[Un peu partout dans la base] Élémentaire mon cher...
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Mer 14 Oct - 23:14
Il y a quelques minutes, Pythagore se baladait encore tranquillement autour de la base dans l'espoir de glaner quelques informations sur son frère. Il traversait maintenant les couloirs de la base à grands pas afin d'obtenir des renseignements sur un cyantifique inconnu, le tout accompagné d'un jeune homme blond aux allures de zombies qu'il avait croisé le jour précédent.
Tout ça, c'était la faute de ce roux à lunette. C'était à croire que ce combo portait malheur dans l'Esquisse...Entre celui méprisant du phare et le cyantifique qui lui avait sauté dessus quelques instants plus tôt, ils annonçaient rarement de bonnes nouvelles. À vrai dire, concernant ce dernier, il ne comprenait pas exactement ce qui s'était passé. Il avait à peine aperçu la silhouette du cyantifique qu'il s'était retrouvé avec un papier dans les mains, des instructions en tête et un partenaire dans les pattes. C'était bien la dernière fois qu'il se faisait avoir de la sorte, il ne fallait jamais faire confiance à ces savants fous, rebelles ou pas.
Pythagore, jeta un nouveau coup d'œil sur la liste qu'il détenait.
- Bon... Je sais pas trop comment on en est arrivé là, mais apparemment on doit chercher un type à chignon, lunettes rondes, chemise à carreaux, blouse, nœud papillon et... chaussons lapins ? marmonna-t-il à l'adresse du blond qui le talonnait. L'avantage, c'est qu'on risque pas de le confondre avec quelqu'un d'autre... En tout cas, plus tôt on aura trouvé ce maudit Watson, mieux ça vaudra !
Il sourit, espérant susciter une réaction chez son interlocuteur.
- Ah, au fait, je crois pas avoir eu l'occasion de me présenter... Je m'appelle Pythagore, et toi ? lança-t-il. Je pense que la manière la plus rapide d'en finir avec ça est d'aller interroger les gens, ce sera toujours mieux que de traverser l'Esquisse entière sans savoir par où commencer.
Sur ces mots, il ouvrit une porte au hasard. Ils trouveraient bien quelqu'un à questionner dans les parages...
Tout ça, c'était la faute de ce roux à lunette. C'était à croire que ce combo portait malheur dans l'Esquisse...Entre celui méprisant du phare et le cyantifique qui lui avait sauté dessus quelques instants plus tôt, ils annonçaient rarement de bonnes nouvelles. À vrai dire, concernant ce dernier, il ne comprenait pas exactement ce qui s'était passé. Il avait à peine aperçu la silhouette du cyantifique qu'il s'était retrouvé avec un papier dans les mains, des instructions en tête et un partenaire dans les pattes. C'était bien la dernière fois qu'il se faisait avoir de la sorte, il ne fallait jamais faire confiance à ces savants fous, rebelles ou pas.
Pythagore, jeta un nouveau coup d'œil sur la liste qu'il détenait.
- Bon... Je sais pas trop comment on en est arrivé là, mais apparemment on doit chercher un type à chignon, lunettes rondes, chemise à carreaux, blouse, nœud papillon et... chaussons lapins ? marmonna-t-il à l'adresse du blond qui le talonnait. L'avantage, c'est qu'on risque pas de le confondre avec quelqu'un d'autre... En tout cas, plus tôt on aura trouvé ce maudit Watson, mieux ça vaudra !
Il sourit, espérant susciter une réaction chez son interlocuteur.
- Ah, au fait, je crois pas avoir eu l'occasion de me présenter... Je m'appelle Pythagore, et toi ? lança-t-il. Je pense que la manière la plus rapide d'en finir avec ça est d'aller interroger les gens, ce sera toujours mieux que de traverser l'Esquisse entière sans savoir par où commencer.
Sur ces mots, il ouvrit une porte au hasard. Ils trouveraient bien quelqu'un à questionner dans les parages...
- Résumé et HRP:
- Pythagore se retrouve à chercher Watson avec Liam sans qu'il ne comprenne exactement pourquoi. Il propose de commencer par interroger les gens dans la base.
HRP : Je te laisse choisir la pièce mais on y croisera probablement le cyantifique Wilkins (si tu veux savoir à quoi il ressemble, il a les cheveux bleus et l'air flippant), vu que Castor aimerait le jouer. o/
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Dim 18 Oct - 22:47
Liam ne dégageait rien.
Il se contentait de suivre le jeune homme roux en silence, le talonnant de ses grandes enjambées, ses longues jambes se mouvant assez harmonieusement juste derrière lui. Il y avait quelque chose de gracieux, chez Liam. Dans ses muscles qui roulaient sans heurts, négociant chaque nouveau virage avec la même aisance. Cela aurait presque pu être beau. Si ce cela n’avait pas été aussi dérangeant. Ce qui émanait du vétéran n’était pas tant de la grâce que la froide efficacité d’une machinerie bien huilée. Dans un univers de science-fiction, on aurait pu le comparer à androïde. Sinistrement efficace, mais sinistrement inhumain, aussi. Liam ne dégageait plus aucune chaleur. Presque aucun sentiment. Ses traits se tordaient fugacement parfois, mais cela ne durait que le temps d’un battement de cils, et le visage de marbre reprenait sa place. Mais il n’y avait que son expression qui changeait dans ces moments. Ses yeux... ses yeux n’avaient jamais été aussi vides.
Non. Pas vides.
Ils paraissaient presque morts.
Liam avait subi le dégât psychologique de trop.
Quand, c’était difficile à dire. Peut-être que la digue avait juste cédé. Que son esprit n’avait pu supporter plus longtemps les dérobades de ce monde tordu. Ou que l’envolée de son cher oiseau avait tout précipité.
Quelque chose s’était éteint en Liam, et cela avait été la fois de trop.
Maintenant, l’homme ne faisait juste plus que marcher. Encore, et encore.
En réponse aux nombreux mots de son accompagnateur, ses cils s’abaissèrent paresseusement, et tout juste cligna-t-il des yeux à l’exclamation finale.
Puis le silence.
Et enfin un mot, un seul.
— Liam.
Et c’est probablement tout ce que Pythagore pourrait obtenir pour le moment.
Lorsque l’apprenti médecin ouvrit finalement une porte au hasard, Liam se porta à ses côtés, penchant légèrement la tête pour regarder par-dessus son épaule sans le dépasser. Un peu comme un chat. C’est bien tout ce qui restait de vivant là-dedans. Une curiosité mi-scientifique mi-féline, teintée d’un détachement froid et presque clinique.
Le But. Seul leur but importait.
Les yeux vides de Liam parcoururent vaguement ce qui semblait être l’un des débarras les plus ignobles du monde, tout flottant pour ainsi dire... en gravité zéro et donc absolument pas sur des étagères ou dans un quelconque semblant d’ordre. Difficile d’évaluer la taille de la pièce, sa réelle utilité ou ce qu’elle contenait. Ni de savoir si quelqu’un se trouvait à l’intérieur.
Pythagore, qui avait déjà un pied à l’intérieur, manqua de se faire happer par l’absence de gravité, et Liam tendit machinalement une main pour le retenir à ses côtés en attrapant son poignet, le maintenant plus ou moins au niveau du sol comme un gosse tiendrait simplement un ballon de fête foraine.
— ...tu veux vraiment fouiller « ça » ? laissa finalement tomber la voix lointaine, avec presque un air ennuyé, et peut-être une infime pointe de sarcasme.
Ha, un peu de vie là-dedans ! C’est qu’après tout ce silence, cela ferait presque du bien. Presque.
Il se contentait de suivre le jeune homme roux en silence, le talonnant de ses grandes enjambées, ses longues jambes se mouvant assez harmonieusement juste derrière lui. Il y avait quelque chose de gracieux, chez Liam. Dans ses muscles qui roulaient sans heurts, négociant chaque nouveau virage avec la même aisance. Cela aurait presque pu être beau. Si ce cela n’avait pas été aussi dérangeant. Ce qui émanait du vétéran n’était pas tant de la grâce que la froide efficacité d’une machinerie bien huilée. Dans un univers de science-fiction, on aurait pu le comparer à androïde. Sinistrement efficace, mais sinistrement inhumain, aussi. Liam ne dégageait plus aucune chaleur. Presque aucun sentiment. Ses traits se tordaient fugacement parfois, mais cela ne durait que le temps d’un battement de cils, et le visage de marbre reprenait sa place. Mais il n’y avait que son expression qui changeait dans ces moments. Ses yeux... ses yeux n’avaient jamais été aussi vides.
Non. Pas vides.
Ils paraissaient presque morts.
Liam avait subi le dégât psychologique de trop.
Quand, c’était difficile à dire. Peut-être que la digue avait juste cédé. Que son esprit n’avait pu supporter plus longtemps les dérobades de ce monde tordu. Ou que l’envolée de son cher oiseau avait tout précipité.
Quelque chose s’était éteint en Liam, et cela avait été la fois de trop.
Maintenant, l’homme ne faisait juste plus que marcher. Encore, et encore.
En réponse aux nombreux mots de son accompagnateur, ses cils s’abaissèrent paresseusement, et tout juste cligna-t-il des yeux à l’exclamation finale.
Puis le silence.
Et enfin un mot, un seul.
— Liam.
Et c’est probablement tout ce que Pythagore pourrait obtenir pour le moment.
Lorsque l’apprenti médecin ouvrit finalement une porte au hasard, Liam se porta à ses côtés, penchant légèrement la tête pour regarder par-dessus son épaule sans le dépasser. Un peu comme un chat. C’est bien tout ce qui restait de vivant là-dedans. Une curiosité mi-scientifique mi-féline, teintée d’un détachement froid et presque clinique.
Le But. Seul leur but importait.
Les yeux vides de Liam parcoururent vaguement ce qui semblait être l’un des débarras les plus ignobles du monde, tout flottant pour ainsi dire... en gravité zéro et donc absolument pas sur des étagères ou dans un quelconque semblant d’ordre. Difficile d’évaluer la taille de la pièce, sa réelle utilité ou ce qu’elle contenait. Ni de savoir si quelqu’un se trouvait à l’intérieur.
Pythagore, qui avait déjà un pied à l’intérieur, manqua de se faire happer par l’absence de gravité, et Liam tendit machinalement une main pour le retenir à ses côtés en attrapant son poignet, le maintenant plus ou moins au niveau du sol comme un gosse tiendrait simplement un ballon de fête foraine.
— ...tu veux vraiment fouiller « ça » ? laissa finalement tomber la voix lointaine, avec presque un air ennuyé, et peut-être une infime pointe de sarcasme.
Ha, un peu de vie là-dedans ! C’est qu’après tout ce silence, cela ferait presque du bien. Presque.
- Spoiler:
- Liam suit en silence Pythagore. Il donne finalement son nom dans un élan incroyable de socialisation et regarde par-dessus son épaule lorsque ce dernier ouvre une pièce au hasard. Qui se trouve être une espèce de débarras sans aucune gravité où tout flotte donc dans un joyeux bordel. Pythagore, en le devançant, manque d’ailleurs de partir avec le reste, et Liam le retient par le poignet avant de finalement lui demander s’il veut vraiment fouiller une telle pièce.
(Je me suis permise de m’inspirer de la salle d’armes anti-gravitée en me disant qu’il devait bien y avoir d’autres salles du genre – sauf que là c’est genre un immense placard à balais ou une réserve ou bref un truc –)(Et heu j’espère que la petite action avec Pytha’ ira, hésite pas surtout si je suis allée trop loin ou quoi D8)(Et heu donc libre à toi de dire que y a quelqu’un qui surgit ou pas, tout ça, tout ça)(Et surtout hésite pas si y a quoi que ce soit hein)(Vraiment)(Et Liam parle juste en noir pour le moment parce que c'est plus pratique pour moi pardon.)
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Cyantifiques
Mer 21 Oct - 0:39
Par chance, ou par malchance, un moyen simple d'obtenir des informations se présenta à Pythagore et Liam sous la forme d'un homme au sourire de requin. Littéralement.
« Navré d'interrompre votre glorieux échange, messieurs, mais j'ai besoin d'accéder à cette pièce, alors si vous pouviez ... »
Wilkins ponctua son intervention d'un geste signifiant aux deux énergumènes devant lui de se pousser.
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Mer 21 Oct - 20:37
Pythagore n'avait réussi qu'à obtenir du jeune homme qu'un seul mot, son nom : Liam. Et décidément, Liam n'avait pas l'air d'aller bien. Il était... vide. C'était le premier mot qui lui était venu à l'esprit pour le qualifier. Il avait un regard éteint, quelque chose en lui était cassé, brisé. L'Esquisse l'avait brisé. Le rouquin ne se sentait pas totalement à l'aise en sa présence, qui lui rappelait la folie dans laquelle certains pouvaient sombrer...
La porte qu'il avait ouverte donnait sur un débarras, un espèce de grand placard dans lequel on aurait jeté tous les objets improbables qui trainait dans la base et ne trouvait leur place nulle part ailleurs. La chose en aurait été presque ordinaire si le débarras ne défiait pas les lois de la gravité. Les étagères, placards et leurs contenus flottaient librement dans la salle, leurs poids étaient sûrement bien moins importants que ce qu'il aurait dû être.
Pythagore avait à peine posé un pied dans la salle qu'il sentit soudainement tout son corps s'alléger, comme aspiré vers le plafond. Il l'aurait probablement rejoint en quelques secondes le reste de la salle en apesanteur sans l'intervention de Liam, qui le retint par le poignet.
- Merci... murmura Pythagore
- ...tu veux vraiment fouiller « ça » ? demanda-t-il, l'air ennuyé.
- Euh...
Pythagore, surpris, ne s'attendait pas à le voir aligner autant de mots à la fois. Il se reprit et tenta de formuler une réponse plus constructive, juste avant de se faire interrompre par un homme en blouse.
- Navré d'interrompre votre glorieux échange, messieurs, mais j'ai besoin d'accéder à cette pièce, alors si vous pouviez ...
- Ah ! Vous tombez bien ! s'exclama Pythagore, d'un ton amer. Un de vos congénères nous a demandé de retrouver un certain Watson... Vous ne l'auriez pas croisé récemment ?
Le rouquin en profita pour glisser sa question habituelle.
- Et, par la même occasion, est-ce que vous auriez vu un dénommé Thalès ?
La porte qu'il avait ouverte donnait sur un débarras, un espèce de grand placard dans lequel on aurait jeté tous les objets improbables qui trainait dans la base et ne trouvait leur place nulle part ailleurs. La chose en aurait été presque ordinaire si le débarras ne défiait pas les lois de la gravité. Les étagères, placards et leurs contenus flottaient librement dans la salle, leurs poids étaient sûrement bien moins importants que ce qu'il aurait dû être.
Pythagore avait à peine posé un pied dans la salle qu'il sentit soudainement tout son corps s'alléger, comme aspiré vers le plafond. Il l'aurait probablement rejoint en quelques secondes le reste de la salle en apesanteur sans l'intervention de Liam, qui le retint par le poignet.
- Merci... murmura Pythagore
- ...tu veux vraiment fouiller « ça » ? demanda-t-il, l'air ennuyé.
- Euh...
Pythagore, surpris, ne s'attendait pas à le voir aligner autant de mots à la fois. Il se reprit et tenta de formuler une réponse plus constructive, juste avant de se faire interrompre par un homme en blouse.
- Navré d'interrompre votre glorieux échange, messieurs, mais j'ai besoin d'accéder à cette pièce, alors si vous pouviez ...
- Ah ! Vous tombez bien ! s'exclama Pythagore, d'un ton amer. Un de vos congénères nous a demandé de retrouver un certain Watson... Vous ne l'auriez pas croisé récemment ?
Le rouquin en profita pour glisser sa question habituelle.
- Et, par la même occasion, est-ce que vous auriez vu un dénommé Thalès ?
- Résumé:
- Pythagore remercie Liam et demande au cyantifique qu'il vient d'arriver s'il a vu Watson ou Thalès.
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Ven 11 Déc - 23:19
Comme il fallait s’y attendre, les évènements ne provoquèrent pas de réaction particulière chez notre ami vétéran. Tout juste se contenta-t-il de cligner lentement des yeux et de ramener d’une traction efficace Pythagore sur le plancher des vaches. Si on pouvait se plaindre du côté relationnel et émotionnel, pour quelqu’un qui s’était mangé plusieurs tempêtes et autres catastrophes aussi typiquement locales que destructrices, c’est que physiquement, tout marchait très bien. Et qu’il était plutôt efficace.
De quelques gestes, il stabilisa tout à fait son improbable partenaire du bon côté du couloir, et le tira d’un autre mouvement fluide pour laisser la place au nouveau venu. Sans reprendre complètement ses mains, comme si le roux risquait de s’envoler ou provoquer un autre accident d’une seconde à l’autre – et, dans l’Esquisse, et plus généralement sur le seuil d’un débarras anti-gravité, ce n’était pas une si mauvaise idée. Si Eelis avait été présent, le volatile se serait probablement ému devant cet étalage d’amitié virile et de contacts – littéralement, Liam tenait toujours le poignet de son camarade. Et il fallait avouer que s’il n’avait jamais été aussi vide, l’ex-rebelle n’avait jamais été aussi tactile.
Fait qui lui passait complètement au-dessus de la tête, et qui n’avait d’ailleurs plus aucune espèce d’importance. Comme... un peu tout le reste. C’était à se taper la tête contre le mur. Là-dedans, plus grand-chose ne semblait vraiment faire d’étincelles. Ni faire marcher la machine. Liam avait enclenché le pilote automatique, et on ne pouvait pas dire qu’il était très bavard, ou versé dans les réactions dramatiques.
Même si...
Les yeux mi-clos, Liam suivit l’homme en blouse du regard. Un regard avec une fine couche d’ennui, et presque comme une pointe de dédain.
— Un adepte du ménage, peut-être ? commenta-t-il d’une voix traînante, en désignant d’un geste élégant un balai qui passait justement en flottant devant l’entrée.
Et dans ces mots moqueurs, il y avait une toute petite part de l'ancien Liam. Toute, toute petite. Mais peut-être que finalement, tout n’était pas si vide, là-dedans.
Ou alors... ce n’était que les derniers échos d’une personnalité passée.
De quelques gestes, il stabilisa tout à fait son improbable partenaire du bon côté du couloir, et le tira d’un autre mouvement fluide pour laisser la place au nouveau venu. Sans reprendre complètement ses mains, comme si le roux risquait de s’envoler ou provoquer un autre accident d’une seconde à l’autre – et, dans l’Esquisse, et plus généralement sur le seuil d’un débarras anti-gravité, ce n’était pas une si mauvaise idée. Si Eelis avait été présent, le volatile se serait probablement ému devant cet étalage d’amitié virile et de contacts – littéralement, Liam tenait toujours le poignet de son camarade. Et il fallait avouer que s’il n’avait jamais été aussi vide, l’ex-rebelle n’avait jamais été aussi tactile.
Fait qui lui passait complètement au-dessus de la tête, et qui n’avait d’ailleurs plus aucune espèce d’importance. Comme... un peu tout le reste. C’était à se taper la tête contre le mur. Là-dedans, plus grand-chose ne semblait vraiment faire d’étincelles. Ni faire marcher la machine. Liam avait enclenché le pilote automatique, et on ne pouvait pas dire qu’il était très bavard, ou versé dans les réactions dramatiques.
Même si...
Les yeux mi-clos, Liam suivit l’homme en blouse du regard. Un regard avec une fine couche d’ennui, et presque comme une pointe de dédain.
— Un adepte du ménage, peut-être ? commenta-t-il d’une voix traînante, en désignant d’un geste élégant un balai qui passait justement en flottant devant l’entrée.
Et dans ces mots moqueurs, il y avait une toute petite part de l'ancien Liam. Toute, toute petite. Mais peut-être que finalement, tout n’était pas si vide, là-dedans.
Ou alors... ce n’était que les derniers échos d’une personnalité passée.
- Spoiler:
- Liam se fiche comme de sa première chaussette des mots de Pythagore ou de Wilkins, et en profite plutôt pour ramener notre ami roux dans le couloir, et de le stabiliser suite à la manœuvre. Avant de le tirer sur le côté pour que Wil' puisse passer. Sans lâcher le poignet de Pythagore, il observe le Cyantifique puis se moque/l’interroge vaguement à sa manière. Et. C’est tout.
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Cyantifiques
Ven 11 Déc - 23:48
« Ah ! Vous tombez bien ! Un de vos congénères nous a demandé de retrouver un certain Watson... Vous ne l'auriez pas croisé récemment ? » demanda le jeune homme aux flamboyants cheveux avec l'air désabusé qui caractérise ceux qui savent leur cause perdue. Ou leur quête, dans ce cas précis.
Wilkins gloussa.
« Watson a encore disparu ? Hi hi, bonne chance pour le retrouver, la dernière fois il était caché derrière un rideau de l'opéra. Vous feriez mieux de demander à Dalton. 'Savez, le mec au chapeau de paille. »
« Et, par la même occasion, est-ce que vous auriez vu un dénommé Thalès ? »
« Un adepte du ménage, peut-être ? » souffla l'homme au regard vide en désignant la pièce derrière Wilkins.
Le Cyantifique aux dents de requin se saisit distraitement du balai.
« Ah oui, merci, c'est ce qu'il me fallait. Thalès ... Un barbu, peut-être ? Non en fait ça me dit rien, désolé. » dit-il, l'air pas désolé du tout. « Bon, c'est pas tout, ça, mais j'ai du boulot. Si vous me retrouvez Watson, je vous offre un bonbon. »
Sur ces paroles ironiques, il s'éloigna en sifflotant, balai en main.
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Dim 13 Déc - 22:17
Liam raffermit sa prise sur son poignet et le ramena au sol en quelques mouvements, le regard toujours aussi désespérément vide. Pythagore fit quelque pas de côté pour se défaire de son emprise et laisser le cyantifique accéder à la pièce. Il écouta ses sarcasmes, de plus en plus irrité par la situation.
Alors comme ça ce n'était pas la première fois que Watson allait se perdre quelque part ? Fantastique, il comprenait mieux pourquoi cet imbécile de rouquin avait refilé son cas aux premiers venus. Il est bien plus aisé d'employer quelqu'un pour user de son temps plutôt que de gaspiller le sien... Et évidemment, de toutes les personnes qui trainaient autour de la base, il avait fallu que cela tombe sur lui et ce type aussi bavard qu'une tombe. Quand il avait proposé son aide suite à la réunion, c'était pour fournir un réel soutien à la Base, pas pour jouer à cache-cache avec un cyantifique qui se balade en chaussons lapins. Franchement, s'il avait su où cela le mènerait, il serait resté seul.
L'homme aux cheveux bleu électrique attrapa un balai que Liam désignait. Il ne connaissait pas même le nom de Thalès... Pythagore soupira, agacé. La veille, il avait passer sa journée à arpenter les rues de la ville dans l'espoir de croiser un cyantifique, sans succès. Aujourd'hui, il avait croisé un bon nombre de dessinateurs mais aucun d'entre eux n'avait le moindre renseignement sur son frère. Et celui-ci qui lui proposait de chercher Dalton pour trouver Watson... Mais oui, chercher un seul cyantifique n'était déjà pas assez amusant, mieux valait commencer par un trouver un autre... Qu'il aille s'étouffer avec son balai.
- Bon débarras. grinça Pythagore en tournant les talons.
Il serra les poings et ouvrit la porte voisine sans grande conviction. Il fallait bien qu'ils continuent quelque part, de toute façon, alors autant interroger toutes les personnes qui lui tomberaient sous la main... Et le premier qui oserait venir lui vanter les avantages de l'alliance entre rebelles et dessinateurs après ça pouvait aller se faire liquéfier ailleurs.
Ils sortirent du couloir. Il avait besoin de lui parler.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? balbutia-t-il en fixant les blessures du jeune homme, inquiet.
Il n'aurait jamais dû le laisser seul dans l'Esquisse.
Alors comme ça ce n'était pas la première fois que Watson allait se perdre quelque part ? Fantastique, il comprenait mieux pourquoi cet imbécile de rouquin avait refilé son cas aux premiers venus. Il est bien plus aisé d'employer quelqu'un pour user de son temps plutôt que de gaspiller le sien... Et évidemment, de toutes les personnes qui trainaient autour de la base, il avait fallu que cela tombe sur lui et ce type aussi bavard qu'une tombe. Quand il avait proposé son aide suite à la réunion, c'était pour fournir un réel soutien à la Base, pas pour jouer à cache-cache avec un cyantifique qui se balade en chaussons lapins. Franchement, s'il avait su où cela le mènerait, il serait resté seul.
L'homme aux cheveux bleu électrique attrapa un balai que Liam désignait. Il ne connaissait pas même le nom de Thalès... Pythagore soupira, agacé. La veille, il avait passer sa journée à arpenter les rues de la ville dans l'espoir de croiser un cyantifique, sans succès. Aujourd'hui, il avait croisé un bon nombre de dessinateurs mais aucun d'entre eux n'avait le moindre renseignement sur son frère. Et celui-ci qui lui proposait de chercher Dalton pour trouver Watson... Mais oui, chercher un seul cyantifique n'était déjà pas assez amusant, mieux valait commencer par un trouver un autre... Qu'il aille s'étouffer avec son balai.
- Bon débarras. grinça Pythagore en tournant les talons.
Il serra les poings et ouvrit la porte voisine sans grande conviction. Il fallait bien qu'ils continuent quelque part, de toute façon, alors autant interroger toutes les personnes qui lui tomberaient sous la main... Et le premier qui oserait venir lui vanter les avantages de l'alliance entre rebelles et dessinateurs après ça pouvait aller se faire liquéfier ailleurs.
---
Petit incruste ICI, Pytha entre en salle de réunion et en ressort aussitôt avec Mark.
Ils sortirent du couloir. Il avait besoin de lui parler.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? balbutia-t-il en fixant les blessures du jeune homme, inquiet.
Il n'aurait jamais dû le laisser seul dans l'Esquisse.
- Résumé:
- Pythagore a quelques envies de meurtre envers Wilkins et décide de continuer à chercher Watson de la même manière : en ouvrant des portes au hasard dans la Base et en interrogeant les gens. Il entre en salle de réunion, en ressort avec Mark et lui demande si tout va bien.
Je… Blbl, c'est pas génial, désolée.
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Dim 13 Déc - 23:34
Dans le couloir attendait un homme blond a l'air complètement à côté de ses pompes. Pythagore choisissant de l'ignorer, Mark fit de même.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? »
Pythagore regardait ses blessures avec inquiétude. Mark porta aussitôt sa main à son cou, comme pour cacher des preuves — trop tard, évidemment.
Il ne pouvait pas lui parler de Thalès. Enfin, pas de ce qui s'était réellement passé. Pythagore ne le supporterait pas. Mark avait bien vu à quel point il était déjà fragile psychologiquement. Non, il ne pouvait pas.
Le problème ? Mark ne savait pas mentir.
« Oui. Pourquoi tu ne m'as pas attendu, hier matin ? » demanda-t-il sur un ton de reproche.
La meilleure défense, c'est l'attaque. Avec un peu de chance, Pythagore en oublierait ces blessures trop voyantes.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? »
Pythagore regardait ses blessures avec inquiétude. Mark porta aussitôt sa main à son cou, comme pour cacher des preuves — trop tard, évidemment.
Il ne pouvait pas lui parler de Thalès. Enfin, pas de ce qui s'était réellement passé. Pythagore ne le supporterait pas. Mark avait bien vu à quel point il était déjà fragile psychologiquement. Non, il ne pouvait pas.
Le problème ? Mark ne savait pas mentir.
« Oui. Pourquoi tu ne m'as pas attendu, hier matin ? » demanda-t-il sur un ton de reproche.
La meilleure défense, c'est l'attaque. Avec un peu de chance, Pythagore en oublierait ces blessures trop voyantes.
- Résumé:
- Mark ignore Liam, et répond à Pythagore (pas forcément de la façon la plus naturelle qui soit.
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Sam 16 Jan - 13:21
De façon absolument choquante, Liam ne bougea pas d’un millimètre lorsque Pythagore fit mine de s’éloigner. Tout juste le suivit-il des yeux, le couvant entre ses cils, pour surveiller où il allait et le situer précisément dans l’espace.
Ne pas perdre sa cible des yeux.
Tout semblait se résumer à ça. Il ne cilla pas plus en voyant ce dernier revenir avec un petit camarade. Par contre, son regard inerte quitta un instant le roux pour se poser sur le brun. Avant de papillonner à nouveau sur le premier, dans un échange aussi imperceptible que silencieux.
Ils parlaient.
Liam cligna lentement des yeux, avant de pivoter sur le bout de ses orteils bandés, sans aucun heurt, sans aucun froissement de tissu, évoluant dans le silence avec la grâce et l’aisance d’une ballerine. C’était aussi beau que glaçant. Parce que cela n’avait plus rien d’humain. Les yeux toujours accrochés à la chevelure rousse, l’ancien rebelle se laissa glisser le long du mur, se posant souplement sur le sol, avec pas plus de bruit qu’une plume. Ses lèvres s’entrouvrirent. Une respiration.
Il attendrait.
Les yeux clos, Liam laissa les deux voix inconnues emplirent son ouïe suraiguisée. Ce qu’il était autrefois n’aurait pas été aussi silencieux. Le lointain passé aurait ricané et couvert les deux hommes d’un sarcasme tranchant. Aurait peut-être claqué deux ou trois portes pendant leur « scène de ménage ». Ou au moins aurait-il fait une remarque déplaisante sur leur « affreusement domestique dispute de couple » avant de s’asseoir. Le souvenir plus récent de ce qu’il était aurait partagé cette dernière attitude. Avant d’inspecter ses pieds enserrés dans plusieurs couches de bandage d’un coup d’œil nonchalant. Ce qu’il était maintenant se contentait d’être là.
Et d’attendre.
Silen –
Tap, Tap, Tap.
Derrière ses paupières closes, Liam tressaillit. Dans l’attente, ses doigts s’étaient échoués naturellement sur le sol, calmes et paisibles. Puis ils avaient commencé. Commencer à entrer en contact avec le béton. Lentement. De plus en plus fréquemment.
Tic, Tic, Tic.
Les ongles – griffes – s’y étaient mêlés avant même qu’il ne s’en rende compte.
Tic, Tap, Tic, Tic, Tap, Tap.
Un ongle s’était retiré, laissant place à la chair d'un doigt.
C’était presque imperceptible. L’oreille se devait d’être tendue et attentive.
Mais Liam tapotait le sol. Variait les cadences, la pression des impacts, la diversité des angles.
Liam créait un rythme.
Liam composait.
(Musique.)
Ne pas perdre sa cible des yeux.
Tout semblait se résumer à ça. Il ne cilla pas plus en voyant ce dernier revenir avec un petit camarade. Par contre, son regard inerte quitta un instant le roux pour se poser sur le brun. Avant de papillonner à nouveau sur le premier, dans un échange aussi imperceptible que silencieux.
Ils parlaient.
Liam cligna lentement des yeux, avant de pivoter sur le bout de ses orteils bandés, sans aucun heurt, sans aucun froissement de tissu, évoluant dans le silence avec la grâce et l’aisance d’une ballerine. C’était aussi beau que glaçant. Parce que cela n’avait plus rien d’humain. Les yeux toujours accrochés à la chevelure rousse, l’ancien rebelle se laissa glisser le long du mur, se posant souplement sur le sol, avec pas plus de bruit qu’une plume. Ses lèvres s’entrouvrirent. Une respiration.
Il attendrait.
Les yeux clos, Liam laissa les deux voix inconnues emplirent son ouïe suraiguisée. Ce qu’il était autrefois n’aurait pas été aussi silencieux. Le lointain passé aurait ricané et couvert les deux hommes d’un sarcasme tranchant. Aurait peut-être claqué deux ou trois portes pendant leur « scène de ménage ». Ou au moins aurait-il fait une remarque déplaisante sur leur « affreusement domestique dispute de couple » avant de s’asseoir. Le souvenir plus récent de ce qu’il était aurait partagé cette dernière attitude. Avant d’inspecter ses pieds enserrés dans plusieurs couches de bandage d’un coup d’œil nonchalant. Ce qu’il était maintenant se contentait d’être là.
Et d’attendre.
Silen –
Tap, Tap, Tap.
Derrière ses paupières closes, Liam tressaillit. Dans l’attente, ses doigts s’étaient échoués naturellement sur le sol, calmes et paisibles. Puis ils avaient commencé. Commencer à entrer en contact avec le béton. Lentement. De plus en plus fréquemment.
Tic, Tic, Tic.
Les ongles – griffes – s’y étaient mêlés avant même qu’il ne s’en rende compte.
Tic, Tap, Tic, Tic, Tap, Tap.
Un ongle s’était retiré, laissant place à la chair d'un doigt.
C’était presque imperceptible. L’oreille se devait d’être tendue et attentive.
Mais Liam tapotait le sol. Variait les cadences, la pression des impacts, la diversité des angles.
Liam créait un rythme.
Liam composait.
(Musique.)
- Résumé + Blabla HRP:
- Liam contemple en silence les allées et retours de Pythagore (choquant). Puis l’arrivée de Mark (personne ne s’y attendait). Lorsque les deux commencent à parler, il va s’assoir contre le mur et ferme les yeux, attendant visiblement qu’ils aient terminé, sans un mot. Puis, de façon aussi discrète qu’étrange, et pas très consciente, Liam commence à tapoter le sol en rythme du bout des doigts. Comme s’il créait une mélodie.
(Urrr, vraiment toutes mes excuses pour le retard, surtout pour ça. Mais la connexion et les microbes n’ont vraiment pas aidé, hu... Et heu donc Liam est dans son coin et il s’occupe tout seul, donc vous pouvez à loisir sauter son tour à partir de maintenant, jusqu’à, heu... eh bien, quand vous voudrez bouger ?)(Vos personnages peuvent discuter sans se préoccuper du zozo contre le mur j’veux dire.)(Il continuera de... faire son truc, en attendant.)(Shippez bien êê)(Et pokez-moi quand la joyeuse bande devra bouger hors de ce glorieux couloir).
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Sam 16 Jan - 17:58
Il jeta un bref regard en arrière, le temps d'apercevoir Liam qui le fixait, le regard morne... En quelques minutes, il avait presque réussi à oublier la présence de son camarade de fortune... À croire qu'il ne marquait pas les esprits dans son état actuel. Il avait peut-être été différent, avant... Le jeune homme aux cheveux blonds les observa tour à tour en silence, puis alla s'assoir contre le mur sans ajouter un mot. Il ferma les yeux, comme pour leur signifier qu'il attendrait... Ou du moins c'est ainsi que le rouquin l'interpréta.
Il se tourna à nouveau vers Mark, qui, après sa question, avait passé la main sur son cou d'un air vaguement coupable... Il fronça les sourcils. En temps normal, il aurait à peine relevé la présence de ce type de blessures. Honnêtement, il avait vu bien pire dans l'Esquisse, ne serait-ce qu'au sein de la base. Dans les couloirs, il avait entre autres aperçu un homme avec la moitié du visage brûlé et un troisième bras...
- Oui répondit finalement Mark, avant de reprendre d'un ton accusateur. Pourquoi tu ne m'as pas attendu, hier matin ?
Il baissa les yeux. Les blessures de Mark, bien qu'apparemment bénignes, ne se trouvaient pas là la veille... Quelque part, il s'en sentait responsable. Ne l'avait-il pas abandonné le jour précédent ? Quant à se justifier devant lui... Ce n'était même pas la peine de le songer à lui expliquer pour le phare. Il n'allait probablement pas très bien prendre le fait qu'il l'ai laissé derrière pour éviter de le mettre en danger.
- Euh... Je... J'avais des choses à faire... Et je ne pouvais pas t'emmener, tu avais encore… commença-t-il, balbutiant. Et, attends. Comment ça juste "oui" ?
Sans lui laisser le temps de protester, il empoigna son bras pour tenter d'examiner sa main blessée.
- Laisse-moi voir ça... Je parie que tu as fait le bandage n'importe comment...
Il se tourna à nouveau vers Mark, qui, après sa question, avait passé la main sur son cou d'un air vaguement coupable... Il fronça les sourcils. En temps normal, il aurait à peine relevé la présence de ce type de blessures. Honnêtement, il avait vu bien pire dans l'Esquisse, ne serait-ce qu'au sein de la base. Dans les couloirs, il avait entre autres aperçu un homme avec la moitié du visage brûlé et un troisième bras...
- Oui répondit finalement Mark, avant de reprendre d'un ton accusateur. Pourquoi tu ne m'as pas attendu, hier matin ?
Il baissa les yeux. Les blessures de Mark, bien qu'apparemment bénignes, ne se trouvaient pas là la veille... Quelque part, il s'en sentait responsable. Ne l'avait-il pas abandonné le jour précédent ? Quant à se justifier devant lui... Ce n'était même pas la peine de le songer à lui expliquer pour le phare. Il n'allait probablement pas très bien prendre le fait qu'il l'ai laissé derrière pour éviter de le mettre en danger.
- Euh... Je... J'avais des choses à faire... Et je ne pouvais pas t'emmener, tu avais encore… commença-t-il, balbutiant. Et, attends. Comment ça juste "oui" ?
Sans lui laisser le temps de protester, il empoigna son bras pour tenter d'examiner sa main blessée.
- Laisse-moi voir ça... Je parie que tu as fait le bandage n'importe comment...
- Résumé:
- Pythagore bredouille quelques mots pour tenter de se justifier puis essaye d'examiner la main de Mark.
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Sam 16 Jan - 18:21
« Euh... Je... J'avais des choses à faire... Et je ne pouvais pas t'emmener, tu avais encore… Et, attends. Comment ça juste "oui" ? »
Pythagore saisit le poignet de Mark qui, pendant quelques secondes, se demanda ce que sa main avait de si intéressant.
« Laisse-moi voir ça... Je parie que tu as fait le bandage n'importe comment... »
Mark retira sa main avec précipitation. Avant de réaliser que ce geste allait simplement rendre le rouquin plus suspicieux encore. Et merde.
Écoute, je vais bien, d'accord ? »
Sauf qu'il ne le regardait pas dans les yeux. Et que sa voix était un peu trop cassante pour être honnête. Mark s'administra un facepalm mental. Quelle crédibilité, décidément.
Pythagore saisit le poignet de Mark qui, pendant quelques secondes, se demanda ce que sa main avait de si intéressant.
« Laisse-moi voir ça... Je parie que tu as fait le bandage n'importe comment... »
Mark retira sa main avec précipitation. Avant de réaliser que ce geste allait simplement rendre le rouquin plus suspicieux encore. Et merde.
Écoute, je vais bien, d'accord ? »
Sauf qu'il ne le regardait pas dans les yeux. Et que sa voix était un peu trop cassante pour être honnête. Mark s'administra un facepalm mental. Quelle crédibilité, décidément.
- Résumé:
- Mark retire sa main et essaie de faire croire à Pythagore qu'il va bien.
Invité
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Sam 16 Jan - 19:15
Il eut à peine le temps de saisir le poignet de Mark avant que ce dernier ne le retire sa main précipitamment.
- Écoute, je vais bien, d'accord ? insista-t-il en détournant les yeux.
Pythagore dévisagea le jeune homme d'un regard sceptique. Pour se mettre dans un tel état à cause d'une simple blessure, il devait lui cacher quelque chose... Que s'était-il passé durant son absence pour qu'il le retrouve dans un tel état ?
- Tu peux dire ce que tu veux, mais à te voir, ça n'a pas l'air d'aller... soupira-t-il. Enfin, si tu ne veux pas en parler, je ne vais pas te forcer pour autant.
Il était mal placé pour lui faire la morale... Lui-même n'était pas non plus dans un très bon état depuis le phare... Et il pouvait parfaitement comprendre que Mark ne veuille pas s'étendre sur certains points, chacun avait le droit de garder ses propres secrets... Mais... Au fond, il s'inquiétait un peu. Ne pas pouvoir examiner ses blessures avait quelque chose de frustrant. Connaissant un peu Mark, il n'avait pas du s'en occuper sérieusement... Il aurait au moins aimé vérifier son état.
- Tu es sûr que tu ne veux pas que j'y jette un œil ? Il ne faudrait pas que ça s'infecte...
Et puis, n'était-ce pas lui qui lui avait annoncé que, si jamais il se blessait cela ne serait pas un problème tant qu'il serait là ?
- Écoute, je vais bien, d'accord ? insista-t-il en détournant les yeux.
Pythagore dévisagea le jeune homme d'un regard sceptique. Pour se mettre dans un tel état à cause d'une simple blessure, il devait lui cacher quelque chose... Que s'était-il passé durant son absence pour qu'il le retrouve dans un tel état ?
- Tu peux dire ce que tu veux, mais à te voir, ça n'a pas l'air d'aller... soupira-t-il. Enfin, si tu ne veux pas en parler, je ne vais pas te forcer pour autant.
Il était mal placé pour lui faire la morale... Lui-même n'était pas non plus dans un très bon état depuis le phare... Et il pouvait parfaitement comprendre que Mark ne veuille pas s'étendre sur certains points, chacun avait le droit de garder ses propres secrets... Mais... Au fond, il s'inquiétait un peu. Ne pas pouvoir examiner ses blessures avait quelque chose de frustrant. Connaissant un peu Mark, il n'avait pas du s'en occuper sérieusement... Il aurait au moins aimé vérifier son état.
- Tu es sûr que tu ne veux pas que j'y jette un œil ? Il ne faudrait pas que ça s'infecte...
Et puis, n'était-ce pas lui qui lui avait annoncé que, si jamais il se blessait cela ne serait pas un problème tant qu'il serait là ?
- Résumé:
- Pythagore n'insiste pas... ou presque.
Invité
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Sam 16 Jan - 19:43
« Tu peux dire ce que tu veux, mais à te voir, ça n'a pas l'air d'aller... Enfin, si tu ne veux pas en parler, je ne vais pas te forcer pour autant. »
Ce n'est pas que je ne veux pas en parler, Pythagore. C'est juste que je ne peux pas.
En vérité, Mark avait désespérément besoin de parler de sa rencontre avec Thalès. Ne serait-ce que pour se décharger d'un poids. Mais il ne pouvait pas imposer ça à Pythagore.
« Tu es sûr que tu ne veux pas que j'y jette un œil ? Il ne faudrait pas que ça s'infecte... »
A contrecoeur, Mark tendit la main. Il avait l'impression idiote que si Pythagore voyait la blessure, il saurait quel couteau l'avait faite. Oh, bien sûr, c'était stupide. Mais il devenait presque paranoïaque, à force de vouloir taire cet événement.
« Hem, et du coup ... commença Mark, tentant de relancer la conversation sur quelque chose de plus agréable. Qu'est-ce que tu fais ici ? »
Ce n'est pas que je ne veux pas en parler, Pythagore. C'est juste que je ne peux pas.
En vérité, Mark avait désespérément besoin de parler de sa rencontre avec Thalès. Ne serait-ce que pour se décharger d'un poids. Mais il ne pouvait pas imposer ça à Pythagore.
« Tu es sûr que tu ne veux pas que j'y jette un œil ? Il ne faudrait pas que ça s'infecte... »
A contrecoeur, Mark tendit la main. Il avait l'impression idiote que si Pythagore voyait la blessure, il saurait quel couteau l'avait faite. Oh, bien sûr, c'était stupide. Mais il devenait presque paranoïaque, à force de vouloir taire cet événement.
« Hem, et du coup ... commença Mark, tentant de relancer la conversation sur quelque chose de plus agréable. Qu'est-ce que tu fais ici ? »
- Résumé:
- Mark tend sa main à contrecoeur et lance un sujet de conversation banal.
Invité
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Sam 16 Jan - 20:19
Mark tendit sa main à contre-cœur, comme un enfant pris en faute. Il retint un sourire, tentant de garder son sérieux. Avec précaution, il retira le tissu enroulé autour de la main de Mark. La paume de sa main était barrée d'une longue trace rougeâtre. Il aurait aimé que cela ne soit qu'une simple plaie superficielle, mais la blessure semblait relativement profonde. Il n'avait aucune idée de la manière dont il s'y était pris, mais il s'était coupé sérieusement. Dans d'autres circonstances, il l'aurait interrogé sur la cause de ces blessures, mais Mark semblait peu enclin à évoquer ce qui s'était passé.
Il ouvrit sa sacoche sans un mot et en sortit une petite bouteille de désinfectant et des bandages. La plaie semblait avoir commencé à cicatriser normalement, mais il préférait ne prendre aucun risque. Il appliqua délicatement le désinfectant sur l'entaille et banda la plaie en quelques gestes assurés. Il avait souvent été confronté à ce genre de plaies du temps de l'hôpital...
Hem, et du coup... Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il referma sa trousse de secours pour la ranger de nouveau dans sa sacoche et adressa un sourire à Mark.
- Comme tu as dû le comprendre tout à l'heure, on m'a demandé de retrouver un certain Watson... commença-t-il. Tu me diras, harceler les gens pour leur demander s'ils n'ont pas croisé quelqu'un, ça ne change pas beaucoup de mes habitudes...
Au point où il en était, une personne de plus ou de moins à trouver, ce n'était pas grand chose...
- D'ailleurs, à tout hasard, je suppose que tu n'as croisé ni Watson ni Thalès depuis la dernière fois ? plaisanta-t-il.
Il ouvrit sa sacoche sans un mot et en sortit une petite bouteille de désinfectant et des bandages. La plaie semblait avoir commencé à cicatriser normalement, mais il préférait ne prendre aucun risque. Il appliqua délicatement le désinfectant sur l'entaille et banda la plaie en quelques gestes assurés. Il avait souvent été confronté à ce genre de plaies du temps de l'hôpital...
Hem, et du coup... Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il referma sa trousse de secours pour la ranger de nouveau dans sa sacoche et adressa un sourire à Mark.
- Comme tu as dû le comprendre tout à l'heure, on m'a demandé de retrouver un certain Watson... commença-t-il. Tu me diras, harceler les gens pour leur demander s'ils n'ont pas croisé quelqu'un, ça ne change pas beaucoup de mes habitudes...
Au point où il en était, une personne de plus ou de moins à trouver, ce n'était pas grand chose...
- D'ailleurs, à tout hasard, je suppose que tu n'as croisé ni Watson ni Thalès depuis la dernière fois ? plaisanta-t-il.
- Résumé:
- Pythagore soigne la plaie de Mark et répond.
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Sam 16 Jan - 20:39
Avec les gestes de quelqu'un ayant l'habitude, Pythagore soigna rapidement la main de Mark. Ce dernier grimaça lorsque le produit désinfectant entra en contact avec sa plaie, mais se laissa faire. Pythagore avait raison, cela valait mieux. Ce serait vraiment trop idiot de mourir de la gangrène alors qu'il y avait tellement plus de chances de se faire tuer par un objet. Ou par un autre humain.
« Comme tu as dû le comprendre tout à l'heure, on m'a demandé de retrouver un certain Watson... Tu me diras, harceler les gens pour leur demander s'ils n'ont pas croisé quelqu'un, ça ne change pas beaucoup de mes habitudes... »
Mark sourit presque à cette tentative d'humour. Mais l'ombre de Thalès était trop présente pour qu'il puisse réellement trouver ça drôle. Pythagore ne pouvait pas le savoir, bien sûr.
« D'ailleurs, à tout hasard, je suppose que tu n'as croisé ni Watson ni Thalès depuis la dernière fois ? »
Mark sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Il retint sa respiration un court instant, peut-être suffisamment longtemps pour que cela s'entende. Et avant même d'avoir eu le temps de s'en rendre compte, il avait posé la main sur l'estafilade sur son cou, dans un geste défensif. Au moment où il le réalisa, il la retira immédiatement, mais le mal était fait.
Faites que Pythagore ne remarque pas ...
« Non, désolé. Je ne l'ai pas vu. »
Nom de Dieu, pourquoi mentait-il si mal ?
« Comme tu as dû le comprendre tout à l'heure, on m'a demandé de retrouver un certain Watson... Tu me diras, harceler les gens pour leur demander s'ils n'ont pas croisé quelqu'un, ça ne change pas beaucoup de mes habitudes... »
Mark sourit presque à cette tentative d'humour. Mais l'ombre de Thalès était trop présente pour qu'il puisse réellement trouver ça drôle. Pythagore ne pouvait pas le savoir, bien sûr.
« D'ailleurs, à tout hasard, je suppose que tu n'as croisé ni Watson ni Thalès depuis la dernière fois ? »
Mark sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Il retint sa respiration un court instant, peut-être suffisamment longtemps pour que cela s'entende. Et avant même d'avoir eu le temps de s'en rendre compte, il avait posé la main sur l'estafilade sur son cou, dans un geste défensif. Au moment où il le réalisa, il la retira immédiatement, mais le mal était fait.
Faites que Pythagore ne remarque pas ...
« Non, désolé. Je ne l'ai pas vu. »
Nom de Dieu, pourquoi mentait-il si mal ?
- Résumé:
- Mark se tend en entendant le nom de Thalès, et répond qu'il ne l'a pas croisé.
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Sam 16 Jan - 21:12
Qualifier la réaction de Mark de "louche" était un euphémisme. À l'évocation du nom de Thalès, il s'était figé quelques instants et avait inconsciemment porté sa main à son cou. Puis, au moment même où il semblait avoir réalisé son geste, il l'avait retirée brusquement, gêné. Il s'était finalement excusé et avait répondu maladroitement qu'il ne l'avait pas croisé, oubliant par la même occasion que sa question concernait deux personnes au lieu d'une. La réaction la moins naturelle du monde, en somme. D'ailleurs, le simple fait qu'il ait répondu sérieusement à sa question suffisait déjà à éveiller ses soupçons. En temps normal, Mark aurait sans doute surenchéri, ou ajouté quelques remarques sarcastiques...
Il craignait de comprendre...
- Désolé de te le dire, mais tu ne mens pas très bien, Euclide... lui annonça-il avec un faible sourire.
S'il avait croisé Thalès, alors...
Son regard s'assombrit et son sourire se mua en une expression grave.
- Alors comme ça, tu l'as vu... murmura-t-il.
Il planta son regard dans les yeux de Mark.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Il craignait de comprendre...
- Désolé de te le dire, mais tu ne mens pas très bien, Euclide... lui annonça-il avec un faible sourire.
S'il avait croisé Thalès, alors...
Son regard s'assombrit et son sourire se mua en une expression grave.
- Alors comme ça, tu l'as vu... murmura-t-il.
Il planta son regard dans les yeux de Mark.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Résumé:
- Pythagore dit à Mark qu'il ne ment pas très bien et lui demande ce qu'il s'est passé.
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Sam 16 Jan - 21:32
Lorsqu'il vit l'expression de Pythagore, Mark sut qu'il avait compris.
« Désolé de te le dire, mais tu ne mens pas très bien, Euclide... »
Je sais. Bordel, je sais. Ne me regarde pas comme ça, par pitié.
« Alors comme ça, tu l'as vu... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
Mark voulut détourner le regard, et l'espace d'un instant, il eut l'envie idiote de partir en courant. Il se força cependant à continuer de regarder Pythagore dans les yeux, même s'il savait que ça ne suffirait probablement pas à le rendre convaincant.
« Ne te fais pas de fausses idées, Pythagore ... Je l'ai entraperçu, mais il a immédiatement fui ... C'est juste que ... »
Mark pria de tout son coeur pour que Pythagore suive le chemin subliminal qu'il lui indiquait.
« Désolé de te le dire, mais tu ne mens pas très bien, Euclide... »
Je sais. Bordel, je sais. Ne me regarde pas comme ça, par pitié.
« Alors comme ça, tu l'as vu... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
Mark voulut détourner le regard, et l'espace d'un instant, il eut l'envie idiote de partir en courant. Il se força cependant à continuer de regarder Pythagore dans les yeux, même s'il savait que ça ne suffirait probablement pas à le rendre convaincant.
« Ne te fais pas de fausses idées, Pythagore ... Je l'ai entraperçu, mais il a immédiatement fui ... C'est juste que ... »
Mark pria de tout son coeur pour que Pythagore suive le chemin subliminal qu'il lui indiquait.
- Résumé:
- Mark essaie subtilement de faire croire à Pythagore que s'il ne voulait pas lui parler de Thalès, c'est parce qu'il n'avait pas réussi à le "ramener" à son frère.
Invité
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Sam 16 Jan - 22:11
Mark n'osait pas croiser son regard.
- Ne te fais pas de fausses idées, Pythagore... répondit-il. Je l'ai entraperçu, mais il a immédiatement fui... C'est juste que...
Il tentait encore une fois de se justifier maladroitement... Il ne voulait pas lui dire la vérité... Le rouquin sentit son cœur se serrer. Les hésitations de Mark ne faisaient que confirmer ce qu'il pensait avoir déjà compris.
- C'est juste que... ? insista-t-il, le poussant à poursuivre sa phrase.
Il soupira devant son silence.
- Et donc, il a fui et tu t'es ouvert la main et entaillé le cou en trébuchant sur un caillou, je suppose ? répliqua-t-il, presque agacé.
Il croyait savoir pourquoi Mark ne voulait rien lui dire. Pourquoi Mark ne pouvait rien lui dire.
Et plus il y songeait, plus il se sentait coupable.
Il avait vu Thalès.
Cette blessure sur son cou venait de Thalès.
Et pourquoi était-il allé voir Thalès ?
À cause de lui, bien sûr.
- Mark... Ce n'est pas la peine de faire preuve de délicatesse à mon égard, tu sais... Celui qui a le plus souffert dans l'histoire, c'est toi...
Qu'avait-il fait ?
- Ne te fais pas de fausses idées, Pythagore... répondit-il. Je l'ai entraperçu, mais il a immédiatement fui... C'est juste que...
Il tentait encore une fois de se justifier maladroitement... Il ne voulait pas lui dire la vérité... Le rouquin sentit son cœur se serrer. Les hésitations de Mark ne faisaient que confirmer ce qu'il pensait avoir déjà compris.
- C'est juste que... ? insista-t-il, le poussant à poursuivre sa phrase.
Il soupira devant son silence.
- Et donc, il a fui et tu t'es ouvert la main et entaillé le cou en trébuchant sur un caillou, je suppose ? répliqua-t-il, presque agacé.
Il croyait savoir pourquoi Mark ne voulait rien lui dire. Pourquoi Mark ne pouvait rien lui dire.
Et plus il y songeait, plus il se sentait coupable.
Il avait vu Thalès.
Cette blessure sur son cou venait de Thalès.
Et pourquoi était-il allé voir Thalès ?
À cause de lui, bien sûr.
- Mark... Ce n'est pas la peine de faire preuve de délicatesse à mon égard, tu sais... Celui qui a le plus souffert dans l'histoire, c'est toi...
Qu'avait-il fait ?
- Résumé:
- Pythagore n'est pas convaincu par l'explication de Mark et insiste pour avoir la vérité.
Invité
Invité
Sam 16 Jan - 22:44
« C'est juste que... ? »
Mark voulut ajouter quelque chose, mais son cerveau tournait à vide.
« Et donc, il a fui tu t'es ouvert la main et entaillé le cou en trébuchant sur un caillou, je suppose ? »
« Pythagore ... » commença-t-il.
« Mark... Ce n'est pas la peine de faire preuve de délicatesse à mon égard, tu sais... Celui qui a le plus souffert dans l'histoire, c'est toi... »
« Quoi ?! » s'exclama-t-il, incrédule.
Il serra les poings.
« Tu crois ... Tu crois que ça (il pointa sa gorge du doigt) me fait souffrir ? Tu plaisantes ?! »
Mark prit Pythagore par les épaules, sans la moindre délicatesse.
« Je m'en fous, Pythagore c'est juste deux putains d'égratignures ! Qu'est-ce que ça peut me faire ? Tu crois que je vais être traumatisé par ça ?! »
Qu'est-ce que j'en ai à foutre que ce type m'ait blessé, ou même qu'il m'ait fichu la plus grande peur de ma vie ? Ça n'est qu'un souvenir, c'est passé. Je m'en fous. Je m'en fous tellement que je le referais si ça pouvait aider. La seule raison pour laquelle je ne voulais rien dire, c'est toi, Pythagore.
Il prit soudain conscience qu'il serrait peut-être un peu trop fort ses épaules, et le lâcha. Il inspira ensuite un grand coup pour essayer de clarifier ses pensées, et reprit, plus calmement.
« Ecoute ... je ... »
Mark voulut ajouter quelque chose, mais son cerveau tournait à vide.
« Et donc, il a fui tu t'es ouvert la main et entaillé le cou en trébuchant sur un caillou, je suppose ? »
« Pythagore ... » commença-t-il.
« Mark... Ce n'est pas la peine de faire preuve de délicatesse à mon égard, tu sais... Celui qui a le plus souffert dans l'histoire, c'est toi... »
« Quoi ?! » s'exclama-t-il, incrédule.
Il serra les poings.
« Tu crois ... Tu crois que ça (il pointa sa gorge du doigt) me fait souffrir ? Tu plaisantes ?! »
Mark prit Pythagore par les épaules, sans la moindre délicatesse.
« Je m'en fous, Pythagore c'est juste deux putains d'égratignures ! Qu'est-ce que ça peut me faire ? Tu crois que je vais être traumatisé par ça ?! »
Qu'est-ce que j'en ai à foutre que ce type m'ait blessé, ou même qu'il m'ait fichu la plus grande peur de ma vie ? Ça n'est qu'un souvenir, c'est passé. Je m'en fous. Je m'en fous tellement que je le referais si ça pouvait aider. La seule raison pour laquelle je ne voulais rien dire, c'est toi, Pythagore.
Il prit soudain conscience qu'il serrait peut-être un peu trop fort ses épaules, et le lâcha. Il inspira ensuite un grand coup pour essayer de clarifier ses pensées, et reprit, plus calmement.
« Ecoute ... je ... »
- Résumé:
- Mark s'énerve parce que Pythagore culpabilise pour trois fois rien, et le prend par les épaules pour lui crier dessus un coup, avant de finalement se calmer et le lâcher.
Invité
Invité
Sam 16 Jan - 23:25
- Quoi ?! Tu crois ... Tu crois que ça me fait souffrir ? Tu plaisantes ?!
Il resta silencieux.
Il lui avait promis de rester et était parti sans un mot dès le jour suivant.
Il l'avait laissé seul dans l'Esquisse et il s'était retrouvé blessé par le frère de celui qui l'avait abandonné.
Alors, oui, il pensait qu'il avait pu souffrir de ces blessures. Parce que Thalès incarnait parfaitement la folie de l'Esquisse et que Mark n'y avait jamais été confronté. Parce que les plaies de l'Esquisse ne sont jamais superficielles.
Mark prit Pythagore par les épaules et le regarda droit dans les yeux.
- Je m'en fous, Pythagore c'est juste deux putains d'égratignures ! Qu'est-ce que ça peut me faire ? Tu crois que je vais être traumatisé par ça ?!
Sa gorge se serra.
- C'est pas juste deux putains d'égratignures et tu le sais très bien... déclara-t-il d'une voix étouffée. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec Thalès, mais il... Il...
Il baissa les yeux, pris d'un profond malaise.
Au fond, ce n'était pas simplement la faute de Thalès s'il s'était trouvé dans cet état.
Thalès n'avait été qu'une victime de ce monde. Il n'était pas coupable...
Mais lui... Lorsque que Thalès avait commencé à sombrer dans la folie, qu'avait-il fait ?
Il sentit l'emprise de Mark se relâcher.
- Écoute... je...
Il se mordit les lèvres et serra les poings. Il devait garder un minimum de contenance devant Mark.
- Ce n'est rien...
Il était las de lui-même, las de son impuissance.
Voilà des jours qu'il cherchait Thalès, et les premiers nouvelles qu'il obtenait de lui venaient de la gorge que la lame de son frère avait menacée.
Il resta silencieux.
Il lui avait promis de rester et était parti sans un mot dès le jour suivant.
Il l'avait laissé seul dans l'Esquisse et il s'était retrouvé blessé par le frère de celui qui l'avait abandonné.
Alors, oui, il pensait qu'il avait pu souffrir de ces blessures. Parce que Thalès incarnait parfaitement la folie de l'Esquisse et que Mark n'y avait jamais été confronté. Parce que les plaies de l'Esquisse ne sont jamais superficielles.
Mark prit Pythagore par les épaules et le regarda droit dans les yeux.
- Je m'en fous, Pythagore c'est juste deux putains d'égratignures ! Qu'est-ce que ça peut me faire ? Tu crois que je vais être traumatisé par ça ?!
Sa gorge se serra.
- C'est pas juste deux putains d'égratignures et tu le sais très bien... déclara-t-il d'une voix étouffée. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec Thalès, mais il... Il...
Il baissa les yeux, pris d'un profond malaise.
Au fond, ce n'était pas simplement la faute de Thalès s'il s'était trouvé dans cet état.
Thalès n'avait été qu'une victime de ce monde. Il n'était pas coupable...
Mais lui... Lorsque que Thalès avait commencé à sombrer dans la folie, qu'avait-il fait ?
Il sentit l'emprise de Mark se relâcher.
- Écoute... je...
Il se mordit les lèvres et serra les poings. Il devait garder un minimum de contenance devant Mark.
- Ce n'est rien...
Il était las de lui-même, las de son impuissance.
Voilà des jours qu'il cherchait Thalès, et les premiers nouvelles qu'il obtenait de lui venaient de la gorge que la lame de son frère avait menacée.
- Résumé:
- Pythagore baisse les yeux et culpabilise encore devant les paroles de Mark.
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Dim 17 Jan - 2:12
« C'est pas juste deux putains d'égratignures et tu le sais très bien... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec Thalès, mais il... Il... »
Pythagore baissa les yeux, et Mark sentit comme un incendie se déclarer dans sa poitrine. Pourquoi fallait-il qu'il se sente toujours en cause ? Ne se rendait-il pas compte que cela n'en affectait Mark que plus encore ?
« Ce n'est rien... » voulut-il le rassurer lorsqu'il le lâcha.
Oui, mais ce que Thalès a fait, ce n'est rien non plus, à mes yeux. Pourquoi tu ne peux pas comprendre ça ?
Mark était à deux doigts de s'énerver pour de bon, et il ne voulait surtout pas de ça. Ce n'était pas non plus de la faute de Pythagore -même si ça ne lui aurait peut-être pas fait de mal d'être un peu secoué. Il se força au calme. Inutile d'envenimer la situation.
« Pythagore, écoute. Je vais bien. Ou plutôt, j'irais bien si tu arrêtais de te morfondre. »
Il ne put s'empêcher de prononcer la dernière phrase avec une intonation légèrement sarcastique. On ne se refaisait pas.
« Je t'interdis de te sentir responsable de mes actions. Et si tu le fais, je serai obligé de te frapper. Vraiment. »
Pythagore baissa les yeux, et Mark sentit comme un incendie se déclarer dans sa poitrine. Pourquoi fallait-il qu'il se sente toujours en cause ? Ne se rendait-il pas compte que cela n'en affectait Mark que plus encore ?
« Ce n'est rien... » voulut-il le rassurer lorsqu'il le lâcha.
Oui, mais ce que Thalès a fait, ce n'est rien non plus, à mes yeux. Pourquoi tu ne peux pas comprendre ça ?
Mark était à deux doigts de s'énerver pour de bon, et il ne voulait surtout pas de ça. Ce n'était pas non plus de la faute de Pythagore -même si ça ne lui aurait peut-être pas fait de mal d'être un peu secoué. Il se força au calme. Inutile d'envenimer la situation.
« Pythagore, écoute. Je vais bien. Ou plutôt, j'irais bien si tu arrêtais de te morfondre. »
Il ne put s'empêcher de prononcer la dernière phrase avec une intonation légèrement sarcastique. On ne se refaisait pas.
« Je t'interdis de te sentir responsable de mes actions. Et si tu le fais, je serai obligé de te frapper. Vraiment. »
- Résumé:
- Mark répond à Pythagore.
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Dim 17 Jan - 11:23
Il regardait ses pieds.
- Pythagore, écoute. Je vais bien. reprit Mark calmement. Ou plutôt, j'irais bien si tu arrêtais de te morfondre.
Ne pas se morfondre... C'était plus facile à dire qu'à faire. Apprendre que son frère poursuivait ses activités ne lui procurait pas une immense joie. D'autant plus lorsqu'un de ses patients se tentait face à lui avec le cou ensanglanté. Et même si Mark disait qu'il allait bien... Il s'inquiétait.
- Je t'interdis de te sentir responsable de mes actions. Et si tu le fais, je serais obligé de te frapper. Vraiment.
Peut-être qu'il en faisait trop ? Il se sentait coupable de la folie de Thalès et des blessures de Mark... Mais qu'aurait-il pu faire pour les empêcher ? Peut-être qu'il avait raison...
Il releva la tête pour observer le visage du jeune homme et laissa échapper un petit sourire. Il se demandait si lui, le littéraire, serait capable de frapper quelqu'un autrement qu'avec un exemplaire des Contemplations. Dans le pire des cas il se servirait du livre en tant que bouclier.
Alors qu'il le dévisageait, son regard rencontra la marque rougeâtre qui lui parcourait le cou et son sourire s'effaça aussitôt.
Jusqu'où Thalès était-il allé, cette fois ?
- Mais tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il s'est réellement passé... reprit-il d'un ton qui se voulait plus posé. Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
Il avait essayé d'adopter une expression plus neutre, mais il sentait que sa voix était sur le point de se briser.
Ce n'était pas comme ça qu'il allait réussir à convaincre Mark...
- Pythagore, écoute. Je vais bien. reprit Mark calmement. Ou plutôt, j'irais bien si tu arrêtais de te morfondre.
Ne pas se morfondre... C'était plus facile à dire qu'à faire. Apprendre que son frère poursuivait ses activités ne lui procurait pas une immense joie. D'autant plus lorsqu'un de ses patients se tentait face à lui avec le cou ensanglanté. Et même si Mark disait qu'il allait bien... Il s'inquiétait.
- Je t'interdis de te sentir responsable de mes actions. Et si tu le fais, je serais obligé de te frapper. Vraiment.
Peut-être qu'il en faisait trop ? Il se sentait coupable de la folie de Thalès et des blessures de Mark... Mais qu'aurait-il pu faire pour les empêcher ? Peut-être qu'il avait raison...
Il releva la tête pour observer le visage du jeune homme et laissa échapper un petit sourire. Il se demandait si lui, le littéraire, serait capable de frapper quelqu'un autrement qu'avec un exemplaire des Contemplations. Dans le pire des cas il se servirait du livre en tant que bouclier.
Alors qu'il le dévisageait, son regard rencontra la marque rougeâtre qui lui parcourait le cou et son sourire s'effaça aussitôt.
Jusqu'où Thalès était-il allé, cette fois ?
- Mais tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il s'est réellement passé... reprit-il d'un ton qui se voulait plus posé. Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
Il avait essayé d'adopter une expression plus neutre, mais il sentait que sa voix était sur le point de se briser.
Ce n'était pas comme ça qu'il allait réussir à convaincre Mark...
- Résumé:
- Pythagore insiste pour savoir ce qu'il s'est passé entre Mark et Thalès... (ce résumé tendancieux êê)
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Dim 17 Jan - 12:36
Pythagore le regarda en face, enfin. Il esquissa un sourire qui s'effaça vite.
« Mais tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il s'est réellement passé... »
Ce fut au tour de Mark de baisser les yeux.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce qu'il a fait ? »
Pouvait-il lui dire ? Que pouvait-il lui dire ? Et, plus important, s'en sentait-il capable ? Sa rencontre avec Thalès avait résulté en un mélange inextricable de sensations et de sentiments qui lui semblait difficile à dénouer ... mais plus difficile encore à livrer tel quel.
Il n'avait pas envie d'en parler. Il n'avait pas envie de blesser Pythagore. Deux choses qui lue poussaient plutôt vers un mutisme total sur le sujet. D'un autre côté ... Pythagore avait parfaitement le droit de savoir. Il s'agissait de son frère après tout ...
Et d'ailleurs ... N'avait-il pas un message à délivrer ... ?
« Il a dit ... Vous vous blesserez. Il voulait que je te le dise, à toi aussi. »
« Mais tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il s'est réellement passé... »
Ce fut au tour de Mark de baisser les yeux.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce qu'il a fait ? »
Pouvait-il lui dire ? Que pouvait-il lui dire ? Et, plus important, s'en sentait-il capable ? Sa rencontre avec Thalès avait résulté en un mélange inextricable de sensations et de sentiments qui lui semblait difficile à dénouer ... mais plus difficile encore à livrer tel quel.
Il n'avait pas envie d'en parler. Il n'avait pas envie de blesser Pythagore. Deux choses qui lue poussaient plutôt vers un mutisme total sur le sujet. D'un autre côté ... Pythagore avait parfaitement le droit de savoir. Il s'agissait de son frère après tout ...
Et d'ailleurs ... N'avait-il pas un message à délivrer ... ?
« Il a dit ... Vous vous blesserez. Il voulait que je te le dise, à toi aussi. »
- Résumé:
- Mark hésite, et puis finit pair transmettre le message de Thalès à Pythagore.
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Dim 17 Jan - 15:08
- Il a dit... Vous vous blesserez. Il voulait que je te le dise, à toi aussi.
Vous vous blesserez...
Il se répétait ces trois mots encore et encore, en examinait tous les sens et interprétations possibles. C'était un message de la part de Thalès, les premiers mots de son frère depuis qu'il avait quitté l'hôpital. Était-ce une menace, une mise en garde ? Probablement une manière de demander de rester à l'écart... À vouloir trop s'approcher de lui, il se blesserait ?
Si tu crois que je vais arrêter de te chercher pour autant... Je me fiche bien de ce qui peut m'arriver, je ne renoncerai pas. Je ne te laisserai plus affronter ce monde seul. Je ne peux pas te laisser continuer ainsi...
Vous vous blesserez...
Il frémit à l'idée que Mark ait pu servir d'exemple. Et si Thalès ne l'avait attaqué que pour lui adresser ce message ? Dans ce cas, il était bien en grande partie responsable... Par sa faute, Mark s'était retrouvé mêlé à cette histoire malgré lui...
- Je vois...
Il aurait voulu s'excuser encore, mais Mark le lui aurait reproché.
- Au moins, il est en vie... souffla-t-il.
Depuis tout ce temps, il avait fini par en douter.
Au moins, Mark est en vie...
Vous vous blesserez...
Il se répétait ces trois mots encore et encore, en examinait tous les sens et interprétations possibles. C'était un message de la part de Thalès, les premiers mots de son frère depuis qu'il avait quitté l'hôpital. Était-ce une menace, une mise en garde ? Probablement une manière de demander de rester à l'écart... À vouloir trop s'approcher de lui, il se blesserait ?
Si tu crois que je vais arrêter de te chercher pour autant... Je me fiche bien de ce qui peut m'arriver, je ne renoncerai pas. Je ne te laisserai plus affronter ce monde seul. Je ne peux pas te laisser continuer ainsi...
Vous vous blesserez...
Il frémit à l'idée que Mark ait pu servir d'exemple. Et si Thalès ne l'avait attaqué que pour lui adresser ce message ? Dans ce cas, il était bien en grande partie responsable... Par sa faute, Mark s'était retrouvé mêlé à cette histoire malgré lui...
- Je vois...
Il aurait voulu s'excuser encore, mais Mark le lui aurait reproché.
- Au moins, il est en vie... souffla-t-il.
Depuis tout ce temps, il avait fini par en douter.
Au moins, Mark est en vie...
- Résumé:
- Pythagore réfléchit au sens du message de Thalès et répond à Mark.
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Dim 17 Jan - 17:32
Si l'on avait été dans un dessin animé, le visage de Pythagore aurait sûrement pâli, puis verdi, puis bleuit et tout cela aurait terminé en syncope. L'image ne tira même pas un sourire à Mark.
« Je vois... lâcha finalement Pythagore du bout des lèvres. Au moins, il est en vie... »
L'ambiance devenait assez lourde, et Mark commençait à désespérer de sortir Pythagore de son début de dépression. Il décida de tenter quelque chose, en désespoir de cause.
« Bon, et dans tout ça, j'imagine que tu n'a pas croisé mon frère ? » plaisanta-t-il à son tour.
« Je vois... lâcha finalement Pythagore du bout des lèvres. Au moins, il est en vie... »
L'ambiance devenait assez lourde, et Mark commençait à désespérer de sortir Pythagore de son début de dépression. Il décida de tenter quelque chose, en désespoir de cause.
« Bon, et dans tout ça, j'imagine que tu n'a pas croisé mon frère ? » plaisanta-t-il à son tour.
- Résumé:
- Mark lance une plaisanterie pour sortir Pythagore de sa dépression.
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