment cette étrange chose, puis entendit la voix de la femme avec qui le cyantifique avait eu un court échange.
Cette Juliette les avertit que d'aller dans une tempête était risqué, et totalement stupide. Cependant, elle y était déjà aller, et désirer rentrer dans celle-ci pour en découvrir les secrets. Les yeux d'Alev s'illuminèrent à ce moment là. Des réponses possibles ? Alors, il était possible de trouver des réponses à ses questions ? A toutes leurs questions, même ? Est-ce qu'une simple tempête pouvait répondre à leurs interrogations ? Bien que l'excitation à l'idée de trouver des informations sur l'Esquisse lui donnait envie d'y aller, l'avertissement de la femme lui intimait de s'éloigner. Elle ferma les yeux. Non, cette fois, elle n'allait pas reculer. Elle devait aller de l'avant. Aller vers le but qu'elle s'était fixée. Découvrir tout de ce monde pour pouvoir le quitter. Quitte à y perdre une partie d'elle. Ou même sa vie, tout simplement. Mais après tout, qui s'inquiéterait pour elle, ici ? Elle ne connaissait personne, en vérité. Et sa famille ? Sa famille, elle n'était pas ici, ils étaient sur Terre, dans ce lieu morne qu'elle regrettait tant. Ils penseraient qu'elle s'est faite assassinée, ou qu'elle a disparut à jamais, ou qu'elle a fait une fugue.
Un doux destin comparé à cette dur réalité.
Elle tourna une dernière fois la tête vers Kahaüz, et lui fit un bref signe de tête. Un au revoir ? Un adieu ? Allait-il participer à cette Tempête Party ? Aucune idée. Mais elle, elle avait fait son choix. Il ne suffit que de quelques pas pour Alev, pour arriver au niveau de cette femme expérimentée. Elle le savait, en la suivant, elle lui accordait sa confiance. C'était même leurs vies qu'elles mettaient en jeu ensemble.
-Je suis de l'expédition. Dites moi ce que vous savez des tempêtes. Il faut avoir toutes les informations à disposition, pour établir la meilleure des stratégies.
Même plusieurs stratégies, s'il le fallait. Elle resserra sa prise sur son carnet. Elle fera tout pour avoir le plus d'informations possibles. Et si elle y perdait la vie ? Qui sait, son carnet survivra peut-être à elle. Peut-être quelqu'un prendrait-il la relève sur ses travaux ?
Cette Juliette les avertit que d'aller dans une tempête était risqué, et totalement stupide. Cependant, elle y était déjà aller, et désirer rentrer dans celle-ci pour en découvrir les secrets. Les yeux d'Alev s'illuminèrent à ce moment là. Des réponses possibles ? Alors, il était possible de trouver des réponses à ses questions ? A toutes leurs questions, même ? Est-ce qu'une simple tempête pouvait répondre à leurs interrogations ? Bien que l'excitation à l'idée de trouver des informations sur l'Esquisse lui donnait envie d'y aller, l'avertissement de la femme lui intimait de s'éloigner. Elle ferma les yeux. Non, cette fois, elle n'allait pas reculer. Elle devait aller de l'avant. Aller vers le but qu'elle s'était fixée. Découvrir tout de ce monde pour pouvoir le quitter. Quitte à y perdre une partie d'elle. Ou même sa vie, tout simplement. Mais après tout, qui s'inquiéterait pour elle, ici ? Elle ne connaissait personne, en vérité. Et sa famille ? Sa famille, elle n'était pas ici, ils étaient sur Terre, dans ce lieu morne qu'elle regrettait tant. Ils penseraient qu'elle s'est faite assassinée, ou qu'elle a disparut à jamais, ou qu'elle a fait une fugue.
Un doux destin comparé à cette dur réalité.
Elle tourna une dernière fois la tête vers Kahaüz, et lui fit un bref signe de tête. Un au revoir ? Un adieu ? Allait-il participer à cette Tempête Party ? Aucune idée. Mais elle, elle avait fait son choix. Il ne suffit que de quelques pas pour Alev, pour arriver au niveau de cette femme expérimentée. Elle le savait, en la suivant, elle lui accordait sa confiance. C'était même leurs vies qu'elles mettaient en jeu ensemble.
-Je suis de l'expédition. Dites moi ce que vous savez des tempêtes. Il faut avoir toutes les informations à disposition, pour établir la meilleure des stratégies.
Même plusieurs stratégies, s'il le fallait. Elle resserra sa prise sur son carnet. Elle fera tout pour avoir le plus d'informations possibles. Et si elle y perdait la vie ? Qui sait, son carnet survivra peut-être à elle. Peut-être quelqu'un prendrait-il la relève sur ses travaux ?
- Spoiler:
Résumé : Alev voit le cyantifique rebelle, puis entend Juliette. Elle regarde une dernière fois Kahaüz en lui faisant un bref signe de tête, puis se dirige vers Juliette pour aller dans la tempête avec elle, en se disant qu'elle n'a rien à perdre si jamais elle y passait.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
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Invité
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Jeu 28 Jan - 9:35
Morveux. Cette vieille fille acariâtre venait de le traiter comme un môme. Un petit gamin qui... Oui, comme un ado belliqueux qui gonfle les pectoraux qu'il n'a pas. Mais s'il n'en avait pas, il avait un autre truc que les jeunes abrutis ont : de la témérité et du mâle ego.
Je vous signale chère madame que...
Un homme venait de prendre la parole. Mais d'où sortait-il, celui-là ? Peut-être un habitant du nouveau bâtiment accolé à la Ville ? Comme celui-ci, il ne lui inspirait que moyennement confiance, avec ses yeux jaunes perçants, sa blouse et son air dur; même si cela lui donnait un petit côté séduisant de profil. Puis il disparut. Pouf !
Madame Tu-n'es-qu'un-gamin prit à son tour la parole. Elle s'appelait Juliette, venait d'une certaine "base", n'aimait pas des gens appelés 'Cyantifiques" , dont "Rambo" , le guerrier-chimiste semblait faire partie. Arthur en était si bien avancé qu'il commença à baîller.
"Tempête " résonna. La description lui glaça le sang. Ce mot, cette mise en garde funeste contre les Tempêtes, il l'avait déjà entendu. Non, cette journée n'était pas la bonne, pas du tout même. Il savait ce que ça faisait une Tempête, il le savait très bien. Trop bien. Le sang, la mort; voilà ce qu'était une Tempête. Ou pire, la métamorphose.
Au départ, à choisir entre l'écartèlement, la disparition pure et simple ou l'agonie et un simple petit et ridicule changement d'apparence, quiconque choisirait la seconde option. Mais cela se révélait très ironique. Transformation en sable, chapeau ou coton-tige, bref un objet inanimé. Métamorphose en criquet, tulipe ou bonhomme de pain d'épice, bref quelque chose de très faible et innofensif. Et le pire, changement des cheveux en serpents, pousse d'une troisième jambe réfractaire ou disparition de la bouche; de quoi rendre ineductablement fou.
HÉ !
Arthur venait de crier à plein poumons, pointant son épée du même simultanément sur la jeune curieuse qui demandait à venir et sur cette Juliette suicidaire.
C'est hors de question ! Non seulement pour y trouver des réponses, quelles qu'elles soient, et encore plus pour une jeune fille seulement armée d'un carnet ! Et ça tient aussi pour le sauvage, le ténébreux et le gamin !
Mais dans quoi s'était-il embarqué ? Ne pouvait-il pas juste rester dans sa Plaine, où au moins le danger est partout et personne n'a d'idées stupides à part lui ? Il en avait assez de voir les dégâts de ce monde mielleux.
Il serra le pommeau de son épée.
Mais si vous y allez quand même, je viens.
Fixant Juliette avec défi, il continua
Je suis peut-être un gamin aux yeux de certains, mais je reste le Chevalier de la Plaine. Je ne veux pas des morts idiotes sur la conscience.
Il s'avança résolument vers le duo féminin. Merde, marre des morts. Avec lui, ou rien du tout.
Cette journée s'annonçait bien désastreuse.
Je vous signale chère madame que...
Un homme venait de prendre la parole. Mais d'où sortait-il, celui-là ? Peut-être un habitant du nouveau bâtiment accolé à la Ville ? Comme celui-ci, il ne lui inspirait que moyennement confiance, avec ses yeux jaunes perçants, sa blouse et son air dur; même si cela lui donnait un petit côté séduisant de profil. Puis il disparut. Pouf !
Madame Tu-n'es-qu'un-gamin prit à son tour la parole. Elle s'appelait Juliette, venait d'une certaine "base", n'aimait pas des gens appelés 'Cyantifiques" , dont "Rambo" , le guerrier-chimiste semblait faire partie. Arthur en était si bien avancé qu'il commença à baîller.
"Tempête " résonna. La description lui glaça le sang. Ce mot, cette mise en garde funeste contre les Tempêtes, il l'avait déjà entendu. Non, cette journée n'était pas la bonne, pas du tout même. Il savait ce que ça faisait une Tempête, il le savait très bien. Trop bien. Le sang, la mort; voilà ce qu'était une Tempête. Ou pire, la métamorphose.
Au départ, à choisir entre l'écartèlement, la disparition pure et simple ou l'agonie et un simple petit et ridicule changement d'apparence, quiconque choisirait la seconde option. Mais cela se révélait très ironique. Transformation en sable, chapeau ou coton-tige, bref un objet inanimé. Métamorphose en criquet, tulipe ou bonhomme de pain d'épice, bref quelque chose de très faible et innofensif. Et le pire, changement des cheveux en serpents, pousse d'une troisième jambe réfractaire ou disparition de la bouche; de quoi rendre ineductablement fou.
HÉ !
Arthur venait de crier à plein poumons, pointant son épée du même simultanément sur la jeune curieuse qui demandait à venir et sur cette Juliette suicidaire.
C'est hors de question ! Non seulement pour y trouver des réponses, quelles qu'elles soient, et encore plus pour une jeune fille seulement armée d'un carnet ! Et ça tient aussi pour le sauvage, le ténébreux et le gamin !
Mais dans quoi s'était-il embarqué ? Ne pouvait-il pas juste rester dans sa Plaine, où au moins le danger est partout et personne n'a d'idées stupides à part lui ? Il en avait assez de voir les dégâts de ce monde mielleux.
Il serra le pommeau de son épée.
Mais si vous y allez quand même, je viens.
Fixant Juliette avec défi, il continua
Je suis peut-être un gamin aux yeux de certains, mais je reste le Chevalier de la Plaine. Je ne veux pas des morts idiotes sur la conscience.
Il s'avança résolument vers le duo féminin. Merde, marre des morts. Avec lui, ou rien du tout.
Cette journée s'annonçait bien désastreuse.
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Mar 16 Fév - 14:24
Robyn se figea en sentant une présence derrière lui. Une ... personne le prenait et l'empêchait d'avancer. Il essaya de se débattre, mais il comprit aussitôt. Cette personne voulait l'empêcher de s'approcher de la fontaine et avait sentit le danger. « Merci ... » souffla-t-il à l'attention de cette personne. Puis d'autres personnes arrivèrent et commencèrent à discuter, mais il ne se sentait pas apte à bouger et reposait dans les bras de l'autre, qui s'appelait Kitty. Kitty le tenait toujours fermement et il se laissa aller. Il écouta toutefois ce qu'ils disaient, là-haut, et ne savais pas trop quoi faire. Tu ne comprenais pas trop ce qu'il se passe, et ne pas savoir, être dans les bras de quelqu'un de ... "rassurant", qu'est-ce que c'est bien ! Tout le monde sait que c'est bien, l'ignorance. Quand le méchant personnage, un cyantifique, certainement, — croyez-le ou non, mais Robyn s'informe quand même et a vent de certaines choses, puisqu'après tout, il était déjà là depuis fort longtemps quand les cyantifiques ont débarqué — le dessinateur se releva, lentement, pour ne pas gêner Kitty, et s'approche des autres. Ils veulent aller dans la tempête, apparemment. Plutôt mourir que de revivre ça une deuxième fois. Il ne se souvient, certes, plus vraiment de ce à quoi il ressemblait, mais il savait qu'il y a plus de deux semaines, il n'était pas aussi grand et n'avait pas ce foutu bras de dragon. Mais il faut bien avouer qu'avoir ce bras, ça lui donnait quelques avantages. Il se tourna vers Kitty, lui sourit, dans ce moment obscur mais lumineux, et alla rejoindre les autres. « Je pense que ce n'est pas raisonnable d'aller dans la Tempête, mais ... Et puis, mince, allons-y ! J'ai déjà survécu à une Tempête, alors une autre, et plus petite ... Ça devrait aller ... Je pense. C'est dur, une Tempête, mais si on y va sereinement, on devrait limiter les dégâts ? »
- Résumé:
- Robyn prends son courage à deux mains, et décide d'aller quand même dans la Tempête, malgré ses réticences.
(désolé pour le temps de réponse, vraiment)
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Ven 26 Fév - 21:07
« C'est une belle vue, n'est-ce pas ? »
C'était comme un ballet sans fin, ou bien une valse, extrêmement lente ; oui, c'était une valse. Les images, comme poussées par le vent, se tordaient, fusionnaient, tout cela sans que l'on ne puisse distinguer ne serait-ce qu'un danseur parmi la multitude. Mais les images dansaient, bel et bien. Ou bien alors elles se déplaçaient, selon l'angle de vue et les yeux de l'observateur, comme une mer, ou un océan. Elles se mouvaient alors d'après les courants aériens, en vagues, en épanchements d'écumes. Et Anya voyait tout cela.
Les ruines de la ville s'étendaient à ses pieds, presque à perte de vue, un îlot surgissant ça et là comme une lame figée, hors de ce terrible océan de béton et de roche. Une mer au dessus, donc, et une mer au dessous. Même si les ruines ne dansaient plus ; là s'achevaient les comparaisons. Cela aussi, elle le voyait.
Elle avait pu voir bien des choses, au cours des derniers jours. Des objets incongrus, qui se mouvaient comme s'ils étaient doués d'esprit. Des silhouettes lointaines, qui affrontaient sans grands espoirs des êtres monstrueux. Ou bien encore des portes qui s'ouvraient sur l'endroit qu'elle venait de quitter. Elle ne s'était pas attardée sur chacune des curiosités qui jonchaient son chemin ; elle n'en possédait ni l'envie ni les capacités.
Mais l'endroit proposait à coup sûr de nombreuses distractions, et de multiples sortes : pour l'heure, elle n'en profitait pas. Elle se contentait d'observer la ville d'un œil distrait, jouant avec deux cailloux qui s'enfuyaient sans cesse hors de sa paume. L'un d'eux laissait parfois entendre une complainte misérable lorsqu'une main vingt fois plus grande que lui le ramenait à sa place.
Elle resta ainsi pendant quelques instants, appuyée contre ce qui avait dû être une colonne antique. Puis elle se redressa, sans grande conviction. Quelque chose l'avait attirée.
Au loin, le ciel avait changé.
« Et quand tu y seras, qu'est-ce que tu feras ? »
Anya secoua la tête ; elle ne le savait pas. Tous ses efforts étaient concentrés sur un but : arriver à bon port en un morceau, et sans se perdre. Suivant le fil directeur des images, loin au dessus des toits, elle courut, sans même prendre une pause, bousculant les objets placés sur son chemin, trébuchant sur les restes de ce qui avait dû en être. Pas une seule fois ses yeux ne se détournèrent du ciel, et pas une fois elle ne ralentit. Sauf à la fin, peut-être. Sûrement.
Elle s'arrêta sur la placette, juste devant la fontaine, le regard flou, le souffle court, couverte d'écorchures. Il y avait des gens, auprès d'elle. Il y avait du bruit, du mouvement. Il y avait la fontaine. Et tout cela lui semblait étrangement familier. Comme un lieu visité longtemps auparavant, vers lequel on revient, à la fin.
« Un peu comme un saumon, en fait. »
Elle se balança d'un pied sur l'autre, en ignorant les alentours, le regard rivé sur la fontaine. Puis, finalement, elle avança. Pas comme ces braves qui avancent sans faillir, la tête haute et le pas décidé ; elle progressa à petits pas, lentement, trébuchant légèrement chacune des fois que ses pieds se posèrent.
Et elle entra dans la tempête.
Quand elle en ressortit, les voix lui demandèrent ce qui s'était passé. Elle leur répondit, tout bas, qu'elle ne le savait pas. Elle jeta un regard circulaire sur la place, sur les gens rassemblés. Elle leur sourit, à tous. Sûrement, quelque chose avait dû changer. Impossible seulement de déterminer quoi ; comme si cela avait toujours été normal, fait partie intégrante de sa réalité ?
Peut-être était-ce le sourire ? Elle ne souriait pas autant. Pas d'habitude.
La tête pleine de pensées, elle s'éloigna.
C'était comme un ballet sans fin, ou bien une valse, extrêmement lente ; oui, c'était une valse. Les images, comme poussées par le vent, se tordaient, fusionnaient, tout cela sans que l'on ne puisse distinguer ne serait-ce qu'un danseur parmi la multitude. Mais les images dansaient, bel et bien. Ou bien alors elles se déplaçaient, selon l'angle de vue et les yeux de l'observateur, comme une mer, ou un océan. Elles se mouvaient alors d'après les courants aériens, en vagues, en épanchements d'écumes. Et Anya voyait tout cela.
Les ruines de la ville s'étendaient à ses pieds, presque à perte de vue, un îlot surgissant ça et là comme une lame figée, hors de ce terrible océan de béton et de roche. Une mer au dessus, donc, et une mer au dessous. Même si les ruines ne dansaient plus ; là s'achevaient les comparaisons. Cela aussi, elle le voyait.
Elle avait pu voir bien des choses, au cours des derniers jours. Des objets incongrus, qui se mouvaient comme s'ils étaient doués d'esprit. Des silhouettes lointaines, qui affrontaient sans grands espoirs des êtres monstrueux. Ou bien encore des portes qui s'ouvraient sur l'endroit qu'elle venait de quitter. Elle ne s'était pas attardée sur chacune des curiosités qui jonchaient son chemin ; elle n'en possédait ni l'envie ni les capacités.
Mais l'endroit proposait à coup sûr de nombreuses distractions, et de multiples sortes : pour l'heure, elle n'en profitait pas. Elle se contentait d'observer la ville d'un œil distrait, jouant avec deux cailloux qui s'enfuyaient sans cesse hors de sa paume. L'un d'eux laissait parfois entendre une complainte misérable lorsqu'une main vingt fois plus grande que lui le ramenait à sa place.
Elle resta ainsi pendant quelques instants, appuyée contre ce qui avait dû être une colonne antique. Puis elle se redressa, sans grande conviction. Quelque chose l'avait attirée.
Au loin, le ciel avait changé.
« Et quand tu y seras, qu'est-ce que tu feras ? »
Anya secoua la tête ; elle ne le savait pas. Tous ses efforts étaient concentrés sur un but : arriver à bon port en un morceau, et sans se perdre. Suivant le fil directeur des images, loin au dessus des toits, elle courut, sans même prendre une pause, bousculant les objets placés sur son chemin, trébuchant sur les restes de ce qui avait dû en être. Pas une seule fois ses yeux ne se détournèrent du ciel, et pas une fois elle ne ralentit. Sauf à la fin, peut-être. Sûrement.
Elle s'arrêta sur la placette, juste devant la fontaine, le regard flou, le souffle court, couverte d'écorchures. Il y avait des gens, auprès d'elle. Il y avait du bruit, du mouvement. Il y avait la fontaine. Et tout cela lui semblait étrangement familier. Comme un lieu visité longtemps auparavant, vers lequel on revient, à la fin.
« Un peu comme un saumon, en fait. »
Elle se balança d'un pied sur l'autre, en ignorant les alentours, le regard rivé sur la fontaine. Puis, finalement, elle avança. Pas comme ces braves qui avancent sans faillir, la tête haute et le pas décidé ; elle progressa à petits pas, lentement, trébuchant légèrement chacune des fois que ses pieds se posèrent.
Et elle entra dans la tempête.
Quand elle en ressortit, les voix lui demandèrent ce qui s'était passé. Elle leur répondit, tout bas, qu'elle ne le savait pas. Elle jeta un regard circulaire sur la place, sur les gens rassemblés. Elle leur sourit, à tous. Sûrement, quelque chose avait dû changer. Impossible seulement de déterminer quoi ; comme si cela avait toujours été normal, fait partie intégrante de sa réalité ?
Peut-être était-ce le sourire ? Elle ne souriait pas autant. Pas d'habitude.
La tête pleine de pensées, elle s'éloigna.
- Résumé:
- Anya rentre dans la tempête, change de tronche, et se barre. Fin.
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Dim 13 Mar - 0:30
L'homme ne comprenait pas, pourquoi lui souriait-elle ? Il la regardait, l'air neutre, s’épancher sur ses raisons comme s'il n'écoutait qu'à moitié. Une raison d'avancer, cette femme en avait une. Pas l'homme. Pourquoi s'intéresserait-il autant à cette fontaine ? La jeune femme s'approche de celle-ci, avant de demander si l'homme venait. Allait-il la suivre ? Allait-il suivre une personne alors qu'il est dangereux pour lui de côtoyer autant d'être vivants ?
« N’approchez pas de la fontaine. »
L'homme dirigea son regard vers la source de cette voix. Cyan. Sa veste était de couleur Cyan. L'homme se figea quelques instants, concentrant toute son attention sur cet être qui venait de parler. Un ennemi. L'un de ceux qui habitent sous la base. Que fait-il ici ? Crispé, l'homme ne bougea pas de sa position un peu plus éloignée que les autres.
« Ne me suivez pas. Vous connaissez déjà la nature de cette chose. Vous savez que ce n’est pas ouvert à n’importe qui. »
L'homme ne la connaissait pas. Alors il dirige son regard vers la jeune femme désignée du regard par le type en cyan et écoute attentivement ses explications. Toujours se renseigner.
Tout d'abord, une crainte a été confirmée, ce type est définitivement un Cyantifique. Visiblement, il n'en avait rien à faire de la présence de l'homme. Ne l'avait-il pas vu, se contre-fichait-il de lui ? L'homme était-il trop paranoïaque pour penser qu'on les poursuivait encore après tant de jours à errer… ? Sans doute, et l'homme ne s'en cachait pas. Mais il préférait largement trop se méfier, il avait eu bien trop de mésaventures à ne s'être pas assez méfié. Cet homme avait peut-être simplement une chose bien plus urgente à régler dans cette « chose » que de poursuivre celui qui a tué l'un des siens. Etait-il seulement au courant de cet incident ?
Deuxièmement, voici une tempête. L'homme en avait déjà entendu parlé par Diablo lorsqu'il lui a raconté sa vie dans la base. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que cette chose avait l'air définitivement dangereuse. La garçon l'a prévenu. La jeune femme confirme.
Il faut être fou pour entrer dans une tempête. Mais l'homme ne l'était-il pas, fou ? Il secoua la tête, se frottant légèrement les yeux. Ça ne mènera à rien pour lui de sauter dans une chose pareille.
Puis l'homme releva la tête, regardant les personnes présentes en ce lieu une à une avant de rester sur Alev. Elle lui avait fait un signe de tête avant de s'approcher de celle qui en savait beaucoup sur ce monde. Elle avait un but. Pas l'homme. Lui, il n'avait aucune raison d'y aller. Aucune. Les autres voulaient, se rapprochant des deux femmes.
Et puis, un fantôme. Ou non, juste une autre jeune femme. Elle avançait tellement doucement, tellement silencieusement au milieu du tumulte de la place que l'homme fût presque surpris de sa présence. Non. Ce n'est pas sa présence qui le surprit, mais son avancée vers la tempête. Lentement mais sûrement – cette expression collait à merveille – elle avançait en faisant fi de ce qu'il se passait autour d'elle. Puis elle en ressorti. Etait-ce réellement elle ? Elle lui ressemblait, quelque part. Mais l'homme ne comprenait pas. Son attitude était différente. Il était bien incapable de savoir en quoi. Elle était différente, plus sûre d'elle ? C'était quelque chose d'abstrait, pour lui, la confiance en soi-même.
Parce que l'homme ne pouvait en aucun cas se faire confiance. Une goûte de sang et ce qu'il lui reste de raison s'emballe. La folie le gagne, subjugué, excité face au liquide rouge coulant, giclant partout, cette chaleur d'une vie qui quitte ce monde bien trop pourri.
Il fallait être fou pour se jeter dans la tempête.
Fou. C'est exactement ce que l'homme est.
Si ces « cyantifiques » ne les poursuivent plus, alors il n'a aucune raison de rester protéger Diablo.
Non. Ce n'était pas ça.
Si ces « cyantifiques » ne les poursuivent plus, alors il n'a aucune raison de rester sain d'esprit.
L'homme était fatigué.
Au diable sa retenue.
Au diable ces personnes.
Il espère juste que tout ceci se termine.
L'homme leva les yeux vers le groupe de personnes et s'approcha enfin, les dépassant même. Il ne s'arrêta que lorsqu'il était allé plus loin que Juliette, presque au point de se jeter dans la gueule du loup. L'homme se retourna alors sur les personnes encore en présence.
« J'ai entendu d'une connaissance que quoi qu'on fasse, une tempête gagne toujours. »
Voyez la jeune femme de tout à l'heure. Est-ce réellement la même ? Est-elle toujours elle-même ?
« Qu'importe la stratégie, elle fera tout voler en morceau. »
Un rictus se forma sur les lèvres de l'homme. Certains y verront de l'ironie. Peut-être après tout. Mais si vous distinguez une émotion sur le visage de cet homme…
« Qu'attendons-nous alors ? Tergiverser ne servira à rien. »
Alors sachez que ce n'est pas bon signe.
« N’approchez pas de la fontaine. »
L'homme dirigea son regard vers la source de cette voix. Cyan. Sa veste était de couleur Cyan. L'homme se figea quelques instants, concentrant toute son attention sur cet être qui venait de parler. Un ennemi. L'un de ceux qui habitent sous la base. Que fait-il ici ? Crispé, l'homme ne bougea pas de sa position un peu plus éloignée que les autres.
« Ne me suivez pas. Vous connaissez déjà la nature de cette chose. Vous savez que ce n’est pas ouvert à n’importe qui. »
L'homme ne la connaissait pas. Alors il dirige son regard vers la jeune femme désignée du regard par le type en cyan et écoute attentivement ses explications. Toujours se renseigner.
Tout d'abord, une crainte a été confirmée, ce type est définitivement un Cyantifique. Visiblement, il n'en avait rien à faire de la présence de l'homme. Ne l'avait-il pas vu, se contre-fichait-il de lui ? L'homme était-il trop paranoïaque pour penser qu'on les poursuivait encore après tant de jours à errer… ? Sans doute, et l'homme ne s'en cachait pas. Mais il préférait largement trop se méfier, il avait eu bien trop de mésaventures à ne s'être pas assez méfié. Cet homme avait peut-être simplement une chose bien plus urgente à régler dans cette « chose » que de poursuivre celui qui a tué l'un des siens. Etait-il seulement au courant de cet incident ?
Deuxièmement, voici une tempête. L'homme en avait déjà entendu parlé par Diablo lorsqu'il lui a raconté sa vie dans la base. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que cette chose avait l'air définitivement dangereuse. La garçon l'a prévenu. La jeune femme confirme.
Il faut être fou pour entrer dans une tempête. Mais l'homme ne l'était-il pas, fou ? Il secoua la tête, se frottant légèrement les yeux. Ça ne mènera à rien pour lui de sauter dans une chose pareille.
Puis l'homme releva la tête, regardant les personnes présentes en ce lieu une à une avant de rester sur Alev. Elle lui avait fait un signe de tête avant de s'approcher de celle qui en savait beaucoup sur ce monde. Elle avait un but. Pas l'homme. Lui, il n'avait aucune raison d'y aller. Aucune. Les autres voulaient, se rapprochant des deux femmes.
Et puis, un fantôme. Ou non, juste une autre jeune femme. Elle avançait tellement doucement, tellement silencieusement au milieu du tumulte de la place que l'homme fût presque surpris de sa présence. Non. Ce n'est pas sa présence qui le surprit, mais son avancée vers la tempête. Lentement mais sûrement – cette expression collait à merveille – elle avançait en faisant fi de ce qu'il se passait autour d'elle. Puis elle en ressorti. Etait-ce réellement elle ? Elle lui ressemblait, quelque part. Mais l'homme ne comprenait pas. Son attitude était différente. Il était bien incapable de savoir en quoi. Elle était différente, plus sûre d'elle ? C'était quelque chose d'abstrait, pour lui, la confiance en soi-même.
Parce que l'homme ne pouvait en aucun cas se faire confiance. Une goûte de sang et ce qu'il lui reste de raison s'emballe. La folie le gagne, subjugué, excité face au liquide rouge coulant, giclant partout, cette chaleur d'une vie qui quitte ce monde bien trop pourri.
Il fallait être fou pour se jeter dans la tempête.
Fou. C'est exactement ce que l'homme est.
Si ces « cyantifiques » ne les poursuivent plus, alors il n'a aucune raison de rester protéger Diablo.
Non. Ce n'était pas ça.
Si ces « cyantifiques » ne les poursuivent plus, alors il n'a aucune raison de rester sain d'esprit.
L'homme était fatigué.
Au diable sa retenue.
Au diable ces personnes.
Il espère juste que tout ceci se termine.
L'homme leva les yeux vers le groupe de personnes et s'approcha enfin, les dépassant même. Il ne s'arrêta que lorsqu'il était allé plus loin que Juliette, presque au point de se jeter dans la gueule du loup. L'homme se retourna alors sur les personnes encore en présence.
« J'ai entendu d'une connaissance que quoi qu'on fasse, une tempête gagne toujours. »
Voyez la jeune femme de tout à l'heure. Est-ce réellement la même ? Est-elle toujours elle-même ?
« Qu'importe la stratégie, elle fera tout voler en morceau. »
Un rictus se forma sur les lèvres de l'homme. Certains y verront de l'ironie. Peut-être après tout. Mais si vous distinguez une émotion sur le visage de cet homme…
« Qu'attendons-nous alors ? Tergiverser ne servira à rien. »
Alors sachez que ce n'est pas bon signe.
- Résumé :
- Kahaüz observa tranquillement le groupe se former pour aller dans la tempête après avoir remarqué que le cyantifique en avait rien à faire de lui. Puis, après avoir vu Anya passer, quelque chose fit « tilt » dans sa tête et se dirigea vers la tempête, invitant les autres à faire de même.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
Personnages : Alev
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Alev
Dim 13 Mar - 22:06
Juste après qu'elle eu répondu à l'appel de cette femme, elle ne s'était pas attendu à ce d'autres les rejoignent. D'abord, un jeune homme, puis un adolescent. Elle se demanda si cela était vraiment censé. A y voir de plus près, les deux étaient jeunes, en vérité. Et est-ce que le fait d'y aller à plusieurs maximiser les chances de s'en sortir ? Elle n'en savait rien. Elle voyait juste cette tempête, juste en face d'elle. Elle ne savait rien de tout cela, si ce n'était les descriptions données par Derpina. La jeune fille lui avait expliqué ô combien ce genre d'intempéries pouvait s'avérer terriblement mortel pour le corps fragile d'un humain. Et qui sait ce qui pouvait arriver. C'était l'Esquisse. Alev les remercia du regard, saluant par la même leur courage et leur détermination. Elle était persuadée que peu de personnes étaient capables de plonger dans une tempête volontairement, en se fichant des conséquences. Alev attendit les informations que chacun d'eux pouvait donner sur les tempêtes, le genre de façon d'y échapper, quand soudain...
Une femme arriva de nul part. Elle marchait lentement, titubante, chancelante, tombant parfois. Mais elle se dirigeait vers la fontaine. Vers la tempête. Alev la suivit du regard, étonnée de cette soudaine apparition. Elle avait l'air spectrale, aussi fantomatique que ces vents qui s'élevaient dans cette place. Ses yeux s'écarquillèrent, lorsque, étonnée, elle suivit du regard la jeune femme qui plongea dans la tempête. Ses mains se mirent à trembler tandis que la tempête emportait l'inconnue dans le néant, juste l'espace de quelques secondes. Ses yeux ne quittèrent pas la fontaine, jusqu'à ce qu'une nouvelle personne apparaisse, à sa sortie. Non, ce n'était pas une autre personne. C'était elle. La même jeune femme. Mais avec une apparence totalement différente. Elle ne put la quitter du regard, jusqu'à ce qu'elle s'en aille, loin d'eux. Alors, c'était ça, une tempête ? Et eux, comment allaient-ils changer ? Comment les choses allaient-elles se dérouler ? Elle avait peur, mais elle devait vaincre la crainte qui l'habitait. Elle ne reculerait pas.
Elle fut ensuite surprise de voir arriver Kahaüz. Lui qui n'avait pas eu l'air si emballé que ça au début s'avançait maintenant pour être aux limites de la fontaine. S'il glissait, il se retrouverait en plein dedans, comme l'autre jeune femme. Quelque chose avait changé dans son attitude, il n'avait plus l'air aussi prudent qu'auparavant. Une tempête gagne toujours. Ce monde n'était-il formé que de couleurs et de fatalité ? Cet homme avait-il raison ? Elle regarda tour à tour l'homme et la femme, ne sachant pas dans quoi elle s'était bien aventurée. Tout ce qu'elle savait, c'était que cette tempête était trop particulière pour être anodine. Effrayée à l'idée de voir son carnet terminer en morceaux à cause de la tempête, elle se pencha un instant, écrivit quelques derniers mots dedans, puis le ferma soigneusement et s'accroupit pour le poser au sol. Sa décision était prise. Qu'elle en finisse morte ou vive, elle ira dans cette tempête. Elle tourna la tête vers la femme aux yeux orageux, puis au reste du groupe, puis lâcha, inquiète de leur sort :
-Êtes-vous sûrs que c'est ce que vous voulez ?
Au fond, ça ressemblait plus à une mission suicide qu'autre chose, et l'aperçu de cette femme totalement changée n'était pas du genre à motiver à y aller. Mais Alev avait déjà pris sa décision. Elle fit un pas en direction de l'homme, de la fontaine, laissant le carnet au sol, derrière elle. Si elle en sortait vivante, alors elle pourra récupérer le carnet et écrire tout ce qu'elle aura récupérer, comme information. Et si jamais elle n'en sortira jamais, alors, quelqu'un saura tout ce qu'elle sait de l'Esquisse...
Une femme arriva de nul part. Elle marchait lentement, titubante, chancelante, tombant parfois. Mais elle se dirigeait vers la fontaine. Vers la tempête. Alev la suivit du regard, étonnée de cette soudaine apparition. Elle avait l'air spectrale, aussi fantomatique que ces vents qui s'élevaient dans cette place. Ses yeux s'écarquillèrent, lorsque, étonnée, elle suivit du regard la jeune femme qui plongea dans la tempête. Ses mains se mirent à trembler tandis que la tempête emportait l'inconnue dans le néant, juste l'espace de quelques secondes. Ses yeux ne quittèrent pas la fontaine, jusqu'à ce qu'une nouvelle personne apparaisse, à sa sortie. Non, ce n'était pas une autre personne. C'était elle. La même jeune femme. Mais avec une apparence totalement différente. Elle ne put la quitter du regard, jusqu'à ce qu'elle s'en aille, loin d'eux. Alors, c'était ça, une tempête ? Et eux, comment allaient-ils changer ? Comment les choses allaient-elles se dérouler ? Elle avait peur, mais elle devait vaincre la crainte qui l'habitait. Elle ne reculerait pas.
Elle fut ensuite surprise de voir arriver Kahaüz. Lui qui n'avait pas eu l'air si emballé que ça au début s'avançait maintenant pour être aux limites de la fontaine. S'il glissait, il se retrouverait en plein dedans, comme l'autre jeune femme. Quelque chose avait changé dans son attitude, il n'avait plus l'air aussi prudent qu'auparavant. Une tempête gagne toujours. Ce monde n'était-il formé que de couleurs et de fatalité ? Cet homme avait-il raison ? Elle regarda tour à tour l'homme et la femme, ne sachant pas dans quoi elle s'était bien aventurée. Tout ce qu'elle savait, c'était que cette tempête était trop particulière pour être anodine. Effrayée à l'idée de voir son carnet terminer en morceaux à cause de la tempête, elle se pencha un instant, écrivit quelques derniers mots dedans, puis le ferma soigneusement et s'accroupit pour le poser au sol. Sa décision était prise. Qu'elle en finisse morte ou vive, elle ira dans cette tempête. Elle tourna la tête vers la femme aux yeux orageux, puis au reste du groupe, puis lâcha, inquiète de leur sort :
-Êtes-vous sûrs que c'est ce que vous voulez ?
Au fond, ça ressemblait plus à une mission suicide qu'autre chose, et l'aperçu de cette femme totalement changée n'était pas du genre à motiver à y aller. Mais Alev avait déjà pris sa décision. Elle fit un pas en direction de l'homme, de la fontaine, laissant le carnet au sol, derrière elle. Si elle en sortait vivante, alors elle pourra récupérer le carnet et écrire tout ce qu'elle aura récupérer, comme information. Et si jamais elle n'en sortira jamais, alors, quelqu'un saura tout ce qu'elle sait de l'Esquisse...
- Spoiler:
Résumé : Alev est contente que Robyn et Arthur viennent avec eux, puis est effrayée quand Anya plonge dans la fontaine. Elle est ensuite résignée à plonger dedans à son tour, pose son carnet par terre pour ne pas qu'il soit détruit par la tempête, puis rejoint Kah en demandant aux autres s'ils veulent partir.
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
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Jeu 17 Mar - 18:48
Du coin de l’œil, Kit’ note les nouvelles arrivées, mais ne bouge pas pour autant. Tout son être est concentré sur la Fontaine, qu’il ne quitte pas des yeux. Et du corps pressé contre lui. Corps qui finit par s’éloigner, avec un petit sourire comme le soleil et des mots doux comme le miel. Kitty pince les lèvres. Attitude très humaine, et légèrement féminine. Mais c’est toujours mieux que de montrer ses dents. Parce que si lui-même n’y voit pas de problèmes, Kit’ sait très bien que tout le monde n’y réagit pas bien. Et, là, il a besoin de... que les gens réagissent bien. Surtout les petits. Bon sang. Il y en a plus que prévu.
À travers ses mèches corbeaux, l’androgyne dévisage Alev et Robyn. Et peut-être un peu Arthur. Il est plus grand, mais se comporte comme un jeune louveteau. Trop jeune pour être là, en tout cas. Lentement, Kitty rejoint Robyn, étonnement droit, mais avec des pas qui n’en restent pas moins animal. Et le léger mouvement de sa tête, la courbe de son menton, toujours fixé sur la Fontaine.
Il arrive ensuite ce moment figé dans le temps, où tout aurait pu arriver, son instinct recule, hésite.
Puis une jeune humaine se jette dans la fontaine, et tout éclate.
Il lui faut tout de ce self-control typiquement humain pour ne pas se jeter violemment en arrière. Empoigner les petits par la peau du cou et les trainer loin d’ici. Toute son échine se hérisse et son âme d’animal se cabre violemment à l’intérieur.
Contre tout bon sens, pourtant, Kitty ne bouge pas, et enfonce ses ongles jusqu’au sang dans la peau de ses avant-bras. Il respire. Fort. Bloque sa respiration un instant. La reprend. Plus lentement. Bien plus lentement. Décroche ses ongles. Remonte ses mains jusqu’à son visage, les pose contre sa peau brûlante et humide. Respire fort, encore une fois.
Puis repousse lentement ses cheveux en arrière, un peu tremblant. Écarte délicatement les mèches cachant son visage, et dévoile ses traits insoupçonnés de poupée de porcelaine. Mis à part un peu de poussière, qui pigmente sa peau comme d’improbables grains de beauté, Kitty ressemble à une jeune fille fragile tout à fait incongrue... derrière une telle attitude et une telle crinière. Kit’, lui, s’en fiche. Mais il a appris que les gens l’écoutent plus quand il dévoile son visage. Alors il le fait. Essaye d’être comme eux. D’être compris.
Sauf que, clairement, ils ne veulent pas écouter.
Ses lèvres pleines se tordent, résistant tout juste à montrer les dents. Kit’ laisse retomber quelques mèches sur le côté, fixe toujours l’attroupement inconsidéré. Et finalement, secoue légèrement la tête, laissant tout à fait retomber le rideau noir. Sa bouche gercée laisse sa sentence tomber.
— Vous allez tous mourir.
Voix un peu enrouée, et peu utilisée, mais claire et sans enrobage.
Kitty pense complètement ce qu’il dit, et lorsqu’il croise les bras, imitant encore là, une attitude très humaine, le message est tout aussi limpide : il ne participera pas à cette folie.
Le Staff (et moi-même) signale qu'il n'y a pas vraiment d'ordre prédéfini, vous n'avez pas à attendre votre tour ou quoi, postez quand vous estimez que vous devez poster et n'hésitez pas à avancer.
À travers ses mèches corbeaux, l’androgyne dévisage Alev et Robyn. Et peut-être un peu Arthur. Il est plus grand, mais se comporte comme un jeune louveteau. Trop jeune pour être là, en tout cas. Lentement, Kitty rejoint Robyn, étonnement droit, mais avec des pas qui n’en restent pas moins animal. Et le léger mouvement de sa tête, la courbe de son menton, toujours fixé sur la Fontaine.
Il arrive ensuite ce moment figé dans le temps, où tout aurait pu arriver, son instinct recule, hésite.
Puis une jeune humaine se jette dans la fontaine, et tout éclate.
Il lui faut tout de ce self-control typiquement humain pour ne pas se jeter violemment en arrière. Empoigner les petits par la peau du cou et les trainer loin d’ici. Toute son échine se hérisse et son âme d’animal se cabre violemment à l’intérieur.
Contre tout bon sens, pourtant, Kitty ne bouge pas, et enfonce ses ongles jusqu’au sang dans la peau de ses avant-bras. Il respire. Fort. Bloque sa respiration un instant. La reprend. Plus lentement. Bien plus lentement. Décroche ses ongles. Remonte ses mains jusqu’à son visage, les pose contre sa peau brûlante et humide. Respire fort, encore une fois.
Puis repousse lentement ses cheveux en arrière, un peu tremblant. Écarte délicatement les mèches cachant son visage, et dévoile ses traits insoupçonnés de poupée de porcelaine. Mis à part un peu de poussière, qui pigmente sa peau comme d’improbables grains de beauté, Kitty ressemble à une jeune fille fragile tout à fait incongrue... derrière une telle attitude et une telle crinière. Kit’, lui, s’en fiche. Mais il a appris que les gens l’écoutent plus quand il dévoile son visage. Alors il le fait. Essaye d’être comme eux. D’être compris.
Sauf que, clairement, ils ne veulent pas écouter.
Ses lèvres pleines se tordent, résistant tout juste à montrer les dents. Kit’ laisse retomber quelques mèches sur le côté, fixe toujours l’attroupement inconsidéré. Et finalement, secoue légèrement la tête, laissant tout à fait retomber le rideau noir. Sa bouche gercée laisse sa sentence tomber.
— Vous allez tous mourir.
Voix un peu enrouée, et peu utilisée, mais claire et sans enrobage.
Kitty pense complètement ce qu’il dit, et lorsqu’il croise les bras, imitant encore là, une attitude très humaine, le message est tout aussi limpide : il ne participera pas à cette folie.
- Spoiler:
- Kitty suit Robyn et désapprouve en silence la suite des évènements, avant de le faire savoir à haute voix et de croiser les bras. Il n’ira pas.
(PARDON ROBYN. J’ai essayé de mon mieux mais le perso’ freine de toutes ses forces et ne veut absolument pas y aller, du coup, heu... il attendra probablement ici pour voir si quelqu’un est raisonnable, et sinon partira une fois tout le monde dedans – du coup si l’un de vos personnages change d’avis, il pourra le raccompagner dans une zone plus safe, si le cœur vous en dit.)
Pas d'ordre de postage !
Le Staff (et moi-même) signale qu'il n'y a pas vraiment d'ordre prédéfini, vous n'avez pas à attendre votre tour ou quoi, postez quand vous estimez que vous devez poster et n'hésitez pas à avancer.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
Personnages : Alev
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Alev
Dim 20 Mar - 21:52
La jeune femme sursauta légèrement en voyant le garçon à l'allure sauvage prendre la parole. Il écarta d'abord les mèches de cheveux qui masquaient son visage. Alev fut plutôt surprise de voir un visage aux traits aussi fins, bien qu'elle ne s'était pas vraiment faite d'idées sur le visage que cachait cette masse capillaire. Elle ne s'était surtout pas attendue à voir des traits aussi féminins alors que depuis le début elle avait bien cru que c'était un homme, au vu de son comportement. Un instant, elle se demanda si cette personne n'était pas tombée dans une tempête, peut-être, auparavant, et aurait été physiquement changée. Mais ce n'était pas le plus important. Cette personne androgyne leur disait qu'ils allaient mourir. Cela, elle le savait. Cette tempête ne les épargnera pas s'ils plongeaient dedans. Mais... Ce cyantifique y était allé, et elle était persuadée qu'ils se devaient d'y aller.
Et puis...
Jusqu'alors, elle n'avait confiance qu'à sa raison et sa logique. Et jusque là, cela n'avait pas vraiment payé. Qu'avait-elle fait, au juste ? A son arrivée, elle avait juste suivie les autres jusqu'au sommet du Phare. Et quoi ? Elle n'avait pas fait grand chose, et avait fini par se laisser emportée vers la Base par les cyantifiques rebelles et le reste des dessinateurs. Mais encore ? Rien du tout. Elle qui se prétendait être une espèce d'exploratrice désirant découvrir les secrets de l'Esquisse, elle n'avait rien fait. Et ce matin, elle avait à peine consolée Derpina, avant de fuir face à des objets au lieu de défendre ses deux amis, Titus et Trenca... Non, elle ne pouvait rien dire, à part qu'elle n'était rien d'autre qu'une espèce de scribe qui suivait les autres sans brancher pour écrire tout ce qu'elle voyait. Ce carnet, qu'elle avait laissée par terre, il était bien utile, elle ne le laisserait jamais tomber. Mais si elle ne faisait rien à part écrire ce qui se passait autour d'elle, jamais elle ne prendrait les bonnes initiatives pour enfin sortir de ce monde faussement bucolique...
Sans ouvrir la bouche, elle tourna la tête vers les autres, à commencer par cette femme aux yeux reflétant le ciel, puis les deux jeunes garçons qui avaient osés s'avancer vers eux. Elle tourna ensuite la tête vers l'homme qui leur avait suggéré de sauter sans réfléchir, et enfin vers celui qui les appelait à fuir, ou ils allaient mourir. Dans tous les cas, ils allaient mourir d'une façon ou d'une autre, ici, non ? Peut-être fallait-il laisser de côté la logique qu'ils avaient tous appris dans leur monde d'origine pour faire un pas en avant ? Elle tourna une dernière fois la tête, mais cette fois-ci vers la tempête, qui lui faisait tout juste face.
Un pas en avant.
Sans mot dire, elle leur fit un dernier signe, du regard et de la tête. Celui qui disait "que vous le vouliez ou non, moi j'y vais". S'ils voulaient y aller avec elle, alors qu'ils viennent. Sinon, elle y ira seule. Elle connaîtra la vérité sur ce monde, pour qu'ils puissent en sortir. Coûte que coûte. Ce fut sur cette dernière pensée qu'elle s'abandonna à la tempête, faisant un pas pour y plonger.
Et puis...
Jusqu'alors, elle n'avait confiance qu'à sa raison et sa logique. Et jusque là, cela n'avait pas vraiment payé. Qu'avait-elle fait, au juste ? A son arrivée, elle avait juste suivie les autres jusqu'au sommet du Phare. Et quoi ? Elle n'avait pas fait grand chose, et avait fini par se laisser emportée vers la Base par les cyantifiques rebelles et le reste des dessinateurs. Mais encore ? Rien du tout. Elle qui se prétendait être une espèce d'exploratrice désirant découvrir les secrets de l'Esquisse, elle n'avait rien fait. Et ce matin, elle avait à peine consolée Derpina, avant de fuir face à des objets au lieu de défendre ses deux amis, Titus et Trenca... Non, elle ne pouvait rien dire, à part qu'elle n'était rien d'autre qu'une espèce de scribe qui suivait les autres sans brancher pour écrire tout ce qu'elle voyait. Ce carnet, qu'elle avait laissée par terre, il était bien utile, elle ne le laisserait jamais tomber. Mais si elle ne faisait rien à part écrire ce qui se passait autour d'elle, jamais elle ne prendrait les bonnes initiatives pour enfin sortir de ce monde faussement bucolique...
Sans ouvrir la bouche, elle tourna la tête vers les autres, à commencer par cette femme aux yeux reflétant le ciel, puis les deux jeunes garçons qui avaient osés s'avancer vers eux. Elle tourna ensuite la tête vers l'homme qui leur avait suggéré de sauter sans réfléchir, et enfin vers celui qui les appelait à fuir, ou ils allaient mourir. Dans tous les cas, ils allaient mourir d'une façon ou d'une autre, ici, non ? Peut-être fallait-il laisser de côté la logique qu'ils avaient tous appris dans leur monde d'origine pour faire un pas en avant ? Elle tourna une dernière fois la tête, mais cette fois-ci vers la tempête, qui lui faisait tout juste face.
Un pas en avant.
Sans mot dire, elle leur fit un dernier signe, du regard et de la tête. Celui qui disait "que vous le vouliez ou non, moi j'y vais". S'ils voulaient y aller avec elle, alors qu'ils viennent. Sinon, elle y ira seule. Elle connaîtra la vérité sur ce monde, pour qu'ils puissent en sortir. Coûte que coûte. Ce fut sur cette dernière pensée qu'elle s'abandonna à la tempête, faisant un pas pour y plonger.
- Spoiler:
Résumé : Alev écoute Kitty, puis pense qu'il n'y a rien de logique ici et qu'il vaut mieux se risquer, quitte à en crever. Elle fait un dernier signe à chacun pour leur dire qu'elle y va et qu'ils ont qu'à venir s'ils veulent. Puis elle plonge dans la tempête.
HRP : A savoir que vous n'êtes pas obligés de faire sauter votre personnage dedans, bien qu'Alev aimerait bien, sinon, elle aura l'air bien bête à la fin ! x)
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Mer 23 Mar - 10:33
Robyn a, comment dire ... légèrement ras-le-bol de toutes ces mesures de sécurité. Il aimerait bien vivre entièrement, complètement, sans qu'on l'empêche de faire quoi que ce soit parce que ce serait dangereux. Il admet que la Tempête a l'air difficile, mais qu'importe, il a envie de voir ce qu'il y a dedans. Et ces foutus cyantifiques ... Il veut poursuivre celui qui est passé. Il a envie de comprendre ce qu'il se passe. Il a envie de savoir. « D'habitude, les tempêtes bougent et détruisent tout, et là, rien du tout ... Ça devrait aller. » Alors il s'avance d'un ou deux pas, jusqu'à entendre la voix de Kitty. Il se retourne, s'approche, et lui sourit. « Je reviens. » Il ne veut pas qu'il s'inquiète. Puis il s'élance à la poursuite d'Alev, qui vient d'entrer à l'intérieur. Il reviendra.
- Résumé:
- Robyn tente de rassurer Kitty et s'élance à la suite d'Alev dans la Tempête.
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Jeu 24 Mar - 15:43
Arthur observa le monstre météorologique. Il avait fait le fier, mais à vrai dire, il n’en menait pas large. Vraiment pas large. On pourrait même dire qu’il crevait de trouille. Mais il s’était engagé, et il avait un honneur. Et une réputation. Il continuait de fixer Juliette, droit dans ses bottes, la tête haute, avec un air de défi et une arrogance froide. Mais si le moindre mot sortait de sa gorge, il savait que ça finirait dans un murmure tremblotant.
Néanmoins, il voulait aussi lui faire ravaler son regard dédaigneux, ce regard typique que les adultes portaient à ces stupides adolescents incapables de porter la teneur de leur actes, incapables d’être des grands. Il voulait lui crier « Hé, je suis plus un gamin, j’ai… ! »
Mais même ce cri rageur ne trouva pas de suite. Il décrocha son regard de l’acariâtre et porta son esprit en lui-même ; quel âge avait-il ? 20, 25 ans ? 30 ? 45 ? ou simplement ses éternels 17 ans qui lui colleraient à la peau jusqu’à la fin de tout ? Qu’importe ce qu’il fasse, cette femme le remettrait sans doute toujours à sa place, cet éternel statut qui le hantait et le minait profondément d’adolescent stupide, inconscient et inconstant.
Mais était-ce au moins sa place ? Oui, il rassemblait tout du stéréotype adolescent, négligé, fainéant, insomniaque par trop d’écrans et perdu dans sa propre immensité. Avant. Désormais, plus de consoles, plus de prétextes bidons pour faire la sieste. Il avait troqué le vieux tee-shirt raide de crasse pour une chemise élégante et un long manteau, il savait se battre et surtout soignait du mieux possible son apparence. Plus de parents, plus de cours, plus de potes bourrés en cours et de potins paillards.
Alors pourquoi toujours ce regard plein de mépris et de suffisance sur le visage de cette femme ?
Une ombre passa. Ou plutôt, une jeune femme. Comme tant d’autres. Sauf que celle-ci se jeta dans la Tempête avec le calme olympien d’une méduse échouée sur la plage. Arthur réalisa trop tard, sa main avancée pour la rattraper rencontra le vide. Il resta là, le bras tendu, bêta et vide pendant quelques secondes, le temps qu’elle ressorte, démontrant par le fait que les Tempêtes n’étaient pas des jouets pour enfants.
Et puis le ténébreux s’avança vers la Fontaine maudite, enjoignant ses nouveaux compagnons à le rejoindre plus en avant dans la distorsion. L’homme sauvage, se civilisant un instant, prévint au contraire de rester en arrière de ce monstre. Et la jeune fille posa son carnet. Elle regarda chacun d’entre eux, chacun avec leur idée fixe et définitive sur cette question ancrée dans leurs yeux. Arthur tenta d’accrocher son regard, de la supplier muettement ; mais elle aussi, elle avait répondu à ce dilemme. Le gamin suivit bientôt, malgré les supplications de l’androgyne primitif.
Le Chevalier fit un pas en arrière, choqué. Etaient-ils donc tous fous ? Avaient-ils donc tant de choses à savoir, à oublier ou à changer pour risquer ainsi leur existence ? Avaient-ils donc tous pris leur effroyable décision ? Le jeune homme frémit violemment. Il était peut-être différent, il s’était peut-être à sa manière intégré à cet univers, mais il restait humain. Terriblement humain. Il tremblait comme un flan intérieurement et était incapable de prendre une décision. Sauter ou ne pas sauter ? Faire preuve de la bravoure qu’on attend du Chevalier de la Plaine, ou jouer les casse-cou idiots et téméraires ? Survivre, ou faire preuve d’une lâcheté vulgaire ? Mourir, ou disparaître de ce monde à tout jamais ?
Une larme perla sur sa joue.
Néanmoins, il voulait aussi lui faire ravaler son regard dédaigneux, ce regard typique que les adultes portaient à ces stupides adolescents incapables de porter la teneur de leur actes, incapables d’être des grands. Il voulait lui crier « Hé, je suis plus un gamin, j’ai… ! »
Mais même ce cri rageur ne trouva pas de suite. Il décrocha son regard de l’acariâtre et porta son esprit en lui-même ; quel âge avait-il ? 20, 25 ans ? 30 ? 45 ? ou simplement ses éternels 17 ans qui lui colleraient à la peau jusqu’à la fin de tout ? Qu’importe ce qu’il fasse, cette femme le remettrait sans doute toujours à sa place, cet éternel statut qui le hantait et le minait profondément d’adolescent stupide, inconscient et inconstant.
Mais était-ce au moins sa place ? Oui, il rassemblait tout du stéréotype adolescent, négligé, fainéant, insomniaque par trop d’écrans et perdu dans sa propre immensité. Avant. Désormais, plus de consoles, plus de prétextes bidons pour faire la sieste. Il avait troqué le vieux tee-shirt raide de crasse pour une chemise élégante et un long manteau, il savait se battre et surtout soignait du mieux possible son apparence. Plus de parents, plus de cours, plus de potes bourrés en cours et de potins paillards.
Alors pourquoi toujours ce regard plein de mépris et de suffisance sur le visage de cette femme ?
Une ombre passa. Ou plutôt, une jeune femme. Comme tant d’autres. Sauf que celle-ci se jeta dans la Tempête avec le calme olympien d’une méduse échouée sur la plage. Arthur réalisa trop tard, sa main avancée pour la rattraper rencontra le vide. Il resta là, le bras tendu, bêta et vide pendant quelques secondes, le temps qu’elle ressorte, démontrant par le fait que les Tempêtes n’étaient pas des jouets pour enfants.
Et puis le ténébreux s’avança vers la Fontaine maudite, enjoignant ses nouveaux compagnons à le rejoindre plus en avant dans la distorsion. L’homme sauvage, se civilisant un instant, prévint au contraire de rester en arrière de ce monstre. Et la jeune fille posa son carnet. Elle regarda chacun d’entre eux, chacun avec leur idée fixe et définitive sur cette question ancrée dans leurs yeux. Arthur tenta d’accrocher son regard, de la supplier muettement ; mais elle aussi, elle avait répondu à ce dilemme. Le gamin suivit bientôt, malgré les supplications de l’androgyne primitif.
Le Chevalier fit un pas en arrière, choqué. Etaient-ils donc tous fous ? Avaient-ils donc tant de choses à savoir, à oublier ou à changer pour risquer ainsi leur existence ? Avaient-ils donc tous pris leur effroyable décision ? Le jeune homme frémit violemment. Il était peut-être différent, il s’était peut-être à sa manière intégré à cet univers, mais il restait humain. Terriblement humain. Il tremblait comme un flan intérieurement et était incapable de prendre une décision. Sauter ou ne pas sauter ? Faire preuve de la bravoure qu’on attend du Chevalier de la Plaine, ou jouer les casse-cou idiots et téméraires ? Survivre, ou faire preuve d’une lâcheté vulgaire ? Mourir, ou disparaître de ce monde à tout jamais ?
Une larme perla sur sa joue.
- Résumé:
- Arthur tremble devant le fait accompli et ne sait pas s'il doit suivre Alev et Robyn, ou fuir comme le supplie Kitty, tout en se questionnant sur sa transformation dans l'Esquisse.
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Mer 13 Avr - 16:39
Deux louveteaux se jettent à leur tour dans les pattes de la mort...
Et voilà pourquoi la diplomatie est un truc typiquement humain : Ça. Sert. Foutrement. À. Rien. Les bipèdes passent leur temps à tenter d’aboyer plus fort que leur voisin, et au final chacun n’écoute que sa propre loi. Aucun esprit de groupe. Aucune volonté de survie. Fou-tus. Hu-mains.
Nikita laisse échapper un bruit de gorge peu engageant. Oui, il grogne. Parce que ça commence à lui courir sur le poil, tout ça. Il ne s’est pas attaché assez à cette meute pour prendre des risques inconsidérés. Contre toute nature, il est déjà venu jusque dans ce lieu maudit : il n’avancera pas plus loin.
Kit’ secoue la tête, recule à son tour, signifiant sans détour qu’il ne compte absolument pas participer plus longtemps à cette folie... jusqu’à apercevoir du coin de l’œil Arthur. Arthur et ses tremblements. Arthur et sa détresse qui s’écoule par tous les pores de sa peau. Nikita s’arrête dans son mouvement, le fixe à travers son rideau ébène. La détresse... la détresse est universelle. Même les animaux l’ont. Et Kitty la connaît bien. Trop bien. Trop pour que cela n’écartèle pas son cœur et ne le replonge dans des souvenirs particulièrement amers. Alors il fait un pas vers lui. Puis deux, et trois. Se retrouve juste en face. Se retrouve à maladroitement ouvrir et fermer ses mains.
Nikita n’est pas doué pour communiquer.
Nikita n’est pas doué pour consoler.
Nikita n’est pas doué pour... aider.
Mais Nikita perçoit plus que ce que l’on peut bien penser.
Il penche la tête, le regarde dans ses yeux de nuit sans fin.
— Tu... n’es pas lâche.
La lâcheté est un concept humain. Créé pour enfoncer plus bas que terre les âmes les plus faibles. La nature n’est pas tendre, mais elle est rarement aussi cruelle que les hommes qui l’arpentent.
Kitty s’approche, s’approche encore un peu. Cherche à réconforter de la seule manière qu’il connait réellement. La seule qui a jamais marché sur lui, il y a longtemps, très longtemps... Il franchit ce qui les sépare encore, et pose son front contre l’autre, laissant ses longs cheveux cascader entre eux. Ferme les yeux.
— Non.
Non, tu n’es pas lâche.
Et tu n’es pas tout seul.
Et voilà pourquoi la diplomatie est un truc typiquement humain : Ça. Sert. Foutrement. À. Rien. Les bipèdes passent leur temps à tenter d’aboyer plus fort que leur voisin, et au final chacun n’écoute que sa propre loi. Aucun esprit de groupe. Aucune volonté de survie. Fou-tus. Hu-mains.
Nikita laisse échapper un bruit de gorge peu engageant. Oui, il grogne. Parce que ça commence à lui courir sur le poil, tout ça. Il ne s’est pas attaché assez à cette meute pour prendre des risques inconsidérés. Contre toute nature, il est déjà venu jusque dans ce lieu maudit : il n’avancera pas plus loin.
Kit’ secoue la tête, recule à son tour, signifiant sans détour qu’il ne compte absolument pas participer plus longtemps à cette folie... jusqu’à apercevoir du coin de l’œil Arthur. Arthur et ses tremblements. Arthur et sa détresse qui s’écoule par tous les pores de sa peau. Nikita s’arrête dans son mouvement, le fixe à travers son rideau ébène. La détresse... la détresse est universelle. Même les animaux l’ont. Et Kitty la connaît bien. Trop bien. Trop pour que cela n’écartèle pas son cœur et ne le replonge dans des souvenirs particulièrement amers. Alors il fait un pas vers lui. Puis deux, et trois. Se retrouve juste en face. Se retrouve à maladroitement ouvrir et fermer ses mains.
Nikita n’est pas doué pour communiquer.
Nikita n’est pas doué pour consoler.
Nikita n’est pas doué pour... aider.
Mais Nikita perçoit plus que ce que l’on peut bien penser.
Il penche la tête, le regarde dans ses yeux de nuit sans fin.
— Tu... n’es pas lâche.
La lâcheté est un concept humain. Créé pour enfoncer plus bas que terre les âmes les plus faibles. La nature n’est pas tendre, mais elle est rarement aussi cruelle que les hommes qui l’arpentent.
Kitty s’approche, s’approche encore un peu. Cherche à réconforter de la seule manière qu’il connait réellement. La seule qui a jamais marché sur lui, il y a longtemps, très longtemps... Il franchit ce qui les sépare encore, et pose son front contre l’autre, laissant ses longs cheveux cascader entre eux. Ferme les yeux.
— Non.
Non, tu n’es pas lâche.
Et tu n’es pas tout seul.
- Spoiler:
- Kitty regarde, consterné (à sa manière), Alev et Robyn aller dans la Tempête, puis s’apprête à partir... quand il voit Arthur et décide d’essayer de l’aider à sa manière. En se rapprochant et en lui parlant, puis en posant son front contre le sien avant de fermer les yeux et de lui confirmer qu’il n’est pas lâche.
(Puisque personne ne semble poster, je me permets de venir vers toi, hu. Et pardon pour l’intrusion dans ton espace vital, Nikita et ce genre de principes, ahum.)(Il a failli lui mordiller l’oreille en plus de ça, dis-toi...).
Invité
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Lun 18 Avr - 18:51
La peur. La honte. La tristesse. Tous ces sentiments mêlés. Encore. Toujours.
Et puis simili Sadako s'approchant. Lui aussi voulait le blâmer de ne pas pouvoir aller au devant de la mort ?
Les mots.
Cette... Personne. Pouvait parler... ?
Lâcheté ? Il... N'était pas lâche... ?
Le temps se suspendit.
Contact. Front contre front. Presque esprit contre esprit.
Et le temps reprit.
Le bruit d'abord. Crissements du vent, vacarme de tempête. Puis le souffle.
Ce souffle qui en appelait à des souvenirs douloureux.
Et les mots prenaient forme.
Je ... Ce n'est pas mal d'hésiter ? D'avoir peur... ?
Arthur scruta le visage de son interlocuteur. Et sans crier gare, il enlaça avec compassion l'homme sauvage.
Merci.
Quelque chose lui disait qu'il ne pourrait remercier plus tendrement ou plus longtemps son sauveur inopiné. Alors il y mit tout son coeur. Et se retint de l'embrasser.
Et tout aussi soudainement, il stoppa l'étreinte, scruta le regard de l'androgyne et partit en courant.
Loin de cet endroit. Loin de cet enfer météorologique.
Il ne pouvait rien faire pour ses camarades. Il ne pourrait jamais rien faire pour eux. Il était impuissant face à l'égoïsme suicidaire. Il le serait toujours.
Alors il sauverait d'autres innocents, d'autres orphelins, d'autres égarés. Jusqu'à s'absoudre de ses démons.
Ouais. Et s'il pouvait avoir la classe et avoir mille fans à ses pieds, ce serait bien. C'était dans le domaine du possible.
Et puis simili Sadako s'approchant. Lui aussi voulait le blâmer de ne pas pouvoir aller au devant de la mort ?
Les mots.
Cette... Personne. Pouvait parler... ?
Lâcheté ? Il... N'était pas lâche... ?
Le temps se suspendit.
Contact. Front contre front. Presque esprit contre esprit.
Et le temps reprit.
Le bruit d'abord. Crissements du vent, vacarme de tempête. Puis le souffle.
Ce souffle qui en appelait à des souvenirs douloureux.
Et les mots prenaient forme.
Je ... Ce n'est pas mal d'hésiter ? D'avoir peur... ?
Arthur scruta le visage de son interlocuteur. Et sans crier gare, il enlaça avec compassion l'homme sauvage.
Merci.
Quelque chose lui disait qu'il ne pourrait remercier plus tendrement ou plus longtemps son sauveur inopiné. Alors il y mit tout son coeur. Et se retint de l'embrasser.
Et tout aussi soudainement, il stoppa l'étreinte, scruta le regard de l'androgyne et partit en courant.
Loin de cet endroit. Loin de cet enfer météorologique.
Il ne pouvait rien faire pour ses camarades. Il ne pourrait jamais rien faire pour eux. Il était impuissant face à l'égoïsme suicidaire. Il le serait toujours.
Alors il sauverait d'autres innocents, d'autres orphelins, d'autres égarés. Jusqu'à s'absoudre de ses démons.
Ouais. Et s'il pouvait avoir la classe et avoir mille fans à ses pieds, ce serait bien. C'était dans le domaine du possible.
- Résumé:
- Arthur fait un calin à Kitty (chut chut bande de shipeurs ) et puis s'envole vers de nouvelles aventures.
Admirez notre magnificence ! ♥
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Date d'inscription : 08/06/2013
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Cyantifiques
Mar 19 Avr - 0:13
Fin de la première partie
La suite se trouve par ici et ne concerne que ceux qui n'ont pas fui les lieux ! Les participants à la deuxième partie de l'opportunité ne pourront pas RP dans la partie 2 du jour 14 (par souci de cohérence)(si, si)
Pour toute question, adressez-vous à vos charmantes tortionnai--- fondatrices !
Bon jeu
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