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[Labo] Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, surtout dans l'Esquisse.

Anonymous
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Lun 10 Aoû - 0:53
Description a écrit:Le laboratoire est une grande pièce froide, remplie de tout un fatras scientifique (et parfois moins scientifique). Sur les paillasses s'étalent les fioles, béchers et autres pipettes nécessaires aux manipulations chimique qui se déroulent ici. Car la pièce est aussi le repaire de Wilkins, qui se donne à cœur joie de manipuler toutes sortes de substances dangereuses avec la dextérité d'un professionnel.

Albin retint un sourire à grand peine en détaillant la liste que Wilkins venait de lui donner. Là, il était en terrain connu. Aaah, l'ambiance glaciale des laboratoires, les paillasses sous la lumière blanche, les récipients remplis de substances variées ... Ça faisait longtemps. Enfin non, ça ne faisait pas si longtemps, mais ça lui paraissait si loin déjà ... Le dernier jour qu'il avait passé dans le monde réel, il avait fait disséquer un oeil de cheval à sa classe de secondes. Il se rappelait parfaitement leurs mines dégoûtées lorsqu'ils plantaient leur scalpel dans l'oeil ... qui leur giclait allègrement dessus. Sans être purement sadique, Albin adorait voir ses pauvres élèves s'affairer fébrilement autour d'un organe en le tripotant du bout du doigt sans oser le toucher, en faisant la grimace et en poussant des couinements de dégoût. Ils n'étaient jamais aussi adorables que dans ces moments-là. Au moins ils se tenaient un minimum tranquille.
Albin secoua la tête. Ce n'était pas le moment de ressasser ses souvenirs comme un vieillard sénile. Il se tourna vers la jeune personne qui l'accompagnait. C'était un joli brin de fille au corps svelte et aux souples boucles blondes. S'il avait eu 10 ans de moins, il aurait tenté sa chance.

« On ferait bien de commencer par chercher les ingrédients qu'on peut trouver ici, dit-il en lui montrant la liste. On s'occupera du bambou et de la farine plus tard. »

Il faillit se diriger vers un coin de la pièce pour commencer à fouiller, avant de se rendre compte qu'il manquait à la politesse la plus élémentaire (mon cher Watson).

« Oh, d'ailleurs, je m'appelle Albin. Mais vous pouvez m'appeler Albin.» lança-t-il avec un sourire.

Résumé:
Anonymous
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Jeu 27 Aoû - 20:18
Il faisait un froid glacial. Voilà la première pensée cohérente d’Odile lorsqu’elle s’était rendue dans le laboratoire. Un froid de mort, qui gelait un peu plus que le sang, et qui permettait sans doute la conservation de tout ces objets qui lui étaient inconnus. Odile venait d’arriver, et Odile ne savait rien. Dans le fracas de la précipitation, elle avait assisté à une réunion dont les principales causes lui étaient complètement étrangères. En somme, beaucoup de noir, dans sa tête, et dans la pièce. Elle s’était immédiatement proposée pour aider, évidemment. Odette l’aurait fait, n’est-ce pas ? Aide les gens, cela correspondait si bien à l’idée qu’elle se faisait d’elle. Elle se devait évidemment de suivre cette idée à la lettre, maintenant qu’elle lui ressemblait jusqu’au bout des ongles, à elle. Elle ne devait pas laisser paraître l’incompréhension qui la gagnait. Le beau cygne blanc se garde toujours de ne jamais faire transparaître les émotions qui la ronge. Et elle l’était maintenant, blanche, non ? Une demi-seconde après elle, un jeune homme s’était engagé avec elle, et bien qu’elle ne l’avait pas vu - une chevelure si originale ne se ratait pas - lors de la dite réunion, il ne semblait pas aussi dangereux que tout ce qui semblait vivre dans ce pays. Etait-ce un pays ? Ou un rêve ? Elle se ressaisit lorsque le jeune homme, qui finalement avait l’air un peu plus vieux qu’elle, lui adressa la parole.

Elle éprouvait une certaine fascination pour tout ce qui était lumineux, et ces cheveux d'un blanc parfait l’avait tout de suite fascinée, comme une réminiscence de cette envie qu’elle avait autrefois éprouvé pour Odette - était-elle donc condamnée à ressentir ce sentiment en tout temps ? Elle lui fit un léger sourire en approuvant son discours. Il avait l’air de s’y connaître, elle allait l’aider. Il était amusant. Pourquoi répétait-il son prénom ?

— Vous pouvez m’appelez … Un temps de réflexion. Quel nom devait-elle donner ? Vous pouvez m’appelez comme vous voudrez, pour le moment. Je vous donnerais mon nom plus tard, à condition que vous l’ayez mérité.

Un petit sourire sarcastique, une petite touche d’humour, et même un petit clin d’oeil amical. Mais à l’intérieur, du chaos. Odette ou Odile ? Fissures.

— Nous pourrions peut-être nous diviser le laboratoire en deux ? Moi je prends les étagères, vous les placards ? A moins que vous préfériez que l’on reste ensemble ?

résumé&hrp:
Anonymous
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Dim 30 Aoû - 16:53
La jeune femme se tourna vers lui.

« Vous pouvez m’appelez … Vous pouvez m’appelez comme vous voudrez, pour le moment. Je vous donnerais mon nom plus tard, à condition que vous l’ayez mérité. »

Si le "à condition que vous l'ayez mérité" le hérissa légèrement, le clin d'oeil le fit rougir. Allons bon, il n'allait quand même pas se comporter comme un adolescent prépubère ! Elle était jolie, d'accord, mais il y avait des choses plus importantes à faire.

« Nous pourrions peut-être nous diviser le laboratoire en deux ? Moi je prends les étagères, vous les placards ? A moins que vous préfériez que l’on reste ensemble ? »

Albin poussa un soupir imperceptible.

«Non, vous avez raison, nous irions plus vite en nous partageant la tâche. Prévenez-moi si vous trouvez l'un des objets qui nous intéressent. »

Il se dirigea vers un placard, qu'il ouvrit en grand.

Résultat du lancer de dé:

Il n'eut même pas le temps de regarder qu'une chose chaude et poilue vint s'écraser sur son visage. Albin sursauta et retint un couinement, qui aurait été du plus mauvais effet. Il saisit fermement la chose pour la décoller de son visage. C'était un gros chat en peluche avec une corne de nerval. Albin frissonna. Il avait eu de la chance de ne pas se prendre la corne dans le front. Il jeta la bestiole qui, pas contrariante, fila vers la sortie sans demander son reste.
Il jeta enfin un coup d'oeil au contenu du placard. Il y trouva un carton rempli de seringues a priori normales, mais qui se mirent à gigoter et sautiller aussitôt qu'il voulut en toucher une. Il reposa le carton avec précaution, pendant que les seringues essayait de le piquer avec ferveur. Le deuxième carton contenait, quant à lui, des pipettes graduées parfaitement normales.
En plein milieu de l'étagère trônait une bouteille remplie d'un liquide rouge et épais. Du sang, pensa d'abord Albin en frissonnant. Du sang de quoi cela pouvait-il bien être ? Puis il retourna la bouteille et vit qu'elle comportait une étiquette. Une étiquette qui indiquait simplement "jus de tomate". Il laissa échapper un gloussement. Ce n'était que ça !
A côté se trouvait un petit flacon contenant un liquide ocre. Albin sourit en lisant l'étiquette. De l'eau iodée. Il avait fait faire à ses 1èreS un TP qui nécessitait l'utilisation d'eau iodée, la semaine dernière. Etait-ce vraiment la semaine dernière ? Il avait du mal à le croire.
Quoi qu'il en soit, il n'y avait rien qui l'intéressait, ici. Il se tourna vers le deuxième placard en soupirant. Ça promettait d'être long ...

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