Ce qui est à savoir déjà est qu'Isaac a été déposer dans un simple berceau ébène devant une pâtisserie en Irlande pendant le mois d'Avril et que son beau-père chaque année, lui préparé des pâtisseries en forme de poisson pour chacun de ses anniversaires jusqu'à sa mort, durant les 15 ans de l'orphelin. Il l'adopta & lui donnât le prénom Isaac et l’élevât seul, sa femme étant décédé suite à son accouchement, l'enfant est mort aussi sur le coup.  Albinos et malheureusement - ou bienheureusement de son point de vue - partisan de l’honnêteté radical cela lui valut une enfance compliquée.



Menant ainsi une vie cloîtré dans sa pâtisserie avec pour seule compagnie des milliers de nourriture et un oncle douteux, peu de rencontres amicales & les restantes représentant la plèbe aux yeux de ses congénères, il était pourtant satisfait de sa vie. Pour une fois il ne préparait pas les pâtisseries mais était vendeur ce jour-ci donc travaillait de jour. Après son service, il ferma la boutique & pour une fois s'endormit sur le toit de la boulangerie (avec diverses choses à ses côtés que je ne citerais pas pour ne pas vous donner faim).
Réveillé par quelque chose lui mordillant la jambe -et ne faisant que peu voir pas du tout attention à ce que cela puits être- il n'a eu que pour seul réflexe que de lever la jambe d'un coup sec, puis sentant enfin la douleur, se levant d'un coup tout aussi sec. Il resta là pour au moins 30 bonnes secondes avant que son éclair au chocolat fondant (je vous avais prévenu) agrippa à nouveau à sa jambe. Puis un second éclair cette fois à la vanille vint à s'accrocher à la seconde. Perplexe, il les retira sans grande peine quand l'un deux lui mordit la main à sang. Du sang ? Il n'arrivait pas à percevoir sa main gauche tâchée pourtant de sang.

Il se détacha de ses plussimignons opposants et partit en courant pour se réfugier nul part & partout à la fois. Il se heurta à un mur, deux mur, une caisse dissidente qu'il n'arrivait pourtant pas à apercevoir. Il se frotta les yeux & ne sentit qu'uniquement un creux empli de vide dans son oeil gauche. Il ne ressentait aucune douleur, aucune gêne mais il n'y avait réellement plus rien dans son orbite si ce n'est qu'un obscur vide. On n'y voit aucune veine, aucune trace de sang juste du vide. Le seul sang présent à ses alentours était sur sa main droite, et dans le ciel. Isaac pleurait, non pas de douleur mais car le ciel n'était plus là pour le protéger il ne reflétait que son mal-être. Il ne voyait plus de barba-papa mais seulement des larmes de sang - indéniablement son propre sang pensait-il,un ciel ocre rouge comme l'est son unique oeil restant.